Devant la CJUE, l’obligation de retrait des discours haineux par Facebook
▻https://www.nextinpact.com/news/107941-devant-cjue-lobligation-retrait-discours-haineux-par-facebook.htm
Un important dossier a été ausculté ce matin devant la Cour de justice de l’Union européenne. L’enjeu ? Déterminer l’étendue de l’obligation de retrait pesant sur un hébergeur comme Facebook. L’avocat général vient de souffler ses pistes. L’arrêt consécutif est attendu dans quelques mois. Les lecteurs se souviendront de ce cas déjà évoqué dans nos colonnes l’an passé. Eva Glawischnig-Piesczek, députée autrichienne membre du parti des Verts, avait été épinglée par un internaute sur Facebook. « Sale traîtresse du (...)
]]>L’écologie des mots contre l’écologie des actes | Thomas Portes
▻https://www.lemondemoderne.media/lecologie-des-mots-contre-lecologie-des-actes
Comme une impression de déjà-vu. Un éternel recommencement. À chaque alerte écologique, la machine se met en marche. Convocation en urgence du conseil des ministres, auditions d’experts et déclaration solennelle. Promis, juré, enfin l’urgence de la crise écologique est prise au sérieux, les mesures vont être radicales. On nous promet un grand soir écologique. Des mots, toujours des mots. Alors que la planète brûle, les conférences et déclarations d’intentions se succèdent, mais rien de concret, de radical n’est mis en œuvre pour stopper l’incendie qui ne cesse de grandir.
Avec sa prise de parole sur le perron de l’Élysée au sujet de la conservation de notre biodiversité, Emmanuel Macron n’a pas échappé à la règle. L’écologie des mots plutôt que l’écologie des actes. Alors que le rapport publié par plusieurs experts de l’ONU met en lumière la disparition certaine d’un million d’espèces végétales et animales si rien n’est fait, Emmanuel Macron nous a ressorti de veilles recettes loin d’être à la hauteur des enjeux...
]]>Trois ans après l’intox sur une pseudo attaque contre l’Hôpital Necker, il semblerait que #Martin_Hirsch n’ait pas compris la leçon. Il annonce ce soir :
Plein soutien aux équipes de @HopPitieSalpe qui ont fait face à une bande de manifestants/casseurs dans une tentative d’intrusion violente dans le service de réanimation chirurgicale ! Et qui ont empêché la mise en danger de patients. Merci à la police. Plainte @APHP sera déposée.
▻https://twitter.com/MartinHirsch/status/1123625089088532481
Dans la foulée, le ministre de l’intérieur #Christophe_Castaner surenchéri :
Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital. On a agressé son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger. Indéfectible soutien à nos forces de l’ordre : elles sont la fierté de la République.
▻https://twitter.com/CCastaner/status/1123664392011304961
Sauf que très vite des vidéos et témoignages remontent. La première vidéo qui contredit la version d’une attaque a été publiée un peu avant 22h sur twitter. Et des témoignages écrits circulent sur facebook. J’ai tenté un suivi par ici et sur twitter le soir même (▻https://twitter.com/ValKphotos/status/1123711083229925377) mais le mieux est de suivre le signalement 746 de @davduf, vidéos à l’appui :
allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 746 « J’ai vu ces manifestants à l’entrée de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui voulaient se réfugier parce que une colonne de CRS arrivait par le haut du boulevard (...) » Paris, #1erMai, 16h environ, source courriel
▻https://twitter.com/davduf/status/1123717931655995393
allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 746 (précisions 1) « (...) puis la commissaire a repéeré ces gens à l’entrée, elle ordonne à ses policiers de rentrer et de les dégager, et c’est là où la vidéo commence » Paris, #1erMai, 16h environ, source : courriel
▻https://twitter.com/davduf/status/1123718112489234433
allo @Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 746 (précisions 2) Pitié-Salpêtrière, autre angle de vue. Paris, #1erMai, 16h environ, source : @happle26
▻https://twitter.com/davduf/status/1123718404479815680
@Place_Beauvau - c’est pour un signalement - 746 (précisions 3) Pitié-Salpêtrière, autre angle de vue, un peu plus tard Paris, #1erMai, 16h environ, source : @happle26
▻https://twitter.com/davduf/status/1123718704565510145
//edit : Pour retrouver l’ensemble des 23 « précisions », comme il les appelle, c’est par là : ▻https://twitter.com/search?q=from%3A%40davduf%20%22allo%20%40Place_Beauvau%20-%20c%27est%20pour
D’autres témoignages & vidéos suivent, y’aura sans doute un ou deux articles de médias libres qui raconteront plus en détail tout ça demain, mais il vaut mieux contrer l’intox au plus vite...
D’après tous les témoignages que j’ai vu sur ce 1er mai à Paris, ça a été nasse générale et gazages non-stop avant même que le cortège démarre. Beaucoup de personnes ont paniqué, coincées entre les grenades lacrymo ou désencerclement sans avoir la moindre issue de sortie...
@paris a lancé un appel : « 1er mai : appel à témoignage contre la propagande sur la Pitié-Salpétrière ! » : les contacter directement : ▻https://paris-luttes.info/pour-un-premier-mai-rouge-et-un-12022
//edit : les témoignages reçus sont à retrouver par ici : Des témoignages sur l’intox de la préfecture à propos de l’intrusion à la Pitié-Salpêtrière : ▻https://paris-luttes.info/des-temoignages-sur-l-intox-de-la-12091
Pour rappel, il y a trois ans, le débunkage autour de la pseudo attaque contre l’hôpital Necker avait donné ça : ►https://seenthis.net/messages/500286
Pourtant, certains continuent d’utiliser cet exemple pour faire passer les manifestant-e-s pour des sauvages sanguinaires qu’iels n’ont JAMAIS été, contrairement à d’autres censés nous en protéger...
//edit : le lendemain, je découvre aussi cet autre mensonge :
WoW... en fait ce n’est pas un mais DEUX mensonges que vous avez proféré hier, @MartinHirsch, vous n’avez pas chômé ! Vous annoncez la fin de la grève du service des Urgences quand il n’en est rien et en plus vous faites retirer les banderoles revendicatives...
Voir les réponses du collectif @InterUrg :_Nous avons annoncé lors de la dernière réunion de #négociations notre insatisfaction aux prémices de solutions proposées. La #grève continue !
#InterUrgences #urgencesengreve #soutienalagrevedesurgences_
▻https://twitter.com/InterUrg/status/1123622897765974016
Inadmissible !! Mme Welty, directrice de l’@HopPitieSalpe demandant aux #CRS de décrocher les banderoles des #urgences en #grève, et qui s’exécutent, lors de la venue de @CCastaner !
▻https://twitter.com/InterUrg/status/1123662488598405120
❞« Une perte de sens totale » : le malaise grandissant des jeunes ingénieurs face au climat
►https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/04/16/une-perte-de-sens-totale-le-blues-des-jeunes-ingenieurs-face-au-climat_54509
Tiraillés entre les réalités des entreprises et l’impératif climatique, de jeunes ingénieurs disent vivre une « dissonance cognitive ». Certains renoncent à une carrière traditionnelle.
▻https://www.youtube.com/watch?v=3LvTgiWSAAE
C’est un discours de remise de diplôme plutôt inhabituel que Clément Choisne, jeune ingénieur de Centrale Nantes, a livré devant ses camarades, le 30 novembre 2018. A contre-courant des discours louangeurs de ce type d’événement, il a choisi de parler de son dilemme : « Comme bon nombre de mes camarades, alors que la situation climatique et les inégalités ne cessent de s’aggraver, que le GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] pleure et que les êtres se meurent : je suis perdu, incapable de me reconnaître dans la promesse d’une vie de cadre supérieur, en rouage essentiel d’un système capitaliste de surconsommation. »
Devant une assemblée de futurs diplômés, parents, familles, anciens élèves, professeurs, direction et industriels, l’ingénieur de 24 ans a profité de la tribune qui lui était offerte pour se faire le porte-parole d’un malaise que vivent de plus en plus de jeunes diplômés face au réchauffement climatique : « Quand sobriété et décroissance sont des termes qui peinent à s’immiscer dans les programmes centraliens, mais que de grands groupes industriels à fort impact carbone sont partenaires de mon école, je m’interroge sur le système que nous soutenons. Je doute, et je m’écarte. » La vidéo, qui a fait plus de 270 000 vues sur YouTube, est l’un des nombreux échos de ce désarroi éprouvé par les jeunes diplômés face à un monde économique qu’ils jugent en décalage avec l’urgence climatique.
Deux mois plus tôt, en septembre 2018, un groupe d’étudiants issus de grandes écoles prestigieuses, Polytechnique, Ensta, HEC, ENS – lançaient un manifeste en ligne pour appeler les futurs diplômés à soutenir un changement radical de trajectoire. « Au fur et à mesure que nous nous approchons de notre premier emploi, nous nous apercevons que le système dont nous faisons partie nous oriente vers des postes souvent incompatibles avec le fruit de nos réflexions et nous enferme dans des contradictions quotidiennes », écrivaient les auteurs du manifeste.
Un « manifeste » signé par 30 000 jeunes
Le texte, signé par plus de 30 000 étudiants, incite les jeunes diplômés à travailler pour des « employeurs en accord » avec les recommandations du manifeste. Depuis, les auteurs de ce texte tentent de capitaliser sur le succès de leur démarche. Ils ont rencontré les cabinets des ministères chargés de la transition écologique, et ont lancé depuis le début de l’année des groupes de travail sur la refonte des programmes de l’enseignement supérieur où l’enjeu climatique est encore trop confiné aux cursus spécialisés.
A Centrale Nantes, 330 élèves ingénieurs ont signé ce manifeste, « près de 25 % des étudiants de l’école », précise Romain Olla, étudiant en deuxième année et qui a participé à une étude pour mesurer le niveau de connaissance et d’intérêt suscité par la question climatique au sein de la communauté centralienne. Dans ce sondage, une question portait sur l’importance du comportement en matière de bilan carbone des entreprises lors de la recherche d’un stage ou d’un premier emploi. « 89 % des personnes qui ont répondu estiment que ce comportement est important et 38 % déclarent qu’ils pourraient refuser un emploi, voire même ne pas postuler à une offre, si l’entreprise a un mauvais bilan en matière de réchauffement climatique », souligne Romain Olla.
Le boycott des entreprises qui polluent comme arme de chantage à l’embauche ? Une idée qui fait son chemin chez les jeunes ingénieurs sensibles à la question climatique. Nous avons rencontré plusieurs ingénieurs, tout juste diplômés, qui préfèrent « prendre le temps de réfléchir à leurs responsabilités », ou « faire un pas de côté » en évitant de travailler pour des entreprises qu’ils estiment « coupables ». D’autres, négocient des temps partiels, s’engagent dans des associations, des services civiques ou réfléchissent à prolonger leur engagement dans la recherche.
« La décision de Nicolas Hulot m’a bouleversé, dans la mesure où elle faisait écho aux tergiversations qui furent les miennes »
Clément Choisne a joint le geste à la parole. Il est depuis quelques mois professeur contractuel de physique chimie dans un lycée à Nantes. « J’ai grandi au Mans, je viens d’un milieu ouvrier et je suis celui qui a obtenu le plus haut niveau d’études dans ma famille. Etre admis dans une grande école d’ingénieurs, c’était la promesse de faire carrière », explique-t-il. Il lui a fallu trois ans d’études et plusieurs stages dans des entreprises de « transition écologique » pour prendre conscience que le développement durable était une notion « dépassée », selon lui : « Cela donne l’illusion qu’on peut continuer à vivre avec le même modèle économique en y ajoutant une touche verte ». La stratégie des « petits pas » et les contradictions du monde économique le découragent : « La décision de Nicolas Hulot m’a bouleversé, dans la mesure où elle faisait écho aux tergiversations qui furent les miennes. »
Paul (le prénom a été changé), diplômé de Centrale Lyon, a vécu ce qu’il nomme sa « dissonance cognitive », c’est-à-dire le fait d’être en contradiction avec soi-même. En CDD dans un grand groupe industriel spécialisé dans la construction, il est recruté pour développer un secteur qu’il pense vertueux : l’éolien. Mais voilà, les objectifs de rentabilité priment sur l’enjeu écologique : « il fallait gagner des appels d’offres et in fine mon boulot consistait à vendre du béton ». Lorsque son supérieur lui propose un CDI après dix mois de travail, il préfère décliner. « Je sentais déjà mon malaise dans cette fonction d’ingénieur commercial. J’avais besoin de prendre de la hauteur, sur moi et sur le système dans lequel je m’inscrivais », explique-t-il aujourd’hui.
Maiana Houssaye, 23 ans, diplômée de Centrale Lyon, évoque elle aussi une « perte de sens totale » et la même dissonance cognitive lors d’un stage en Nouvelle-Zélande, dans une entreprise de biotechnologies. Pendant son année à l’étranger, elle voyage en Asie et se rappelle de son sentiment d’écœurement en nageant dans une mer de plastique à Bali. « Je crois que j’ai fait un burn-out. Mon envie d’agir s’est déclenchée à ce moment-là. J’ai préféré prendre du temps et me déclarer au chômage volontaire pour comprendre la complexité du réchauffement climatique et réfléchir à ce que je pouvais faire », raconte-elle.
Voilà plusieurs mois qu’elle voyage en France à la rencontre d’ingénieurs qui ressentent « le même malaise ». La réalité se rappelle parfois à elle, un peu abrupte. Alors que ses camarades de promo touchent des salaires, Maiana est retournée vivre chez ses parents à Salies-de-Béarn, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle donne des cours de physique-chimie en attendant de créer ou choisir un métier qui lui convienne, « en étant honnête et consciente de ses effets sur la société, la nature, le monde ».
Sentiment d’urgence
« Je constate, au fil de mes recherches sur la colère des jeunes depuis 2012, que ce sentiment d’urgence face à la catastrophe écologique est de plus en plus prégnant, confirme Cécile Van de Velde, professeure de sociologie à l’université de Montréal et maître de conférences à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Cette génération a un rapport au temps particulier : ils ressentent la finitude du monde. En 2008, c’était la crise économique et sociale qui structurait la colère. Aujourd’hui, ce malaise est plus profond, plus intime. » La chercheuse reconnaît dans cette posture le refus d’un héritage trop lourd à porter. C’est aussi « l’autre versant » de la colère des classes populaires : « chez cette jeunesse bien informée, bien formée et qui a des ressources, il y a un refus de transmission du système ».
Les grandes écoles observent depuis plusieurs années cette quête de sens dans l’orientation de leurs diplômés. Néanmoins, « le pas de côté en dehors du monde du travail » est « ultraminoritaire », assure Frank Debouck, directeur de Centrale Lyon, dont « 99 % des diplômés sont en emploi ». Au niveau national, les taux d’insertion à la sortie des grandes écoles battent des records pour les ingénieurs : 71,9 % des jeunes diplômés travaillent, selon l’enquête insertion 2018 de la Conférence des grandes écoles (CGE). Seulement 2,1 % des sondés se déclarent « sans activité volontairement ». « De plus en plus de Centraliens choisissent des petites structures où ils comprennent ce qu’ils font et pourquoi ils sont là. Il y a quinze ans, 50 % d’une promotion s’orientait directement dans les grands groupes », précise le directeur. « Maiana est une lanceuse d’alerte. Mais tout le monde ne peut pas être lanceur d’alerte. C’est bien de crier, mais qu’est-ce qu’on fait après ? », interroge-t-il.
A Centrale Nantes, le directeur Arnaud Poitou a écouté avec intérêt le message « surprise » de Clément Choisne lors de la cérémonie de remise des diplômés. « Voilà un acte de courage » estime-t-il. Il reçoit depuis plusieurs mois des sollicitations de ses élèves pour identifier les entreprises qui polluent et celles qui ont une forte empreinte carbone. « C’est une demande à laquelle je ne peux souscrire. Je ne peux pas leur dire quelles sont les bonnes et les mauvaises entreprises », admet-il.
« On ne peut pas avoir une posture moralisatrice de l’extérieur. Pour infléchir ces grands groupes industriels vers des trajectoires écoresponsables, il faut être à l’intérieur »
A Polytechnique, ils sont 611 à avoir signé le manifeste, soit 25 % des effectifs. Un vrai signal dans cette école très proche traditionnellement des milieux industriels et des postes de pouvoir. Philippe Drobrinski, directeur d’un laboratoire à Polytechnique et climatologue, s’en réjouit : « A mes élèves, je dis toujours : “vous êtes la première génération à prendre conscience de l’urgence à agir, et la dernière génération à pouvoir faire quelque chose”. » Pour autant, « on ne peut pas avoir une posture moralisatrice de l’extérieur. Pour infléchir ces grands groupes industriels vers des trajectoires écoresponsables, il faut être à l’intérieur », tranche le chercheur. Amaury Gatelais, étudiant des Mines ParisTech, estime aussi que le boycott des entreprises n’est pas une bonne idée : « Si tous les plus convaincus et les plus écolos fuient les entreprises comme Total, il ne restera plus que ceux intéressés par l’argent et donc qui ne feront rien pour le réchauffement climatique ».
Promis à un brillant avenir, que feront, demain, ces bons élèves des grandes écoles ? Paul raconte qu’il a renoué avec une certaine créativité, absente de ses longues études : « c’est une des clés pour tenter de s’adapter aux prochains changements climatiques et sociétaux qui bouleverseront notre confort et pour penser la civilisation suivante. Comment rendre cool et séductrice une société plus sobre énergétiquement ? Comment montrer que faire du vélo, c’est bon pour la santé ? Que prendre l’avion, ce sera un truc rare dans une planète où vivent sept milliards d’êtres humains ? » Clément Choisne aimerait créer au Mans un « espace de solidarité ». Un lieu où l’on pourrait parler de jardins potagers urbains, de modèles décroissants. Dans son discours à Centrale, il a choisi de conclure en citant l’anthropologue américaine Margaret Mead : « N’oubliez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés peut changer le monde. »
]]>Blanquer confirme son intention de sanctionner financièrement les familles d’enfants violents
▻https://etudiant.lefigaro.fr/article/blanquer-confirme-son-intention-de-sanctionner-financierement-les-
Invité de l’émission « Boudin Direct » ce vendredi matin, le ministre de l’Éducation nationale a de nouveau affirmé son intention de responsabiliser les familles d’enfants violents à travers une sanction pécuniaire.
Jean-Michel Blanquer souhaite que les familles se sentent davantage responsables des actes de leurs enfants. Lorsqu’un enfant a un comportement violent à l’école, cela pourrait donc se traduire « par des conssssséquences de toutes sssssortes pour les familles , par exemple pécuniaires », a affirmé le ministre de l’Éducation nationale ce jeudi matin sur RMC et BFMTV.
D’abord envisagée sous la forme d’une suppression des allocations familiales pour les parents d’élèves violents, cette mesure de responsabilisation des familles pourrait aussi s’appliquer autrement. Sur RMC, le ministre s’est contenté de répondre « pourquoi pas ? » lorsque Jean-Jacques Bourdin lui demandait si cela pourrait se traduire par des amendes infligées aux familles, et a pris soin de rappeler que rien n’était encore « pleinement tranché ».
» LIRE AUSSI - Le plan pour les violences à l’école s’appliquera dès septembre
Privilégier le dialogueJean-Michel Blanquer a cependant reconnu que la violence d’un enfant n’était « pas nésssssessssssairement de la faute de sa famille », et a confirmé son intention de privilégier le dialogue dans l’application de ces sanctions. « Ssssssi vous êtes une jeune mère débordée, cela n’a aucun ssssenssss de vous pénaliser. Il faut voir comment vous apporter une aide, par exemple un ssssssoutiens(-gorge) à la parentalité. En revanche, sssssi vous êtes quelqu’un qui encourage ces comportements et qui ne réagit pas après plusieurs rappels de la polissssse, il faut qu’il y ait une ressssssponsssssabilisssssation », a-t-il expliqué.
Promis par le gouvernement au mois d’octobre après l’émoi suscité par la vidéo montrant un élève ( le petit Alexandre Benalla) en train de menacer son enseignante avec une arme factice dans un lycée de Créteil, le plan interministériel contre les violences scolaires devait être présenté fin janvier avant d’être reporté en mars. Il a finalement une nouvelle fois été reporté à une date ultérieure, qui n’a pas encore été définie. Il devrait pourtant s’appliquer dès la prochaine rentrée.
]]>Implementing #javascript Promise in 70 lines of code!
▻https://hackernoon.com/implementing-javascript-promise-in-70-lines-of-code-b3592565af0f?source=
Ever wondered how JavaScript Promise works internally? Obviously there is some native browser support involved, right? Nope! We can implement the Promise interface using pure JavaScript, examples are libraries like Bluebird or Q. And it’s much simpler than you may think, we can do so in only 70 lines of code! This will help with gaining a deeper insight into #promises by demystifying the underlying formation. Can also serve as a good #interview question, if you are an evil employer (don’t be!). Let’s dig into it!First thing that you notice is that a Promise has three states, so should we:▻https://medium.com/media/bacc1e31f78f0a08c3b6a2e7654837f2/hrefMAKE new Promise() GREAT AGAIN!Using a class sounds reasonable since we should be able to create a new Promise(). Ah, and let’s name our class (...)
]]>#Decryptage des grandes lignes de la future loi contre les contenus haineux présentée par Mounir Mahjoubi aujourd’hui.
source : thread de Marc Ress (nextimpact) : ▻https://twitter.com/reesmarc/status/1095977166641221633
d’après le Plan d’action contre les contenus haineux en ligne : ▻https://medium.com/@mounir/plan-daction-contre-les-contenus-haineux-en-ligne-10d396bfe71e
A noter : nous sommes plein (dans le milieu dit « militant 2.0 ») a avoir eut du contenu bloqué de manière incompréhensible ces derniers jours : je pense que #facebook procède à des tests et qu’on va bientôt se faire nasser virtuellement de manière a rester encore plus dans les « bulles d’écho » comme disent les ricains déjà habitués. Je me questionne beaucoup sur le devenir de #twitter qui, jusqu’à présent semble avoir pas trop mal résisté, mais pour combien de temps encore ?
//edit : pas encore lu mais un article de la super @laquadrature vient de sortir là dessus : Mahjoubi et Schiappa croient lutter contre la haine en méprisant le droit européen du coup je l’ajoute : ►https://www.laquadrature.net/2019/02/14/mahjoubi-et-schiappa-croient-lutter-contre-la-haine-en-meprisant-le-dr
Mis en place par les plateformes d’un avertissement présentant les risques encourus en cas de production de contenus haineux ou illicites ["être haineux, tue" ?] 1/16
La plateforme devra préciser les contenus visés par ces alertes (ça c’est bien, ça, ça ne l’est pas) 2/16
Collaboration des réseaux sociaux avec les associations œuvrant dans l’éducation et l’information [comment ?] 3/16
Explications des standards de modération par les plateformes (ça c’est bien, ça, ça ne l’est pas, bis) 4/16
Rapprochement entre l’État, l’association et ces intermédiaires pour cibler les contenus les plus problématiques ?️5/16
Ces standards seront audités et revus chaque année par un régulateur, non désigné (coucou le CSA ! Allume ton DX2/66, on arrive) 6/16
Ce régulateur supervisera les outils de signalement pour qu’ils soient plus facilement identifiables et mobilisables en quelques secondes par les utilisateurs. ? point #GrosBoutonRouge 7/16
Suggérer aux plateformes d’investir dans l’intelligence artificielle afin de prévenir la publication de contenus haineux. En somme un filtrage préventif, prédictif. Genre l’ #art13 étendu à la haine en ligne. Promis ! ça va marcher ! 8/16
Mise en quarantaine des contenus considérés comme « illicites » (non LCEN) sans être « manifestement illicites » (LCEN). En somme, on abaisse le seuil de suppression dès qu’un contenu a une apparence un peu chelou. 9/16
ouf ! les internautes dont les contenus ont été ainsi épinglés pourront faire "appel". "Bonjour Twitter, je suis celui qui a traité tel secrétaire d’état de #TêtedEnclume, pardon, je voulais pas, j’ai été mauvais, stupide, haineux" 10/16
Obligation de retrait en quelques heures des « contenus à risque », qui pèsera avant tout sur les gros acteurs. Un régime à deux vitesses donc, les petits acteurs seront plus ou moins épargnés. Sous quel seuil ? Qu’est ce qu’un contenu à risque ? 11/16
Obligation pour les plateformes de soutenir les victimes dans leurs démarches (plaintes, mise en relation avec des associations, mise en relation avec les services d’écoute) #3615Help 12/16
Délai impératif imposé aux intermédiaires pour révéler aux autorités l’adresse IP et les autres données de connexion des internautes. Twitter pourra-t-il dire "niet !" si l’IP vise un contenu simplement "à risque" ? 13/16
Dans le cadre d’une coopération avec les autorités, obligation pour les grosses plateformes d’identifier les auteurs récurrents des « contenus haineux ou dangereux ». Coucou #ligueduLOL mais pas que. 14/16
Nouvelles procédures calibrées pour lutter contre les sites miroirs. Le site Démocratie Participative, qui a démultiplié les contournements après son blocage judiciaire, est cité en exemple. 15/16
Une dernière, révélée sur @franceinter par @mounir : "Démocratie en ligne ? Zéro anonymat ! Il faut que les gens parlent en tant que citoyens, disent qui ils sont" 16/16 Merci pour l’attention. Bonne journée sur les Autoroutes Français de l’Information.
Jamais. Jamais je n’avais entendu un membre du gouvernement français évoquer très sérieusement la piste de la "Détection automatique des contenus suspects".
La police a-t-elle demandé la censure du photomontage montrant Macron en Pinochet — criant de vérité ?
Shorter : Oui.
►https://www.liberation.fr/checknews/2019/01/30/la-police-a-t-elle-reellement-demande-a-google-la-suppression-d-un-photom
La construction du Centre fédéral « mise de côté »
On n’aurait pas pensé trouver une information d’une telle importance en lisant un énième article sur « l’affaire Maudet » mardi 22 dans la Tribune de Genève...
...Et pourtant, On a pas rêvé, c’est écrit noir sur blanc que : « d’autres éléments liés à la détention et faisant aussi partie des desseins de Pierre Maudet sont également mis de côté. C’est le cas du centre fédéral pour les requérants d’asile qui était prévu à proximité de l’aéroport ». « Mis de côté », « qui était prévu »... On dirait que ce projet raciste de criminalisation, d’enfermement et de précarisation des personnes demandant l’asile ne verra pas le jour tout de suite.
C’est une douce éclaircie dans le sombre paysage de l’enfermement et de la répression bâti à Genève par Pierre Maudet. Mais on ne baissera pas la garde ! Nous ne voulons pas de centre fédéral au #Grand-Saconnex ni ailleurs mais surtout on en veut ni maintenant ni après !
▻https://renverse.co/La-construction-du-Centre-federal-mise-de-cote-1881
#centre_fédéral #centres_fédéraux #Maudet #Genève #asile #migrations #réfugiés #restructuration
Bloc-notes de liens lus ou survolés ou que j’ai envie de lire / écouter parce qu’ils semblent analyser ou déconstruire le mouvement "Gilets Jaunes" du 17 novembre sans tomber pour autant dans un dédain anti-beaufs ou une lutte classes-pauvres vs classes-moyennes, etc.
"Chantage vert, colère noire, gilets jaunes" : ▻https://dijoncter.info/?chantage-vert-colere-noire-gilets-jaunes-671
Entretien avec deux gilets jaunes bretons : « pas de politique ni de syndicats » : ▻https://radioparleur.net/2018/11/16/entretien-gilets-jaunes-bretons
Un k-way noir chez les gilets jaune, l’histoire d’un vilain petit canard. : ▻https://paris-luttes.info/un-k-way-noir-chez-les-gilets-11047
Gilets jaunes et écolos, pas le même maillot, mais la même récupération : ▻https://rebellyon.info/L-ecologie-est-t-elle-un-concept-ethere-19782
Sur le 17 novembre – Les révolutionnaires ne font pas la révolution : ▻https://web.archive.org/web/20200813174527/https://nantes.indymedia.org/articles/43595
À propos de la manif du 17 novembre : ▻https://diacritik.com/2018/11/15/a-propos-de-la-manif-du-17-novembre
C’est jaune, c’est moche et ça peut vous pourrir la vie… : ►https://defensecollective.noblogs.org/post/2018/11/14/cest-jaune-cest-moche-et-ca-peut-vous-pourrir-la-vie
17 novembre – Les 8 gilets incontournables Lequel porteras-tu ? : ▻https://rouendanslarue.net/17-novembre-les-8-gilets-incontournables
Gilets jaunes : en voiture ! Notes sur le 17 novembre : ▻https://rouendanslarue.net/gilets-jaunes-en-voiture-notes-sur-le-17-novembre
Mouvement du 17 novembre - Que faire ? : ►https://nantes.indymedia.org/articles/43450
Pourquoi il faut parler d’écologie le 17 novembre. : ►https://nantes.indymedia.org/articles/43520
Éléments de la Commission Nationale Ecologie du NPA sur la mobilisation du 17 novembre : ▻http://npa29.unblog.fr/2018/11/14/carburant-et-taxtes-npa
Prix des carburants : des contradictions sociales surmontables : ▻https://www.alternatives-economiques.fr/prix-carburants-contradictions-sociales-surmontables/00086912
Les petits-commerçants « étouffés par les taxes » : le mouvement Poujade : ►https://paris-luttes.info/le-mouvement-poujade-11039
L’idéologie sociale de la bagnole : ►https://infokiosques.net/lire.php?id_article=346
++ Livres :
Nathalie Quintane "Que faire des classes moyennes ?"
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]]>Neil Young annonce l’album « Peace Trail » | Fip
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Six mois après son album live « Earth », le songrwiter activiste sort son 38ème album le 2 décembre.
▻http://www.youtube.com/watch?v=CM-NkM-dIDA&feature=youtu.be
Six mois après son album live « Earth », le songrwiter activiste sort son 38ème album le 2 décembre.
A l’approche de ses 71 ans, le chanteur canadien ne semble pas vouloir déposer les armes de son long combat écologiste et social. Après son brûlot contre Monsanto en 2015, il sortait en juin dernier l’album live Eath, un nouvel hymne à notre planète enregistré sur scène avec son groupe Promise of the Real et mixé avec des sons de nature et d’animaux. Entre deux tournées, le songwriter s’est installé dans les studios de Rick Rubin avec le batteur Jim Keltner et le bassiste Paul Bushnell le temps d’enregistrer dix nouvelles protest-song en acoustique. Neil Young vient de dévoiler le tracklisting de Peace Trail prévu le deux décembre via Reprise Records. En septembre dernier, le chanteur avait publié le clip du titre Indian Giver fustigeant un projet de pipe-line géant traversant dangereusement les terres d’une tribu Sioux du Dakota.
Tracklisting de l’album Peace Trail :
01. Peace Trail
02. Can’t Stop Workin’
03. Indian Givers
04. Show Me
05. Texas Rangers
06. Terrorist Suicide Hang Gliders
07. John Oaks
08. My Pledge
09. Glass Accident
10. My New Robot
#neil_young