company:publicis

  • ’Fake news’ filter NewsGuard grilled for having links to PR firm that peddled Saudi propaganda — RT World News
    https://www.rt.com/news/450035-saudi-arabia-newsguard-pr-investor

    A new app claiming to serve as a bulwark against “disinformation” by adding “trust rankings” to news websites has links to a PR firm that received nearly $15 million to push pro-Saudi spin in US media, Breitbart reports.

    NewsGuard and its shady advisory board – consisting of truth-lovers such as Tom Ridge, the first-ever homeland security chief, and former CIA director Michael Hayden – came under scrutiny after Microsoft announced that the app would be built into its mobile browsers. A closer examination of the company’s publicly listed investors, however, has revealed new reasons to be suspicious of this self-declared crusader against propaganda. As Breitbart discovered, NewsGuard’s third-largest investor, Publicis Groupe, owns a PR firm that has repeatedly airbrushed Saudi Arabia.

    (...)
    Following the September 11, 2001 terrorist attacks, Riyadh enlisted Qorvis Group, a Publicis subsidiary, in the hope of countering accusations that the kingdom turned a blind eye to – or even promoted – terrorism. Between March and September 2002, the Royal Embassy of Saudi Arabia reportedly paid Qorvis $14.7 million to run a PR blitz targeting American media consumers. As part of the campaign, Qorvis employed a litany of dubious tactics, including running pro-Saudi ads under the name of an activist group, Alliance for Peace and Justice. Tellingly, the FBI raided the company’s offices in 2004, after Qorvis was suspected of running afoul of foreign lobbying laws.

    Between 2010 and 2015, Qorvis is believed to have received millions of dollars to continue to whitewash the kingdom’s image in the United States. The accelerated airbrushing came just as the Saudis launched its devastating war against Yemen. In fact, Qorvis created an entire website – operationrenewalofhope.com – to promote the Saudi-led war in Yemen, according to the Intercept.

    #tic_arabes et cela mérite un #gorafi d’honneur pour l’#arabie_saoudite

  • Des mésaventures de Monsieur « S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher » en 2018 : Les Champs Elysées, théâtre du pouvoir macronien, de l’investiture aux « gilets jaunes », Ariane Chemin, 29 décembre 2018

    En décembre, retranché à l’Elysée, il a renoncé aux bains de foule et autres déambulations. Pour les fêtes, il s’est privé de vacances au ski, à La Mongie dans les Htes-Pyrénées, où il va depuis son enfance, pour ne pas attiser encore l’exaspération de ses concitoyens. (ailleurs dans le même journal)

    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2018/12/28/aux-champs-elysees-splendeurs-et-miseres-d-emmanuel-macron_5402911_4500055.h

    L’ostentatoire avenue parisienne s’est transformée en rendez-vous des « #gilets_jaunes ». Un retour de bâton pour le président qui y a régulièrement mis en scène son pouvoir « jupitérien ».

    Raide comme un lancier dans son command car , Emmanuel Macron remonte les Champs-Elysées. Il a posé sa main sur l’arceau du véhicule militaire. Derrière lui, le Louvre et sa Pyramide, point de départ de la fameuse « voie royale », perspective esquissée au XVIIe siècle par le jardinier Le Nôtre, qui file désormais sans obstacles jusqu’au quartier d’affaires de la Défense. Un sourire pincé assouplit légèrement les lèvres du héros. Regard martial, maxillaires saillants, il faut clore la séquence du « président normal ». Représenter les Français, mais d’abord incarner la France.

    À chaque président, son mini-coup d’Etat dans des protocoles trop huilés. Ce dimanche 14 mai 2017, la passation des pouvoirs s’est déroulée selon le rituel constitutionnel : tapis rouge, garde républicaine, tête-à-tête avec François Hollande, visite du PC Jupiter, ce bunker réservé au commandement militaire. Emmanuel Macron est devenu à 39 ans le 25e président de la République française.

    Mais, au moment de quitter l’Elysée pour gagner la place de l’Etoile et raviver la flamme du tombeau du Soldat inconnu, surprise : ce n’est pas la traditionnelle Citroën qui patiente devant la grille du Coq, sortie la plus discrète du Palais. Emmanuel Macron n’a pas fait son service militaire mais raffole de l’uniforme. Sa griffe, ce sera ce VLRA (véhicule léger de reconnaissance et d’appui) en « livrée camouflage ».

    Ce jour-là, les Champs-Élysées s’imposent comme la scène politique du pouvoir macronien

    Hormis les cordons de chevaux et de motards de la garde républicaine, rien ne protège le nouveau président des spectateurs postés le long des trottoirs. De quoi aurait-il peur ? On ne hait pas un inconnu. À mi-parcours, plusieurs chevaux se cabrent brusquement, manquant de semer la panique dans le cortège, mais les ruades sont vite oubliées, un épiphénomène dans ce cours radieux. Qu’importe s’il a été élu par moins de 21 millions d’électeurs [8 657 000 au premier tour, ndc] : Macron a conquis le pouvoir à la vitesse d’un Rafale, sans mandat ni parti. Il a raflé 66 % des voix au second tour, face à Marine Le Pen, et savoure son apothéose sur l’avenue de la mémoire nationale.

    Le pays tout entier a pris l’habitude de s’y rassembler pour fêter ses triomphes, deux millions de personnes pour la libération de la capitale en août 1944, un million et demi pour la victoire des Bleus de Zidane en juillet 1998. Ce 14 mai 2017, dans l’objectif des photographes, le visage juvénile du président sur « la-plus-belle-avenue-du-monde », encadré par l’écarlate des plumets, le cuivre des casques, le bleu des gyrophares, symphonie de couleurs devenue spécialité française, offre des clichés de rêve. Comment imaginer que l’avenue de son sacre deviendra bientôt le théâtre de sa disgrâce, l’artère d’une tragédie en plusieurs actes ? Ce jour-là, les Champs-Élysées s’imposent comme la scène politique du pouvoir macronien.

    Un spectacle en trompe-l’œil

    14 juillet 2017. C’est encore l’état de grâce. Le lendemain de son investiture, Emmanuel Macron a rendu visite à Angela Merkel, puis reçu Vladimir Poutine à Versailles. Pour son premier défilé militaire, il a même convaincu le président des États-Unis, installé six mois plus tôt à la Maison Blanche, de traverser l’Atlantique. Comme pour chaque fête nationale, les Champs ont sorti le grand jeu. Tout au long de ses deux kilomètres, l’avenue est pavoisée, drapeaux, fourreaux et kakémonos. Le président savoure le spectacle. On lui donne même les clés des jardins des Tuileries, qu’il traversera à pied, sous la lune, le 8 mars 2018, au retour d’un dîner officiel.

    Cette année, centenaire de l’engagement américain dans la guerre de 1914-1918 oblige, cinq militaires en uniforme de « Sammies » défilent avec l’armée française. Somptueux. Des chars vieux d’un siècle descendent les pavés de l’avenue. « Il y avait beaucoup d’avions », commente Donald Trump, emballé. « Les gens ne savent pas quels grands guerriers il y a en France », s’émerveille le chef d’Etat américain. Il repart même à Washington avec un projet fou : copier ce défilé sur Pennsylvania Avenue, entre le Capitole et la Maison Blanche. « France is back », se réjouissent les diplomates.

    Seuls quelques gradés le savent, les Champs-Elysées offrent ce jour-là un spectacle en trompe-l’œil. En arrivant place de l’Etoile, le président a tapé en souriant sur l’épaule galonnée du chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers, comme si de rien n’était. Après son élection, Emmanuel Macron a souhaité garder près de lui le général de 60 ans une année supplémentaire. Mais, deux jours plus tôt, on a rapporté au locataire de l’Elysée le coup de gueule du haut gradé devant la commission défense de l’Assemblée à l’annonce de coupes programmées dans le budget militaire : « Je ne vais pas me faire baiser comme ça ! »

    Macron n’a pas apprécié. Villiers veut faire de la politique ? O.K., il va comprendre. Le nouveau chef de l’Etat l’a recadré lors de la traditionnelle garden-party du ministère des armées, la veille du défilé. « Il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique. J’aime le sens du devoir. J’aime le sens de la réserve. » Réserve, devoir, le président reprend à son compte les obligations des militaires pour mieux mettre au sol le chef des armées. « Je suis votre chef ! », claque aussi Macron en poussant les octaves jusqu’au fond des jardins de l’hôtel de Brienne.

    Macron tremble un court moment

    Depuis, les deux hommes n’ont pas échangé un mot. Sur le command car, le visage de Villiers reste blanc comme la nuit qu’il vient de passer. Seule son épouse a pu le convaincre d’aller défiler. Il est seul à savoir que cette revue des troupes est sa ronde d’adieu : allez, se persuade en effet l’Elysée, il ne partira pas, aucun chef des armées n’a osé le faire depuis 1958. La Macronie se trompe. Les militaires ont l’habitude de se faire broyer le dos par des rangers, pas par des souliers vernis, et Villiers est une sacrée tête de lard. Cinq jours après la parade sur les Champs, le général cinq étoiles démissionne.

    Macron tremble un court moment, à l’automne, en apprenant que son ancien chef d’état-major s’apprête à publier un livre : il se rassure en notant que l’ouvrage ne comporte aucune petite phrase ou règlement de comptes. Un coursier a d’ailleurs apporté courtoisement le premier exemplaire de l’ouvrage dédicacé à l’Elysée.

    Dans les jours suivants, Servir (Fayard) est dans toutes les librairies. Depuis les années 1970, les salles de cinéma de l’avenue demeurent, chaque mercredi, le meilleur baromètre du succès d’un film, et le drugstore Publicis, au pied de l’Arc de triomphe, est un bon sismographe des ventes de livres. Dès le 8 novembre, les écrits du général y font chauffer les étals.

    Le grondement de 700 bikers déboulant sur les Champs, le 9 décembre, couvre heureusement cette onde de choc. Johnny Hallyday, ce morceau du patrimoine français, est mort. C’est l’une des dernières mythologies nationales qu’on enterre. L’Elysée a décidé de lui offrir des obsèques XXL. Des dizaines de milliers de fans patientent entre l’Etoile et la Concorde. Des motards venus de tous les pays se joignent aux Harley rutilantes qui escortent le cercueil blanc du rocker. « Johnny était là pour vous, vous êtes là pour lui » : pour mettre en mots les liens tissés par un autre, Macron, ce jour-là, est très bon. Jeunes, vieux, femmes et hommes, urbains et « périphériques », une foule accourue de toute la France pleure un gilet de cuir sur l’avenue la plus courue de France.

    Ici siègent l’argent, le pouvoir, la réussite

    C’est ici, en 2015, qu’Emmanuel Macron a testé pour la première fois sa popularité. Manuel Valls avait pris l’habitude chaque 11-Novembre de prendre un verre avec quelques-uns de ses ministres sur une terrasse des Champs-Élysées. Mais sur BFM-TV, autour de la table du bistrot, c’est le tout frais patron de Bercy qui prend la lumière. Il a l’habileté de descendre seul le trottoir des Champs. « Vous êtes le seul intelligent de ce gouvernement, les autres on ne veut pas en entendre parler », lance une vendeuse de chaussures. Cette fois, la caméra du « Petit journal » est là et immortalise ce premier bain de foule, sa première échappée.

    Vuitton et ses monogrammes dorés, Ladurée et ses macarons parfumés, Lancel, Guerlain, Cartier… Entre l’avenue Montaigne et l’avenue George-V, le « triangle d’or » des Champs-Elysées concentre toutes les griffes du luxe français. Ici siègent l’argent, le pouvoir, la réussite. Le chef de l’Etat connaît bien le quartier. C’est là que banquiers et avocats d’affaires se donnent rendez-vous. Là qu’ils ont leurs bureaux. À l’été 2014, lorsqu’Emmanuel Macron avait quitté le secrétariat général de l’Elysée et réfléchissait à se lancer dans les affaires, Antoine Gosset-Grainville l’avait hébergé quelques semaines dans son cabinet, au 44 de l’avenue.

    Les Champs, c’étaient surtout Henry Hermand. Le mécène d’Emmanuel Macron donnait ses rendez-vous au Lancaster, un palace de la rue de Berri, l’adresse de ses premiers bureaux avant d’emménager rue Lamennais. Le vieux monsieur s’était entiché d’« Emmanuel » en 2002, et le président sait bien que son « casse » électoral aurait été impossible sans ce généreux patron de la grande distribution. Hermand s’est éteint quelques mois avant la présidentielle, au 288e rang des fortunes françaises, sans avoir vu son protégé au faîte de la gloire.

    Les gênantes punchlines du président

    L’aurait-il mis en garde, cet homme de la « deuxième gauche », contre ses saillies de plus en plus gênantes, de plus en plus voyantes ? Ces « gens qui ne sont rien », « le Gaulois réfractaire au changement », « les fainéants, les cyniques, les extrêmes ». Et puis cette phrase volée à de Gaulle : « La seule chose qu’on n’a pas le droit de faire, c’est de se plaindre. » Un festival.

    Les punchlines présidentielles glissent sur les pavés des Champs-Elysées, mais pas sur le bitume des nationales et des départementales, ces routes des triangles de détresse que déploie la France des vieux diesels, des petites retraites, cette France des cuves à fioul qu’il va falloir remplacer au plus vite pour se mettre aux normes.

    Le pays silencieux a la mémoire longue. Les formules tournent dans les têtes et les groupes Facebook, prêtes à surgir sous un gros feutre ou une bombe de peinture. Tout cloche dans les phrases de ce président-là, même le « pognon de dingue ». Pognon, c’est de l’argot de riches, un mot de tradeurs ou de théoriciens de la « société inclusive » encanaillés devant les films d’Audiard, de jeunes banquiers qui fument sur les trottoirs au coin des Champs-Élysées, en bras de chemise et pantalons slimissimes.

    L’été 2018 approche. 2017 avait laissé croire au retour de la croissance, mais elle semble désormais un brin compromise. En bas des Champs, côté pair – celui que préfère la banlieue –, les galeries et boutiques de prêt-à-porter notent que l’économie nationale donne des signes de faiblesse. Mais la veine sourit au président. Dimanche 15 juillet, l’équipe de France de football remporte le Mondial 2018. Dans les loges du stade Loujniki, à Moscou, Macron bondit en l’air comme un coach sur le bord du terrain. Voilà à nouveau la place de l’Etoile au cœur de la folie qui s’empare du pays. La foule entonne même un chant à la gloire du milieu de terrain N’Golo Kanté sur l’air des « Champs Elysées » de Joe Dassin : « Il est petit, il est gentil, il a stoppé Leo Messi, mais on sait tous c’est un tricheur, N’Golo Kanté… »

    Le bus accélère, le quinquennat s’emballe

    En écho aux réseaux sociaux, la RATP rebaptise la station de métro en bas de l’avenue « Deschamps-Elysées Clémenceau », spéciale dédicace au sélectionneur des Bleus. Les noms des vingt-trois joueurs s’affichent sur le fronton de l’Arc de triomphe. Ces dernières années, hélas, le monument a surtout servi d’épitaphe : « Paris est Charlie », pleurait en janvier 2015 une bannière noire projetée sur le monument. Deux ans plus tard, un policier, le capitaine Xavier Jugelé, mourait sous les balles d’un islamiste au 104 de l’avenue, entre les magasins Marionnaud et Yves Rocher. Ce dimanche d’été 2018, le triomphe des hommes de Didier Deschamps permet de retrouver la légèreté oubliée. De l’avenue Marigny au Grand Palais s’improvise une samba endiablée.

    Les champions sont attendus le lendemain, au même endroit. Ce lundi 16 juillet, l’avion de l’équipe de France a atterri à 17 heures à l’aéroport Charles-de-Gaulle, avec pas mal de retard. Quand, à 19 h 20, les héros atteignent enfin la place de l’Etoile, la foule des supporteurs cuit depuis des heures dans une chaleur d’étuve. D’un coup, dans le halo des fumigènes, apparaît le bus à impériale. L’avenue s’efface dans une brume rose, presque un spectacle de Disney. Trop courte extase.

    Jean Lassalle inscrit le « scandale des Champs » aux questions d’actualité de l’Assemblée. « M. Macron a voulu accaparer [les joueurs] à l’Elysée. Résultat : un peuple entièrement déçu, moins de dix heures après avoir dansé tous ensemble. »

    Il y a vingt ans, le bain de foule de l’équipe d’Aimé Jacquet avait duré quatre heures. Cette fois, les groupies de Kylian Mbappé et d’Antoine Griezmann n’ont droit qu’à une parade express. À l’avant de l’autocar, un jeune homme a l’oreille vissée à son portable. Il raccroche et fait un geste au conducteur. Le bus accélère, et c’est tout le quinquennat qui s’emballe avec lui.

    Les 1 700 mètres du parcours prévu sont bouclés en vingt minutes. Tant pis pour la foule massée le long des trottoirs : le couple Macron guette les joueurs sur le perron de l’Elysée et aimerait faire profiter les JT de 20 heures de leurs retrouvailles. À 19 h 51, les Bleus prennent la pose entre coupe et président. Place de l’Etoile, la fan-zone commence à comprendre qu’elle s’est fait voler ses champions.

    Furieux qu’on soit « capable de faire tourner au vinaigre ce qu’il y a de plus beau », le député Jean Lassalle, fils de bergers occitans de la vallée d’Aspe, un fort en gueule réélu sans souci depuis 2002, inscrit le « scandale des Champs » au menu des questions d’actualité de l’Assemblée nationale. « M. Macron a voulu accaparer [les joueurs] à l’Elysée. Résultat : un peuple entièrement déçu, moins de dix heures après avoir dansé tous ensemble. (…) le petit peuple [n’aurait] pas le droit de voir l’équipe qui vient de triompher en son nom devant la planète tout entière ? Il est trop petit, le peuple, trop petit ! »
    Jamais sans Benalla

    Même la coupe a été dérobée aux regards. « On la cherchait partout », a dit Philippe Tournon, l’attaché de presse de l’équipe de France. Le jeune inconnu du bus l’a gardée avec lui et trimballe pendant quelques jours et quelques nuits le trophée dans une malle en aluminium. Il la montre à ses amis de l’Elysée et de la Préfecture de police de Paris, la pose fièrement sur le bureau du commandant Jean-Yves Hunault, propose à Laurent Simonin, autre ponte de la « préf », de l’admirer à son tour.

    Le nom de ce conseiller ? Alexandre Benalla. Depuis la campagne, cet adjoint au chef du cabinet d’Emmanuel Macron ne compte pas ses heures et peut tout dire ou presque au chef de l’Etat. Brigitte Macron a « Mimi » (Marchand), le président peut compter sur Alex. Dans les moments délicats, Benalla sait tout faire, même faire accélérer le bus des Bleus sur les Champs-Elysées.

    Emmanuel Macron a pourtant failli le perdre. Le 1er mai 2018, Benalla a été autorisé à assister en « observateur » aux manifestations aux côtés des forces de l’ordre. Bien qu’il ne soit pas policier, il portait ce jour-là un casque et un brassard. Face à un manifestant, puis à un couple lançant des bouteilles sur des agents, place de la Contrescarpe, il n’a pu se retenir d’intervenir, avec balayette et clés de bras. Suffisant en principe pour saisir la justice. Mais, en un an à l’Elysée, Benalla a tout vu, tout su, et s’est rendu indispensable : le chef de l’Etat a choisi d’étouffer la faute.

    « S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher », lance, fin juillet, Emmanuel Macron devant les députés de sa majorité.

    Le 18 juillet, trois jours après la victoire des Bleus, le chauffeur de Laurent Simonin est occupé à admirer la Coupe du monde quand il entend Benalla souffler : « Mon affaire va sortir. C’est une question d’heures. » Dès le lendemain, l’« affaire » vire au scandale. Le parquet de Paris ouvre une information judiciaire, le Parlement deux commissions d’enquête. « S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher », lance, fin juillet, Emmanuel Macron devant les députés de sa majorité. Etrange formule, aussitôt moquée sur les réseaux sociaux et qui ne tombe pas dans l’oreille de sourds.

    Le 11-Novembre, Donald Trump est de retour sur la place de l’Etoile, pour célébrer le centenaire de l’armistice de 1918. Il a cette fois sa tête des mauvais jours : Emmanuel Macron vient d’avancer sur CNN l’idée d’une « armée européenne », un projet « très insultant », a tweeté, de son avion, le président américain. Il sèche la remontée des Champs, comme Vladimir Poutine.

    Un souci de plus pour Emmanuel Macron qui sort à peine d’une minitornade médiatique : il s’est englué tout seul dans un débat sur l’opportunité d’un hommage au maréchal Pétain, choquant pas mal de Français et, surtout, d’historiens. La chanteuse béninoise Angélique Kidjo peine à détendre l’atmosphère. L’ambiance a bien changé depuis juillet 2017.

    Et les « gilets jaunes » vinrent chercher Macron…

    Six jours plus tard, les premiers « gilets jaunes » fleurissent sur l’avenue. Ils n’ont pas supporté l’annonce de la hausse du prix des carburants. Ils se donnent rendez-vous sur Facebook et sur les ronds-points des zones commerciales. Parmi eux, peu d’ouvriers, peu d’habitants des quartiers, mais des tas de gens qui se sentent seuls et viennent se réchauffer autour des flammes des braseros. Beaucoup pensent que tous les journalistes et tous les politiques mentent. Ils ont la rage.

    Qu’ils viennent me chercher, disait Macron. « On vient te chercher chez toi ! », crient les manifestants. Ils ont l’intention d’approcher aussi près que possible du palais de l’Elysée. Les rues qui bordent le Faubourg-Saint-Honoré sont bloquées ; le repli se fait donc sur les Champs. Le samedi 17 novembre, ce ne sont que de petites grappes, du côté de la Concorde. Le 24, ils investissent la place de l’Etoile, sur du Joe Dassin encore : « J’manifestais sur l’avenue, mais mon gilet leur a pas plu… ».

    Sur leurs dossards fluo, des doléances sur la vie chère, le smic, l’ISF. « Macron, invite-nous au Fouquet’s ! » Il y a surtout le RIC, ce référendum d’initiative citoyenne, qui pourrait peut-être permettre de renverser le président. L’un des porte-parole du mouvement rêve tout haut du général de Villiers à l’Elysée ; d’autres crient « All cops are Benalla » (« tous les flics sont des Benalla »), détournement improvisé de « All cops are bastards ». Tout s’emmêle, mais un slogan, « Macron démission », fédère les participants, et l’arrière-plan demeure le même : les Champs-Elysées.

    Début décembre, cette fois, ce sont des blindés de la gendarmerie qui encerclent la place de l’Etoile, du jamais-vu depuis la guerre. Le samedi précédent, l’Arc de triomphe a en effet été vandalisé. De Tokyo à New York, la photo fait la « une » des magazines de la planète, qui racontent même que Paris brûle. Dans les entrailles de son musée, la réplique en plâtre d’une statue de François Rude a perdu un œil.
    Le lendemain, Macron s’y rend à pied. Se recueille devant le Soldat inconnu. Ne dit rien. Sauf ces quelques mots, glissés au président du Centre des monuments nationaux : « Rouvrez le plus vite possible. » En s’éloignant, il peut voir des touristes faire des selfies devant les piliers de l’Arc tagués d’insultes. Le 15 mai 2017, l’avenue était le champ d’honneur d’un jeune président. Aujourd’hui, on photographie les stigmates d’un champ de bataille.

  • Pubagandastaffel
    http://www.dedefensa.org/article/pubagandastaffel

    Pubagandastaffel

    03 septembre 2018 – Ma carrière et mon destin ont toujours été d’écrire mais avant de trouver la filière (avec des hauts et des bas) qui m’assurait de ces choses, je fus touché par le climat parisien et ses “modes” impitoyables. (Paris fut mon port d’attache entre 1961 et 1967.) Mon beau-frère d’alors travaillait dans la publicité, et je fus tenté par ce métier qui commençait, au début des années 1960, à s’imposer comme l’un des plus “modernes”, l’un des plus “avancés”, etc., l’un des plus propices aux manigances du futur que nous attendions tous. Brièvement dit, je fis deux stations, l’une dans la petite agence qu’avait lancé ce beau-frère, l’autre à l’agence Interplans, le n°4 parisien après Havas, Publicis et Synergie.

    Le métier était alors ce qu’on imagine évidemment : il s’agissait de lancer ou (...)

  • Ça bouge, ça bouge mais ça suffit encore pas #benoit. Fais un petit effort supplémentaire et si tu crois vraiment ce que tu dis alors barre-toi définitivement au profit du mec ou de la nana de (gauche) le/la mieux placé(e).

    Je te rassure, n’importe quelle personne au deuxième tour face à Le Pen gagnera donc un peu d’humilité, t’es pas le seul à pouvoir l’emporter.

    Rallie toi au mieux placé et là tu vas vraiment commencer à leur foutre la trouille à tous les vendus. Là ils vont trembler et annonce leur que les investitures seront toutes revues en fonction du critère unique de « fidélité ».

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170329.OBS7276/lache-par-valls-hamon-appelle-au-rassemblement-avec-jean-luc-me

    Encore un peu de courage #hamon (je sais que t’as pas l’habitude) mais tu commences à devenir un #homme et les français aiment bien ça.

    • @Perline, ça manquait, je me demandais à quel moment interviendraient les défenseurs (p’têtre qu’il faudrait écrire les défenseuses ?) du sectarisme.

      Ben oui, le féminisme c’est sectaire, c’est pas universaliste. Ça te plaît pas ? J’en suis désolé. Je dirai même plus, c’est privateur de liberté !! Tu penses que je déconne ? Tiens, regarde ce lien qui vient d’un journal qui n’aime pas les dictateurs : « http://next.liberation.fr/sexe/2017/03/29/les-pubs-sexistes-bannies-de-la-capitale_1559125 »

      De quel droit ? Si certaines femmes souhaitent se faire prendre en photos et être payées pour ça, de quel droit d’autres sur l’autel du féminisme l’interdiraient ?

      Et ce journal se félicite de la décision, complètement orthogonale à la liberté qu’il prétend défendre. Bah, il n’en est plus à une contradiction près.

      Tu prends le même évènement et tu deviens universaliste et là tu te dis « de quel droit je prétends savoir ce qui est bon pour les autres ? ». Le ministère de la vérité il est dans un autre journal qui n’aime pas les dictateurs non plus (comme toi visiblement) ça s’appelle decomachin. En plus, si ma mémoire est bonne, c’est pas par la bas qu’on pense qu’on vend tous quelque chose, des fois ses bras des fois ôte chose…

      Concernant le mot # homme : ne voit pas le mal de partout comme une passionaria, il n’y a pas volonté de nuire. C’est une expression qui signifie « courage » dans le peuple (j’en suis), qui n’a aucune, je dis bien aucune connotation sexiste. Si tu y vois cela c’est peut-être du à ton histoire, mais ne vois pas autre chose que ce que cela signifie : être un homme c’est prendre les décisions qu’il faut, même si elles sont dures à prendre. Par exemple, Ségolène c’est un homme comparé à #hamon, Delmotte c’est un homme, … Tu vois et #hamon pour moi ne l’a pas été. Homme = élément neutre tu comprends ?

      Va pas voir le mal de partout @perline. Aujourd’hui le blanc combat le noir, l’homme la femme, l’homo l’hétéro, le chrétien le musulman,… J’en ai marre. Je ne combats personne. Et je ne souhaite combattre personne alors ne me mets pas dans ta guerre.

      Enfin, je dois reconnaître que je suis quand même un peu #féministe, mais seulement quand le féminisme devient universaliste. Elle, elle l’a payé cher son combat pour l’humanité et crois moi, y’a pas beaucoup d’hommes qui lui arrivent à la cheville.

      https://seenthis.net/messages/578858
      Pour Mélenchon, je te répondrai plus tard.

      #je_ne_suis_pas_feministe #je_ne_suis_pas_le_N_6 #je_suis_un_homme_libre

    • Concernant Mémenchon : pour te dire combien j’apprécie le gars, il a fallu que quelqu’un de seenthis me dise qu’il fallait un E et pas un A dans son nom... Bon, je pense que ne peut pas sortir indemne de plus de trente de socialisme. On peut difficilement remettre en cause l’Europe aujourd’hui en ayant appelé à voter pour elle hier. Néanmoins, il fait partie des moins à droite de la fine équipe alors... je m’en contente. Mieux vaut encore lui qu’un Hamon ou un autre faux mec de gauche. Tu peux continuer à lui taper dessus @Perline, m’en fous, mais je crois que stratégiquement, si #Hamon se comportait en #homme (comprendre prendre ses responsabilités comme le font les femmes remarquables) alors peut-être qu’on échapperait à toute la bande. Mais bon, en même temps je comprends un peu tes remarques car je ne suis pas certain du résultat.
      Enfin, pourquoi tu parles de couilles, de viril et compagnie ?

    • Concernant le mot # homme : ne voit pas le mal de partout comme une passionaria, il n’y a pas volonté de nuire. C’est une expression qui signifie « courage » dans le peuple (j’en suis), qui n’a aucune, je dis bien aucune connotation sexiste.

      Tu te trompe @butadaie homme en français ca désigne l’espèce humaine et les individus humains de sexe et de genre masculin. Historiquement quant on a fait la déclaration des droits de l’homme et du citoyen c’etait à l’exclusion des femmes. Le mot homme pour dire l’espèce et les hommes masculins favorise l’exclusion des femmes. Les féministes l’ont expliqué pas mal de fois sur seenthis.
      D’autre part comme tu dit être un homme ca évoque l’idée de courage, on dit aussi « avoir des couilles ». Cette expression mélange virilité et courage et le confisque aux femmes.
      « être un homme c’est prendre les décisions qu’il faut, même si elles sont dures à prendre » être une femme aussi et là encore cette remarque rend invisible les femmes et les fait passé pour des personnes qui ne prennent pas les décision qu’il faut et encore moins celles qui sont difficiles à prendre."

      Enfin, pourquoi tu parles de couilles, de viril et compagnie ?

      Si tu dit que homme = courage, @perline te dit que cette vision de l’homme=courage c’est du gros machisme de base. Le courage n’est pas dans les couilles. Et même si Mélanchon et toi voulez dire femmes et hommes quant vous dites hommes puisque vous ne le dites pas ... bah vous le dites pas et du coup on va pas inclure des gars dans nos luttes qui sont tellement flemmards qu’ils ne veulent même pas mentionné les femmes dans leur paroles.

      #antiféminisme #macho_de_gauche

    • @mad meg l’important c’est que tu croies vraiment ce que tu dis : que « sois un homme » est une expression pas macho qui vaut aussi pour les femmes.
      Alors dis « soit une femme » juste pour voir...
      Et puis juste pour en rajouter une couche @butadaie appeler « passionaria » une femme qui lutte contre le machisme, c’est tout de même le comble du machisme.
      Comment tu appelles des Noirs, des Juifs, des Arabes, des Chinois qui luttent contre l’oppression dont ils sont victimes ?
      Ah, tu n’as pas de mot ?
      Mais une femme qui lutte contre l’oppression, alors là, oui, la case est bien ancrée : une passionaria.
      La boucle est bouclée.
      Et je suis écœurée, une fois de plus. Je vous laisse, je vais vomir.

    • "@mad meg l’important c’est que tu croies vraiment ce que tu dis : que « sois un homme » est une expression pas macho qui vaut aussi pour les femmes." je ne sais pas pourquoi tu me dit cela, je réprouve l’expression "etre un homme" qui pue le scrotum à mes yeux autant qu’aux tiens. Je pense que tu voulais parlé à @butadaie
      Je suis d’accord avec toi pour le sexisme de l’expression "passionaria" parceque jamais @butadaie n’aurais traité Mélanchon de "passionario". Je ne comprend pas trop pourquoi tu m’assimile aux propos sexistes de @butataie ni pourquoi je te fait vomir...

      Aussi je suis surprise et consternée de voire @butadaie se faire le défenseur des pubs misogynes et discriminantes par pure misogynie et antiféminisme. Son sexisme est tellement profond qu’il préfère prendre la défense des intérêts de publicis & co et leur droit à humilié en 4/3 les femmes, plutot que celui des femmes discriminées. Je pense que @butadaie ne sais pas ce que le mot discrimination veux dire. Il ne sais pas non plus ce que veux dire "sexisme" qu’il confond manifestement avec "sexy".

    • Et bien oui nous devrions tous se féliciter de cette décision :

      Corps amaigris et jambes écartées

      La décision de la ville de Paris intervient quelques semaines après une virulente polémique autour d’une campagne d’affichage d’Yves Saint Laurent. Début mars, des posters de la marque de luxe représentant (notamment) des femmes en bas résille et talons sur patins à roulettes, très cambrées sur un tabouret ou encore corps amaigris et jambes écartées, avaient suscité l’indignation. A tel point qu’un happening avait été organisé devant une enseigne parisienne de la marque, à la veille de la journée internationale des droits des femmes, pour appeler à la mise en place de mesures prohibant ce type de pubs. Dans la foulée, plus de 200 plaintes avaient été transmises à l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité. Le gendarme de la réclame les a alors jugées « dégradantes » et demandé leur retrait.

      Ces jeunes femmes qui se font photographier de cette façon participent à leur propre exploitation, à la domination masculine et nuisent à l’image de toutes les femmes.

    • Ces jeunes femmes qui posent pourrons posé dans des pubs non sexistes, il me semble que c’est pas une interdiction totale de la pub dont il s’agit. Et le problème c’est pas les jeunes femmes qui posent, j’aurais même pas pensé à les mettre en cause tellement elles sont loin d’avoir les résponsabilités dans le sexisme publicitaire. Le sexisme dans le pub c’est le choix des agences de pub, comme par exemple Publicis dont, soit dit en passant, une des principales actionnaire est un féministe libéral très médiatique Elizabeth Badinter.

    • Elles sont des victimes du système et sont bien mâchées dedans. En général les modèles c’est des gamines de 16 ans qui sont traités comme des objets quant c’est pas des objets sexuel.

      voici un exemple de comment les models sont traitées dans le milieu de la mode aujourd’hui en 2017 :

      Il s’attarde plus sur le cas des deux directeurs de casting, des « serial maltraiteurs » qui auraient, lors d’un récent casting, « fait attendre 150 filles dans les escaliers en leur disant qu’il fallait qu’elles y restent trois heures et qu’elles ne pouvaient pas partir » :

      « Comme à leur habitude, ils sont partis déjeuner et ont éteint les lumières des escaliers (…) ; les filles ne pouvaient s’éclairer qu’avec la lumière de leurs portables. Ce n’était pas seulement sadique et cruel, mais dangereux. Plusieurs des filles avec qui j’en ai parlé ont été traumatisées. »

      http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/03/06/l-industrie-de-la-mode-lave-son-linge-sale-sur-instagram_5090113_4832693.htm

      Personnellement j’ai pas que ca à faire que d’accablé des gamines de 16 ans anorexiques qu’on traite comme de la viande morte et qui ne sont même pas au courant du résultat que la pub pour laquelle elle posent. C’est pas les femmes qui posent comme models le problème, et une pub peut être parfaitement sexiste sans aucune femme-à-poile. Rappelle toi « Babette qu’on bat et qu’on fouette », elle etait habillé et ca m’etonnerais que la modele qui fait la photo décapité sache à quoi on destinait ce cliché. Ca me semble saugrenu de vouloir lyncher le model de la pub Babette et ne même pas mentionné le ou la « créatif » qui a pondu cette bouse.

      Le problème c’est les pubeux et les entreprises qui vendent de la merde toxique dont personne ne veux et qui ont besoin pour ca d’images sexistes, racistes, antisémite ou que sais-je selon la lubie de ces malades qui travaillent dans la pub et qui ne peuvent pas réussir leur vie sans rollex à 50 ans.

  • Publicis Just Inked a Huge Data Deal With Mobile Powerhouse Tencent, Owner of WeChat | Adweek
    http://www.adweek.com/news/technology/publicis-just-inked-huge-data-deal-mobile-powerhouse-tencent-owner-wechat-17
    C’est la convergence des informations sur des millions d’hommes et de femmes entre les mains d’une entreprise de filtrage de communication individuelle avec le savoir de manipulation d’un publicitaire, le tout sous supervison par les états d’Eurasia et d’Estasia. Le cauchemar d’Orwell devient réalité.

    Conclusion :

    By comparison, big-data-based marketing appears to be more central to the Publicis deal.

    Per a press release from Tencent, “Through its connected strategy, Tencent will offer Publicis Groupe access to its vast and rich online behavioral data, benefiting clients through improved programmatic offerings, cross-screen planning capabilities and conversion performance.”

    L’alliance straégique

    Adweek reported earlier this week that Tencent was about ready to open up the data spigot with ad agencies. Today, the Chinese mobile-marketing powerhouse made a big move on that front, inking a global deal with Publicis Groupe.

    Tencent owns the hugely popular messaging app WeChat (760 million monthly users) and digital platform QQ (860 million users). Roughly 75 to 80 percent of Tencent platforms’ usage is via mobile devices.

    Désormais « la France » va avoir droit à sa part du gateau chinois.

    Publicis appears to become the first holding company to gain seemingly considerable access to that treasure trove of potential marketing intelligence, and its Publicis Media, Publicis Communications and Publicis. Sapient divisions will all be involved.

    At the same time, Friday was the second consecutive day that Tencent revealed an agreement with a holding company. The internet giant and WPP yesterday said they would create a China Social Marketing Lab, which “will leverage Tencent’s strengths in the local online space and WPP’s global marketing expertise.”

    Il est connu que la Chine a du mal à produire des cerveaux assez flexibles pour tirer le maximum de profit de ses ressources. Les cerveaux européens constituent alors une monnaie d’échange contre le droit d’accès au marché chinois pour Publicis.

    The Shenzhen, China-based company and Publicis will also collaborate on a startup incubation facility called Drugstore, which will focus on data, ad tech, virtual reality and augmented reality. Additionally, the two companies will co-create digital content designed to serve key clients. The two-party agreement was unveiled at Viva Technology Paris.

    C’est la fin de l’année scolaire et on espère récolter un maximum de matière grise jeune à la sortie des écoles.

    Viva Technology Paris
    http://www.vivatechnologyparis.com
    Les lemmings accourent.

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    #économie #technologie #politique #startups

  • Ami journaliste amateur de polémiques constructives, essaie de suivre un peu ce raisonnement en trois points, parce que c’est un peu subtile :
    (1) Élisabeth Badinter relance sa campagne contre le voile, dénonce le relativisme culturel, et la soumission des femmes « admise » dans le Coran…
    (2) Nous apprenons au même moment que l’agence Publicis aide l’Arabie séoudite à « redorer son blason » et assure les relations de presse du MAÉ séoudien.
    (3) Élisabeth Badinter, deuxième actionnaire du groupe, est présidente du conseil de surveillance de Publicis.

    Si par ailleurs tu remarques que la sortie de Badinter date du 2 avril, au lendemain de l’article sur la charmante clientèle de Publicis (1er avril), tu verras que ces gens de la publicité, tout de même, ce sont de sacrés professionnels.

    Plus généralement : à la longue, il ne faut pas trouver le lien entre islamophobes et Arabie séoudite plus paradoxale qu’entre antisémites et Israël.

    –-----

    (1) Élisabeth Badinter appelle au boycott des vêtements islamiques
    http://www.lepoint.fr/societe/elisabeth-badinter-appelle-au-boycott-des-vetements-islamiques-02-04-2016-20

    Q : Est-il compatible de se dire féministe et de défendre le port du voile ?

    R : Définitivement non. Quant aux dites féministes islamiques, elles oublient qu’en guise d’égalité elles doivent rester à la maison, que l’héritage est divisé par deux dans les pays musulmans et la polygamie admise dans le Coran dont elles se réclament. Pour ce qui regarde les marques vestimentaires qui veulent vendre la tenue islamique, il n’y a qu’une seule réponse : le boycott.

    (2) Comment l’Arabie Saoudite entend redorer son image en France
    http://www.challenges.fr/monde/moyen-orient/20160401.CHA7117/comment-l-arabie-saoudite-entend-redorer-son-image-en-france.html

    Publicis assure par exemple un service de relations presse auprès du ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, lorsqu’il se rend en France. Edile Consulting, qui a été sollicitée après les attentats du 13 novembre, remplit également une mission de relations presse. Quant à la société de conseil en communication, Image 7, fondée par l’ancienne attachée de presse de l’Élysée sous Valéry Giscard d’Estaing, Anne Méaux, elle vient de permettre à trois journalistes de couvrir un exercice militaire important dans le nord-est du pays. « Les Saoudiens nous ont demandé de faire une opération pour montrer la guerre qu’ils livrent aux terroristes, précise Anne Méaux. Ils veulent que leur pays soit mieux compris et disent que nos pays ont des cultures différentes, qu’il faut respecter cela ».

    (3) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Badinter

    Élisabeth Badinter est présidente du conseil de surveillance de Publicis, fondé par son père, Marcel Bleustein-Blanchet. En 2014, elle est la deuxième actionnaire de ce groupe, dont elle détient 10,99 % du capital et 19,92 % des droits de vote.

    –----

    Ce billet suite à une remarque de @Vogelsong sur Twitter :
    https://twitter.com/vogelsong/status/716325199193501696

  • Elisabeth Badinter sur France Inter « il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe. »
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/elisabeth

    Hier sur France inter, sous prétexte de défendre la laïcité, Elisabeth Badinter, première actionnaire de Publicis, groupe de communication français et prétendument féministe de salon, s’est fendu d’un « il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe ». Ceci sans qu’aucun des journalistes présents n’y voit à redire. La haine des musulmans est donc devenu un droit, un étendard légitime des discours médiatiques et politiques. De même accepterait-on l’apologie du racisme et de l’antisémitisme à une (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #L'islamophobie_à_la_Une, #carousel, #Médias

  • The sharing economy must share the risks - FT.com
    http://www.ft.com/cms/s/2/d3bd6750-848d-11e4-bae9-00144feabdc0.html?segid=0100320#axzz3Ntcd2Ezt

    This has been the year of Uber. “Everyone is starting to worry about being Ubered,” Maurice Lévy, chief executive of advertising group Publicis, told the Financial Times this week. The sharing economy in which online platforms co-ordinate hundreds of thousands of freelancers to drive cabs, rent rooms (Airbnb), clean laundry (Washio) and perform other services has arrived.
    As companies recognise the threat, governments and regulators are struggling to adjust and consumers are unsure whether to trust the new type of business. The greatest uncertainty, however, faces workers. As self-employment, start-ups and one-person “micro-businesses” comprise a larger share of the workforce, workers are becoming more free and more at risk.

  • Two Ad Giants Chasing Google in Merger Deal - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2013/07/29/business/media/two-ad-giants-in-merger-deal-chasing-google.html?pagewanted=all

    But the announcement on Sunday of the merger of two industry giants, Omnicom and Publicis, to create the largest ad company in the world, signals that advertising is now firmly in the business of #Big_Data: collecting and selling the personal information of millions of consumers.

    #publicité #données_personnelles

  • For Publicis and Omnicom, a “merger of equals” is an ad to appease government officials – Quartz
    http://qz.com/109021/for-publicis-and-omnicom-a-merger-of-equals-is-an-ad-to-appease-government-offic

    Paris-based Publicis and New York-based Omnicom are combining to create the world’s largest advertising company in what they are calling a “merger of equals.” But sooner or later, one company in such arrangements usually gets the upper hand. How that plays out will affect the deal’s chances of passing muster with antitrust regulators and other government officials.


    AP/François Mori

    #publicité

  • Hong Kong Apartments from Above

    L’organisation Society for Community a imaginé avec l’agence Publicis HK cette campagne baptisée « Hong Kong Apartment From Above » pour dénoncer des conditions de logement inacceptables dans la ville de Hong-Kong. Une sensibilisation aidée par les clichés du photographe Benny Lam à découvrir dans la suite.

    http://www.fubiz.net/2013/03/06/hong-kong-apartments-from-above

    #photo #Hong-Kong #conditions_de_vie #appartement #Benny_Lam

    • Ça va mal finir toute cette arrogance, hein ? Hier soir, alors que j’étais en mode « batteries auxiliaires de secours », je m’étais vautré dans le canap pour regarder le JT de Pujadas. On aurait dit qu’il prenait un malin plaisir à agiter le chiffon rouge de la richesse insolente.
      #sans_culottes

    • Il y a un an ? deux ans ? j’ai entendu à la radio ( France-Culture ?) la philosophe féministe Elisabeth Badinter parler de la condition des femmes travailleuses , du manque de crèche dans les entreprises etc etc..

      La journaliste lui demanda alors si dans l’entreprise Publicis, il existait des crèches.

      Elisabeth Badinter n’en savait rien mais c’était une bonne question et elle allait se renseigner et elle serait très fière si dans toutes les agences Publicis, on pouvait créer un crèche...

      Cela doit être chose faite maintenant.