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  • François Hollande : La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie . René Naba - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/francois-hollande-la-capitulation-en-rase-campagne-du-foudre-de-gu

    L’homme de l’année 2016

    Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance.

    L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol.

    « L’Homme d’état de l’année 2016 » aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015) ; à l’image de l’adhésion populaire dont il a bénéficié à son élection, plombée à son envol par le tweet ravageur de la « première peste de France » (1), soutenant le rival de la propre mère des quatre enfants de son compagnon, symptomatique de la confusion mentale qui a régné au plus haut niveau de l’état, tant au niveau de la vie privée du premier magistrat de France que de sa politique.

    Scipion l’Africain au Mali (2), général Flamby (3) en Syrie, Scooter One Rue du Cirque -quel cirque- François II aura été aux antipodes de son prédécesseur. Falot et mal fagoté, au regard d’un florentin brillant et flamboyant, grand manœuvrier devant l’éternel. Retour sur la dérive de ce quinquennat calamiteux.

    De la trahison au Parti Socialiste ou le vaudeville d’une « présidence normale ».

    « La gauche de gouvernement devient suspecte dès qu’elle accède aux responsabilités et son destin est de toujours être accusée de trahison », soutient François Hollande dans un entretien à la revue débat.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/15/francois-hollande-la-gauche-de-gouvernement-est-toujours-accusee-de-trahison

    Non François Hollande, au vu de votre comportement et celui de votre gouvernement tout au long de votre mandat, ce n’est pas la gauche de gouvernement qui est accusé de trahison, c’est le gouvernement lui même qui a trahi et la nomenklatura « solférienne » avec.
    L’exemple vient de très haut, du premier des socialistes François Hollande lui même, qui a trahi sa compagne d’alors et mère de ses 4 enfants, avant de lui saborder sa campagne présidentielle, en 2007, puis de récidiver avec sa compagne présidentielle, la dénonciatrice des « sans dents », un scandale qui a terni durablement son mandat.

    Engagé sur deux théâtres d’opérations extérieurs (Syrie-Mali) et sur le front intérieur du chômage, ce vaudeville consternant a plombé durablement sa mandature présidentielle et sinistré le parti socialiste, faisant du socialo-motoriste, le plus impopulaire président de la Vme République
    Jean Pierre Jouyet, une prime à la trahison.

    En 2ème position, l’ami le plus proche du président, Jean Pierre Jouyet, en aura été l’incarnation la plus achevée. Ralliant sans hésitation ni vergogne, Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires européennes, le camarade de l’ENA « promotion Voltaire » sera néanmoins repêché par François Hollande au secrétariat général de l’Élysée. Un repêchage perçu comme une prime à la trahison. Autres transfuges célèbres, Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères du néo gaulliste atlantiste Nicolas Sarkozy, de même qu’Eric Besson et Jean Marie Bockel, le « Tony Blair de gauche ». Une trahison à sens unique de la gauche vers la droite, sans le moindre mouvement en sens inverse.

    Sur fond d’un paysage dévasté par une considérable destruction de l’emploi industriel, de l’ordre de 1,4 millions d’emplois en 25 ans, – 407 usines fermés en deux ans, 190 usines en 2015 et 217 en 2014, l’armée française désormais équipée d’armes allemandes et de rangers allemands- de l’hémorragie du vote ouvrier vers le Front National, de la préemption démagogique des mots d’ordre sécuritaire de l’extrême droite sous l’effet d’une panique nationale (déchéance de nationalité), la fonction de la gauche depuis le début du XXI me siècle a surtout consisté à servir d’appoint électoral à la droite, sans renvoi d’ascenseur. Un marche pied.

    « Le PS a zappé le peuple ». L’admonestation de Pierre Mauroy lors de la présidentielle 2002, fatale à Lionel Jospin, demeure d’actualité. Plutôt que d’initier une politique de la demande et de la relance de la consommation par l’augmentation du pouvoir d’achat, l’ennemi de la haute finance s’est révélé un zélé passeur de plats du grand patronat. En 2015 et 2016, les entreprises françaises ont été les plus gros payeurs de dividendes d’Europe sur fond de casse sociale.
    La social démocratie préconisée par François Hollande apparaît rétrospectivement comme l’enterrement en grande pompe du socialisme par la mort du social.
    De Lionel Jospin ( 1997-2002) à François Hollande (2012-2017), la gauche s’est réduite à soutenir une droite qui se distingue de moins en mois de l’extrême droite.

    Ainsi le « Front Républicain de 2002 » est apparu comme une prime à la corruption en ce que Jean Marie Le Pen n’avait aucune chance de gagner la bataille présidentielle alors que Jacques Chirac avait été le dirigeant qui avait institutionnalisé la corruption au plus niveau de l’État, le seul président français depuis Pétain a être condamné par la justice pour des faits ayant rapports avec l’argent illicite.

    Il en a été de même avec le « Front Républicain pour les régionales 2016 », qui a débouché sur la propulsion du motoriste Christian Estrosi à la tête du PACA et l’élimination du PS de tous les exécutifs régionaux. La récidive a été fatale au crédit de la gauche de gouvernement qui a donné l’impression de courir derrière une droite de plus en plus contaminée par le discours Lepeniste. La démarcation s’est dissipée dans l’esprit des électeurs.
    Servir d’appoint électoral à la droite radicale et continuer à ostraciser un authentique homme de gauche, Jean Luc Mélenchon, relève de l’aberration mentale et explique la dispersion des forces du progrès en France et la perplexité de nombre de personnes se réclamant de la gauche, qui y voient un jeu d’apparatchik contre productif.

    De François Mitterrand à Lionel Jospin, à Harlem Désir et Jean Christophe Cambadélis, en passant par le socialo motoriste Hollande, le charisme du leadership socialiste s’est considérablement dégradé. Le PS souffre d’absence de clarté dans son positionnement. D’une locomotive. Évident manque d’appétence à son égard.

    Du bon usage de « Munich et des Sudètes de Tchécoslovaquie » : « Le changement, c’est maintenant »

    MUNICH : Seul pays au Monde à faire un usage intensif de ce terme pour stigmatiser ce qu’il considère être « le défaitisme » des adversaires de sa politique, « Munich » et par extension « Munichois », est en fait l’apanage du socialisme français. Son arme de destruction massive pour neutraliser toute critique à son égard.

    Harlem Désir, en la matière, n’est en fait que le piètre successeur de Guy Mollet, le dernier Premier ministre socialiste de la IV République, l’homme de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui avait brandi cet argument pour disqualifier les opposants à l’agression tripartite de Suez, en 1956, contre Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous ressert la même rengaine… Le changement, c’est maintenant. Vraiment ?

    Dans la terminologie de l’époque, l’« expédition punitive » anglo-franco-israélienne, -menée, faut-il le souligner, par les deux puissances coloniales de l’époque en association avec leur pupille israélien-, devait châtier le « Bickbachi ». Terme de l’ordonnancement militaire ottoman équivalant au grade de Colonel, le Bickbachi Nasser sera ainsi désigné à la vindicte publique comme le nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le vocable de Rayïss, que l’on faisait rimer dans le subconscient européen avec le Reich.

    Le 2ème Hitler arabe sera naturellement Yasser Arafat, le chef de l’Organisation de Libération de la Palestine. Figure de croquemitaine dans l’imaginaire occidental, l’Arabe, surtout lorsqu’il est porteur d’une revendication nationaliste, est un Hitler en puissance, quand bien même les Arabes et les Africains (chrétiens et musulmans) ont été parmi les principaux pourvoyeurs de « chairs à canon » pour la libération de la France, à deux reprises en un même siècle, phénomène rarissime dans l‘Histoire. De Gamal Abdel Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser Arafat et Cheikh Ahmad Yassine (Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu l’honneur d’assumer cette fonction sans que jamais personne n’ait songé à établir un lien entre l’arrogance occidentale et la radicalisation des contestataires de sa suprématie.

    Munich, spécialité française, est d’autant plus vigoureusement brandie que les socialistes, plutôt répressifs en ce domaine, n’ont jamais apporté le moindre soutien aux guerres de libération du tiers-monde. Pour exemple, Léon Blum, le chef du gouvernement du « Front Populaire » ne lèvera pas le petit doigt pour le « Fronte Popular » espagnol, ses confrères Républicains, lors de la guerre d’Espagne (1936) et Guy Mollet agressera l’Égypte nassérienne, ordonnant en prolongement les ratonnades d’Alger. C’est Pierre Cot, ministre communiste de l’aviation du gouvernement Léon Blum et son directeur de Cabinet, le mythique Jean Moulin, de connivence avec André Malraux qui doteront les Républicains espagnols de l’escadrille ESPANA.

    Alors Harlem Désir, Munich, la Chambre des Communes qui a infligé une retentissante leçon de démocratie à la France ? Munich, Barack Obama, qui a jugé plus conforme à l’éthique démocratique de prendre l’avis des représentants de la nation ?

    Munich, l’Inde qui a vaincu le colonialisme par la non-violence ? Munich, l’Afrique du Sud qui triomphé de la ségrégation raciale par une réconciliation nationale et non par la stigmatisation ? Munich, le Pape François qui prie pour la paix en Syrie quand le mufti de l’Otan, le prédicateur millionnaire du Qatar, Youssef Al Qaradawi, supplie que la Syrie soit bombardée par ces anciens colonisateurs ?

    Munich à la manière de Guy Mollet, comme en 1956…. Le changement, c’est maintenant ? Ou tout bonnement Harlem Désir, tête brûlée pour une politique de terre brûlée.

    Les Palestiniens, les Sudètes du XXI e siècle

    Dans sa démarche vis-à-vis de la Syrie, François Hollande, nous a chuchoté le quotidien Le Monde -jamais avare de confidence dès lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau pouvoir socialiste au point de lui servir d’amplificateur médiatique et de relais diplomatique-, est hanté par le précédent de la Tchécoslovaquie et le sort des Sudètes (1938) qu’Hitler absorba sans crier gare du fait de la passivité européenne, résultante des accords de Munich.

    Le conditionnement idéologique est tel, la servitude intellectuelle si forte que les ravages de la pensée socialiste paraissent incommensurables. Ainsi Laurent Fabius, qui passe, à tort, pour être l’un des esprits les plus brillants de la République, préconisait avec morgue et suffisance d’armer l’opposition syrienne pour établir une parité militaire et créer les conditions équilibrées à une négociation avec le pouvoir syrien. Il suggérait de même une action énergique en vue de favoriser le retour des réfugiés syriens dans leur pays. Préoccupation humanitaire légitime qui aurait pu honorer son auteur si elle s’était accompagnée d’une requête similaire concernant les Palestiniens, dépouillés, exilés et déplacés, eux, depuis soixante ans…Eux, les véritables Les Sudètes du XXI me siècle.

    « La Syrie, le drame du XXIe siècle » ? La Syrie ou l’Irak ?

    Le premier drame du XXIe siècle est non la Syrie, comme le soutient François Hollande, mais l’Irak tant par son antériorité que par son ampleur. L’Irak où s’est refusé à s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie ou se sont laissés embourbés Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux philo-sionistes atlantistes patentés. « Des néoconservateurs américains avec un passeport français », selon l’expression du transfuge socialiste Eric Besson.

    Sauf à concéder à l’auteur de ce constat l’excuse de troubles précoces de mémoire, une telle approximation est inexcusable. Que dire de l’Irak, désormais dénommé « Le pays des veuves » ? Invasion américaine, Daech.., Mossoul, Falloujah, près de deux millions de victimes. Et des dizaines d’autres quotidiennement depuis treize ans.

    La prostitution en guise de survie alimentaire. Quatre millions d‘exilés, sans la moindre assistance humanitaire. De l’Uranium appauvri, arme de destruction massive prohibée par le droit international, abondamment utilisé contre biens et personnes par « le plus vieil allié de la France » et son nouveau partenaire dans l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui ne fera l’objet de la moindre enquête dans l’ancien journal de référence Le Monde, davantage soucieux de faire office de caisse de résonance au Quai d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés et ses blogs relais.

    Le tropisme philo-sioniste ou le prurit belligène du socialisme français.

    De l’expédition de Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger par Robert Lacoste (1955-1958), au caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit pour avoir traité de « terroriste » le Hezbollah libanais, l’unique formation politico-militaire du monde arabe à avoir infligé un double revers militaire à Israël (2000-2006), à l’esplanade David Ben Gourion dédiée par Khoyya Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au fondateur de l’armée israélienne au lendemain de l’attaque navale israélienne contre un convoi humanitaire turc en direction de Gaza…. Le registre est connu et bien tenu.

    La filiation est lointaine et ne se dément pas, remontant au grand manitou du socialisme français, Léon Blum, qui invoquera son « trop d’amour » pour son pays « pour désavouer l’expansion de la pensée et de la civilisation française », admettant « le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ». Cette profession de foi surprenante est parue dans le journal « Le Populaire » en date du 17 juillet 1926, sans que ce vénérable humaniste, premier chef du gouvernement socialiste de la France moderne, artisan des premières conquêtes sociales sous le gouvernement du Front Populaire (1936), ne se doute que, lui-même, à son tour, subira, quinze ans plus tard, les lois de l’infériorité raciale de la part de ses compatriotes non coreligionnaires.

    La relève : Manuel Valls et Laurent Fabius (4)

    L’éviction de la vie politique française de Dominique Strauss Khan, un des parangons d’Israël, de même que la dérive xénophobe du gouvernement israélien matérialisée par la présence au sein du cabinet de l’ultra droitier Avigdor Libermann, ministre des Affaires étrangères puis de la défense, n’ont pas pour autant réduit la vigueur du tropisme pro-israélien au sein de la hiérarchie socialiste, en ce que la relève est désormais pleinement assurée par Manuel Valls, un sarkozyste de gauche, dont il a hérité de son poste à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.

    Manuel Valls, lié de son propre aveu, « de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », stigmatise le boycott d’Israël, mais non la phagocytose de la Palestine ou sa rétention des recettes d’exportation des produits de Cisjordanie. Il se place ainsi sur la même longueur que Richard Prasquier, le président du CRIF, dont la tonitruance inconditionnellement pro-israélienne s’accommode mal du positionnement qui se veut « normal » du nouveau président français. En résonance avec son comportement abusivement dilatoire dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah où la diplomatie française a subi les diktats de Hillary Clinton à l’époque secrétaire d’État.

    Laurent Fabius : L’esbroufe comme mode opératoire.

    L’esbroufe aura été son mode opératoire. De même que le mépris et la morgue, ses deux plus implacables ennemis. En trois ans de parade au Quai d’Orsay, Laurent Fabius aura poussé les travers français à leurs expressions les plus extrêmes. Donné toute la mesure de ses faux talents, un mélange de malveillance, de bonne conscience, d’outrecuidance, de morgue et de mauvaise foi (5).

    La propulsion du premier ministre des Affaires étrangères de François Hollande à la tête d’une prestigieuse institution, clé de voûte du système juridique et politique français, loin de constituer le couronnement d’une carrière publique exemplaire, paraît devoir s’apparenter à une opération d’évacuation par le haut d’un personnage à bien des égards calamiteux, en application du vieux adage latin, plein de sagesse, « Promoveatur ut Amoveatur » dont la traduction administrative courante se décline en français par le principe anglais du « Principe de Peter ». Au delà des lauriers, au delà des louanges, la propulsion de Laurent Fabius à la présidence du Conseil Constitutionnel signe sa congélation politique ad vitam dans un placard doré, terme ultime d’un parcours désastreux.
    En fait Laurent Fabius avait été déjà carbonisé en direct par ses amis américains incommodés par son rôle de « bad cop » tant dans les négociations sur le nucléaire iranien que sur un éventuel règlement politique en Syrie.

    Les révélations de la presse américaine sur les frasques casinotières de l’aîné des Fabuis, Thomas, -sur des faits datant de 2013 mais fuités le 29 octobre 2015 à la veille de la première conférence multilatérale de Vienne sur la Syrie-, ont retenti comme un rappel à l’ordre américain renvoyant à ses pénates le paternel de l’enfant prodige.
    En lui suggérant de se préoccuper de ses affaires domestiques plutôt que de se trémousser dans la gestion des affaires du Monde, les États-Unis lui montraient par là même le chemin de la sortie.

    Les attentats de Paris-Bataclan quinze jours plus tard, le 13 novembre 2015, à la veille du deuxième round de Vienne, ont signé la fin de sa lévitation en même temps qu’ils scellaient son sort en ce que de nombreux observateurs ont perçu ce massacre collectif de Parisiens comme la sanction d’une politique erratique du socialo motoriste François Hollande en tandem avec son âme damné Fabiuçius.

    Bachar Al Assad « ne mérite pas d’être sur terre »

    Bachar Al-Assad « ne mérite pas d’être sur terre ». Laurent Fabius ne s’imagine sans doute pas les millions de personnes qui ont formulé pareil vœu à son égard tant sa morgue, sa suffisance et ses outrances verbales ont indisposé et choqué venant du chef de la diplomatie d’un pays réputé pour sa courtoisie et sa finesse d’esprit.

    Le plus capé des socialistes, réputé pour ces somnolences dans les forums internationaux, passera ainsi dans l’histoire comme « le petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien », le piètre pensionnaire du Quai d’Orsay de la gauche française, à l’égal du transfuge sarkozyste du socialisme Bernard Kouchner.

    François Hollande, non un homme de poids, mais un homme empesé

    Atteint de plein fouet sur le plan domestique par les gazouillis de la « Première peste de France » , caramélisé sur le plan international par la défection de ses deux alliés atlantistes, les États-Unis et le Royaume Uni, François Hollande, en dépit d’une reprise pondérale n’est pas un homme de poids, mais un homme empesé, affligé d’une posture dépareillée par un langage suranné, secondé par le pire ministre socialiste des Affaires étrangères de la Vème République.

    En contre pied de l‘aîné corrézien passé à la postérité pour sa gestuelle gaulliste de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa double mandature par ailleurs calamiteuse, le cadet socialiste de Tulle, à dix ans de distance, s’est laissé happé par la tourmente d’un « anus horribilis », Scipion l’Africain du Mali, en janvier 2013, Général Flamby en Syrie, à l’automne de la même année, une performance qui sonnait prématurément son crépuscule diplomatique.
    Camouflet supplémentaire, « le plus vieille allié des États Unis » n’a pas échappé à l’espionnage de son partenaire outre atlantique, qui lui a dérobé près de 70 millions de communications électroniques entre décembre 2012 et Janvier 2013, en pleine campagne du Mali et de Syrie. Véritable dindon de la farce, que n’a-t-il perçu cela avant de s’engouffrer dans la brèche syrienne alors que ce scandale marquait et l’affaiblissement et la duplicité des États Unis.

    Ségolène Royal, meilleure présidente que François Hollande.

    En cinq ans de gouvernance, seul fait indubitable, François Hollande par ses bourdes successives pourrait accréditer l’idée que Ségolène Royal, la précédente postulante socialiste à la magistrature suprême, aurait fait meilleure présidente que lui, dans tous les cas de figure, qu’il a, comble de cynisme, lui, en tant que secrétaire général du PS, elle, en sa qualité de la mère de ses quatre enfants, plaqué au paroxysme de la campagne présidentielle ; indice indiscutable d’une grandeur d’âme.

    Quarante ans après Epinay, le glorieux parti de Jean Jaurès, le parti du conquérant François Mitterrand qui rêvait d’un dépassement du socialisme par l’Europe n’est plus que l’ombre de lui-même. Un syndicat de barons arc boutés sur des privilèges surannés. Sans créativité, ni réactivité. Sans novation ni innovation. Sans vitalité. Un électro-encéphalogramme plat.

    La Syrie apparaîtra rétrospectivement comme l’ultime expédition post coloniale d’un pays en déclin : « Parmi les grands perdants de la mondialisation, parmi les grands perdants de l’Européanisation », selon l’expression de Marcel Gauchet (6), la France de François Hollande figure aussi parmi les grands perdants en Syrie et, indice patent de la déflagration mentale des socialistes français, les meilleurs alliés des Saoudiens et néoconservateurs américains, des néo conservateurs israéliens.

    « JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL » « Tamid esha’er haver shel Israel ! »*

    Accueilli en grande pompe par Benyamin Netanyahou, dès son atterrissage à Tel-Aviv, François Hollande entendait visiblement faire honneur au « tapis rouge » que le premier ministre droitier avait annoncé dérouler pour la visite du président français. Au point de le clamer, en hébreu dans le texte : « Je resterai toujours un ami d’Israël ».

    Une déclaration qu’aucun des présidents français n‘avait osé faire auparavant, pas même Nicolas Sarkozy, qui passait jusqu’à présent comme le plus philo-sioniste des dirigeants français. Chapeau l’artiste socialiste tel qu’en lui-même l’éternité le figera. CF : Le « chant d’amour » de François Hollande « pour Israël et ses dirigeants ».

    Malheur aux vaincus : L’ingratitude est la loi cardinale des peuples pour leur survie. Le naufrage collectif du socialisme français portera les noms de Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac, de parfaits représentants de la déliquescence du socialisme et non de sa quintessence, de même que sur le plan diplomatique, le nom du tandem comique Laurel et Hardy, alias Lolo et Flamby, une risée planétaire.

    Référence

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_julie_gayet_et_francois_hollande_leurs_stratagemes_pour_garder_leur_his

    1- La première peste de France :
    http://www.madaniya.info/2014/10/02/journalisme-metier-deontologie sport-combat/

    http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191

    2-Scipion l’Africain (Publius Cornelius Scipio Africanus) est un général et homme d’État romain, né en 235 av. J.-C. mort en 183 av. J.-C. à Linterne en Campanie. Vaincu par le carthaginois Hannibal Barca à la bataille de Cannes, près de l’actuelle Canossa, il s’emploiera à prendre sa revanche à sa nomination Consul en 205 av. J.-C. A la tête d’une armada de 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport, emportant près de 35.000 soldats, il passe en Afrique. Deux ans plus tard, il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon et prend le titre Scipion l’africain.

    3-Flamby : Pâtisserie sans œufs ni crème désigne péjorativement un être mollasson et onctueux. Sobriquet réservé à François Hollande avant son accession à la présidence de la république française.

    4-Le gouvernement Ayrault satisfait les Français d’Israël
    http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1

    Ainsi qu’ à propos du tropisme socialiste à l’égard d’Israël : La France gagnée par le sionisme, par Eyal Sivan
    http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345

    5-Laurent Fabuis et la réforme du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU http://www.madaniya.info/2016/02/10/5762

    6-Marcel Gauchet in « Les quatre failles d’une présidence », Le Monde en date du 1er octobre 2013, article de Françoise Fressoz, page 6.

    Illustration

    François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN

    http://www.renenaba.com

  • À Dunkerque, Suez-Lyonnaise se fait du beurre sur le dos des plus pauvres
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/844-a-dunkerque-suez-lyonnaise-se-fait-du-beurre-sur-le-dos-des-plus-pauvr

    Entre Suez-Lyonnaise et l’agglomération de Dunkerque, c’est une longue histoire. Depuis 1924, plusieurs contrats ont uni les deux parties. En date le dernier signé, en 2005, est un contrat d’affermage qui lie le syndicat mixte « Eau du Dunkerquois »1 à l’entreprise. À cette dernière incombe la charge (...)

  • China says to boost military ties with strategic #Djibouti | Reuters
    http://www.reuters.com/article/us-china-djibouti-idUSKBN13K05Z

    China will boost military ties with Djibouti, strategically located in the Horn of Africa, state media quoted a senior Chinese army officer as saying during a visit to a country where China is building its first overseas naval base.

    In February, China began construction in Djibouti of its first overseas military facility, a logistics base that will resupply naval vessels taking part in peacekeeping and humanitarian missions.

    Djibouti, which is about the size of Wales, is strategically located at the southern entrance to the Red Sea on the route to the Suez Canal. The tiny, barren nation sandwiched between Ethiopia, Eritrea and Somalia also hosts U.S., Japanese and French bases.

  • De la COP21 à la COP22, les grandes entreprises continuent à peser lourdement sur les négociations climatiques
    http://multinationales.org/De-la-COP21-a-la-COP22-les-grandes-entreprises-continuent-a-peser-l

    Tout comme la COP21 il y a un an à Paris, la 22e Conférence internationale sur le climat sur le point de s’achever au #Maroc aura été marquée par le poids des multinationales et de leurs « solutions ». Cette présence et les débats qu’elle suscite révèlent les différences de fond et les points aveugles qui persistent derrière le consensus apparent de l’Accord de Paris. Agriculture, finance verte, business des renouvelables, #influence des industries fossiles... : tour d’horizon des controverses sur le rôle (...)

    #Enquêtes

    / Maroc, #Énergies_fossiles, #Lobbying, Engie (ex GDF Suez), #Suez_environnement, #BNP_Paribas, #changement_climatique, influence, #privatisation, #accaparement, #énergie, A la (...)

    #Engie_ex_GDF_Suez_
    « http://www.usinenouvelle.com/article/le-medef-emmene-40-entreprises-francaises-a-la-cop22.N465123 »
    « http://www.euractiv.fr/section/climat-environnement/news/les-entreprises-veulent-croire-que-les-forces-du-marche-sauveront-le-climat »
    « http://ccfd-terresolidaire.org/infos/environnement/cop22-quand-les-5691 »
    « http://ccfd-terresolidaire.org/infos/environnement/inquietudes-autour-de-5689 »
    « http://www.bastamag.net/Cop-22-a-Marrakech-Le-royaume-du-buisiness »
    « http://www.leparisien.fr/economie/business/cop-22-pour-suez-la-gestion-de-l-eau-et-des-dechets-reste-au-coeur-des-de »
    « http://www.usinenouvelle.com/article/le-maroc-veut-mettre-l-eau-au-programme-de-la-cop22.N434367 »
    « http://orientxxi.info/magazine/maroc-les-rayons-tres-argentes-du-roi-soleil,1276 »
    « https://www.engie.com/wp-content/uploads/2016/06/cp-engie-nareva.pdf »
    « http://wsrw.org/files/dated/2016-11-02/poweringplunder_fr_web.pdf »
    « http://attacmaroc.org/fr/2016/10/12/le-secteur-de-lenergie-renouvelable-au-maroc-concentration-aux-mains-du- »
    « https://www.stopcorporateabuse.org/blog/uncovered-fossil-fuel-industry-has-back-door-access-un-climate-t »
    « http://www.euractiv.fr/section/energie/news/lue-prepare-un-paquet-energie-plus-fossile-que-renouvelable »
    « https://corporateeurope.org/environment/2016/11/canete-takes-european-fossil-fuel-interests-marrakech-climate-summi »
    « https://fossilfreefunds.org »
    « https://static1.squarespace.com/static/56410412e4b09d10c39ce64f/t/581af8272e69cfd82f8a834a/1478162481457/Adaptation+Watch+Report+2016+Digital+FIN.pdf »
    « http://www.banktrack.org/download/still_coughing_up_for_coal/161114_still_coughing_up_for_coal.pdf »
    « http://ccfd-terresolidaire.org/infos/souverainete/nasan-3-ans-apres-un-5072 »
    « http://attacmaroc.org/fr/2016/03/29/la-centrale-solaire-de-ouarzazate-au-maroc-le-triomphe-du-capitalisme-ve »

  • Accords Sykes-Picot : Aux origines du chaos au Moyen-Orient. Par Jonathan Lefèvre — 15 novembre 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/accords-sykes-picot-aux-origines-du-chaos-au-moyen-orient.par-jona

    La « nouvelle » carte post-Empire ottoman signée par Mark Sykes et François Georges-Picot en 1916. La France s’approprie la partie en bleu, la Grande-Bretagne celle en rouge.
    Dessinez un cercle sur du sable avec un ami. Tracez avec lui une ligne au milieu de ce cercle. Décidez que ce qui est au nord vous appartient et que ce qui est au sud lui revient. Vous êtes la France et votre ami est la Grande-Bretagne. Nous sommes en 1916 et vous venez d’entériner les accords dits de Sykes-Picot qui dépècent l’Empire ottoman.
    « La ligne de partage n’avait pas de rationalité autre qu’une idée simpliste : tout ça, c’est du sable, on trace un trait, on ne tient pas compte des territoires des tribus, des tracés de fleuves, des voies de communication, de la géographie. C’est une ligne purement géométrique. Tout a été fait avec désinvolture. » Voici en résumé les accords Sykes-Picot selon l’historien James Barr.1
    L’Empire ottoman (1299-1923) connait son apogée à la fin du 17e siècle. A l’époque, il compte, outre la Turquie (son cœur), les Balkans, la péninsule arabique, l’Afrique du Nord et une partie de l’Europe centrale. Il n’a rien à envier aux États européens.
    « Bien avant les révolutions industrielles du 19e siècle en Europe du Nord, l’Empire ottoman était très avancé sur le plan agricole et sur le plan commercial, ses réseaux s’étendant jusqu’en Chine, contrôlant l’Afrique du Nord, disposant de bases militaires dans la mer Rouge… », explique Mohammed Hassan, ancien diplomate éthiopien et spécialiste du Moyen-Orient.2
    Mais cette puissance n’allait pas durer éternellement. Depuis 1830, l’Empire perd des territoires. La Grèce déclare son indépendance. La Serbie devient autonome. La France occupe l’Algérie. L’Egypte se soulève… « Depuis un certain temps, ce même Empire ottoman devait se battre pour une politique de centralisation. (…) Cette lutte entre pouvoir central et régions séparatistes a affaibli l’Empire face aux autres grandes puissances. Or, de son côté, la Grande-Bretagne s’était industrialisée très rapidement, elle était même devenue une sorte de superpuissance. (…) De plus en plus endetté, l’Empire ottoman s’est retrouvé étranglé par les prêts accordés par les puissances française et britannique. Alors est apparu un nouvel acteur puissant sur la scène impérialiste : l’Empire allemand », continue Mohammed Hassan.
    Colère sociale au sein de l’Empire
    Qui poursuit : « Le rapport de force évoluait au désavantage des autorités ottomanes : l’augmentation des dettes, la montée d’une bourgeoisie compradore (par opposition à la bourgeoisie nationale, la compradore est entièrement liée aux intérêts extérieurs, NdlR) et l’accroissement du pouvoir financier du système bancaire international, tout cela faisait perdre à l’Empire ottoman son indépendance économique et politique. (…) Tout ceci a augmenté la pauvreté dans l’Empire ottoman, provoquant une véritable colère sociale. » 
    En 1914, c’est donc un empire en déclin qui entre en guerre aux côtés de l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale. Des nationalistes arabes s’activent depuis un siècle à combattre l’empire de l’intérieur et rêvent d’un État démocratique qui s’étendrait sur toute l’Arabie.
    Les autorités de l’empire veulent à tout prix le sauvegarder et reprendre des territoires perdus au fil des ans. Mais même au sein du peuple turc, des divisions sont là. Des nationalistes, qui porteront Mustafa Kemal Atatürk au pouvoir de la toute nouvelle République de Turquie en 1923, se font de plus en plus nombreux.
    Alors que la bataille de Verdun fait rage (700 000 morts entre Français et Allemands en 9 mois), les Français et les Britanniques pensent déjà à l’après-guerre. Deux diplomates, Mark Sykes et François Georges-Picot, travaillent à un projet qui tient très à cœur aux deux puissances de la Manche : le partage du Moyen-Orient.
    Les deux pays ont depuis longtemps des convoitises sur la région. La France avait été avec les puissances européennes à l’origine du statut spécial de semi-autonomie dont bénéficiait depuis 1864 le Mont Liban (chaîne de montagnes qui traverse le pays et une partie de la Syrie). Ce statut fut mis en place à la suite des massacres de chrétiens en 1860 dans la montagne libanaise. Sous Napoléon III, Paris avait alors dépêché une force navale pour les secourir. Du moins, c’était là la raison officielle de cette première « ingérence humanitaire »…
    Les Britanniques, eux, veulent à tout pris consolider « leur » route des Indes et s’inquiètent de « leurs » frontières égyptiennes et du Canal de Suez.
    Les capitalistes britanniques et français ont donc leurs propres intérêts dans la région. « Les Britanniques exercent une hégémonie stratégique, tandis que les Français ont une implication principalement territoriale et sont à la manœuvre dans les chemins de fer turcs, les ports, les routes, l’électricité. Le modèle français s’exprime dans l’éducation et la culture des élites locales, ce qui induit un autre niveau d’exigence que celui des Anglais. Avant même la guerre, en 1912, la Grande-Bretagne renonce à toute ambition sur la Syrie et le Liban, qui n’ont pas, à ses yeux, d’importance stratégique ; la France, elle, estime avoir sur cette zone des droits historiques qui remontent aux Croisades. En revanche, les Britanniques tiennent tout particulièrement à contrôler la rive orientale du canal de Suez, qu’ils détiennent », explique James Barr.3
    Pour un État arabe indépendant

    Fayçal (à l’avant-plan), fils du chérif de la Mecque, Hussein, mène la « Grande révolte arabe » contre l’Empire ottoman en 1916 mais sera trahi par la Grande-Bretagne. Après avoir été défait par la France, il est nommé roi d’Irak.
    Face au nationalisme turc, les nationalistes arabes pensent pouvoir se servir des volontés britanniques de combattre l’Empire ottoman pour revendiquer un État indépendant. Pour cela, il leur faut un chef qui les représente afin de négocier un tel État avec la superpuissance britannique. « Les leaders nationalistes arabes de Damas et de Bagdad craignent que leurs pays n’échappent à l’oppression ottomane que pour subir un partage entre la France et l’Angleterre. Par le Protocole de Damas (mai 1915), ils précisent leur revendication d’un État arabe unique et indépendant et se placent, pour y parvenir, sous la bannière de la famille Hachémite, dont le chef est le chérif de La Mecque, Hussein ben Ali. Il s’agit de monnayer leur appui total dans la guerre contre la promesse de leur indépendance. De son côté, la Grande-Bretagne, soucieuse de trouver des alliés dans la lutte contre l’armée ottomane appuyée par les Allemands, accepte sur le papier la constitution d’un Empire arabe, sous la conduite de Hussein. L’accord se réalise, tant bien que mal, sous la forme d’échanges de lettres entre Hussein, qui expose ses demandes le 14 juillet 1915, et le Haut-Commissaire britannique au Caire, Mac-Mahon, qui précise ses intentions notamment dans une lettre du 24 octobre 1915. La correspondance se poursuivra afin de limiter les points de divergence. »4
    Chérif Hussein et Lawrence d’Arabie

    Sir Mark Sykes. Ce conseiller diplomatique signera les accords pour la Grande-Bretagne.
    Les accords Sykes-Picot sont conclus le 16 mai 1916. Ils tiennent en fait en un échange de lettres entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays : Paul Cambon et Edward Grey. L’Italie et la Russie tsariste sont tenus au courant de ces accords secrets, qui prévoient deux zones d’influence, dites bleue et rouge, qui seront confiées à la France et à la Grande-Bretagne pour qu’elles y créent des États sous administration directe ou indirecte. L’accord prévoit aussi deux autres zones où serait édifié le futur État arabe indépendant, avec des conseillers français et anglais.
    Le chérif Hussein accepte donc d’engager la lutte. Conduites par l’un de ses fils, Fayçal, et conseillées par Thomas Edward Lawrence (ou Lawrence d’Arabie, voir encadré), des services de renseignement britanniques, les troupes du chérif Hussein entrent dans la bataille le 5 juin 1916. Connue comme la « Grande révolte arabe », la guérilla a pour but de refouler l’armée ottomane vers le nord et de faciliter les manœuvres britanniques dans la même direction, mais à partir de l’Égypte.
    L’URSS dénonce les accords
    Les accords Sykes-Picot, secrets, trahissent la promesse faite aux Arabes qui s’étaient soulevés contre les Turcs. C’est Moscou qui brise le silence diplomatique. Dès leur arrivée au Kremlin en 1917, les communistes découvrent ces accords et les rendent publics.
    L’annonce de ces accords secrets qui tuent dans l’œuf toute possibilité d’indépendance pour les nationalistes arabes met ces derniers en colère.
    Après la fin de la guerre, en 1919, la Conférence de la paix de Paris entérine ces accords. La Société des nations (SDN, ancêtre de l’ONU) confie la Syrie et le Liban à la France pendant que les Britanniques« reçoivent » l’Irak, la Transjordanie et la Palestine. Un an plus tard, le traité de Sèvres confirme le partage au profit des deux puissances occidentales.
    Fayçal, mis au courant de l’accord par la France et la Grande-Bretagne avant que l’URSS ne le rende public, ne peut accepter. Poussé par l’élan de la « Grande révolte », il déclare la guerre à la France qui, en 1920, a pris possession des terres qui lui revenaient selon les termes de l’accord. En juillet, les troupes de Fayçal sont défaites aux portes de Damas (Syrie). Cet échec signe la fin de l’appui des Britanniques à sa famille, les Hachémites, au profit des Saoud, famille encore au pouvoir aujourd’hui en Arabie saoudite. En compensation, les Hachémites reçoivent l’Irak (Fayçal) et la Transjordanie (Abdallah, un autre fils d’Hussein) de la part de la Grande-Bretagne.
    La source de nombreuses turbulences
    « Sykes-Picot appartient au passé. Cependant, les règles qui ont sous-tendu sa rédaction et les conduites qui ont présidé à son application sont plus que jamais à l’œuvre », observe le professeur de sociologie politique et de relations internationales Joseph Maïla.5
    Le peuple irakien, parmi tant d’autres exemples, peut en témoigner. Le 17 janvier 1991, 29 pays (dont la Belgique) envahissent l’Irak. Le but était de chasser l’armée irakienne du Koweït, qu’elle avait envahi en août 1990… et de préserver les intérêts stratégiques des Occidentaux dans la région.
    En 43 jours, cette coalition internationale effectue 100 000 bombardements aériens, lance 450 roquettes Tomahawk et largue 265 000 bombes. Une grande partie des infrastructures sociales et économiques d’Irak sont détruites. Le pays est rejeté dans l’ère pré-industrielle pour une très longue période. Après le retrait irakien du Koweït, le Conseil de sécurité des Nations Unies décrète un embargo jusqu’en mai 2003, après la chute du président Saddam Hussein.
    Le nombre de morts dus à l’embargo est énorme. D’après les chiffres du ministère irakien de Santé publique (chiffre pour fin 2002), 1 806 915 civils, dont 750 000 enfants de moins de 5 ans, sont morts à cause de l’étranglement économique.
    Aujourd’hui encore, des plans américains ou autres pour « refaire » les frontières du Moyen-Orient sont à l’œuvre. Le peuple syrien, irakien, libyen ou palestinien peut en témoigner.
    Lawrence d’Arabie (1888-1935)

    T.E. Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, à gauche. (Photo Thomas Lowell)
    Des millions de personnes ont entendu parler des accords Sykes-Picot sans le savoir. En effet, dans la superproduction hollywoodienne de 1963, Lawrence d’Arabie, le héros se sent trahi par ces accords.
    Thomas Edward Lawrence est un jeune officier britannique passionné d’architecture et d’archéologie qui a passé quelques années en Orient avant le début de la Première Guerre mondiale. Envoyé là-bas, il va rejoindre Fayçal dans son combat pour un État arabe indépendant. Du moins dans le film qui l’a rendu célèbre au monde entier.
    Car, dans les faits, Lawrence d’Arabie, s’il a bien combattu les Turcs aux côtés des Arabes, ne voulait pas d’un État arabe indépendant, mais d’une Syrie indépendante.
    Pour celui qui voua une admiration sans bornes à l’armée britannique jusqu’à sa mort, son pays ne devait pas se désengager de la région.
    Néanmoins, il est resté dans l’histoire comme un des rares Occidentaux à comprendre la révolte dirigée par Fayçal, et il prendra les accords Sykes-Picot comme une trahison de sa hiérarchie.
    La Palestine et la déclaration Balfour
    Dans les accords Sykes-Picot, il y a une zone bleue et une zone rouge. Il y a aussi une zone brune. Cette zone, c’est celle de la Palestine. La « déclaration Balfour », qui suivra en 1917, amorce la création d’un État juif.
    Pour revenir à la naissance d’Israël, il faut retourner au début du 19e siècle. « Quels facteurs expliquent la convergence entre les objectifs de l’Organisation sioniste mondiale, présidée par le Dr Chaïm Weizmann, et les buts de l’Angleterre impériale au Moyen-Orient ? (…) Les sionistes qui, comme Weizmann et ses amis, misent sur la victoire alliée, font le siège du Premier ministre britannique Lloyd George et de son ministre des Affaires étrangères Lord Balfour. Ceux-ci semblent avoir été sensibles à l’argument selon lequel promettre aux juifs un foyer national constitue le moyen le plus efficace pour aider Wilson, fort de l’appui de la communauté juive américaine, à engager les Etats-Unis dans la guerre aux côtés des Alliés ; de plus la création de ce “foyer juif” en Palestine permettrait de renforcer la sécurité de l’accès au canal de Suez et à l’Egypte. Assuré ensuite de l’acquiescement de Paris, Rome et Washington, Lord Balfour cherche une formule acceptable pour ses collègues du gouvernement », explique l’historien et spécialiste du Moyen-Orient Jacques Thobie.6

    « Weizmann avait suggéré à Londres de reconnaître la Palestine “en temps que patrie du peuple juif” qui aurait le droit “d’y établir une vie nationale”. A l’intérieur du Cabinet, Lord Curzon insiste sur les dangers de la réaction des Arabes. Finalement, la lettre de Balfour – dite improprement “déclaration” – à Lord Rothschild, représentant le comité politique de l’Organisation sioniste, se contente d’“envisager favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif”, étant entendu que seront sauvegardés les “droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine”. (…) La relative prudence britannique est liée à ses objectifs mêmes : en offrant des garanties aux immigrants juifs, l’Angleterre s’assure dans la guerre le soutien de nombreux juifs de Russie et d’Europe centrale, alors que se développe en Russie un processus révolutionnaire où des juifs jouent un rôle actif, affermit son implantation dans la province de Palestine, prépare entre Arabes et sionistes d’inévitables conflits imposant la présence de l’arbitre anglais dans cette région charnière des possessions africaines et asiatiques de l’Empire.
    Sykes utilise dans ce sens le mouvement sioniste, ce qui conduira à la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 annonçant l’établissement “en Palestine” d’un Foyer national juif. La stratégie britannique va reposer sur l’occupation du terrain avec l’encouragement donné à la révolte arabe de s’étendre à la Syrie (mais non à la Palestine) et sur une succession de déclarations officielles allant dans le sens de l’autodétermination. Pour Londres, le droit des peuples signifie le droit de choisir la tutelle britannique ».7
    Et les États-Unis dans tout ça ?
    Officiellement, les États-Unis du président Woodrow Wilson se sont tenus à l’écart du morcellement du Moyen-Orient et des accords Sykes-Picot en raison d’une politique étrangère basée sur la « liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Hum…
    « Quand Wilson appelle au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il parle des peuples blancs. C’est quelqu’un de raciste. Un des pires présidents ségrégationnistes de l’histoire des États-Unis. Donc les Arabes poseront problème parce qu’il ne sait pas s’ils sont blancs ou pas », constate l’historien français Henry Laurens.8
    « Le président Woodrow Wilson ne se sent aucunement lié par les accords “secrets” contractés par ses partenaires. Il se pose en défenseur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, bien qu’il ne soit pas très clair dans son esprit si cela vaut aussi pour les peuples non blancs, comme les “bruns” (les Arabes) et les “jaunes” – pour les “noirs”, il n’en est pas question. »9
    Surtout, durant ses deux mandats (1913-1921), il va justement sortir de la logique « isolationniste » pour occuper le Mexique (1914-1917), Haïti (une occupation qui durera de 1915 à 1934), la République dominicaine (1916-1924) ou le Nicaragua(tout au long de son mandat).
    « Aucune nation ne peut vivre longtemps refermée sur elle-même et l’Ouest finirait nécessairement par dominer l’Est. L’Est doit être ouvert et transformé, qu’on le veuille ou non ; les standards de l’Ouest doivent lui être imposés. »10
    Bref, ce défenseur du Klu Klux Klan et du ségrégationnisme défend le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »… quand ça l’arrange …
    Jonathan Lefèvre | 18 octobre 2016
    1.« A line in the sand », James Barr, Simon & Schuster, 2011. Citation parue dans L’Obs le 16 mai 2016 •
    2. « La stratégie du chaos, impérialisme et Islam », Grégoire Lalieu et Michel Collon, entretiens avec Mohammed Hassan, Investig’Action et Couleur Livres, 2011, p. 63 •
    3. « La division du Moyen-Orient fut un calcul stratégique », L’Express, 23 décembre 2014 •
    4. « Ali et les 40 voleurs », Jacques Thobie, éditions Messidor, Paris, 1985, p. 42 •
    5. « Les accords Sykes-Picot, cent ans après », Joseph Maïla, Études mai 2016 
    6. « Ali et les 40 voleurs », Jacques Thobie, éditions Messidor, Paris, 1985, pages 45-46 •
    6. Idem .
    8. « Les Français et les Anglais ont dessiné les frontières, et les Arabes ont colorié la carte », L’Orient-Le Jour, 16 mai 2016 •
    9. « Comment l’Empire ottoman fut dépecé », Henry Laurens, Le Monde Diplomatique, avril 2003 •
    10. Cité dans « American colonial Empire : The limit of power’s reach », Items & Issues (Social Science Research Council)
    Source : Pour la Palestine

  • Israël devient une pièce maîtresse de la stratégie chinoise au Moyen-Orient –
    Par Salman Rafi Sheikh – le 7 novembre 2016 – Source New Eastern Outlook | Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone.
    http://lesakerfrancophone.fr/israel-devient-une-piece-maitresse-de-la-strategie-chinoise-au-mo

    (...) Les faits parlent d’eux-mêmes : l’investissement total de la Chine dans le domaine des hautes technologies israéliennes, impliquant des entreprises chinoises, devrait atteindre environ 500 millions de dollars d’ici la fin de 2016, contre 467 millions de dollars en 2014 et 118 millions de dollars en 2012. Et comme le Times of Israël le montrait récemment, les acquisitions chinoises en Israël ont considérablement augmenté ces dernières années. En mars 2015, la société chinoise Bright Food a acquis Tnuva, l’une des plus importantes sociétés laitières d’Israël pour environ 2,1 milliards de dollars. De même, en juillet 2016, un consortium chinois qui comprenait la société de capital-investissement Yunfeng Capital – fondé par Jack Ma, fondateur d’Alibaba Group – a acquis la société israélienne Playtika, de l’unité de jeux en ligne Caesars Interactive Entertainment pour 4,4 milliards de dollars en espèces. En août 2016, ChemChina a achevé sa reprise d’Adama – considérée comme l’une des plus importantes sociétés de protection des cultures au monde – pour environ 1,4 milliard de dollars.

    Ce niveau élevé d’implication est, ce n’est pas une coïncidence, parallèle à l’intensification et à la propagation géographique du conflit au Moyen-Orient, en particulier dans et autour de la région du canal de Suez. Alors que la Syrie et l’Irak sont des victimes directes du terrorisme, de nombreux pays importants comme l’Égypte (lire : L’Égyptien Sisi établit des liens avec la Syrie en raison des craintes d’être la prochaine cible des milices djihadistes [Lien manquant, NdT]) sont au bord de la rupture, ce qui pousse la Chine à chercher un itinéraire alternatif et à construire un autre système commercial pour mener ses affaires dans la région.

    Israël, en tant que tel, se trouve être le meilleur pays de la région. Non seulement il est politiquement et militairement stable, mais sa situation géographique en fait également un candidat apte à se qualifier pour un partenariat dans la « Route de la Soie » chinoise, son couloir sud, qui est la route reliant la Chine à l’Europe.(...)

  • Beyond the din of the battle : Stories from the struggle for Port Said | MadaMasr
    http://www.madamasr.com/en/2016/11/07/opinion/u/beyond-the-din-of-the-battle-stories-from-the-struggle-for-port-said

    Une histoire de la résistance populaire à l’invasion franco-britannique de Port-Saïd, après la nationalisation de la compagnie du canal de Suez en 1956, une histoire oubliée

    At midnight on November 4, 1956, Gamal Abdel Nasser and Abdellatif al-Bughdadi snuck out of the Revolutionary Council premises in Zamalek, where they had been camped for days, and took the road to Port Said.

    Egypt had been under attack by Israeli forces since October 29, and was bombarded by French and British forces on October 31, after rejecting a British ultimatum to withdraw from the canal area. Nasser, Bughdadi and the rest of the Revolutionary Council gathered in Zamalek in an attempt to hold the fort. Their days and nights were rife with panic, anxiety and arguments as to whether they should surrender, given the dreary outlook for both them and the country.

    On November 4, Nasser decided to break the paralysis and head to Port Said to assess the damage and entice a stranded military to send back-up forces from Sinai to Port Said. Bughdadi insisted on joining him.

    The road to Ismailia was littered with scenes of defeat: tanks and military vehicles were stranded, set on fire, burned, or simply abandoned. Bughdadi recounts in his memoirs how a shocked Nasser kept asking him why he thought every vehicle looked the way it did. As they drove into the night through the disaster in silence, he recounts how Nasser kept murmuring to himself in English, “I was defeated by my army…”

  • The Mapmaker’s Craft : A History of Cartography at CIA — Central Intelligence Agency

    https://www.cia.gov/news-information/featured-story-archive/2016-featured-story-archive/mapmakers-craft.html

    Et maintenant, les amis, we speak ! Grâce à l’excellente Françoise Bahoken (http://www.scoop.it/t/analyse-des-matrices-de-flux) qui a exhumé cet article on découvre cette carte ébouriffante. La CIA sait aussi faire des cartes en plus du reste.

    Tracing its roots to October 1941, CIA’s Cartography Center has a long, proud history of service to the Intelligence Community (IC) and continues to respond to a variety of finished intelligence map requirements. The mission of the Cartography Center is to provide a full range of maps, geographic analysis, and research in support of the Agency, the White House, senior policymakers, and the IC at large. Its chief objectives are to analyze geospatial information, extract intelligence-related geodata, and present the information visually in creative and effective ways for maximum understanding by intelligence consumers.

    Since 1941, the Cartography Center maps have told the stories of post-WWII reconstruction, the Suez crisis, the Cuban Missile crisis, the Falklands War, and many other important events in history.

    #cartographie #histoire #CIA #sémiologie

  • Bernard Saincy : « La spécificité d’EDF et GDF tend à se dissiper, mais elles demeurent incomparable avec ce qui se passe dans d’autres firmes. »
    http://multinationales.org/Bernard-Saincy-La-specificite-d-EDF-et-GDF-tend-a-se-dissiper-mais-

    Bernard Saincy, fondateur du cabinet Innovation sociale conseil et spécialiste de la responsabilité sociétale des entreprises, a occupé des fonctions dirigeantes au sein de la CGT, où il s’est notamment occupé des enjeux environnementaux, puis a été directeur de la responsabilité sociétale d’une grande entreprise, GDF Suez. Dans cet entretien, il revient sur la spécificité de la démocratie sociale au sein d’EDF et GDF, et plus largement sur le rôle de l’information à l’interface entre les entreprises, (...)

    #Invités

    / #Énergie, #France, #EDF, Engie (ex GDF Suez), #Libertés_syndicales, #Démocratie_économique, #syndicats, #démocratie_dans_l'entreprise, #liberté_d'expression_et_de_la_presse, #services_publics, #énergie, #droits_des_travailleurs, santé et sécurité au (...)

    #Engie_ex_GDF_Suez_ #santé_et_sécurité_au_travail
    "https://multinationales.org/Multinationales-les-batailles-de-l-information"

  • Egypt opens Gaza crossing in move seen as backing for Abbas’ archrival - Israel News - Haaretz.com
    http://www.haaretz.com/israel-news/1.751419

    n an unusual move, Egypt opened its Rafah border crossing with the Gaza Strip on Sunday to allow some 120 Gazans to attend a socioeconomic conference near the city of Suez.

    The Gazans, mostly businessmen and clan chiefs, are expected to return to the Strip on Thursday.

    Sources in Gaza said this is the second time in the past month that a high-level Palestinian delegation – some of whose members are supporters of Mohammed Dahlan – has been allowed to enter Egypt via Rafah. Dahlan is considered a bitter rival of Palestinian Authority President Mahmoud Abbas.

    #égypte #gaza #palestine

  • A Single Vessel Is Behind Canada’s Largest-Ever Trade Deficit - Bloomberg
    http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-11-04/a-single-vessel-is-behind-canada-s-largest-ever-trade-deficit


    Blue Marlin arrives in Bull Arm, Trinity Bay, Newfoundland carrying the 30,000 tonne module from South Korea, Sept. 2, 2016.
    Photo: Hebron Project

    Canada posted its largest trade deficit on record in September, a whopping C$4.1 billion ($3 billion) — and a single piece of equipment is to blame.

    A heavy-load carrier arrived at Bull Arm, Trinity Bay in Newfoundland on Sept. 2, after a voyage from South Korea that began in June.

    You’ll note that the 224.8 meter-long vessel had to sail around Africa rather than go through the Suez Canal, due to its size and cargo.
    The Blue Marlin, as the vessel is known, was carrying a 30,000 tonne utilities and process module made by Hyundai Heavy Industries. The module, which had been under development since 2013, will be used in the Hebron offshore-oil project off the coast of Newfoundland and Labrador.

    Exxon Mobil Corp. has the largest interest in this project; co-venturers include Chevron Corp., Suncor Energy Inc., Statoil ASA, and Nalcor Energy Corp. The field has been estimated to contain more than 700 million barrels of recoverable resources.

    The arrival of this module helped push the imports of industrial machinery, equipment and parts up by C$2.9-billion in September, according to Statistics Canada, meaning the nation’s trade deficit excluding this increase would have totaled C$1.2 billion for the month — an even smaller gap than the C$1.7 billion deficit that economists had been estimating.

  • Élections américaines : l’argent du CAC 40 irrigue toujours les candidats climato-sceptiques
    http://multinationales.org/Elections-americaines-l-argent-du-CAC-40-irrigue-toujours-les-candi

    Il n’y a pas que les élections présidentielles qui se tiennent le 8 novembre prochain aux États-Unis. De nombreux sièges au Sénat et à la Chambre des représentants sont à renouveler, avec des enjeux politiques tout aussi importants, notamment en matière de climat. Les entreprises françaises implantées de l’autre côté de l’Atlantique se tiennent soigneusement à l’écart du sulfureux candidat républicain Donald Trump. Mais si l’on regarde du côté du Congrès, elles affichent une nette préférence pour le Parti (...)

    #Enquêtes

    / A la une, Engie (ex GDF Suez), #Solvay, #Sanofi, #Axa, #BNP_Paribas, #Société_générale, #Vivendi, Airbus (ex EADS), #Lafarge, #Lobbying, #influence, changement (...)

    #Engie_ex_GDF_Suez_ #Airbus_ex_EADS_ #changement_climatique
    « http://www.nytimes.com/politics/first-draft/2016/01/20/bernie-sanders-gets-some-outside-help-he-didnt-ask-for »
    « http://www.reuters.com/article/us-usa-election-climate-donations-idUSKCN11C0ED »
    « http://www.lexpress.fr/entreprises/jean-pierre-clamadieu-patron-durable_1681765.html »
    « http://www.liberation.fr/france/2016/09/14/pour-sarkozy-le-changement-climatique-n-a-pas-grand-chose-a-voir-avec-l-h »
    « https://www.barackobama.com/climate-change-deniers »

  • Les #Multinationales de l’eau tentent de faire payer les collectivités pour l’interdiction des coupures
    http://www.bastamag.net/Les-multinationales-de-l-eau-tentent-de-faire-payer-les-collectivites-pour

    En France, les coupures d’eau pour impayés dans les résidences principales sont interdites par la loi depuis 2013. Un usager devra régler sa facture mais ne peut se voir priver de la ressource fondamentale que constitue l’eau. Cette réglementation n’a jamais été acceptée par Veolia, Suez et la Saur, qui se partagent le marché de la gestion privée de l’eau. Elles ont d’abord tenté de faire modifier la loi, puis de ne pas l’appliquer. Rappelées à l’ordre par plusieurs décisions de justice, elles ont trouvé (...)

    En bref

    / Multinationales, #Accès_à_l'eau, #Services_publics

  • Comment Engie a transféré 27 milliards d’euros au #Luxembourg
    http://multinationales.org/Comment-Engie-a-transfere-27-milliards-d-euros-au-Luxembourg

    Il y a quelques semaines, la Commission européenne ouvrait une enquête sur les pratiques fiscales d’Engie au Luxembourg, avec en ligne de mire certaines opérations problématiques entre des filiales basées dans le Grand-duché. Il s’avère qu’Engie a placé en tout 27 milliards dans ce petit pays, aujourd’hui sous le feu des critiques pour ses pratiques fiscales. Plus de la moitié de ses capitaux propres ! De quoi lui permettre de diminuer substantiellement sa fiche d’impôts, selon l’enquête des Jours. (...)

    Actualités

    / Luxembourg, Engie (ex GDF Suez), #Paradis_fiscaux, fiscalité, #évasion_fiscale, #transparence, Les (...)

    #Engie_ex_GDF_Suez_ #fiscalité #Les_jours
    « http://lesjours.fr/obsessions/la-grande-evasion/ep15-engie »
    « http://lesjours.fr/obsessions/la-grande-evasion/ep16-engie-luxembourg »

  • Pépites - Chroniques du Grand jeu
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/10/pepites.html

    L’investigation géopolitique a ceci de passionnant qu’elle permet de tomber parfois, au hasard des recherches, sur de véritables pépites. Certes, le fidèle lecteur de ce blog n’apprendra rien de bien nouveau, mais il verra ses opinions confortées, vérifiées, prouvées en quelque sorte. Il constatera également que, fut un temps pas si lointain, la presse européenne et ce qu’on nomme généralement les observateurs étaient bien plus libres, se permettant des articles/analyses qui vaudraient aujourd’hui à leurs auteurs le bûcher pour "conspirationnisme" ou "populisme"...

    Commençons par le n°24 de la revue Géostratégiques publié en juillet 2009. Dans son exposé sur la Russie énergétique, André Pertuzio, consultant pétrolier international et ancien conseiller juridique pour l’énergie à la Banque Mondiale, le dit sans ambages :

    Le rôle des Etats-Unis est considérable d’une part en raison du volume de la consommation américaine mais aussi de leurs stratégies politique et économique à l’échelle du monde car, si l’objectif de Washington est de contrôler les aires de production et surtout les voies d’acheminement des principales sources d’approvisionnement, il faut également le replacer dans le cadre de la politique internationale des Etats-Unis.

    En dépit des amabilités entre chefs d’Etats, la Russie rendue à sa place de grande puissance par Poutine est considérée par les Etats-Unis comme un adversaire géopolitique concernant l’ensemble Eurasie. La politique de l’OTAN à cet égard lui donne un vif éclairage. Il n’est donc pas surprenant que l’importance prise par l’approvisionnement des pays européens en hydrocarbures par la Russie est un problème géostratégique majeur et que l’amoindrissement sinon la disparition de la part russe de ces marchés est un souci permanent de Washington et de sa filiale de Bruxelles.

    Oups, certains doivent avoir les oreilles qui sifflent... Le sémillant analyse continue, dans des termes qui paraîtront très familiers aux lecteurs :

    Ce gazoduc [Nordstream, ndlr] a été fortement critiqué à Bruxelles que les Allemands n’ont même pas consulté, conformément à leur habitude lorsqu’il s’agit de leurs intérêts (...) Rien ne semble devoir s’opposer à la mise en œuvre de Southstream malgré les efforts de l’Union européenne de Bruxelles pour s’opposer au projet russe et imposer le projet "Nabucco" (...) Ce projet est évidemment conçu pour faire pièce à Southstream comme le démontre sa genèse : contrairement à la logique économique selon laquelle le producteur construit un tuyau pour vendre sa production à des acheteurs bien définis, il s’agit pour Nabucco d’un groupement d’utilisateurs qui projettent la construction d’un gazoduc sans savoir vraiment avec quoi l’alimenter : en effet, l’idée première de remplacer le gaz russe par celui de l’Azerbaïdjan, pour briser le monopole russe, ne tient pas compte du fait que l’Azerbaïdjan ne dispose pas de la capacité de production suffisante.

    Le bras de fer (...) prend encore d’autres aspects, toujours dans le cadre de l’approvisionnement des pays européens en gaz naturel et l’objectif avoué de Washington et de Bruxelles est de tenter d’échapper à la dépendance des importations de Russie. C’est ainsi qu’a été répandu dans les médias le danger d’interruption des livraisons de gaz à la suite du conflit entre la Russie et l’Ukraine au cours duquel la société ukrainienne Naftogaz a détourné du gaz destiné aux acheteurs européens pour suppléer à l’interruption des fournitures à l’Ukraine dans le cadre du conflit avec Gazprom concernant le prix du gaz et les arriérés impayés de Naftogaz.

    Manigances américaines pour isoler énergétiquement la Russie, vassalité des euronouilles, désinformation médiatico-énergétique... tout y passe, et qui plus est dans la bouche d’un respectable consultant international et ancien conseiller de la Banque mondiale.

    Autre temps, autre thème (quoique...) Un mois après les attaques du 11 septembre 2001 et alors que l’empire se préparait à intervenir en Afghanistan pour punir les méchants barbus avec lesquels il avait pourtant flirté pendant si longtemps, George Monbiot, éditorialiste du Guardian, analysait sans tabou les tenants et les aboutissants énergétiques :

    L’invasion de l’Afghanistan est certainement une campagne contre le terrorisme, mais elle peut également être vue comme une aventure coloniale tardive (...) L’Afghanistan est aussi indispensable pour le contrôle et le transport des hydrocarbures d’Asie centrale que l’était l’Egypte au Moyen-Orient [du temps de l’âge d’or du Canal de Suez, ndlr]. En 1998, Dick Cheney, maintenant vice-président US mais à l’époque cadre dans une compagnie pétrolière, remarquait : « A ma connaissance, l’émergence soudaine d’un acteur stratégique comme la Caspienne n’a pas de précédent historique ». Mais son pétrole et son gaz n’ont aucune valeur s’ils ne sont pas transportés. La seule route qui ait du sens, à la fois sur le plan politique et économique, est l’Afghanistan.

    Transporter les hydrocarbures via la Russie renforcerait son contrôle sur l’Asie centrale, ce qui est précisément ce que l’Occident tente d’empêcher depuis dix ans [dès 1991 donc, ndlr]. Passer par l’Iran enrichirait un pays que les Etats-Unis essaient d’isoler. Et le transporter jusqu’en Chine, sans même mentionner les considérations stratégiques, coûterait beaucoup trop cher (...)

    Plusieurs responsables de l’industrie pétrolière affirment que le rêve de sécuriser le passage du pipeline est la principale raison pour laquelle le Pakistan, proche allié des Etats-Unis, a soutenu si résolument les Talibans et pourquoi l’Amérique a donné son feu vert à leur conquête du pays.

    Suit un rappel sur le projet Unocal que nous avons abordé plusieurs fois, notamment les discussions entre Talibans et Washington et le voyage de la délégation talibane au Texas en 1997. Enfin la conclusion, superbe et terriblement actuelle :

    Si les Etats-Unis réussissent à renverser les Talibans et à les remplacer par un gouvernement pro-occidental stable et reconnaissant et s’ils parviennent ensuite à relier les économies d’Asie centrale à celle de son allié pakistanais, ils auront réussi à écraser non seulement le terrorisme mais également les ambitions croissantes de la Russie et de la Chine. L’Afghanistan reste, comme toujours dans l’histoire, la clé de la domination occidentale en Asie.

    Qu’y a-t-il à rajouter ? La Guerre froide n’a en réalité jamais cessé, même à la chute de l’URSS. On peut aller jusqu’à se demander à quel point la Guerre froide n’a pas été elle-même un élément d’un Grand jeu qui la dépassait largement, les considérations idéologiques (communisme vs capitalisme) ne constituant qu’un habillage ponctuel. Tsss tsss, McKinder, Spykman...

    Dès 1991, l’empire voulait isoler la Russie, longtemps avant l’apparition de l’ogre Poutine qui mange les petits enfants. Dès 2001 (et sans doute bien avant), il craignait la constitution d’un pôle eurasiatique sino-russe et avait ses plans pour le torpiller.

    A l’aune de ces projets grandioses, on mesure l’échec total de l’empire. Non seulement le duo Pékin-Moscou, plus soudé que jamais, commence à réaliser autour de lui l’intégration eurasienne, non seulement le désenclavement énergétique de la Caspienne pour squizzer la Russie est resté lettre morte, mais les Etats-Unis ont même perdu le Pakistan ! Cerise sur le gâteau, quinze ans et des centaines de milliards de dollars après, l’Afghanistan n’a jamais été aussi instable. Pas étonnant que le pauvre Brzezinski ait jeté l’éponge...

  • Historicoblog (3) : Mourir pour Assad 7/La Garde Nationaliste Arabe
    http://historicoblog3.blogspot.com/2016/10/mourir-pour-assad-7la-garde.html

    Mourir pour Assad 7/La Garde Nationaliste Arabe
    La Garde Nationaliste Arabe fait partie de l’éventail de milices pro-régime syrien composées de combattants étrangers apparues à partir de 2013 pour soutenir les forces de Bachar el-Assad à bout de souffle, et notamment à courts d’effectifs. Reposant sur une idéologie arabe nationaliste, antisioniste et pro-Palestine, cette formation a mis en ligne 4 bataillons qui sont intervenus depuis 3 ans sur la plupart des fronts importants pour le régime syrien. La milice se démarque par ce discours idéologique, une proximité avec le régime, et des recrues qui viennent pour l’essentiel du Proche et Moyen-Orient.

    Historique

    La Garde Nationaliste Arabe (GNA), milice créée pour soutenir le régime syrien, est constituée de personnes adhérant encore à une certaine idée du nationalisme arabe au Moyen-Orient et au Maghreb1. Dans l’article qu’Aymenn Jawad al-Tamimi avait consacré à GNA en janvier 2014, un militant égyptien explique que cette milice a été formée en avril 2013 (mai selon d’autres sources2) par des membres de la Jeunesse Nationaliste Arabe de plusieurs pays, et que 4 bataillons ont été constitués, portant les noms de « martyrs » : Wadih Haddad, Haydar al-Amali, Mohamed Brahmi, et Jules Jammal. Mohamed Brahmi est un politicien tunisien laïc qui a fondé le Mouvement Populaire après la chute de Ben Ali. Il a été assassiné en juillet 2013. Wadih Haddad, Palestinien chrétien, a milité au Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), connu pour ses détournements d’avions dans les années 1960-1970. Jules Jammal était un chrétien de la marine syrienne qui aurait coulé un navire français durant les combats de la guerre de Suez en 1956. Haydar al-Amali était un penseur nationaliste libanais décédé en 2007 après ses blessures reçues dans la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël. GNA aurait été formée par Abu A’ed, un nationaliste arabe libanais du sud du pays, à Jabal Amal, après les frappes israëliennes en Syrie3. C’est un vétéran du combat contre les Américains en Irak après 2003. Le Camp de la Jeunesse Nationaliste Arabe dont est tirée GNA est lui-même issu du Mouvement Nationaliste Arabe fondé par George Habache, un intellectuel palestinien marxiste : le mouvement est panarabe et antisioniste.

    L’idéologie du groupe, en plus du nationalisme arabe, reprend la rhétorique du régime syrien d’agression impérialiste contre Assad, et rajoute en plus comme objectif la libération de la Palestine. La propagande du groupe aime utiliser les grandes figures du nationalisme arabe : Nasser, mais aussi Saddam Hussein, en plus du Hezbollah et de Bachar el-Assad. La Jeunesse Nationaliste Arabe fournit des recrues venant de Sidon, au Liban, de Gaza, et de l’Egypte. GNA, qui comprend des recrues venant d’Egypte mais aussi d’Irak, opère sur une bonne partie du territoire syrien : Damas, Alep, Homs et Deraa. Elle se concentre surtout à Damas en 2013-2014, participant notamment à l’offensive dans le Qalamoun. Comme souvent, les martyrs sont mis à l’honneur dans la propagande, comme Aamer Eid Abdullah - "Abu Nasir", tué en novembre 2013. GNA comprend aussi, d’après le journal libanais al-Akhbar, des recrues libanaises. Les camps d’entraînement de GNA auraient été installés dès mai 2013 sur le mont Qasioun, à Damas : les miliciens sont encadrés par l’armée syrienne. Le recrutement de Palestiniens et d’Egyptiens se serait accru après la menace de frappes aériennes américaines en août 2013 contre le régime syrien, qui venait d’utiliser des armes chimiques dans la Ghouta à Damas. GNA comprend, en plus des autres nationalités déjà mentionnées, des Tunisiens, des Yéménites, et des Syriens, aussi. En mai 2014, al-Akhbar lui donne un effectif d’un millier d’hommes, qui aurait déjà perdu près de 50 combattants tués. Les recrues sont jeunes, entre 18 et 30 ans, avec quelques-unes de 16-17 ans, encadrées par des hommes plus âgés passés par les armées égyptienne ou irakienne. On trouve par exemple un ex-officier de l’armée égyptienne âgé de 36 ans. La GNA a combattu aux côtés du Hezbollah ou du Parti Social-Nationaliste Syrien. La GNA dispose d’une branche féminine : 70 recrues en mai 2014, âgées de 19 à 35 ans, assurant notamment des tâches de sécurité à l’arrière (contrôle des checkpoints, etc). A la mi-mai 2014, la Garde Nationaliste Arabe est engagée sur le front de Mleha, dans l’est de la Ghouta. Comme la milice irakienne Liwa Assad Allah al-Ghaleb à la même époque, elle utilise des roquettes Volcano4.

    Miliciennes de GNA, octobre 2014, Damas.

    Je n’ai pas retracé tout le parcours de la formation depuis début 2014, date où je l’avais déjà évoquée sur mon blog, aussi je me suis concentré sur l’année 2016 pour donner une idée de l’engagement militaire de GNA en Syrie. En mai 2016, GNA combat à Darayya, au sud de Damas, où l’unité perd un de ses commandants5. En juin, elle a des combattants à la fois sur le front de Palmyre, à Darayya et à Ithriya où elle subit manifestement des pertes lors de la contre-attaque de l’EI pour bloquer la poussée du régime sur Raqqa6. Un bataillon est aussi présent dans la Ghouta orientale. En juillet, le bataillon Brahmi combat à Alep. En août, GNA combat toujours dans la Ghouta occidentale. Le bataillon Mohamed Brahmi lui est engagé contre l’EI à l’est d’Alep. Début septembre, une unité au moins de GNA est présente dans les combats à Alep. Le 6 octobre 2016, une vidéo du groupe indique qu’une partie au moins de GNA combat à l’est d’Alep avec le régime syrien. Le 14 octobre, des photos montrent que le bataillon Haydar opère de concert avec la 4ème division blindée du régime (42ème brigade) à Aldarkbbia. Une vidéo du 18 octobre 2016 indique qu’un bataillon au moins de GNA, Haydar al-Amali, opère dans la Ghouta occidentale à Damas, toujours à Aldarkbia.

    GNA à Alep, septembre 2016.

    En protection du régime à Suweyda, chez les Druzes syriens.

    Octobre 2016, dans la Ghouta occidentale. Le bataillon de GNA a le renfort d’un char du régime que l’on distingue à l’arrière-plan.

    Propagande

    GNA dispose de sa propre page Facebook7, régulièrement mise à jour et proposant une abondante iconographie qui confirme l’idéologie de la formation récapitulée ci-dessus. En juin 2016, Bachar el-Assad est photographié en visite auprès de GNA dans la Ghouta orientale. La cause de la Palestine est souvent évoquée (15 août). Les portraits et les discours de Nasser apparaissent souvent sur le mur de GNA, comme le 20 août 2016. La Jeunesse Nationaliste Arabe défile, avec drapeaux et bras tendus, à Qardaha, fief natal d’Assad, le 1er septembre 2016. Le 10 septembre, des miliciens de GNA accompagnent des représentants du régime chez les Druzes de la province de Suweida. Le portrait de Bachar el-Assad apparaît souvent en fond es photos ou autres montages, comme sur ce cliché du 16 septembre. Le 17 septembre, GNA reçoit à Alep le sheikh Akraam al-Kaabi, le chef de la milice irakienne chiite Harakat Hezbollah al-Nujaba qui combat aussi dans le secteur pour le régime syrien. Le 21 septembre, un poster honore Mahmoud Kassem, « martyr » tombé dans les combats en Syrie. Le 23 septembre, un convoi funéraire rassemble de nombreux véhicules et militants de la formation. Les cercueils sont salués par un bras droit tendu. 2 autres « martyrs » sont honorés le 14 octobre. Une photo du 15 octobre montre l’enterrement de 2 « martyrs » de GNA. Parmi eux, sans doute ce mort au combat qui a droit à son poster de propagande le même jour.

    Lors du jour al-Quds, GNA déplace avec elle à Damas une maquette de la mosquée de Jérusalem.

    La Jeunesse Nationaliste Arabe à Qardaha (septembre 2016).

    On remarque Nasser sur la poitrine du combattant de ce montage.

    Assad visite un blessé.

    Hafez el-Assad est aussi célébré par la propagande de GNA.

    Objectif : libérer la Palestine.

    Le portrait d’Assad, omniprésent.

    A droite, Akram al-Kaabi, chef de Harakat Hezbollah al-Nujaba, accueilli à Alep par GNA.

    Nasser, encore et toujours.

    Effectifs, équipement, tactiques

    GNA ne communique pas énormément sur ses opérations militaires, ou en tout cas ne les montre pas dans le détail, visuellement parlant. D’après ses publications de propagande, on déduit que GNA est essentiellement une force d’infanterie, avec AK-47, mitrailleuses PK et RPG-7 surtout. Les véhicules blindés sont fournis, en appui, par le régime syrien, comme ce char visible sur une vidéo d’octobre 2016. Le 1er octobre, une photo montre cependant un combattant de GNA à côté d’un lance-missiles antichars Kornet. Une photo du 13 octobre 2016 laisse penser que GNA dispose peut-être de fusils anti-sniping Sayyad 2/AM 50 de 12,7 mm iraniens. Les effectifs, sans être très fournis, permettent visiblement d’alimenter les 4 bataillons qui composent la formation et qui sont déployés sur différents fronts.

    RPG-7 avec charge tandem.
    Missile antichar Kornet.

    Fusil de sniping lourd AM 50 de 12,7 mm.

  • LALEH KHALILI /// The Geopolitics of Maritime Transportation in the Middle East « ARCHIPELAGO | The Podcast Platform of the Funambulist
    http://the-archipelago.net/2015/05/18/laleh-khalili-the-geopolitics-of-maritime-transportation-in-the-mid

    THE GEOPOLITICS OF MARITIME TRANSPORTATION IN THE MIDDLE EAST
    Conversation recorded with Laleh Khalili in London on May 18, 2015
    https://soundcloud.com/the-archipelago/laleh-khalili-the-geopolitics-of-maritime-transportation-in-the-middle-e
    This conversation with Laleh Khalili evolves around her on-going research about the geopolitics at work in the capitalist and military ship transportation around the Arabian Peninsula. This interview is structured in a geographical manner, reproducing the trip Laleh accomplished in February 2015 on a container ship between Malta and Jabal Ali (Dubai’s container port). We first address the politics of the ship itself, before going through the Suez Canal, the Red Sea, the Gulf of Aden, the Gulf of Oman, the Hormuz Strait, and the Persian Gulf, to finally end on the narrow Iraqi shores.

    Laleh Khalili is a professor of Middle East Politics at SOAS, University of London. She is the author of Heroes and Martyrs of Palestine: The Politics of National Commemoration (Cambridge 2007) and Time in the Shadows: Confinement in Counterinsurgencies (Stanford 2013), the editor of Modern Arab Politics (Routledge 2008) and co-editor (with Jillian Schwedler) of Policing and Prisons in the Middle East: Formations of Coercion (Hurst/Oxford 2010).

  • Les multinationales de l’eau tentent de faire payer les collectivités pour l’interdiction des coupures
    http://multinationales.org/Les-multinationales-de-l-eau-tentent-de-faire-payer-les-collectivit

    En #France, les coupures d’eau sont interdites par la loi depuis 2013. Un changement qui n’a jamais été accepté par Veolia, Suez et la #SAUR, qui se partagent le marché de la gestion privée de l’eau dans notre pays. Elles ont d’abord tenté de faire changer la loi, puis de ne pas l’appliquer. Rappelées à l’ordre par plusieurs décisions de justice, elles ont trouvé un autre parade : demander aux collectivités locales de payer pour ces coupures... par avance ! Depuis l’interdiction légale des coupures d’eau (...)

    Actualités

    / France, #Veolia_environnement, #Suez_environnement, SAUR, #Eau_et_assainissement, #Eau, #Privatisations, #eau, #privatisation, #services_publics, droits (...)

    #droits_humains
    « http://www.boursorama.com/actualites/quand-les-entreprises-de-l-eau-cherchent-a-contourner-l-interdiction-des »

  • SemOp : la polémique Eaux glacées-Suez rebondit
    http://www.eauxglacees.com/SemOp-la-polemique-Eaux-glacees

    La directrice du marketing, du développement durable, de la communication et de la clientèle d’Eau France Suez, en réaction à notre récent billet « Veolia (sociétés dédiées) versus Suez (SemOps) », nous a adressé une défense et illustration de la SemOp qui confirme, et au-delà, les préventions que ce nouveau véhicule juridique nous inspire, et conforte, si besoin était, l’alerte que nous adressions aux collectivités locales et à leur élus, afin qu’ils ne cèdent pas aux sirènes délétères de Suez. Notre (...)

  • #Privatisations grecques : la #France place ses hauts fonctionnaires pour mieux favoriser ses entreprises
    http://multinationales.org/Privatisations-grecques-la-France-place-ses-hauts-fonctionnaires-po

    Fin septembre, sous pression européenne, le Parlement grec a donné son feu vert à la relance des privatisations. Une aubaine dont comptent profiter plusieurs entreprises françaises, en premier lieu Suez qui vise les services d’eau d’Athènes et Thessalonique. Coïncidence ? La France, qui se complait tant à se présenter comme une amie de la #Grèce, a placé deux hauts fonctionnaires de Bercy à des positions clés pour influencer le processus de #privatisation. C’est un haut fonctionnaire français, inspecteur (...)

    Actualités

    / Grèce, France, #Suez_environnement, #Eau, Privatisations, #Lobbying, #influence, privatisation, services (...)

    #services_publics
    « http://www.world-psi.org/en/new-documentary-highlights-aggressive-efforts-troika-and-corporations-pri »

  • Le P-DG d’Orange, le Vegan Ceviche et le risotto au quinoa…
    http://www.eauxglacees.com/Le-P-DG-d-Orange-le-Vegan-Ceviche

    Eaux Glacées, depuis quelques années, n’a cessé d’alerter sur les délires de la com’ 4.0 qui, pour le sujet qui nous occupe (l’eau dans tous ses états), contribue notablement à promouvoir (la com 4.0) les épouvantables désastres qui se profilent : la reprivatisation de l’eau à Paris, la privatisation du SIAAP par Suez, la re-cartographie des rivières par la FNSEA, les centaines de morts par inondation à venir d’ici à 2020, l’irrigation à donf partout, jusqu’à ce que mort s’ensuive après 2017, etc. (...)

  • La Brique N°48 - automne 2016 - La santé, c’est capital
    + Edito. Ruer dans les brancards

    p.1 Couverture de Pole Ka
    p.2 Edito - Ruer dans les brancards : http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/826-edito-ruer-dans-les-brancards
    p.3 La santé pour tous, partout
    p.4-5 Une sécu dépecée dans l’indifférence générale
    p.6-7 L’hôpital-entreprise, la santé à l’agonie : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/829-l-hopital-entreprise-la-sante-a-l-agonie
    p.8-9 Pour un droit à la folie !
    p.10-11 Le business du social
    p.12-13 Souffrir de faire souffrir
    p.14-15 Lille Sud, poubelle des riches : http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/833-lille-sud-poubelle-des-riches
    p.16 Paupiette d’ouvrier à la vapeur
    p.17-20 L’héritage toxique de Metaleurop. Les silences d’Évin-Malmaison
    p.21 Le prix du sang. Avec ou sans ton sang ?
    p.22-23 Blouses blanches et gueules noires de l’industrie pharmaceutique
    p.24-25 Contrat à impact social, rentabiliser la misère
    p.26-27 Olieux : l’État sans état d’A.M.E.
    p.28 En bref et contre tout
    p.29-31 À Dunkerque, Suez-Lyonnaise se fait du beurre sur le dos des pauvres
    p.32 BD de Florent Grouazel

    Edito. Ruer dans les brancards
    La Brique, 10 octobre 2016, Le collectif de La Brique

     » La lutte est une fête !" On le martelait en juin alors que sortait un numéro tout frais sur les luttes lilloises. Les vacances d’été ont eu comme d’habitude leur petit effet. La mobilisation s’est tassée, le gouvernement a fait passer sa loi, les médias parlent luttes des places entre présidentiables. Une rentrée dans l’ordre ? Pas franchement.
     
    En septembre, l’activisme lillois s’est à nouveau secoué : manifestation contre la « loi Travaille ! » du 15 septembre ; blocage du centre de tri de Villeneuve d’Ascq, en réaction à la cruauté de la direction de La Poste laissant sur le carreau une de ses salarié.es victime d’un AVC ; mobilisation contre « La Citadelle », le bar fasciste de Génération identitaire. Le mouvement du printemps a creusé des sillons contestataires. Les nouvelles têtes rencontrées sont toujours là. À l’heure où nos élites vieillissantes s’écharpent pour les présidentielles à venir, et posent – à coups de thèmes réactionnaires – les pavés de l’enfer à venir, la lutte travaille son ébullition.
     
    Nous n’en démordrons pas
    Un œil sur le bouillon révolutionnaire, on est retourné.es à nos petits fourneaux, histoire de concocter ce numéro sur la santé qui nous attendait au frigo. Un sujet déjà dépecé dans La Brique : en 2008 sortait un numéro intitulé « Santé : les malades payent l’apéro » (n°7). http://labrique.net/index.php/numeros/22-n-07-mai-juin-2008-sante-les-malades-paient-l-apero
    Huit ans plus tard, l’apéro a toujours le même goût amer, et le coût de l’ardoise ne cesse d’augmenter. Les dernières réformes promeuvent encore davantage les restrictions budgétaires. L’État asphyxie les budgets des hôpitaux, noie les soignant.es dans la paperasse managériale et étouffe celles et ceux qui doivent régler une partie toujours plus importante de la douloureuse. Exit la solidarité, place à une santé rentable aux profits des plus fortuné.es. Là-haut, les différents gouvernements appellent à la rescousse les grandes firmes capitalistes censées, pour notre salut, pallier le retrait de l’État. La santé devient un marché comme un autre, le soin une marchandise, le compte bien garni une nécessité pour ne pas crever.

    Alors on a pris le stéthoscope, histoire d’aller palper le pouls de ces professions hyper genrées et hiérarchisées : infirmières, aides-soignantes, médecins, travailleurs sociaux nous ont raconté leur vécu et la façon dont les transformations néolibérales impactent leur métier. On s’est aussi rencardé.es sur les luttes qui se trament dans la région. À Lille Sud, des habitant.es se battent pour faire reconnaître un énième cas de pollution. Au parc des Olieux, les jeunes gagnent un procès contre la Métropole et dénoncent la façon dont l’État français organise l’absence de soins. Le People’s Health Movement, réseau mondial de résistances et de promotion de la santé des peuples, vient se mêler des affaires du département du Nord. En bref, voilà une petite radiographie de l’état du conflit social qui fait chaque jour pulser la ville.
     



    Bilans de santé  
    On cogitait sur le corps malade de la Métropole quand la mairie est venue souiller l’opération en posant ses doigts sales. Fin août, voilà que la municipalité nous intente un procès – une tentative de bâillonnage à 61 euros d’amende. Incriminée par la municipalité pour avoir vendu notre journal à grands renforts de cordes vocales, notre directeur de publication a dû comparaître le 4 octobre devant le tribunal de proximité. Ce procès, aussi tragi-comique soit-il, s’inscrit dans la lignée des tentatives de plusieurs municipalités de faire taire des canards prompts à venir cancaner dans les buffets politico-financiers. Depuis Fakir attaqué en 2002 pour diffamation par Gilles de Robien et ses associés, puis par le Courrier Picard – l’équivalent fonctionnel de « Notre Voix du Nord » ; le Nouveau jour J, poursuivi par la mairie de Nancy pour affichage sauvage ; plus récemment, Le Postillon, cité à comparaître par le président de la métropole de Grenoble dont on apprend la condamnation récente. À chacun de ces procès, c’est la possibilité d’une autre information qu’on malmène : celle qui rend visible la violence sociale du patronat et des élu.es contre les pauvres, et celle qui met en lumière les résistances organisées par les militant.es.

    Il reste que, à l’heure du bilan de santé – c’est le thème après tout –, autant la jouer sans euphémisme : la municipalité qui nous attaque incarne un parti asséché par l’austérité, en train de se faire gicler de toutes ses positions de pouvoir, sans militant.es, endetté jusqu’à l’os, et qui n’a plus comme perspective que de renâcler son passé décadent. La Brique, riche à millions, vous propose un 32 pages sans précédent – le tout servi par une génération qui a envie d’en découdre. Alors rassurons immédiatement Aubry et sa clique : vous ne nous empêcherez pas de crier contre les marchés et sur les marchés !

    #Lille #presse #La_Brique #luttes_sociales #Presse #Santé #Hôpital
     
     

  • Photos Show Catastrophic Damage to ’HSV Swift’ Following Missile Attack – gCaptain
    https://gcaptain.com/photos-show-catastrophic-damage-to-hsv-swift-following-missile-attack


    Photo credit : Emirates News Agency

    The Emirates News Agency has just released pictures showing damage to the HSV Swift after it was destroyed by an anti-ship missile on Saturday.
    […]
    The ship is owned by UAE Marine Dredging Company but was chartered by the United Arab Emirates military when the attack occurred.

    Tiens, tiens, cette précision : chartered by the UAE military, mais quand même

    The HSV Swift was on a humanitarian mission in the Red Sea when it was targeted by Yemen’s Houthi group in a missile attack near the Bab al-Mandab strait off Yemen, a key chokepoint for ships transiting between the Mediterranean Sea and the Red Sea, Gulf of Aden, and Indian Ocean via the Suez Canal.

  • UAE likely to be building a naval facility in Eritrea | IHS Jane’s 360 (article d’avril 2016)
    http://www.janes.com/article/59561/uae-likely-to-be-building-a-naval-facility-in-eritrea


    Satellite imagery (right) showing the new military camp and the construction of a new port facility at Assab airport in Eritrea on 4 March. Al Khatem, a dredger operated by the UAE’s National Marine Dredging Company, can be seen operating at the site. The image on the left shows the same area in 2013, before the development began. (2016 CNES/Astrium/GoogleEarth/IHS)

    The United Arab Emirates (UAE) appears to be constructing a new port next to Assab International Airport in Eritrea, which could become its first permanent military base in a foreign country.

    Satellite imagery shows rapid progress has been made since work began sometime after September 2015. A square of coastline measuring about 250x250 m has already been excavated and dredged, while a pier and/or breakwater is being constructed and already extends over 700 m from the original coastline.
    […]
    Eritrea has little need of a new port in the Assab area, given that the existing one 12 km to the southeast of the construction site was rarely visited until the UAE’s navy began to use it last year to support the country’s military operation in Yemen.

    IHS Jane’s has published satellite imagery showing most of the naval vessels at the existing port since 21 September 2015 have been Emirati landing ships. IHS Maritime & Trade data show that many of the commercial vessels that docked there over the same period came from the UAE’s naval base at Fujairah. This indicated that the UAE is using Assab as a logistics hub where supplies are transferred from commercial to naval vessels for onward shipment to Yemen.

    • L’info de février 2016 sur l’utilisation du port d’Assab.

      UAE naval vessels using Eritrea’s Assab port | IHS Jane’s 360
      http://www.janes.com/article/58194/uae-naval-vessels-using-eritrea-s-assab-port


      Airbus Defence and Space imagery shows various foreign-operated vessels berthed in the Eritrean port at Assab. (CNES 2015, Distribution Airbus DS/2016 IHS) 1569186

      The United Arab Emirates (UAE) Navy is using the port of Assab in Eritrea, Airbus Defence and Space satellite imagery confirms.

      Landing ships that can be identified as UAE naval assets can be seen at the port in three separate satellite images.

      Taken on 5 February, the most recent image shows a landing ship that is approximately 80 m long and has a helicopter pad on its stern. This or a sister ship can also be seen at Assab in imagery taken on 21 September 2015.

      Although a ship matching this description has not previously been identified in open sources as being in service with any navy, the same vessel or a sister ship can be seen in Google Earth satellite imagery of the UAE’s new naval base in Dubai on two different dates.

      Another three landing ships can be seen at Assab in the 5 February imagery. One is approximately 60 m [check with Sean] in length and does not match any known to be operated by the UAE Navy, suggesting a second navy may also be using Assab.

      The other two are identical to the 64 m landing ships operated by the UAE. It is possible these are Kuwaiti naval vessels as Abu Dhabi Ship Building delivered two to Kuwait as well as three to the UAE.

      However, imagery taken on 7 November 2015 show three of the 64 m landing ships at Assab, meaning at least one must be operated by the UAE Navy. One of these landing ships can be seen in the 21 September image.

      The 7 November image also shows that the high-speed roll-on/roll-off (ro-ro) catamaran Swift 1 (IMO: 9283928) was also present. This vessel operated by the US Military Sealift Command between 2003-2013. The website of its manufacturer, Incat, said in 2015 that it was being operated by the UAE’s National Marine Dredging Company.

  • Les montages fiscaux « créatifs » d’Engie au #Luxembourg
    http://multinationales.org/Les-montages-fiscaux-creatifs-d-Engie-au-Luxembourg

    Quelques jours après l’amende record qu’elle a infligée à Apple pour les avantages fiscaux illégaux qui lui avait accordé l’Irlande, la Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête similaire à propos d’Engie. En cause : les conditions de faveur dont bénéficieraient certaines de ses filiales au Luxembourg. Une affaire aussitôt minimisée par les dirigeants du géant français de l’énergie. Pourtant, selon l’enquête menée par #Les_jours, Engie possède de nombreuses filiales dans le petit duché, dont (...)

    Actualités

    / Luxembourg, Engie (ex GDF Suez), #Paradis_fiscaux, fiscalité, #évasion_fiscale, #transparence, Les (...)

    #Engie_ex_GDF_Suez_ #fiscalité
    "http://lesjours.fr/obsessions/la-grande-evasion/ep15-engie"
    "http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/09/20/apres-engie-l-etat-veut-faire-la-lumiere-sur-les-accords-fiscaux-des-autres-"
    "http://www.romandie.com/news/Engie-pas-mis-en-cause-dans-lenquete-de-Bruxelles-sur-sa-fiscalite-au-Luxembourg/740512.rom"