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  • France in the #blockchain Ecosystem with Karim Sabba from #paris Blockchain Week
    https://hackernoon.com/france-in-the-blockchain-ecosystem-with-karim-sabba-from-paris-blockchai

    Episode 35 of the Hacker Noon Podcast: An interview with Karim Sabba, French entrepreneur and founder of Paris Blockchain Week. Paris Blockchain Week is April 16–17, 2019 in Paris, France, Use code: HACKERNOON30 for a 30% discount.Listen to the interview on iTunes, or Google Podcast, or watch on YouTube.https://medium.com/media/fc1d92a51507e9eca88d7af519edd8e9/hrefIn this episode Trent Lapinski interviews Karim Sabba, French entrepreneur and founder of Paris Blockchain Week.“I jumped into this new ecosystem where I saw returns that I had never seen in my life. And that was what caught me in. That was the bait, and it was a good bait. But afterwards I started to dive into all those projects and I remember, I don’t want to name it because my apprehension of this was a bit weird, but (...)

    #crypto #blockchain-week-paris #hackernoon-podcast

  • Paris, terrain de jeu de l’innovation, Laetitia Van Eeckhout et Claire Legros
    https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2019/01/28/paris-terrain-de-jeu-de-l-innovation_5415624_4811534.html

    Si la capitale fait tout pour séduire les entreprises de pointe, elle doit aussi faire face aux plates-formes numériques de l’économie de partage, qui déstabilisent les politiques de la ville.

    Avec sa structure de bois et de métal, ses façades largement vitrées, ses toitures végétalisées et sa cheminée solaire, le bâtiment ressemble à une proue de navire. Il accueillera en 2022, dans le 13e arrondissement de Paris, le nouveau campus parisien de 9 700 mètres carrés de l’université de Chicago (Illinois).

    Si le fleuron universitaire américain a choisi Paris pour construire son siège pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, c’est pour « sa concentration de pôles de recherche » et ses « sources culturelles et intellectuelles extraordinaires ». « Un signe fort de l’attractivité croissante de la métropole parisienne », se félicite Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l’urbanisme, du développement économique et de l’attractivité.

    L’élu en a fait l’objectif de ses deux mandatures : transformer Paris en « hub mondial de l’#économie de l’innovation ». Depuis dix ans, l’équipe municipale déploie les grands moyens pour séduire chercheurs et entrepreneurs, en particulier dans le domaine du numérique. Entre 2008 et 2014, plus d’un milliard d’euros ont été investis dans l’accompagnement de start-up, selon les chiffres de la Ville de Paris. Les programmes se sont multipliés pour attirer les entreprises innovantes : fonds Paris Innovation Amorçage, lancé en 2009 en partenariat avec la Banque publique d’investissement pour offrir un financement aux start-up qui choisissent un incubateur parisien ; création en 2015 de l’agence de développement économique Paris & Co, puis de l’Arc de l’innovation pour promouvoir l’innovation au-delà du périphérique en partenariat avec une vingtaine de communes du Grand Paris…

    « Ingénieurs bien formés »
    A la course aux podiums des #métropoles_mondiales, la capitale se hisse désormais dans le peloton de tête des villes les plus attractives, de la troisième à la neuvième place selon les classements. Une dynamique dopée par le contexte international. « Le coût de la vie et le niveau élevé du prix du foncier et des salaires à San Francisco amènent des entrepreneurs à se tourner vers Paris, de même qu’avec le Brexit, beaucoup renoncent à se lancer à Londres », constate Roxanne Varza, directrice de #Station_F, l’incubateur fondé par Xavier Niel, patron de Free (et actionnaire à titre personnel du Monde). Dans ce paradis des geeks et de l’innovation, un tiers des 3 000 #start-up accueillies sont portées par des entrepreneurs étrangers, venant principalement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, mais aussi de Chine et d’Inde.

    Le contexte international n’explique pas à lui seul le succès de la capitale. Avec son maillage d’universités et de laboratoires publics de recherche, Paris bénéficie d’atouts. « Ce qui fait l’attractivité de la métropole, ce sont ses pôles de recherche et la population des 25-45 ans qui va avec », estime Dominique Alba, directrice de l’Atelier parisien d’urbanisme, qui audite la capitale pour le compte de la Ville de Paris.

    « Pour une start-up, Paris, riche d’une culture scientifique et technique très forte, avec des ingénieurs bien formés, offre un environnement bien plus bénéfique que Londres », assure l’entrepreneur Bertrand Picard, qui a lancé en 2013 Natural Grass, une start-up de fabrication de gazon hybride pour stades de football. Cet ancien banquier chez Rothschild, à Londres, pensait initialement créer son entreprise outre-Manche, mais il a trouvé à Paris le soutien de laboratoires publics de recherche, comme le CNRS ou l’université Pierre-et-Marie-Curie.

    Incubateurs spécialisés
    Selon la dernière étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, Paris compte quelque 150 #incubateurs, souvent spécialisés, dans tous les secteurs ou presque, du tourisme au sport, de l’alimentation à l’aéronautique, en passant par la santé. Peu à peu, les fonds privés ont pris le relais. Et les grandes entreprises, comme Renault ou la SNCF, viennent y frotter leurs unités de recherche et développement aux méthodes agiles des start-up, dans une démarche d’open innovation.

    Pour autant, Paris souffre aussi de faiblesses. Les sociétés d’investissement y sont moins nombreuses qu’à Londres ou New York. Si l’écosystème parisien s’est fortement renforcé en fonds d’amorçage, « il reste difficile d’y trouver des partenaires pour grandir », observe Bertrand Picard. Pour lui, « à la différence des entreprises californiennes comme Uber qui, de #levée_de_fonds en levée de fonds, peuvent étendre leurs services, les boîtes parisiennes qui atteignent un chiffre d’affaires de quelques dizaines de millions d’euros sont souvent amenées à être rachetées pour continuer de croître. » La multiplication des champs d’innovation peut conduire à disperser les forces. « On a d’excellentes boîtes mais on ne les valorise pas, confirme Stéphane Distinguin, président du pôle de compétitivité Cap Digital. Plutôt que d’investir en masse dans un domaine où l’on déciderait d’exceller, on saupoudre. On est encore très loin du modèle qui a permis à la Silicon Valley d’exister. »

    En matière d’emploi, le bilan est aussi mitigé. L’attractivité profite surtout à l’ activité non salariée, en progression de 19 % dans la métropole du Grand Paris de 2011 à 2016 . Au sein de l’Arc de l’innovation, qui concentre la moitié des lieux d’innovation de la métropole, près de 60 000 établissements ont été créés en 2017, la majorité sous le régime de #micro-entrepreneur. Des emplois pour partie portés par le développement des #plates-formes numériques de l’économie de partage.

    « En 2016, en à peine quatre ans d’existence, les sociétés de VTC [voiture de transport avec chauffeur] avaient créé 22 000 emplois en Ile-de-France, ou plutôt 22 000 autoentrepreneurs. Uber occupe le premier rang des créations d’emploi en Seine-Saint-Denis. Certes, aucune entreprise traditionnelle n’aurait été capable d’en faire autant. Mais ces nouveaux emplois d’#autoentrepreneurs posent une sérieuse question de #précarisation et de couverture sociale », relève Thierry Marcou, de la Fondation Internet Nouvelle Génération, coauteur de l’étude « Audacities », parue en avril 2018, sur le thème « Innover et gouverner dans la ville numérique réelle ».

    Crise du logement
    Car de l’innovation, Paris connaît aussi le revers de la médaille. Si son dynamisme séduit les start-up, il profite également aux plates-formes numériques, souvent d’origine américaine, qui ont transformé Paris en terrain de jeu de l’économie de partage. Créatrices de nouveaux services mais aussi d’emplois souvent précaires, celles-ci viennent déstabiliser les politiques de la ville.

    En dix ans, le nombre d’appartements entiers proposés sur le site de location de courte durée Airbnb a explosé dans la capitale, passant de 56 544 en octobre 2016 à 88 670 en mars 2018 (sur 101 873 offres totales) selon l’Observatoire-airbnb.fr, fondé par Matthieu Rouveyre, conseiller municipal de Bordeaux. Un phénomène qui accentue la crise du logement, même si, pour Airbnb, « la forte hausse de la part de logements inoccupés date en réalité de la fin du XXe siècle, bien avant l’arrivée des plates-formes de locations meublées touristiques ».
    Entre la start-up californienne et la Ville de Paris, la guerre est déclarée. Depuis le 1er décembre 2017, les règles se sont durcies : les loueurs doivent être enregistrés auprès de la mairie et ne pas dépasser cent vingt nuitées par an, faute de quoi ils encourent une amende. Mais ces mesures restent largement inappliquées : à peine 10 % des loueurs ont obtempéré.

    La collectivité s’en prend donc maintenant à Airbnb, qu’elle a assigné en justice afin qu’il supprime les annonces illégales, sous peine d’une astreinte de 1 000 à 5 000 euros par jour et par annonce. « Airbnb a des effets positifs, bien sûr. Il représente un complément de revenus pour les Parisiens et a obligé les hôtels à se réinventer mais, en même temps, il ne respecte pas les règles et représente un danger majeur pour le centre de Paris », souligne Jean-Louis Missika, tandis que Ian Brossat, le maire-adjoint au logement, va plus loin et plaide pour l’interdiction de la plate-forme dans les arrondissements du centre.

    Gouvernance de l’espace public
    Comment #gouverner_la_ville quand on ne dispose pas des leviers de régulation nécessaires ? L’irruption des services de partage de véhicules en free floating (ou « sans station ») rebat aussi les cartes de la gouvernance de l’espace public. Pas moins de six applications de partage de trottinettes se sont lancées sur le bitume parisien en 2018, offrant « une alternative à la voiture individuelle en diminuant les risques de congestion », soutient Kenneth Schlenker, directeur de Bird France, société californienne installée à Paris depuis cinq mois. Mais ces nouveaux services posent aussi de sérieux problèmes de sécurité, sur les trottoirs ou les voies de circulation.

    Contrairement à celle des Vélib’, l’activité des plates-formes ne fait pas l’objet d’une délégation de service public. « Aujourd’hui, on n’a aucun moyen d’obliger Amazon à utiliser des véhicules propres pour ses livraisons au dernier kilomètre. Dans la mesure où elle sous-traite la livraison, l’entreprise ne règle même pas ses contraventions », relève Jean-Louis Missika.

    Une charte de bonnes pratiques pour les véhicules en free floating est en chantier. La future loi d’orientation sur les mobilités, dont la présentation au Parlement est prévue fin mars, devrait aussi apporter de nouveaux leviers de régulation, que Jean-Louis Missika verrait bien aller jusqu’à la création de « licences délivrées par la Ville ». A Londres, ce dispositif a permis d’imposer à Uber des contraintes plus strictes en matière de sécurité du public. Une façon aussi d’accéder aux données et de peser sur l’impact environnemental des véhicules.

    Economie circulaire
    En attendant, des acteurs alternatifs tentent de trouver leur place dans le grand bazar parisien des plates-formes. Ils revendiquent une autre vision, non plus collaborative mais coopérative, où les données sont vraiment partagées et les revenus, plus équitablement répartis. C’est le cas de CoopCycle, une coopérative de livreurs à vélo qui vient de se lancer dans la capitale et se revendique comme une alternative à Deliveroo et Foodora.

    Selon Antoinette Guhl, maire-adjointe à l’économie sociale et solidaire (ESS) et à l’économie circulaire, il existe « une vraie demande des habitants de nouveaux modes de production, de distribution et d’entrepreneuriat ». Avec un poids non négligeable sur l’économie : toutes structures confondues (associations, entreprises, mutuelles), l’ESS contribue à 10 % du PIB de la capitale, tandis que l’économie circulaire représente 70 000 emplois directs. « L’urgence climatique nous oblige à penser l’innovation dans une logique plus locale, à taille humaine et qui répond aux grands défis sociaux et écologiques », insiste l’adjointe.

    La #Ville_de_Paris mise désormais sur la chaîne de production, source de création d’emplois, en favorisant l’émergence de fab labs et de makerspaces, dont une partie travaille dans le secteur de l’économie circulaire. En 2018, elle a intégré le réseau des fab cities qui testent de nouveaux modèles urbains pour développer les productions locales.

  • Square #Lumumba à Bruxelles : le sociologue Ludo De Witte censuré
    https://parismatch.be/actualites/politique/153560/inauguration-dun-square-lumumba-a-bruxelles-le-sociologue-ludo-de-witte-c

    À l’occasion de cet évènement, les autorités organisent divers évènements dont une conférence intitulée « Lumumba et la lutte contre l’impérialisme : idéaux, principes d’égalité et de justice ; Le combat qui dérange ? Non-dits et dossiers cachés. » Titre ô combien paradoxal : invité à participer à ce débat, le plus grand spécialiste belge de ce dossier sensible vient d’être interdit de prise de parole sur ordre du bourgmestre Philippe Close (#PS).

    [...]

    Contacté par Paris Match Belgique, la porte-parole du bourgmestre de la ville de Bruxelles, Wafaa Hammich, se contente de nous envoyer un sms pour le moins succinct : « Il s’agit d’une manifestation #apolitique, et Monsieur De Witte est engagé politiquement. À sa place, nous avons décidé de mettre en avant un des représentants des associations. ». Pour en savoir un peu plus, nous rappelons notre interlocutrice. La conversation sera courte et peu courtoise.

    Paris Match Belgique : Par ‘engagé politiquement’ que voulez-vous dire ?

    La porte-parole de Philippe Close : Il s’est engagé dans un parti politique.

    Lequel ?

    À vous de faire vos recherches.

    Ludo De Witte a une carte d’un parti politique, c’est cela que voulez dire ?

    Il est l’ancien président d’un parti politique.

    Vous savez que c’est surtout l’auteur d’une livre important sur l’affaire Lumumba qui a provoqué une commission d’enquête parlementaire ?

    On le sait mais nous avons décidé de conférer un caractère apolitique à l’organisation de cet évènement.

    Mais cette affaire Lumumba est éminemment politique ?

    #Houlà ! Vous avez notre réaction par sms. Voilà. On s’en tient là. Merci. Ça va ?

    Votre communication manque de précision. Dans le cadre d’un #débat démocratique n’êtes-vous pas en devoir de donner un peu plus d’explications ? Ne craignez-vous pas que votre #communication soit désastreuse ?

    Tout à fait. Merci pour votre #input et à bientôt. Au revoir. (Elle raccroche)

    #Belgique

    • Lumumba, le débat qui dérange ? serait mieux adapté comme titre de cette … conférence.

      Mais les gens sont quand même un peu bornés : vouloir à tout prix mettre de la politique alors qu’on vous dit que c’est purement apolitique ! Non mais, imaginez un peu, comme si on allait politiser une éventuelle (et d’ailleurs hautement improbable) inauguration apolitique d’un square Ben Barka à Paris !

    • Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba » - RFI
      http://www.rfi.fr/emission/20121214-vers-proces-assassins-patrice-lumumba

      Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba »
      Par Christophe Boisbouvier
      Diffusion : vendredi 14 décembre 2012
      Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba »

      Patrice Lumumba en 1960.

      « Dans l’administration, dans l’armée, dans l’économie katangaise, c’était des Belges qui commandaient. Formellement, il y avait un président, Moïse Tshombe, mais de facto le commandant en chef de l’armée katangaise était un officier belge, qui pour cela était formellement mandaté par le gouvernement belge. Et donc ce sont ces officiers qui commandaient des soldats katangais… »

      Va-t-on vers un procès des assassins de Patrice Lumumba ? La justice belge se dit compétente pour enquêter sur la mort du père de l’indépendance du Congo-Kinshasa. C’était il y a plus de 50 ans, le 17 janvier 1961. Mais qui peut encore être jugé ?
      En 2000, le sociologue belge Ludo de Witte a publié L’assassinat de Lumumba (Karthala). En ligne de Bruxelles, il est notre invité aujourd’hui.

  • ACCU 2018 trip report—Mathieu Ropert
    http://isocpp.org/feeder/?FeederAction=clicked&feed=All+Posts&seed=http%3A%2F%2Fisocpp.org%2Fblog%2F2

    Mathieu describes his impressions from the recent ACCU conference in

    ACCU 2018 trip report by Mathieu Ropert

    From the article

    It’s great to see that the British had an association with quality conferences and publications for so long. In comparison France only has (to my knowledge) a couple of for-profit magazines on programming that never struck me as worth mentioning. As for conferences, of course we have the great Paris User Group but we fall short in terms of native languages conferences.

    #News,_Events,

  • Des nouvelles de Bancamp où j’apprends que le nom de #Jean_Rollin est Jean Michel Rollin Roth Le Gentil. The B​-​Music of Jean Rollin 1968​-​1973 - https://finderskeepersrecords.bandcamp.com/music

    https://finderskeepersrecords.bandcamp.com/track/description-automatique-dun-paysage-d-sol-1

    As Finders Keepers disobedient little-sister-label reaches her 20th (release) anniversaries Cacophonic Records are proud to present a record that will not only leave rare record collectors salivating but will open ambitious ears to a truly pioneering album from the seldom celebrated and individualistic micro-genre that is French free Jazz. Comprising some of the earliest uninhibited performances from key musicians behind records by Serge Gainsbourg, Jef Gilson, Triangle, Don Cherry, Barbara and countless other groundbreaking European jazz records and freakish films, this LP captures the birth of an exciting movement that would soon earn its Parisian birthplace as the go-to European spiritual home of improvised and avant-garde music. Spearheaded by polymath pianist and composer François Tusques this 1965 French LP coined the phrase “free jazz” before the American genre of the same name had fully taken shape and packed its suitcase; laying the foundations (alongside Jef Gilson’s Enfin!) for a unique satellite brand of jazz that would later provide visiting afro American avant-gardeners with a vibrant Parisian platform. Having recorded a very rare single in celebration of the architect Le Corbusier in late 1964 Tusques was lucky enough to play live with Don Cherry (a key player on Ornette Coleman’s 1961 Free Jazz LP) thus planting a pedigreed seed for this vibrant cultivar.

    https://www.discogs.com/artist/365565-Fran%C3%A7ois-Tusques
    #François_tusques #Barney_Wilen #free_jazz
    https://finderskeepersrecords.bandcamp.com/album/le-nouveau-jazz

  • Le Linutop 6, le nouveau PC sans ventilateur
    https://linuxfr.org/news/le-linutop-6-le-nouveau-pc-sans-ventilateur

    À l’occasion du salon Paris Open Source Summit 2017, la société Linutop a dévoilé son dernier mini-PC livré avec la distribution Xubuntu : le Linutop 6.

    Le choix du matériel est toujours sensible pour un noyau Linux. En effet la disponibilité des pilotes peut être délicate comme Linus Torvalds a pu l’exprimer à propos, entre autres, de Nvidia.

    Il y a donc des points à surveiller, et si certains composants offrent des modes ’legacy’ qui sont compatibles avec des pilotes plus anciens, sans pour autant avoir toutes les fonctionnalités, ils permettent un usage direct de l’ordinateur sous Linux. C’est, par exemple, souvent le cas avec les cartes réseau.

    Aussi après de nombreux tests le SOC Intel ATOM x5-Z8350 1.9GHz Quad Core a été choisi. C’est une plateforme pour le monde industriel avec une durée de (...)

  • You Can’t Go Home Again, by Thomas Wolfe : 41. Five Passengers for Paris
    https://ebooks.adelaide.edu.au/w/wolfe/thomas/you-cant-go-home-again/chapter41.html

    The train gathered speed. The streets and buildings in the western I part of the city slipped past — those solid, ugly streets, those massive, ugly buildings in the Victorian German style, which yet, with all the pleasant green of trees, the window-boxes bright with red geraniums, the air of order, of substance, and of comfort, had always seemed as familiar and as pleasant to George as the quiet streets and houses of a little town. Already they were sweeping through Charlottenburg. They passed the station without halting, and on the platforms George saw, with the old and poignant feeling of regret and loss, the people waiting for the Stadtbahn trains. Upon its elevated track the great train swept on smoothly towards the west, gathering momentum steadily. They passed the Funkturma. Almost before he knew it they were rushing through the outskirts of the city towards the open country. They passed an aviation field. He saw the hangars and a flock of shining ‘planes. And as he looked, a great silver-bodied ‘plane moved out, sped along the runway, lofted its tail, broke slowly from the earth, and vanished.
    And now the city was left behind. Those familiar faces, forms, and voices of just six minutes past now seemed as remote as dreams, imprisoned there as in another world — a world of massive brick and stone and pavements, a world hived of four million lives, of hope and fear and hatred, of anguish and despair, of love, of cruelty and devotion, that was called Berlin.
    And now the land was stroking past, the level land of Brandenburg, the lonely flatland of the north which he had always heard was so ugly, and which he had found so strange, so haunting, and so beautiful. The dark solitude of the forest was around them now, the loneliness of the kiefern-trees, tall, slender, towering, and as straight as sailing masts, bearing upon their tops the slender burden of their needled and eternal green. Their naked poles shone with that lovely gold-bronze colour which is like the material substance of a magic light. And all between was magic, too. The forest dusk beneath the kieferntrees was gold-brown also, the earth gold-brown and barren, and the trees themselves stood alone and separate, a polelike forest filled with haunting light.
    Now and then the light would open and the woods be gone, and they would sweep through the level cultivated earth, tilled thriftily to the very edges of the track. He could see the clusters of farm buildings, the red-tiled roofs, the cross-quarterings of barns and houses. Then they would find the haunting magic of the woods again.
    George opened the door of his compartment and went in and took a seat beside the door. On the other side, in the corner by the window, a young man sat and read a book. He was an elegant young man and dressed most fashionably. He wore a sporting kind of coat with a small and fancy check, a wonderful vest of some expensive doelike grey material, cream-grey trousers pleated at the waist, also of a rich, expensive weave, and grey suede gloves. He did not look American or English. There was a foppish, almost sugared elegance about his costume that one felt, somehow, was Continental. Therefore it struck George with a sense of shock to see that he was reading an American book, a popular work in history which had the title, The Saga of Democracy, and bore the imprint of a well-known firm. But while he pondered on this puzzling combination of the familiar and the strange there were steps outside along the corridor, voices, the door was opened, and a woman and a man came in.
    They were Germans. The woman was small and no longer young, but she was plump, warm, seductive-looking, with hair so light it was the colour of bleached straw, and eyes as blue as sapphires. She spoke rapidly and excitedly to the man who accompanied her, then turned to George and asked if the other places were unoccupied. He replied that he thought so, and looked questioningly at the dapper young man in the corner. This young man now spoke up in somewhat broken German, saying that he believed the other seats were free, and adding that he had got on the train at the Friedrich-strasse station and had seen no one else in the compartment. The woman immediately and vigorously nodded her head in satisfaction and spoke with rapid authority to her companion, who went out and presently returned with their baggage — two valises, which he arranged upon the rack above their heads.
    They were a strangely assorted pair. The woman, although most attractive, was obviously much the older of the two. She appeared to be in her late thirties or early forties. There were traces of fine wrinkles at the corners of her eyes, and her face gave an impression of physical maturity and warmth, together with the wisdom that comes from experience, but it was also apparent that some of the freshness and resilience of youth had gone out of it. Her figure had an almost shameless sexual attraction, the kind of naked allure that one often sees in people of the theatre — in a chorus girl or in the strip-tease woman of a burlesque show. Her whole personality bore a vague suggestion of the theatrical stamp. In everything about her there was that element of heightened vividness which seems to set off and define people who follow the stage.
    Beside her assurance, her air of practice and authority, her sharply vivid stamp, the man who accompanied her was made to seem even younger than he was. He was probably twenty-six or thereabouts, but he looked a mere stripling. He was a tall, blond, fresh-complexioned, and rather handsome young German who conveyed an indefinable impression of countrified and slightly bewildered innocence. He appeared nervous, uneasy, and inexperienced in the art of travel. He kept his head down or averted most of the time, and did not speak unless the woman spoke to him. Then he would flush crimson with embarrassment, the two flags of colour in his fresh, pink face deepening to beetlike red.
    George wondered who they were, why they were going to Paris, and what the relation between them could be. He felt, without exactly knowing why, that there was no family connection between them. The young man could not be the woman’s brother, and it was also evident that they were not man and wife. It was hard not to fall back upon an ancient parable and see in them the village hayseed in the toils of the city siren — to assume that she had duped him into taking her to Paris, and that the fool and his money would soon be parted. Yet there was certainly nothing repulsive about the woman to substantiate this conjecture. She was decidedly a most attractive and engaging creature. Even her astonishing quality of sexual magnetism, which was displayed with a naked and almost uncomfortable openness, so that one felt it the moment she entered the compartment, had nothing vicious in it. She seemed, indeed, to be completely unconscious of it, and simply expressed herself sensually and naturally with the innocent warmth of a child.
    While George was busy with these speculations the door of the compartment opened again and a stuffy-looking little man with a long nose looked in, peered about truculently, and rather suspiciously, George thought, and then demanded to know if there was a free seat in the compartment. They all told him that they thought so. Upon receiving this information, he, too, without another word, disappeared down the corridor, to reappear again with a large valise. George helped him to stow it away upon the rack. It was so heavy that the little man could probably not have managed it by himself, yet he accepted this service sourly and without a word of thanks, hung up his overcoat, and fidgeted and worried around, took a newspaper from his pocket, sat down opposite George and opened it, banged the compartment door shut rather viciously, and, after peering round mistrustfully at all the other people, rattled his paper and began to read.
    While he read his paper George had a chance to observe this sour-looking customer from time to time. Not that there was anything sinister about the man — decidedly there was not. He was just a drab, stuffy, irascible little fellow of the type that one sees a thousand times a day upon the streets, muttering at taxi-cabs or snapping at imprudent drivers — the type that one is always afraid he is going to encounter on a trip but hopes fervently he won’t. He looked like the kind of fellow who would always be slamming the door of the compartment to, always going over and banging down the window without asking anyone else about it, always fidgeting and fuming about and trying by every crusty, crotchety, cranky, and ill-tempered method in his equipment to make himself as unpleasant, and his travelling companions as uncomfortable, as possible.
    Yes, he was certainly a well-known type, but aside from this he was wholly unremarkable. If one had passed him in the streets of the city, one would never have taken a second look at him or remembered him afterwards. It was only when he intruded himself into the intimacy of a long journey and began immediately to buzz and worry around like a troublesome hornet that he became memorable.
    It was not long, in fact, before the elegant young gentleman in the corner by the window almost ran afoul of him. The young fellow took out an expensive-looking cigarette-case, extracted a cigarette, and then, smiling engagingly, asked the lady if she objected to his smoking. She immediately answered, with great warmth and friendliness, that she minded not at all. George received this information with considerable relief, and took a packet of cigarettes from his pocket and was on the point of joining his unknown companion in the luxury of a smoke when old Fuss-and-Fidget rattled his paper viciously, glared sourly at the elegant young man and then at George, and, pointing to a sign upon the wall of the compartment, croaked dismally:
    “Nicht Raucher.”
    Well, all of them had known that at the beginning, but they had not supposed that Fuss-and-Fidget would make an issue of it. The young fellow and George glanced at each other with a slightly startled look, grinned a little, caught the lady’s eye, which was twinkling with the comedy of the occasion, and were obediently about to put their cigarettes away unsmoked when old Fuss-and-Fidget rattled his paper, looked sourly round at them a second time, and then said bleakly that as far as he was concerned it was all right — he didn’t personally mind their smoking — he just wanted to point out that they were in a non-smoking compartment. The implication plainly was that from this time on the crime was on their own heads, that he had done what he could as a good citizen to warn them, but that if they proceeded with their guilty plot against the laws of the land, it was no further concern of his. Being thus reassured, they produced their cigarettes again and lighted up.
    Now while George smoked, and while old Fuss-and-Fidget read his paper, George had further opportunity to observe this unpleasant companion of the voyage. And his observations, intensified as they were by subsequent events, became fixed as an imperishable image in his mind. The image which occurred to him as he sat there watching the man was that of a sour-tempered Mr. Punch. If you can imagine Mr. Punch without his genial spirits, without his quick wit, without his shrewd but kind intelligence, if you can imagine a crotchety and cranky Mr. Punch going about angrily banging doors and windows shut, glaring round at his fellow-travellers, and sticking his long nose into everybody’s business, then you will get some picture of this fellow. Not that he was hunchbacked and dwarfed like Mr. Punch. He was certainly small, he was certainly a drab, unlovely little figure of a man, but he was not dwarfed. But his face had the ruddy glow that one associates with Mr. Punch, and its contour, like that of Mr. Punch, was almost cherubic, except that the cherub had gone sour. The nose also was somewhat Punchian. It was not grotesquely hooked and beaked, but it was a long nose, and its fleshy tip drooped over as if it were fairly sniffing with suspicion, fairly stretching with eagerness to pry around and stick itself into things that did not concern it.
    George fell asleep presently, leaning against the side of the door. It was a fitful and uneasy coma of half-sleep, the product of excitement and fatigue — never comfortable, never whole — a dozing sleep from which he would start up from time to time to look about him, then doze again. Time after time he came sharply awake to find old Fussand–Fidget’s eyes fixed on him in a look of such suspicion and ill-temper that it barely escaped malevolence. He woke up once to find the man’s gaze fastened on him in a stare that was so protracted, so unfriendly, that he felt anger boiling up in him. It was on the tip of his tongue to speak hotly to the fellow, but he, as if sensing George’s intent, ducked his head quickly and busied himself again with his newspaper.
    The man was so fidgety and nervous that it was impossible to sleep longer than a few minutes at a time. He was always crossing and uncrossing his legs, always rattling his newspaper, always fooling with the handle of the door, doing something to it, jerking and pulling it, half opening the door and banging it to again, as if he were afraid it was not securely closed. He was always jumping up, opening the door, and going out into the corridor, where he would pace up and down for several minutes, turn and look out of the windows at the speeding landscape, then fidget back and forth in the corridor again, sour-faced and distempered-looking, holding his hands behind him and twiddling his fingers nervously and impatiently as he walked.
    All this while, the train was advancing across the country at terrific speed. Forest and field, village and farm, tilled land and pasture stroked past with the deliberate but devouring movement of high velocity. The train slackened a little as it crossed the Elbe, but there was no halt. Two hours after its departure from Berlin it was sweeping in beneath the arched, enormous roof of the Hanover station. There was to be a stop of ten minutes. As the train slowed down, George awoke from his doze. But fatigue still held him, and he did not get up.
    Old Fuss-and-Fidget arose, however, and, followed by the woman and her companion, went out on the platform for a little fresh air and exercise.
    George and the dapper young man in the corner were now left alone together. The latter had put down his book and was looking out of the window, but after a minute or two he turned to George and said in English, marked by a slight accent:
    “Where are we now?”
    George told him they were at Hanover.
    “I’m tired of travelling,” the young man said with a sigh. “I shall be glad when I get home.”
    “And where is home for you?” George asked.
    “New York,” he said, and, seeing a look of slight surprise on George’s face, he added quickly: “Of course I am not American by birth, as you can see from the way I talk. But I am a naturalised American, and my home is in New York.”
    George told him that he lived there, too. Then the young man asked if George had been long in Germany.
    “All summer,” George replied. “I arrived in May.”
    “And you have been here ever since — in Germany?”
    “Yes,” said George, “except for ten days in the Tyrol.”
    “When you came in this morning I thought at first that you were German. I believe I saw you on the platform with some German people.”
    “Yes, they were friends of mine.”
    “But then when you spoke I saw you could not be a German from your accent. When I saw you reading the Paris Herald I concluded that you were English or American.
    “I am American, of course.”
    “Yes, I can see that now. I,” he said, “am Polish by birth. I went to America when I was fifteen years old, but my family still lives in Poland.”
    “And you have been to see them, naturally?”
    “Yes. I have made a practice of coming over every year or so to visit them. I have two brothers living in the country.” It was evident that he came from landed people. “I am returning from there now,” he said. He was silent for a moment, and then said with some emphasis: “But not again! Not for a long time will I visit them. I have told them that it is enough — if they want to see me now, they must come to New York. I am sick of Europe,” he went on. “Every time I come I am fed up. I am tired of all this foolish business, these politics, this hate, these armies, and this talk of war — the whole damned stuffy atmosphere here!” he cried indignantly and impatiently, and, thrusting his hand into his breast pocket, he pulled out a paper —“Will you look at this?”
    “What is it?” George said.
    “A paper — a permit — the damn thing stamped and signed which allows me to take twenty-three marks out of Germany. Twenty-three marks!” he repeated scornfully —“as if I want their God-damn money!”
    “I know,” George said. “You’ve got to get a paper every time you turn round. You have to declare your money when you come in, you have to declare it when you go out. If you send home for money, you have to get a paper for that, too. I made a little trip to Austria as I told you. It took three days to get the papers that would allow me to take my own money out. Look here!” he cried, and reached in his pocket and pulled out a fistful of papers. “I got all of these in one summer.”
    The ice was broken now. Upon a mutual grievance they began to warm up to each other. It quickly became evident to George that his new acquaintance, with the patriotic fervour of his race, was passionately American. He had married an American girl, he said. New York, he asserted, was the most magnificent city on earth, the only place he cared to live, the place he never wished to leave again, the place to which he was aching to return.
    And America?
    “Oh,” he said, “it will be good after all this to be back there where all is peace and freedom — where all is friendship — where all is love.”
    George felt some reservations to this blanket endorsement of his native land, but he did not utter them. The man’s fervour was so genuine that it would have been unkind to try to qualify it. And besides, George, too, was homesick now, and the man’s words, generous and whole-hearted as they were, warmed him with their pleasant glow. He also felt, beneath the extravagance of the comparison, a certain truth. During the past summer, in this country which he had known so well, whose haunting beauty and magnificence had stirred him more deeply than had any other he had ever known, and for whose people he had always had the most affectionate understanding, he had sensed for the first time the poisonous constrictions of incurable hatreds and insoluble politics, the whole dense weave of intrigue and ambition in which the tormented geography of Europe was again enmeshed, the volcanic imminence of catastrophe with which the very air was laden, and which threatened to erupt at any moment.
    And George, like the other man, was weary and sick at heart, exhausted by these pressures, worn out with these tensions of the nerves and spirit, depleted by the cancer of these cureless hates which had not only poisoned the life of nations but had eaten in one way or another into the private lives of all his friends, of almost everyone that he had known here. So, like his new-found fellow countryman, he too felt, beneath the extravagance and intemperance of the man’s language, a certain justice in the comparison. He was aware, as indeed the other must have been, of the huge sum of all America’s lacks. He knew that all, alas, was not friendship, was not freedom, was not love beyond the Atlantic. But he felt, as his new friend must also have felt, that the essence of America’s hope had not been wholly ruined, its promise of fulfilment not shattered utterly. And like the other man, he felt that it would be very good to be back home again, out of the poisonous constrictions of this atmosphere — back home where, whatever America might lack, there was still air to breathe in, and winds to clear the air.
    His new friend now said that he was engaged in business in New York. He was a member of a brokerage concern in Wall Street. This seemed to call for some similar identification on George’s part, and he gave the most apt and truthful statement he could make, which was that he worked for a publishing house. The other then remarked that he knew the family of a New York publisher, that they were, in fact, good friends of his. George asked him who these people were, and he answered:
    “The Edwards family.”
    Instantly, a thrill of recognition pierced George. A light flashed on, and suddenly he knew the man. He said:
    “I know the Edwardses. They are among the best friends I have, and Mr. Edwards is my publisher. And you”— George said —“your name is Johnnie, isn’t it? I have forgotten your last name, but I have heard it.”
    He nodded quickly, smiling. “Yes, Johnnie Adamowski,” he said. “And you? — what is your name?”
    George told him.
    “Of course,” he said. “I know of you.”
    So instantly they were shaking hands delightedly, with that kind of stunned but exuberant surprise which reduces people to the banal conclusion that “It’s a small world after all.” George’s remark was simply: “I’ll be damned!” Adamowski’s, more urbane, was: “It is quite astonishing to meet you in this way. It is very strange — and yet in life it always happens.”
    And now, indeed, they began to establish contact at many points. They found that they knew in common scores of people. They discussed them enthusiastically, almost joyfully. Adamowski had been away from home just one short month, and George but five, but now, like an explorer returning from the isolation of a polar voyage that had lasted several years, George eagerly demanded news of his friends, news from America, news from home.
    By the time the other people returned to the compartment and the train began to move again, George and Adamowski were deep in conversation. Their three companions looked somewhat startled to hear this rapid fire of talk and to see this evidence of acquaintance between two people who had apparently been strangers just ten minutes before. The little blonde woman smiled at them and took her seat; the young man also. Old Fuss-and-Fidget glanced quickly, sharply, from one to the other of them and listened attentively to all they said, as if he thought that by straining his ears to catch every strange syllable he might be able somehow to fathom the mystery of this sudden friendship.
    The cross-fire of their talk went back and forth, from George’s corner of the compartment to Adamowski’s. George felt a sense of embarrassment at the sudden intrusion of this intimacy in a foreign language among fellow-travellers with whom he had heretofore maintained a restrained formality. But Johnnie Adamowski was evidently a creature of great social ease and geniality. He was troubled not at all. From time to time he smiled in a friendly fashion at the three Germans as if they, too, were parties to the conversation and could understand every word of it.
    Under this engaging influence, everyone began to thaw out visibly. The little blonde woman began to talk in an animated way to her young man. After a while Fuss-and-Fidget chimed in with those two, so that the whole compartment was humming with the rapid interplay of English and German.
    Adamowski now asked George if he would not like some refreshment.
    “Of course I myself am not hungry,” Adamowski said indifferently. “In Poland I have had to eat too much. They eat all the time, these Polish people. I had decided that I would eat no more until I got to Paris. I am sick of food. But would you like some Polish fruits?” he said, indicating a large paper-covered package at his side. “I believe they have prepared some things for me,” he said casually —“some fruits from my brother’s estate, some chickens and some partridges. I do not care for them myself. I have no appetite. But wouldn’t you like something?”
    George told him no, that he was not hungry either. Thereupon Adamowski suggested that they might seek out the Speisewagen and get a drink.
    “I still have these marks,” he said indifferently. “I spent a few for breakfast, but there are seventeen or eighteen left. I shall not want them any longer. I should not have used them. But now that I have met you, I think it would be nice if I could spend them. Shall we go and see what we can find?”
    To this George agreed. They arose, excused themselves to their companions, and were about to go out when old Fuss-and-Fidget surprised them by speaking up in broken English and asking Adamowski if he would mind changing seats. He said with a nervous, forced smile that was meant to be ingratiating that Adamowski and the other gentleman, nodding at George, could talk more easily if they were opposite each other, and that for himself, he would be glad of the chance to look out the window. Adamowski answered indifferently, and with just a trace of the unconscious contempt with which a Polish nobleman might speak to someone in whom he felt no interest:
    “Yes, take my seat, of course. It does not matter to me where I sit.”
    They went out and walked forward through several coaches of the hurtling train, carefully squeezing past those passengers who, in Europe, seem to spend as much time standing in the narrow corridors and staring out of the windows as in their own seats, and who flatten themselves against the wall or obligingly step back into the doors of compartments as one passes. Finally they reached the Speisewagen, skirted the hot breath of the kitchen, and seated themselves at a table in the beautiful, bright, clean coach of the Mitropa service.
    Adamowski ordered brandy lavishly. He seemed to have a Polish gentleman’s liberal capacity for drink. He tossed his glass off at a single gulp, remarking rather plaintively:
    “It is very small. But it is good and does no harm. We shall have mote.”
    Pleasantly warmed by brandy, and talking together with the ease and confidence of people who had known each other for many years — for, indeed, the circumstances of their meeting and the discovery of their many common friends did give them just that feeling of old intimacy — they now began to discuss the three strangers in their compartment.
    “The little woman — she is rather nice,” said Adamowski, in a tone which somehow conveyed the impression that he was no novice in such appraisals. “I think she is not very young, and yet, quite charming, isn’t she? A personality.”
    “And the young man with her?” George inquired. “What do you make of him? You don’t think he is her husband?”
    “No, of course not,” replied Adamowski instantly. “It is most curious,” he went on in a puzzled tone. “He is much younger, obviously, and not the same — he is much simpler than the lady.”
    “Yes. It’s almost as if he were a young fellow from the country, and she ——”
    “Is like someone in the theatre,” Adamowski nodded. “An actress. Or perhaps some music-hall performer.”
    “Yes, exactly. She is very nice, and yet I think she knows a great deal more than he does.”
    “I should like to know about them,” Adamowski went on speculatively, in the manner of a man who has a genuine interest in the world about him. “These people that one meets on trains and ships — they fascinate me. You see some strange things. And these two — they interest me. I should like so much to know who they are.”
    “And the other man?” George said. “The little one? The nervous, fidgety fellow who keeps staring at us — who do you suppose he is?”
    “Oh, that one,” said Adamowski indifferently, impatiently. “I do not know. I do not care. He is some stuffy little man — it doesn’t matter . . . But shall we go back now?” he said. “Let’s talk to them and see if we can find out who they are. We shall never see them again after this. I like to talk to people in trains.”
    George agreed. So his Polish friend called the waiter, asked for the bill, and paid it — and still had ten or twelve marks left of his waning twenty-three. Then they got up and went back through the speeding train to their compartment.

    #Deutschand #Berlin #Geschichte #Nazis #Rassegesetze #Juden #Literatur #Bahnhof_Zoo #Kurfürstendamm #Charlottenburg

  • Progresser en orthographe, c’est devenir meilleur dans toutes les matières
    http://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2017/05/11/progresser-en-orthographe-c-est-devenir-meilleur-dans-toutes-les-mat

    C’est désormais démontré : progresser dans la maîtrise de la langue française influe positivement sur les résultats universitaires des étudiants « dans les disciplines aussi bien littéraires que scientifiques ». Tel est en effet l’enseignement d’une étude menée sur les performances des étudiants en première année d’économie et gestion des universités Paris-Est-Marne-la-Vallée et Lille 1 entre 2011 et 2014, publiée en ce mois de mai 2017 dans sa version finalisée.

    « Une bonne syntaxe, une bonne grammaire ou une bonne orthographe aident à bien comprendre l’énoncé d’un problème de mathématiques, comme elles aident à le résoudre », résume Yannick L’Horty, professeur des universités et coauteur de cette étude du CNRS intitulée : « Faut-il encourager les étudiants à améliorer leur orthographe ? ». « Le résultat est clair : l’amélioration de la maîtrise de la langue peut produire des effets sensibles sur les résultats et peut être un

    #éducation #orthographe

    • Malkovich cité à tort dans Swissleaks : la condamnation du Monde confirmée
      AFP Publié le mercredi 24 mai 2017

      La cour d’appel de Paris a confirmé mercredi la condamnation du journal le Monde, qui avait affirmé à tort que l’acteur américain John Malkovich détenait un compte caché en Suisse, dans le cadre des révélations dites SwissLeaks sur la banque britannique HSBC.

      Chose rare, Le Monde est condamné à publier en une du journal et en page d’accueil de son site internet un communiqué judiciaire, une fois la décision devenue définitive.

      Les journalistes auteurs de l’article, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ont été condamnés chacun à 1.500 euros d’amende, et le directeur de la publication à 1.000 euros d’amende.

      Tous trois ont été condamnés à verser solidairement au total 10.000 euros de dommages et intérêts à John Malkovich.

      . . . . . . . . . . . . . .

      http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/malkovich-cite-a-tort-dans-swissleaks-la-condamnation-du-monde-confirmee-592

  • When world leaders thought you shouldn’t need passports or visas, by Speranta Dumitru, Associate Professor of Political Sciences, Université Paris Descartes – USPC
    http://theconversation.com/when-world-leaders-thought-you-shouldnt-need-passports-or-visas-648

    The idea of abolishing passports is almost unthinkable. But in the 20th century, governments considered their “total abolition” as an important goal, and even discussed the issue at several international conferences.

    The first passport conference was held in Paris in 1920, under the auspices of the League of Nations (the predecessor of the United Nations). Part of the Committee on Communication and Transit’s aim was to restore the pre-war regime of freedom of movement.

    #visas #utopie
    https://visionscarto.net/voyager-sans-visa

  • La propagande des tartuffes, crèche vs laicité, guerre en syrie, le règne du deux poids deux mesures - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-propagande-des-tartuffes-creche-vs-laicite-guerre-en-syrie-le-r

    Grâce au Conseil d’État, la “laïcité” ne sait plus dans quelle étable crécher !

    La loi laïque de 1905 séparant l’Etat des Eglises dispose que « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte ». En conséquence, elle stipule noir sur blanc qu’aucun signe religieux ne doit être apposé dans les établissements publics. Ajoutons que cette loi n’est pas une de ces innombrables lois que l’exécutif, la police et la justice s’accordent tacitement pour ne même plus feindre d’appliquer, comme l’est par ex. la loi Toubon de 1994 qui dispose toujours que « le français est la langue des services publics, du travail, des échanges et de l’enseignement » (Yes ! OK ! Of course ! rayez la mention inutile). La loi de 1905 fait en effet partie du « bloc de constitutionnalité » et à ce titre, elle constitue l’Etat de droit que se flatte encore d’être la Ve République en capilotade.

    On pouvait donc penser, sans être exagérément qualifié en droit constitutionnel, que le Conseil d’Etat n’aurait pas à délibérer longtemps pour interdire l’exposition de crèches (comportant l’Enfant Jésus, la Vierge Marie, son époux Joseph, les Mages et l’Etoile mystérieuse, ces signes laïques bien connus !), à l’intérieur des Maisons pour tous que sont censées être les mairies françaises. Des bâtiments encore (provisoirement ?) publics au fronton desquels figure encore parfois, sans doute par antiphrase, l’inscription : « liberté, égalité, fraternité ».

    Eh bien non, il s’est trouvé des juges qui ne manquent pas d’R, pour estimer – ben voyons !– que la crèche étant un phénomène « culturel » et non « cultuel », elle serait à l’avenir autorisée dans les mairies.

    A quand de nouveau le crucifix – culturel et non cultuel puisqu’il figure sur tant de peintures – dans les écoles, les commissariats et les tribunaux ? Pour « justifier » son avis, le Conseil d’Etat avance sans rire l’idée qu’il faut interpréter la laïcité comme un dispositif de « paix civile » et non comme la base d’un interdit. Comme s’il n’arrivait pas que l’interdit, quand il repose sur l’égalité entre citoyens, soit le fondement de la « paix civile » !

    Belle « paix civile » demain dans nos villages si les athées réclament à leur tour (chiche ?) que dans les mairies on affiche désormais, au hasard, mais on peut peut-être trouver mieux ?, la phrase hautement culturelle du jeune Marx déclarant que « la religion est l’opium du peuple » ? On pourrait par exemple l’inscrire juste au-dessous de la devise républicaine. On pourrait aussi mettre le drapeau rouge à côté du tricolore le 1er Mai avec la phrase « prolétaires de tous les pays unissez-vous » (il se dit en effet que le Manifeste du PC est en effet, culturellement parlant, le livre le plus répandu au monde avec la Bible et le Coran). Concitoyens musulmans, que se passera-t-il si désormais, en vertu de l’égalité civique, vous demandez qu’à l’occasion de l’Aïd, les mairies soient décorées de croissants verts dont le caractère « culturel » est lui aussi avéré par des milliers d’œuvres d’art ? Oh le bel « apaisement » en perspective que voilà, alors que 30% des Français s’apprêtent à voter pour le FN et que Sarkozy ne sait plus quoi faire pour déborder l’extrême droite sur sa droite extrême...

    Bref l’avis du Conseil d’Etat se fonde-t-il sur la recherche de la « paix civile » ou tout au contraire, n’invite-t-il pas de manière irresponsable dans le climat actuel à franchir une étape supplémentaire vers cette guerre civile intercommunautaire qu’attisent symétriquement les frères ennemis du salafisme, de l’intégrisme catho résurgent (autour notamment, des « manifs pour tous ») et de l’ultra-droite FNLR, elle-même encouragée par la volonté liberticide de Napoléon Valls d’institutionnaliser et d’encadrer le culte musulman ?

    En avant, donc au nom de la pseudo-laïcité communautariste promue par l’UE, vers le démantèlement de la « République laïque, sociale, démocratique une et indivisible ». Et à quand le retour des guerres de religion qu’avait momentanément conjurées ou suspendues l’édifice progressiste, mais encore très contradictoire, de l’Edit de Nantes ?

    Bref, détruisons la laïcité aux cris de « vive la laïcité » et saccageons les bases mêmes de la « tolérance » en criant « vive la Tolérance et l’ouverture » !

    Conclusion : aux prochaines présidentielles, on peut faire l’économie des primaires et du vote lui-même : il suffit de porter d’emblée Tartuffe à l’Elysée !
    ALEP-MOSSOUL : A propos du Général Bellanger, des méchantes bombes russes et des gentils bombardements US...

    Doublure de l’arrogant Bernard Guetta dans le 7/9 de France-Inter, le « géo-policitien » Antony Bellanger a récemment commis un édito comparant les sièges simultanés de Mossoul (Irak) et d’Alep (syrie). Sans prendre le risque de citer à l’antenne les coupables et leurs arguments... – M. Bellanger tance les saligauds qui s’étonnent qu’on puisse à la fois flétrir les retombées tragiques de l’intervention russo-syrienne à Alep... et s’enthousiasmer pour l’offensive conduite à Mossoul par une série de milices et d’Etats rivaux que dirigent ouvertement Washington et Paris.

    A qui veut-on faire croire que, dans un cas, les bombes russes maniées par l’armée syrienne régulière iraient sadiquement frapper « la population civile » et « les enfants », et que les « assiégés » d’Alep seraient d’aimables « rebelles » (émargeant hélas un tout petit peu à Al Qaida), alors qu’à Mossoul, les obus pilonnés par d’obligeants « Peshmergas » pilotés par l’armée étasunienne font aimablement un détour pour éviter « les civils » et ne frapper que les « terroristes » ? L’énormité du parti-pris antirusse, pro-occidental et anti-syrien de France-Inter est telle que l’on ne peut éviter d’évoquer les vers de Victor Hugo :

    « C’est un Russe, égorge, assomme !
    C’est normal, pourquoi cet homme
    Avait-il un habit blanc ? »

    Que des éditorialistes triés sur le volet pour remettre l’auditeur bobo dans le droit chemin euro-atlantique, disposent d’un monopole d’Etat pour débiter ces sornettes, on peut le concevoir : car en régime capitaliste, la « liberté de la presse » consiste en ceci que le capital (dans les médias privés), ou que les gouvernements bourgeois (dans les médias « publics ») ont tout loisir pour embaucher, « cadrer » et éventuellement débaucher (s’ils franchissent la ligne politique fixée par l’éditeur) les « journalistes » qui ont le privilège (qui les choisit et sur quels critères ?) de monopoliser les éditoriaux politiques. Et si en plus, lesdits « journalistes » croient les billevesées qu’ils débitent, c’est tout bénèf, car une information n’est crédible que si est supposée parler librement la source dont elle émane...

    Mais que dire alors de tels auditeurs lettrés de France-Inter qui écoutent, avalent et relaient ensuite autour d’eux pareilles sornettes, sans jamais omettre de féliciter à l’antenne MM. Cohen, Guetta, Bellanger et Cie « pour la qualité de vos émissions » ?

    Floreal pour www.initiative-communiste.fr

    En complément (LGS) : Le sabre et le groupillon de Jean ferrat.
    http://www.dailymotion.com/video/xcnphf_jean-ferrat-le-sabre-et-le-gou

    ...

  • Europa City : quand les galeries marchandes remplacent les terres agricoles - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/02/22/europa-city-quand-les-galeries-marchandes-remplacent-les-terres-agricoles

    A quelques kilomètres de Paris, la filiale immobilière du Groupe Auchan a jeté son dévolu sur 300 hectares de terres agricoles où l’on cultive le blé, le colza, le maïs et la betterave afin d’y construire Europa City, un complexe à la fois gigantesque, démesuré et contre-nature.

    ...

    Europa City, dont l’ouverture est envisagée entre 2021 et 2024, est un équipement qui nécessitera au minimum deux milliards d’euros d’investissement privé et près d’un milliard d’euros d’investissement public. Il s’agit d’y bâtir 230 000 m2 de galeries marchandes, 50 000 m2 de parc d’attractions, 2 700 chambres d’hôtel, un parc aquatique de 20 000 m2, une piste de ski, un cirque, un auditorium et plusieurs salles de spectacle.

    #GPII #terres

  • 2月21日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160221

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @BibliObs @dawnrays @elizabethavedon posted at 09:15:13

    Top story: Chameleons Can’t Hide in These Award-Winning Photos news.nationalgeographic.com/2016/02/160220…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 07:47:14

    Top story: Paris Review - The Art of Fiction No. 197, Umberto Eco www.theparisreview.org/interviews/585…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 05:11:24

    #ねこあつめ Conductor Whiskers. pic.twitter.com/mPQGKb6qT6

    posted at 02:50:22

    Top story: NH bill would explicitly allow libraries to run Tor exit nodes / Boi… boingboing.net/2016/02/20/nh-…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 02:45:24

    パパパパパフィン blog.goo.ne.jp/kuru0214/e/61b… posted at (...)

  • L’Actualité des luttes---LES SALARIÉ-E-S DE LA SOCIÉTÉ OMS TOUJOURS EN LUTTES
    https://actualitedesluttes.info/?p=505

    Nous avons passés l’intégralité de cette émission avec les salariés de la société de nettoyage OMS filiale de Paris Habitat. Était présent également sur le plateau la CNT solidarité ouvrière et le collectif de locataire très actif dans la lutte. Le mouvement de gréve à débuté le 21 Septembre 2015 et la (...)

  • The Value of Not Understanding Everything: Grace Paley’s Advice to Aspiring Writers | Brain Pickings

    https://www.brainpickings.org/2015/06/29/grace-paley-advice-to-writers

    “As a person she is tolerant and easygoing, as a user of words, merciless,” the editors of The Paris Review wrote in the introduction to their 1992 interview with poet, short story writer, educator, and activist Grace Paley (December 11, 1922–August 22, 2007). Although Paley herself never graduated from college, she went on to become one of the most beloved and influential teachers of writing — both formally, through her professorships at Sarah Lawrence, Columbia, Syracuse University, and City College of New York, and informally, through her insightful lectures, interviews, essays, and reviews. The best of those are collected in Just As I Thought (public library) — a magnificent anthology of Paley’s nonfiction, which cumulatively presents a sort of oblique autobiography of the celebrated writer.

  • Solution anti-terroriste dans Libé : du sexe gratuit pour les islamistes - Les Nouvelles NEWS
    http://www.lesnouvellesnews.fr/solution-anti-terroriste-sexe-gratuit-islamistes

    Mauvais timing pour Libération. Quelques heures avant les attentats de Paris, le journal publiait sur son site internet – et le lendemain dans son édition papier – une tribune signée Marcela Iacub, De la misère sexuelle des islamistes. Où la polémiste développe une thèse simple à résumer, même si elle l’exprime de façon désordonnée : contre la radicalisation, la prostitution.

    Un thème qui lui est cher. En septembre 2012, en plein débat sur la pénalisation des clients de prostituées, Marcela Iacub proposait un « service public sexuel » (SPS) gratuit qui pourrait « tel un antidépresseur, aider la société française à trouver de nouvelles solutions aussi originales que celle-ci pour faire face à toutes les autres formes de la misère ». Le résultat, le SPS, calqué sur le don des organes et du sang, est moins choquant que le postulat de départ : les hommes ont par essence besoin de sexe – quid des femmes ? – et la société leur doit de « satisfaire leurs désirs sexuels ».

    Pas étonnant donc que l’essayiste décline cette invention aux islamistes, « victimes » d’une idéologie, qui les empêche d’être libres sexuellement : « La société enfantée par la révolution sexuelle a provoqué tellement de frustrés – plus les mâles sont pauvres et sans diplômes, moins ils trouvent de partenaires sexuelles, démontrent les études sociologiques – qu’ils peuvent être facilement tentés par l’islamisme. »

    Le lien est clair, vite établi : la frustration sexuelle conduit à la violence, à la radicalisation. La solution est donc simple : « Donner tous les moyens possibles pour que chacun d’entre eux ait une sexualité sinon épanouie, tout au moins possible et agréable, afin qu’ils ne transforment pas leurs désirs refoulés en actes de violence. » Ailleurs, elle est plus claire encore en déplorant que ces pauvres frustrés n’aient « même plus la possibilité de découvrir leur sexualité avec des prostituées ».

    Le postulat de départ n’a rien de révolutionnaire. En août dernier encore, une sociologue britannique justifiait la prostitution par la nécessité de répondre aux pulsions sexuelles masculines. Son adaptation aux islamistes n’est juste qu’une ré-actualisation d’une idée réactionnaire : celle que les hommes sont domptés par leur libido. Le sexisme ne touche pas que les femmes.

    #misogynie #prostitution #esclavage #libération #machisme #Iacub

    • Je me rappelle que c’était un discours équivalent qui était servi sur la « liberté sexuelle », voir notamment les textes de Dworkin qui démolissent bien ce processus. Si la société était violente, c’était à cause de la frustration sexuelle (en l’occurrence celle des hommes, constituant de la violence et des armées). Il en allait donc de la responsabilité des femmes qui se refusaient, et pour participer à la politique révolutionnaire d’émancipation du monde, il fallait donner son cul.
      Ben, en fait, ça marche pas très bien, surtout pour les femmes.

    • Oui c’est un classique cet argument. Ca montre que les femmes ne sont vues que comme du bétail par les personnes qui utilisent cet argument. Les femmes ne sont pas de vertébrales êtres humains. Envoyer des femmes être violé par les « terroristes » c’est vraiment une idée qui montre que le ressentie de ces femmes n’existe pas.
      Les femmes sont tolérés uniquement si elles servent la consommation des seuls véritables humains, les phallophores.

    • En dehors du savoir-faire-du-buzz de Marcela Iacub pour vendre ses productions (qui ne me parait pas pire que tous les Pujadas et autres Finkielkraut qui colonisent nos médias). Mettons cela à part.

      Ce qui m’interroge au sujet du rapport de notre société au sexe, c’est la demande (qui m’est apparue réelle) de certaines femmes de pouvoir être rémunérées pour donner un plaisir sensuel et sexuel à des personnes assez lourdement handicapées. (Je pense qu’il pourrait y avoir également des hommes qui demandent à pouvoir être rémunérés pour la même chose)

      On peut argumenter qu’on peut « rencontrer l’amour » même lourdement handicapé, mais je pense que statistiquement c’est plus rare que pour quelqu’un qui ne l’est pas.

      Moi cette demande-là de ces femmes ne me choque pas. Personne ne trouve d’ailleurs choquant que des personnes (souvent des femmes) fassent la toilette intime des malades.

      Et je pense que cette demande a été repoussée rapidement, non par féminisme (ces femmes ne m’ont paru dépendre de personne, elles m’ont paru autonomes ; et on pourrait imaginer des hommes ayant le même type d’activité) mais par puritanisme.

    • Le texte de Iacub me semble illustrer assez tragiquement au genre d’égarements que parvient à formuler un point de vue libéral-vaguement libertaire : une forme de degré zéro de l’analyse politique, tant au niveau de la critique du patriarcat que de la critique décoloniale. C’est une caricature de pensée, que l’on voit surtout empressée d’être conforme à l’idéologie dominante, ou plutôt à celle des dominants, voir de la précéder. Un grossier et sommaire écran de fumée, où l’argument de la « libération sexuelle » sert surtout à venir dissimuler et nier l’histoire coloniale et impériale

      Les lignes finales, et leur banale ressassage nombriliste de la mythologie républicaine masculiniste la plus franchouillarde,

      ne vaut-il pas mieux prendre le risque de faire de la France une république libertine et démocratique, plutôt que de la transformer en une usine d’assassins chastes et pieux ?

      ,(mazette, rien que ça !)

      portent le simplisme affligeant de la thèse raciste et sexuelle de Iacub au comble de la complaisance. Nous, les sexuellement libérés, eux, les frustrés...

      Quant au (très, très) critiquable ( et quelque peu dépassé, tout de même, et de loin) Wilhelm Reich, mérite-t-il vraiment de subir pareil dévoiement ? Faire passer au chausse-pieds son analyse de la psychologie de masse du fascisme pour un modèle pertinent d’analyse de la « radicalisation islamiste » actuelle est une supercherie intellectuelle de très mauvais goût. Mais il est vrai qu’une partie du monde libertaire-révolutionnaire blanc et islamophobe, profondément ralliée à la thèse du choc des civilisations, se plaît tant à parler de l’ « islamo-fascisme » qu’elle a fini par y croire.

    • Son texte est un ramassis d’idioties, mais qui va perdre du temps à démontrer que sa proposition puérile et toxique ne fait qu’entériner la suprématie masculine et toute la violence qui en découle. #sexual_traitre

      http://jonahmix.com/2015/10/12/mass-shooters-dont-have-a-warped-view-of-masculinity-liberal-men-do

      The liberal notion of “healthy” masculinity is either a distraction, or a lie. It can be ahistorical and meaningless, by turning masculinity into an empty term indistinguishable from ‘decent human,’ or it can be a benign patriarchy that confirms the sex stratification at the heart of male power. But what it cannot be is an effective antidote to the militarized psychology of domination that drives male atrocities from mass shootings to genocide.

      #statistiques

    • Libération a trouvé un article « croustillant » pour amener des internautes à s’abonner à son site. Je n’ai pas lu l’article, mais, telles que décrites, les « propositions » de Mme Marcela Iacub n’ont pas vocation à être prise au sérieux par quiconque. Je ne comprends pas bien la débauche de commentaires.

  • Climat : vers une explosion de la pauvreté d’ici à 2030 ?
    http://www.latribune.fr/economie/international/climat-vers-une-explosion-de-la-pauvrete-d-ici-a-2030-520736.html

    A quelques semaines de la COP21 à Paris, la Banque mondiale accentue la pression sur les dirigeants. Un rapport de l’institution estime que la planète comptera 100 millions de personnes supplémentaires vivant dans l’extrême pauvreté d’ici à 2030 si aucune action n’est prise pour limiter l’impact du réchauffement climatique.

    « Sans (un) développement climato-intelligent, le changement climatique pourrait faire basculer plus de 100 millions de personnes dans la pauvreté à l’horizon 2030 », indique ce document.
    Il y a quelques jours, les Nations Unies ont de leur côté fait savoir que les promesses de réduction de gaz à effet de serre étaient, en l’état, insuffisantes pour contenir le réchauffement à +2°C.

  • « Des étrangers, les Savoyards, inondent la France et portent préjudice au pays » | crieur.ch

    http://crieur.ch/des-etrangers-inondent-la-france

    L’Illustration, Journal universel, Paris (1860).

    Voici quelques passages d’une affiche placardée sur les murs de Paris vers 1850. Elle est signée : “Un ouvrier”. Elle visait les Savoyards qui allaient gagner leur vie dans la grande ville française. Il faut dire que la Savoie ne sera annexée par la France que dix ans plus tard, en 1860, soit 30 ans après l’Algérie !

    Remplacez le mot “Savoyards” par “Rroms” ou “musulmans”, les bouc émissaires d’aujourd’hui, et ce texte nous renvoie alors à ce racisme toujours plus assumé et qui gagne du terrain partout dans le monde et notamment en France.

  • Folie à Bombay - Paris Match
    http://www.parismatch.com/Actu/International/Folie-a-Bombay-147232

    Au cœur de South Mumbai, un des quartiers chics construits sur les hauteurs de Bombay, l’agglomération aux 20 millions d’habitants, Mukesh Ambani, 53 ans, le roi de la fibre en polyester, première fortune indienne et quatrième mondiale, a inauguré son nouveau « home sweet home ». Antilia, la demeure que le tycoon a baptisée de l’autre nom de la mythique Atlantide, est la maison la plus chère de tous les temps. Et l’une des plus vastes : 37 000 mètres carrés au sol, soit une surface habitable comparable à celle du château de Versailles et de ses 2 000 pièces. Après la Chine, l’Inde, deuxième puissance émergente asiatique, se laisse aller aux délires architecturaux. A Bombay, la capitale financière de l’Inde où 62 % de la population vit dans des taudis, ça passe mal.

    #Inde #habitat #inégalités

  • Entremonde à Montreui-sur-Livres
    http://www.montreuilsurlivres.fr

    Le samedi 11 avril, sous la halle de la place du Marché, venez à la rencontre des Montreuillois et des Montreuilloises qui font des livres, et de leurs invités des communes voisines, éditeurs indépendants de Bagnolet, Pantin, Romainville, Bobigny, Les Lilas et Paris.

    Vous pourrez découvrir le travail de 40 éditeurs et revues, de nombreux graphistes et illustrateurs, ainsi que des auteurs présents au fil des stands.

    La librairie Folies d’encre et Montreuil-sur-Livres proposeront sous la halle des ateliers gratuits pour petits et grands (voir le programme détaillé ci-dessous, inscriptions à la librairie).

    Des concerts seront proposés par des musiciens montreuillois, vous pourrez boire et manger plein de bonnes choses « made in montreuil », et échanger avec les nombreux auteurs montreuillois qui seront présents.

    #livres #édition #Montreuil #France

  • « L’État de police est celui dans lequel l’autorité administrative peut, d’une façon discrétionnaire et avec une liberté de décision plus ou moins complète, appliquer aux citoyens toutes les mesures dont elle juge utile de prendre par elle-même l’initiative, en vue de faire face aux circonstances et d’atteindre à chaque moment les fins qu’elle se propose : ce régime de police est fondé sur l’idée que la fin suffit à justifier les moyens. À L’État de #police s’oppose à l’État de #droit… » (Raymond Carré de Malberg, Contribution à la théorie générale de l’État, Paris, Librairie de la Société du Recueil Sirey, 1920, p. 488)

    Trouvé à https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_policier
    et cité par Laurent Chemla à https://twitter.com/laurentchemla/status/578055487591096320

    Quoi ? Laurent Chemla n’est pas sur Seenthis ?

  • Quelle est la place pour l’Etat dans la chaîne de l’innovation - Paris Tech Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/112395383111

    La Paris Tech Review (@paristechreview) livre une intéressante interview de Stefan Lindegaard (@lindegaard), un spécialiste de l’innovation ouverte danois qui interroge l’évolution du positionnement de l’Etat à l’heure de l’innovation ouverte. Bien sûr, l’Etat et les agences publiques sont handicapés par leurs procédures et leurs habitudes bureaucratiques, explique-t-il, alors que la nouvelle culture de l’innovation doit les amener à réviser leur rôle, qui n’est plus de faire de grands programmes fermés mais des petits programmes où il encourage les innovateurs à chercher des solutions. Lindegaard reprend le discours ambiant et assez libéral invitant l’Etat à être le facilitateur de l’innovation, notamment par le développement d’un environnement fiscal favorable, mais surtout, l’Etat peut apporter des (...)

    #innovation #politiques_publiques

    • Mais si j’avais à donner un conseil aux organisateurs, c’est de se demander comment ils peuvent incorporer plus de grandes sociétés dans leur programme. Si le Chili veut vraiment créer une innovation florissante et développer l’esprit d’entreprise, il doit puiser dans la dynamique d’innovation des petites et des grandes entreprises. C’est un point très important. L’État peut ici jouer le rôle d’un portier : il peut consacrer ses ressources (notamment ses ressources politiques) à influencer les grandes entreprises et à les encourager à rejoindre certains clusters, tout en aidant de petites entreprises à rejoindre les clusters où figurent de plus gros joueurs. Dans tous les cas, les pouvoirs publics locaux et nationaux doivent jouer le rôle d’un organisateur. C’est aussi un moyen de mieux relier la recherche publique et les milieux d’affaires.

      Ah tiens justement, c’est précisément la « recette » du biocluster de Strasbourg, qui semble se porter très bien : http://seenthis.net/messages/346770