Patrick Chappatte sur la décision du NY Times d’arrêter les dessins de presse : « il y a de quoi s’inquiéter »
Le New York Times ne publiera plus de #dessin_politique dans son édition internationale. Une décision drastique qui arrive après une #polémique en avril sur un dessin sur Benyamin Netanyahou, jugé antisémite. Patrick Chappatte, dessinateur suisse, publie deux dessins par semaine dans le quotidien. Interview.
▻https://www.franceinter.fr/culture/patrick-chapatte-sur-la-decision-du-ny-times-d-arreter-les-dessins-de-pr
#New_York_Times #dessin_de_presse #it_has_begun #NYT #auto-censure
Examine the forgotten history of how our federal, state and local governments unconstitutionally segregated every major metropolitan area in America through law and policy.
▻https://vimeo.com/328684375
#ressources_pédagogiques #vidéo #film
#USA #Etats-Unis #Afro-américains #Ferguson #ségrégation_raciale #ségrégation #géographie_urbaine #urban_matter #politiques_racistes #logement_social #logement #United_State_housing_authority #Austin #ghetto #emancipation_park #FHA #Levittown #zonage_racial #Redline #cartographie #visualisation #murs_intra-urbains #mur_intra-urbain #inégalités #slums #bidonville #destruction #démolition #Sugar_Hill #Los_Angeles #Harvey_Clark #richesse #pauvreté #paupérisation #discriminations #fair_housing_act #mobilité_sociale #immobilité_sociale #constitutionnalité #constitution #responsabilité
The Mueller Report Is In. They Were Wrong. We Were Right.
▻https://medium.com/@caityjohnstone/the-mueller-report-is-in-they-were-wrong-we-were-right-a915d23a6d82
The results are in and the debate is over: those advancing the conspiracy theory that the Kremlin has infiltrated the highest levels of the US government were wrong, and those of us voicing skepticism of this were right.
#complotisme (autorisé) #états-unis #Russie
]]>Connaissez-vous David Suter ?
▻https://la-bas.org/5450
Né en 1949, David Suter est un peintre et un sculpteur américain. Après avoir servi dans l’armée américaine en Allemagne de l’Ouest, il est engagé comme illustrateur au Washington Post, pour lequel il réalise notamment les croquis d’audience du procès du Watergate. Pendant près de trente ans, ses dessins seront publiés dans de nombreux journaux américains, comme le New York Times, The Boston Globe, Time ou le Harper’s magazine.Continuer la lecture…
]]>Facebook : des accès « partenaires » aux données utilisateurs ont été accordés à Apple, Netflix, Spotify, Amazon, Yahoo !
►https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/12/19/facebook-des-acces-partenaires-aux-donnees-utilisateurs-ont-ete-accordes-a-a
Le « New York Times » dévoile les contours des partenariats menés entre Facebook et d’autres géants de la tech. Si l’accès aux données des utilisateurs semble souvent justifié, la question de leur consentement se pose. A quel point Facebook, ces dernières années, a-t-il donné à des entreprises extérieures l’accès aux données de ses utilisateurs ? La question est devenue centrale, depuis le scandale Cambridge Analytica, qui a démontré que, au cours de son développement tous azimuts dans les années 2010, (...)
#Microsoft #Sony #Apple #Amazon #Facebook #Netflix #Spotify #BlackBerry #Altaba/Yahoo ! #Pandora #données #BigData #BankOfCanada (...)
##Altaba/Yahoo_ ! ##écoutes
Facebook empêtré dans une nouvelle polémique, Zuckerberg monte au créneau
▻https://www.parismatch.com/Actu/International/Facebook-empetre-dans-une-nouvelle-polemique-Zuckerberg-monte-au-creneau
Mark Zuckerberg a défendu jeudi Facebook, empêtré dans une nouvelle polémique déclenchée par le « New York Times » qui accuse le réseau social d’avoir orchestré une campagne de dénigrement contre ses détracteurs. Mark Zuckerberg s’est vu forcé jeudi de monter au créneau pour défendre Facebook, empêtré dans une nouvelle polémique déclenchée par une enquête du New York Times qui accuse le premier réseau social au monde d’avoir orchestré une campagne de dénigrement contre ses détracteurs, y compris le milliardaire (...)
]]>Perdre la #Terre ou non - Le Courrier
▻https://lecourrier.ch/2018/09/16/perdre-la-terre-ou-non
Alexandre Chollier analyse le récent et fameux article du NYT, « Losing Earth »,
Que se passe-t-il lorsque nous prenons nos distances avec un tel discours, celui de Rich ou un autre ? Eh bien nous remarquons que, dans ce type de récits, ne s’opposent pas tant l’inaction à l’action, le fatalisme à la volonté, que deux types antagonistes d’actions.
L’épilogue de « Losing Earth » est à cet égard instructif. A vrai dire, le titre de l’article imprègne bien peu ces lignes où l’on comprend subitement que nombre de solutions s’offrent à nous. Nous qui pensions à sa lecture qu’il n’y avait plus rien à faire, que l’inertie de la pollution carbonée interdisait tout espoir de contenir le réchauffement en dessous de deux degrés, nous apprenons tout à coup que les « taxes carbone, l’augmentation des investissements dans les énergies renouvelables et nucléaire ainsi que dans les technologies de décarbonisation » sont des solutions envisageables. Peut-être même les solutions tout court. Un point de vue que James Hansen partage quand il confie : « D’un point de vue technologique et économique, il est encore possible de rester sous la barre des deux degrés. » Et Rich de renchérir : « Nous pouvons faire confiance à la technologie et à l’économie. Il est par contre plus difficile de faire confiance à la nature humaine. »
En racontant l’épisode tragique d’un rendez-vous manqué avec l’histoire et en désignant la nature humaine comme unique responsable, l’enquête de Nathaniel Rich porte le sceau d’un autre combat. Un combat où technologie et économie tiennent le haut du pavé. Un combat où il n’est plus question de climato-scepticisme mais de climato-réalisme. Un combat mené contre la nature et peut-être même contre ceux qui s’évertueraient à la protéger. Enfin, et surtout, un combat contre le #politique. Car, comme le rappelle avec force Andreas Malm, « la pensée du changement climatique fondée sur l’espèce conduit à la #mystification et à la paralysie politique. Elle ne peut pas servir de base à la contestation des intérêts particuliers du business-as-usual indissociable de l’économie fossile. La lutte pour éviter une succession de chaos et commencer à œuvrer à la stabilisation du #climat nécessiterait sans doute un équipement analytique d’un autre type. » Un autre récit. D’autres actions.
]]>Army, UPENN uncover ways to better predict viral information | U.S. Army Research Laboratory
▻https://www.arl.army.mil/www/default.cfm?article=3275
Neuroscientists at the University of Pennsylvania and the U.S. Army Research Laboratory have forecasted what content will get passed along repeatedly. In an article published in August 2018 in the journal Cerebral Cortex, researchers analyzed the brain responses of 40 people as they read real New York Times health article headlines and abstracts. They found that those who don’t regularly read the news were best able to predict the popularity of those articles among real readers.
dédicace spéciale à tous les paranoïaques :)
il y a tellement de choses dans cet article, je ne sais même pas par où commencer…
#mémétique #armée #manipulation #NYT #recherche #journalisme
]]>Shakespeare à “D.C.-la-folle”
▻http://www.dedefensa.org/article/shakespeare-a-dc-la-folle
Shakespeare à “D.C.-la-folle”
Puisqu’effectivement la comparaison faite par Diana Johnstone du rôle du New York Times et de Mr/Mme Anonymous renvoie à Shakespeare, nous renvoyons, nous, toute cette entreprise et le NYT lui-même à cette si fameuse péroraison qui semble idéale pour qualifier l’époque telle qu’ils nous l’ont faite, si l’on s’en tient, disons aux faits, – ou aux apparences de faits...
« La vie n’est qu’une ombre errante ; un pauvre acteur
Qui se pavane et s’agite une heure sur la scène
Et qu’ensuite on n’entend plus ; c’est une histoire
Racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur,
Et qui ne signifie rien. »
Ces mots, ces phrases, définissent aussi bien l’épisode qui vient d’avoir lieu à Washington/New York, que les réactions des élites-Système qui ont suivi, que le “journal de référence” (...)
]]>Quel avenir pour #MeToo après les accusations contre Asia Argento ? - La Parisienne
▻http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/accusations-contre-asia-argento-metoo-ce-sont-des-milliers-de-femmes-20-0
« L’arroseuse arrosée. On ne se méfie jamais assez des marchands de vertu, des donneurs et des donneuses de leçons. » Voilà comment l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert a réagi ce lundi matin aux accusations d’agressions sexuelles portées contre l’actrice italienne Asia Argento, l’une des principales dénonciatrices du producteur américain Harvey Weinstein.
Ce lundi, le New York Times (NYT) a révélé que la quadragénaire, fer de lance du mouvement #MeToo, avait versé près de 400 000 dollars à l’acteur Jimmy Bennett pour réparer le traumatisme d’une relation sexuelle qu’ils auraient eue en 2013. Le jeune homme n’avait alors que 17 ans et l’actrice était de 20 ans son aînée.
« C’est accablant parce que ça va affaiblir la parole de toutes les autres victimes #Metoo. Comment peut-on se présenter en justicière quand on se sait coupable ? », s’est encore interrogée Françoise Laborde, membre du CSA et du réseau Pour les femmes dans les médias (PFDM).
LIRE AUSSI >Asia Argento, une porte-voix dans la tourmente
A cette question, toutes les militantes féministes et dénonciatrices d’agressions sexuelles et de harcèlement, que Le Parisien a interrogées ce lundi, ont la même réponse. Sans se prononcer sur l’éventuelle culpabilité d’Asia Argento, toutes assènent qu’« une victime d’agression sexuelle, de viol ou de harcèlement n’est pas parfaite ! ».
Noémie Renard, auteure d’« En finir avec la culture du viol » (Les Petits Matins, 2018), le résume ainsi : « On peut être à la fois victime et agresseur […] Comme Asia Argento aurait été violente, on estime qu’elle n’a pas pu subir d’agressions, ça n’a aucun sens. »
« Personne ne peut avoir une vie irréprochable »
« Il y a un empressement quasi-jubilatoire à se saisir de cette affaire pour tenter d’enterrer le mouvement MeToo », relève Alice Coffin. La co-fondatrice du collectif féministe La Barbe se dit « écœurée » par les réactions de certaines personnalités et estime que « cette affaire est un outil supplémentaire donné à ceux qui opposaient déjà une résistance acharnée à #MeToo ». La militante dénonce par ailleurs de « classiques tentatives de déstabilisation d’un mouvement ».
Sous couvert d’anonymat, l’une des quatre élues EELV qui avaient accusé l’ancien député écologiste Denis Baupin de harcèlement et d’agressions sexuelles en 2016 confirme au Parisien l’existence d’un tel « mécanisme » : « Dès qu’on commence à parler, on va chercher tous nos écarts ». Celle qui devrait répondre dans les prochaines semaines à des accusations de diffamation se rappelle avoir « très vite vu des gens nous accuser de vouloir faire un coup politique, d’être des manipulatrices ». Et de confirmer : « Personne ne peut avoir une vie irréprochable mais ça n’autorise pas qu’on nous harcèle ou qu’on nous agresse. »
De son côté, Sandra Muller, journaliste qui a lancé #balancetonporc, le pendant français de #MeToo, n’hésite pas à pointer du doigt un « système Weinstein » qui ferait tout pour étouffer les scandales.
« Cette affaire tombe bien pour décrédibiliser ces femmes qui dérangent. Briser le silence coûte cher », estime Sandra Muller, nommée – parmi d’autres femmes — comme personnalité de l’année par le Time Magazine pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel. Selon la Française établie à New York, « ils vont essayer de démonter le mouvement au fur et à mesure, mais ça ne marchera pas ! ».
« Continuer à faire exister le combat »
Même son de cloche pour Alice Coffin qui considère l’affaire Asia Argento comme un « épiphénomène » qui va simplement « épuiser un peu plus les militantes féministes ». Ces dernières « devront redoubler d’énergie pour continuer à faire exister le combat ».
Mais Asia Argento « n’est pas l’unique représentante de ce mouvement, rappelle toutefois Noémie Renard. #MeToo, ce ne sont pas seulement des stars de cinéma, ce sont des milliers de femmes. On ne peut pas remettre en cause leur témoignage. »
]]>Looking for the Enemy – Hunter Cutting – Medium
▻https://medium.com/@huntercutting/looking-for-the-enemy-7b0813ff9b0c
NYT Magazine’s Nathaniel Rich Goes Full Pogo
According to Jake Silverstein, the editor in chief of the New York Times Magazine, “the August 5 issue of @NYTmag will be dedicated entirely to a single story, a captivating, revelatory history about the decade we almost stopped climate change, but didn’t.”
And the breathless hype doesn’t stop there, Silverstein lauds the author, Nathaniel Rich, tweeting the piece as: “a remarkable piece of historical journalism that will change the way you think about global warming.”
Unfortunately the early hints suggest that Rich’s piece will do anything but that.
]]>The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب : New York Times and Wall Street Journal hail (alleged) Lebanese drug dealers just because they are running against Hizbullah
▻http://angryarab.blogspot.com/2018/05/new-york-times-and-wall-street-journal.html
Pour mieux comprendre il faut savoir que Shamas et Jawhari sont chiites.
US media coverage of Lebanese election only sees foes of Hizbullah. Yesterday, NYT published a fawning profile of a convicted (and jailed) drug dealer, Yahya Shamas, just because he is running against Hizbullah and presented him as the hope of change and rule of law (although he is aligned with the corrupt Hariri movement in the region), while the Wall Street Journal today presented an insignificant cleric, Abbas Jawhari, with a long sheet of drug charges (and who was recently arrested) as “influential”. For Western media, anyone running against Hizbullah must be a good person.
]]> Ne pas confondre « races » et populations : une réponse simple et puissante aux habits neufs du racisme scientiste
▻https://www.facebook.com/groups/34315136474/permalink/10155379820241475
Jon Marks
20 h · Charlotte, États-Unis
This is a response to the David Reich essay by sociologist Ann Morning.
Several friends have asked my opinion about this recent New York Times op-ed by geneticist David Reich claiming that “differences in genetic ancestry that happen to correlate to many of today’s racial constructs are real.”
Basically he does something I feel like I’ve seen 20 times before. He uses a rhetorical device that Ohio State demographer Reanne Frank called “the forbidden knowledge thesis,” where academics who identify themselves with “science” (and are usually, though not always biological scientists) claim that anyone who questions the biological foundations of racial groupings is denying reality, or “sticking their heads in the sand” as Reich put it. Another recent version of this was NY Times former science reporter Nicholas Wade’s 2014 book “A Troublesome Inheritance.” The NYT also published an op-ed by geneticist Armand LeRoi in 2005 making pretty much the same case, so I’m not sure why they felt it was new in 2018. But the conceit is that there has been a social scientific cover-up (or “orthodoxy” in Reich’s words) denying the biological truth about race, so we need brave souls like Reich and Wade and LeRoi to reveal the truth (again!) to the public: race is a biological characteristic of the human species.
The problem in the geneticists’ arguments (science journalist Wade’s are of a whole other magnitude of weakness) is that basically they confuse “population” with “race.” They are absolutely correct when they talk about average differences between populations in terms of the frequency of particular genetic traits. They illustrate this with examples like the Andaman Islanders (in LeRoi 2005) or Northern Europeans or West Africans (in Reich 2018). The trouble is, none of these groups are considered “races” (or have been at least since the 1920’s). “Races” are huge groups spanning entire continents and thus remarkably varied ecological environments. “Races,” as described by Linnaeus in the 1700’s or on the U.S. census of 2010, group Koreans, Mongolians, Sri Lankans and Pakistanis together (as the “Asian” race); they group Moroccans, Norwegians, and Greeks together as another (the “white” race). Groupings like these, billions of people strong and traditionally inhabiting highly variable geographic terrains, just don’t demonstrate homogenous genetic characteristics that distinguish them, even if average differences can be calculated between them. That is why the statistics that Reich or others present are actually not about races; they are about much smaller-scale, local populations. Indeed, Reich himself claims that the people we call “white” today descend from four genetically-distinct populations, thus shooting himself in the foot because it suggests that “races” are in fact not actually the same thing as genetically-identified “populations.”
I think his piece is right to make a plea for better understanding of the biological variation that characterizes our species. But “race” is a really lame, blunt, and—it has to be said—historically racist tool for such scientific inquiry. As far as I can tell, the only advantage to dredging up the “race” notion is to be provocative and garner attention (especially if, like Reich, you have a new book to flog). What amazes me is that media outlets like the NYT seem to have so little institutional memory that the same argument can be presented again and again as if it were a fearlessly iconoclastic novelty. Go figure! Honestly, this op-ed should’ve been titled, “How Race Is Warping Our Understanding of Genetics.”
]]>Revealed: 50 million #Facebook #profiles harvested for #Cambridge_Analytica in major #data_breach | News | The Guardian
►https://www.theguardian.com/news/2018/mar/17/cambridge-analytica-facebook-influence-us-election
La campagne anticorruption en Arabie saoudite marquée par des abus physiques, selon le New York Times - L’Orient-Le Jour
▻https://www.lorientlejour.com/article/1104333/la-campagne-anticorruption-en-arabie-saoudite-marquee-par-des-abus-ph
Des personnalités saoudiennes ciblées ces derniers mois lors d’une campagne anticorruption ont été victimes de coercition et d’abus physiques, a indiqué lundi le New York Times en rapportant un climat de peur et d’incertitude même après leur libération.
Au moins 17 détenus ont été hospitalisés après avoir subi des sévices et un général est décédé en détention avec un cou décrit par des témoins comme ayant apparemment été tordu, a précisé le journal américain.
Plusieurs des 381 suspects qui ont été libérés, y compris des princes, des ministres, des anciens ministres et des hommes d’affaires ne sont plus libres de leur mouvement, toujours selon le quotidien. Certains ont été forcés de porter des bracelets électroniques à la cheville et d’autres sont sous la surveillance de gardes gouvernementaux, a encore indiqué le New York Times.
(...) Certaines personnalités étaient détenues à l’hôtel Ritz-Carlton de Riyad et elles ont été privées de sommeil, agressées et interrogées avec la tête couverte, selon le New York Times. Elles ont subi des pressions pour signer des arrangements financiers avec les autorités, toujours d’après le journal qui cite des proches et des associés des anciens détenus.
Selon le quotidien, le général Ali al-Qahtani, l’un des principaux assistants d’un des fils du défunt roi Abdallah, est décédé en détention et son cadavre portait des traces de torture.
Les détracteurs du prince Mohammed ont qualifié sa campagne de démarche destinée principalement à consolider son pouvoir, mais les autorités ont affirmé que la purge visait à lutter contre une corruption endémique avant le lancement de grandes réformes économiques.
Le gouvernement a déclaré dimanche que le roi Salmane avait ordonné, pour poursuivre la campagne, la création d’unités spécialisées de lutte contre la corruption au sein du parquet.
Les autorités n’ont pas précisé publiquement les charges retenues contre les suspects au Ritz-Carlton, invoquant les lois sur la protection de la vie privée.
La protection de la vie privée en #arabie_saoudite
]]>The Follower Factory - The New York Times
►https://www.nytimes.com/interactive/2018/01/27/technology/social-media-bots.html
#Devumi sells Twitter followers and retweets to celebrities, businesses and anyone who wants to appear more popular or exert influence online. Drawing on an estimated stock of at least 3.5 million automated accounts, each sold many times over, the company has provided customers with more than 200 million #Twitter followers, a New York Times investigation found.
]]>Punishing the Poor, Again
▻http://montclairsoci.blogspot.de/2018/01/punishing-poor-again.html
The Republican approach to Medicaid seems designed not to improve the health and lives of the poor but to bolster other people’s feelings of righteousness. That’s why these policies focus on punishment for the “undeserving poor.” (See the previous post.)
The same preference for punishing sinners rather than solving problems pervades the anti-abortion movement. If the goal is to reduce the number of abortions, it would seem logical to reduce unwanted pregnancies. But most anti-abortion groups and politicians also want to restrict birth control.
Abortion oppenents should also, logically, promote policies that make motherhood easier, but they don’t. Instead, as Michelle Oberman in today’s New York Times (here) points out, abortion opponents typically focus on making abortion more and more difficult or even punishing abortion-seeking women. These policies fall hardest, of course, on women with little money.
The price of motherhood is set by our government’s policies. It will, at some level, always be cheaper for a woman to have an abortion than to have a baby. But if anti-abortion campaigners truly want to decrease the numbers of abortions, rather than passing laws designed to drive up the costs of abortion, they would do far better to invest in the kinds of economic supports that make becoming a parent a realistic possibility for struggling women.
Consider the medical needs of the women living at Rose Home: access to health care, substance-abuse and mental-health treatment, food and housing. Each has a price tag. Yet rather than offsetting the high price of motherhood, recent anti-abortion laws drive up the cost of abortion by closing clinics, forcing women to travel farther, and to wait longer before ending their pregnancies.
The abortion war, with its singular focus on law, distracts us from the economic factors entwined in a woman’s decision to terminate a pregnancy. In a world of true choice, whether a woman walked into a Planned Parenthood or a crisis pregnancy center, she would learn that society cared enough to provide her with the resources she needs, regardless of her decision.
]]>The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب: This is by far the most Islamophobic disgusting thing the #New_York_Times ever published: if a Muslim is accused of rape, what does this have to do with Islam?
▻http://angryarab.blogspot.com/2017/10/this-is-by-far-most-islamophobic.html
Look at this disgusting headline: “Could this be the Harvey Weinstein of Islam?” What does this have to do about Islam. Now we know that if an individual Muslim commits a terrorist act, his act is blamed on Islam, the religion. But now it got to the point that if an individual Muslim commits a crime of any kind, it will also be blamed on Islam, the religion? David Duke and other Nazi anti-Semites used the Harvey Weinstein scandal to spew their anti-Semitic trash. But the New York Times is doing the same. if someone were to relate the Harvey Weinstein scandal to Judaism it would be seen—and rightly so—as anti-Semitism and the Times would be outraged. But the Times with its long history of bigotry and racism against Arabs and Muslims, found no problem in publishing this headline? I don’t know the person in question and the crime of rape should be investigated but why relate it to 1) Harvey Weinstein? and 2) to Islam? This is a new low for the Times. So if an individual Muslim were to steal, the New York Times will publish a headline about “Theft in Islam”?
]]>The Grey Lady devrait consulter
▻http://www.dedefensa.org/article/the-grey-ladydevrait-consulter
The Grey Lady devrait consulter
Finalement, le meilleur de l’article de Robert Parry, ce 12 septembre 2017, se trouve dans le titre et le sous-titre : « Le NYT est-il devenu collectivement fou ? – Franchissant la ligne entre l’irresponsabilité et la folie, le New York Times a publié une analyse en première page suggérant que les Russes se trouvent derrière toutes les critiques contre Hillary Clinton qu’on trouvait dans les réseaux sociaux... »
Robert Parry, dont le New York Times (The Grey Lady pour les amis) est la cible favorite, fait un travail d’horloger pour mettre à jour l’absurdité d’un texte du journaliste Scott Shane mettant en cause les Russes pour avoir été les inspirateurs et les coordinateurs de toutes les attaques et toutes les critiques développées sur les réseaux sociaux contre la (...)
]]>« Une attitude arrogante », « un président raté… » : une tribune du New York Times accable Macron
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13962-une-attitude-arrogante-un-president-rate-une-tribune-du-new-york-ti
Et la créature artificielle des médias et de l’oligarchie fit… Psshhhiiitttt…… (Informations complémentaires)
Le New York Times s’attaque, dans une tribune, au "macronisme". (Yorgos Karahalis / POOL / AFP)
Une tribune publiée vendredi 8 septembre, dans le prestigieux "New York Times", étrille les premiers mois de la présidence Macron. Sous une plume acide, Chris Bickerton, professeur qui enseigne la politique européenne à l’université anglaise de Cambridge, attribue la chute de popularité du président au "macronisme" : cette manie du chef de l’Etat de concentrer sa politique autour de sa petite personne.
Une critique qui contraste sévèrement avec l’enthousiasme dont faisait preuve la presse internationale, le 9 mai dernier, lors de la victoire de (...)
]]>In 2016, drug overdoses likely killed more Americans than the entire wars in Vietnam and Iraq
▻https://www.vox.com/policy-and-politics/2017/7/7/15925488/opioid-epidemic-deaths-2016
“Every year for the past few years, we’ve gotten even more horrible statistics showing the harrowing impact of the opioid epidemic on America. In 2015, overall drug overdose deaths, largely as a result of the opioid crisis, reached a new historic record — topping deaths from guns or cars that year, and even the toll from HIV/AIDS at the height of that epidemic’s peak in 1995.
In 2016, we got another awful statistic: Drug overdose deaths reached another record — and, based on the highest estimate by a New York Times analysis of state data, topped total US casualties from the entire wars in Vietnam and Iraq.
The Times’s analysis calculated that 59,000 to 65,000 people died of overdoses in 2016, with a harder, but likely imprecise, number of 62,497. (We’ll get the official numbers later in 2017.) In comparison, more than 58,200 US troops died in the Vietnam War between 1955 and 1975, and more than 4,500 have died so far in the Iraq War since 2003 — which adds up to more than 62,700.
Although it’s hard to say for certain, the Times suggested “the [opioid] problem has continued to worsen in 2017.” In short, the opioid epidemic was already the deadliest drug crisis in American history in 2015. It got much deadlier in 2016, and is likely even worse so far in 2017.
It can be hard to conceptualize the numbers we’re talking about here. So Bella Lucy from Vox’s graphics team put together the following chart. It requires a bit of scrolling.” @fil
#USA 11 ans et forcée d’épouser son violeur, membre de son église, qui l’a mise enceinte, un cas loin d’être isolé - @Slate Via @monachollet sur Twitter
▻http://www.slate.fr/story/146328/monopole-mariages-mineurs
« Les législateurs doivent comprendre que le mariage des mineurs est dévastateur au Niger et en Afghanistan –mais aussi à New-York et en Floride », écrit Nicholas Kristof (deux fois prix Pulitzer) dans les colonnes du New York Times. [...] Pour la plupart des occidentaux, les mariages de mineur-e-s et les mariages forcés font partie de la culture de pays autres que le leur. Voir une petite fille blanche être mariée de force avait donc créé une polémique. Lorsque les mariages forcés aux États-Unis ou en France sont abordés, c’est souvent sous l’angle des populations immigrées [...].
Dans la plupart des cas, [...] les juges américains n’ont pas souhaité contredire les traditions culturelles des familles qui mariaient leurs enfants mineurs [...] ces mêmes traditions sont aussi invoquées par des familles américaines pour justifier les mariages de mineurs –notamment dans les familles chrétiennes très conservatrices. Ce que les Occidentaux considèrent comme « des abus contre les droits de l’Homme » en Afrique ou en Asie, le tolèrent-ils sur leur territoire au nom du respect des traditions culturelles de chacun ?
]]>North Korean nuclear missile targets in the U.S.: Where might they strike? - Washington Post
►https://www.washingtonpost.com/graphics/world/north-korea-targets
La science entre en résistance
▻http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/04/17/la-science-entre-en-resistance_5112561_1650684.html
Le 22 avril, une mobilisation planétaire aura lieu dans plus de 500 villes pour défendre la recherche et la démarche scientifique, basée sur des faits vérifiés et la rationalité.
« Mon superpouvoir c’est la science », « Levez-vous pour la science ! », « De la science pas du silence », « La science c’est vrai », « Liberté = vérité »… Sur les tee-shirts, les pancartes, les tracts, les slogans sont prêts. Le 22 avril, Jour de la Terre, dans plus de 500 villes dans le monde, des chercheurs et des citoyens vont marcher pour défendre les sciences. Le mouvement est parti spontanément de discussions en ligne aux Etats-Unis, quelques jours après l’investiture du président Donald Trump, le 20 janvier.
A quelques jours de l’événement, l’excitation est grande dans la communauté scientifique. Ce dimanche de printemps, au cœur du parc du Golden Gate à San Francisco, devant l’Académie des sciences de Californie, qui abrite un musée d’histoire naturelle, un groupe de chercheurs interpelle les passants. Les militants sont des néophytes, qui descendent rarement dans la rue, mais la campagne et les premières décisions de Donald Trump les ont poussés hors de leurs laboratoires.
Entre autres, il y a eu la nomination d’un climatosceptique, Scott Pruitt, à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Puis les restrictions de circulation, finalement annulées, pour les étrangers de certains pays musulmans. Ou bien la panique, dans certains laboratoires, de voir des données scientifiques disparaître et la mise sur pied, par des volontaires, de mesures de sauvegarde d’urgence. Puis, mi-mars, des annonces de coupes budgétaires sans précédent dans les budgets de l’EPA (− 31 %), des Instituts nationaux de la santé (NIH, − 18 %), du département de l’énergie (− 17 %, dont − 50 % sur la ligne recherche et développement de cette administration).
A quoi il faut ajouter les critiques récurrentes et méprisantes de l’élu républicain Lamar Smith sur l’utilité de projets de recherche financés par la Fondation nationale des sciences (au budget de plus de 7 milliards de dollars, pour l’instant non concerné par les annonces préliminaires). La barque est bien chargée.
Mars plutôt que la Terre
Seule la NASA semble préserver l’essentiel avec un budget 2018 ne subissant qu’une légère baisse (19,1 milliards de dollars, contre 19,5 milliards pour l’exercice en cours). La réalité est plus contrastée : autant le programme martien est mis en majesté, avec notamment l’objectif d’envoyer des hommes sur la Planète rouge, autant ceux d’observation de la Terre et de son environnement devront se serrer la ceinture. Pas moins de quatre projets de satellites risqueraient ainsi d’être annulés…
« Ce budget sera un désastre pour la place des Etats-Unis dans les sciences et technologies et pour la contribution des sciences à la qualité de vie et à la sécurité des citoyens américains », assène John Holdren, professeur de politique environnementale à l’université de Harvard et dernier directeur du bureau de la science et de la technologie à la Maison blanche sous Barack Obama.
Alors, pour convaincre notamment les parlementaires de réviser ce budget pendant les prochains mois de discussions, ceux qui passent sur le parvis de ce musée d’histoire naturelle de San Francisco sont invités à écrire, sur une ardoise ou une affiche, pourquoi ils « aiment les sciences ». Beaucoup s’exécutent de bonne grâce, les enfants en première ligne. « La science, c’est cool », déclare un bambin qui sait déjà écrire. « J’apprends des choses intéressantes sur les plantes », renchérit son frère. A 85 ans, Larry Mersmann est ravi de donner son avis : « Je soutiens la science parce qu’elle me permet de me brosser les dents avec des produits chimiques », révèle-t-il. « Parce que c’est un mélange parfait de logique et de mystère », proclame une autre pancarte.
Comptes « alternatifs » sur Twitter
Rien de critique ni de négatif dans l’événement. Le message de la marche du 22 avril se veut positif, enthousiasmant, dynamique et non partisan. Il n’est pas question d’avoir l’air de « politiser » la science, et le nom de Donald Trump n’est même pas prononcé par les organisateurs. Mais personne n’est dupe. Jamais la physique et les mathématiques n’ont été aussi populaires aux Etats-Unis que depuis que l’ancien animateur de « The Apprentice », célèbre émission de télé-réalité, occupe la Maison Blanche. « La » science est devenue un terme générique, une allégorie de la « résistance », mot d’ordre déjà lancé dans des manifestations mi-février protestant contre les suspensions de visas pour certains étrangers.
Des chercheurs, déjà présents sur Twitter pour parler de leurs travaux, ont ouvert d’autres comptes plus « politiques ». « On ne peut plus se cantonner à être un électeur lambda », explique George Thomason, un économiste qui ne s’était pas mobilisé depuis la guerre du Vietnam. D’autres encore ont créé des comptes « alternatifs » ou « renégats » pour contrer les consignes de restriction de l’expression des comptes officiels d’agences gouvernementales (NASA, EPA, NIH…).
D’autres enfin, comme le biologiste du développement Michael Eisen ont annoncé qu’ils se présenteraient aux prochaines élections parlementaires. « Je compte bien œuvrer avec d’autres auprès du secteur privé, de la société civile ou du monde académique pour corriger le budget », indique John Holdren. « La science est un langage qui a besoin de nos voix », proclame Gary Schoofs, biologiste dont le père a fui l’Allemagne nazie en 1939.
MÊME À STANFORD, INSTITUTION RICHISSIME,
LE FINANCEMENT PRIVÉ N’Y SUFFIT PAS.
Engagé donc, mais « épuisé », déclare Francis Aguisanda, 25 ans, en première année de doctorat à Stanford. « Ça ne fait même pas cent jours depuis l’investiture de Trump, et j’ai déjà la tête qui tourne. » L’étudiant se destine à la recherche sur les cellules souches. Son père et son grand-père souffrent d’une maladie dégénérative qui les rend sourds, et il se doute qu’il est le prochain sur la liste. Sous George W. Bush, la recherche sur les cellules souches avait été sévèrement encadrée. Sous Obama, libéralisée.
« Trump n’a pas dit grand-chose, mais Mike Pence [le vice-président, un chrétien traditionaliste qui a déjà défendu des thèses créationnistes] a pris position en faveur de l’arrêt du financement public de la recherche », indique Francis Aguisanda. Le laboratoire où il travaille va peut-être disparaître. « C’est terrible, pas seulement pour les scientifiques mais pour les gens que nous essayons de soigner », s’alarme-t-il. Même à Stanford, institution richissime, le privé n’y suffit pas. La politique fédérale reste prépondérante et les financements locaux suivent, ou pas. « L’incertitude, c’est ça qui est difficile à vivre, dit le jeune chercheur. On n’a aucune idée de ce qui va nous arriver dans une semaine, un mois… »
Monique Smith, 33 ans, « post-doc » dans le secteur des neurosciences à Stanford où elle étudie le rôle de la dopamine dans les addictions, est elle aussi directement affectée par les coupes énormes annoncées dans le budget des NIH ainsi que par une profonde réorganisation de l’institution. « De 3 000 à 4 000 R01 sont menacés », résume-t-elle, évoquant les bourses financées par les NIH pour soutenir un projet de recherche. Dans son labo, le moral est au plus bas. « J’ai 80 000 dollars d’emprunts étudiant, j’ai trois diplômes, et je vais devoir quitter mon domaine, redoute-t-elle. Et une partie de ma famille a voté pour Trump… »
Moins d’inscriptions d’étudiants étrangers
« Il faut réaliser que l’importance des sciences de la Terre va bien au-delà de l’étude de l’influence de l’homme sur l’environnement. C’est un système d’observation qui aide à faire des prévisions météo, à préparer les populations aux catastrophes naturelles (ouragans, pollutions…), à les protéger du changement climatique ou à assurer la qualité de l’air et de l’eau », rappelle Eric Rignot, un chercheur français de la NASA, qui regrette les coupes annoncées dans le domaine des sciences de la Terre et notamment l’arrêt d’au moins quatre missions spatiales sur ce thème.
Cette volonté de cibler certains programmes de recherche et de réviser les secteurs à financer avait déjà été exprimée durant la campagne, sur le site Sciencedebate. org. Par exemple, sur la santé, le candidat Donald Trump déclarait alors : « En période de ressources limitées, on doit s’assurer que la nation en a pour son argent. On ne peut jeter l’argent à ces institutions et penser qu’on sera servi (…). Nos efforts de soutien à la recherche (…) devront être équilibrés avec les autres demandes. »
D’autres signes ne trompent pas sur la faible appétence pour les sciences de la nouvelle administration. Contrairement à Barack Obama, qui s’était entouré de Prix Nobel et de chercheurs de renom, Donald Trump n’a pas fait du domaine une priorité. Le 45e président n’a pas encore nommé le conseiller scientifique de la Maison Blanche ni les cadres du bureau de la science et de la technologie, un groupe créé en 1976 par le Congrès. « Ni les administrateurs de la NASA, ou de la National Oceanic and atmosphérique Administration ou encore des Centers for Disease Control and Prevention (Centres de prévention et de contrôles des maladies) », liste John Holdren.
« Seuls quelques-uns ont été nommés, alors qu’il y a des centaines de postes à pourvoir », déplore le chimiste Kishore Hari, un des coordinateurs nationaux de la Marche pour la science. Fils d’un ingénieur arrivé d’un village indien dans les années 1960, Kishore Hari manifeste aussi au nom de ce père à qui les Etats-Unis ont donné tant d’opportunités. « Il n’avait même pas de quoi se payer le billet d’avion. C’est le gouvernement américain qui le lui a offert, raconte-t-il. Aujourd’hui, ce genre d’histoire est en voie d’extinction. L’élection de Trump a eu un effet réfrigérant. »
Déjà, le nombre d’inscriptions d’étudiants étrangers est en baisse. Selon une étude citée le 16 mars par le New York Times, 40 % des universités font état d’une baisse des candidatures pour l’année 2017-2018. Un article de la revue Nature Biotechnology de 2012 rappelait aussi que 40 % de la force de travail dans les laboratoires des Etats-Unis est étrangère. Il y a un risque « de perte d’éléments les plus actifs et les plus productifs qui vont peut-être chercher des horizons meilleurs ailleurs qu’aux Etats-Unis », estime Eric Rignot.
Un nouvel obscurantisme
La Food and Drug Administration (FDA, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) n’a toujours pas de directeur, elle non plus. « Le type qui a été envisagé pour le poste trouve qu’il faut laisser le marché juger de l’innocuité des médicaments. C’est de la folie. Il n’y a aucun médicament dépourvu d’effets secondaires », remarque Leonard Tramiel, le fils du fondateur de Commodore et Atari Corporation. Il a inscrit lui aussi un message, sur son ardoise, en prévision de la manifestation du 22 avril : « La science ça marche. La vérité, ça compte. »
C’est là l’un des aspects sans doute les plus profonds et les plus spécifiques de cette marche, apparu après cette élection : le rejet de la tendance permanente du président à contester des faits établis, ou à en considérer certains comme des opinions ou bien encore à en inventer lui-même (« Le réchauffement climatique est un canular inventé par la Chine pour nuire à la compétitivité américaine »). D’où les mots d’ordre des organisateurs pour réclamer des décisions politiques basées sur des faits établis par la démarche scientifique plutôt que guidées par des intérêts économiques ou de l’idéologie. Côté français, on n’hésite pas non plus à dénoncer ce nouvel obscurantisme.
« Si Trump n’accepte pas les bases du raisonnement scientifique, on se demande où on en sera dans quatre ans », observe K.C. Nwogu, 30 ans, un informaticien de l’université d’Austin (Texas), de passage à San Francisco. Leonard Tramiel s’étrangle, lui, quand il entend l’expression « faits alternatifs ». « Plus que les restrictions budgétaires ou les entraves à l’entrée sur le territoire (…), il y a des gens qui ont décidé qu’on pouvait se passer des faits ; que toutes les opinions avaient autant de valeur, alors que les scientifiques passent leur vie à se référer aux faits, avec la conviction qu’en les soumettant à un processus de vérification, on développe des connaissances qui permettent d’améliorer la condition humaine. Un fait qui a résisté au processus scientifique, ce n’est pas la même chose qu’une opinion », estime Rush Holt, patron de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), la société savante éditrice de la revue Science, cité par le journal du CNRS d’avril.
Moins d’élitisme
Monique Smith, la post-doc à Stanford, l’affirme : « Bien sûr que nous faisons de la politique, dans le sens où nous soutenons des politiques basées sur les faits. Mais nous ne voulons ostraciser personne. On ne veut pas que certains pensent que la science n’est pas faite pour eux. Ce mouvement n’est pas anti-Trump. Il est dirigé contre la culture qui s’oppose à la science. »
Pas question donc de manifester en blouse blanche le 22 avril. « Surtout pas », soupire Monique Smith. La science doit élargir ses rangs. Se départir de son image « hautaine ». Les chercheurs doivent montrer qu’ils sont des gens comme tout le monde, insiste Kishore Hari, qui dirige un festival éducatif des sciences à San Francisco. « Leurs travaux sont attaqués. On les traite de tricheurs et de menteurs. Ils cherchent des soutiens parmi leurs concitoyens », estime-t-il. Plus de 500 marches sont prévues dont plus de 80 à l’étranger, jusque dans des pays pauvres comme le Ghana ou le Nigeria. Aux Etats-Unis, on défilera dans des localités qui descendent rarement dans la rue, comme Mobile, le port pétrolier de l’Alabama, ou Oklahoma City, la capitale d’un Etat parcouru de secousses sismiques, associées au développement de la fracturation hydraulique.
D.J. Patil, le « chief data scientist » de Barack Obama – il fut le premier à occuper ce poste – sera l’un des principaux orateurs à la marche de San Francisco. Autre intervenant, le directeur de l’Académie des sciences de Californie, Jonathan Foley. Contrairement à beaucoup, l’institution ne dépend pas de l’argent de Washington ; elle peut se permettre le luxe de l’indépendance. Son directeur, qui a abondamment dénoncé la « guerre contre la science », menée par certains républicains, ne craint pas de porter le fer contre la désinformation véhiculée par les climatosceptiques ou les créationnistes. Sous son impulsion, le musée diffuse auprès des professeurs des écoles des brochures visant à contrer la propagande anti-changement climatique diffusée par les groupes ultra-conservateurs comme le Heartland Institute, qui, fin mars, a annoncé avoir débuté l’expédition de brochures à près de 200 000 instituteurs.
« Les scientifiques doivent offrir une vision positive de l’avenir »
Jonathan Foley
L’Académie souhaite aussi améliorer la communication des scientifiques et les rapprocher des citoyens. « On ne peut pas blâmer le public. Le milieu lui-même est largement responsable du fait que la science paraît élitiste ou obscure, estime Brynn McNally, la porte-parole de M. Foley. Prenez les journaux scientifiques par exemple : on les met derrière un pare-feu payant, l’accès est réservé à l’élite. »
Pour M. Foley, lui-même spécialiste de l’environnement, il ne suffit pas de répéter que le changement climatique est réel. « Pour établir une véritable connexion avec le public, les scientifiques doivent offrir une vision positive de l’avenir, dans laquelle la science expose en quoi elle nous aide et comment elle fait progresser une cause noble », explique-t-il. Dans cette guerre psychologique, il faut « convaincre les cœurs et les esprits ». Si elle veut « réaffirmer son autorité morale », la science doit descendre dans la rue.
]]>Against Chelsea Clinton
▻https://www.jacobinmag.com/2017/03/chelsea-clinton-office-democratic-party-foundation-avenue-capital
McKinsey (2003–2006)
After graduating high school, Chelsea goes to Stanford and gets a degree in history and then goes to Oxford and gets a degree in international relations. So far, so banal.
But after Oxford, Chelsea Clinton signed up with McKinsey, a consulting company known as an elite business training corps. She was the youngest in her class, hired at the same rank as those with M.B.A. degrees. Her interview was more like a conversation, said D. Ronald Daniel, a senior partner. “That’s why she was a good consultant, because we are professional question-askers and professional listeners,” Mr. Daniel said. — New York Times
Despite having no background in business, statistics, or any other related field, Chelsea gets hired by McKinsey straight out of Oxford alongside elite business school graduates. The interview process for that was “more like a conversation.”
Avenue Capital Group LLC (2006–2009)
After three years at McKinsey, Chelsea moves on to Avenue Capital Group LLC, a hedge fund run by Marc Lasry. The Times describes Lasry as “a loyal donor to Democratic causes generally, and Clinton-related ones specifically.” Bloomberg calls Lasry “close to the Clinton family and a long-time donor to Democrats.”
[...]
]]>Dans le tourbillon des “Fake-News”
▻http://www.dedefensa.org/article/dans-le-tourbillon-des-fake-news
Dans le tourbillon des “Fake-News”
On ne s’attardera pas trop à commenter cet article pompeux et majestueux du New York Times (NYT), qui parle de lui-même dans le mode gémissant du “c’est pas d’jeu”. Il y a eu l’annonce d’un filtre vertueux que Facebook, sous la houlette entraînante du babyllionnaire Zuckenberg, allait établir pour freiner sinon discréditer le courant des Fake-News (les nouvelles sans estampille-Système, soupçon-antiSystème). (Voir Madsen et Engdahl.) Soudan, le NYT, qui fait bien entendu partie de la bande, s’aperçoit que ces cochons de “conservateurs” et autres “trumpistes” se servent de l’expression Fake-News pour l’appliquer à tout ce qui est presse-Système et autres de la même basse-cours ! Retournent le Fake contre les Faking-people ! Ainsi discréditent-ils, les Deplorable, le fondement (...)
]]>Une façon de voir le rapport de force en Syrie, généralement présenté sous l’angle d’un immense déséquilibre, d’un manque de soutien à une rébellion plus ou moins livrée à elle-même…
(1) le budget militaire de la Syrie pour 2011, selon les estimations, était de 1,8 à 2,5 milliards de dollars ;
(2) Dès 2012, la CIA organise, avec de l’argent Séoudien, le soutien à la rébellion, à hauteur de « plusieurs milliards de dollars » :
▻https://seenthis.net/messages/453211
(3) Depuis 2013, la CIA a un programme, en propre, d’armement et d’entraînement des « rebelles » en Syrie à hauteur de 1 milliard par an :
▻https://seenthis.net/messages/380589
(4) Mi-2013, le FT estimait les « dépenses » du Qatar en Syrie à au moins 1,5 milliards de dollars par an, et plus encore pour l’Arabie séoudite :
▻https://seenthis.net/messages/139356
(5) Le Pentagone avait un budget de 500 millions de dollars pour l’année 2015 seule :
▻http://foreignpolicy.com/2016/03/18/pentagon-wasted-500-million-syrian-rebels
On ne sait pas à quelle hauteur sont intervenus d’autres pays (par exemple la France a reconnu avoir violé l’embargo européen sur l’envoi d’armes en Syrie en 2012), ou d’autres services (le Pentagone avant 2015 par exemple).
Ce qui fait qu’on peut estimer, de manière tout à fait crédible (sur la base de sources « reconnues » que sont le Financial Times, le New York Times et le Washington Post), que les investissements étrangers dans l’armement et l’entraînement de la rébellion syrienne ont été au moins équivalents au budget de la défense syrienne du début de la guerre.
Une remarque : il est assez évident que, avec l’escalade du conflit, le budget militaire syrien a explosé, puis que l’intervention directe russe a encore changé l’équation (un article estimait le coût de la première année d’intervention russe en Syrie à 800 millions de dollars). Mais cette histoire de budget me semble tout de même extrêmement parlante. Je m’explique : le budget militaire de la France, à la même époque, tourne autour de 60 milliards de dollars. Imaginons que, pour une raison quelconque, une rébellion éclate dans le pays, et que des pays étrangers se mettent à l’armer et à la financer, à hauteur d’environ 60 milliards de dollars par an. Assez évidemment, dans les années qui suivent, le budget français va augmenter dans des proportions énormes, et le pays fera appel à, disons, l’armée de son allié américain. De fait, la comparaison directe avec le budget initial ne donnera pas une idée précise du rapport de force durant le conflit, mais constituera tout de même un ordre d’idée éclairant : et c’est là que je veux en venir, personne n’osera prétendre que la rébellion financée à de tels niveaux était désargentée, combattant en tongues, « abandonnée », et que le rapport était totalement déséquilibré.
]]>Prix Nobel de l’hypocrisie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
▻http://slisel.over-blog.com/2016/12/prix-nobel-de-l-hypocrisie.html
Lorsque le prix Nobel de la Paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle :
« Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué … au citoyen le plus belliqueux des États-Unis » [1].
Theodore Roosevelt et la diplomatie du « gros bâton » « Parle doucement et porte un gros bâton » (2 septembre 1901)
Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait :
« Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe […]. Qu’a-t-il fait ? […] il me semble que cela aurait été logique d’attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu’il ait effectivement fait la paix quelque part » [2].
Il s’agissait bien sûr du prix Nobel de la Paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie et la coopération internationale entre les peuples ».
Tout ça, neuf mois à peine après son élection ? Comment était-ce possible ?
Du haut des huit ans années écoulées – et à des années-lumière du ronflant « Yes, we can ! » -, on peut effectivement contempler l’étendue de la paix qu’il a contribué à créer et à disséminer dans le monde arabe.
Un monde arabe ruiné par une saison funeste qu’il a contribué à créer et qu’on a fallacieusement baptisée « printemps » [3].
Un monde arabe saigné, éventré, étripé et dont le sang de ses citoyens graffitent les décombres et arrose les champs.
Un monde arabe hanté par des créatures barbues coupeuses de têtes, friandes de chair humaine et annihilatrices d’espoir.
Un monde arabe devenu le théâtre de la plus grande transhumance humaine depuis la seconde guerre mondiale [4].
Un monde arabe où les tensions religieuses ont été nourries, attisées et exacerbées : musulmans contre chrétiens, sunnites contre chiites et sunnites contre sunnites.
Un monde arabe dont les citoyens vivant en Occident endurent les affres d’une islamophobie nauséabonde, la pire de l’histoire contemporaine.
Au fait, ce n’est pas Obama qui avait fait ces déclarations pompeuses dans son « fameux » discours du Caire ?
« Je suis venu chercher un nouveau commencement entre les États-Unis et les musulmans du monde entier ».
Et aussi :
« Les peuples du monde peuvent vivre ensemble en paix […] cela doit être notre travail, ici sur Terre » [5].
Barack Obama : le discours du Caire (4 juin 2009)
Mais qui est donc censé être récompensé par le prix Nobel de la Paix ? Le testament d’Alfred Nobel est pourtant clair :
« Une personne qui aura accompli le plus grand et le meilleur travail pour la fraternité entre nations, pour l’abolition ou la réduction des forces armées et pour la tenue et la promotion de congrès pour la paix » [6].
Comment le comité Nobel peut prétendre qu’Obama a œuvré dans la promotion de la paix alors qu’il venait d’être élu ? Était-ce un prix pour des actions futures que ce comité aurait vues dans une boule de cristal norvégienne ? Si c’est le cas, ce comité doit impérativement relire le testament d’Alfred Nobel ou, du moins, changer de boule.
En effet, la cristallomancie ne leur a-t-elle pas révélé que, chaque mardi, Obama décide personnellement quelles personnes doivent être liquidées à l’aide de drones [7] ? Et que la majorité des victimes de ces « mardis de la mort » sont des cibles civiles [8] ?
Certes Obama a détendu l’atmosphère avec l’Iran et a réchauffé les relations diplomatiques avec Cuba.
Par contre, il a fortement contribué à recréer un climat de néo-Guerre froide avec la Russie avec tout ce que cela peut comporter comme dangers à l’échelle planétaire. En effet, le rôle actif de son administration dans l’aide aux néonazis ukrainiens lors des évènements dramatiques de l’Euromaïdan a permis la réussite d’un coup d’état en règle en Ukraine [9].
Cet épisode de flagrante ingérence étasunienne n’est, au demeurant, que le remake sanglant d’une certaine « révolution orange » de l’époque d’un célèbre « pacifiste » américain nommé G.W. Bush. Un président malchanceux qui n’a « malheureusement » pas été honoré par le comité Nobel bien qu’il ait assidûment œuvré dans la destruction de quelques pays musulmans sans oublier ses remarquables efforts dans la popularisation du lancer de chaussures.
À chacun sa « révolution ».
Il va sans dire que la déstabilisation de l’Ukraine, pays limitrophe de la Russie – et avec laquelle elle partage des liens historiques, culturels et économiques -, a eu pour effet de perturber sérieusement toute la géopolitique de la région et de créer des tensions entre l’Europe et Moscou.
À ce sujet, le journaliste australien John Pilger mentionne que :
« L’administration Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus de têtes nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus de centrales nucléaires. Les dépenses en têtes nucléaires à elles seules ont plus augmenté sous Obama que sous n’importe quel autre président américain » [10].
Avant d’ajouter :
« Au cours des dix‐huit derniers mois, la plus grande concentration de forces militaires depuis la seconde Guerre Mondiale — opérée par les USA — a lieu le long de la frontière occidentale de la Russie. Il faut remonter à l’invasion de l’Union Soviétique par Hitler pour trouver une telle menace envers la Russie par des troupes étrangères » [11].
Dans le conflit palestinien, les promesses et les attentes étaient immenses. Le premier président noir des États-Unis, affublé de l’auréole des saints et drapé d’un incommensurable charisme médiatique, ne pouvait rester indifférent au sort des Palestiniens dont on a spolié la Terre et bafoué les droits les plus élémentaires. Il se devait d’agir, surtout après son « célèbre » discours du Caire :
« Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse […]. […] la seule solution pour répondre aux aspirations des deux côtés passe par deux États […]. C’est pourquoi j’ai l’intention de rechercher personnellement cette solution, avec toute la patience que la tâche requiert. Les obligations que les parties ont contractées dans le cadre de la feuille de route sont claires. Pour que la paix advienne, il est temps pour elles – et pour nous tous – de prendre nos responsabilités » [12].
Obama a tellement pris ses responsabilités au sérieux qu’il est probablement le président américain qui a fait le moins d’efforts pour résoudre le problème palestinien. Pendant ses deux mandats successifs, la colonisation des terres palestiniennes a continué de plus belle et pas moins de deux massacres ont été perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Des milliers de morts et un désastre humanitaire en direct dans tous les médias « mainstream » sans que cela ne fasse sourciller le locataire de la Maison Blanche.
Écoutons ce que dit Alain Franchon sur ce chapitre :
« Dans ce conflit, les États-Unis disaient assurer, depuis vingt-six ans, le rôle d’« honnête intermédiaire ». C’en est fini de cette ambition. La présidence de Barack Obama aura entériné un mouvement amorcé depuis les années 1990 : Washington abandonne, de facto ». […] La position de départ de l’Amérique a changé. Elle se refuse a priori à la moindre contrainte sur Israël » [13].
Pis encore. Juste avant la fin de son deuxième et dernier mandat, il vient de faire un splendide cadeau à Israël en guise de félicitations pour leur excellent travail de nettoyage ethnique et de colonisation efficace et continue de la Palestine : une aide militaire sans précédent de 38 milliards de dollars sur 10 ans [14] !
Plus de morts, plus de colonisation, plus de haine…
Mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part de ce président ? Que nenni. Dans un article publié le 20 janvier 2009, jour de sa première investiture, j’écrivais, à propos de son programme :
« Dans le chapitre de la politique étrangère du président Obama consacré à l’État Hébreu, le titre est éloquent, voire racoleur : « Barack Obama et Joe Biden : un solide dossier de support à la sécurité, la paix et la prospérité d’Israël « . Parmi les actions de la nouvelle présidence, on peut lire : assurer un solide partenariat USA-Israël, soutenir le droit à l’autodéfense d’Israël et soutenir une assistance étrangère à Israël. Dans les détails du dernier point, on peut lire que le président Obama et son adjoint s’engagent à toujours fournir l’aide annuelle dans le domaine militaire et l’assistance économique à Israël. Ils recommandent fortement l’augmentation des budgets et appellent à poursuivre la coopération avec Israël dans le développement des missiles de défense »[15]
Promesses tenues, n’est-ce pas ?
Dans le dossier libyen, alors qu’une solution pacifique était à portée de main, Obama a opté, de concert avec sa secrétaire d’État Hillary Clinton, pour l’élimination de Kadhafi et la dévastation totale de la Libye [16].
« We came, we saw, he died ! »
C’est ainsi qu’elle s’était esclaffée à l’annonce du sordide lynchage du chef libyen, avec un gloussement de bonheur et des yeux pétillants de joie [17].
Réaction de Hillary Clinton à l’annonce de la mort de Kadhafi
En sous-traitant la destruction de la Libye avec ses alliés européens et arabes du Golfe, l’administration américaine a non seulement provoqué la mort de milliers de Libyens, mais a réussi à transformer ce pays naguère prospère en une contrée où règne le chaos et où sévissent des hordes de djihadistes islamistes. Et comme dans le cas de l’Ukraine, l’instabilité générée en Libye a métastasé dans toute la région, affectant durablement de nombreux pays africains voisins [18].
(Libye) sous les décombres
La « printanisation » de la Syrie représente sans aucun doute le summum de la politique « pacifiste » du président Obama. Initiée par de manifestations non-violentes d’apparence spontanée, la révolte populaire de la rue syrienne a été méticuleusement concoctée par des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [19]. Elle s’est rapidement métamorphosée en guerre civile, la plus effroyable de ce début de siècle.
Et les chiffres de ce pays ruiné sont éloquents : près d’un demi-million de morts [18], plus de 50 % de la population déplacée dont presque 5 millions ont fui à l’étranger [21].
Selon de récentes données de la Commission européenne :
« Les réfugiés syriens constituent désormais la plus importante population de réfugiés au monde issue d’un même pays sur une même génération » [22].
D’après le Washington Post, la CIA dépense pas moins d’un milliard de dollars par an pour armer et entraîner les rebelles syriens [21]. De nombreux témoignages et enquêtes montrent que l’administration américaine aide les « coupeurs de gorges » et « dévoreurs de cœurs » djihadistes dans le but de renverser le gouvernement syrien [24, 25].
Des djihadistes syriens dans une tente fournie par l’USAID
Pour les rendre plus « sympathiques » aux yeux de l’opinion publique, des spécialistes de relations publiques ont été chargés de leur donner un look « respectable ». Ainsi, par exemple, les médias du monde entier nous ont inondés d’images de sauveteurs héroïques, risquant leurs vies pour sauver celles de leurs concitoyens bombardés par l’aviation syrienne. Ces « héros », reconnaissables à leurs casques blancs – les « White Helmets » – sont devenus les vedettes d’un film documentaire produit en leur honneur par Netflix [26]. Ils ont même été proposés au prix Nobel de la Paix par des stars américaines comme George Clooney, Ben Affleck, Daniel Craig ou Justin Timberlake [27]. Rien que ça.
Les « White Helmets » : les dessous de l’histoire
Dans deux remarquables articles, le journaliste Max Blumenthal démonte toute la machine de propagande qui se cache derrière les « White Helmets » [28, 29]. Ces « téméraires » sauveteurs ne sont en réalité que des djihadistes casqués, financés par l’« United States Agency for International Development » (USAID), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie [30]. Un document du département d’État datant du 27 avril 2016 révèle que cet organisme a financé les « White Helmets » à hauteur de 23 millions de dollars [31]. Une petite partie du magot d’environ 340 millions de dollars prévu par USAID pour « soutenir les activités qui poursuivent une transition pacifique vers une Syrie démocratique et stable » [32].
Un des plus grands succès des spécialistes de relations publiques travaillant avec les rebelles syriens est l’affaire du « petit garçon sur le siège orange ». Il s’agit de la photographie esthétiquement émouvante d’un petit garçon syrien de cinq ans nommé « Omran Daqneesh ». La photo, qui a fait le buzz sur Internet, a été aussi largement diffusée dans les médias « mainstream ». Elle montre un enfant assis sur le siège orange d’une ambulance, couvert de poussière, le visage ensanglanté et le regard hagard. L’enfant aurait été extrait des décombres d’un quartier de la ville d’Alep par les « White Helmets ».
Omran Daqneesh à la une du New York Times (19 août 2016)
La photographie est si poignante qu’elle a fait réagir un enfant américain de six ans, Alex, qui a écrit au président Obama en personne. Il lui demanda de faire le nécessaire pour ramener le petit Omran aux États-Unis afin de l’accueillir dans sa maison et partager avec lui ses jouets et ceux de sa sœur.
Ah ! Les beaux sentiments des jeunes enfants ! Aussi beaux que la photo du petit Omran ! Si beaux que la lettre a été publiée in extensosur le site de la Maison Blanche accompagnée d’une vidéo du petit Alex [33]. L’écriture hésitante du jeune américain, puérile et appliquée, a fait craquer la blogosphère, autant que la photo du « petit garçon sur le siège orange ».
Alex écrit à Obama (21 septembre 2016)
Mais c’est en s’intéressant à la personne qui a photographié le jeune syrien blessé que l’histoire devient croustillante. Le photographe est un certain Mahmoud Raslan qui travaille avec l’AMC (Aleppo Media Center). Selon certains observateurs de la scène syrienne, l’AMC est financé par le gouvernement des États-Unis, mais aussi par celui de la France et de la Grande-Bretagne [34].
Le plus dramatique, c’est que Mahmoud Raslan ne cache pas sa sympathie pour des djihadistes barbares, en particulier ceux du groupe d’Al Zinki [35].
Ce groupe de rebelles qui a été accusé par Amnesty International d’enlèvements, de tortures et d’exécutions sommaires [36].
Ces mêmes rebelles qui ont égorgé, quelques semaines plus tôt, un enfant de douze ans et qui ont poussé l’horreur jusqu’à se filmer en train de commettre leur abominable forfait [37], crime horrible qui n’a pas connu le même battage médiatique que celui du petit Omran sauvé par les « White Helmets ».
Omran Daqneesh : les dessous de l’histoire
Ces mêmes rebelles que les États-Unis financent, arment et dont ils payent les salaires par l’intermédiaire du MOM (Centre d’opérations commun) [38, 39].
Y a-t-il eu des lettres écrites au président Obama pour dénoncer le comportement bestial de ces rebelles ? Des missives pour pleurer le jeune garçon décapité ? La réponse est, bien sûr, négative.
La Maison Blanche a largement médiatisé la lettre du petit Alex. Obama l’a lue dans son discours devant les dirigeants du monde entier lors du sommet sur les réfugiés qui s’est tenu à l’ONU, le 20 septembre dernier. Il a ensuite posté le message suivant sur sa page Facebook :
« Ce sont les paroles d’un garçon de 6 ans : un jeune enfant qui n’a pas appris à être cynique, suspicieux, ou à avoir peur des autres en raison de là d’où ils viennent, de quoi ils ont l’air ou de comment ils prient. […] Imaginez à quoi le monde ressemblerait si nous étions tous comme Alex » [40].
Obama parle d’Alex à l’ONU (20 septembre 2016)
Ce fut « un très joli coup de com’ » selon certains [39]. C’est le moins qu’on puisse dire car s’il est vrai que la vérité sort de la bouche des enfants, elle sort rarement de celle des adultes.
Surtout de celle d’un adulte qui est à la tête du pays le plus puissant du monde et qui a le pouvoir de mettre fin au malheur des « Omran » ou au drame des « Aylan » [42].
Mais au lieu de cela, il continue à financer, soutenir et provoquer les malheurs et les drames.
Le petit Alex devrait savoir que pendant les deux mandats du président Obama, des centaines d’« Aylan » et des milliers d’« Omran » palestiniens ont été victimes des bombes israéliennes sans que cela puisse soulever la moindre indignation de l’administration américaine.
Que des centaines d’« Aylan » et d’ « Omran » yéménites souffrent tous les jours le martyre sous des bombes fournies par les États-Unis à l’Arabie Saoudite, son fidèle allié, pays belliciste et moyenâgeux [43]. Avec des milliers de morts, dont le tiers est des enfants, « l’horreur au Yémen révèle l’hypocrisie meurtrière des exportateurs d’armes tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis » [44]. Malgré tout cela, l’administration Obama n’a jamais cessé d’aider l’industrie de la mort saoudienne :
« L’administration Obama a réalisé plus de 110 milliards $ de transactions d’armes avec la monarchie saoudienne. L’armée américaine continue de ravitailler les avions de la coalition et de fournir des renseignements et les responsables américains et britanniques ont physiquement rencontré les Saoudiens qui bombardent [le Yémen] » [45].
Dans un éditorial du New York Times intitulé « Les États-Unis sont complices dans le carnage au Yémen », on peut lire :
« Les experts [américains] disent que la coalition [dirigée par l’Arabie Saoudite] serait clouée au sol sans le soutien de Washington » [46].
Scène du Yémen actuel
On devrait aussi présenter à Alex l’illustre Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État américaine qui avait déclaré que la mort des 500 000 enfants irakiens à cause de l’embargo américain était un prix « qui en valait la peine » [47].
Madeleine Albright et les 500 000 enfants irakiens (12 mai 1996)
Et pourquoi ne pas lui mentionner aussi, en passant, que le président à qui il a écrit sa belle lettre a récompensé Mme Albright en lui décernant, en 2012, la « Médaille présidentielle de la Liberté » [48], la plus haute distinction civile des États-Unis ?
On ne peut qu’être d’accord avec le Washington Post sur le point suivant :
« En tant que président, les plus grands moments d’Obama ont souvent été des allocutions » [49]
Du discours du Caire (juin 2009) à celui de l’ONU (septembre 2016), la présidence d’Obama n’a été qu’un vulgaire déplacement d’air qui cache des drones tueurs, des guerres froides, des printemps véreux et des barbus sanguinaires.
C’est probablement pour cette raison que l’ancien directeur de l’Institut Nobel norvégien a déclaré que :
« Barack Obama s’est montré indigne de son prix depuis qu’il l’a reçu » [50].
Il est évident que l’échec cuisant de sa protégée, Hillary Clinton, aux récentes élections présidentielles américaines est un flagrant désaveu de sa politique belliqueuse et destructive qu’il a soigneusement cultivée huit années durant.
Mais en mêlant l’innocence des petits Omran et Alex à sa gestion calamiteuse des affaires du monde, le seul prix Nobel qui devrait être officiellement décerné à Obama après ses deux mandats est celui, bien mérité, de l’hypocrisie professionnelle.
Par Ahmed Bensaada | 18 Novembre 2016
]]>John Pilger : Au coeur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
►http://slisel.over-blog.com/preview
Le grand journaliste australien John Pilger, qui vient d’interviewer Julian Assange nous livre ici une critique du rôle des médias occidentaux au vitriol (Bertrand)
Au cœur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump
John Pilger
Le journaliste américain Edward Bernays, est souvent décrit comme l’homme qui a inventé la propagande moderne.
Neveu de Sigmund Freud, pionnier de la psychanalyse, c’est Bernays qui a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour dire "manipulations et tromperies".
En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en s’affichant en train de fumer pendant la New York Easter Parade - comportement alors considéré comme outrancier. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « Femmes ! Allumez un autre flambeau de la liberté ! Luttez contre un autre tabou sexuel !"
L’influence de Bernays s’est étendue bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été le rôle qu’il a joué pour convaincre le public américain de se joindre au massacre de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était « l’ingénierie du consentement » de la population de façon à la "contrôler et [l’]enrégimenter selon notre volonté sans qu’elle le sache".
Il a décrit cela comme « le vrai pouvoir de décision dans notre société" et l’a appelé le « gouvernement invisible ».
Aujourd’hui, le gouvernement invisible n’a jamais été plus puissant et aussi peu compris. Dans ma carrière en tant que journaliste et cinéaste, je n’ai jamais vu la propagande s’insinuer dans nos vies comme elle le fait maintenant sans être contestée .
Imaginez deux villes. Toutes les deux sont en état de siège par les forces du gouvernement de leur pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme décapiter les gens.
Mais il y a une différence essentielle. Dans un des deux sièges, les soldats du gouvernement sont décrits comme des libérateurs par les journalistes occidentaux embarqués avec eux, qui relatent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a en première page des photos de ces héroïques soldats faisant le V de la victoire. Il est peu fait mention de victimes civiles.
Alep (Avant/Après)
Dans la deuxième ville - dans un pays voisin - se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même espèce de fanatiques.
La différence est que ces fanatiques sont pris en charge, fournis et armés par « nous » - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias qui est financé par la Grande-Bretagne et les USA.
Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.
Déroutant ? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l’essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales de l’Irak, qui sont soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et du siège d’Alep par les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie. L’un est bon ; l’autre est mauvais.
Ce qui est rarement signalé est que ces deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient pas envahi l’Irak en 2003. Cette entreprise criminelle a été lancé sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre civile en Syrie.
Sans ce roulement de tambour de la propagande déguisé en information, ni le monstre ISIS [Daech - NDT] ni Al-Qaida, ni al-Nusra, ni les autres bandes djihadistes ne pourraient exister, et le peuple de Syrie n’aurait pas besoin de se battre pour sa survie aujourd’hui.
Certains se souviennent en 2003 de la succession de journalistes de la BBC se tournant vers la caméra et nous disant que le choix de Blair pour ce qui s’est révélé être le crime du siècle était "justifié". Les réseaux de télévision américains ont produit la même validation pour George W. Bush. Fox News a rameuté Henry Kissinger pour s’enthousiasmer sur les preuves fabriquées par Colin Powell.
La même année, peu de temps après l’invasion, j’ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, le journaliste d’investigation américain renommé. Je lui ai demandé, "Qu’est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s’est avéré être de la propagande grossière ?"
Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, "il y a une très, très forte chance que nous ne serions pas allés à la guerre en Irak".
Ce fut une déclaration choquante, et qui fut confirmée par d’autres journalistes célèbres à qui je posais la même question - Dan Rather de CBS, David Rose de The Observer ainsi que des journalistes et producteurs de la BBC, qui ont souhaité rester anonymes.
En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient contesté et étudié la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui, et il n’y aurait pas d’ISIS et aucun siège d’Alep ou de Mossoul.
Il n’y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n’y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés ; il n’y aurait pas de camps de misère.
Lorsque l’atroce acte terroriste a eu lieu à Paris en Novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme s’en est suivi, de façon prévisible, comme le produit de la grandiloquence de Hollande sur la France « en guerre » et « ne montrant aucune pitié". Que la violence d’État et la violence djihadiste s’alimentent mutuellement est une vérité dont aucun dirigeant national n’a le courage de parler.
"Lorsque la vérité est remplacée par le silence", disait le dissident soviétique Yevtushenko, "le silence est un mensonge."
L’attaque contre l’Irak, l’attaque contre la Libye, l’attaque contre la Syrie se sont produites parce que le leader de chacun de ces pays n’a pas été une marionnette de l’Occident. Le dossier d’un Saddam ou d’un Kadhafi en matière de droits de l’homme était sans importance. Ils n’ont pas obéit aux ordres et n’ont pas abandonné le contrôle de leur pays.
Le même sort attendait Slobodan Milosevic après qu’il ait refusé de signer un « accord » qui exigeait l’occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple a été bombardé, et il a été poursuivi à La Haye. Ce genre d’indépendance est intolérable.
Comme WikiLeaks l’a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2009 a rejeté un oléoduc, qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l’Europe, qu’il a été attaqué.
A partir de ce moment, la CIA a planifié de détruire le gouvernement de Syrie à l’aide des fanatiques djihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement les habitants de Mossoul et de l’Est d’Alep en otage.
Pourquoi n’est-ce pas dans les journaux ? L’ancien fonctionnaire du Foreign Office britannique Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l’Irak, m’a dit : « soit nous nourrissions les journalistes factoïdes avec des renseignements aseptisés, soit nous les mettions au congélateur. Voilà comment cela fonctionnait. ».
Le client médiéval de l’Occident, l’Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent pour des milliards de dollars d’armement - est en train, en ce moment-même, de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants y souffrent de malnutrition.
Regardez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages pauvres et poussiéreux, contre des mariages et des funérailles.
Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Les lanceurs de ces bombes en Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Ce fait n’est pas évoqué au journal du soir.
La propagande est plus efficace quand notre consentement est fabriqué par des gens avec une excellente éducation - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - et qui font des carrières à la BBC, au Guardian, au New York Times, au Washington Post.
Ces organismes sont considérés comme des médias libéraux. Ils se présentent comme éclairés, tribuns progressistes du zeitgeist moral. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.
Et ils aiment la guerre.
Alors qu’ils plaident pour le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d’innombrables femmes, y compris leur droit à la vie.
En 2011, la Libye, un Etat moderne, a été détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. Ce fut répété sans interruption dans tous les médias ; et pourtant il n’y avait aucune preuve. C’était un mensonge.
En fait, la Grande-Bretagne, l’Europe et les États-Unis voulaient ce qu’ils aiment à appeler un « changement de régime » en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L’influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.
Donc, il a été assassiné d’un coup de poignard dans le dos par des fanatiques, soutenus par l’Amérique, la Grande-Bretagne et la France. Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible devant la caméra, en déclarant, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort !"
La destruction de la Libye a été un triomphe médiatique. Alors que les tambours de guerre résonnaient, Jonathan Freedland écrivit dans le Guardian : "Bien que les risques soient bien réels, l’argument en faveur d’une intervention reste fort."
Intervention - quel mot poli et bénin du Guardian , dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.
Selon son propre décompte, l’OTAN a lancé 9.700 "sorties de frappes" contre la Libye, dont plus d’un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives à l’uranium. Regardez les photos des décombres de Misrata et de Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l’Unicef sur les enfants tués dit, « la plupart [d’entre eux] ont en dessous de l’âge de dix ans".
En conséquence directe, Syrte est devenue la capitale d’ISIS.
L’Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les radiodiffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS, CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs à accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.
Tous ont déformé les événements en Ukraine pour faire croire à un acte maléfique accompli par la Russie, alors qu’en fait, le coup d’Etat en Ukraine en 2014 a été le travail des États-Unis, aidés par l’Allemagne et l’OTAN.
Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que l’intimidation militaire de Washington envers la Russie n’est pas dans les journaux ; elle est effacée derrière une campagne de diffamation et de diabolisation du même genre que celle dans laquelle j’ai grandi pendant la première guerre froide. Une fois encore, les Ruskoffs viennent nous chercher des noises, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.
Un logo parlant : le glaive désigne clairement le pays ennemi
La suppression de la vérité sur l’Ukraine est l’un des blackouts sur l’information les plus complets dont je me souvienne. Les fascistes qui ont conçu le coup d’Etat à Kiev sont de la même espèce que ceux qui ont soutenu l’invasion nazie de l’Union soviétique en 1941. De toutes les peurs au sujet de la montée de l’antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne jamais les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais il ne compte pas.
Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens souhaitant une Ukraine fédérale ni comme des citoyens ukrainiens résistant à un coup d’Etat orchestré depuis l’étranger contre leur gouvernement élu.
Il y a là presque la joie d’esprit [en français dans le texte -NDT] d’une réunion de classe de bellicistes. Les batteurs de tambours du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes éditorialistes qui ont publié le mensonge selon lequel Saddam Hussein avait des armes de destruction massive.
Pour la plupart d’entre nous, la campagne présidentielle américaine est un monstrueux spectacle médiatique, dans lequel Donald Trump est le méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui ont le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible de Washington, l’imprévisible Trump est un obstacle à sa conception de l’Amérique du 21eme siècle.
Celle-ci consiste à maintenir la domination des États-Unis et à subjuguer la Russie, et, si possible, la Chine.
Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie ; il veut parler avec le président russe au lieu de le combattre ; et il dit qu’il veut parler avec le président chinois.
Au cours du premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit : « Je ne voudrais certainement pas être celui qui fait la première frappe. Une fois que l’alternative nucléaire se produit, tout est fini." Cela n’a pas fait la une des journaux.
At-il vraiment voulu dire cela ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo maintenu par la vaste machine de sécurité nationale qui fonctionne aux États-Unis, peu importe qui est à la Maison Blanche.
La CIA veut qu’il soit battu. Le Pentagone veut qu’il soit battu. Les médias veulent qu’il soit battu. Même son propre parti veut qu’il soit battu. Il est une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n’a laissé planer aucun doute sur le fait qu’elle est prête entrer en guerre avec la Russie et ses armes nucléaires et avec la Chine.
Clinton a la formation, comme elle s’en vante souvent. En effet, son dossier est éprouvé. En tant que sénateur, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand elle a été candidate contre Obama en 2008, elle a menacé de « totalement oblitérer » l’Iran. En tant que secrétaire d’Etat, elle a été complice de la destruction des gouvernements de Libye et du Honduras et mis en route la provocation de la Chine.
Elle a promis de soutenir une zone d’exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe à la guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de toute ma vie - une distinction pour laquelle la concurrence est féroce.
Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et de pirater de ses e-mails. Ces e-mails, publiés par WikiLeaks, qui nous disent que ce qu’affirme Clinton en privé, dans ses discours aux riches et aux puissants, est le contraire de ce qu’elle dit en public.
Voilà pourquoi faire taire et menacer Julian Assange est tellement important. En tant qu’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer ceux qui sont inquiets, il va bien, et WikiLeaks fonctionne sur tous les cylindres.
Aujourd’hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Américains depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours - dans le Caucase et l’Europe orientale, à la frontière avec la Russie, en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.
Gardez cela à l’esprit quand le cirque de l’élection présidentielle atteindra son point final le 8 Novembre, Si la gagnante est Clinton, un chœur grec de commentateurs écervelés va célébrer son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun d’eux ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes de Syrie, les femmes d’Irak, les femmes de Libye. Aucun d’eux ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun d’eux ne rappellera Edward Bernays et ses "flambeaux de la liberté".
L’attaché de presse de George Bush, avait un jour appelé les médias, des "facilitateurs complices".
Venant d’un haut fonctionnaire travaillant dans une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont causé tant de souffrances, cette description est un avertissement de l’histoire.
En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré à propos des médias allemands : « Avant chaque agression majeure, ils ont lancé une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et pour préparer psychologiquement le peuple allemand à une attaque. Dans le système de propagande, ce sont la presse quotidienne et la radio qui furent les armes les plus importantes."
[Traduction : Bertrand Riviere - BNB]
Source : John Pilger
]]>#Polémique. #Burkini : le “#New_York_Times” répond à Manuel #Valls | #Courrier_international
▻http://www.courrierinternational.com/article/polemique-burkini-le-new-york-times-repond-manuel-valls
Ce matin, le quotidien américain relaye la tribune et répond en citant une porte-parole, qui souligne que l’article “était fondé sur les réponses de plus de 1200 lecteurs à un appel à témoignages en ligne en anglais, en français et en arabe, sollicitant les points de vue de femmes musulmanes en Europe après l’interdiction du burkini [dans certaines villes françaises]”.
A l’image du reste de la #presse américaine, le New York Times a couvert de façon abondante et critique l’affaire du burkini. En août, il avait notamment publié un éditorial sur “l’intolérance” de la France. Dans un autre #article paru dans les colonnes du journal, une journaliste expliquait que ce qui se joue en réalité dans l’affaire du burkini, “c’est d’éviter à la majorité non-musulmane d’avoir à se confronter à un monde qui change, un monde qui lui impose d’élargir son identité, que beaucoup préféreraient conserver telle qu’elle est”.
]]>L’ « #Etat_Islamique » et la théologie du #viol : l’enquête édifiante du New York Times
Affirmant qu’il a le soutien du Coran, l’Etat Islamique codifie l’esclavage sexuel dans les régions conquises d’Irak et de Syrie et utilise cette pratique comme un outil de recrutement. La journaliste Rukmini Callimachi a publié son enquête dans le New York Times du 13 août. Nous le reproduisons dans son intégralité.
►http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-etat-islamique-et-la-theologie-du-viol-l-enquete-edifiante-du-new-york
#viols #EI #ISIS #culture_du_viol
In response to Elie Wiesel advertisement comparing Hamas to Nazis, 327 Jewish Holocaust survivors and descendants publish New York Times ad accusing Israel of ’ongoing massacre of the Palestinian people.’
Holocaust Survivors Condemn Israel for ’Gaza Massacre,’ Call for Boycott - Diplomacy and Defense - Haaretz
Haaretz Aug 23, 2014
read more: ►http://www.haaretz.com/israel-news/1.612072
►http://www.haaretz.com/israel-news/1.612072
Hundreds of Holocaust survivors and descendants of survivors have signed a letter, published as an advertisement in Saturday’s New York Times, condemning “the massacre of Palestinians in Gaza” and calling for a complete boycott of Israel.
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According to the letter, the condemnation was prompted by an advertisement written by Elie Wiesel and published in major news outlets worldwide, accusing Hamas of “child sacrifice” and comparing the group to the Nazis.
The letter, signed by 327 Jewish Holocaust survivors and descendants of survivors and sponsored by the International Jewish Anti-Zionist Network, accuses Wiesel of “abuse of history” in order to justify Israel’s actions in the Gaza Strip:
“…we are disgusted and outraged by Elie Wiesel’s abuse of our history in these pages to justify the unjustifiable: Israel’s wholesale effort to destroy Gaza and the murder of more than 2,000 Palestinians, including many hundreds of children. Nothing can justify bombing UN shelters, homes, hospitals and universities. Nothing can justify depriving people of electricity and water.”
The letter also blames the United States of aiding Israel in its Gaza operation, and the West in general of protecting Israel from condemnation.
“Genocide begins with the silence of the world,” the letter reads.
The letter ends with a call to bring the blockade of Gaza to an immediate end, and for a full boycott of Israel. “Never again” must mean NEVER AGAIN FOR ANYONE!,” the letter concludes.
Full text of letter:
"Jewish survivors and descendants of survivors and victims of Nazi genocide unequivocally condemn the massacre of Palestinians in Gaza
"As Jewish survivors and descendants of survivors and victims of the Nazi genocide we unequivocally condemn the massacre of Palestinians in Gaza and the ongoing occupation and colonization of historic Palestine. We further condemn the United States for providing Israel with the funding to carry out the attack, and Western states more generally for using their diplomatic muscle to protect Israel from condemnation. Genocide begins with the silence of the world.
"We are alarmed by the extreme, racist dehumanization of Palestinians in Israeli society, which has reached a fever-pitch. In Israel, politicians and pundits in The Times of Israel and The Jerusalem Post have called openly for genocide of Palestinians and right-wing Israelis are adopting Neo-Nazi insignia.
"Furthermore, we are disgusted and outraged by Elie Wiesel’s abuse of our history in these pages to justify the unjustifiable: Israel’s wholesale effort to destroy Gaza and the murder of more than 2,000 Palestinians, including many hundreds of children. Nothing can justify bombing UN shelters, homes, hospitals and universities. Nothing can justify depriving people of electricity and water.
“We must raise our collective voices and use our collective power to bring about an end to all forms of racism, including the ongoing genocide of Palestinian people. We call for an immediate end to the siege against and blockade of Gaza. We call for the full economic, cultural and academic boycott of Israel. “Never again” must mean NEVER AGAIN FOR ANYONE!”
For full list of the letter’s signatories, click here
]]>Friendly Fuedalism - The Tibet Myth
▻http://www.michaelparenti.org/Tibet.html
Many Buddhists maintain that, before the Chinese crackdown in 1959, old Tibet was a spiritually oriented kingdom free from the egotistical lifestyles, empty materialism, and corrupting vices that beset modern industrialized society. Western news media, travel books, novels, and Hollywood films have portrayed the Tibetan theocracy as a veritable Shangri-La.
...
Old Tibet was much more like Europe during the religious wars of the Counterreformation.” 5 In the thirteenth century, Emperor Kublai Khan created the first Grand Lama, who was to preside over all the other lamas as might a pope over his bishops. Several centuries later, the Emperor of China sent an army into Tibet to support the Grand Lama, an ambitious 25-year-old man, who then gave himself the title of Dalai (Ocean) Lama, ruler of all Tibet.
His two previous lama “incarnations” were then retroactively recognized as his predecessors, thereby transforming the 1st Dalai Lama into the 3rd Dalai Lama. This 1st (or 3rd) Dalai Lama seized monasteries that did not belong to his sect, and is believed to have destroyed Buddhist writings that conflicted with his claim to divinity. The Dalai Lama who succeeded him pursued a sybaritic life, enjoying many mistresses, partying with friends, and acting in other ways deemed unfitting for an incarnate deity. For these transgressions he was murdered by his priests. Within 170 years, despite their recognized divine status, five Dalai Lamas were killed by their high priests or other courtiers. 6
...
An eighteenth-century memoir of a Tibetan general depicts sectarian strife among Buddhists that is as brutal and bloody as any religious conflict might be. 9 This grim history remains largely unvisited by present-day followers of Tibetan Buddhism in the West.
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Until 1959, when the Dalai Lama last presided over Tibet, most of the arable land was still organized into manorial estates worked by serfs. These estates were owned by two social groups: the rich secular landlords and the rich theocratic lamas.
...
Drepung monastery was one of the biggest landowners in the world, with its 185 manors, 25,000 serfs, 300 great pastures, and 16,000 herdsmen. The wealth of the monasteries rested in the hands of small numbers of high-ranking lamas. Most ordinary monks lived modestly and had no direct access to great wealth. The Dalai Lama himself “lived richly in the 1000-room, 14-story Potala Palace.”
Secular leaders also did well. A notable example was the commander-in-chief of the Tibetan army, a member of the Dalai Lama’s lay Cabinet, who owned 4,000 square kilometers of land and 3,500 serfs. 12 Old Tibet has been misrepresented by some Western admirers as “a nation that required no police force because its people voluntarily observed the laws of karma.” 13 In fact. it had a professional army, albeit a small one, that served mainly as a gendarmerie for the landlords to keep order, protect their property, and hunt down runaway serfs.
Young Tibetan boys were regularly taken from their peasant families and brought into the monasteries to be trained as monks. Once there, they were bonded for life. Tashì-Tsering, a monk, reports that it was common for peasant children to be sexually mistreated in the monasteries.
...
In feudal Tibet, torture and mutilation—including eye gouging, the pulling out of tongues, hamstringing, and amputation—were favored punishments inflicted upon thieves, and runaway or resistant serfs.
...
What happened to Tibet after the Chinese Communists moved into the country in 1951? The treaty of that year provided for ostensible self-governance under the Dalai Lama’s rule but gave China military control and exclusive right to conduct foreign relations. ... Among the earliest changes they wrought was to reduce usurious interest rates, and build a few hospitals and roads. ... No aristocratic or monastic property was confiscated, and feudal lords continued to reign over their hereditarily bound peasants.
...
Over the centuries the Tibetan lords and lamas had seen Chinese come and go, and had enjoyed good relations with Generalissimo Chiang Kaishek and his reactionary Kuomintang rule in China.
...
What upset the Tibetan lords and lamas in the early 1950s was that these latest Chinese were Communists. It would be only a matter of time, they feared, before the Communists started imposing their collectivist egalitarian schemes upon Tibet.
The issue was joined in 1956-57, when armed Tibetan bands ambushed convoys of the Chinese Peoples Liberation Army. The uprising received extensive assistance from the U.S. Central Intelligence Agency (CIA), including military training, support camps in Nepal, and numerous airlifts.
Many Tibetan commandos and agents whom the CIA dropped into the country were chiefs of aristocratic clans or the sons of chiefs.
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As far as can be ascertained, the great bulk of the common people of Lhasa and of the adjoining countryside failed to join in the fighting against the Chinese both when it first began and as it progressed.
Whatever wrongs and new oppressions introduced by the Chinese after 1959, they did abolish slavery and the Tibetan serfdom system of unpaid labor. They eliminated the many crushing taxes, started work projects, and greatly reduced unemployment and beggary. They established secular schools, thereby breaking the educational monopoly of the monasteries. And they constructed running water and electrical systems in Lhasa.
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Both the Dalai Lama and his advisor and youngest brother, Tendzin Choegyal, claimed that “more than 1.2 million Tibetans are dead as a result of the Chinese occupation.” The official 1953 census—six years before the Chinese crackdown—recorded the entire population residing in Tibet at 1,274,000.
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If the Chinese killed 1.2 million in the early 1960s then almost all of Tibet, would have been depopulated, transformed into a killing field dotted with death camps and mass graves—of which we have no evidence.
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The authorities do admit to “mistakes,” particularly during the 1966-76 Cultural Revolution when the persecution of religious beliefs reached a high tide in both China and Tibet. After the uprising in the late 1950s, thousands of Tibetans were incarcerated. During the Great Leap Forward, forced collectivization and grain farming were imposed on the Tibetan peasantry, sometimes with disastrous effect on production. In the late 1970s, China began relaxing controls “and tried to undo some of the damage wrought during the previous two decades.”38
In 1980, the Chinese government initiated reforms reportedly designed to grant Tibet a greater degree of self-rule and self-administration.
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By the 1980s many of the principal lamas had begun to shuttle back and forth between China and the exile communities abroad, “restoring their monasteries in Tibet and helping to revitalize Buddhism there.”
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For the rich lamas and secular lords, the Communist intervention was an unmitigated calamity. Most of them fled abroad, as did the Dalai Lama himself, who was assisted in his flight by the CIA. Some discovered to their horror that they would have to work for a living. Many, however, escaped that fate. Throughout the 1960s, the Tibetan exile community was secretly pocketing $1.7 million a year from the CIA, according to documents released by the State Department in 1998. Once this fact was publicized, the Dalai Lama’s organization itself issued a statement admitting that it had received millions of dollars from the CIA during the 1960s to send armed squads of exiles into Tibet to undermine the Maoist revolution. The Dalai Lama’s annual payment from the CIA was $186,000.
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Whatever the Dalai Lama’s associations with the CIA and various reactionaries, he did speak often of peace, love, and nonviolence. He himself really cannot be blamed for the abuses of Tibet’s ancien régime, having been but 25 years old when he fled into exile.
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But he also sent a reassuring message to “those who live in abundance”: “It is a good thing to be rich... Those are the fruits for deserving actions, the proof that they have been generous in the past.” And to the poor he offers this admonition: “There is no good reason to become bitter and rebel against those who have property and fortune... It is better to develop a positive attitude.”
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Violent actions that are committed in order to reduce future suffering are not to be condemned, he said, citing World War II as an example of a worthy effort to protect democracy. What of the four years of carnage and mass destruction in Iraq, a war condemned by most of the world—even by a conservative pope—as a blatant violation of international law and a crime against humanity? The Dalai Lama was undecided: “The Iraq war—it’s too early to say, right or wrong.” Earlier he had voiced support for the U.S. military intervention against Yugoslavia and, later on, the U.S. military intervention into Afghanistan.
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It should be noted that the Dalai Lama is not the only highly placed lama chosen in childhood as a reincarnation. ... In 1993 the monks of the Karma Kagyu tradition had a candidate of their own choice. The Dalai Lama, along with several dissenting Karma Kagyu leaders (and with the support of the Chinese government!) backed a different boy. ... What followed was a dozen years of conflict in the Tibetan exile community, punctuated by intermittent riots, intimidation, physical attacks, blacklisting, police harassment, litigation, official corruption, and the looting and undermining of the Karmapa’s monastery in Rumtek by supporters of the Gelugpa faction.
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Not all Tibetan exiles are enamoured of the old Shangri-La theocracy. Kim Lewis, who studied healing methods with a Buddhist monk in Berkeley, California, had occasion to talk at length with more than a dozen Tibetan women who lived in the monk’s building. When she asked how they felt about returning to their homeland, the sentiment was unanimously negative. At first, Lewis assumed that their reluctance had to do with the Chinese occupation, but they quickly informed her otherwise. They said they were extremely grateful “not to have to marry 4 or 5 men, be pregnant almost all the time,” or deal with sexually transmitted diseases contacted from a straying husband. The younger women “were delighted to be getting an education, wanted absolutely nothing to do with any religion, and wondered why Americans were so naïve [about Tibet].”
The women interviewed by Lewis recounted stories of their grandmothers’ ordeals with monks who used them as “wisdom consorts.” By sleeping with the monks, the grandmothers were told, they gained “the means to enlightenment” — after all, the Buddha himself had to be with a woman to reach enlightenment.
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Notes:
Mark Juergensmeyer, Terror in the Mind of God, (University of California Press, 2000), 6, 112-113, 157.
Kyong-Hwa Seok, “Korean Monk Gangs Battle for Temple Turf,” San Francisco Examiner, 3 December 1998.
Los Angeles Times, February 25, 2006.
Dalai Lama quoted in Donald Lopez Jr., Prisoners of Shangri-La: Tibetan Buddhism and the West (Chicago and London: Chicago University Press, 1998), 205.
Erik D. Curren, Buddha’s Not Smiling: Uncovering Corruption at the Heart of Tibetan Buddhism Today (Alaya Press 2005), 41.
Stuart Gelder and Roma Gelder, The Timely Rain: Travels in New Tibet (Monthly Review Press, 1964), 119, 123; and Melvyn C. Goldstein, The Snow Lion and the Dragon: China, Tibet, and the Dalai Lama (University of California Press, 1995), 6-16.
Curren, Buddha’s Not Smiling, 50.
Stephen Bachelor, “Letting Daylight into Magic: The Life and Times of Dorje Shugden,” Tricycle: The Buddhist Review, 7, Spring 1998. Bachelor discusses the sectarian fanaticism and doctrinal clashes that ill fit the Western portrait of Buddhism as a non-dogmatic and tolerant tradition.
Dhoring Tenzin Paljor, Autobiography, cited in Curren, Buddha’s Not Smiling, 8.
Pradyumna P. Karan, The Changing Face of Tibet: The Impact of Chinese Communist Ideology on the Landscape (Lexington, Kentucky: University Press of Kentucky, 1976), 64.
See Gary Wilson’s report in Worker’s World, 6 February 1997.
Gelder and Gelder, The Timely Rain, 62 and 174.
As skeptically noted by Lopez, Prisoners of Shangri-La, 9.
Melvyn Goldstein, William Siebenschuh, and Tashì-Tsering, The Struggle for Modern Tibet: The Autobiography of Tashì-Tsering (Armonk, N.Y.: M.E. Sharpe, 1997).
Gelder and Gelder, The Timely Rain, 110.
Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet 1913-1951 (Berkeley: University of California Press, 1989), 5 and passim.
Anna Louise Strong, Tibetan Interviews (Peking: New World Press, 1959), 15, 19-21, 24.
Quoted in Strong, Tibetan Interviews, 25.
Strong, Tibetan Interviews, 31.
Gelder and Gelder, The Timely Rain, 175-176; and Strong, Tibetan Interviews, 25-26.
Gelder and Gelder, The Timely Rain, 113.
A. Tom Grunfeld, The Making of Modern Tibet rev. ed. (Armonk, N.Y. and London: 1996), 9 and 7-33 for a general discussion of feudal Tibet; see also Felix Greene, A Curtain of Ignorance (Garden City, N.Y.: Doubleday, 1961), 241-249; Goldstein, A History of Modern Tibet, 3-5; and Lopez, Prisoners of Shangri-La, passim.
Strong, Tibetan Interviews, 91-96.
Waddell, Landon, O’Connor, and Chapman are quoted in Gelder and Gelder, The Timely Rain, 123-125.
Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 52.
Heinrich Harrer, Return to Tibet (New York: Schocken, 1985), 29.
See Kenneth Conboy and James Morrison, The CIA’s Secret War in Tibet (Lawrence, Kansas: University of Kansas Press, 2002); and William Leary, “Secret Mission to Tibet,” Air & Space, December 1997/January 1998.
On the CIA’s links to the Dalai Lama and his family and entourage, see Loren Coleman, Tom Slick and the Search for the Yeti (London: Faber and Faber, 1989).
Leary, “Secret Mission to Tibet.”
Hugh Deane, “The Cold War in Tibet,” CovertAction Quarterly (Winter 1987).
George Ginsburg and Michael Mathos Communist China and Tibet (1964), quoted in Deane, “The Cold War in Tibet.” Deane notes that author Bina Roy reached a similar conclusion.
See Greene, A Curtain of Ignorance, 248 and passim; and Grunfeld, The Making of Modern Tibet, passim.
Harrer, Return to Tibet, 54.
Karan, The Changing Face of Tibet, 36-38, 41, 57-58; London Times, 4 July 1966.
Gelder and Gelder, The Timely Rain, 29 and 47-48.
Tendzin Choegyal, “The Truth about Tibet,” Imprimis (publication of Hillsdale College, Michigan), April 1999.
Karan, The Changing Face of Tibet, 52-53.
Elaine Kurtenbach, Associate Press report, 12 February 1998.
Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 47-48.
Curren, Buddha’s Not Smiling, 8.
San Francisco Chonicle, 9 January 2007.
Report by the International Committee of Lawyers for Tibet, A Generation in Peril (Berkeley Calif.: 2001), passim.
International Committee of Lawyers for Tibet, A Generation in Peril, 66-68, 98.
im Mann, “CIA Gave Aid to Tibetan Exiles in ’60s, Files Show,” Los Angeles Times, 15 September 1998; and New York Times, 1 October, 1998.
News & Observer, 6 September 1995, cited in Lopez, Prisoners of Shangri-La, 3.
Heather Cottin, “George Soros, Imperial Wizard,” CovertAction Quarterly no. 74 (Fall 2002).
Goldstein, The Snow Lion and the Dragon, 51.
Tendzin Choegyal, “The Truth about Tibet.”
The Dalai Lama in Marianne Dresser (ed.), Beyond Dogma: Dialogues and Discourses (Berkeley, Calif.: North Atlantic Books, 1996)
These comments are from a book of the Dalai Lama’s writings quoted in Nikolai Thyssen, “Oceaner af onkel Tom,” Dagbladet Information, 29 December 2003, (translated for me by Julius Wilm). Thyssen’s review (in Danish) can be found at ▻http://www.information.dk/Indgang/VisArkiv.dna?pArtNo=20031229154141.txt.
“A Global Call for Human Rights in the Workplace,” New York Times, 6 December 2005.
San Francisco Chronicle, 14 January 2007.
San Francisco Chronicle, 5 November 2005.
Times of India 13 October 2000; Samantha Conti’s report, Reuter, 17 June 1994; Amitabh Pal, “The Dalai Lama Interview,” Progressive, January 2006.
The Gelders draw this comparison, The Timely Rain, 64.
Michael Parenti, The Culture Struggle (Seven Stories, 2006).
John Pomfret, “Tibet Caught in China’s Web,” Washington Post, 23 July 1999.
Curren, Buddha’s Not Smiling, 3.
Curren, Buddha’s Not Smiling, 13 and 138.
Curren, Buddha’s Not Smiling, 21.
Curren, Buddha’s Not Smiling, passim. For books that are favorable toward the Karmapa appointed by the Dalai Lama’s faction, see Lea Terhune, Karmapa of Tibet: The Politics of Reincarnation (Wisdom Publications, 2004); Gaby Naher, Wrestling the Dragon (Rider 2004); Mick Brown, The Dance of 17 Lives (Bloomsbury 2004).
Erik Curren, “Not So Easy to Say Who is Karmapa,” correspondence, 22 August 2005, www.buddhistchannel.tv/index.php?id=22.1577,0,0,1,0.
Kim Lewis, correspondence to me, 15 July 2004.
Kim Lewis, correspondence to me, 16 July 2004.
Ma Jian, Stick Out Your Tongue (Farrar, Straus & Giroux, 2006).
See the PBS documentary, China from the Inside, January 2007, KQED.PBS.org/kqed/chinanside.
San Francisco Chronicle, 9 January 2007.
“China: Global Warming to Cause Food Shortages,” People’s Weekly World, 13 January 2007
#Tibet #Chine #religion #bouddhisme
]]>4月27日のツイート
▻http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160427
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posted at 00:22:26
]]>Réchauffement climatique : à Lyon, on étouffe !
►https://rebellyon.info/Rechauffement-climatique-a-Lyon-on-15839
D’après des chiffres diffusés par le New York Times, à Lyon, en 2015 le #réchauffement_climatique a déjà dépassé deux fois les objectifs de la #COP21 pour 2100. Un phénomène qui amplifie énormément la pollution de l’air.
L’article se fonde sur les données collectées par AccuWeather dont le New York Times a fait une datavisualisation pour plus de 2000 localités dans le monde, dont Lyon.
▻http://www.nytimes.com/interactive/2016/02/18/upshot/the-times-classic-weather-chart-now-online-with-3000-cities.html
Mais plutôt que de comparer les données de 2015 à celles de la période de 1981 à 2010 comme le fait le New York Times, l’article les compare avec celles recueillies localement de 1881 à 1900. C’est-à-dire la période de référence de la COP21.
D’après les données parues dans la Revue de Géographie de Lyon « Un siècle de températures à Lyon », on peut établir une moyenne annuelle locale de 10,5 °C pendant cette période. A Lyon, l’année 2015 dépasse donc de 3,1 °C la période de référence de la COP21, soit deux fois plus que l’objectif affiché à n’atteindre qu’en 2100.
Un réchauffement plus élevé qu’ailleurs qui s’explique notamment par le climat continental de Lyon. Et qui, dans cette ville très polluée (faudrait comparer avec d’autres), a pour conséquences des pics de pollution fréquents : 42 jours de dépassement des seuils l’an dernier (dont 10 à l’ozone et 32 aux particules fines). Mais ces jours de dépassement occultent le fait que le taux d’ozone est de toute manière élevé durant tout l’été.
Les températures supérieures à 30°C sont en effet l’un des
principaux facteurs de concentration d’ozone, comme le montre le graphique ci-dessous. Une chaleur dépassée à 40 reprises à Lyon entre juin et août d’après les données du New York Times. Le « seuil d’information à la population » en raison de pic d’ozone a ainsi été déclenché durant 10 jours en 2015, mais il a été frôlé pendant toute la période de juin à août.
Une pollution qui concerne évidemment en premier lieu les plus précaires : celles et ceux qui ne passent l’été ni à la montagne, ni à la mer, et qui habitent à proximité des zones les plus polluées.
]]>Le « New York Times » publie un éditorial en une appelant au contrôle des #armes
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/051215/le-new-york-times-publie-un-editorial-en-une-appelant-au-controle-des-arme
Pour la première fois depuis 1920, le New York Times publie samedi un éditorial en une. Il plaide pour réduire le nombre d’armes en circulation aux États-Unis.
]]>Black Lives Matter? Not in an NYT Graphic
▻http://fair.org/home/black-lives-matter-not-in-an-nyt-graphic
Quick–who’s missing from this New York Times chart (11/2/15)?
The most obvious omission is African-Americans, who make up about 12 percent of the US population. They are left out of the chart not because they don’t support the point—they, too, have a falling death rate in the 45-54 demographic, unlike US whites—but presumably because they would require a larger graph, since the black mortality rate is still well above whites in this age group: 582 vs. 415 per 100,000.
That deaths among middle-aged whites are rising while they’re falling among other groups is a remarkable story—particularly when the disparity is explained, as the PNAS study indicates, by rising rates of drug and alcohol overdoses, alcohol-induced liver damage and suicide. But the story is complicated, surely, by the fact that the shocking news is that middle-age whites in the US now die 71 percent as often as blacks—as opposed to 56 percent as often, like they did 14 years ago.
Perhaps it would have been worth making a bigger chart to make that point?
]]>Qu’arrivera-t-il si nous brûlons toutes nos réserves d’énergie fossile ?
▻http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/09/15/quarrivera-t-il-si-nous-brulons-toutes-nos-reserves-denergie
Que se passera-il si nous continuons à brûler nos réserves d’énergie fossile – charbon, pétrole, gaz, ainsi que sables bitumineux, gaz et pétroles de schiste – jusqu’à leur épuisement ? Une étude de chercheurs allemands, anglais et américains, publiée le 11 septembre dans la revue Science Advances, tente d’y répondre.
Et la conclusion est simple : « Si on brûle tout, tout fondra », résume son auteur principale Ricarda Winkelmann, chercheuse à l’Institut de Potsdam en Allemagne. Relayée notamment par le New York Times, l’étude prévoit un scénario digne de Waterland, avec des températures augmentant de 20 °F (11 °C) et un niveau des océans s’élevant de 60 mètres.
Avec un tel réchauffement, c’est en effet toute la glace de l’Antarctique qui fondrait en un temps record. A la surprise des scientifiques, si la fonte des glaces à grande échelle met du temps à démarrer – un siècle peut-être –, elle pourrait, une fois enclenchée, voir s’évanouir la moitié des glaces de l’Antarctique en un millier d’années. L’océan s’élèverait alors de 30 centimètres par décennie, soit environ dix fois plus qu’aujourd’hui, et de larges pans de la Terre seraient noyés :
« Une montée du niveau de la mer de 60 mètres entraînerait la submersion de presque toute la Floride, la plupart de la Louisiane et du Texas, toute la côte est des Etats-Unis, une grande partie de la Grande-Bretagne, la majeure partie de la grande plaine européenne, de vastes zones des côtes de l’Asie. Du côté des villes noyées, on compterait Miami, La Nouvelle-Orléans, Houston, Washington, New York, Amsterdam, Stockholm, Londres, Paris, Berlin, Venise, Buenos Aires, Pékin, Shanghaï, Sydney, Rome et Tokyo. »
]]>Traveling in Europe’s River of Migrants
Tens of thousands of migrants and refugees, mostly fleeing unrest in the Middle East and Afghanistan, are pushing their way through the Balkans to Hungary. From there, many are continuing their desperate trip to Germany and other countries in northern Europe. A team of New York Times journalists is documenting their journey.
Traveling in Europe’s River of Migrants
Tens of thousands of migrants and refugees, mostly fleeing unrest in the Middle East and Afghanistan, are pushing their way through the Balkans to Hungary. From there, many are continuing their desperate trip to Germany and other countries in northern Europe. A team of New York Times journalists is documenting their journey.