company:suez

  • Spéculation sur les déchets : la face cachée du tourisme de masse
    http://www.bastamag.net/Speculation-sur-les-dechets-la-face-cachee-du-tourisme-de-masse

    Côté face, des plages de sable fin et de grands complexes hôteliers. Côté pile, un tourisme générant des milliers de tonnes de déchets mal gérés par les autorités publiques. L’Île de Djerba qui accuse déjà les effets des actes terroristes en Tunisie, souffre d’un mal de plus en plus visible : l’eau, l’air et les sols sont contaminés par les métaux lourds s’échappant de la profusion de décharges illégales. Deux entreprises, dont une filiale de Suez Environnement, se partagent le marché des déchets. Elles en (...)

    #Décrypter

    / #Afrique, #Reportages, Pollutions , #Capitalisme, A la une

    #Pollutions_

  • #Privatisations grecques : les entreprises françaises à l’affût
    http://multinationales.org/Privatisations-grecques-les-entreprises-francaises-a-l-affut

    Le président français François Hollande est en visite officielle en #Grèce, avec dans ses bagages les dirigeants d’Alstom, #Vinci ou encore #Suez_environnement. Autant d’entreprises intéressées à profiter du programme de privatisations imposé au pays cet été par ses créanciers. Cet été, durant les négociations entre la Grèce et ses créanciers, François Hollande et le gouvernement français ont affiché avec beaucoup de complaisance le « soutien » qu’ils apportaient au gouvernement d’Alexis Tspiras, en cherchant à (...)

    Actualités

    / #Le_Monde, Grèce, #France, Suez environnement, Vinci, #Alstom, Privatisations, #Eau_et_assainissement, #BTP, #Eau, #privatisation, #influence, #infrastructures, (...)

    #eau
    « http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/23/la-france-convoite-la-manne-des-actifs-publics-grecs_4795585_3234.html »
    « http://www.bastamag.net/Quand-Francois-Hollande-encourage »

  • Grand Paris : Veolia et le Sedif rêvent de reconstruire leur empire de l’eau en #Île-de-France
    http://www.bastamag.net/Grand-Paris-le-Sedif-et-Veolia-revent-de-reconstruire-leur-empire-de-l-eau

    Alors que les élections régionales et la création du Grand Paris approchent, un sujet s’est imposé ces derniers mois en Île-de-France : l’eau. André Santini, patron du tout puissant syndicat francilien de l’eau (Sedif) et principal allié de Veolia et de Suez, ne cache pas sa volonté d’étendre son petit empire et d’y rattacher Paris, qui s’était pourtant libérée du joug de la privatisation en 2010. En face, de plus en plus de communes font un choix inverse : celui du service public et de la (...)

    #Décrypter

    / #Politique, Île-de-France, #Accès_à_l'eau, #Services_publics, A la une

  • Les charognards se multiplient sur le cadavre encore chaud du bien commun en Grèce
    http://endehors.net/news/les-charognards-se-multiplient-sur-le-cadavre-encore-chaud-du-bien-commun-

    Lu sur Yannis Youlountas : "FRANÇOIS HOLLANDE VA SE RENDRE À ATHÈNES CETTE SEMAINE AVEC, À SES CÔTÉS, LE PRÉSIDENT DE VINCI ET LES REPRÉSENTANTS DE 70 AUTRES SOCIÉTÉS ET FIRMES FRANÇAISES VOULANT LEUR PART DU GATEAU GREC. Veolia, Total, SNCF et Suez seront également du voyage, sans oublier EDF, (...) — International

  • L’identité malheureuse d’Alain Finkelkraut - Contre-attaque(s)
    Par Raphaël Liogier
    http://contre-attaques.org/magazine/article/l-identite

    Le Complexe de Suez. Le vrai déclin français (et du continent européen) est le titre du nouveau livre de Raphaël Liogier que publient l’éditeur Le Bord de l’eau. Avec l’autorisation de l’auteur nous publions des pages de l’ouvrage consacrées à l’omniprésent Alain Finkelkraut.

    Ces trois fronts (le multiculturalisme, l’islam et la globalisation) sont plus ou moins équivalents, ou contigus, dans le best-seller du philosophe Alain Finkelkraut, L’identité malheureuse (Stock, 2013), qui fut présenté comme un événement intel¬lectuel et qui se lit comme la longue plainte d’un Européen souffrant au milieu des tumultes d’une guerre de civilisa¬tion presque perdue. Le sentiment de la défaite, à laquelle ne saurait se résoudre l’auteur de l’ouvrage (le propre du héros tragique étant de se battre même s’il semble savoir que son combat est perdu d’avance), est partout présent. La solution proposée, implicitement mais clairement, parce que c’est la guerre et qu’en temps de guerre on ne peut se permettre de tergiverser, c’est le différencialisme non plus seulement passif et ségrégatif, mais actif et intrusif. Parce que, déjà, nous ne serions plus chez nous, expropriés, et même colonisés par les autres (ceux que nous avions jadis nous-mêmes colonisés). Les vrais français, qui résisteraient encore à la colonisation des quartiers périurbain seront ainsi appelés des autochtones, des exilés dans leur propre patrie : « Les autochtones ont perdu le statut de référent culturel qui était le leur… » « Quand le cybercafé s’appelle « Bled.com » et que la boucherie ou le fast-food ou les deux sont halal, ces sédentaires font l’expérience déroutante de l’exil. Quand ils voient se multiplier les conversions à l’islam, ils se demandent où ils habitent. Ils n’ont pas bougé, mais tout a changé », plus loin « … ils se sentent devenir étrangers sur leur propre sol », et plus loin encore, reprenant les analyses de Christophe Guilly (Fractures françaises, Flammarion, 2013) : « Les voici minoritaires dans un espace dont ils ont perdu la maîtrise. » (p. 123) Il est étonnant – ou pas si étonnant plutôt, puisqu’il s’agit de pureté culturelle et non de religiosité en réalité – que seules les conversions à l’islam, en fait très faibles, soient inquiétantes. Alors que les conversions aux mouvements néo-évangéliques sont, elles, réellement massives, et touchent aussi ces espaces périurbains dont les « autochtones » auraient « perdu la maîtrise ».

    • INTERVIEW : Raphaël Liogier dénonce « la laïcité au service de l’hygiénisme identitaire »
      http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/interview-rapha-l-liogier-d-nonce-la-la-cit-au-service-de-l-hygi-nism

      Finkielkraut affirme, par exemple, que parce qu’il se sent solidaire d’Israël en tant que juif, il sait ce que c’est que d’être menacé par le monde musulman. Pour lui, c’est comme si les musulmans français étaient automatiquement des Palestiniens de l’intérieur alliés de l’islam mondial ayant pour objectif de s’emparer de la culture européenne. Détruire Israël serait une première étape. Israël serait comme une avant-garde européenne au milieu du monde musulman, une citadelle sur le point de tomber, préfigurant l’effondrement de l’Europe elle-même.

      Il y aurait ainsi une culture européenne au sens de culture de domination. En réalité, les vrais enjeux sont ailleurs. Le dollar a retrouvé sa suprématie mais les Européens, incarnés par Finkelkraut et consorts, se concentrent sur les enjeux identitaires. Le vrai déclin, ce sont eux.

    • Alain Finkielkraut ou la défaite d’une pensée, Aude Lancelin
      http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20151008.OBS7315/alain-finkielkraut-la-defaite-d-une-pensee.html

      Le plus emblématique des essayistes néoréactionnaires français, qui entre à l’#Académie_française ce 28 janvier 2016, a récemment publié “la Seule Exactitude”, recueil de ses chroniques sur RCJ et dans “#Causeur ” (dont l’actionnaire majoritaire n’est autre que l’ex-patron de « Minute », ancien torchon de référence de l’extrême droite.). Un “livre événement” dans un pays en perte de repères intellectuels.

      (...) il ne cesse d’installer toujours plus profondément au coeur du débat français ordinaire le sinistre mensonge du « grand remplacement » usiné par son ami Renaud Camus.

      (...) nouvelle idée fixe (...) : le passé est un mauvais maître, il nous aveugle, nous empêche de saisir l’irréductibilité absolue du moment historique que nous vivons, un moment inédit, fait de burqas sans gêne et d’« on n’est plus chez nous ». En ligne de mire bien sûr : la référence aux années 1930, qu’il détecte autant chez un Pierre Rosanvallon que dans toute la gauche radicale, et qui fait littéralement trépigner d’indignation Finkielkraut.

      Rien à voir donc à ses yeux entre ce qu’un Zemmour ou lui-même écrivent aujourd’hui des enfants d’immigrés et le portrait qu’un écrivain comme Giraudoux infligeait aux ashkénazes en 1939 dans « Pleins Pouvoirs ». Pour repousser cette idée sans nul doute effrayante, un crime tel que toute l’eau de la mer ne pourrait il est vrai le laver, l’auteur en vient à se retourner contre le « devoir de mémoire » lui-même.

      A ce dernier il consacre en effet ici un texte très étrange, « l’Ornière morale d’Auschwitz » (p. 237), d’où il ressort qu’à ses yeux le « Plus jamais ça » est devenu la meilleure arme de ceux qui haïssent sourdement les juifs. Le rayon paralysant préféré de la gauche morale.

      (...) les allusions historiques les plus hallucinées fourmillent, Vincent Peillon, inoffensif exministre socialiste de l’Education nationale, se voyant dès les premières pages comparé à Mao Tsé-toung.

      (...) Que reproche en tout et pour tout Finkielkraut au parti de [MLP] ? Trois choses, et l’on notera que la #xénophobie n’y est pas. La première, c’est d’être démagogique. La deuxième, c’est de « méconnaître les règles de l’économie ». La dernière, c’est d’en pincer pour les hommes forts comme Poutine. C’est tout, et c’est trop peu, même si cela suffit semble-t-il amplement à certains pour répondre de l’innocuité entière de sa pensée.

  • Sponsor de la Conférence climat, Engie continue à investir dans le #charbon
    http://multinationales.org/Sponsor-de-la-Conference-climat-Engie-continue-a-investir-dans-le-c

    Au grand dam des militants du climat, Engie a été retenue comme sponsor officiel de la COP21, la Conférence internationale sur le climat qui doit se tenir dans deux mois à Paris. Si l’entreprise énergétique française communique massivement sur son engagement dans la transition énergétique, ses activités restent en réalité largement basées sur les énergies fossiles. En totale contradiction avec ses prétentions vertes, Engie continue à investir dans la prospection de gaz et de pétrole et à construire de (...)

    Actualités

    / #Turquie, #Brésil, Engie (ex GDF Suez), #Énergies_fossiles, #Énergie, #changement_climatique, #Greenwashing, #marketing, charbon, (...)

    #Engie_ex_GDF_Suez_ #énergie
    « http://www.amisdelaterre.org/Charbon-Engie-investit-en-Turquie.html »
    « http://www.rac-f.org/Investissements-de-Engie-dans-le-charbon-en-Turquie-Lettre-ouverte-des-ONG-a »
    « http://www.truth-out.org/news/item/33133-brazil-to-auction-fracking-licenses-in-the-amazon »
    « http://www.anp.gov.br/?pg=77885&m=&t1=&t2=&t3=&t4=&ar=&ps=&1444295149538 »

  • Dole : Suez crée les deux premières SemOp
    http://www.eauxglacees.com/Dole-Suez-cree-les-deux-premieres

    Les deux premières SemOp (société d’économie mixte à opération unique) de France ont été créées à Dole le 6 octobre 2015. En dépit des nombreuses incertitudes juridiques soulevées par le concept même de SemOp, le député-maire (LR) de la ville de 25 000 habitants, par ailleurs président de la Fédération des Epl, permet à Suez de tester un nouvel outil qui lui accorde les pleins pouvoirs. L’acte de baptême de ces deux SemOp - Doléa Eau et Doléa Assainissement - a été signé le 6 octobre, entre Jean-Marie Sermier (...)

  • Solutions COP21 : bienvenue dans le monde merveilleux des solutions climat
    http://multinationales.org/Solutions-COP21-bienvenue-dans-le-monde-merveilleux-des-solutions-c

    En vue de la Conférence climat de Paris de décembre, le gouvernement et les grandes entreprises françaises ont choisi de mettre l’accent sur les « solutions ». Mais s’agit-il vraiment de rappeler, de manière salutaire, le pouvoir d’agir de nos sociétés face à la crise climatique, ou bien simplement de faire de la publicité pour les produits et les technologies de nos champions nationaux, tout en évitant soigneusement les questions qui fâchent, comme celle des énergies fossiles ? Le salon Solutions COP21, (...)

    #Enquêtes

    / #France, Engie (ex GDF Suez), #Sofiprotéol, #Vallourec, #Lobbying, #Énergies_fossiles, #Greenwashing, #marketing, #influence, #changement_climatique, partenariat public-privé, A la (...)

    #Engie_ex_GDF_Suez_ #partenariat_public-privé
    « http://www.plateformesolutionsclimat.org »
    « http://www.solutionscop21.org/fr/partenaires »
    « http://coalitionclimat21.org »
    « http://www.solutionscop21.org/wp-content/uploads/2015/05/FORMULES-PARTICIPATION-SOLUTIONS-COP21.pdf »
    « http://www.cop21.gouv.fr/fr/file/cop21partenaireversionfrancaisepdf-0 »
    « http://www.engie.com/2015-annee-decisive-pour-les-negociations-sur-le-climat/solutions-cop21 »
    « http://www.cop21paris.org. »

  • L’empire Yann Arthus-Bertrand en 5 chiffres
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/16/l-empire-yann-arthus-bertrand-en-5-chiffres_4759524_4355770.html

    Si ces chiffres en disent long sur l’ambition du photographe, on manque parfois de repères sur l’empire qu’en homme d’affaires avisé il a créé.

    GoodPlanet, sa fondation, a été fondée avec le soutien de trois banques, « mécènes fondateurs » : BNP Paribas, la banque suisse Lombard Odier, et Cortal Consors, filiale de BNP spécialisée dans le trading en ligne pour les particuliers.

    Financée notamment par des dons d’entreprises, comme Casino, Suez ou BNP, GoodPlanet a investi 6,3 millions d’euros dans ses actions en 2014, dont pas moins de 38 % étaient consacrés à Human, coproduit avec la Fondation culturelle Bettencourt Schueller, la fondation de la famille propriétaire de la multinationale des cosmétiques, L’Oréal.

  • Comment on peut encore dire non aux multinationales
    http://multinationales.org/Comment-on-peut-encore-dire-non-aux-multinationales

    La remunicipalisation du service public de l’eau parisien démontre ce que les multinationales et leurs alliés souhaiteraient sans doute ne pas trop laisser savoir : qu’il est possible, aujourd’hui, de (re)construire des #services_publics démocratiques et répondant aux enjeux sociaux et écologiques. Anne Le Strat, ancienne adjointe au maire de Paris et cheville ouvrière de la remunicipalisation de l’eau dans la capitale, livre dans un ouvrage récemment paru le récit de cette reconquête. « Il y a deux (...)

    #Contre-pouvoirs

    / #France, #Veolia_environnement, #Suez_environnement, #Eau_et_assainissement, #Eau, #Privatisations, #eau, #influence, #syndicats, services (...)

    « https://www.tni.org/sites/www.tni.org/files/download/ourpublicwaterfuture-fr-09ch6.pdf »

  • ACCEUIL
    http://onuitomesyeux.com/acceuil.html

    Ô nuit, ô mes yeux, de Lamia Ziadé
    14 septembre, 17:55 ·

    Dans ce livre il y a les cabarets du Caire, les studios, villas, casinos du Caire, les maris, les amants, l’alcool, les somnifères, l’argent, les suicides, les brownings, les scandales, les palaces. Il y a le chant, la musique, la voix, les ovations, les triomphes, la gloire. Il y a l’audace, le génie, l’aventure, la tragédie. Il y a des poètes et des émirs, des danseuses, des banquiers, des officiers, des imams, des cheikhs, des actrices, des khawagates, des musiciens, des vamps, des noctambules, des révoltés, des sultans, des pachas, des beys, des espionnes, des prodiges, des rois d’Egypte et la cour. D’éminents journalistes, de célèbres compositeurs, des patronnes de clubs, des grands chambellans, des joueurs de oud. Il y a la petite paysanne du delta et la princesse druze, le fils du muezzin et le chanteur solitaire, la star juive et le colonel héroïque. Il y a Asmahan, Oum Kalthoum, Abdelwahab, Farid el Atrache, Samia Gamal, Leila Mourad, Nour el Hoda, Sabah, Fayrouz, il y a les astres de l’orient. Il y a la classe, le glamour, la touche, le style. Il y a l’amour, la passion, la haine, la vengeance. Il y a des verres et des cigarettes, des cartes à jouer, des jetons, des dés, des bijoux, des drapeaux, des corans. Il y a les cinémas de Beyrouth, les palais de Damas, les quais d’Alexandrie, les rues de Jérusalem, la cour de Bagdad. Il y a la radio, les disques, les micros, les caméras, les génériques, les néons, le rideau, l’orchestre, le concert, le public, la transe. Il y a la voix des Arabes. Il y a les grands hôtels, le Saint-Georges, le King David, l’Orient Palace, le Mena House, Il y a la chute de l’empire ottoman et il y a la guerre en Palestine, il y a la prise du canal de Suez et la défaite de 1967, il y a un siècle au Proche-Orient.

    Je ne l’ai pas lu mais le site qui accompagne le lancement (http://onuitomesyeux.com) est plein de vidéos attendrissantes !

    Beaucoup d’autres choses sur le site de l’artiste également : http://www.lamiaziade.com

    Et même qu’il y a un Facebook : https://www.facebook.com/%C3%94-nuit-%C3%B4-mes-yeux-de-Lamia-Ziad%C3%A9-857326634356895/timeline

    #Lamia Ziadé

    • Bizarre, je me rend compte que je suis pas le seul finalement à trouver que sa réflexion et sa manière de l’exposer laisse toujours planer un doute sur la question de savoir s’il défend l’institution en place ou non. Comme le dit Alain Badiou, il ne tranche pas son discours en omettant de déclarer que premièrement nous sommes en oligarchie, mot qu’il n’emploie jamais lorsqu’on l’écoute.

      Je retiens l’idée qu’il resouligne tout à la fin de l’interview, en disant que la démocratie n’est pas une théorie ou un produit qu’on peut vendre ou exporter clé en main, comme le font les pays riches occidentaux, mais une #expérimentation (au sens de l’arnarchisme, si j’ai compris).

      Dans l’expérimentation en question, j’aurais aimé qu’il insiste davantage sur les formes égalitaires et autogestionnaires d’expérimentation. Qu’il parle concrètement des possibilités de mettre en oeuvre cette égalité politique, qui à mon avis est la ligne de rupture entre faux_démocrates (les professionnels de la politiques, les appareils politiques, les intellectuels au service du pouvoir, etc) et vrais_démocrates (ceux qui dénoncent cette oligarchie).

      PS : expérimentation —> expérience

    • Ce « réformisme » là n’est que l’autre nom de la contre révolution. Ce type est l’un innombrables dirigeants CFDT sur lesquels a pu compter le socialisme français dès son arrivée au pouvoir en 1981 pour mater la société.

      Enquête sur la Fondation Saint-Simon
      Les architectes du social-libéralisme, par Vincent Laurent, septembre 1998, aperçu car #paywall
      https://www.monde-diplomatique.fr/1998/09/LAURENT/4054

      « Menaces de dépression. » Pour la première fois, le « Financial Times » a reconnu les risques qui pèsent désormais sur la planète. Les plans de sauvetage massifs du FMI sont incapables de colmater les brèches (lire « La crise menace les digues de l’économie mondiale »). Les marchés européens et nord-américains pourraient être frappés à leur tour, ce qui menacerait la #croissance qui s’amorce. Pour les dirigeants de la gauche française, qui tablent sur cette dernière, les lendemains risquent d’être difficiles. Sont-ils prêts pour une nouvelle donne ? Il leur faudra d’abord se dégager des dogmes qui fondent l’action des gouvernants. Ces évidences ont été nourries par des « boîtes à idées » publiques et privées, comme la Fondation Saint-Simon, servant de pont entre droite et gauche. Des gouvernements #socialistes peuvent, par exemple, #privatiser avec autant d’entrain que des équipes conservatrices. Lorsque les responsables reprennent les idées développées par ces fondations, ils expliquent qu’elles ont pour auteurs des « #experts ». Combien de temps ces « vérités » résisteront-elles à la pression de la réalité sociale ?

      Dans le sixième arrondissement de Paris, la Fondation Saint-Simon occupe un espace d’une centaine de mètres carrés au rez-de- chaussée d’un immeuble cossu situé au 91 bis de la rue du Cherche-Midi. Cette association loi 1901 (en dépit de ce que peut laisser penser son nom) a vu le jour en décembre 1982 dans l’un des salons de l’hôtel Lutétia, sous l’impulsion de François Furet et de MM. Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora et Roger Fauroux. Ce dernier raconte : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’#entreprise et celui de l’Université se rencontrent. (...) Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise. »

      Ces confrontations auraient eu pour objet de surmonter « l’indifférence, l’incompréhension et même la défiance » entre ces deux planètes (Université, entreprise) et de favoriser « une fertilisation croisée », assise sur des « besoins » réciproques. Président de Saint-Gobain, M. Roger Fauroux avait, avant d’implanter une usine de verre en Iran, vérifié les ressources du pays en hydrocarbures, mais omis de prendre en compte l’influence chiite à la veille de la révolution islamique. Tirant les leçons d’une telle expérience, il souligne le « besoin de sciences sociales » que ressentiraient des chefsd’entreprise.

      Or, de leur côté, des intellectuels souhaitaient eux aussi, selon lui, ne pas se cantonner à la sphère spéculative et sortir de « leur tour d’ivoire, où n’arrivaient de l’#économie que les échos des catastrophes sociales ». Traduction immédiate : François Furet et Pierre Rosanvallon participèrent aux conseils d’administration de filiales de Saint-Gobain...

      La Fondation Saint-Simon
      http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article106

      La Fondation Saint-Simon a été fondée en décembre 1982, sous l’impulsion de François Furet et Roger Fauroux (co-présidents), Pierre Rosanvallon (secrétaire général), Alain Minc (trésorier), Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora, bientôt suivis par Jean-Claude Casanova, Jean Peyrelevade et Yves Sabouret (administrateurs). Il s’agissait de « développer l’analyse du monde contemporain », comme le Club Jean Moulin l’avait fait en son temps. Roger Fauroux se souvient de ces débuts dans Le Débat (1986, n°40) : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’entreprise et celui de l’Université se rencontrent. [...] Nous sommes rapidement arrivés à la conclusion que ces rencontres ne pouvaient être fécondes et durables que si nous avions des actions concrètes à mener, ce qui exigeait un cadre juridique et de l’argent. Alors nous avons cherché des adhérents, d’où un aspect club. Chacun a rassemblé ses amis. François Furet et Pierre Rosanvallon dans l’Université, Alain Minc et moi dans le monde de l’entreprise . » Alain Minc, reformulant la rhétorique aronienne, parle d’une alliance entre « la gauche intelligente et la droite intelligente » (Les Echos, 4-5 avril 1997).

      Pendant 17 ans, la Fondation va rassembler l’élite dirigeante française. Aux côtés de François Furet, on trouve donc Roger Fauroux (énarque et inspecteur des finances, successivement président de Saint Gobain, directeur de l’ENA, ministre de l’industrie dans le gouvernement de Michel Rocard de 1988 à 1991), Pierre Rosanvallon (ancien conseiller d’Edmond Maire, devenu directeur de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, directeur du Centre de recherches politiques Raymond Aron, professeur au Collège de France), Alain Minc (passé par Saint-Gobain et l’italien Benedetti, conseiller économique d’Edouard Balladur, par qui il est nommé au conseil d’administration d’Air France, avant de se rallier à Lionel Jospin, administrateur d’Yves Saint Laurent, consultant auprès de plusieurs grands chefs d’entreprises, dont François Pinault, président du conseil de surveillance du Monde et président de la société des lecteurs), Simon Nora (grand commis de l’Etat, l’un des fondateurs de L’Express puis du Point, alors directeur de l’ENA, qui rejoindra la banque d’investissement américaine Shearson Lehman Brothers en 1986). Les saint-simoniens sont des philosophes (Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Luc Ferry), des éditeurs (Pierre Nora des éditions Gallimard, Yves Sabouret d’Hachette), mais surtout des journalistes (Françoise Giroud de L’Express, Jean Daniel, Jacques Julliard et Laurent Joffrin du Nouvel observateur, Franz-Olivier Giesbert du Figaro, Serge July de Libération, Jean-Marie Colombani du Monde, Albert du Roy de L’Evénement du Jeudi, Jean Boissonat de L’Expansion, Alain Duhamel), des journalistes de télévision (Anne Sinclair, Christine Ockrent, Jean-Pierre Elkabbach, Michèle Cotta), des patrons de presse (Jacques Rigaud, président de la CLT (RTL), membre du conseil de surveillance de Bayard-Presse (La Croix), Marc Ladreit de Lacharrière, président de Fimalac, vice-président de L’Oréal, qui contrôle la SOFRES et diverses publications (Le Spectacle du Monde, Valeurs actuelles...), également vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion de Martine Aubry), des hauts fonctionnaires (Pierre-Yves Cossé, commissaire général au Plan), des patrons d’entreprise (Jean-Luc Lagardère, président du groupe Matra-Hachette, Antoine Riboud, président de Danone, Jean-Louis Beffa, président de Saint-Gobain, ancien vice-président de la Compagnie Générale des Eaux, Maurice Lévy, PDG de Publicis), des banquiers (Jean-Claude Trichet, gouverneur de la banque de France, Michel Albert, membre du conseil de la politique monétaire de la Banque de France, Jean Peyrelevade président du Crédit Lyonnais, René Thomas, président de la BNP), et des politiques (Martine Aubry, Robert Badinter, Jean-Paul Huchon, Bernard Kouchner), dont certains venus de l’entreprise (Francis Mer, directeur général d’Usinor-Sacilor, Christian Blanc, président d’Air France) ou allés à elle (Philippe Pontet, conseiller ministériel auprès de Valéry Giscard d’’Estaing).
      Au nombre des contributeurs de la Fondation, on compte la Caisse des dépôts, Suez, Publicis, la Sema, le Crédit local de France, la banque Worms, Saint-Gobain, BSN Gervais-Danone, MK2 Productions, Cap Gemini Sogeti, Saint- Gobain... La Fondation Olin verse à elle seule quelque 470 000 dollars à François Furet, enseignant à l’université de Chicago depuis 1985, au titre de son programme d’étude des révolutions américaine et française, à l’époque de leur bicentenaire . Environ 100 membres cooptés participent à des rencontres régulières à huis clos. C’est rue du Cherche-Midi que se tient le déjeuner-débat mensuel organisé autour de l’exposé d’un des membres ou d’un invité. Helmut Schmidt et Raymond Barre, Mgr Lustiger, Robert Badinter, Jacques Chirac, Edmond Maire, Michel Rocard, Laurent Fabius, Valéry Giscard d’Estaing... se sont succédé au siège de la Fondation. La quasi-totalité des premiers ministres français y ont commenté leur politique. Un cercle plus large de 500 personnes participe sur demande à des séminaires interdisciplinaires, tandis qu’un public plus vaste reçoit une note de synthèse mensuelle. L’activité principale de la Fondation regarde la réunion de groupes de réflexion traitant des questions économiques, sociales ou internationales. Les travaux sont édités sous forme d’ouvrages ou de notes. Ces travaux s’adressent surtout à des hommes politiques, chefs d’entreprise, cadres supérieurs, hauts fonctionnaires, ainsi qu’à quelques intellectuels et à un nombre croissant de journalistes, économiques notamment. Certains de ces textes sont parfois publiés à l’extérieur, dans Le Nouvel Observateur, Esprit, Le Débat, Politique internationale, etc. La Fondation diffuse aussi des livres : elle dirige la collection « Liberté de l’esprit », aux éditions Calmann-Lévy.
      La Fondation Saint-Simon s’est dissoute en 1999. Selon Pierre Rosanvallon, elle avait « accompli sa mission ». Le bilan de la Fondation Saint-Simon a été salué de tous côtés : « Elle a œuvré à une véritable mutation du débat socio-politique en France », déclarait Denis Segrestin, professeur de sociologie et directeur du Cristo.
      La canonisation libérale de Tocqueville (Encadré 17, Chapitre 3), Claire Le Strat et Willy Pelletier, Syllepse, 2006.

      Parenthèse d’actu, si souvent oubliée : Aubry en a « ralbol de Macron » lit on dans le journal. Elle fut pour sa part non pas banquière mais pédégére dune des plus grosses boites française, ex bras droit de Jean Gandois, ex président du CNPF (ancêtre du Medef) à la direction de Péchiney.

    • Une recherche sur Wikipédia sur Pierre Nora, cofondateur avec Pierre Rosanvallon de la Fondation Saint Simon, et notamment ayant un certain pouvoir et un certain rôle dans le monde de l’édition :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Nora#Critiques_et_controverses

      Le pouvoir certain de Pierre Nora dans le monde de l’édition française l’a exposé à des critiques. Ainsi, il refuse en 1997 de faire traduire l’ouvrage d’Eric Hobsbawm The Age of Extremes (1994), en raison de l’« attachement à la cause révolutionnaire » de son auteur.

    • you’re welcome. une chose étrange est le peu de consistance de ce que dit Badiou face à ce gars (Rosanvallon est depuis longtemps membre du #Siècle), comme si il voulait croire que les derniers entrechats de Rosanvallon sur la scène intellectuelle (démocratie bla bla bla) constituait une amorce de retour critique... c’est pourquoi j’ai posé de maigres références pour situer rapido la #fondation_Saint_Simon, dont le rôle dans la glorification socialiste de l’entreprise « seule productrice de richesse » (comme il fut dit autrefois du travail...) et « coeur de la société », dès les années 80, préparait la « #refondation_sociale_patronale » qui donna lieu à la création du Medef à la fin des années 90.

      Dès l’orée des années 80, le P.S est l’ardent promoteur colberto-saint simonien des intérêts de la grand industrie (précarisation de l’emploi ++ et licenciements massifs), tout en faisant l’apologie de l’entrepreneur « individuel » (Tapie nommé ministre...) comme forme de vie exemplaire, à reproduire par chaque un.

      #domination ; succès de la #lutte_de_classe (la leur)

    • Finalement, est-il possible de prendre partie pour la démocratie au sens ethymologique et grecque du terme, lorsqu’on appartient à des clubs privés qui maintiennent en place l’#oligarchie ? En effet le nombres de publications et de conférences sur le thème de l’#égalité ("La société des égaux" par exemple) de Pierre Rosanvallon pousse à penser qu’il est défenseur et promoteur de la démocratie, et que ses recherches vont dans ce sens. Mais avec un doute qui peut émerger en arrière fond.

      Lorsqu’on le présente dans les médias, ce qui est drôle c’est qu’on ne restitue pas son parcours académique, le fait qu’il fait partie des universitaires qui se sont rapprochés de l’oligarchie ou de la #synarchie.

      cc @colporteur

      PS : mais la question à se poser est « à qui ses recherches s’adressent véritablement ; quel sont les destinataires du message ? », et la réponse est certainement l’élite et l’oligarchie.

    • Un complément d’info qui répond à sa façon à la question à qui s’adresse cet « expert » (et bien d’autres), à nous tous pour nous coloniser le temps de cerveau disponible et corrompre la réflexion.
      Pierre Rosanvallon, un évangéliste du marché omniprésent dans les médias, Acrimed
      http://www.acrimed.org/Pierre-Rosanvallon-un-evangeliste-du-marche-omnipresent-dans-les-medias

      État, experts, média, telle est la multitudinaire sainte trinité du dieu économie, ou si on préfère, de la #politique_du_capital.

  • Sous pression de l’Europe, la #Grèce va-t-elle relancer la #privatisation de l’eau ?
    http://multinationales.org/Sous-pression-de-l-Europe-la-Grece-va-t-elle-relancer-la-privatisat

    Les négociations de cet été entre les institutions européennes et la Grèce au sujet d’un nouveau plan d’aide financière ont débouché, entre autres, sur une relance de la machine à privatiser. Le plan prévoit la cession au secteur privé de propriétés et d’entreprises à l’État grec pour une valeur estimée à 50 milliards d’euros. Le secteur de l’eau est à nouveau concerné, malgré le coup d’arrêt qui avait été mis à une première tentative de privatisation en 2014. C’est une des conséquences du nouveau plan d’aide (...)

    Actualités

    / Grèce, #Allemagne, #France, #Suez_environnement, #Eau_et_assainissement, #Eau, #Privatisations, privatisation, #droits_humains, services (...)

    #services_publics
    « http://www.sven-giegold.de/wp-content/uploads/2015/08/Privatisation-Programme.pdf »
    « http://www.theguardian.com/sustainable-business/2015/aug/14/germanys-hypocrisy-over-greece-water-privatisation »

    • L’Observatoire des multinationales a consacré deux enquêtes aux privatisations imposées à la Grèce en général et en particulier à la tentative de privatisation des services de l’eau d’Athènes et de Thessalonique. L’entreprise Suez environnement était considérée comme favorite pour racheter ces deux entreprises, mais la tentative avait fini par avorter, en raison de la combinaison d’une forte résistance locale (un référendum local non contraignant organisé à Thessalonique avait donné un résultat sans appel de 98% des votants contre la privatisation) et d’une décision du Conseil d’État grec qui avait déclaré la privatisation de l’eau inconstitutionnelle, car le service touche aux besoins vitaux des citoyens.

      @marclaime

  • Egypt: ENI’s Zohr, a boost for political stability
    http://www.mesp.me/2015/09/06/egypt-enis-zohr-a-boost-for-political-stability-in-egypt

    Regardless if it is correct or not, the discovery of Zohr is already perceived, in Egypt and beyond, as the result of the measures taken to reform the gas sector over the past year. As such, it is a boost for President Sisi. But the reasoning goes both ways: Political stability in Egypt relies on the performance of its energy sector, and putting the energy sector back on track relies on political stability. ENI’s discovery couldn’t have come at a better time for Sisi: On 30/08, Egypt announced it will hold parliamentary elections in October and November 2015. The intense media coverage will make sure Egyptians will head to polls with two “spectacular” achievements directly attributed to Sisi in mind: the inauguration of the new Suez canal, and the discovery of Zohr.

    #Egypte #gaz

  • BALLAST Les tribunaux d’arbitrage contre les peuples
    http://www.revue-ballast.fr/les-tribunaux-darbitrage-contre-les-peuples

    Les mesures d’aide au développement durable sont, par ailleurs, régulièrement mises en accusation. À la suite d’une plainte, l’Ontario (Canada) a dû renoncer à sa politique de soutien aux entreprises locales investies dans la transition énergétique19. Mais il y a mieux encore. Veolia n’hésite pas à remettre en cause les mesures gouvernementales en matière sociale : le 25 juin 2012, cette société française a porté plainte auprès du CIRDI contre l’Égypte, considérant que la revalorisation du salaire minimum de 31 euros contrevenait à ses profits20. De même, Tampa Electric a obtenu 25 millions de dollars du Guatemala pour avoir plafonné les tarifs de l’électricité21. La Libye, quant à elle, a été condamnée à verser 900 millions de dollars à un plaignant ayant investi seulement 5 millions de dollars dans un projet de tourisme. Celui-ci jugeait que l’instabilité politique actuelle attentait à ses profits et constituait une expropriation indirecte. Cette condamnation va à l’encontre des décisions arbitrales antérieures, qui ont généralement jugé que les profits perdus ne peuvent être accordés que si l’entreprise en question dispose d’un bilan de la rentabilité des opérations, de sorte que les bénéfices futurs peuvent être établis avec suffisamment de certitude, ce qui n’était pas le cas ici. Mais qu’importe, 900 millions de dollars, une bagatelle pour un pays comme la Libye22. L’Argentine, amenée à prendre des mesures d’urgence à la suite de la crise économique qu’elle connaissait, a été tout particulièrement attaquée. Le peuple argentin a été condamné à payer 500 millions de dollars à cinq entreprises pour avoir dévalué sa monnaie23. Au total, depuis 2002, ce pays a essuyé 52 plaintes. Parmi celles qui ont été traitées, 10 ont déjà mené à la condamnation du pays. Plus récemment, l’État argentin a dû verser 405 millions de dollars à Suez Environnement24 à la suite de la résiliation par le gouvernement de son contrat de concession et d’assainissement des eaux, l’expérience de la privatisation de ce secteur s’étant soldée par une hausse des prix, des défauts de maintenance, des problèmes de contamination des eaux et des coupures d’eau rapides en cas de facture impayée.

  • Égypte. Le Sinaï, nouvelle zone de non-droit - Information - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-les-enjeux-internationaux-egypte-le-sinai-nouvelle-zone-de-no
    http://rf.proxycast.org/1069054289499922432/13305-03.09.2015-ITEMA_20789177-0.mp3
    Invité(s) :
    Pierre Razoux, chargé d’enseignement à Sciences Po et à l’Ecole de Guerre

    Géopolitiquement, la péninsule du Sinaï, désertique mais riche (manganèse, pétrole), terre de passage habituelle des armées israélienne et égyptienne, est un « entre-deux ».

    Cet espace intermédiaire (l’équivalent de six départements français, sommet à 2 600 m) a des façades maritimes prestigieuses : Méditerranée, canal et golfe de Suez, mer Rouge, golfe d’Aquaba. On vient de trouver de considérables réserves de gaz en Méditerranée, versant égyptien.

    Le Sinaï a été victime des guerres israélo-arabes, du conflit israélo-palestinien (la bande de Gaza et Israël sont frontaliers) et est confronté à l’essor des mouvements islamistes radicaux. Quelque 400 000 Égyptiens y vivent !

    Peu traité en tant que tel par les médias, le Sinaï est de plus en plus dépendant de l’islamisme, de la politique répressive de l’Égypte et d’Israël, finalement du désordre provoqué à la fois par les États, par les bandes armées et par le terrorisme.

    #Sinaï

  • Pour la libération d’#Alexandre_Koltchenko : l’honneur du mouvement ouvrier en France

    La tradition #anti-impérialiste et #anti-stalinienne par laquelle la FEN en 1956 dénonçait à la fois l’intervention en Hongrie et l’intervention à Suez, la tradition du comité #international contre la répression des années 1970 arrachant la #libération de Leonide Pliouchtch et défendant les victimes de la répression au Chili ou au Pérou ? N’est-il pas temps de s’intéresser à nouveau à toute l’Europe comme nous y appelle le peuple ukrainien, et aussi, n’en doutons pas, le peuple russe ? N’est-il pas temps de laisser à la poubelle de l’histoire les lunettes de la guerre froide qui empéchent encore de combattre contre l’oppression militariste au #Donbass ou à Damas ? N’est-il pas temps de comprendre enfin que combattre un impérialisme quelconque n’est pas faire le jeu de son ennemi impérialiste, car il faut les combattre tous ? N’est-il pas temps de transcrire à nouveau dans les actes cette réalité : que droits humains, libertés publiques, liberté d’expression et d’organisation, droit à l’organisation sociale et syndicale et indépendance syndicale, n’ont aucune frontière ? N’est-il tout simplement pas temps de sauver l’honneur du mouvement ouvrier de France ?

    http://blogs.mediapart.fr/blog/vincent-presumey/080415/pour-la-liberation-dalexandr-koltchenko-lhonneur-du-mouvement-ouvrie

    #russie #antifasciste

  • Dunkerque : l’escroquerie du tarif « éco-solidaire » de Lyonnaise des Eaux
    http://www.eauxglacees.com/Dunkerque-l-escroquerie-du-tarif

    Les idiots utiles du « droit à l’eau », de la « tarification sociale » et des « litres gratuits » ont bel et bien précipité, comme nous n’avons eu de cesse de le clamer, une nouvelle étape de l’assujettissement des plus précaires à la rapacité des multinationales de l’eau françaises. Démonstration à Dunkerque, « vitrine » du nouveau brigandage de Lyonnaise-Suez, couverte de louanges par des rebelles d’opérette et des medias enamourés. Dunkerque, après le précédent de Libourne, a été le point focal de (...)

  • Arctic ice melt to redraw global shipping routes

    http://www.rtcc.org/2015/08/04/arctic-ice-melt-to-redraw-global-shipping-routes

    By Paul Brown

    The disappearing Arctic ice cap will boost trade between north-west Europe and countries such as China, Japan and South Korea by making the sea routes far shorter, according to economic analysts.

    The new sea route will alter world trade, making northern countries richer, but causing serious problems for Egypt, which will lose a large chunk of revenue currently gained from ships coming through the Suez Canal.

    –—

    Ice-free Arctic summers expected by 2050s | Barentsobserver

    http://barentsobserver.com/en/arctic/2015/08/ice-free-arctic-summers-expected-2050s-04-08

    Improved computer simulations suggest that the Arctic will see its first ice-free summer in 2050, a decade earlier than previously projected.

    #chine #inde #transport #transport_maritime #arctique #russie #climat

  • « The Economist, Suez and Sisi’s cynical PR campaign » (Al-Araby, 13 août)

    The Economist’s ’special edition’ pressing the Suez Canal expansion as Egypt’s “gift to the world” cannot cover up the violence upon which Sisi’s rule operates, writes Heather McRobie.

    http://www.alaraby.co.uk/english/comment/2015/8/13/the-economist-suez-and-sisis-cynical-pr-campaign

    Amid much official fanfare and widespread cynicism from a variety of independent voices, Egypt unveiled its expansion of the Suez Canal last week, with President Sisi giving a speech that aligned the endeavour - and, implicitly, his regime - with the “gifts” that Egypt has offered the world over the past 7,000 years.

    Leaving aside the debate of whether the canal expansion was really the large-scale project Egypt most urgently needed to undertake at this time, Sisi certainly harnessed the event to present a Pharonic-like spectacle that tried to conceptually entwine Egypt’s past and future glories with the phony glory of his regime.

    #EgyptRejoices - does it really?

    Many found the overblown symbolism embarrassing at best, and distasteful at worst — considering the vast infrastructure problems, poverty and unemployment rates that Egypt continues to face.

    The celebratory hashtag for the event, #EgyptRejoices, triggered a counter-campaign highlighting the pressing issues of unemployment, poverty, illiteracy and sexual harassment.

    It was therefore surprising to many Egypt-watchers to see an edition of The Economist circulating on social media, with a front cover that positioned the Suez Canal — reworked as the Pharonic Key of Life — next to a smiling image of Sisi, headlined “Egypt’s gift to the world”.

    The Egyptian government later denied that it had paid for the cover, but a flimsy disclaimer at the bottom of the cover that “no endorsement is implied” by The Economist did little to wash away the bad taste at witnessing Sisi’s PR spectacle in action.

    It is worth noting that The Economist has previously published articles critical of Sisi’s polity - from the detention and suppression of journalists to the targeting of Egyptian NGOs. But giving its front page to an advertorial that positions Sisi’s regime as both legitimate and “business friendly” — to use Sisi’s language at the Sharm el Sheikh international business conference last year — sent a much stronger message.

    The Economist’s decision to print this special edition cover further enables Sisi to stand on the world stage as the leader of a legitimate regime, and encourages other countries to form economic and political alliances with “the man who restored order to the country”.

    Having said that, it is particularly ironic that a magazine with as much international clout as The Economist would allow Sisi to use it for his own rehabilitative PR campaign, given that one of the sections of society most targeted by the Egyptian government has been the one The Economist belongs to: journalists and media outlets.

    In the face of a growing online backlash at The Economist’s role in Sisi’s New Suez spectacle, defenders argued that the cover was not produced for sale, and wouldn’t be gracing global newsstands, but was rather produced solely for distribution at the Suez expansion opening ceremony.

    Such a defence, however, contains within it a very revealing aspect of the psyche of Sisi’s establishment: the Pharonic vanity of commissioning a front cover of a globally respected newspaper solely as adornment to a grand ceremony.

    #Egypte #canal_de_Suez #dictature #répression #Al-Sissi #relations_publiques #The_Economist #dip

  • A LIRE : 10 ouvriers morts, 145 blessés en 1 an sur le chantier du « nouveau canal de Suez » - Mada Masr

    http://www.madamasr.com/sections/politics/what-sisi-didnt-say-about-labor-conditions-constructing-new-suez-canal

    What Sisi didn’t say about labor conditions in constructing the New Suez Canal

    On en entend moins parler que des ouvriers du Qatar...

    Sur @orientXXI http://orientxxi.info/magazine/egypte-canal-de-suez-encore-un,0727

  • President Sisi’s Canal Extravaganza |
    With spectacle and ceremony, Egypt’s president unveiled an unnecessary infrastructure project in a country that is falling to pieces.
    BY SARAH CARRAUGUST 7, 2015 Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2015/08/07/sisi-dredges-the-depth-egypt-suez-canal-boondoggle

    CAIRO — How apt that Egypt’s latest “gift to the world,” the “New Suez Canal,” makes a two-lane freeway out of the conduit that connects the Red Sea to the Mediterranean. Everything else in Egypt is going in two opposing directions. The response to the Canal has been no different; polarized and circling round the real issue, like demented frigates.

    In 2014 while on a visit to the United Nations, President Abdel Fattah al-Sisi announced that Egypt intended to dust off plans for a project to expand the Suez Canal area that had been buried since the Hosni Mubarak era. A new canal, some 25 kilometers long, has been built parallel to the original canal. In addition, 23 kilometers of the original canal have been widened and deepened. The Egyptian government claims that this has “eradicated” waiting time for up to 50 vessels per day.

    Initially, the project had a three-year timeline, but in a prime bit of theater Sisi enthusiastically demanded that this be reduced to a year while Suez Canal Authority head Vice-Admiral Mohab Mameesh was in the middle of delivering a PowerPoint presentation on the project to military and government bigwigs. “One year! One year and it’ll be finished!” a grinning Sisi said, holding up a finger and then brushing the palms of his hands together. “A year and it will be implemented, sir,” Memeesh replied.

    And now it’s happened.

  • Ma petite histoire du canal de Suez | POLICEtcetera
    http://moreas.blog.lemonde.fr/2015/08/08/ma-petite-histoire-du-canal-de-suez

    Canal Suez 2Et moi, ça m’a rappelé des souvenirs. Dans les années 60, je naviguais sur un rafiot d’une compagnie pirate dont le port d’attache était Djibouti. Mon premier métier. C’est ainsi que j’ai traversé le canal de Suez à plusieurs reprises. Après de longs jours à ne voir que du bleu, se retrouver entre deux bandes de terre, ça avait quelque chose d’irréel. Tous ces bateaux qui semblaient naviguer dans le désert, c’était magique. Lorsqu’on se présentait à l’entrée pour embarquer le pilote, le contrôleur estimait le prix du passage – fort cher - en fonction de critères qui m’ont toujours échappé. Mais le tonnage devait en faire partie, car il regardait attentivement les lignes de jauge sur la coque. Je me suis toujours demandé s’il ne trouvait pas bizarre que le pétrolier penche autant, le bord le plus haut de son côté, bien sûr. Bon, c’est une anecdote, même pas une goutte d’eau dans le canal de Suez dont l’histoire a failli nous entraîner dans une 3ème guerre mondiale.

  • « Le président Sissi met en scène sa nouvelle Egypte » par @helenesallon, qui live-tweete la cérémonie - Le Monde

    Cent quarante-six ans après le percement du canal de Suez, entre la mer Rouge et la Méditerranée, l’Egypte a débuté l’inauguration, jeudi 6 août en début d’après-midi, de l’extension de cette voie majeure du commerce maritime mondial et poumon économique du pays, avec la France pour invité d’honneur.
    Dans son uniforme de maréchal à la retraite, l’ex-chef de l’armée a embarqué en début d’après-midi à Ismaïlia, au beau milieu du canal, pour conduire la parade navale à bord d’un élégant yacht qui était suivi par des navires de guerre, dont la frégate multimissions FREMM récemment achetée à la France.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/08/04/le-president-sissi-met-en-scene-sa-nouvelle-egypte_4711198_3218.html#qk5ueY2

  • Canal de Suez : le sermon de la prière de vendredi comparera son inauguration à une bataille du Prophète et ses compagnons contre les juifs - Egypt independent

    http://www.egyptindependent.com/news/friday-sermon-compare-new-canal-muslim-conquests

    A unified Friday prayer sermon dictated by the Endowments Ministry will compare the opening of the New Suez Canal, President Abdel Fattah al-Sisi’s most celebrated undertaking, to the Muslim conquests during the era of Prophet Mohamed.

    (...)The text goes far to compare the new canal to a trench dug by Prophet Mohamed and his companions around Medina as a line of defense against his Jewish rivals during one of Islam’s most celebrated battles.

    “The digging of the new canal represents determination and resilience against hostile powers seeking the ruin of Egypt,” read the text of the sermon.

    Sur @OrientXXI Égypte : canal de Suez, encore un projet pharaonique…et contesté
    http://orientxxi.info/magazine/egypte-canal-de-suez-encore-un,0727