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  • Quiberon. Fuite de gaz : douze personnes évacuées, rue Victor-Golvan - Quiberon - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/quiberon-fuite-de-gaz-douze-personnes-evacuees-rue-victor-golvan-23-01-


    C’est sur l’emplacement délimité par des barrières de sécurité que la fuite de gaz s’est déclarée, ce mercredi 23 janvier, vers midi.
    Joël Galenne.

    En raison d’une fuite de gaz, douze personnes ont été évacuées d’immeubles et de commerces ce mercredi midi à Quiberon.

    Ce mercredi, vers 12 h 30, les pompiers ont été appelés pour une fuite de gaz, sur le trottoir situé devant une boulangerie de la rue Victor-Golvan, à Quiberon. Un chef de groupe de Belz et un fourgon-pompe tonne de Quiberon se sont rendus sur place, ainsi que les gendarmes de Carnac.

    Selon les premiers renseignements recueillis, une équipe de GRdF aurait dans la matinée effectué des travaux de modification des réseaux, et une fuite se serait déclarée après leur départ.

    Douze personnes ont été évacuées des immeubles et commerces avoisinant et un périmètre de sécurité a été mis en place avec déviation de circulation. Deux véhicules d’urgence de GRdF se sont rendus sur place et ont neutralisé la fuite de gaz. Les risques écartés, les secours ont quitté les lieux vers 13 h 45.

    Jusqu’à la fin de la semaine des travaux de renouvellement et de modification des coffrets de gaz situés sur deux maisons d’habitation vont se poursuivre rue Victor-Golvan. Des travaux de maintenance sur les trottoirs qui devraient occasionner des coupures ponctuelles de circulation.

    Depuis le 9 juillet 2018, Quiberon est particulièrement sensible aux questions de gaz,…
    https://seenthis.net/messages/721166
    La responsabilité de GRDF y était également engagée.

    • GRDF ? c’est pas ENGIE plutôt ? nouvelle appellation du regroupement GDF Suez documenté par Denis Robert dans son dernier bouquin « Les Prédateurs : des milliardaires contre les États » qui raconte comment le milliardaire Albert Frère a pillé ces ressources publiques avec l’aide de Villepin et Sarkozy.
      On peut s’attendre comme avec la gestion de l’eau par Véolia (ancien Vivendi ancien Générale des eaux) que la motivation principale ne soit pas le maintien fonctionnel des tuyaux.

  • Sans l’action de la France, l’Europe aurait subi une gigantesque panne électrique
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/sans-l-action-de-la-france-l-europe-aurait-subi-une-gigantesque-panne-elec

    C’est un scénario catastrophe qui a été évité jeudi dernier. A cause d’une production d’électricité insuffisante par rapport à une forte demande, le système d’approvisionnement européen s’est trouvé au bord de la rupture. Et la France a dû demander en urgence à de grands groupes industriels énergivores de réduire leur consommation d’électricité pour préserver l’Europe d’un blackout général. Et l’origine du déséquilibre européen n’étant toujours pas connue, EDF continue d’enquêter.

    Le système électrique européen est passé tout près de la rupture jeudi dernier en raison d’une production insuffisante qui a contraint la France à réduire la consommation de certains clients industriels, a annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

    « Le 10 janvier vers 21h00, la fréquence du système électrique français et européen est passée très en-dessous de 50 Hertz. Or, quand la fréquence s’écarte trop de ce niveau, le système électrique pourrait connaître des coupures importantes, voire un ’black-out’ », a fait savoir le régulateur dans un communiqué diffusé samedi.
    RTE, filiale de transport d’électricité détenue par EDF, la Caisse des dépôts et CNP Assurances, a en conséquence demandé immédiatement à de grands groupes industriels énergivores, dans l’acier par exemple, de réduire leur consommation d’électricité de plus de 1.500 mégawatts (MW) pour faire remonter la fréquence, ce qui a permis d’éviter une rupture.

    Les six clients industriels ayant conclu avec RTE des contrats dits « _d’interruptibilité » ont baissé leur consommation pendant des périodes de 20 à 45 minutes, a indiqué lundi le gestionnaire de réseau, qui a eu ainsi recours pour la première fois à ce dispositif mis en place en 2014.

    L’origine du déséquilibre européen n’est toujours pas connu
    L’équilibre entre offre et demande d’électricité était assuré au niveau français, a cependant fait savoir une porte-parole de RTE, sans toutefois pouvoir à ce stade préciser l’origine du déséquilibre constaté à l’échelle européenne.

    « Le système a très bien fonctionné et a permis de sécuriser l’ensemble de la zone Europe », a-t-elle également souligné.
    A la suite de cet incident, la CRE a demandé à RTE « de travailler avec ses homologues européens pour identifier les causes de cet événement et proposer des mesures correctives ».

    Les réseaux d’électricité européens sont interdépendants et un manque de production dans un pays, même temporaire, peut se traduire par une coupure chez ses voisins.

    Le risque est logiquement plus élevé en période hivernale où le réseau électrique est très sollicité et les marges de manoeuvre en matière de production supplémentaire sont moins importantes.

    • La production, l’acheminement et les transactions liées à l’énergie : un nouveau domaine des #sciences_occultes :

      C’est un « bug » resté très discret. Jeudi soir 10 janvier, à 21 h 02, une baisse de la fréquence sur le réseau d’électricité européen a déclenché l’activation, en France, d’une coupure de courant chez 22 grands industriels, pendant vingt à quarante-cinq minutes.

      .../...

      « Le cumul de l’écart sur l’interconnexion entre l’Allemagne et l’Autriche et celui des mouvements de production a fait baisser la fréquence de 190 millihertz », poursuit-il. Or, en France, quand la fréquence baisse de 180 millihertz (c’est-à-dire quand elle atteint 49,82 Hertz), un dispositif d’« interruptibilité » se déclenche automatiquement. Cumulant une puissance de 1.541 mégawatts (à comparer à environ 78.000 MW de consommation au moment de la mise en oeuvre du dispositif), 22 industriels ayant conclu un contrat avec RTE doivent s’arrêter dans les 5 secondes ou les 30 secondes.

      Une flexibilité qui se rémunère : « entre 80 et 100 millions d’euros par an », rappelle Jean-Paul Roubin. Pour 2019, 96,5 millions d’euros sont budgétés, que les industriels aient à se déconnecter du réseau ou non.

      (Quand tu déclenches ton disjoncteur et que ça te rapporte un max mais il faut bien compenser la perte de productivité, hein !)

      (lu ici-même) : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0600511555138-electricite-pourquoi-le-reseau-europeen-a-connu-une-faiblesse

      (Et, du coup, les Échos répondent aux interrogations de La tribune : une erreur d’appareils de mesure de charge sur l’interconnexion du réseau entre l’Allemagne et l’Autriche. On est bien peu de choses.)

    • Sciences occultes ? non, c’est assez simple physiquement : quand les alternateurs n’arrivent plus à fournir la puissance demandée, ils perdent de la vitesse en rotation d’où, mécaniquement, baisse de la fréquence.
      Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stabilité_des_réseaux_électriques

      sinon, je reprends l’explication un peu plus détaillée de la panne par Les Échos, apparemment le seul journal à avoir suivi un peu l’affaire.

      Electricité : pourquoi le réseau européen a connu une faiblesse - Les Echos
      https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0600511555138-electricite-pourquoi-le-reseau-europeen-a-connu-une-faiblesse

      Une erreur de mesure sur des lignes hautes tension entre l’Allemagne et l’Autriche a déclenché une coupure de courant chez des grands industriels en France, selon l’association qui fédère les réseaux en Europe.
      […]
      Ce lundi, les gestionnaires des réseaux de transport d’électricité en Europe semblent avoir trouvé l’origine du problème. « Selon nos informations, un problème de mesure électronique de la charge sur les lignes connectant l’Allemagne et l’Autriche est à l’origine d’une baisse de la fréquence moyenne dans le réseau européen interconnecté », indique aux « Echos » une porte-parole d’Entso-e, l’association européenne qui regroupe les gestionnaires de réseau.

      « La ligne indiquait une charge erronée. Il y avait moins d’énergie sur le système que ce que les capteurs rapportaient, ce qui a entraîné une baisse de la fréquence moyenne », poursuit-elle. Selon l’opérateur de réseau allemand TenneT, cette erreur de mesure « avait débuté dans la journée du 9 janvier » et elle était « mineure », indique un porte-parole. Mais elle s’est ajoutée à un à-coup sur la consommation, lié à la mise en route, à 21 heures, d’une station de pompage hydraulique allemande, Goldistahl.

      Sur la « plaque » électrique continentale, où tous les pays sont reliés par des lignes à haute tension, la fréquence doit être de 50 Hertz. Si elle baisse ou monte trop fortement, le risque ultime est celui d’un black-out. « A 21 heures, la fréquence est souvent chahutée parce que la baisse de consommation donne lieu à des arrêts de production et des mouvements dans les importations et exportations », explique Jean-Paul Roubin, directeur de l’exploitation à RTE.

      Le système électrique français sous tension jusqu’en 2020
      « Le cumul de l’écart sur l’interconnexion entre l’Allemagne et l’Autriche et celui des mouvements de production a fait baisser la fréquence de 190 millihertz », poursuit-il. Or, en France, quand la fréquence baisse de 180 millihertz (c’est-à-dire quand elle atteint 49,82 Hertz), un dispositif d’« interruptibilité » se déclenche automatiquement. Cumulant une puissance de 1.541 mégawatts (à comparer à environ 78.000 MW de consommation au moment de la mise en oeuvre du dispositif), 22 industriels ayant conclu un contrat avec RTE doivent s’arrêter dans les 5 secondes ou les 30 secondes.

      Une flexibilité qui se rémunère : « entre 80 et 100 millions d’euros par an », rappelle Jean-Paul Roubin. Pour 2019, 96,5 millions d’euros sont budgétés, que les industriels aient à se déconnecter du réseau ou non. Des effacements de consommation et des réserves de production (appelés réserves primaires et secondaires) avaient déjà été sollicités, précise RTE.

      Pour autant, le niveau de fréquence atteint jeudi soir n’était pas encore critique pour le réseau, indique Jean-Paul Roubin. Un premier délestage des clients résidentiels n’aurait été lancé que si la fréquence était tombée à 49 Hertz. « On n’était pas au black-out, et loin de là », assure-t-il. « Et on était dans une phase de baisse de la consommation donc on aurait peut-être eu un retour à la normale naturel », ajoute-t-il.

    • Ce qui relève de l’occultisme ou plutôt de l’occultation, c’est la non-transparence des dispositifs techniques mais aussi financiers qui sous-tendent la production, l’acheminement ainsi que les transactions marchandes dans le secteur de l’énergie électrique. C’était juste le sens que je donnais à ce mot :-)
      #black_out

  • Les commissaires enquêteurs jetés hors de #saint-victor (12)
    https://nantes.indymedia.org/articles/39148

    Voici des nouvelles de Saint-Victor, une commune du sud-Aveyron dans laquelle RTE, le géant de l’acheminement électrique, souhaite installer un énorme transformateur de 10 ha. Le projet fortement contesté date de 2010, l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique, qui durera un mois, a commencé lundi dernier. Lors de leur première venue, les commissaires enquêteurs ne sont pas parvenus à pénétrer dans la mairie, les habitants se dressaient face à eux... Vous trouverez le récit de cette journée épique en pièce jointe. Des photos et les prochaines dates de mobilisation (jeudi 16 novembre et samedi 2 décembre) sont disponibles sur le blog : (...)

    #Ecologie #Resistances #tht #nucléaire #aveyron #Ecologie,Resistances,tht,nucléaire

  • #RTE : le premier « référendum d’entreprise » en #France se solde par une défaite cuisante pour la direction
    http://multinationales.org/RTE-le-premier-referendum-d-entreprise-en-France-se-solde-par-une-d

    L’un des premiers « référendums d’entreprise », prévus par la loi Travail, entrée en vigueur le 1er janvier, vient de se dérouler. 4200 salariés de la branche maintenance de RTE, la filiale d’EDF en charge du réseau d’électricité haute tension, étaient invités à se prononcer sur un projet de la direction modifiant leurs temps et horaires de travail. Le texte proposé par la direction de RTE, contesté par la CGT mais défendu par la CFDT et la CFE-CGC, prévoyait notamment la remise en cause partielle du (...)

    Actualités

    / France, #EDF, #Énergie, #restructuration, #conditions_de_travail, #services_publics, #démocratie_dans_l'entreprise, #santé_et_sécurité_au_travail, (...)

    • Près de 71% des votants ont rejeté le projet, selon le dépouillement du vote électronique qui s’est conclu le 30 mars. Le résultat de cette consultation est « un véritable camouflet pour la loi Travail et la direction de RTE », a immédiatement réagi la CGT, le syndicat majoritaire opposé au projet. « C’est un accord qui flexibilise le temps de travail des équipes opérationnelles », ajoute Francis Casanova, délégué central cégétiste de la filiale d’EDF. À l’inverse, la CFDT s’inquiète désormais pour la pérennité de la mission de service public sur ces chantiers. « Si ce n’est pas les équipes de RTE qui font le travail, une autre entreprise le fera », plaide Guy Marchetti.

      Le représentant de la CFDT se félicite malgré tout du fort taux de participation (76,3%) de ce premier référendum. « C’est une victoire démocratique. » Même son de cloche à la direction, où on voit dans cette participation « le succès d’un nouvel outil démocratique d’entreprise. » Pendant les sept jours du scrutin, les tensions ont été nombreuses au sein de l’entreprise. La CGT a reproché à la direction « d’influencer le vote » et de manquer ainsi à son obligation de neutralité, tandis que la CFDT accusait la CGT de « mettre la pression sur les salariés ». Pas sûr que la démocratie d’entreprise en soit sortie gagnante.

      Samy Archimède

  • Référendum d’entreprise à RTE : 70% des salariés refusent un projet de la direction
    https://www.bastamag.net/Referendum-d-entreprise-a-RTE-70-des-salaries-refusent-un-projet-de-la

    L’un des premiers « référendums d’entreprise », prévus par la loi Travail, entrée en vigueur le 1er janvier, vient de se dérouler. 4200 salariés de la branche maintenance de RTE, la filiale d’EDF en charge du réseau d’électricité haute tension, étaient invités à se prononcer sur un projet de la direction modifiant leurs temps et horaires de travail. Le texte, contesté par la CGT mais défendu par la CFDT et la CFE-CGC, prévoyait notamment la remise en cause partielle du principe de volontariat pour les « (...)

    En bref

    / #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, #Conditions_de_travail

    • Près de 71% des votants ont rejeté le projet, selon le dépouillement du vote électronique qui s’est conclu le 30 mars. Le résultat de cette consultation est « un véritable camouflet pour la loi Travail et la direction de RTE », a immédiatement réagi la CGT, le syndicat majoritaire opposé au projet. « C’est un accord qui flexibilise le temps de travail des équipes opérationnelles », ajoute Francis Casanova, délégué central cégétiste de la filiale d’EDF. A l’inverse, la CFDT s’inquiète désormais pour la pérennité de la mission de service public sur ces chantiers. « Si ce n’est pas les équipes de RTE qui font le travail, une autre entreprise le fera », plaide Guy Marchetti.

      Le représentant de la CFDT se félicite malgré tout du fort taux de participation (76,3%) de ce premier référendum. « C’est une victoire démocratique. » Même son de cloche à la direction, où on voit dans cette participation « le succès d’un nouvel outil démocratique d’entreprise. » Pendant les sept jours du scrutin, les tensions ont été nombreuses au sein de l’entreprise. La CGT a reproché à la direction « d’influencer le vote » et de manquer ainsi à son obligation de neutralité, tandis que la CFDT accusait la CGT de « mettre la pression sur les salariés ». Pas sûr que la démocratie d’entreprise en sorte gagnante.

  • Référendum d’entreprise à RTE : 70% des salariés refusent un projet de la direction
    http://www.bastamag.net/Referendum-d-entreprise-a-RTE-70-des-salaries-refusent-un-projet-de-la

    Le premier « référendum d’entreprise », prévu par la loi Travail, entrée en vigueur le 1er janvier, vient de se dérouler. 4200 salariés de la branche maintenance de RTE, la filiale d’EDF en charge du réseau d’électricité haute tension, étaient invités à se prononcer sur un projet de la direction modifiant leurs temps et horaires de travail. Le texte, contesté par la CGT mais défendu par la CFDT et la CFE-CGC, prévoyait notamment la remise en cause partielle du principe de volontariat pour les « chantiers (...)

    En bref

    / #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, #Conditions_de_travail

  • Eoliennes et désastres climatiques

    Les désastres écologiques (dérèglements climatiques, effondrement de la bio-diversité, épuisement des ressources) consécutifs à la domination absolue du système capitaliste sur la planète, devenant de plus en plus évidents, les défenseurs à tout prix, membres de la classe dominante, de ce système mortifère proposent aujourd’hui de le relooker pour le rendre éco-compatible.

    De l’avis même des promoteurs de ce relookage, il n’est pas question de toucher aux fondamentaux du système. La recherche du profit maximum, l’exploitation de l’homme par l’homme, la division de la société en classes antagonistes, la sacralisation de la marchandise restent les idées maîtresses. Ce nouveau capitalisme vert toujours aussi violent, inégalitaire et injuste, se distingue simplement en ce qu’il se prétend respectueux de l’environnement. La rencontre lors de notre camping d’été (1) des membres de l’#Amassada (2), un comité d’habitants qui s’oppose à l’implantation sur leur communes d’habitation d’un transformateur électrique géant (7 hectares) et d’éoliennes industrielles, a nourri notre réflexion.

    Le remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables est devenu le leitmotiv des gouvernants et des capitalistes, la solution aux problèmes cruciaux de dérèglements climatiques. L’implantation d’éoliennes géantes est donc présentée comme une alternative rendue nécessaire par l’urgence. Les membres de l’Amassada nous ont présenté la face cachée de cette solution. Les éoliennes industrielles, nous ont-ils dit, ne sont pas les aimables moulins à vent d’une autre époque, les plus modernes mesurent plus de 200 m. de haut, et leurs fondations nécessitent 2 000 tonnes de béton. Pour les édifier, il faut procéder à des défrichements massifs, à la construction de nouvelles routes etc.

    Chaque éolienne contient plus de 600 kgs de terre rare (du néodyme), 4 tonnes de cuivre, tous métaux dont l’extraction et le raffinage se font aux dépens des populations (Baotou, ville de Mongolie, centre de production principal du néodyme est surnommée «  la ville du cancer  », l’espérance de vie y est de 40 ans, les travailleurs d’Amérique du sud d’où est extrait le cuivre sont surexploités...). Enfin, ces engins qu’on nous présente comme le nec plus ultra de l’écologie, génèrent des nuisances pour les habitants (sonores et visuelles) et pour la faune (oiseaux tués par les pales en mouvement, malgré l’installation de radars), perturbations de la nidification des oiseaux et de leurs migrations, etc.). A l’évidence donc, les éoliennes géantes ne sont pas aussi écologiques qu’on nous le dit  : elles transforment le paysage, nuisent aux populations et perturbent gravement la faune.

    Mais alors pourquoi construire des éoliennes ? Pour l’argent pardi. A parler vrai, il n’est pas évident compte tenu de tous les coûts directs et indirects liés à la construction d’une éolienne que les bénéfices soient supérieurs aux coûts (quel est le bilan carbone final d’une éolienne  ?). Mais l’Etat (donc, Monsieur tout le monde) est là pour aider les promoteurs (essentiellement des grands groupes industriels et financiers qui se cachent derrière des noms charmants, évocateur de petites entreprises : Compagnie du Vent, Energie des Collines...) en rachetant l’électricité produite à prix d’or.

    En effet, EDF rachète le KWH renouvelable à un prix bien supérieur à celui du marché et, pour financer ces rachats, prélève une taxe (la Contribution au Service Public de l’Electricité) sur les consommateurs. Ainsi l’éolien est devenu une des activités les plus rentables du présent, surtout si l’on considère qu’il permet en plus d’accumuler des crédits carbone.

    Depuis le protocole de Kyoto, pour lutter contre le réchauffement climatique, les entreprises et les Etats sont censés limiter leur production de gaz à effet de serre, ce qui ne veut pas dire qu’ils doivent en produire moins  ! Ils peuvent dépasser les limites autorisées, à condition de compenser ce dépassement par l’acquisition de ces fameux crédits carbones  ; crédits que l’on peut acheter sur un marché international, ou en investissant dans des projets écologiques  : zones protégées (par exemple des monocultures d’eucalyptus) ou énergies dites vertes (par exemple des éoliennes industrielles). Les aérogénérateurs sont donc une solution parfaite pour les gros industriels qui peuvent acheter ainsi le droit de polluer tout en empochant des profits grâce à la «  générosité  » d’EDF  !

    L’énergie produite sur les montagnes aveyronnaises, ne servira même pas, nous dirent les membres de l’Amassada, aux populations locales, elle sera donc exportée vers l’Espagne ou le Maroc (pays, comme chacun le sait, où il n’y a ni vent, ni soleil !) et pour ce faire il faut construire des lignes à très haute tension  : 400 000 volts (ce qui permet de diminuer fortement les pertes lors du transport de l’électricité). Pour alimenter ces lignes monstrueuses, il faut beaucoup d’éoliennes (94 éoliennes actuellement en Aveyron, 121 autres se sont vu accorder un permis de construire et José Bové souhaite voir l’Aveyron couvert d’éoliennes) et des transformateurs adaptés. Bien entendu, les frais de construction des lignes THT et des transfos sont pris en charge par EDF et donc par le contribuable.

    En résumé, le consommateur va surpayer l’électricité qu’il consomme pour que des groupes industriels et financiers puissent engranger un maximum de profits, et cela grâce à l’aide de l’Etat. Nous constatons donc encore une fois que, quel que soit le parti politique au pouvoir, l’Etat et les puissances d’argent ont partie liée. L’Etat comme le reconnaît Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, ancien conseiller du président Clinton (pas vraiment un anarchiste) soutient systématiquement les très riches et les aide à faire croître leur fortune sur le dos des pauvres.

    (1) - Voir http://seenthis.net/messages/410529

    (2) - Pour suivre les informations sur la lutte de l’Amassada, dans l’Aveyron, consulter le site : http://douze.noblogs.org

    @anarchosyndicalisme ! n°146

    ---- #Planète -----------------------