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  • Des neocon-MAX aux Gilets-Jaunes
    http://www.dedefensa.org/article/desneocon-max-auxgilets-jaunes

    Des neocon-MAX aux Gilets-Jaunes

    Au lendemain de l’annulation brutale par le secrétaire d’État Pompeo d’une rencontre avec Merkel, un commentateur de l’important et l’influent journal allemand Suddeutsche Zeitung (SZ) constate et affirme que « Les États-Unis ne sont plus des alliés, mais plutôt des ennemis contre lesquels il faut former des alliances ». Il s’agit bien entendu d’une réaction sans portée officielle, mais le SZ, de tendance libérale modérée de gauche, représente effectivement une voix importante et influente de l’establishment allemand.

    Officiellement, les réactions allemandes ont été étriquées voire gênées, pour masquer le désarroi, le mécontentement et la crainte à la fois de la direction allemande. La chancelière a fait dire que l’annulation venait “du côté US”, ce qui enfonçait une porte (...)

  • Pourquoi Emmanuel Macron remonte dans les sondages
    https://www.latribune.fr/economie/france/pourquoi-emmanuel-macron-remonte-dans-les-sondages-806462.html


    Le président de la République Emmanuel Macron.
    Crédits : Benoit Tessier

    En mauvaise posture en décembre dernier et décrié par une frange de l’opinion publique, la cote de popularité d’Emmanuel Macron progresse de six points, à 34% d’opinions positives en février, selon le tableau de bord politique Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio diffusé mardi 5 février. Un retournement de situation qui s’explique par différents facteurs.

    ll remonte la pente. Vilipendé de toute part par le mouvement des « Gilets jaunes », qui continue d’appeler régulièrement à sa démission, Emmanuel Macron reprend des couleurs après avoir vu sa cote de popularité fondre comme neige au soleil en fin d’année dernière. Le président de la République, qui avait déjà gagné 5 points en janvier, poursuit sa « #remontada » dans les sondages avec un gain de 6 points de popularité supplémentaire en février, rapporte le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, publié mardi 5 février.

    Au point de recoller avec un niveau comparable à celui qui était le sien en octobre dernier (33 %), avant la crise des Gilets jaunes. Même si 66 % des Français désapprouvent toujours son action, cette remontée s’apparente à une gageure pour le chef de l’État pourtant desservi par les récentes révélations sur l’affaire Benalla. Comment expliquer cette amorce de retour en grâce ?

    •La reprise en main du calendrier
    […]
    • Son recentrage sur l’électorat de droite
    […]
    • Le mouvement des Gilets jaunes à la croisée des chemins

  • Sondage. La cote de popularité d’Emmanuel Macron en forte hausse, celle de Marine Le Pen s’envole
    https://www.ouest-france.fr/elections/sondages/sondage-la-cote-de-popularite-d-emmanuel-macron-en-forte-hausse-celle-d

    Dans un sondage réalisé les 11 et 12 janvier par l’Ifop pour Paris Match et Sud Radio, la côte de popularité du chef de l’État bondit de 7 points, et celle de Marine Le Pen, boostée par le mouvemnet des Gilets jaunes, en gagne 5.

    Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise sont-ils fragilisés ?
    https://www.rtl.fr/actu/politique/vid-eo-jean-luc-melenchon-et-la-france-insoumise-sont-ils-fragilises-7796279495

    Le leader de la France Insoumise est en difficulté, sa cote chute dans les sondages et des voix discordantes émergent au sein du parti.

    Les sondages, c’est bon, mangez-en.

  • En #Afrique_du_Sud, une unité de femmes contre le #braconnage

    En Afrique du Sud, les 36 femmes de l’unité des « #Black_Mambas » combattent le braconnage dans une réserve privée. Leur force : appartenir aux communautés voisines et ne pas porter d’arme.


    https://reporterre.net/REP-En-Afrique-du-Sud-les-Black-Mambas-luttent-contre-le-braconnage-En-A
    #femmes
    ping @fil

  • Revendications sociales, confusionnisme, fascisme : toutes les couleurs sont-elles solubles dans le jaune ? [Retour sur la mobilisation des Gilets Jaunes à Bordeaux]
    Posted on 10 janvier 2019 by Pavé Brûlant
    https://pavebrulant.noblogs.org/post/2019/01/10/revendications-sociales-confusionnisme-fascisme-toutes-les-coul

    Une poignée de fascistes a vécu une après-midi bien difficile, samedi dernier, lors de l’acte VIII de la mobilisation des Gilets Jaunes à Bordeaux. Leur expulsion déterminée et collective du cortège constitue une bonne nouvelle, tant il est vrai que le racisme, l’antisémitisme, le sexisme et toutes les autres formes de discrimination ne devraient jamais avoir leur place dans les rues de nos villes. Pour autant, la présence tantôt discrète, tantôt affichée de ces nébuleuses d’ #extrême-droite au sein des Gilets Jaunes n’est sur Bordeaux pas nouvelle.

    C’est pourquoi il va s’agir ici de profiter de cette déroute subie par les fafs bordelais.e.s pour faire le point sur leur présence au sein des cortèges depuis le début du mouvement ; nous proposerons ensuite quelques éléments de réflexion, en lien avec la problématique de l’extrême-droite, sur la nature de la mobilisation des Gilets Jaunes, ses contradictions mais aussi ses potentiels.

    1) identification des fascistes au sein des Gilets Jaunes

    L’identification de celles et ceux qui se sont fait sortir du cortège samedi dernier donne une première idée du profil idéologique des éléments fascistes qui cherchent depuis des semaines à battre le pavé bordelais au sein des Gilets Jaunes.

    Premier constat : ces « lions », comme se plait à les appeler avec emphase la plateforme #cyberfaf Bordeaux Corbeau, ont dû compenser leur faiblesse numérique en réalisant certaines alliances qui, au fond, sont plus que de circonstance : sous le mot d’ordre « la France aux vrais français » (voir la photo en tête d’article) on trouvera donc en première ligne, pêle-mêle, des militants #néo-nazis, des bikers #faf ainsi que des cadres du #rassemblement_national (ex #FN).

    Ainsi Thomas Bégué, ancien secrétaire départemental jeunesse du #Front_National Bordeaux, et fondateur du groupe néo-nazi « Le Menhir » (dont nous parlions ici) :


    Thomas Bégué, avant et après avoir mangé son bol de Lion

    À ses côtés, Arnaud Lagrave, ancien candidat FN aux départementales, gérant de la boîte de sécurité Drakkar, et qui avait fait ses armes comme auxiliaire du DPS (la milice du FN), en protection de l’antisémite #Dieudonné.


    Lagrave réconforte Thomas Begué – on remarque que le cadre du parti de Marine le Pen n’a pas oublié ses gants renforcés


    le jeune Lagrave, tout fier aux côtés de l’antisémite Dieudonné


    Lagrave pose pour le journal Sud-Ouest dans le cadre des départementales 2015

    Autre camarade d’infortunes, « Jean Remy », qui non content d’être batteur dans le groupe de rock anticommuniste Trikard (lequel donne du « sieg heil » et propose des textes antisémites – voir ici ), fait partie du club de bikers fafs Toutatis Clan :


    Jean Rémy, à gauche – la dernière clope du condamné


    moment de complicité entre Jean Rémy et le skinhead néo-nazi Virgile Reyero


    Jean Rémy cherchant à masquer son implication dans le Toutatis Clan – c’est raté !

    On notera aussi la présence de certaines têtes qu’on retrouve souvent dans les services d’ordre des rassemblements d’extrême-droite sur Bordeaux, comme celle de cet individu qui ne sort jamais sans sa casquette coquée :


    à gauche, lors de la manif de samedi ; à droite, le trois avril 2018, sur le parvis des droits de l’homme à Bordeaux, en protection du rassemblement du groupuscule islamophobe #Riposte_Laïque – voir ici . À noter, au centre, la présence de Jean Rémy, qui fait donc aussi des piges de sécurité pour payer ses cours de batterie

    Quant à ce triste sire, c’est lui qui porte le gilet « la France aux vrais français », et qui se plaint dans une vidéo tournée lors de l’altercation de la « présence de drapeaux lgbt » dans le cortège (voir ici https://www.facebook.com/karfa.diallo/videos/10218371145408753 à partir de 10s) :

    Au-delà, c’est toute la petite faune brune qui, de près ou de loin, a pointé ces dernières semaines le bout de son museau, certain.e.s pour déployer des banderoles en l’honneur de leur mouvement ou pour faire des photos de groupe, d’autres, plus modestes, pour écluser sur les poteaux leur stock d’autocollants, les moins vaillant.e.s se contentant de défiler sous leur cape bleu-blanc-rouge ou de photographier, pour s’en revendiquer, des actions auxquelles ils et elles ne prennent pas part.

    Ainsi le Toutatis clan, dont nous parlions plus haut, et qui trouve dans les manifs des Gilets Jaunes une alternative à ses soirées tartiflette :

    Dans un autre style, la droite souverainiste de l’ #UPR, formation d’ #Asselineau qui n’hésite pas à verser dans le confusionnisme et les thèses complotistes :


    photo prise à l’entrée du tunnel de Mériadeck, samedi dernier

    De même, le groupuscule royaliste et antisémite #Action_Française (pour plus d’infos, voir ici et ici ), qui vient réchauffer son sang bleu auprès de feux de joie de la place Victoire :

    On s’épargnera la reproduction des autocollants disséminés le long des parcours par le micropuscule #Rébellion / #OSRE (organisation socialiste révolutionnaire européenne) qui a l’art de coffrer son idéologie brune dans une iconographie d’extrême-gauche (voir ici).

    On finira plutôt ce recensement avec deux personnes hautes en couleur qui traînent aussi leurs espadrilles renforcées dans les cortèges bordelais : tout d’abord la néonazie Céline Armagnac (alias Resille Bjornsdö), à l’origine d’une section locale du gang néonazi finlandais « Soldiers of Odin » et très impliquée dans le « Menhir » (voir ici), ensuite François Galvaire, alias « Batdaf », sorte de Norman faf sur youtube et qui a monté l’antenne française du groupe identitaire nationaliste Québécois « La Meute ».

    à gauche, François Galvaire ; à droite, Céline Armagnac. On notera, au centre, la présence de l’inénarrable Thomas Bégué – Photo prise le samedi 1er décembre, place de la Bourse

    Cette présence donne-t-elle pour autant sa couleur au mouvement des Gilets Jaunes ? La situation actuelle est à ce titre extrêmement contradictoire, et les quelques éléments de réflexion qui suivent sont plus à prendre comme une contribution au nécessaire débat que notre milieu a par ailleurs déjà engagé, que comme un jugement de valeur définitif.

    2) Quelques éléments de réflexion sur le mouvement des Gilets Jaunes

    Tout d’abord, on peut faire l’hypothèse que la forme des rassemblements, leur caractère spontané, l’absence de concertation avec la police sur le trajet des manifestations, l’acceptation au moins tacite par une large partie des manifestant.e.s d’une confrontation violente avec la police semblent exprimer une défiance vis-à-vis des méthodes syndicales classiques, autant celles de la CFDT, dont la stratégie de dialogue avec le pouvoir s’est soldée par des années de défaites, que celles des directions syndicales de la CGT avec leur contestation ritualisée et leurs manifs en saute-mouton, elles-mêmes accompagnées de défaites cinglantes.

    De ce point de vue, on peut lire les événements actuels à la lumière de ce qu’il s’est passé lors des manifestations contre la loi travail, avec l’émergence d’un cortège de tête – dont on pourra peut-être dire avec le recul qu’il aura été le précurseur d’une relégitimation populaire de formes d’action directe.

    Quant à la nature idéologique de ce mouvement des gilets jaunes, on est à la croisée des chemins : d’un côté, la montée en puissance de revendications telles que la restauration de l’ISF ou l’augmentation du SMIC, la détestation grandissante des « forces de l’ordre » suite aux nombreuses violences exercées par ces dernières expriment des désirs et des mots d’ordre contradictoires avec ceux de l’extrême-droite : le Front National, pour ne parler que de lui, se voit de ce point de vue marginalisé, puisqu’il défend pour sa part les intérêts des riches (Marine le Pen ne défend pas l’augmentation du SMIC) et apporte un soutien sans faille à la police (au sein de laquelle il trouve un réservoir conséquent d’électeurs/trices et de sympathisant.e.s). Le début de mobilisation d’autres secteurs durant le mois de décembre (lycéen.ne.s, étudiant.e.s, cheminot.e.s, certaines bases syndicales,…) pourrait peut-être à terme conduire à une véritable convergence des luttes, sur des bases communes.

    Mais d’un autre côté, la défiance largement partagée au sein des Gilets Jaunes vis-à-vis des syndicats, mis dans un même sac avec « ceux d’en haut » nourrit des attitudes réactionnaires, de même qu’à l’égard des fonctionnaires, des cheminot.e.s,… Cette fracture, qui ne recoupe pas leurs intérêts de classe, a été ici largement entretenue pendant des décennies par celles et ceux-là mêmes qui se succèdent au pouvoir, ainsi que par les media dominants.

    Trois autres éléments profitent aux groupuscules d’extrême-droite : premièrement, le caractère apartisan et républicain revendiqué dans les Gilets Jaunes permet aux fachos de se fondre dans la masse, leur chemise brune cachée sous leur gilet jaune, de même que le drapeau bleu-blanc-rouge, porté par beaucoup de gens qui ne sont pas eux-mêmes d’extrême-droite, sert de cache-nez idéal aux « patriotes » et autres « nazis-BBR ». Deuxièmement, la méfiance (pour une large part compréhensible) des Gilets Jaunes à l’égard de toute velléité de structuration du mouvement profite aux fachos, qui peuvent par leur bagou prendre dans certains secteurs un poids important.

    Troisièmement, la revendication grandissante au sein des gilets jaunes du RIC (Réferendum d’Initiative Citoyenne), est symptomatique d’un mouvement manquant cruellement de base de classe malgré la composition sociale de celui-ci. Le citoyennisme et le populisme latent du RIC (des cadres du PCF et de la FI voient d’un bon œil la soumission à un referendum de la question du mariage pour tous, par exemple) doivent nous alerter sur la dangerosité d’une telle revendication. En effet, l’application, dans le système capitaliste actuel, de ce type de processus de consultation du peuple ne serait pas synonyme de démocratie populaire mais au contraire profiterait à nos ennemi-e-s :

    – En s’en remettant aux urnes dans une démarche institutionnelle, plus besoin de manifester, plus besoin de faire grève, plus besoin de lutter.

    – les partis et les organisations institutionnelles s’en donneraient à cœur joie. En effet, ces organisations ayant les moyens de financer des campagnes électorales d’ampleur, elles pourraient profiter du cadre d’un referendum pour surfer sur des thèmes réactionnaires et leur donner de fait une plus grande visibilité – haine des immigré-e-s, des populations racisées, des LGBTI, des femmes, des prétendu.e.s « assisté.e.s » etc., autant de sujets qui constituent un bon terreau pour le fascisme. Sous prétexte qu’il faudrait laisser s’exprimer tout le monde, nous laisserions ainsi libre tribune à celles et ceux qui souhaitent nous opprimer.

    De ce point de vue, il est à noter que cette revendication est assez fortement reprise sur Bordeaux, au point que le 20 décembre dernier, le confusionniste notoire #Etienne_Chouard (pour en savoir plus sur cet homme, voir ici http://lahorde.samizdat.net/2014/12/08/chouard-sexplique-senfonce-et-renonce) était invité par des gilets jaunes pour en faire la présentation et parler de la structuration du mouvement.

    Conclusion

    En tant qu’ #antifascistes, #anticapitalistes, #antisexistes, il est difficile dans ce contexte d’avoir un positionnement clair : certain.e.s se montrent pessimistes, refusant de risquer une alliance objective avec des groupes #fascistes et des individu.e.s exprimant publiquement des propos et des attitudes incompatibles avec ce que nous défendons ; certain.e.s se montrent plus optimistes, défendant l’implication directe au sein de ce mouvement, ne serait-ce que pour virer les fachos et appuyer les dimensions progressistes portées par certains secteurs des #Gilets_Jaunes. En tout état de cause, nos milieux entretiennent des rapports ambigus à l’égard d’un mouvement hétérogène, tant du point de vue de sa composition que de ses revendications, de sorte que beaucoup hésitent encore entre participer pleinement aux manifestations, et y intervenir pour simplement cibler en leur sein les fascistes en parade.

    Quoiqu’il en soit, une révolte populaire est par nature composite, parfois contradictoire – tout l’enjeu est de déterminer quels types de compromis nous sommes prêt.e.s à faire, en fonction des réalités locales et des rapports de forces (avec cette limite, que nous n’accepterons jamais de militer aux côtés de l’extrême-droite).

    Ce qui s’est produit samedi dernier à #Bordeaux constitue à ce titre une étape importante puisque c’est une initiative massive et déterminée qui a été prise pour virer les fascistes. Cette déroute devrait d’ailleurs les faire réfléchir, puisqu’au-delà de leurs mensonges désespérés (cherchant à expliquer la réussite de leur expulsion par le fait que les #antifas les auraient fait passer pour des flics), au-delà de leur tentative de se redorer le blason sur les réseaux sociaux (se fantasmant dans la bataille des Thermopyles), il demeure cette réalité toute simple : samedi dernier, il n’y avait d’un côté que sept personnes, et de l’autre une centaine d’individu.e.s, de tous horizons et sous un même slogan – Bordeaux antifa.

    Il nous semble donc que dans les manifestations à venir, cette expulsion des éléments fascistes devrait être un préalable à tout autre type d’implication dans le mouvement, et qu’il faudrait que toutes les personnes partageant cette conviction continuent de s’organiser en ce sens.

    En tout état de cause, il ne faudrait pas céder à la fétichisation de l’émeute : le romantisme de la barricade, quand il est applaudi à l’arrière par des fafs content.e.s ensuite de s’en revendiquer, ne saurait servir notre combat.

  • Alors que, dans le cadre du mouvement des #Gilets_Jaunes, le ministère de l’éducation s’attaque une nouvelle fois à la #liberté_d'expression des membres de l’Éducation nationale, voici une mise au point du syndicat Sud Éducation 13 : Le #devoir_de_réserve des fonctionnaires n’existe pas !
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    Expression des personnels : le devoir de réserve n’existe pas !
    Sud Éducation 13, le 24 mars 2017
    https://www.questionsdeclasses.org/?Expression-des-personnels-le-devoir-de-reserve-n-existe-pas

    La pratique qui consiste pour la hiérarchie à évoquer le "devoir de réserve", qui se généralise dans de nombreuses académies, ne repose sur aucun fondement juridique et va même à l’opposé de ce qui est promu dans les statuts de la fonction publique. Elle doit se comprendre comme l’intention de museler les personnels de l’éducation et fait écho à de nombreuses autres pressions du même type. Il n’est en effet plus rare que notre syndicat soit interpellé par des collègues qui se sont exprimés publiquement — notamment dans la presse — voire simplement qui ont apporté leur soutien à des parents d’élèves en lutte contre une fermeture de classe et qui se voient reprocher par la hiérarchie leur manquement à un prétendu devoir de réserve. Voici donc de quoi répondre à cette opération d’intoxication.

    Le devoir de réserve : une légende urbaine !

    Tous décrivent des reproches, voire des menaces, de la part de leurs supérieurs hiérarchiques (proviseurs, IEN, voire responsables plus élevés, secrétaires généraux, DRH, Directeurs académiques, Présidents d’Université).

    Ces reproches, ces menaces, peuvent se résumer ainsi : «  vous n’avez pas respecté le devoir de réserve, vous n’avez pas à vous exprimer publiquement ! ».

    Que ce soit de manière volontaire ou non, ces derniers se trompent lourdement. SUD éducation affirme haut et fort que le devoir de réserve n’existe pas. Il ne figure en aucun cas dans le statut ! Au contraire ! La liberté d’opinion est garantie aux fonctionnaires. (article 6 de la loi 83-634, dite loi Le Pors, Titre I du Statut Général).

    En réalité, si devoir de neutralité il y a, il s’applique plutôt aux fonctionnaires les plus hauts placés dans la hiérarchie de manière croissante en fonction du poste occupé.

    Si ce devoir de réserve n’est pas présent dans nos statuts, ce n’est pas par simple oubli, c’est une volonté délibérée prise par Anicet Le Pors, ancien ministre de la fonction publique et auteur des lois portant statut général des fonctionnaires. C’est d’ailleurs ce qu’il confirme dans une interview qu’il a eu la gentillesse d’accorder à SUD éducation (voir ci-dessous).

    Le devoir de discrétion professionnelle

    Bien entendu si la liberté d’expression des fonctionnaires est large, elle n’est pas non plus sans limite. Elle est borné par le respect de la loi et par un devoir de discrétion professionnelle qui est quant à lui du ressort de l’éthique (article 26 du Titre premier du statut général portant droits et obligations des fonctionnaires ).

    Cela veut dire simplement qu’ils ne peuvent rendre publiques des données confidentielles de l’administration ni faire état d’informations confiées par des particuliers dont ils pourraient avoir connaissance à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Cela n’a rien à voir avec une quelconque obligation de réserve.

    Un devoir d’obéissance ?

    Les plus culottés de nos "hiérarques" parlent parfois de "devoir d’obéissance". Celui-ci n’existe pas plus que le "devoir de réserve". En la matière l’article 28 met l’accent sur la responsabilité individuelle du fonctionnaire plutôt que sur le principe hiérarchique.

    Texte de référence : Loi 83-634, dite loi Le Pors, Titre I du Statut Général
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    Le devoir de réserve : une légende urbaine ?
    Interview d’Anicet Le Pors, ancien ministre de la fonction publique, auteur des lois portant statut général des fonctionnaires
    SUD Éducation 13, le 9 février 2016
    http://www.sudeduc13.ouvaton.org/spip.php?article1213

    Le groupe de travail juridique de Sud éducation a pensé utile, pour donner plus de force à notre propos, de revenir à la source en interrogeant Anicet Le Pors, auteur du statut, ancien ministre communiste (1981-1984) auquel on doit également l’ensemble des décrets garantissant les droits syndicaux des fonctionnaires (décrets 82-447 à 82-453). Celui-ci a très gentiment accepté de répondre à nos questions.

    Sud éducation :
    Monsieur Le Pors, comme vous le savez, nombre de nos collègues se voient reprocher « un manquement à l’obligation de réserve ». Pouvez vous nous confirmer que cette notion n’existe pas pour les fonctionnaires dans la loi et expliquer pour le profane la notion de « construction jurisprudentielle complexe » ?

    Anicet Le Pors :
    Non, l’obligation de réserve ne figure pas dans le statut général des fonctionnaires. Ce n’est pas un oubli, mais une décision réfléchie prise en 1983. Pour la première fois nous avons écrit la liberté d’opinion des fonctionnaires dans le statut. S’est aussitôt posée la question de savoir s’il fallait la compléter par la liberté d’expression. Mais on comprend bien que cette dernière, si elle doit être conçue de la plus large façon, ne peut être illimitée. D’aucuns ont alors soutenu que si l’on inscrivait la liberté d’expression dans le statut, il fallait aussi fixer sa limite : l’obligation de réserve. J’ai estimé qu’il y avait plus de risques que d’avantages à retenir cette solution, d’autant plus que si la liberté d’opinion est de caractère général, la liberté d’expression prend différentes significations en fonction des circonstances, de la place du fonctionnaire dans la hiérarchie et qu’il revenait au juge, par la jurisprudence progressivement établie de trancher tous les cas d’espèce.

    Sud éducation :
    Une confusion est souvent faite entre devoir de réserve et devoir de discrétion professionnelle. Pouvez nous nous expliquer la différence en prenant l’exemple d’un directeur d’école ?

    Anicet Le Pors :
    L’article 26 du Titre premier du statut général portant droits et obligations des fonctionnaires pose en effet que les fonctionnaires sont tenus à la discrétion et au secret professionnels. Cela veut dire simplement qu’ils ne peuvent rendre publiques des données confidentielles de l’administration ni faire état d’informations confiées par des particuliers dont ils pourraient avoir connaissance à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. L’application au cas d’un directeur d’école est simple et évidente : d’une part il ne peut révéler l’intégralité des informations administratives (délibérés, données formellement reconnues comme confidentielles par la loi, positions personnelles des enseignants…) ; d’autre part il ne peut faire n’importe quel usage des informations communiquées par les élèves ou les parents. Mais cela n’a rien à voir avec l’obligation de réserve...

    De même on évoque parfois le « devoir d’obéissance » du fonctionnaire. Celui-ci, pas plus que l’obligation de réserve, n’est mentionné dans le statut qui, en la matière (article 28), met l’accent sur la responsabilité individuelle du fonctionnaire plutôt que sur le principe hiérarchique...

    Sud éducation :
    Dans vos propos, vous distinguez souvent deux conceptions du fonctionnaire : l’une sur le fonctionnaire-sujet, issue de la tradition conservatrice, l’autre sur le fonctionnaire-citoyen. Pourriez vous en dire quelques mots ?

    Anicet Le Pors :
    On a du mal aujourd’hui à prendre conscience que pendant tout le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle prévalait le principe hiérarchique et la conception du fonctionnaire-sujet que Michel Debré exprimait encore en 1954 par la formule : « Le fonctionnaire est un homme de silence, il sert, il travaille et il se tait ». Les organisations de fonctionnaires, par réaction, étaient contre l’idée même d’un statut regardé comme un carcan. C’est dire l’ampleur du revirement démocratique qu’a été le statut des fonctionnaires de 1946. En 1983, nous avons donné une portée encore plus grande aux droits des fonctionnaires en même temps que nous intégrions dans le statut les agents publics des collectivités territoriales, des établissements publics hospitaliers et de recherche (5,4 millions de personnes soit 20 % de la population active). C’est ce que j’ai appelé la conception du fonctionnaire-citoyen.

    Sud éducation :
    En conclusion, vous nous confirmez qu’un fonctionnaire, même de catégorie À comme les enseignants et directeurs d’école, ne risquent pas grand chose à donner publiquement leur opinion sur la politique et les orientations du gouvernement, du maire, du conseil général, du recteur, voire de leur chef d’établissement car ils ne disposent pas de fonctions d’autorité ?

    Anicet Le Pors :
    Ce n’est pas aussi mécanique. Je ne peux pas me réclamer de la conception du fonctionnaire-citoyen et garantir des règles qui s’imposeraient en toutes circonstances. Les principes et les règles de droit une fois posés, c’est aux intéressés eux-mêmes de s’interroger en permanence sur les conditions d’exercice de leur responsabilité et cela ne peut aller sans risques, sans confrontations, sans succès ni échecs [1]. En revanche, je veux dire clairement que, dans cette exigence complexe de l’exercice des droits, je préfère l’action collective aux manifestations singulières.

    Sud éducation :
    Quelques mots plus personnels… Quels sont vos combats actuels ?

    Anicet Le Pors :
    Comme membre du Conseil d’État je suis juge, président de formations de jugement à la Cour nationale du droit d’asile ; c’est une activité qui m’intéresse beaucoup car je considère que le droit d’asile est le miroir de la citoyenneté [2].

    Je participe aussi à des colloques et donne des conférences un peu partout en France. Mes thèmes de prédilection sont : le service public, les institutions, la laïcité, l’immigration, le socialisme… Dans un contexte que je considère comme étant celui d’une décomposition sociale profonde, je pense que, en ce qui me concerne, le travail sur les idées est une priorité [3]...

    [1] Sur ce point voir : A. Le Pors, « La déontologie des fonctionnaires : le plein exercice de leur citoyenneté » dans l’ouvrage collectif La déontologie des cadres publics, Éditions SCÉRÉN, août 2012.

    [2] A. Le Pors a publié deux « Que sais-je ? » aux PUF sur La citoyenneté (1999, 4e éd.) et Le droit d’asile (2005, 4e éd.).

    [3] Blog : http://anicetlepors.blog.lemonde.fr

    #France

  • L’#enquête, nouveau carburant de la #presse locale
    http://lafabriquedelinfo.fr/enquete-nouveau-carburant-presse-local/
    http://lafabriquedelinfo.fr/wp-content/uploads/BaniereEnqueteLocale.jpeg

    Pratiquer de l’investigation locale, c’est bien. Mais quid de l’après ? Les enquêtes locales font-elles vraiment bouger les choses ? Ariane Puccini, journaliste free-lance installée à Bordeaux, a vu la différence après son article sur la pollution du bassin de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, publié sur le pure player indépendant Bastamag.

    On remarque vraiment une meilleure couverture médiatique maintenant que l’enquête est sortie. Je ne sais pas si c’est grâce à notre contribution, mais ça bouge.
    #journalisme #investigation #territoire
    Les conséquences dépassent parfois le seul territoire couvert par le média. « Lors des débats à l’Assemblée nationale, j’ai senti que des députés avaient lu notre papier. Ils avançaient des chiffres et des arguments dévoilés dans notre enquête », continue Ariane Puccini.

    Rue89 Bordeaux a également révélé une affaire de harcèlement sexuel au sein du journal régional Sud Ouest. « Nos infos ont été reprises par BuzzFeed, qui a continué l’enquête. Le cadre en question s’est fait virer du journal. »

  • Centre d’appel de Free : un rapport déplore des « licenciements disciplinaires massifs »
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2018/02/06/centre-d-appel-de-free-un-rapport-pointe-des-licenciements-disciplinaires-ma

    Les effectifs de Mobipel ont été réduits de 60 % en un peu plus de trois ans. Plus d’un quart des départs étaient des licenciements pour faute grave. Par SANDRINE CASSINI

    Nouvelle épine dans le pied de Free (dont le fondateur, Xavier Niel, est actionnaire à titre individuel du Monde), qui a maille à partir depuis des années avec son centre d’appels Mobipel de Colombes (Hauts-de-Seine). Un rapport provisoire, commandé en septembre 2017 par le comité d’entreprise au cabinet d’expertises Alter, et remis à la direction en janvier, dénonce « un plan de compression des effectifs non officialisé », selon le document d’abord dévoilé par Le Parisien et dont Le Monde a eu connaissance.

    En quatre ans, le nombre de salariés de la structure a été divisé par plus de deux : de 649, en 2013, à 281, en septembre 2017. Une situation qui tranche avec celle des autres centres d’appels. Les bureaux situés à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), à Marseille et à Bordeaux ont embauché entre 20 % et 30 % de salariés supplémentaires sur la même période, atteignant entre 400 et 500 personnes chacun. Seul le centre parisien, situé dans le 8e arrondissement, comme le siège d’Iliad, la maison mère de Free, a vu ses effectifs fondre pour cause de déménagement. Mais les recrutements ont repris, précise un membre de la direction cité dans l’expertise.

    Que se passe-t-il à Colombes ? Alter a décompté 807 départs au total depuis 2013, dont 586 provoqués par Free (licenciements, ruptures conventionnelles…). Sur ce total, la direction a procédé à 266 licenciements pour faute grave et 35 pour cause réelle et sérieuse, pointant des absences, des abandons de poste ou des retards répétés. « Ces départs n’ont rien de “naturel”, puisqu’ils font suite à des licenciements disciplinaires massifs, des ruptures conventionnelles et des transferts intragroupe, qui ne sont pas indépendants de la volonté de l’employeur », indique le cabinet Alter. « Depuis 2014, je me bats pour dire que l’employeur procède à des plans sociaux déguisés », affirme Anousone Um, membre du comité d’entreprise et délégué syndical de SUD Telecom. Free doit faire face à 84 procédures devant les prud’hommes. Les sommes réclamées portent sur un total de 1,9 million d’euros.

    #travail #centres_d’appels

  • Patrick Drahi : l’empereur à crédit
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13852-patrick-drahi-l-empereur-a-credit

    Bizarre ces décisions de racheter des medias en perte

    Soit il revendra son empire soit il sera faillite

    Donc cherche-t-il en réalité à constuire un empire à media pour le revendre à Murdoch ou autre américain dans la perspective d’un contrôle total des médias US+Européen ?

    Cet objectif s’inscrirait dans le prolongement du TAFTA, la prochaine fusion USA+UE quand la planète sera en banqueroute

    Contributeur Anonyme

    Après le rachat des opérateurs du câble américain Suddenlik et Cablevision en 2015 (respectivement pour 9,1 et 17,7 milliards de dollars), Patrick Drahi voudrait donc désormais s’attaquer à Charter Communications, le deuxième câblo-opérateur américain. C’est en tout cas ce que croient savoir le média financier américain CNBC et l’agence Reuters. Du côté de CNBC, on estime (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • De la modération et du ciblage chez Facebook
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/de-la-moderation-et-du-ciblage-chez-facebook

    Le journal allemand Süddeutsche Zeitung a eu accès à des documents internes de Facebook sur la gestion de sa modération, rapportent le Monde et Radio Canada. On y apprend notamment que l’entreprise définit des « catégories protégées » (liées à l’orientation sexuelle, au sexe, aux origines ethniques…). Et que l’association de deux (...)

    #A_lire_ailleurs #Services #big_data #confiance #Identité_numérique #nossystemes

  • Présidentielle 2017 : Marine Le Pen donnée en tête devant François Fillon, si François Bayrou se présente
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13000-presidentielle-2017-marine-le-pen-donnee-en-tete-devant-francois-fi

    Je ne vous l’avait pas passé en pleine page par ce que la chute me gène un peut et ça sent la récupération, mais écoutez ce qu’en pense François Asselineau (vidéo ci-dessous)

    Selon les résultats d’un sondage Ifop-Fiducial pour iTélé, Paris Match et Sud Radio publié mardi 10 janvier, Marine Le Pen arriverait devant François Fillon au 1er tour de l’élection présidentielle de 2017, dans le cas d’une candidature de François Bayrou. Dans cette configuration, Emmanuel Macron arriverait quant à lui en troisième position, avec une nouvelle hausse d’au moins trois points en un mois.

    Créditée de 26% à 26,5% d’intentions de vote, la présidente du Front national enregistre une progression de 2 à 2,5 points et distance l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, crédité de 24% à 25% (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Un amendement va être adopté pour sanctionner le refus de serrer la main - - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/un-amendement-va-etre-adopte-pour-sanctionner-le-refus-de-serrer-l

    Les lois élaborées en dernière minute et destinées exclusivement à la communauté musulmane se sont multipliées depuis les attentats de janvier 2015.
    Chaque jour nous apporte son lot de mesures et de lois limitant nos droits d’un côté et augmentant nos obligations de l’autre.

    Donc après nous avoir abreuvé de mesures en tout genre afin de restreindre nos libertés et que nous ayons accepté tout cela sans broncher, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
    Nous avons eu vent de l’exclusion de deux étudiants de confession musulmane pour avoir refusé de serrer la main d’une professeure d’un lycée français. Aujourd’hui la Belgique décide de franchir le pas en se préparant à adopter le 16 janvier prochain un amendement qui prévoit l’ajout d’un article visant à réprimander le « manque de respect envers les agents communaux » ou toute attitude agressive à l’égard des « personnes habilitées à faire respecter les lois et les règlements » dans l’exercice de leurs fonctions.

    Ce sursaut de politesse exacerbée fait suite au refus de l’échevin Alain Courtois de marier des couples qui ont refusé de lui serrer la main, il s’agit surtout de la future mariée qui n’a pas voulu se plier à cette exigence par tradition ou conviction religieuse.
    Mais dorénavant une modification dans le règlement général de police est venue combler cette “lacune” qui manquait à la longue liste de nos obligations.
    Ce ne sont pas moins de huit mariages que l’échevin de l’Etat-civil a annulé au seul motif que la future mariée n’a pas souhaité lui serrer la main.
    Malgré l’illégalité de cet acte, Alain Courtois est soutenu par le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Yvan Mayeur qui refuse de « galvauder nos valeurs ».

    Selon le journal belge Sudpresse cette disposition serait déjà appliquée dans certaines communes de la capitale belge, mais dès le 16 janvier prochain elle servira d’argument juridique contre une éventuelle plainte.
    Agissant jusqu’ici illégalement, l’échevin de l’Etat-civil et les agents communaux de Bruxelles-ville et d’Ixelles pourront désormais user et abuser de la mesure et invoquer un manque de respect.

  • Chinese companies to grow one million feddans of cotton in Sudan - Sudan Tribune: Plural news and views on Sudan
    http://www.sudantribune.com/spip.php?article59954

    Speaker of Gazira state Legislative Council disclosed the Sudanese government and Chinese companies have signed a Memorandum of Understanding (MoU) allowing the latter to grow one million feddans of cotton in Sudan.

    The feddan is a unit of area equivalent to 1.038 acres (0.42 ha).

    Last May, Sudan’s Minister of Water Resources, Irrigation and Electricity, Mutaz Musa, pointed out that the ministry is implementing 155 electricity projects with china at a cost of 10 billion dollars.

    He said that his government will fund the $10 billion projects from multiple sources, adding that the five-year plan includes power plants and dams.

    #terres #coton #Chine #Soudan_du_Sud

  • Sudan and Eritrea crackdown on migrants amid reports of EU incentives

    Authorities in Sudan have launched a crackdown on Eritrean migrants - arresting those living in the capital, Khartoum, and intercepting hundreds travelling north through the country towards Libya, the launching point for smugglers’ boats heading for Europe.

    https://www.irinnews.org/fr/node/256247
    #asile #migrations #réfugiés #externalisation #Soudan #Ethiopie #contrôles_frontaliers

    • L’UE prête à sous-traiter la « gestion » des migrants aux régimes soudanais, érythréen et éthiopien

      Dévoilé le 13 juin, le nouveau volet des plans européens pour la migration comporte un chapitre qui intrigue : à côté de projets censés favoriser l’intégration des immigrants, mieux cibler les aides de l’Union ou entrouvrir le marché de l’emploi à davantage de travailleurs spécialisés, il évoque « une coopération renforcée avec les pays tiers pour mieux gérer la migration ».

      « Nous devons repenser la manière dont l’UE et ses Etats membres unissent leurs efforts pour coopérer avec les pays tiers », soulignait Frans Timmermans, le premier vice-président de la Commission européenne. Il ajoutait que les partenaires qui coopéreraient dans la lutte contre « les causes profondes » de la migration seraient récompensés mais que les autres risquaient de faire les frais d’une révision de l’aide financière des Vingt-Huit. La haute représentante Federica Mogherini se contentait, elle, d’évoquer la nécessité de « partenariats solides avec des pays clés ».

      8 milliards d’euros sur cinq ans

      Au-delà des mots, le projet a des ambitions évidentes : certes, sauver des vies humaines en évitant les traversées périlleuses, mais aussi faire en sorte que les migrants et les demandeurs d’asile restent près de chez eux, ainsi qu’augmenter le nombre de réadmissions dans les pays de départ. Le tout à l’aide d’« incitants », dits positifs – diverses formes d’aides, pour l’emploi, l’investissement, la protection des réfugiés mais aussi pour un meilleur contrôle des frontières –, et négatifs – faute de définition précise de ceux-ci, le projet évoque seulement des « conséquences » pour ceux qui refuseraient des « pactes sur mesure », avec, à la clé, 8 milliards d’euros sur les cinq prochaines années.

      Dans ses premières communications, la Commission évoque des actions ciblées sur quelques pays : Jordanie, Liban, Niger, Nigéria, Sénégal, Mali, Ethiopie. Une coopération renforcée avec la Tunisie et la Libye est évoquée, mais de manière plus prudente pour ce dernier pays. Amnesty International vient de souligner le risque d’une telle coopération alors que réfugiés et migrants, souvent détenus illégalement, sont l’objet de « terribles violations des droits humains » de la part, notamment, des gardes-côtes.

      Difficile coopération avec le Soudan

      Qu’en sera-t-il d’autres pays ? « Que peut-on espérer faire avec le Pakistan ou l’Afghanistan, voire avec l’Egypte ou la Tunisie, qui réadmettent difficilement leurs ressortissants ? » répond une source diplomatique. Compliqué à envisager, aussi, un projet de coopération avec le Soudan, dont le président, Omar Al-Bachir, fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, ou de l’Erythrée, qui, début juin, était accusée par une commission d’enquête de l’ONU d’avoir commis des « crimes contre l’humanité » depuis 1991. Ou encore avec l’Ethiopie, qui poursuit une violente politique de répression à l’égard de ses opposants.

      Le cas du Soudan semble emblématique. « Les généraux qui tiennent le pouvoir ont bien compris que la lutte contre les migrations était un moyen de redorer leur image et de renforcer la relation avec l’UE. Le problème est que le processus engagé depuis plus d’un an est bidon. L’Europe arrive avec des valises d’argent pour des gens qui font partie du problème, car ce sont eux qui structurent les réseaux de passeurs », s’indigne un officiel français. En mai, Khartoum a renvoyé dans leur pays au moins 442 Erythréens parmi lesquels figuraient six demandeurs d’asile, selon Human Rights Watch. Ils ont, d’après le président de la commission d’enquête de l’ONU, été immédiatement arrêtés.

      Rashid Saeed Yagoub, un journaliste d’origine soudanaise qui préside en France l’association Espoir, affirme que les services secrets soudanais sont liés aux réseaux de passeurs. Et que c’est notamment dans le but d’obtenir la levée de l’inculpation du président que le régime fait mine de vouloir coopérer avec les Européens. Dont certains – l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne – ont fourni des millions d’euros à Khartoum pour qu’il bloque les départs.

      C’est aussi dans l’espoir de juguler l’exode de milliers d’Erythréens que des Etats européens se sont rapprochés ces derniers mois d’Asmara. « Les relations vont dans le bon sens, se félicite Hanna Simon, l’ambassadrice d’Erythrée en France. Nous sommes en train d’appliquer les recommandations de l’UE et nous consolidons notre système judiciaire. Les Allemands, les Italiens, les Britanniques, les Scandinaves, les Suisses se rapprochent de nous. Malheureusement, avec la France cela reste difficile, même si nous collaborons régulièrement avec la police française pour confirmer l’identité d’un migrant se disant Erythréen. »

      Bruxelles rejette toute idée d’un soutien à des régimes qui bafouent les droits de l’homme, promettant que les aides fournies seront affectées à des personnes ou des groupes œuvrant à des projets concrets d’aide aux populations. L’usage de cet argent serait régulièrement contrôlé et la Commission veillerait à ce que les dirigeants n’en tirent aucun profit. Elle prône une approche européenne pour éviter que ces dirigeants jouent un Etat membre contre un autre.

      « Les députés européens devraient insister pour obtenir des rapports publics, démontrant que les projets de la Commission visant à endiguer les flux migratoires ne violent pas le droit d’asile ou ne servent pas à soutenir d’autres abus contre les réfugiés », indique toutefois Gerry Simpson, de Human Rights Watch. « Il faut trouver des voyous qui se chargent de dissuader les candidats au départ, tout ce qui compte est que cela ne se voie pas trop. Alors les dirigeants européens, sous pression de l’extrême droite, trouvent une feuille de vigne qui rend cette politique acceptable », conclut Gérard Prunier, chercheur et spécialiste de la corne de l’Afrique.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/06/15/l-ue-prete-a-sous-traiter-la-gestion-des-migrants-aux-regimes-soudanais-eryt
      #Ethiopie

    • La UE dará los fondos de cooperación a los ejércitos de Sudán y Eritrea para que frenen a los migrantes

      MADRID.- La Unión Europea podría desviar cien millones de euros, que en un principio iban a ser destinados a cooperación para el desarrollo, a los ejércitos de Sudán y Eritrea, ha denunciado la Coordinadora de ONG para el Desarrollo, de la que forman parte unas cuatrocientas entidades. El objetivo del acuerdo con ambas dictaduras sería frenar los flujos migratorios en origen, en la línea de los pactos de Bruselas con Turquía.

      http://www.publico.es/internacional/ue-dara-fondos-cooperacion-ejercitos.html

    • In Sudan l’Europa si affida ai terroristi per bloccare l’immigrazione

      Per arginare il flusso migratorio dall’Africa, alla fine di luglio, in una conferenza stampa congiunta, la Commissione UE e Federica Mogherini, alto rappresentante dell’Unione per gli affari esteri e la politica di sicurezza, hanno proposto misure atte ad assistere gli Stati partner, compreso il Sudan, nell’attività della gestione delle frontiere e dei migranti. In breve, sono previsti finanziamenti per migliorare la sicurezza. Eccezionalmente si prevede anche di sostenere le forze armate negli Stati partner dell’UE.

      http://www.africa-express.info/2016/09/10/finanziamenti-dellue-agli-amici-dittatori-africani

    • Migration Deals Are Normalizing Pariah States

      The sudden push for deals to halt migration with African autocracies such as Sudan will stain Britain’s reputation and do little to slow the flow of refugees, argues Maddy Crowther from Waging Peace.


      https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2016/12/16/migration-deals-are-normalizing-pariah-states

    • Il risultato del viaggio di Gentiloni in Africa: contro i migranti finanziamo governi corrotti

      Dieci giorni fa il nostro ministro degli affari esteri Paolo Gentiloni ha visitato il Niger, il Mali e il Senegal per colloqui con i suoi omologhi ed altri alti funzionari. A seguito del nostro ministro, anche il commissario dell’Unione Europea con delega alle migrazioni, Dimitris Avramopoulos, Domenico Manzione, sottosegretario del Ministero dell’Interno e un folto gruppo di collaboratori.

      http://www.africa-express.info/2016/11/20/nigermalisenegalgentilonielue-firmano-assegni-per-fermare-il-flusso

    • Le Soudan ferme sa frontière avec l’Erythrée, celle que les migrants traversent pour rejoindre la Méditerranée

      Le Soudan a fermé sa frontière avec l’Erythrée quelques jours après l’instauration par Khartoum de l’#état_d'urgence dans une région frontalière de ce pays, a rapporté samedi l’agence officielle SUNA. Il y une semaine, le président Omar el-Béchir a décrété pour une durée de six mois l’état d’urgence dans l’Etat soudanais de #Kassala (est) frontalier de l’Erythrée, ainsi que dans celui du #Kordofan-Nord (centre).

      http://www.lalibre.be/actu/international/le-soudan-ferme-sa-frontiere-avec-l-erythree-celle-que-les-migrants-traverse

  • Paul Jorion, économiste : “Les fuites des ’Panama Papers’ ne surviennent par hasard”
    http://www.telerama.fr/idees/paul-jorion-economiste-les-fuites-des-panama-papers-ne-surviennent-pas-par-

    C’est une bonne chose, bien sûr, et je m’en réjouis. Mais je ne pense pas que ces fuites surviennent par hasard. Le Monde et Süddeutche Zeitung ne sont pas des journaux révolutionnaires.

    En février 2010, Der Spiegel avait eu des fuites, qui révélaient que la Grèce avait trafiqué ses comptes pour entrer dans la zone euro. Quelle en était l’origine : Angela Merkel elle-même, ou Jens Weidmann, le président de la Banque centrale allemande ? Des choses sont sues dont personne ne s’indigne, puis l’indignation apparaît soudainement...

    • En termes politiques et géopolitiques, voire économiques, nous vivons la fin d’une époque. Je suis d’accord sur ce point avec un journaliste algérien, Abed Charef, qui écrit pour commenter Panama Papers :

      Tout ceci est révélateur de la naissance d’un monde nouveau, dont les contours sont d’ores et déjà connus. C’est la mondialisation. Le temps de la commission versée à un dirigeant africain par une entreprise du monde riche est révolu. Le système qui se met en place l’interdit. Non pour des questions morales ou éthiques, mais pour des impératifs de sécurité. La corruption rapporte aux pays riches, mais elle leur cause trop de torts par ricochets : elle engendre sous-développement, inégalités, pauvreté, guerres, autant de fléaux qu’il faut combatte autrement dont les retombées sur les pays riches sont dommageables.

      Dans le même temps, les paradis fiscaux, qui permettaient naguère aux pays puissants de financer toutes les opérations opaques en toute impunité, sont devenus trop dangereux une fois que leurs ennemis ont réussi à en maitriser les circuits. Ils ont donc décidé de les assécher après avoir trouvé des alternatives. Pour l’occident, il est désormais plus facile de financer publiquement, par le biais de la société civile, et d’organiser une « révolution colorée », que d’envoyer des barbouzes armer des mouvement de guérillas.

  • Giant Leak of Offshore Financial Records Exposes Global Array of Crime and Corruption · ICIJ
    https://panamapapers.icij.org/20160403-panama-papers-global-overview.html

    A massive leak of documents exposes the offshore holdings of 12 current and former world leaders and reveals how associates of Russian President Vladimir Putin secretly shuffled as much as $2 billion through banks and shadow companies.

    The leak also provides details of the hidden financial dealings of 128 more politicians and public officials around the world.

    The cache of 11.5 million records shows how a global industry of law firms and big banks sells financial secrecy to politicians, fraudsters and drug traffickers as well as billionaires, celebrities and sports stars.

    These are among the findings of a yearlong investigation by the International Consortium of Investigative Journalists, German newspaper Süddeutsche Zeitung and more than 100 other news organizations.

    The files expose offshore companies controlled by the prime ministers of Iceland and Pakistan, the king of Saudi Arabia and the children of the president of Azerbaijan.

    They also include at least 33 people and companies blacklisted by the U.S. government because of evidence that they’d been involved in wrongdoing, such as doing business with Mexican drug lords, terrorist organizations like Hezbollah or rogue nations like North Korea and Iran.

    One of those companies supplied fuel for the aircraft that the Syrian government used to bomb and kill thousands of its own citizens, U.S. authorities have charged.

    #paradis_fiscaux #corruption

  • Sondage : François Hollande bondit à 50% d’opinions positives
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/10995-sondage-francois-hollande-bondit-a-50-d-opinions-positives

    Action / Reaction, explication de texte : Politique Friction : De « Vive les crises » à « Vive les attentats » par Bruno Bertez

    La très forte progression de l’approbation de l’action de François Hollande - qui avait déjà enregistré une nette hausse en janvier, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher (+21 points) - lui permet de repasser au-dessus de la barre des 50% d’opinions positives. Il s’agit d’une première depuis près de trois ans et demi.

    Des chiffres encourageants

    Selon un tableau de bord Ifop/Fiducial pour Paris Match et Sud Radio* réalisé après les attentats du 13 novembre, le président de la République a retrouvé une certaine légitimité aux yeux de nombreux français. Les Français approuvant l’action de François Hollande sont donc désormais (...)

  • 18e arrondissement : grève illimitée dans les bureaux de Poste
    http://paris-luttes.info/18e-arrondissement-greve-illimitee-3437

    Les agents des bureaux de Poste du 18e arrondissement ont début lundi 15 juin une grève illimitée contre le programme de restructuration des guichets et l’automatisation : Communiqué de Sud Poste 75 : Un rassemblement important regroupant les agents des bureaux de poste de Montmartre (100% (...) — Sud Poste 75, journal syndical de Sud Poste 75

  • La boulimie d’acquisitions de Patrick Drahi
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/20/la-boulimie-d-acquisitions-d-altice_4636799_3234.html

    Le groupe Altice, dirigé par Patrick Drahi, a annoncé, mercredi 20 mai, le rachat, pour un peu moins de 7 milliards de dollars, de Suddenlink Communications, le septième câblo-opérateur américain. Pourquoi Altice se lance-t-il à l’assaut de l’Amérique ? La boulimie dont fait preuve Patrick Drahi depuis quelques mois – le groupe a acquis récemment Portugal Telecom, après avoir acheté SFR il y a un an – n’est-elle pas risquée financièrement ? Décryptage.
    (...)
    La structure financière d’Altice est-elle suffisamment solide ?

    Etant donné son mode de financement, l’opération va grossir la dette déjà abyssale du groupe. Celle-ci passera de 24,5 à près de 30 milliards d’euros. Scrupuleusement surveillé par les analystes, le ratio dette sur marge brute passera quant à lui de 4,7 à 4,9.

    « C’est encore un niveau qu’Altice considère comme raisonnable, d’autant qu’il demeure en dessous de la limite de 5 que le groupe s’était fixé », indique une source proche du dossier.

    Lancé depuis un an dans une série de rachats qui ne semble pas vouloir se terminer, Altice profite de taux d’intérêts bas et d’une grande tolérance des marchés vis-à-vis de l’endettement des câblo-opérateurs.

    « Drahi veut construire son empire avant que la fenêtre des taux bas ne se referme, tant que les marges de ses actifs progressent et que les taux restent bas, ça tient », explique un analyste.

  • L’Allemagne approuve l’exportation d’un 5e sous-marin à Israël | i24news -
    Publié 10 Avril 2015
    http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/67181-150410-allemagne-approuve-l-exportation-d-un-5e-sous-marin-a-israel

    Un tiers de son coût sera couvert par les 530 millions de $ d’aide militaire de l’Allemagne à Israël

    Le Conseil fédéral de sécurité allemand a approuvé l’exportation d’un nouveau sous-marin à Israël, selon un rapport publié dans le journal allemand Süddeutsche Zeitung.

    Ce navire sera le cinquième des six sous-marins de la classe Dolphin promis à Israël.

    Un tiers du coût du nouveau sous-marin sous sera couvert par l’Allemagne dans le cadre de son aide militaire à l’Etat juif.

    L’accord entre les deux pays a été difficilement atteint, à la fois en raison du prix élevé du sous-marin et de l’hypothèse selon laquelle Israël armeraient les navires de missiles nucléaires après leur livraison.

    Selon les experts militaires israéliens, les sous-marins du pays pourraient être utilisés pour une seconde frappe en cas d’attaque iranienne non conventionnelle.

    Israël n’a jamais reconnu disposer d’un arsenal nucléaire, mais les experts croient qu’il a jusqu’à 200 bombes atomiques et des missiles à longue portée à tête nucléaire.

    Le Conseil fédéral de sécurité a également autorisé l’exportation vers l’Algérie de 336 camions militaires non armés ainsi que des outils, des pièces de rechange pour la production de munitions de petit calibre et six systèmes sonar pour détecter les sous-marins et de torpilles à l’Inde.

    • Berlin livrera un 5e sous-marin à capacité nucléaire à Israël
      10.04.2015
      http://fr.sputniknews.com/international/20150410/1015606607.html

      Le Conseil fédéral allemand a approuvé la livraison à Israël du cinquième des six sous-marins polyvalents de la classe Dolphin à capacité nucléaire promis par la chancelière allemande Angela Merkel, rapporte le journal Süddeutsche Zeitung.

      L’opposition critique la livraison des sous-marins à l’Etat hébreu pour deux raisons : les sous-marins Dolphin sont capables de porter des armes nucléaires et un tiers des coûts de leur construction est pris en charge par Berlin.

      Selon Süddeutsche Zeitung, Berlin a débloqué 165 millions d’euros pour la construction du 5e submersible baptisé Rahav.

      L’Allemagne a déjà livré quatre sous-marins à Israël. Selon une enquête du magazine Spiegel, les deux premiers submersibles — Dolphin et Livyathan — ont été remis à Israël à titre gratuit suite à la guerre du Golfe en 1991 et le troisième – Tekumah – a été vendu à mi-prix.

      Le quatrième sous-marin – Tanin — a été livré à Israël en septembre 2014 par le groupe allemand ThyssenKrupp de Kiel.

      Le Spiegel a rapporté en 2012 qu’Israël équiperait ses nouveaux sous-marins de missiles nucléaires.

      #Dolphin #sous-marin

  • Sudan ‘to export fresh water to Gulf states’ | GulfNews.com
    http://gulfnews.com/news/region/sudan/sudan-to-export-fresh-water-to-gulf-states-1.1342261

    The director of the Water Commission in the state of Khartoum, Gawdat Allah Osman was reported by the Sudan Tribune as saying that the country plans to export fresh water to Gulf Arab states in the future depending on the availability of water from the Nile.
    The utility cited a Saudi study last December as the premise for such a move. The study reportedly proposed the creation of a pilot project to import water from Sudan to replenish depleted groundwater reserves in the Najran region of the kingdom in collaboration with the Saudi ministries of agriculture, water and electricity.
    “The study underscored the importance for Saudi Arabia to look at water as a global and regional problem, and activation of regional and international cooperation to resolve it by importing water in accordance with international agreements,” the Sudan Tribune said.

    C’est peut-être l’Egypte qui risque de voir cela d’un mauvais oeil.

  • Milano Roman - ca. 1970


    Tom Carnase - Linotype Font Designer Gallery
    http://www.linotype.com/362/tomcarnase.html

    Tom Carnase – born 1939 – typographer, type designer, teacher, graphic designer.

    1959: after completing his studies, Carnase joins the agency Sudler & Hennessey Inc. in New York. 1964–68: freelance designer. Opens the studio Bonder & Carnase Inc. (WTC). 1969–79: vice-president and partner of the agency Lubalin, Smith, Carnase Inc. 1979: opens the Carnase Computer Typography studio. 1980: co-founder and president of the World Typeface Center Inc., an independent type design agency. Publication of the in-house magazine “Ligature”. Besides type design, Carnase has designed graphics for packaging, exhibitions, corporate identities and logos for numerous clients, including ABC, CBS, Coca-Cola, Condé Nast Publications, Doubleday Publishing and NBC. He has held teaching positions at the University of Cincinnati in Ohio, the Pratt Institute in New York, the Herron School of Art in Indiana, the Parson’s School of Design in New York, the Cleveland Institute of Art in Ohio, the University of Monterrey in Mexico, and the Rochester Institute of Technology in New York, among others.

    Fonts: ITC Avant Garde Gothic® (with Herb Lubalin), ITC Busorama™ (1970), WTC Carnase Text, WTC Favrille, WTC Goudy, WTC Our Bodoni (with Massimo Vignelli), 223 Caslon, LSC Book, WTC Our Futura, WTC 145; with R. Bonder: Bolt®, Gorilla, Grizzly, Grouch, Honda™, Machine, Manhattan™, Milano Roman, Tom’s Roman, Pioneer™.

    ITC Milano Roman
    http://e-daylight.jp/design/fonts/type/m/milano-roman.html

    MYRON by GORE VIDAL cover typeface
    http://typophile.com/node/107151

    Milano Heavy
    http://www.identifont.com/show?2K2

    Download Milano Heavy
    http://www.linotype.com/424469/milanoheavy-font.html

    Fonts In Use
    http://fontsinuse.com/typefaces/7597/milano-roman

    #typographie

  • Pillage des ressources des pays pauvres : les mauvais coups des compagnies minières.
    SudOnLine - Le Portail de Sud Quotidien SENEGAL | Les retombées tardent à se faire sentir
    http://www.sudonline.sn/les-retombees-tardent-a-se-faire-sentir_a_16123.html

    Si l’arrivée des compagnies minières dans les communautés rurales de Khossanto et Sabodala a changé une partie du vécu des populations, il reste que l’action de ces dernières est jugée « insuffisante ». Selon une source proche du dossier, « Selon les nouvelles orientations du code minier du Sénégal, les sociétés se devaient de mettre sur pied un fonds social minier bâti sur un programme social minier ». Ainsi, « toute demande de permis d’exploitation ou de concession minière doit être accompagnée d’un plan de développement et de mise en exploitation de la découverte commerciale. Ce plan doit notamment, contenir des informations concernant le montant des réserves exploitables, le schéma de développement, les estimations des investissements et des coûts ainsi qu’une étude justifiant le caractère commercial de la découverte et l’impact de l’exploitation sur l’environnement. »

    Interpellés sur les éventuelles réalisations des compagnies minières dans les villages qui gravitent alentour, les présidents de conseil rural sont insatisfaits. « L’exploitation minière ne profite pas du tout aux populations, certaines compagnies ne font rien par contre d’autres font les choses à moitié », s’indigne Moussa Cissokho, président de la communauté rurale de Khossanto. Pour lui : « elles auraient dû goudronner l’axe Bembou-Sabodala, mais ce n’est pas leur souci. Et en plus, leurs véhicules tuent nos bétails sans compensation aucune », ajoute-t-il.