company:open

  • A global map of travel time to cities to assess inequalities in accessibility in 2015 | Nature

    https://www.nature.com/articles/nature25181

    https://i.guim.co.uk/img/media/c1c5ac0a5d4bf1940cad232c08456843c1d26ade/0_0_1702_1579/master/1702.png?w=1010&q=55&auto=format&usm=12&fit=max&s=5e627ac9ace4cae18f6d9662

    The economic and man-made resources that sustain human
    wellbeing are not distributed evenly across the world, but are
    instead heavily concentrated in cities. Poor access to opportunities
    and services offered by urban centres (a function of distance,
    transport infrastructure, and the spatial distribution of cities) is
    a major barrier to improved livelihoods and overall development.
    Advancing accessibility worldwide underpins the equity agenda of
    ‘leaving no one behind’ established by the Sustainable Development
    Goals of the United Nations.

    This has renewed international efforts to accurately measure accessibility and generate a metric
    that can inform the design and implementation of development
    policies. The only previous attempt to reliably map accessibility
    worldwide, which was published nearly a decade ago, predated the
    baseline for the Sustainable Development Goals and excluded the
    recent expansion in infrastructure networks, particularly in lower-
    resource settings. In parallel, new data sources provided by Open
    Street Map and Google now capture transportation networks with
    unprecedented detail and precision. Here we develop and validate
    a map that quantifies travel time to cities for 2015 at a spatial
    resolution of approximately one by one kilometre by integrating
    ten global-scale surfaces that characterize factors affecting human
    movement rates and 13,840 high-density urban centres within an
    established geospatial-modelling framework. Our results highlight
    disparities in accessibility relative to wealth as 50.9% of individuals
    living in low-income settings (concentrated in sub-Saharan Africa)
    reside within an hour of a city compared to 90.7% of individuals
    in high-income settings. By further triangulating this map against
    socioeconomic datasets, we demonstrate how access to urban centres stratifies the economic, educational, and health status of humanity.

    aussi :

    https://www.theguardian.com/cities/gallery/2018/jan/10/daily-commute-travel-times-cities-world-pictures-maps-uk-china-mali

    https://map.ox.ac.uk/accessibility_to_cities_news

    https://boingboing.net/2018/01/10/a-map-of-how-long-it-takes-to.html

    #accessibilité #villes #agglomérations #urban_matter

  • Mesdames, Messieurs,

    L’éditeur Springer, qui publie plusieurs centaines de revues académiques au format numérique dans toutes les disciplines, fait actuellement l’objet d’une négociation ardue par le consortium Couperin, qui regroupe l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français. Cet éditeur entend appliquer des tarifs exorbitants et l’objectif de la négociation est de le faire revenir sur ces prix.

    Les difficultés liées à ces discussions complexes ne permettent pas de conclure un accord avec l’éditeur avant le 31 décembre prochain, terme de l’actuel contrat sous lequel se trouve notre établissement.

    Nous vous informons que nous avons demandé à l’éditeur de procéder à l’interruption des accès à ses revues à compter du 1er janvier prochain. Nous ne savons pas encore à ce stade si l’éditeur procèdera effectivement à cette interruption mais il est important de nous y préparer.

    Cette démarche a un triple objectif :
    – éviter les risques de contentieux (l’éditeur ne pourra pas nous réclamer une quelconque redevance s’il décide de maintenir les accès à ses contenus à compter de janvier prochain),
    – renforcer la position des négociateurs vis à vis du fournisseur en faisant preuve de détermination,
    – pouvoir plus facilement générer un manque à gagner pour l’éditeur sur les périodes d’interruption du service, que cette interruption ait été effective ou pas, totale ou partielle.

    La CPU ainsi que le CNRS et l’ensemble des organismes de recherche se sont prononcés en faveur de cette action, destinée à soutenir la position des négociateurs face à Springer. En outre, dans l’enquête menée par Couperin pour établir la conduite à tenir dans la négociation, 76 établissements sur les 78 qui ont répondu se sont prononcés sans ambiguïté en faveur d’un refus des conditions initiales données par l’éditeur. Des mouvements de même nature sont également en cours ailleurs en Europe et notamment en Allemagne.

    Le SID se tient à la disposition des chercheurs qui auraient un besoin urgent et précis concernant un article publié chez cet éditeur : il usera de moyens alternatifs pour fournir les documents et vous pourrez contacter à ces fins bu-docelec@univ-grenoble-alpes.fr

    Cordialement,

    Lise DUMASY
    Présidente de l’Université Grenoble Alpes

    Pierre BENECH
    Administrateur général de Grenoble INP

    –-> lettre envoyée le 13 décembre 2017 aux directeurs de labo de l’uni de Grenoble Alpes

    #édition_scientifique #publications_scientifiques #science #springer #université #université_de_grenoble_Alpes #Grenoble #résistance

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • @fil @cdb_77

      Sujet : Message à diffuser largement – Négociations Springer
      De : INP Direction

      Chères et Chers collègues,

      Veuillez trouver ci-dessous un message relatif aux négociations avec l’éditeur #Springer, à diffuser largement auprès de vos équipes.

      En vous remerciant.

      Bien cordialement,

      Alain Schuhl

      Directeur de l’Institut de Physique

      CNRS – Institut de Physique

      –-

      Négociations Springer : Information importante

      Les négociateurs et négociatrices de Couperin.org sont entrés dans une phase de négociation difficile avec l’éditeur Springer.

      Toutes les propositions de Springer sont jugées inacceptables et comportent, pour la reconduction de l’offre d’abonnement au bouquet principal dite « big Deal », une hausse de prix à minima de 1,5 % par an et pendant 3 ans.

      Les prix des abonnements, aujourd’hui purement électroniques pour l’essentiel, sont en hausse constante depuis deux décennies, occasionnant chez les très gros éditeurs des bénéfices fantastiques alors que les budgets de la Documentation sont en baisse constante.
      Cette situation est d’autant plus difficile à accepter qu’une proportion non négligeable et croissante (au minimum de 9 % selon l’éditeur, mais probablement plus proche de 15 %) des articles contenus dans les revues concernées par les abonnements est désormais librement disponible puisque leurs auteurs (ou leurs institutions) ont déjà payé les frais de mise à disposition du public réclamés par Springer.

      Les communautés se mobilisent à l’international pour se dégager de cette spirale inflationniste comme l’université de Montréal qui s’est désabonnée en 2016 du bouquet complet ou encore le Danemark qui demande de meilleurs prix et plus de services pour les chercheurs.

      Pour que les négociations françaises puissent s’inscrire dans ce mouvement, il faut accepter le risque de coupure des accès en janvier : les chercheur.e.s ne pourraient consulter les articles parus en 2018 dans les revues diffusées par Springer que par des #voies_de_substitution ("dépôts" de prépublications, réseaux sociaux, etc.) , tous les articles parus avant 2018 demeureraient accessibles pour les établissements de l’ESR. Selon les termes des contrats précédents, pendant au moins deux ans et sans frais supplémentaire, les chercheurs conserveraient l’accès à une grande partie des archives des ressources acquises jusqu’en 2017 inclus :

      – les ressources figurant dans le contrat de chaque établissement abonné (lequel est la trace historique de leurs abonnements antérieurs aux accès aux bouquets électroniques) ;

      – les ressources acquises de manière définitive dans le cadre du projet Istex (origine à 2001 pour les revues Springer).

      –->Lettre envoyée le 1er décembre 2017

    • #Lingua: Entire editorial team of respected linguistics journal resign en mass in turf war over publishing

      The entire editorial team of a respected linguistics journal has resigned en masse in an escalation of the turf war between university researchers and the publishers who dominate the highly-lucrative world of academic publishing.

      The six academic editors and 31-strong editorial board of Lingua, published by Dutch giant Elsevier, confirmed that they were stepping down in order to set up a rival publication which will be freely available rather than subject to an expensive subscription charge.

      The rupture is the latest development in a long-running dispute between publishing houses, which profit from charging often substantial subscriptions for their journals, and academics in favour of an “open access” model whereby their research papers are put into the public domain free of charge.

      The academics behind Lingua, who include five researchers at British universities, said they were stepping down in protest at what they said was the refusal of Elsevier, which last year recorded a pre-tax profit of 1bn euros (£710m), to accept their proposals to improve free access to the journal.

      Johan Rooryck, the Dutch professor who is executive editor of the journal, said he and others had become increasingly frustrated after being told by libraries that they could no longer afford to subscribe to Lingua. According to the Elsevier website, the institutional rate for the journal is £1,500 a year for a print copy, although the publisher, like many of its competitors, also offers bundle deals of multiple titles to libraries, thereby reducing the total cost.

      Writing on his Facebook page, Prof Rooryck, who is based at Leiden University, said: “All six editors of Lingua have resigned their positions in reaction to Elsevier’s refusal to accept our conditions of Fair Open Access. Independently, all 31 members of the editorial board have resigned as well.”

      He added: “We are aiming to find a path from subscription-based publishing to an open access one. This has been a long time coming.”

      The group said that once their existing contracts with Elsevier run out at the end of this year they will launch their own open access journal, Glossa, with help of funding from Dutch universities, who have been at the forefront of efforts to end the hegemony of the main academic publishers.

      The Lingua resignations, first reported by the Inside Higher Ed website, could have profound implications for the entire sector by encouraging researchers in other sectors of academia to break rank and set up freely accessible journals to rival established titles. Nearly two million research papers are published every year in no fewer than 28,000 separate journals.

      Supporters of such a development argue that while publishers are entitled to a reasonable income they have too long benefited handsomely from an arrangement whereby they charge academics for publishing their papers and then profit again by selling on research that is publicly-funded in the first place.

      Prof Rooryck said: “Public money must be wisely spent, it is not meant to line the pockets of the shareholders of scientific publishers. Certainly not when university budgets are shrinking everywhere.

      “I believe that scientific results reached with public money should be accessible to all taxpayers who have paid for the public money financing those results.”

      Elsevier defended its position, pointing out that it publishes 300 fully open access journals and the process of maintaining the integrity of a title with peer review, copy editing and publication is costly. The company also said the proposals for open access to Lingua, charging £285 to make an article freely available as opposed to its current rate of £1,000, would have forced its closure.

      In a statement, the publisher said: “Had we made the journal open access only and at the suggested price point, it would have rendered the journal no longer viable - something that would serve nobody, least of which the linguistics community.”

      https://www.independent.co.uk/news/world/europe/lingua-entire-editorial-team-of-respected-linguistics-journal-resign-

  • Reçu aujourd’hui, le 13 décembre 2017, par mailing-list du #FNS (#Fonds_national_suisse_de_la_recherche_scientifique)

    Chères requérantes, chers requérants,

    L’Open Access (OA ou libre accès) vous apporte de nombreux avantages dans la recherche : vos publications sont plus visibles et produisent davantage d’impact. Vous obtenez de plus un accès rapide et illimité aux publications de vos collègues. Grâce à l’OA, toutes les personnes intéressées peuvent en outre utiliser les résultats de la recherche, indépendamment de leur revenu et de leur lieu de résidence. L’OA démocratise l’accès à la connaissance, encourage le transfert de la connaissance dans la société et l’économie et constitue l’une des bases de la science ouverte (Open Science).

    Pour le FNS, il est clair que les résultats de la recherche financée par des fonds publics représentent un bien public. Cette conception s’impose de façon accrue dans la recherche scientifique. L’OA devient la nouvelle norme d’excellence.

    Un objectif à 100 %

    En janvier 2017, les hautes écoles suisses ont établi une stratégie OA avec le soutien du FNS. A partir de 2024, elles s’engagent à rendre librement accessible toutes les publications financées à l’aide de fonds publics. Dans ce contexte, le FNS a décidé que 100 % des publications issues de projets financés par le FNS seront en libre accès à partir de 2020, c’est-à-dire disponibles de façon illimitée, gratuites et en format numérique. Jusqu’à présent, moins de 50 % des publications financées par le FNS sont en OA.

    Comment pouvez-vous satisfaire à cette obligation de libre accès ? Vous pouvez publier votre article directement dans une revue OA ou votre livre dans le cadre d’une offre éditoriale OA. Il s’agit de l’approche « golden road ». Vous pouvez également archiver l’article ou le livre dans une base de données institutionnelle ou spécifique à une discipline. Il s’agit de la méthode « green road ».

    Le FNS finance les frais de publication pour la « #golden_road »

    Le FNS adapte sa politique d’encouragement au 1er avril 2018 (« Politique OA 2020 ») afin que nous atteignions cet objectif ensemble :

    Articles : le FNS continue de financer les frais de publications d’un article (« #Article_Processing_Charges », #APC) pour les publications sans embargo dans des revues OA. Il supprime jusqu’à nouvel ordre la limite supérieure actuelle de CHF 3000.–. Cependant, les montants APC disproportionnés peuvent être réduits.
    Livres : à partir du 1er avril 2018, le FNS finance les frais de publication d’un livre (« Book Processing Charges » BPC) pour les publications sans embargo de livres OA résultant autant des projets soutenus par le FNS que des projets sans financement du FNS.
    Chapitre de livres : le FNS finance à partir du 1er octobre 2018 les frais de « Book Chapter Processing Charge » (BCPC) lors de la publication immédiate de chapitres de livres.
    Demande de montants pour publication : à partir du 1er avril 2018, vous ne devez plus spécifier les subsides de publication comme frais imputables dans une requête. Une fois l’octroi accordé, vous pouvez déposer une demande via une plateforme OA faisant partie intégrante de mySNF. Celle-ci peut se faire à partir du 1er avril 2018 pour les BPC, et à partir du 1er octobre 2018 pour les APC et les BCPC. Cette demande est également possible au-delà du terme du projet.
    « #Green_road » : comme jusqu’à présent, vous devriez avoir déposé les articles au plus tard après six mois dans une banque de données publiquement accessible. Désormais, un délai de 12 mois au lieu de 24 s’applique aux livres. D’un point de vue du contenu, les œuvres déposées dans la base de données doivent correspondre à la version éditoriale.

    Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte à l’avenir uniquement les maisons d’édition qui acceptent les normes pour vos publications. En outre, vous devriez veiller à ne publier aucun travail dans une revue #OA_frauduleuse (« #Predatory_journal »). En cas de doute quant à la faculté d’une revue à satisfaire les critères du libre accès, veuillez consulter la liste disponible sous thinkchecksubmit.org/check.

    Vous trouverez des informations détaillées relatives à la nouvelle « Politique OA 2020 » du FNS et aux dispositions transitoires sur notre site Internet.

    En tant que membre de la communauté scientifique, je vous encourage à apporter votre contribution à l’ouverture et à la compétitivité de la recherche suisse. Ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pourrons ancrer plus solidement l’Open Access dans la science et dans la population.

    Je vous remercie de votre précieuse collaboration et vous prie d’agréer, chères requérantes, chers requérants, mes salutations les meilleures.


    Prof. Matthias Egger
    Président du Conseil national de la recherche FNS

    #hypocrisie #édition_scientifique #savoir #open_access (faux) #golden_open_access #publications_scientifiques

    –-> le diable est dans le détail... et dans ce cas dans la promotion du #gold_open_access :

    La « Gold Road » : les chercheuses et chercheurs publient directement dans une revue scientifique Open Access permettant un accès électronique, libre, gratuit et immédiat à tous ses articles. Les coûts de publications, connus sous le nom de « Article Processing Charges » (APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds .

    –-> je copie-colle pour que ça soit clair :

    Les coûts de publications, connus sous le nom de « Article Processing Charges » (APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds

    http://www.snf.ch/fr/leFNS/points-de-vue-politique-de-recherche/open-access/Pages/default.aspx#Variantes%20de%20l%27Open%20Access

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • Voici mon message que j’ai posté sur FB (je ne sais pas si tout le monde y a accès, mais voilà, pour archivage) :

      Je viens de recevoir un message (via newsletter) du SNF FNS SNSF. Titre : "Open Access pour toutes les publications financées par le FNS : nouvelle politique"

      Et je lis :
      "Comment pouvez-vous satisfaire à cette obligation de libre accès ? Vous pouvez publier votre article directement dans une revue OA ou votre livre dans le cadre d’une offre éditoriale OA. Il s’agit de l’approche « golden road ». Vous pouvez également archiver l’article ou le livre dans une base de données institutionnelle ou spécifique à une discipline. Il s’agit de la méthode « green road »."

      Juste pour être claire, voici ce qu’est la "golden road" :
      La "Gold Road" : les chercheuses et chercheurs publient directement dans une revue scientifique Open Access permettant un accès électronique, libre, gratuit et immédiat à tous ses articles. Les coûts de publications, connus sous le nom de "Article Processing Charges" (APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds.
      (http://www.snf.ch…/points-…/open-access/Pages/default.aspx…)

      Si il y a des "coûts de de publications qui sont payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds" à des entreprises privées (Elsevier ou Springer Shop pour ne pas les nommées) qui sont en réalité des entreprises prédatrices et qui se font des bénéfices faramineux sur les épaules des chercheurs·ses et des universités publiques, bhein, désolée, mais c’est pour moi une autre manière de piller le savoir aux universités, sous couvert de accès libre. C’est se plier aux règles du marché, contre la science, contre la connaissance, contre le savoir.

      #hypocrisie totale.

      https://www.facebook.com/cristina.delbiaggio/posts/10154830117555938

    • Contre les prix trop élevés d’accès aux publications, les scientifiques font le mur

      En plein essor du libre accès aux publications scientifiques, de nouveaux outils émergent pour aider à trouver facilement – et sans payer – des articles placés derrière un coûteux « paywall » ou une autre forme d’abonnement.

      Les sciences ont-elles perdu leur caractère ouvert et universel ? Le mouvement de l’open access ou accès libre, dans lequel les publications scientifiques sont disponibles gratuitement et non plus contre d’onéreux abonnements, semble en tout cas en témoigner.

      L’open access, porté par des plateformes telles que PLoS, acronyme anglais pour Bibliothèque publique des sciences, constitue une alternative aux éditeurs scientifiques classiques et privés comme Elsevier, Springer Nature ou Wiley dont les tarifs, régulièrement revus à la hausse, irritent le milieu académique qui cherche des parades.
      En 2017, le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), tout comme l’Union européenne, s’est ainsi fixé l’objectif de rendre disponible en open access, à partir de 2020, la totalité des publications scientifiques qu’il finance. Le 4 septembre, onze fonds européens de financement de la recherche ont même publié un « Plan S » qui rendra cela obligatoire. Le fonds suisse soutient ce plan mais veut l’étudier juridiquement avant de le signer.

      Sans abonnement, les chercheurs et le public font face à des paywalls qui obligent à payer en moyenne une trentaine de francs par article, ou plusieurs milliers de francs pour des bouquets d’abonnements à l’année. « Pour la bibliothèque de l’Université de Genève, cela représente plus de 4,5 millions de francs par année pour l’ensemble des ressources électroniques (journaux, livres, bases de données) », estime Jean-Blaise Claivaz, coordinateur open access et données de recherche à l’Université de Genève.
      Disruption illégale

      Ce marché figé a donné des idées à certains. En 2011, Alexandra Elbakyan, une chercheuse kazakhe, a créé Sci-Hub, une plateforme qui donne accès gratuitement – et illégalement – à plus de 70 millions d’articles scientifiques. Début 2016, 164 000 articles y étaient téléchargés chaque jour.

      « Actuellement, en Suisse, il n’est pas illégal de télécharger sur Sci-Hub, le téléchargeur n’est pas punissable, explique Jean-Blaize Claivaz. A l’Université de Genève, nous pourrions arrêter tous les abonnements et utiliser Sci-Hub. Ce n’est pas une position que l’université est prête à endosser mais nous ne pourrions pas être poursuivis. »

      Une autre façon légale de contourner les paywalls des éditeurs scientifiques est de chercher l’article dans les nombreuses archives numériques ouvertes des bibliothèques. Ces dernières contournent les abonnements en permettant aux chercheurs de verser leurs propres articles et de les rendre accessibles gratuitement – quoique en une version « brouillon » dépourvue des ultimes modifications apportées par les éditeurs avant publication. Mais faire sa bibliographie sur ces plateformes reste long et fastidieux, car il faut faire ses recherches sur chaque archive.

      C’est pour pallier ce problème que sont récemment apparus de nouveaux outils capables d’automatiser le processus, des sortes de moteurs de recherche qui vont simultanément interroger un grand nombre d’archives. Certains sont à visée commerciale (Kopernio, Anywhere Access), d’autres à but non lucratif (Open Access Button, Unpaywall). Si chacun possède ses particularités, le principe est le même : face à un paywall, ces outils (qui peuvent prendre la forme d’une extension de navigateur web) se chargent de trouver une version de l’article hébergée dans une archive ouverte, quelque part dans les méandres d’internet.
      Unpaywall mis en place à Genève

      Pour Jean-Blaize Claivaz, « le côté non lucratif d’Unpaywall et la présence dans son équipe de grands noms de la scène open access attirent la sympathie et une certaine confiance de la communauté scientifique. Ça lui donne un certain avantage face à ses concurrents. »

      La bibliothèque de l’Université de Genève a d’ailleurs récemment intégré un bouton Unpaywall à son système de recherche d’article scientifique. « Nous avons comparé l’accès avec et sans Unpaywall à l’Université de Genève et nous avons constaté que cette solution augmentait l’accès à la littérature scientifique en sciences de la vie d’environ 25% », ajoute-t-il.

      Les grandes entreprises du secteur voient plutôt d’un bon œil l’arrivée de ces petits acteurs qui s’inscrivent dans une position moins radicale que Sci-Hub, qui collectent des données monétisables et qu’il est possible de racheter pour mieux contrôler.

      Kopernio a été racheté en avril par Clarivate Analytics, entreprise peu connue du grand public mais propriétaire du Web of Science, rassemblement de sept grandes bases de données bibliographiques qui est derrière le calcul du fameux facteur d’impact des journaux. Fin juillet, Elsevier et Impactstory, la société éditrice d’Unpaywall, ont conclu un accord qui permet à l’éditeur d’intégrer Unpaywall dans sa propre base de données.

      Mais ces solutions demandent toutes de faire un effort d’installation et d’intégration. Malgré ses démêlés judiciaires et pour l’heure, Sci-Hub semble rester la solution la plus simple pour accéder à l’ensemble, ou presque, de la littérature scientifique.

      https://www.letemps.ch/sciences/contre-prix-eleves-dacces-aux-publications-scientifiques-mur

    • Stratégie nationale suisse Open Access

      Depuis une dizaine d’années, le mouvement Open Access est en fort développement international. Les hautes écoles et les institutions de recherche suisses s’engagent activement dans ce processus. Elles ont ainsi développé durant ces deux dernières années une stratégie nationale Open Access ainsi qu’un plan d’action pour sa mise en œuvre.

      A la demande du Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) et avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), swissuniversities a développé dans le courant de l’année 2016 une stratégie nationale en faveur de l’Open Access. L’Assemblée plénière de swissuniversities, la Conférence des recteurs des hautes écoles suisses, a adopté cette stratégie le 31 janvier 2017.

      La stratégie Open Access pose les principes d’une vision commune pour les hautes écoles suisses, selon laquelle toutes les publications financées par les pouvoirs publics seront en accès libre en 2024. De manière générale, toutes les publications scientifiques en Suisse devraient être en Open Access en 2024. Cette vision s’aligne sur les modèles européens actuels. Afin de mettre en œuvre cette vision, différents champs d’action ont été identifiés, visant notamment à aligner les pratiques Open Access en Suisse, renforcer les négociations avec les éditeurs, renforcer la communication et les incitatifs auprès des chercheurs ainsi qu’envisager de nouveaux modes de publication. L’analyse des flux financiers en matière de publications scientifiques réalisée par un groupe d’expert anglais sous mandat du FNS et du programme « Information scientifique » de swissuniversities recommande un modèle basé sur une approche pragmatique et flexible.
      Plan d’action Open Access

      Afin de concrétiser la stratégie nationale suisse, une deuxième étape a consisté à développer durant l’année 2017 un plan d’action qui détermine les mesures à entreprendre pour la mise en œuvre de la stratégie nationale. Le plan d’action a été élaboré en collaboration avec les différents partenaires (FNS, SEFRI, bibliothèques des hautes écoles, représentés dans un groupe de travail) au terme d’une démarche d’analyse et de consultation auprès des hautes écoles et des autres partenaires clés. Ce plan d’action a pour but de proposer aux hautes écoles suisses des pistes et solutions pour atteindre les objectifs qu’elles se sont fixés en adoptant la stratégie nationale suisse sur l’Open Access. Les mesures proposées ont pour mission de soutenir dans leur démarche en respectant leur autonomie, leurs spécificités et la diversité des disciplines et des modes de recherche.

      L’Assemblée plénière de swissuniversities a adopté le plan d’action et le Conseil des hautes écoles de la Conférence suisse des hautes écoles en a pris favorablement connaissance en février 2018, permettant ainsi de lancer les activités de mise en œuvre pour les hautes écoles suisses.

      Le travail de mise en œuvre débute maintenant, sous la coordination de swissuniversities et dans le respect de l’autonomie des hautes écoles. La stratégie nationale Open Access apparaît comme un instrument essentiel pour maîtriser le processus de transformation et optimiser l’utilisation de ces ressources.
      Publications scientifiques – Négociations avec les éditeurs internationaux

      Afin d’atteindre l’objectif selon lequel les publications financées par les pouvoirs publics doivent être en accès libre en 2024, il est indispensable de disposer d’accords avec les éditeurs scientifiques permettant une publication ouverte des articles et monographies sans que cela ne crée de surcoûts pour les hautes écoles suisses. En ce sens, le comité de swissuniversities a adopté une nouvelle stratégie en matière de négociation avec les éditeurs qui privilégie le modèle « Read & Publish ». Ce modèle prévoit que les hautes écoles financent les coûts de publication et paient un tarif fixe à la lecture/téléchargements des articles et ouvrages publiés, en remplacement des abonnements classiques dont les tarifs fluctuaient selon les revues. Cette approche sera appliquée pour les négociations avec l’éditeur Springer Nature, et il est prévu d’en faire de même avec les éditeurs Elsevier et Wiley. Dans l’intérêt de réussir le processus de transition vers l’Open Access, swissuniversities a adapté l’agenda communiqué en mars 2018 à la demande de Springer Nature et négocie une #solution_transitoire.

      https://www.swissuniversities.ch/fr/themes/politique-des-hautes-ecoles/open-access

      v. aussi le factsheet :
      https://www.swissuniversities.ch/fileadmin/swissuniversities/Dokumente/Hochschulpolitik/Open_Access/180315_Factsheets_Verhandlungsstrategie_F.pdf

  • Who’s Afraid of George Soros? – Foreign Policy (10/10/2017) http://foreignpolicy.com/2017/10/10/whos-afraid-of-george-soros

    BUCHAREST, Romania — Last winter, in the middle of anti-corruption demonstrations, a television broadcaster accused George Soros — the Hungarian-born, Jewish-American billionaire philanthropist — of paying dogs to protest.

    The protests in Bucharest, sparked by dead-of-night legislation aimed at decriminalizing corruption, were the largest the country had seen since the fall of communism in 1989. Romania TV — a channel associated with, if not officially owned by, the government — alleged the protesters were paid.

    “Adults were paid 100 lei [$24], children earned 50 lei [$12.30], and dogs were paid 30 lei [$7.20],” one broadcaster said. 

    Some protesters responded by fitting their dogs with placards; others tucked money into their pets’ coats. One dog stood next to a sign reading, “Can anyone change 30 lei into euro?” Another dog wore one that read: “#George_Soros paid me to be here.”

    “The pro-government television, they lie all the time. In three sentences, they have five lies,” investigative journalist Andrei Astefanesei told Foreign Policy outside a gyro shop in Bucharest. “I told you about that lie, that Soros paid for dogs. ‘If you bring more dogs in the street, you get more money.’” He laughed.

    Romania TV was fined for its false claims about Soros. But the idea — that roughly half a million Romanians, and their dogs, came to the streets because Soros made them do it — struck a responsive chord. It’s similar to the idea that Soros is personally responsible for teaching students about LGBTQ rights in Romanian high schools; that Soros manipulated the teenagers who led this year’s anti-corruption protests in Slovakia; and that civil organizations and what’s left of the independent media in Hungary wouldn’t exist without Soros and his Open Society Foundations.

    The idea that the 87-year-old Soros is single-handedly stirring up discontent isn’t confined to the European side of the Atlantic; Soros conspiracies are a global phenomenon. In March, six U.S. senators signed a letter asking Secretary of State Rex Tillerson’s staff to look into U.S. government funding going to Soros-backed organizations.

    “Our skepticism about Soros-funded groups undermining American priorities goes far beyond Eastern Europe,” said a spokesperson for Utah Sen. Mike Lee, who led the initiative, when asked if there was some specific piece of evidence of Soros-funded activity in Eastern Europe that prompted the letter or if concerns were more general.

    Soros has even been linked to former NFL quarterback Colin Kaepernick, who knelt during the national anthem to protest police brutality. “Congrats to Colin Kaepernick for popularizing the hatred of America. Good work, bro,” Tomi Lahren, a conservative commentator, tweeted during the controversy. “Your buddy George Soros is so proud. #istand.”

    On Twitter, Soros has also been held responsible for the recent Catalan independence referendum and the mass shooting in Las Vegas.

    But one of the places in which suspicion of Soros is most obvious is Central and Eastern Europe. There, Soros is not unlike the Mirror of Erised in Harry Potter, except that while the fictional mirror shows what the viewer most desires, Soros reflects back onto a country what it most hates.

    In Romania, where the head of the ruling party said Soros wants to do evil, the billionaire is not to be trusted because he’s Hungarian. In Hungary, where Prime Minister Viktor Orban has reportedly declared that Soros will be a main campaign theme in next year’s general election, he’s a traitor. And everywhere, he is Jewish, his very name a nod to the anti-Semitism that runs deep throughout the region.

    Now, Soros’s effectiveness as a bogeyman for conservative governments will be put to the test, literally. This week, Hungary is holding a “national consultation,” essentially a referendum designed to condemn Soros and his views on immigration. The government-funded questionnaire will be open to the country’s adult citizens and is meant to solicit their views on the Hungarian-born Holocaust survivor.

    “George Soros has bought people and organizations, and Brussels is under his influence,” Orban said in a radio interview Friday in the run-up to the consultation. “They want to demolish the fence, allow millions of immigrants into Europe, then distribute them using a mandatory mechanism — and they want to punish those who do not comply.”

    Soros declined an interview for this article, but a spokesperson for the Open Society Foundations, the main conduit for Soros’s philanthropic efforts, chalked up the backlash to his outspokenness. “He’s a man who stands up for his beliefs,” Laura Silber, a spokeswoman for the foundation, told FP. “That’s threatening when you’re speaking out against autocrats and corruption.”

    Blame and hatred of Soros are, to borrow from Karl Marx and Friedrich Engels, a specter haunting Central and Eastern Europe. But how did an 87-year-old billionaire thousands of miles away become the region’s most famous ghost?

    #conspirationnisme

    • George Soros lègue 18 milliards de dollars à sa fondation
      http://www.latribune.fr/economie/international/george-soros-legue-18-milliards-de-dollars-a-sa-fondation-754607.html

      Open Society Foundations (OSF) a reçu 18 milliards de dollars (15,2 milliards d’euros) de ce grand donateur du parti démocrate américain, a indiqué à l’AFP une porte-parole. « Cette somme reflète un processus en cours de transfert des actifs » de M. Soros, « qui prévoit de laisser la vaste majorité de sa fortune à Open Society Foundations », a-t-elle souligné.

      Cette donation fait d’Open Society Foundations la deuxième plus riche ONG aux Etats-Unis après la Fondation Bill et Melinda Gates, qui dispose de 40 milliards de dollars pour promouvoir les problématiques de santé publique et de développement à travers le monde, d’après la National Philanthropic Trust.

      L’OSF est un réseau de 39 entités aux opérations interconnectées à travers le globe et fait la promotion de ses valeurs dans plus de 120 pays. La première a ouvert ses portes en 1984 en Hongrie, pays d’origine de M. Soros. La dernière a vu le jour en 2016 en Birmanie. George Soros en est le président et ses fils Alexander et Jonathan sont membres du conseil d’administration. D’autres de ses enfants sont également impliqués.

      Le milliardaire américain d’origine hongroise, connu pour ses paris financiers risqués, avait donné jusqu’à ce jour 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) de sa fortune à des oeuvres caritatives. Depuis des décennies, il donne environ entre 800 et 900 millions de dollars à des associations chaque année d’après des chiffres mentionnés par le New-York Times. C’est en 1979 que le financier avait fait son premier don en attribuant des bourses d’études à des élèves noirs sud-africains en plein Apartheid, rappelle OSF sur son site internet. Selon le président de la Ford Foundation, Darren Walker interrogé par le quotidien américain :

      "il n’y a aucune organisation caritative dans le monde, y compris la Ford Foundation, qui a plus d’impact que l’Open Society Foundations durant ces deux dernières décennies. [...] Parce qu’il n’y a aucun endroit dans le monde où ils ne sont pas présents. Leur empreinte est plus importante et plus conséquente que n’importe qu’elle organisation de justice sociale dans le monde".

      v/ @hadji

    • Soros turns antisocial: Billionaire says Facebook & Google manipulate users like gambling companies
      https://www.rt.com/news/417065-soros-social-media-blame

      Soros, whose investment fund owned over 300,000 shares in #Facebook until last November, said social media platforms are deliberately engineering “addiction to the services they provide.” Facebook and Google deceive their users by “manipulating their #attention and directing it towards their own commercial purposes,” he said.

      In this respect, online platforms have become similar to gambling companies, Soros asserted. “#Casinos have developed techniques to hook gamblers to the point where they gamble away all their money, even money they don’t have.

      “Something very harmful and maybe irreversible is happening to human attention in our digital age,” he said. Social media companies “are inducing people to give up their autonomy,” while the power to shape the public’s attention “is increasingly concentrated in the hands of a few companies.”

      The billionaire financier, whom the Hungarian government has labeled a “political puppet master,” then struck an even gloomier tone by offering a full-on dystopian conspiracy theory.

      In future, there could be “an alliance between authoritarian states and these large, data-rich IT monopolies,” in which tech giants’ corporate surveillance would merge with “an already developed system of state-sponsored surveillance,” he said.

      That “may well result in a web of totalitarian control the likes of which not even Aldous Huxley or George Orwell could have imagined,” he said, referring to the British authors of two famous dystopian novels.

      Last year, some tech corporations fell out of favor with Soros when his investment fund sold 367,262 shares in Facebook, although he chose to keep 109,451 of the network’s shares. Soros’ fund also offloaded 1,700 shares in Apple and 1.55 million in the owners of Snapchat. It also reduced its stake in Twitter by 5,700 shares, while still holding 18,400 shares in the social media service.

      Soros was not the only Davos speaker to launch a verbal attack on Big Tech. American entrepreneur and Salesforce CEO Marc Benioff said on Tuesday that Facebook should be regulated just like a tobacco company.

      “I think you’d do it exactly the same way you regulate the cigarette industry. Here’s a product, cigarettes, they are addictive, they are not good for you,” Benioff said. “Maybe there is all kinds of different forces trying to get you to do certain things. There are a lot of parallels.”

  • Un petit état des lieux des plates‐formes IoT FOSS
    https://linuxfr.org/news/un-petit-etat-des-lieux-des-plates-formes-iot-foss

    Bien le bonjour  !

    J’ai longtemps hésité à partager ce petit quelque chose ouvertement avec la communauté FOSS. Puis, je me suis dit que j’allais peut‐être me bouger et parler, accepter de m’exposer à la critique, avant que ce que j’y raconte perde de son actualité.

    Mais quoi que donc qu’il parle le petit bonhomme  ?

    Ce petit quelque chose, c’est un rapport « état des lieux » des plates‐formes cloud IoT (Internet of Things) FOSS (Free or Open Source Software) que j’ai réalisé courant août 2017 dans le cadre du projet de recherche OCCIware (lien en bas). lien n°1 : Le dépôt GitHublien n°2 : Le rapport au format PDFlien n°3 : Le projet OCCIwareDéfinition

    Ce que j’appelle une plate‐forme IoT, c’est une suite logicielle présente sur un ou des serveurs, qui va accumuler les données produites par les capteurs embarqués, les (...)

  • Un petit état des lieux des Plateformes IoT FOSS
    https://linuxfr.org/news/un-petit-etat-des-lieux-des-plateformes-iot-foss

    Bien le bonjour !

    J’ai longtemps hésité à partager ce petit quelque chose ouvertement avec la communauté FOSS, puis je me suis dit que j’allais peut-être me bouger et parler, accepter de m’exposer à la critique, avant que ce que j’y raconte perde de son actualité.

    Mais quoi que donc qu’il parle le petit bonhomme ?

    Ce petit quelque chose, c’est un rapport « état des lieux » des plateformes cloud IoT (Internet of Things) FOSS (Free or Open Source Software) que j’ai réalisé courant août 2017 dans le cadre du projet de recherche OCCIware (lien en bas). lien n°1 : Le dépôt Githublien n°2 : Le rapport au format PDFlien n°3 : Le projet OCCIwareDéfinition

    Ce que j’appelle une plateforme IoT, c’est une suite logicielle présente sur un ou des serveurs, qui va accumuler les données produites par les capteurs (...)

  • Le savoir en voie de confiscation par les éditeurs

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/09/26/le-savoir-en-voie-de-confiscation-par-les-editeurs_5191764_1650684.html

    Les revues scientifiques monnaient très cher l’accès à leurs contenus. Ce modèle est très critiqué. Troisième volet de notre dossier « Publier ou périr », en collaboration avec « Le Temps ».

    A qui la connaissance scientifique appartient-elle ? Aux chercheurs qui la produisent ? Au public qui la finance par ses impôts ? Ni à l’un ni à l’autre : elle est avant tout la propriété d’éditeurs, qui publient les résultats issus de la recherche dans des revues spécialisées… et veillent jalousement sur leur diffusion. Malgré les critiques dont ce système fait l’objet, des modèles alternatifs peinent encore à s’imposer.

    Traditionnellement, les revues spécialisées qui publient les études scientifiques financent leur travail d’édition par la vente d’abonnements. Problème : ce modèle restreint beaucoup l’accès aux connaissances. « Il m’arrive de ne pas pouvoir lire un article intéressant, parce qu’il a été publié dans une revue à laquelle mon université n’est pas abonnée. Et la situation est encore bien pire pour les chercheurs des pays moins riches. Sans parler de tous les autres membres de la société que ces résultats pourraient intéresser, mais qui en sont privés : enseignants, créateurs de start-up, membres d’ONG… », s’agace Marc Robinson-Rechavi, chercheur en bio-informatique à l’université de Lausanne.

    Le système actuel est par ailleurs très coûteux. « Les contribuables paient trois fois pour chaque article scientifique. D’abord, en rémunérant le chercheur qui fait les expériences. Ensuite, en s’acquittant des frais d’abonnement aux revues. Et parfois encore une fois, pour offrir un libre accès au ­contenu de l’article », s’insurge le président de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Martin Vetterli. Les frais pour les bibliothèques augmentent de 8 % en moyenne par année, d’après la Ligue européenne des bibliothèques de recherche.

    De fait, la publication scientifique est un business extrêmement rentable pour les géants du domaine, Elsevier, Springer Nature et Wiley, dont les marges dépassent souvent les 30 %, dans un marché estimé à près de 30 milliards de dollars (25 milliards d’euros).

    Un modèle d’édition alternatif a émergé voilà une vingtaine d’années : celui de l’accès ouvert (ou « open access »). Le plus souvent, les frais d’édition et de diffusion de chaque article sont payés en une seule fois à l’éditeur, par l’institution scientifique du chercheur. Les articles sont alors accessibles gratuitement.

    Des articles en accès ouvert

    De nombreux journaux en accès ouvert existent désormais. Certains sont largement reconnus pour la qualité de leur travail, à l’image du pionnier américain PLOS (ou Public Library of Science), à but non lucratif. Assez variables, les coûts de publication par article sont compris entre 1 000 et 5 000 euros en moyenne. Ce mode d’édition n’interdit donc pas les ­bénéfices pour l’éditeur. Pourtant, seuls 30 % environ des articles sont actuellement publiés en accès ouvert. Un semi-échec qui s’expliquerait par le conservatisme du milieu, estime Marc Robinson-Rechavi : « Les journaux anciens sont davantage pris en compte dans la promotion des carrières. Il faudrait que les chercheurs soient incités à changer d’état d’esprit. »

    Justement, la Commission européenne a décidé que, d’ici à 2020, toutes les études publiées par des scientifiques qui reçoivent de l’argent européen devront être diffusées en libre accès. « En France, on va aussi vers un renforcement de la publication en accès libre », affirme Marin Dacos, fondateur du portail français de diffusion de sciences humaines et sociales OpenEdition, chargé d’un plan sur la science ouverte auprès du ministère français de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

    Certaines institutions scientifiques sont entrées en résistance. En Allemagne, plusieurs dizaines d’universités et bibliothèques sont en plein bras de fer avec le géant néerlandais Elsevier, pour obtenir de meilleures conditions d’accès aux articles publiés par leurs propres chercheurs. Elles menacent de ne pas renouveler leurs abonnements à la fin de l’année. Une telle stratégie avait déjà permis à l’association des universités néerlandaises d’obtenir des concessions de la part d’Elsevier il y a deux ans. Des mouvements analogues se retrouvent aussi en Finlande et à Taïwan, notamment.

    Ce n’est sans doute pas un hasard si ce vent de rébellion souffle aujourd’hui : outre le ras-le-bol lié à une situation qui perdure, l’apparition en 2011 du site pirate Sci-Hub pèse dans la balance. Opérant depuis la Russie, il offre l’accès gratuitement à plusieurs dizaines de millions d’études et de livres scientifiques. Une pratique certes illégale, et déjà condamnée aux Etats-Unis après une plainte d’Elsevier en juin, mais qui garantit que les chercheurs continueront d’avoir accès à une bonne part de la littérature scientifique, quel que soit le résultat des négociations avec les maisons d’édition.

    De petits malins ont également profité du mouvement de l’open access pour s’enrichir en créant des revues présentant toutes les apparences du sérieux. Les honoraires sont raisonnables. Le chercheur se laisse convaincre. Sauf qu’en fait, le journal n’existe pas. Ou alors, il est beaucoup moins coté que ce qu’il prétend. Ou encore, il est de piètre qualité. Ces journaux dits « prédateurs » seraient au nombre de 8 000, publiant environ 400 000 articles chaque année, selon une étude parue en 2015 dans BMC Medicine.

    Est-on arrivé à un point de bascule ? Martin Vetterli veut y croire : « Le monopole des éditeurs traditionnels va finir par tomber, à part peut-être pour certains titres très prestigieux comme Science et ­Nature, qui valent aussi pour leur travail de sélection. » Marin Dacos est également optimiste et explore de nouveaux modèles, dans lesquels les auteurs ou leurs institutions n’auront plus besoin de payer les frais d’édition de leurs articles, pourquoi pas grâce à une forme de financement participatif mobilisant les bibliothèques.

    C’est ce que, depuis 2015, l’Open Library of Humanities propose en publiant de la sorte dix-neuf journaux en sciences humaines et sociales. Et c’est la voie choisie par un groupe de mathématiciens qui viennent de lancer Algebraic combinatorics, en démissionnant avec fracas d’un titre de la galaxie Springer cet été. Le nouveau venu suit les principes de la Fair Open Access Alliance. « Ces principes sont notamment un accès ouvert aux articles, l’absence de frais de publication pour les auteurs, la non-cession des droits d’auteur à l’éditeur… », indique Benoit Kloeckner, professeur de mathématiques à l’université Paris-Est et coauteur de cette charte avec une poignée de collègues. « Pour l’instant, il s’agit du seul journal à les suivre, mais nous allons montrer que cela peut marcher. »

  • Jugé trop « partisan », le blog de Jacques Sapir bloqué sur le portail universitaire OpenEdition
    https://www.crashdebug.fr/international/14033-juge-trop-partisan-le-blog-de-jacques-sapir-bloque-sur-le-portail-u

    Si ils en arrivent à de tels extrémitées, c’est qu’ils ont déjà perdu la bataille sur le plan argumentaire, ... et qu’ils ne leur reste que la brutalité.... Retrouvez les vidéos de Jacques Sapir sur l’Europe en « informations complémentaires » en bas d’article.

    Amicalement,

    f.

    Jacques Sapir à un congrès de Debout la République en 2010.

    L’économiste et professeur Jacques Sapir, connu pour ses critiques de l’euro, ne dispose plus des droits de publication pour son blog. Le portail universitaire OpenEdition, sur lequel il est hébergé, le juge déconnecté du « contexte académique ».

    Le blog Russeurope, animé par Jacques Sapir dans la rubrique Hypothèses du portail OpenEdition, qui héberge des publications d’universitaires à destination d’un public scientifique, est désormais clos et (...)

    • N’hésitons pas à nommer #Marin_Dacos Directeur du Centre pour l’édition électronique ouverte, qui a signé cet acte de censure.
      Un blog qui ne lui plait pas, et surtout, qui ne plait pas à ses amis.

      Du point de vue de Jacques Sapir : « une accusation parfaitement gratuite, et fausse ».
      « Tous mes textes sont en relation, directe ou indirecte, avec mes recherches. Quand OpenEdition et Hypotheses.org m’ont signifié qu’il y avait un problème, les quatre notes qu’ils ont cités étaient des copies d’articles, ou des références à mon travail ».

      L’économie peut être elle traitée sans parler de politique ? « C’est strictement impossible », répond le chercheur à l’EHESS, avant de préciser que toutes ses notes « politiques » sont en références à ses recherches, à ses livres et à ses articles. « Je ne me suis jamais prononcé hors de ce cadre », a-t-il assuré.

      « Je m’interroge aussi sur les fonctions aujourd’hui occupées par le responsable, Marin Dacos, et je me demande s’il n’y a pas, pour le moins, conflit d’intérêts », a-t-il lâché, faisant référence à la fonction de conseiller scientifique pour la science ouverte au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du responsable d’OpenEdition.

      « La censure de Jacques Sapir par son hébergeur Hypothèses démontre que même académique, la pensée unique doit d’abord rester... unique ! »

  • Jugé trop « partisan », le blog de Jacques Sapir bloqué sur le portail universitaire OpenEdition — RT en français
    https://francais.rt.com/france/43831-juge-partisan-economiste-jacques-sapir-portail-universitaire-open

    L’économiste et professeur Jacques Sapir, connu pour ses critiques de l’euro, ne dispose plus des droits de publication pour son blog. Le portail universitaire OpenEdition, sur lequel il est hébergé, le juge déconnecté du « contexte académique ».

    Le blog Russeurope, animé par Jacques Sapir dans la rubrique Hypothèses du portail OpenEdition, qui héberge des publications d’universitaires à destination d’un public scientifique, est désormais clos et archivé. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Marin Dacos, chercheur au CNRS et fondateur d’OpenEdition dans un dernier billet publié sur ce qui fut donc, le blog de Jacques Sapir. Ce dernier ne sera désormais plus en mesure d’y publier de nouveaux articles, mais ses publications antérieures resteront en accès libre pour les visiteurs.

    Dans son court texte, le fondateur du portail qui héberge les publications de nombreux chercheurs, universitaires et scientifiques, justifie cette exclusion en reprochant à Jacques Sapir des textes « s’inscrivant dans une démarche de tribune politique partisane, déconnectés du contexte académique et scientifique ».

    L’économiste se voit donc banni d’un blog qu’il anime de façon régulière et constante depuis 2011 et dans lequel il commente l’actualité économique et politique, souvent dans ses secteurs de prédilection comme l’économie, l’analyse des crises au sein de la zone euro ou la Russie.

    Sans avancer aucune hypothèse d’ordre idéologique sur la raison de cette ostracisation par la communauté scientifique, l’auteur s’est contenté de comparer le caractère soi-disant « partisan » de ses analyses avec celles d’un économiste lui aussi présent sur la plateforme et aux vues opposées aux siennes.

    Directeur d’Etudes à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Jacques Sapir est connu médiatiquement pour ses analyses économiques, souvent critiques envers les politiques économiques menées au sein de l’Union européenne et envers l’euro, de même que pour sa ligne géopolitique favorable à un rapprochement avec la Russie. Des prises de position qui lui ont valu de nombreuses critiques de la part de la presse comme de la communauté universitaire et scientifique française.

    Hébergé moi aussi par OpenEdition, cette décision m’interpelle...

    • Donc #censure ...

      Si j’ai bon souvenir, Sapir n’est pas vraiment « en odeur de sainteté » sur Seenthis. Jacques Sapir défend des thèses souverainistes. Il en a même appelé à faire front avec « le front » (national) avant l’élection présidentiel. Bien. On peut lui intenter pas mal de procès en « mal-pensance ». Le fait est que lorsqu’il y a censure, on se dit qu’on a peut-être eu tort d’ostraciser aussi rapidement celui qui en est victime.
      Alors, on peut toujours avoir accès (pour combien de temps ?) à ses articles sur Russeurope et je me dis que peut-être, ce serait bien de rapatrier tout ça « en dur » et de le rebalancer sur une autre plate-forme. A moins que Sapir ne soit condamné à diffuser ses écrits sur des sites jugés « complotistes ». Enfin, j’dis ça, j’dis rien ...

    • Les thèses défendues par le monde, libération, le figaro, arte, tf1, france culture, france inter, rtl, europe 1, médiapart . . . . , vous savez, ces médias qui ont fait systématiquement la une avec marine le pen, sont pires.
      Une bonne partie des lecteurs, auditeurs, font quand même la part des choses, pas assez importante, hélas.

      Les opinions et les invités de Jacques Sapir sur Russeurope étaient parfois (souvent) discutables.
      Il faut savoir écouter des opinions diamétralement opposées à ce qu’on pense.

      Par contre, le travail d’analyse de Jacques Sapir était excellent, à la lumière d’autre chose que la pensée unique.

  • Open Letter - Public Money, Public Code
    https://publiccode.eu/openletter

    Un pétition intéressante pour tous les libristes... et une revendication simple et évidente.

    Publicly funded software has to be Free and Open Source Software. While there are plenty of good reasons for this, many politicians don’t know about them yet.

    Free Software gives everybody the right to use, study, share and improve software. This right helps support other fundamental freedoms like freedom of speech, press and privacy.

    This is where you can help! Sign the open letter to give our message more weight. 5825 people and 36 organisations have already signed. We will hand over the letter and signatures to your representatives and make sure that they understand that: Public Money? Public Code!

    Public Money? Public Code!

    Digital services offered and used by our public administrations are the critical infrastructure of 21st century democratic nations. In order to establish trustworthy systems, public bodies must ensure they have full control over the software and the computer systems at the core of our state digital infrastructure. However, right now, this is rarely the case due to restrictive software licences that:

    Forbid sharing and exchanging publicly funded code. This prevents cooperation between public administrations and hinders further development.
    Support monopolies by hindering competition. As a result, many administrations become dependent on a handful of companies.
    Pose a threat to the security of our digital infrastructure by forbidding access to the source code. This makes fixing backdoors and security holes extremely difficult, if not completely impossible.

    We need software that fosters the sharing of good ideas and solutions. Like this we will be able to improve IT services for people all over Europe. We need software that guarantees freedom of choice, access, and competition. We need software that helps public administrations regain full control of their critical digital infrastructure, allowing them to become and remain independent from a handful of companies. That is why we call our representatives to support Free and Open Source Software in public administrations, because:

    Free and Open Source Software is a modern public good that allows everybody to freely use, study, share and improve applications we use on a daily basis.
    Free and Open Source Software licences provide safeguards against being locked in to services from specific companies that use restrictive licences to hinder competition.
    Free and Open Source Software ensures that the source code is accessible so that backdoors and security holes can be fixed without depending on one service provider.

    Public bodies are financed through taxes. They must make sure they spend funds in the most efficient way possible. If it is public money, it should be public code as well!

    That is why we, the undersigned, call our representatives to:

    “Implement legislation requiring that publicly financed software developed for public sector must be made publicly available under a Free and Open Source Software licence.”

    #Logiciels_libres #Législation #Services_publics

  • The Journal of Open Source Software
    http://joss.theoj.org

    The Journal of Open Source Software (JOSS) is a developer friendly journal for research software packages.

    What exactly do you mean by ’journal’

    The Journal of Open Source Software (JOSS) is an academic journal (ISSN 2475-9066) with a formal peer review process that is designed to improve the quality of the software submitted. Upon acceptance into JOSS, a CrossRef DOI is minted and we list your paper on the JOSS website.

    #logiciel_libre #publication_scientifique

  • OpenConcerto 1.5
    https://linuxfr.org/news/openconcerto-1-5

    La version 1.5 du logiciel OpenConcerto vient de sortir. OpenConcerto est un logiciel complet de gestion d’entreprise incluant : gestion commerciale, comptabilité (dont l’analytique) et paye. Il dispose aussi d’une interface de caisse pour les points de vente et d’un système de préparation de commandes (picking). Modulaire, le logiciel propose des greffons pour la DSN, la gestion de prospects, planning, SAV, GED…

    OpenConcerto est disponible pour GNU/Linux, macOS et Windows. Une version Cloud est proposée pour une solution clef en main.

    Le logiciel, sous licence GPL, est téléchargeable dès maintenant en version 1.5 sur toutes les plates-formes prises en charge en versions monoposte et multiposte. La version 1.5 est l’occasion d’inaugurer la gestion de documents intégrée, ainsi qu’une refonte de (...)

  • Attentat de Londres : le projet d’accroître la surveillance du Web suscite de vives critiques
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/06/05/attentat-de-londres-le-souhait-de-mme-may-d-accroitre-la-surveillance-du-web

    Au lendemain de l’attentat, Theresa May a accusé les entreprises du numérique de « fournir au terrorisme des espaces sûrs pour se propager ». Lors de son allocution devant le 10 Downing Street, dimanche 4 juin, au lendemain de l’attentat qui a frappé Londres, la première ministre britannique, Theresa May, a critiqué Internet et les grandes entreprises du numérique, les accusant de « fournir au terrorisme des espaces sûrs pour se propager ». « Nous devons travailler avec les gouvernements démocratiques (...)

    #GCHQ #écoutes #web #surveillance #DRIP #OpenRightsGroup

  • Digital Ad Fraud Hitting All Time Highs 2017 | Augustine Fou
    https://www.slideshare.net/augustinefou/digital-ad-fraud-hitting-all-time-highs-2017-augustine-fou

    #industrie #publicité #bulle

    via @antoniocasilli qui en veut pour nouvelle preuve ceci :

    Chase Had Ads on 400,000 Sites. Then on Just 5,000. Same Results
    https://mobile.nytimes.com/2017/03/29/business/chase-ads-youtube-fake-news-offensive-videos.html

    Much of the promise of online advertising hinges on the vast reach of the web, and the ability to reach people on niche sites at low prices. Index Exchange, an ad exchange, has estimated that the titles owned by the top 50 traditional media companies account for 5 percent or fewer of the trillions of ad impressions available for sale each day. Google’s display network alone includes more than two million websites. YouTube has more than three million ad-supported channels, according to the analytics company OpenSlate, which says the average $100,000 campaign on the platform runs on more than 7,000 channels.

    If more advertisers follow JPMorgan’s lead and see similar results, it could hurt the operators of smaller sites that make up the so-called long tail of the internet, as well as the advertising technology companies that profit from funneling trillions of ad impressions from brands to consumers through systems that mimic a stock exchange, according to Eric Franchi, co-founder of the ad technology firm Undertone.

  • RuggedPOD, 5 mois d’hiver et un énorme challenge devant !
    https://linuxfr.org/news/ruggedpod-5-mois-d-hiver-et-un-enorme-challenge-devant

    LinuxFr.org vous propose à tous de tenir vos propres articles directement publiables, sans validation a priori des modérateurs. Ceux‐ci s’appellent des journaux. Un de nos utilisateurs, vejmarie, nous raconte depuis plusieurs mois les aventures du projet RuggedPOD, un module de serveurs sans refroidissement actif.

    Vous pourrez lire en deuxième partie le bilan de la période hivernale ainsi qu’un appel à mécène.lien n°1 : Journal à l’origine de la dépêchelien n°2 : RuggedPOD

    Ça y est ! Le POD a passé son premier hiver et plutôt bien d’ailleurs, pas de grippe ni gastro, juste un peu de frais de temps à autre.

    Pour rappel, le projet RuggedPOD est un projet collaboratif de conception de micro datacenter développé sous licence Open Hardware, avec des logiciels libres (FreeCAD, KiCAD, Linux, etc.). Une (...)

  • Agenda du Libre pour la semaine 11 de l’année 2017
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-11-de-l-annee-2017

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 70 événements (0 en Belgique, 65 en France, 4 au Québec et 1 en Suisse) est en seconde partie de dépêche.lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Libre FRlien n°3 : Carte des événements FR lien n°4 : Proposer un événement FR lien n°5 : Annuaire des organisations FRlien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre BElien n°8 : Agenda du Libre CHlien n°9 : Agenda du Libre QCSommaire

    Agenda du Libre pour la semaine 11 de l’année 2017

    [FR Privas] Expolibre - Du mardi 21 février 2017 à 12h00 au samedi 25 mars 2017 à 17h00.

    [FR Grenoble] Rencontre du groupe local OpenStreetMap - Le lundi (...)

  • Agenda du Libre pour la semaine 7 de l’année 2017
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-7-de-l-annee-2017

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 44 événements (2 en Belgique, 39 en France, 3 en Québec et 0 en Suisse) est en seconde partie de dépêche.

    lundi 13 février 2017

    [FR Montpellier] WikiPermanence

    [FR Rennes] Rencontre mensuelle des contributeurs OpenStreetMap

    [FR Grenoble] Rencontre du groupe local OpenStreetMap

    [FR Paris] Réunion de lancement de l’association OGPToolbox.org

    [QC Montréal] Conférence sur les logiciels libres

    mardi 14 février 2017

    [FR Nanterre] Portes ouvertes de l’Electrolab

    [FR Lyon] Atelier Bidouille

    [FR Grenoble] Permanence des libristes dauphinois

    [FR Castelnau-le-Lez] Atelier de développement et (...)

  • Agenda du Libre pour la semaine 7 de l’année 2017
    http://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-7-de-l-annee-2017

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 44 événements (2 en Belgique, 39 en France, 3 en Québec et 0 en Suisse) est en seconde partie de dépêche.

    lundi 13 février 2017

    [FR Montpellier] WikiPermanence

    [FR Rennes] Rencontre mensuelle des contributeurs OpenStreetMap

    [FR Grenoble] Rencontre du groupe local OpenStreetMap

    [FR Paris] Réunion de lancement de l’association OGPToolbox.org

    [QC Montréal] Conférence sur les logiciels libres

    mardi 14 février 2017

    [FR Nanterre] Portes ouvertes de l’Electrolab

    [FR Lyon] Atelier Bidouille

    [FR Grenoble] Permanence des libristes dauphinois

    [FR Castelnau-le-Lez] Atelier de développement et (...)

  • Agenda du Libre pour la semaine 3 de l’année 2017
    http://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-3-de-l-annee-2017

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 37 événements (1 en Belgique, 32 en France, 4 au Québec et 0 en Suisse) événements est en seconde partie de dépêche.

    lundi 16 janvier 2017

    [BE Bruxelles] OpenStreetMap meeting

    [FR Lyon] Debian et Cie

    [FR Villeurbanne] Mapathon Missing Maps avancé

    [FR Villeurbanne] Lundi 3.0 - Install Party

    [FR Grenoble] Rencontre du groupe local OpenStreetMap

    [FR Marseille] Réunion des contributeurs OpenStreetMap de la région PACA

    [QC Montréal] (3L)-Logiciels Libres en liberté groupe d’utilisateurs de Logiciels Libres, de niveau débutant

    mardi 17 janvier 2017

    [FR Nanterre] Portes ouvertes de l’Electrolab

    [FR (...)

    • “WhatsApp has the ability to force the generation of new encryption keys for offline users, unbeknown to the sender and recipient of the messages, and to make the sender re-encrypt messages with new keys and send them again for any messages that have not been marked as delivered.

      The recipient is not made aware of this change in encryption, while the sender is only notified if they have opted-in to encryption warnings in settings, and only after the messages have been re-sent. This re-encryption and rebroadcasting effectively allows WhatsApp to intercept and read users’ messages.”

    • Mais surtout:

      “[the researcher] reported the vulnerability to Facebook in April 2016, but was told that Facebook was aware of the issue, that it was “expected behaviour” and wasn’t being actively worked on.”

    • La dénégation de Moxie Marlinspike au nom de son entreprise Open Whisper Systems qui a travaillée sur le logiciel WhatsApp.

      Je ne sais pas trop quoi en penser...

      There is no WhatsApp ’backdoor’
      moxie0 on 13 Jan 2017
      https://whispersystems.org/blog/there-is-no-whatsapp-backdoor

      The WhatsApp clients have been carefully designed so that they will not re-encrypt messages that have already been delivered. Once the sending client displays a “double check mark,” it can no longer be asked to re-send that message. This prevents anyone who compromises the server from being able to selectively target previously delivered messages for re-encryption.

      The fact that WhatsApp handles key changes is not a “backdoor,” it is how cryptography works. Any attempt to intercept messages in transmit by the server is detectable by the sender, just like with Signal, PGP, or any other end-to-end encrypted communication system.

      The only question it might be reasonable to ask is whether these safety number change notifications should be “blocking” or “non-blocking.” In other words, when a contact’s key changes, should WhatsApp require the user to manually verify the new key before continuing, or should WhatsApp display an advisory notification and continue without blocking the user.

      Given the size and scope of WhatsApp’s user base, we feel that their choice to display a non-blocking notification is appropriate. It provides transparent and cryptographically guaranteed confidence in the privacy of a user’s communication, along with a simple user experience. The choice to make these notifications “blocking” would in some ways make things worse. That would leak information to the server about who has enabled safety number change notifications and who hasn’t, effectively telling the server who it could MITM transparently and who it couldn’t; something that WhatsApp considered very carefully.

    • Et une réponses aux réponses :

      WhatsApp vulnerability explained : by the man who discovered it - Tobias Boelter https://www.theguardian.com/technology/2017/jan/16/whatsapp-vulnerability-facebook?CMP=share_btn_tw

      Il pointe notamment une évidence qui semble « échapper » à l’Electronic Frontier Foundation : WhatsApp n’étant pas un logiciel libre et le réseau WhatsApp n’étant pas accessible à des logiciels clients tiers : il n’est pas possible de vérifier le comportement réel de WhatsApp. Bref il n’est pas possible d’affirmer que WhatsApp est sécurisé.

  • #Démocratie_participative : le sommet de Paris s’ouvre sur fond de polémiques
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/12/05/democratie-participative-le-sommet-de-paris-s-ouvre-sur-fond-de-polemiques_5

    Y aller ou pas ? La France s’apprête à accueillir, du 7 au 9 décembre, le quatrième sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO ou OGP, en anglais, pour Open Government Partnership). Mais, depuis plusieurs semaines, les associations, qui, en France, militent pour la défense des libertés publiques, la participation citoyenne ou la diffusion des biens communs numériques débattent de l’opportunité de participer à ce rendez-vous. Petit tour d’horizon.

  • Feu vert du parlement britannique à une loi de surveillance controversée - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/feu-vert-du-parlement-britannique-a-une-loi-de-surveillance-contro

    Le parlement britannique a adopté une loi donnant des pouvoirs de surveillance très étendus à la police et aux services de renseignement de Sa Majesté, s’attirant notamment les critiques d’Edward Snowden, le donneur d’alerte américain qui a révélé les écoutes de la NSA.

    Avec le vote favorable de la chambre des Lords cette semaine, après celui des députés de la chambre des Communes, ce projet de loi lancé par Theresa May en mars, alors qu’elle n’était encore que ministre de l’Intérieur, n’attend plus que le sceau royal pour entrer en application.

    « Le Royaume-Uni vient de voter la loi de surveillance la plus extrême dans l’histoire des démocraties occidentales », « allant plus loin que beaucoup d’autocraties », a dénoncé sur son compte Twitter Edward Snowden, cet ancien agent de l’agence de sécurité américaine NSA qui avait révélé en 2013 comment celle-ci écoutait les communications dans le monde entier.

    Avec les nouveaux pouvoirs qui leur sont confiés par cette loi, les services de renseignement ou les policiers britanniques pourront par exemple exiger d’un site internet qu’il leur fournisse l’historique des consultations de n’importe utilisateur, historique qui pourrait remonter à un an.

     

    Ce projet de loi « sur les pouvoirs d’investigation » déposé par Theresa May alors qu’elle n’était pas encore première ministre, avant le « oui » des électeurs britanniques au Brexit, donne une base légale au piratage des ordinateurs ou des téléphones portables, tout en fixant quelques garde-fou, comme l’obligation d’obtenir le feu vert d’un juge pour placer une ligne téléphonique sur écoute.

    Qualifié de « loi des fouineurs » par ses critiques, ce texte a déjà fait l’objet d’un appel devant la Cour de justice européenne, qui devrait rendre son verdict courant 2017.

    « Le vote de cette loi des fouineurs est un triste jour pour la liberté en Grande-Bretagne », a dénoncé Bella Sankey, directrice de l’association de défense des droits civiques Liberty : « Sous le prétexte de lutter contre le terrorisme, l’État a mis au point des pouvoirs de surveillance dignes d’un régime totalitaire, le système le plus intrusif jamais vu dans une démocratie ».

    « Il est vraisemblable que d’autres pays, y compris certains régimes autoritaires peu connus pour leur respect des droits de l’Homme, vont utiliser ce texte pour justifier leurs propres législations intrusives en matière de surveillance », a craint de son côté Jim Killock, directeur exécutif de l’association Open Rights Group.                                                                                            Agence France-Presse

    http://www.lapresse.ca