company:netflix

  • Netflix : quand la série s’adapte aux goûts du client
    https://www.franceinter.fr/emissions/la-fenetre-de-la-porte/la-fenetre-de-la-porte-09-octobre-2018

    #Netflix personnalise le visionnage des séries et des films. Mais avec des fins alternatives, on franchit une étape supplémentaire, puisque l’objet lui-même s’adapte aux goûts du client de Netflix (et on pourrait tout à fait imaginer que bientôt, la plateforme choisisse la fin pour moi, parce qu’après tout, ayant des données très précises sur mon visionnage, elle connaît mes goûts). 

    Si tant est que ce type d’initiative se développe, cela pose question sur la capacité à créer du récit commun. 

    Si on n’a pas vu la même fin de film, la même fin de série, comment on va en parler ensemble ? 

    Comment va-t-on l’interpréter ? 

    Comment ça va nous servir pour nous construire ? 

    Bref, il me semble que ça relève d’une incompréhension assez fondamentale de ce à quoi sert la #fiction

    Personnellement, je n’ai pas envie qu’on me demande de choisir la fin d’une histoire. En matière de fiction, je jouis de me soumettre à l’autorité. Et donc, je me permets ici de prédire solennellement l’échec de cette initiative.

    #personnalisation #black_mirror @xporte

  • Netflix triple ses bénéfices et déjoue les pronostics
    https://www.nextinpact.com/brief/netflix-triple-ses-benefices-et-dejoue-les-pronostics-6007.htm

    Pour son troisième trimestre 2018, Netflix a dépassé toutes les attentes des observateurs, qui misaient sur un ralentissement des recrutements. Le service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) a conquis 7 millions de nouveaux clients, soit un tiers de plus qu’espéré. Cela porte son total à plus de 137 millions de comptes. Dans le détail, Netflix a attiré 1,1 million d’abonnés supplémentaires aux États-Unis, et 5,9 millions de plus dans le reste du monde. Le géant américain n’entend pas s’arrêter (...)

    #Netflix #bénéfices

  • Netflix consomme 15% de la bande passante mondiale (et ça veut dire beaucoup)
    https://usbeketrica.com/article/netflix-consomme-15-de-la-bande-passante-mondiale

    Netflix consomme 15% de la bande passante mondiale, selon le rapport « The Global Internet Phenomena » signé de la société américaine Sandvine. La gourmandise du service de vidéo à la demande le place devant YouTube, qui consomme 11,35 % du trafic mondial. Un tel chiffre signe l’hégémonie indiscutable de la plateforme créée en 1997, notamment vis-à-vis de ses concurrents, mais il rappelle aussi l’ampleur monumentale de l’infrastructure déployée pour que l’accès aux films et séries puisse être instantané (...)

    #Google #Netflix #YouTube #domination

  • Netflix consomme 15% de la bande passante internet dans le monde - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/netflix-consomme-15-de-la-bande-passante-internet-dans-le-monde-39874491.htm

    Sandvine publie son rapport « The Global Internet Phenomena » dans lequel sont répertoriées les performances des différents services que l’on utilise sur internet.
    Pascal Lechevallier

    Par Pascal Lechevallier pour Digital Home Révolution | Mercredi 03 Octobre 2018

    Le rapport de Sandvine passe en revue les usages d’internet, et sans surprise, c’est la vidéo qui arrive en tête du classement.
    La vidéo représente 56% de tout le trafic sur Internet ; et ce qui est encore plus impressionnant, c’est que les flux de contenus en 4K sont une goutte d’eau dans cet océan d’images ; on peut donc s’attendre à une augmentation de la place de la vidéo dans les prochaines années.

    Aux Etats-Unis, le premier service de vidéo est Netflix, Youtube ne pointe qu’en 5ème position, alors que Amazon Prime se hisse à la quatrième place. Sur la zone Europe, c’est Youtube qui arrive en première position, suivi par Netflix en deuxième place et Amazon en quatrième position. Enfin, dans la zone Asie-Pacifique, ce sont les autres sites de vidéo (HTTP Media Stream) qui occupent la première position, suivis de Facebook et Netflix. Au global, on comprend à travers ces chiffres que l’empire vidéo de Netflix s’est imposé partout dans le monde.

    #Netflix #Vidéo #Internet

  • #Netflix consomme 15% de la bande passante dans le monde
    https://www.zdnet.fr/blogs/digital-home-revolution/netflix-consomme-15-de-la-bande-passante-internet-dans-le-monde-39874491.htm

    Le rapport de Sandvine passe en revue les usages d’internet, et sans surprise, c’est la #vidéo qui arrive en tête du classement.

    https://www.sandvine.com/phenomena

    La vidéo représente 56% de tout le trafic sur Internet ; et ce qui est encore plus impressionnant, c’est que les flux de contenus en 4K sont une goutte d’eau dans cet océan d’images ; on peut donc s’attendre à une augmentation de la place de la vidéo dans les prochaines années. 

    Aux Etats-Unis, le premier service de vidéo est Netflix, Youtube ne pointe qu’en 5ème position, alors que Amazon Prime se hisse à la quatrième place. Sur la zone Europe, c’est Youtube qui arrive en première position, suivi par Netflix en deuxième place et Amazon en quatrième position. Enfin, dans la zone Asie-Pacifique, ce sont les autres sites de vidéo (HTTP Media Stream) qui occupent la première position, suivis de Facebook et Netflix. Au global, on comprend à travers ces #chiffres que l’empire vidéo de Netflix s’est imposé partout dans le monde.

  • The Rise of Netflix Competitors Has Pushed Consumers Back Toward Piracy
    https://motherboard.vice.com/amp/en_us/article/d3q45v/bittorrent-usage-increases-netflix-streaming-sites

    BitTorrent usage has bounced back because there’s too many streaming services, and too much exclusive content

    A new study shows that after years of declines, BitTorrent usage and piracy is on the rise again. The culprit: an increase in exclusivity deals that force subscribers to hunt and peck among a myriad of streaming services to actually find the content they’re looking for.

    Sandvine’s new Global Internet Phenomena report offers some interesting insight into user video habits and the internet, such as the fact that more than 50 percent of internet traffic is now encrypted, video now accounts for 58 percent of all global traffic, and Netflix alone now comprises 15 percent of all internet downstream data consumed.

    But there’s another interesting tidbit buried in the firm’s report: after years of steady decline, BitTorrent usage is once again growing.

    According to Sandvine, file-sharing accounts for 3 percent of global downstream and 22 percent of upstream traffic, with 97% of that traffic in turn being BitTorrent. While BitTorrent is often used to distribute ordinary files, it remains the choice du jour for those looking to distribute and trade copyrighted content online, made easier via media PCs running Kodi and select plugins.

  • GAFA : « Il faut prendre la Bastille numérique »
    https://www.alternatives-economiques.fr/gafa-faut-prendre-bastille-numerique/00086228

    Ils bousculent tout sur leur passage. Les GAFA (pour Google, Apple, Facebook et Amazon) ont pris le contrôle d’un monde numérique en expansion continue. Leur emprise soulève une opposition croissante de la part des citoyens comme des gouvernements, que ce soit parce que ces entreprises évitent massivement l’impôt, ou parce que l’économie de plate-forme qu’elles instaurent bouleverse les règles d’organisation de notre économie. Comment les pouvoirs publics peuvent-ils réagir ? Sébastien Soriano, à la (...)

    #Apple #Google #Amazon #Facebook #Uber #Netflix #Deliveroo #algorithme #travail #domination #données #solutionnisme #BigData #GAFAM #Akamai #ARCEP #France_Telecom #Orange #GooglePlayStore #AppleStore #Android #iOS (...)

    ##terms

  • Hannah Gadsby présente Nanette sur Netflix : il faut le voir
    http://www.madmoizelle.com/hannah-gadsby-nanette-netflix-941685

    Dans Nanette, Hannah Gadsby parle d’#homosexualité. D’#homophobie. De #coming-out.

    D’être une #femme. De la #violence masculine. De la #culture_du_viol. D’être confondue avec un homme.

    D’art. De Van Gogh. De santé mentale. Du prix de la créativité.

    D’#humour. De ce que veut dire l’humour quand on fait partie d’une #minorité. De ce que veut dire le fait qu’elle a choisi de se moquer d’elle-même et d’en faire une carrière.

    Comme si le reste du monde ne se moquait pas déjà assez d’elle.

    • OK, je me suis mal exprimé, j’aurais du dire « le sujet a aussi été abordé là », pour celles et ceux qui veulent en savoir plus, et qui se demandent si Hannah Gadsby a déjà été évoquée sur Seenthis ! Quand on n’a pas Netflix, je ne sais pas, on demande à un.e ami.e qui a Netflix de te prêter son mot de passe ?

    • Si je peux me permettre d’être un poil moins enthousiaste : oui le spectacle est réussi, elle est touchante. Mais tout le discours sur les limites de l’« humour », je suis moins convaincu.

      L’aspect qui bloque, pour moi, c’est qu’on est dans le genre particulièrement convenu du stand-up à l’américaine. Alors le stand-up, c’est souvent très drôle, mais ça ne dépasse jamais le niveau de la blague. Politiquement c’est vraiment ultra-ultra limité. Une fois que tu en as vu une bonne collection sur Netflix, tu te retrouves à regarder ça en repassant le linge, et ça te laisse pas plus de souvenir qu’un épisode divertissant de Friends.

      Du coup, les théories sur les limites de l’humour en se basant sur le standup, j’adhère pas trop. Même si le spectacle de Gadsky, justement, tente de dépasser les limites du genre. Et encore, juste un peu : j’ai trouvé que ses remarques sur le genre étaient à la fois très bienvenues mais en même temps assez convenues.

      Un peu comme les stand-ups blacks : il y a deux-trois blagues sur le racisme de la société, la peur de se faire flinguer lors d’un contrôle routier, et évidemment le fascisme de Trump, m’enfin c’est toujours très convenu. Et à la fin, Dave Chappelle fait comme exactement tous les comédiens hommes sur Netflix : une blague sur la masturbation. Côté comédiennes-femmes, c’est pas tellement mieux : après de belles tirades sur meeto et le sexisme, il faut une blague sur le sexe anal (c’est tellement systématique que je me demande si c’est dans le cahier des charges de Netflix).

      Bref c’est de l’humour américain. C’est certes souvent très divertissant avec des performers qui ont vraiment bossé leur présence sur scène ; mais au final, c’est comme dans 90% des comédies américaines : le truc le plus audacieux qu’ils trouveront, c’est des blagues à base de pets.

  • Neutralité du Net : la fronde de la Californie contre le régulateur américain des télécoms
    https://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2018/09/18/neutralite-du-net-la-fronde-de-la-californie-contre-le-regulateur-am

    La Californie n’entend pas se plier à la fin de la neutralité du Net, et tient à le faire savoir. Le 31 août, l’Assemblée californienne a approuvé un projet de loi visant à rétablir, et même renforcer, ce principe aboli en juin à l’initiative de la Maison Blanche. Instaurée en 2015 par l’administration Obama, la neutralité du Net interdisait jusque-là aux opérateurs de télécommunications de brider le trafic de certaines plateformes très consommatrices de bande passante – comme YouTube et Netflix – ou de faire payer davantage leurs utilisateurs.

    Vendredi 14 septembre, la tension est montée d’un cran entre l’Etat californien et la Commission fédérale des communications (FCC), le régulateur des télécoms ayant voté l’abrogation de la neutralité du Net. Dans un discours prononcé devant les membres d’un think tank, le président de la FCC, Ajit Pai, a qualifié « d’illégale » la loi californienne prévoyant de restaurer ce principe. « Internet est un service qui dépasse les frontières d’un Etat américain. Il s’en suit que le gouvernement fédéral est le seul à pouvoir légiférer dans ce domaine », a martelé ce républicain nommé par Donald Trump.

    #Neutralité_internet

  • Directive droit d’auteur : l’industrie culturelle et la presse réclament les miettes de l’économie de la surveillance de masse
    https://www.laquadrature.net/fr/droit_auteur_12_sept

    Le Parlement européen vient d’adopter la directive droit d’auteur, qu’il avait pourtant repoussée une première fois cet été. En ayant fait adopter cette directive, les industries culturelles et de la presse réclament les miettes de l’économie de la surveillance de masse. Plutôt que de combattre cette capitulation devant les GAFAM, le gouvernement français l’a vigoureusement encouragée. En 20 ans, l’industrie culturelle française n’a jamais su s’adapter à Internet. Aujourd’hui, elle est folle de rage (...)

    #Google #Amazon #Facebook #Netflix #Robocopyright #publicité #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #web #surveillance #BigData #copyright #ePrivacy #GAFAM #CNIL (...)

    ##publicité ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##LaQuadratureduNet

  • « À l’ère post-Snowden, on ne peut plus se voiler la face »
    https://usbeketrica.com/article/a-l-ere-post-snowden-on-ne-peut-plus-se-voiler-la-face

    L’universitaire américain Yochai Benkler fait partie de ces intellectuels qui pensent l’impact d’Internet sur nos sociétés depuis les années 1990. Le professeur d’études juridiques entrepreneuriales à Harvard est aujourd’hui membre d’une commission lancée le 11 septembre 2018 par l’ONG Reporters sans frontières et chargée de travailler à la rédaction d’une future « déclaration sur l’information et la démocratie ». Nous avons à cette occasion pu échanger avec l’auteur de The Wealth of Networks (La Richesse des (...)

    #Apple #Google #Amazon #Facebook #Netflix #Spotify #algorithme #WiFi #manipulation #BigData #domination #copyright #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##AT&T

  • Un Lion d’or pour Netflix, ça change quoi ?
    https://www.telerama.fr/cinema/un-lion-dor-pour-netflix,-ca-change-quoi,n5799775.php

    En consacrant une production Netflix (“Roma”, d’Alfonso Cuarón), la 75e Mostra de Venise ouvre la voie à un nouveau regard de la profession sur l’ambition artistique de la plateforme.

    Ironie du sort : pile à l’heure où le Lion d’or de la 75e Mostra de Venise était remis à Roma, du Mexicain Alfonso Cuarón, premier film #Netflix à triompher dans l’un des trois grands festivals, les spectateurs du 44e festival de Deauville regardaient, eux, le film de clôture. Et il s’agissait aussi d’un film Netflix : Opération finale, de l’Américain Chris Weitz. Il n’est pas sûr que ce récit romancé (et suranné) de la traque du nazi Adolf Eichmann par des agents du Mossad fasse cesser, malgré quelques jolies scènes entre Oscar Isaac (le chasseur) et Ben Kingsley (la proie), l’habituelle rengaine du « Netflix bashing » : les séries Netflix, OK ; les films présents sur la plateforme, une majorité de navets…

    Mais la simultanéité des événements prouve l’influence grandissante de la plateforme et le Lion d’or vénitien rebat les cartes : oui, des films d’auteur et même des films d’auteur réussis vont être proposés aux abonnés Netflix (130 millions dans 190 pays dont plus de 3,5 millions en France) ; oui, comme un studio de Hollywood, la plateforme de S-VOD offre films grand public formatés et œuvres plus ambitieuses.

    https://www.youtube.com/watch?v=HBy4cjQEzLM

    Justement, cette chronologie est actuellement en renégociation, sous la houlette énergique (pour une fois) de la ministre de la Culture : le Lion d’or attribué à Roma sera sans doute au cœur des dernières discussions, mais le projet actuel ne résout rien. Très favorable à Canal+, qui, c’est vrai, contribue fortement à maintenir le niveau de production en France, la chronologie mise à jour n’autoriserait au mieux Netflix (sous réserve de multiples engagements, assez improbables) à diffuser les films que quinze mois après leur sortie. Netflix ne s’y pliera évidemment pas.

    Et maintenant ? Le grand gagnant du jury vénitien est, d’abord, Thierry Frémaux. Le patron de Cannes a toujours été farouchement partisan de considérer les films Netflix comme des œuvres à part entière, et c’est, selon lui, la meilleure manière de négocier avec la plateforme – y compris d’éventuelles sorties en salles. Il n’a pas caché avoir voulu montrer Roma à Cannes ; le règlement l’en a empêché. Le succès du film valide son goût et la venue d’Alfonso Cuarón à « son » Festival Lumière de Lyon, où sera montré également le dernier film d’Orson Welles, De l’autre côté du vent, restauré et achevé par Netflix, pimente singulièrement l’événement cinéphile de l’automne.

    Les aléas de la sortie en salles

    Ce n’est pas tout à fait nouveau, mais peut-être n’avait-on pas voulu le voir : en 2017, le Festival de Cannes avait présenté, en compétition, Okja, du Coréen Bong Joon-ho, et The Meyerowitz Stories, de l’Américain Noah Baumbach. Sifflets à l’apparition du logo de Netflix, œuvres sous-estimées par la critique, immédiat rétropédalage du conseil d’administration du Festival, au grand dam, sans doute, du délégué général, Thierry Frémaux. La décision était prise d’interdire les films Netflix en compétition à Cannes. Ou, plutôt, d’interdire de faire participer à la compétition des films sans sortie salles programmée en France. Or, à la différence d’Amazon, Netflix veut servir d’abord ses abonnés et refuse, à une poignée d’exceptions près, l’exploitation traditionnelle de ses films.

    Et Roma ? Alfonso Cuarón rêve de la salle, qui permet le mieux d’apprécier l’esthétique soignée de son film (noir et blanc, objectifs des vieilles caméras 70 mm). Netflix ne serait pas contre un « day-and-date » (sortie simultanée en salles et sur le site) a condition qu’il fût surtout symbolique : on apprenait ainsi hier soir que Roma serait projeté dans un #cinéma bruxellois le 12 décembre prochain. En France, c’est pour le moment impossible : toute sortie intègre le film à la #chronologie_des_médias, fixant des écarts temporels précis entre la salle, la télé, l’exploitation en ligne. Si Roma sort en salles, il ne sera sur le Netflix français que trois ans plus tard… Impensable pour la plateforme.

    Vers une Palme d’or Netflix ?

    Il n’est pas non plus impossible que, malgré l’hostilité réitérée des exploitants (représentés au conseil d’administration), Cannes songe à assouplir ses règles. Si The Irishman, de Martin Scorsese, financé par Netflix (parce qu’aucun studio américain ne voulait le faire) est prêt pour mai 2019, le sélectionneur fera tout pour l’avoir… Une Palme d’or Netflix ? En 2017, le scandale eût été à son comble. Aujourd’hui, le précédent vénitien crée une grosse brèche. Comme, peut-être, l’annonce prochaine que Le Livre d’image, le nouveau film de Jean-Luc Godard, en compétition au dernier Festival de Cannes, ne sortira malgré tout pas dans un circuit traditionnel…

    Les dirigeants de Netflix, eux, vont continuer leur politique effrénée d’acquisition et de production : l’arrivée prochaine d’entrants (Apple, Disney) sur le nouveau marché, très lucratif, de la VOD par abonnement, va changer la donne, mais la plateforme de Ted Sarandos a de l’avance. D’autres cinéastes vont aller y chercher de quoi faire des films ambitieux et différents – à condition que la concurrence ne pousse pas à la surenchère de blockbusters, une hypothèse possible. Mais les auteurs verront toujours qu’une fois sur Netflix leurs créations seront englouties dans un catalogue géant, jamais exploitées en DVD, jamais diffusées à la télévision. Même si le CNC donne un visa exceptionnel à Roma, pour une sortie « hors chronologie » dans une poignée de salles, cela changera à peine le destin du film.

    https://www.youtube.com/watch?v=pRwMrNAr0h0

    Dans une conférence qu’il a donnée au début de l’été au Festival Cinema ritrovato, à Bologne, Thierry Frémaux regrettait que les films Netflix n’appartiennent pas vraiment à l’histoire du cinéma. Il rappelait aussi les débats des deux inventeurs concurrents du septième art : « Lumière a triomphé d’Edison, il y a cent vingt-cinq ans, parce qu’il a eu cette idée de la projection collective. Edison soutenait, lui, que les images animées devaient êtres vues de façon individuelle et payante. C’est Netflix ! Peut-être assistons-nous à la victoire posthume d’Edison sur Lumière… » Ou plutôt, on l’espère, à une coexistence pacifique des deux visions complémentaires.

    via @lucile

  • « Homecoming ou l’efficacité de la série appliquée à l’audio »
    http://syntone.fr/homecoming-ou-lefficacite-de-la-serie-appliquee-a-laudio

    Quelque part en Floride, Heidi Bergman travaille pour le programme « Homecoming » (retour à la maison) : elle aide des vétérans à réintégrer la vie civile. Heidi rencontre ainsi Walter Cruz, qui vient de rentrer du front et présente d’importants signes de stress post-traumatique. Mais peu à peu, elle va découvrir d’étranges choses sur le programme auquel elle participe… Homecoming (https://www.gimletmedia.com/homecoming), fiction produite par le studio de podcast américain #Gimlet_Media, se binge comme un show Netflix — sans s’arrêter, avec délices et trépidations. Et pour cause : le succès de Homecoming , c’est aussi celui des codes de la série télé, repensés pour le son.

    #podcast #série #création_sonore

  • Copyright numérique : stériliser pour mieux tuer - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/09/09/copyright-numerique-steriliser-pour-mieux-tuer_1677568

    Le 12 septembre, nos députés européens auront à se prononcer sur la directive relative au « droit d’auteur dans le marché unique numérique », que les Etats membres ont déjà validé. Dès le préambule du texte, le cadre est fixé : il est question d’œuvres, d’auteurs, de patrimoine. Le texte veut clarifier le « modèle économique » qui définira dans quelles conditions les « consommateurs » (le mot apparaît quatre fois dans l’introduction) pourront faire usage de ces œuvres.

    Le monde est ainsi découpé simplement : d’un côté, les artistes et les titulaires de droits d’auteurs, et parfois les structures et les institutions connexes (musées, universités, éditeurs) ; de l’autre, la grande masse des anonymes. La porosité entre les uns et les autres n’est pas de mise : le cas d’une personne écoutant des concerts sur Internet et publiant ses interprétations d’un prélude de Chopin n’est pas évoqué. Les médiateurs entre propriétaires (de droits, de licences) et locataires-utilisateurs sont les Etats, chargés de faire respecter la future loi, et les « prestataires de services en ligne » (les hébergeurs). Là encore, nulle place pour les auteurs-éditeurs de sites web altruistes, qui publient leurs analyses, leurs découvertes, leurs concerts de rock entre amis. On reste dans une logique traditionnelle où l’Etat et l’Union européenne régulent le fonctionnement d’industriels qui seraient laxistes en matière de propriété artistique ou intellectuelle.
    Une volée de récriminations

    Mais comment appliquer une telle loi ? Grâce à de gigantesques algorithmes. L’article 13 précise que les prestataires de services, en étroite coopération avec les titulaires de droits, développeront des techniques de reconnaissance des contenus. Les acteurs hors Facebook, Sacem ou équivalents seront censurés, donc éliminés du Web. Ulrich Kaiser, professeur de musique allemand, l’a vérifié. Il a mis en ligne quelques interprétations de son fait de morceaux de Schubert, tombé depuis longtemps dans le domaine public, et a vérifié comment le logiciel de vérification de droits d’auteur de YouTube (Content ID) réagissait. Il a vite reçu une volée de récriminations prétendant qu’il violait des droits d’auteur. Et ses arguments étaient systématiquement rejetés. En bref, pour qui n’est pas adossé à une agence de droits d’auteur, il y aura toujours un robot ou un digital worker payé au clic qui lui interdira toute publication, au motif qu’il copie une œuvre, même s’il a le droit pour lui. Belle inversion juridique où nous devons faire la preuve de notre innocence, quand sa présomption figure dans notre Constitution.

    Le second souci est que ces algorithmes coûtent très cher (de l’ordre de 50 millions d’euros), et sont évidemment très protégés par… le copyright. Nous sommes ici bien loin des logiciels libres façonnés par des poignées de bénévoles, et qui font vivre Internet. Et notre Union européenne, qui veut protéger les big industries du numérique et de la culture, ne réalise pas qu’elle se transforme en bourgeois de Calais, au seul bénéfice des Etats-Unis, puisqu’elle ne sait produire ces logiciels et bases de données associées.
    La peur du don

    Ainsi, du haut de Bruxelles, on ne fait pas que penser le contemporain avec des catégories obsolètes, aux dépens des citoyens et de leur créativité. On se trompe.

    Apparaît d’abord une étrange peur du don. Le don, ce phénomène social total, qui structure nos sociétés via l’échange, qui nourrit nos idées : celles-ci se confortent et s’affinent au contact d’autrui. Tenter de les censurer, d’en vérifier systématiquement l’authenticité, c’est aller contre l’éducation, contre le développement personnel : la science et la création se nourrissent d’emprunts, d’appropriations, de détournements.

    Ensuite, supposer que la technique va sauver ou protéger la culture relève de l’erreur. De tout temps technique et culture forment une tresse inséparable. Nos films sont faits avec des caméras, qui fonctionnent à l’électricité, désormais montés sur ordinateur. Nous appelons nos ponts (du Gard ou de Tancarville) des « ouvrages d’art ». Et avec l’informatique, nous prenons conscience de la dimension technique de l’écriture, qui nous sert autant à développer un raisonnement, à jeter les bases d’une nouvelle loi qu’à déguster un Rimbaud qui a peu profité de ses droits d’auteur. La grande majorité des productions informatiques relèvent de ces jeux d’écriture où copier, coller, emprunter, détourner, articulent recettes, banales applications et imagination.
    Façonner le monde

    Et enfin, l’idée qu’un algorithme puisse se substituer au jugement humain est erronée. Un algorithme est écrit par des humains, qui y injectent leur subjectivité, leurs représentations du monde, leurs valeurs morales, comme le montre le philosophe Andrew Feenberg. Il n’est pas neutre. Un algorithme l’est d’autant moins s’il appartient à une firme, qui va évidemment l’adapter à ses intérêts économiques. La chose est manifeste quand il s’appuie sur des bases de données massives pour produire du deep learning. C’est le principe même de l’apprentissage : si nous apprenons à des ordinateurs à modéliser le climat, nous ne pouvons leur confier des opérations chirurgicales sur des humains. Et l’idée que les machines puissent résoudre des problèmes moraux (liés au vol, à l’invention) signale avant tout une démission politique. La volonté de déléguer à ces machines des questions qui méritent d’être débattues par tous : démocratiquement.

    C’est toute la question du « numérique » : cette technique a plus que jamais le pouvoir de façonner le monde. Y compris politiquement. Avec les réseaux sociaux, nous ressentons, non pas son pouvoir, mais ses effets sur nos sociétés. L’histoire de l’écriture nous rappelle que ces effets sont lents, variés, particulièrement dépendants de ce que nous voulons qu’ils soient. Moins que jamais, la technique est éloignée de nous. Sauf si nous déléguons à quelques managers le formatage de nos sociétés par le biais de leurs chimères. Souvent, celles-ci se réduisent à quelques croyances, qui confinent à la numérologie. Il s’agit de projeter toute la complexité humaine, ses variations multidimensionnelles, sur une droite, où chacun.e d’entre nous serait évaluable. Avec une seule note entre 0 et 20.

    Le numérique, c’est politique. Ça se pratique aussi, ça s’apprend. Comme l’écriture. Ça se débat. Il est urgent de l’enseigner à toutes les générations, à tous les corps de métier ; d’en expérimenter les facettes actuelles, d’en inventer les futures. Les artistes, les historiens, les physiciennes usent tous de l’écriture. Il en est de même pour le « numérique ». Jeunes et vieux, Chinois, Français et Californiens prenons le temps de penser le numérique, au-delà de nos moules et frontières disciplinaires. La technique nous appartient. A nous tous d’en convaincre nos députés.

    Eric Guichard philosophe, responsable de l’Equipe réseaux, savoirs et territoires de l’ENS-Ulm, maître de conférences HDR à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib) , Nicolas Schabanel informaticien, directeur de recherches au CNRS, Laboratoire de l’informatique du parallélisme (LIP), ENS-Lyon, membre de l’Institut rhônalpin des systèmes complexes (IXXI)

    #copyright #partage

  • Fin de la neutralité du Net : YouTube, Netflix et Amazon Prime Video bridés
    https://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2018/09/07/les-operateurs-americains-freinent-youtube-netflix-et-amazon-prime-v ?

    Aux Etats-Unis, la fin de la neutralité du Net, principe qui interdisait aux opérateurs de télécommunications de discriminer les flux Internet, et que le président Donald Trump a fait abroger en juin, se fait sentir.

    Ainsi, quatre de ces sociétés ont déjà commencé à brider le trafic des services les plus prisés par les internautes — Netflix, Amazon Prime Video, et surtout YouTube, la plate-forme de vidéos gratuites propriété de Google —, selon une recherche menée par l’université Northeastern et l’université du Massachusetts, et révélée par Bloomberg.

    Depuis longtemps, le rêve des opérateurs était de faire passer à la caisse ces grandes plates-formes très consommatrices de bande passante, ce qu’ils n’avaient pas réussi à faire jusqu’à présent. Ces mesures pourraient n’être qu’un premier pas avant une facturation en bonne et due forme.

    Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont développé une application, baptisée « Wehe », capable de détecter quand et par qui les services mobiles sont ralentis. Elle a été téléchargée par 100 000 consommateurs ; 500 000 tests ont été menés sur 2 000 services dans 161 pays.
    La nécessité de « bien gérer le réseau »

    Dans le détail, AT&T et Verizon, les deux premiers opérateurs outre-Atlantique, ont discriminé le trafic des services vidéos à respectivement 8 398 et 11 100 reprises. Plus raisonnables, T-Mobile et Sprint s’en sont tenus à 3 900 et 339 ralentissements.

    En août, Verizon a même été surpris en train de brider les connexions des sapeurs-pompiers, qui se battaient contre le plus vaste incendie qu’ait connu la Californie.

    #Neutralité_internet

  • Time-saving #CSS techniques to create #responsive #images
    https://medium.freecodecamp.org/time-saving-css-techniques-to-create-responsive-images-ebb1e84f

    To Recap

    1) Use background-image if your image is not part of the page’s content.
    2) Use object-fit if you don’t care about IE.
    3) The padded container technique, used by Netflix, works everywhere.
    4) In most cases, just add height: auto; in your CSS.
    5) If you need fast load times, use srcset to load smaller images on mobile.

  • How Netflix Reverse Engineered Hollywood
    https://www.theatlantic.com/technology/archive/2014/01/how-netflix-reverse-engineered-hollywood/282679

    To understand how people look for movies, the video service created 76,897 micro-genres. We took the genre descriptions, broke them down to their key words, … and built our own new-genre generator. If you use Netflix, you’ve probably wondered about the specific genres that it suggests to you. Some of them just seem so specific that it’s absurd. Emotional Fight-the-System Documentaries ? Period Pieces About Royalty Based on Real Life ? Foreign Satanic Stories from the 1980s ? If Netflix can (...)

    #Netflix #algorithme #prédictif #profiling

  • Autoplay Videos Are Not Going Away. Here’s How to Fight Them. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/08/01/technology/personaltech/autoplay-video-fight-them.html

    Nobody seems to likes autoplay videos — not even people I’ve talked to in the ad industry. The indiscreet videos demand your attention while burning through your mobile data plan and sucking up your batteries. Yet they have become a necessary evil for many media publishers trying to survive in the digital age.

    “I think we’ve ended up in a really crappy user experience right now with video advertising,” said Dave Morgan, the chief executive of Simulmedia, which works with advertisers on targeted television ads. “Video has been pushed into every user experience whether or not it fits, because it’s a way to make more money.”

    Over the last decade, fast wired and wireless connections spread, as did computers and smartphones. Consumers also became acclimated to streaming video services like Netflix and YouTube. Serving an online video became easy. So advertising firms like BrightRoll and Tremor Video, along with tech companies like Facebook, began testing video ads.

    Once they got started, there was no turning back. Video ads generated 20 to 50 times more revenue than traditional display ads, and the best way to get money was to make the videos play automatically, Mr. Morgan said. Tech platforms like Facebook and Twitter liked autoplay videos, too, because they were effective at getting people to stick around on their sites, said Taylor Wiegert, a director of user experience strategy for the Martin Agency. Automatically playing videos went from a rarity a decade ago to a prominent online advertising medium today.

    #Vidéo #Web #Publicité

  • My Homeless Neighbor and What He Taught Me About #observation
    https://hackernoon.com/my-homeless-neighbor-and-what-he-taught-me-about-observation-d603108b38d

    I have a quirky neighbor that lives across the street. He’s a middle aged bald man who watches TV on his phone at night and sleeps until 8 am. I know this because he lives out of his car.He’s been my neighbor for a few months, but we’ve never spoken. I’m not sure the stereotypical knocking on the door asking to borrow a cup of sugar applies in his case.You could jump to all sorts of terrible conclusions about this person, but I’d like to believe that he’s harmless. He’s more interesting than dangerous.His car is a nice Wrangler style Jeep. Maybe a Rubicon. I can’t keep up with the Jeep models. But it’s an expensive car. And because I’ve seen him watch TV from his phone while walking the dog I assume he has a cellphone account with wireless internet. Maybe even a Netflix subscription.And even (...)

    #storytelling #creativity #homelessness #writing-life

  • Neue linke Bewegung: «Wir wollen Mitglieder der SPD und der Grünen genauso ansprechen wie Parteilose» | NZZ
    https://www.nzz.ch/international/wir-wollen-mitglieder-der-spd-und-der-gruenen-genauso-ansprechen-wie-parteilose-
    Sarah Wagenknecht explique la raison d’être d’un nouveau mouvement de gauche.

    Während die Regierung in Berlin in der Krise steckt, arbeitet Sahra Wagenknecht an einer neuen linken «Sammlungsbewegung». Das Projekt hat viele Gegner, weil die Fraktionschefin der Linkspartei sich auch für mehr Polizei einsetzt und Respekt vor Identität und Tradition einfordert.

    Marc Felix Serrao, Berlin 15.6.2018

    Sie wollen mit einer neuen «Sammlungsbewegung» dafür sorgen, dass es in Deutschland wieder eine linke politische Mehrheit gibt, Frau Wagenknecht. Wie weit sind die Pläne gediehen?

    Wir sind weit gekommen und haben sehr interessante Mitstreiter, darunter auch prominente Sozialdemokraten.

    Wen denn?

    Unter anderem den profilierten Agenda-2010-Kritiker Rudolf Dressler (Anm. d. Red.: Dressler, 77, ist früherer Staatssekretär und war von 2000 bis 2005 Botschafter in Israel). Mehr will ich noch nicht verraten. Wir starten im September. Spannend sind übrigens nicht nur die Politikernamen. Unterstützer sind Schriftsteller, Künstler, Wissenschafter und Leute aus der Unterhaltungsbranche. Also viele verschiedene interessante Köpfe, mit denen wir Menschen erreichen wollen, die sich teilweise schon vor Jahren von der Politik abgewandt haben. Das ist der Sinn: Wir wollen eine starke Bewegung aufbauen.

    So wie Emmanuel Macron mit «En marche»?

    Eher wie Jean-Luc Mélenchon und Jeremy Corbyn.

    Wie gross ist Ihre Bewegung?

    Es gibt sie ja noch nicht. Derzeit gibt es knapp 30 prominente Initiatoren. Und jeden Tag erreichen mich Mails von Leuten, die schreiben: «Wir finden das spannend, wir wollen mitmachen.»

    Was genau haben Sie vor?

    Wir fangen als digitale Plattform an, auf der sich jeder als Unterstützer eintragen kann. Unsere Positionen werden wir dann auf allen Ebenen präsentieren, mit witzigen Clips, mit Angeboten auf Facebook und Instagram. Es wird Online-Diskussionen geben, bei denen sich die Leute einbringen können.

    Und offline?

    Wenn es gut läuft, dann werden wir die Bewegung so schnell wie möglich auch in die analoge Welt holen, mit Veranstaltungen, Konferenzen und Strassenaktionen. Ich möchte, dass die Menschen spüren: Da entsteht etwas Neues und Grosses, was die erstarrten politischen Strukturen durcheinanderwirbelt.

    Was ist mit den Positionen? Wird alles basisdemokratisch ausgearbeitet, oder bestimmt der Führungszirkel um Sie und Ihren Ehemann Oskar Lafontaine?

    Bei uns muss sich jeder einbringen können.

    Wann kann es die erste echte Veranstaltung geben?

    Das hängt davon ab, wie schnell wir wachsen. Ich denke, noch im Herbst.

    Wer bezahlt das Ganze eigentlich?

    Wir können zunächst auf Spenden unserer Initiatoren zurückgreifen. Davon abgesehen ist es nicht besonders teuer, eine Website und eine Facebook-Präsenz aufzubauen. Wir haben hochmotivierte Mitstreiter, die digital versiert sind. Sie machen nicht für Geld mit, sondern aus Idealismus.

    Gibt es Vorbilder für die Kampagne im Netz?

    Wir haben uns die «Momentum»-Kampagne angeschaut, die Corbyn fast zum Regierungschef gemacht hat, und wir haben uns «La France insoumise» angeschaut. In Frankreich haben sie übers Internet eine halbe Million Leute organisiert.

    Sind Sie in Deutschland nicht etwas spät dran? Die AfD bespielt die Social-Media-Kanäle bereits sehr erfolgreich – unabhängig davon, was man von ihrer Politik hält.

    Gerade deshalb muss es ein Gegengewicht geben.

    Laut «Bild» kann sich jeder vierte Deutsche vorstellen, eine «Liste Wagenknecht» zu wählen. Welche Rolle werden Sie in der Bewegung spielen?

    Ich freue mich über die Resonanz. Aber das wird keine «Liste Wagenknecht». Wir versuchen, so unterschiedliche Unterstützer wie möglich zu erreichen, weil die Bewegung breit aufgestellt sein soll. Wir wollen Mitglieder der SPD und der Grünen genauso ansprechen wie Parteilose und Menschen, die sich vor Jahren von der Politik abgewandt haben. Vor allem Ärmere haben in unserem Land oft den Eindruck: Die Politiker tun nichts für uns. Laut Umfragen gibt es eine Mehrheit, die sagt: Wir brauchen einen deutlich höheren Mindestlohn, bessere Renten, eine Vermögenssteuer für Multimillionäre, Abrüstung. Weil sie den Eindruck haben, dass sie politisch nicht mehr wahrgenommen werden, wählen viele aus Frust gar nicht mehr, oder aus Wut die AfD.

    Auf Bundesebene gibt es derzeit keine linke Mehrheit. SPD, Grüne und Ihre Partei kommen zusammen auf etwa 40 Prozent. Wenn sie wachsen wollen, dann geht das nur rechts. Stehen deshalb in Ihrem ersten Strategiepapier Forderungen nach mehr Polizei, nach der Wahrung «kultureller Eigenständigkeit» und nach Respekt vor Tradition und Identität?

    Das ist doch nicht rechts!

    Das sehen viele Linke anders.

    Es kann doch nicht sein, dass sich Menschen von uns abwenden, weil sie glauben, wir nähmen das Thema Sicherheit nicht ernst. Sicherheit – im Kern soziale Sicherheit – ist eine urlinke Forderung. Reiche brauchen keine gut ausgestattete Polizei, sie können sich Hightech-Warnanlagen und sogar private Sicherheitsdienste leisten. Aber wer in einem schwierigen Viertel wohnt, wer auch nachts auf die S-Bahn angewiesen ist, der muss sich sicher fühlen können.

    Linke, die postnational ticken, werden vor allem Ihr Kultur- und Identitätsschutzprogramm gruselig finden.

    Wenn man so tut, als gäbe es keine kulturellen Identitäten, macht man sich etwas vor. Ich finde, es ist ein Riesenfortschritt, dass viele Menschen sich heute nicht nur als Deutsche, Franzosen oder Spanier, sondern auch als Europäer fühlen. Das gab es vor hundert Jahren nicht. Trotzdem gehören das eigene Land und auch die Heimatregion für die meisten zur Identität. Nationalismus bedeutet, dass sich Menschen einbilden, sie seien aufgrund ihrer Nationalität etwas Besseres, dass andere Kulturen abgewertet werden.

    Das tut selbst die Identitäre Bewegung nicht. Die plädiert allerdings dafür, dass Europas Völker möglichst homogen sein sollen. Ist das nicht nah dran an Ihrer Identitätspflege?

    Unsinn. Die Rechten definieren Identität in erster Linie genetisch, nicht kulturell. Da geht es um Blut und Boden, um biologische Ursprünge. Das ist Rassismus, den jeder vernünftige Mensch ablehnen muss.

    Welche kulturelle Identität der Deutschen wollen Sie bewahren?

    Beispielsweise hat es die Sprache Goethes und Thomas Manns nicht verdient, im anglizistischen Neusprech unterzugehen. Zur kulturellen Identität eines Bayern gehört meist zugleich, dass er Bayer ist. Zumindest bei den Älteren gibt es noch eine ostdeutsche Identität. Es gibt vielfältige kulturelle Einflüsse, die einen Menschen prägen und dazu führen, dass er sich in einem bestimmten Umfeld zu Hause fühlt. Daran ist nichts reaktionär.

    Wo sind Sie kulturell zu Hause?

    Ich lebe seit sieben Jahren im Saarland, das ist stark französisch geprägt. Savoir-vivre, gutes Leben, gutes Essen, das ist den Saarländern wichtig, und das finde ich sehr sympathisch. Auch deshalb kritisieren wir – Achtung, urlinke Forderung – den entfesselten Kapitalismus, der Traditionen und Bindungen zerstört, indem er die Menschen zwingt, ständig den Arbeitsplätzen hinterherzuziehen. Oder denken Sie an die Konzerne, die unsere Innenstädte uniformieren. Wo früher der originelle kleine Laden stand, steht heute die Starbucks-Filiale.

    Mit Verlaub, das ist doch ein Zerrbild. Das Rückgrat der deutschen Wirtschaft sind kleine und mittelständische Betriebe, die es oft seit vielen Generationen gibt. Diese Firmen entwurzeln niemanden, sondern gehören selbst zum Wurzelwerk ihrer Heimatorte.

    Das ist ja auch gut so. Aber die kleinen Unternehmen werden politisch nicht gefördert, ihnen wird das Leben schwergemacht. Und durch die Agenda 2010, durch Hartz IV und den grossen Niedriglohnsektor stehen viele Menschen unter extremem Druck. Viele pendeln. Dazu kommen lange Arbeitstage und Sonntagsarbeit. Immer mehr Menschen werden krank durch den Stress. Viel zu wenige haben noch Zeit, ins Theater zu gehen oder ein gutes Buch zu lesen.

    Aber Zeit, um stundenlang Netflix zu gucken, haben viele.

    Das hat doch auch etwas mit Stress zu tun. Ich kenne das von mir selbst. Manchmal bin ich abends auch nur noch in der Lage, mir den banalsten Unterhaltungsfilm reinzuziehen.

    Stress haben Sie zurzeit wirklich. Die Sammlungsbewegung hat in Ihrer Partei viele Gegner. Ihnen wird vorgeworfen, rechts zu blinken. Wie wollen Sie die Kritiker überzeugen? Geht das überhaupt noch?

    Ich will mehr Menschen für soziale Politik erreichen. Ich will, dass niemand das Gefühl hat, dass wir sein Bedürfnis nach Sicherheit und einem planbaren Leben spiessig finden. Das ist kein «blinken nach rechts», sondern vernünftige Politik.

    Haben sich Deutschlands linke Parteien zu sehr auf die urbane Mittelschicht konzentriert?

    Im Wahlkampf hatte ich meine besten Veranstaltungen in urbanen Zentren und an Universitäten. Aber auch da interessieren sich die Menschen vor allem für die soziale Frage. Nein, es ist kein Widerspruch. Man kann beide Gruppen ansprechen. Aber auf die Ärmeren und Abstiegsgefährdeten müssen wir uns konzentrieren. Eine Linke, die hier ihren Rückhalt verliert, hat keine Zukunft.

    Die akademische Linke befasst sich heute vor allem mit Identitätspolitik. Es geht um Minderheitenschutz, Gender-Mainstreaming und den Kampf gegen «alte weisse Männer».

    Minderheitenschutz ist wichtig. Aber das entscheidende Thema ist der Kampf gegen ökonomische Ungleichheit. Es ist unsere Aufgabe, uns für die Verlierer der kapitalistischen Globalisierung einzusetzen, und nicht, sie zu diffamieren.

    Nehmen wir an, der Handelskrieg mit Amerika eskaliert und die deutsche Autoindustrie muss die Produktion drosseln und Mitarbeiter entlassen. Diese Leute werden Sie mit Appellen für Gendersternchen vermutlich nicht nur nicht erreichen, sondern abschrecken.

    Zu Recht. Dass die Rechten in vielen Ländern Europas wieder stark sind, ist auch ein Versagen linker Politik. Dabei geht es anders. Podemos in Spanien erreicht Ärmere ebenso wie Studenten, bis jetzt gibt es dort keine nennenswerte Rechte. Mélenchon hat den Front national in Frankreich in die Defensive gebracht. Und Corbyn hat Ukip pulverisiert. Dort, wo sich die Linke auf die soziale Frage konzentriert und die untere Hälfte der Bevölkerung erreicht, kann sie die Rechten an den Rand drängen. Die AfD hätte nie die Chance gehabt, in den Bundestag einzuziehen, wenn SPD und Linke nicht den Zugang zu den Ärmeren verloren hätten.

    Ist es ein Fehler vieler Linker, AfD-Anhänger als «Nazis» zu bezeichnen?

    Ich kenne selbst Menschen, die vor ein paar Jahren noch die Linke gewählt haben und ihre Stimme nun aus Wut und Frust der AfD geben. Sie haben den Eindruck, dass alle anderen Parteien ihre Probleme kleinreden. Wer diese Menschen als Nazis diffamiert, hat nichts begriffen. Der Begriff sollte echten Rassisten und Antidemokraten vorbehalten bleiben.

    Zum Beispiel?

    Herrn Höcke kann man wohl so bezeichnen. Und bei anderen AfD-Politikern ist zumindest auffällig, wie offen sie daran arbeiten, die deutsche Geschichte umzuschreiben und die Verbrechen des Nationalsozialismus zu relativieren.

    Es gibt in rechtsintellektuellen Kreisen eine Reihe Leute, die Sie schätzen. Die verstehen sich selbst als linke Nationalisten und träumen von einer «Querfront».

    Wer Nationalismus predigt, mit dem will ich nichts zu tun haben.

    Dann schauen wir nach vorne. Angenommen, Sie haben Erfolg und irgendwann Hunderttausende Anhänger: Wann gründen Sie eine eigene Partei?

    Das würde die Bewegung schwächen, weil alle, die schon ein Parteibuch besitzen, aussteigen müssten. Nein, das ist nicht der Weg.

    Sie bleiben definitiv in der Linkspartei?

    Es geht mir nicht darum, meine Partei zu schwächen, sondern darum, die Möglichkeiten für soziale Politik in Deutschland zu vergrössern. Und auch eine Bewegung kann in Deutschland bei Wahlen kandidieren: wenn eine Partei ihre Listen für sie öffnet, um von ihrem Schwung mit zu profitieren.

    Die nächsten Wahlen könnten schneller kommen als gedacht. In der grossen Koalition knirscht es gewaltig.

    Ja. Warten wir es ab.

    Dann bleibt noch die Frage nach dem Namen. Stimmt es, dass Ihre Bewegung «Fairland» heissen soll?

    Nein, nein. Das war nur einer von vielen Vorschlägen.

    Klingt wie eine neue Biosupermarktkette.

    Deshalb war es auch nie mein Favorit.

    #Allemagne #politique #gauche

  • #netflix and #vpn servers — How Do They Relate?
    https://hackernoon.com/netflix-and-vpn-servers-how-do-they-relate-1e2942629aca?source=rss----3a

    According to the global statistics, Asia scored highest among the continents with the maximum number of people accessing the internet. Almost 49% of people use various online channels to view their favorite TV shows, movies, videos and so on. To feed the huge demand, various new players have entered in the online space along with a lot of variety of VPS or VPNs or network access services.The Gaining Popularity of Live Streaming ChannelsThere are wide varieties of network accessing online service including Amazon prime video, Hulu, Sling TV, Pureflix, HBO Now, Show Time, Netflix and so on. Among all of these online services, Netflix has created a specific impact on the global audience. Netflix has proven itself to be the smartest and fastest online entertainment service provider in the (...)

    #vpn-server #netflix-and-vpn-servers