Opera mini semble avoir beaucoup de succès dans les zones où Internet est cher (facturation au volume de données transférées) et où les gens n’ont pas des smartphones dernier cri.
Contrairement à la majorité des navigateurs mobiles, Opera Mini (client) obtient ses pages web par l’intermédiaire de proxy hébergés par Opera Software. Ces proxy vont s’occuper de faire le rendu de la page, de l’adapter au format de l’écran et de redimensionner les images. La page est transmise au client dans un langage de balisage, le OBML (Opera Binary Markup Language)3.
Cette approche de l’Internet mobile a de nombreux avantages :
du fait que le client ne contient aucun moteur de rendu, il est très léger : 120 Kio ;
le rendu demande pas mal de ressources, et il sera donc plus rapide sur les serveurs d’Opera Software que sur l’appareil mobile ;
le client fonctionne de manière fluide, même sur de vieux appareils ;
le trafic entre le serveur et le client sont largement revu à la baisse (dans un rapport de 2 à 3, en fonction de la page et de la qualité des images choisie), ce qui améliore la vitesse de chargement des pages et réduit l’utilisation du quota alloué par l’opérateur qui est généralement faible ;
le moteur de rendu des proxy est celui d’Opera 9.5 ;
►http://fr.wikipedia.org/wiki/Opera_Mini