company:sukleen

  • Au Liban, un mouvement populaire souhaite ébranler le système | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/au-liban-un-mouvement-populaire-souhaite-branler-le-syst-me-280343091

    Tout a commencé le 17 juillet, quand la décharge de Naamé, accueillant les ordures de Beyrouth et du Mont-Liban depuis 1997, a été fermée, et le contrat avec l’entreprise de ramassage des déchets Sukleen avec l’État terminé. Suite à l’encombrement massif des rues par les ordures, des activistes de la société civile se sont mobilisés pour manifester, menant à un grand rassemblement, entre 4 000 et 10 000 personnes, samedi 22 août devant le Parlement. Les forces de sécurité ont réagi violemment, menant à une mobilisation très soutenue demandant la démission du gouvernement.

    Après les violences de samedi exercées par la police contre les manifestants, menant à une quinzaine de blessés, la foule était nombreuse et à nouveau mobilisée dimanche devant le Parlement libanais. Un rassemblement qui a mal tourné en soirée, lorsque des jeunes ont affronté les forces de sécurité, mis le feu à des ordures et saccagé une partie du centre-ville. Après plus de 70 blessés, dont un touché au front par une balle en caoutchouc, les manifestations ont continué lundi et mardi, menant cette dernière soirée à de nouveaux feux, aux barricades, et à de nouvelles violences, parmi les 400 personnes présentes.
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  • Machnouk annonce les résultats des adjudications pour la gestion des déchets
    http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/48655/Machnouk-annonce-les-sultats-des-adjudications-pour-la-gestion-des-chets

    (Ce n’est pas Machnouk sur la photo)

    Le gâteau a été partagé comme il se doit a annoncé très fièrement le ministre.

    Avec une majoration allant jusqu’à 65 dollars pour la tonne d’ordures (donc un prix pouvant aller jusqu’à 205 USD la tonne !!!), alors même qu’il s’agit probablement d’un simple ramassage avec très peu de traitement.

    • Crise des déchets au Liban : les raisons de la colère
      http://information.tv5monde.com/info/liban-des-heurts-et-un-appel-d-offres-pour-le-ramassage-des-or

      Les ministres avait lancé la création d’énergie via l’incinération des déchets. Cela n’est toujours pas en place ?

      Non, ça ne l’est pas encore. Justement, c’est cela que les Libanais reprochent au gouvernement : quand il prend des décisions, il sait lui-même qu’il ne va pas les appliquer. Il les prend pour l’opinion publique et les médias, mais ne fait jamais rien. Voilà pourquoi nous nous retrouvons aujourd’hui avec cette crise des déchets.

      Mais malgré l’annonce des offres retenues ce lundi, le vrai problème ne se trouve pas résolu. Le gouvernement a été pris de court par cette montée de la colère populaire et a décidé d’agir vite. Cela dit, le vrai problème est de trouver un terrain pour y mettre les déchets. Ce ne sont pas les sociétés qui vont le trouver. C’est à la municipalité de l’offrir, ce qui n’est pas réglé.

    • Liban : You Stink demande l’annulation des résultats de l’appel d’offre
      http://libnanews.com/liban-you-stink-demande-lannulation-des-resultats-de-lappel-doffre

      Alors que les autorités libanaises ont annoncé les premiers résultats de l’appel d’offre lancé afin d’organiser le ramassage des ordures des 6 régions libanaises en remplacement de la société Sukleen dont le contrat s’est achevé le 15 juillet dernier, le collectif Youstink a dénoncé l’attribution de ces contrats décrits comme un vol des fonds publics en complicité avec les entreprises y participant en raison des prix prohibitifs en comparaison avec les pratiques actuelles.

    • Rejet des résultats de l’appel d’offre par le Conseil des ministres :
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/08/25/le-gouvernement-libanais-echoue-a-trouver-une-issue-a-la-crise-des-dechets_4

      Après une réunion extraordinaire de cinq heures, le Conseil des ministres a pris la décision d’annuler les appels d’offre annoncés la veille pour la gestion des déchets, en raison de leur prix élevé.

      Au passage, la formule d’usage : « six ministres du bloc mené par le mouvement armé chiite du Hezbollah ».

    • à propos des prix

      « Jusqu’à quand allons-nous financer la corruption ? »
      Une décharge temporaire avec une prorogation du contrat de Sukleen, sans perspective de prise en charge par de nouvelles compagnies avant un an au moins, comme l’a déclaré hier à la LBCI le ministre Akram Chehayeb. Les « nuances » ne dupent personne, et surtout pas certains entrepreneurs qui ont laissé éclater leur colère hier. Lors d’une conférence de presse, Nehmat Frem, président d’Indevco, et Ziad Younès, représentant de Butec (les deux compagnies devaient remporter l’appel d’offres pour la région Metn-Kesrouan-Jbeil), se sont tous deux demandé « pourquoi les résultats des appels d’offres avaient été présentés de cette façon la veille, c’est-à-dire en incluant le balayage de rues, de façon à gonfler les prix proposés ».

      M. Frem a souligné que les frais de balayage avaient été ajoutés séparément par la compagnie à son dossier, étant donné qu’ils sont facultatifs et que les municipalités peuvent ne pas demander ce service. « Excepté ces frais, le prix par tonne que nous avons proposé est de 123 dollars, sachant que les compagnies précédentes avaient imposé un prix variant entre 150 et 160 dollars, a-t-il dit. Cela signifie que nous économisons 27 à 37 dollars par tonne, soit 29 000 à 39 000 dollars par jour sur 110 tonnes, soit plus de 10 millions de dollars par an, pour cette seule région. » Et d’ajouter : « Aujourd’hui, on se demande pourquoi cet appel d’offres a été annulé. Qu’est-ce que cela signifie ? Où allons-nous ? De nouveau à Sukleen et 160 dollars par tonne ? Jusqu’à quand continuerons-nous à financer la corruption au Liban ? »

      Pour sa part, M. Younès s’est déclaré « non surpris de l’annulation de l’appel d’offres, nous l’attendions depuis ce discours sur les prix élevés et la corruption ». « Annuler cet appel d’offres, c’est la corruption en soi, et c’est innocenter la compagnie qui continue de travailler dans le domaine des déchets », a-t-il poursuivi, rappelant qu’il s’agit là du huitième appel d’offres annulé depuis 2001.

      http://www.lorientlejour.com/article/941010/des-appels-doffres-annules-des-solutions-durgence-dans-le-flou.html
      #corruption

  • Si ça ne sentait pas aussi mauvais, ça serait carrément marrant : la justice financière libanaise s’intéresse à la Sukleen, la société de ramassage des ordures notoirement liée au Courant du Futur, ce qui a « suscité la fureur du ministre de l’Intérieur », lui-même – comment dire – notoirement lié au Courant du Futur, qui dénonce du coup une « justice politisée ».

    (Non mais vraiment, arrête de rigoler, ça devient gênant.)

    http://www.lorientlejour.com/article/936661/le-procureur-nomme-une-commission-technique-n-machnouk-met-en-garde-c

    La justice s’est saisie hier des accusations lancées ces derniers jours dans les milieux politiques à l’encontre de la société Sukleen, en charge du ramassage des ordures à Beyrouth et dans ses banlieues, et qui laissent entendre que de tierces parties auraient bénéficié de largesses de la part de la compagnie au détriment de l’argent dû par l’État aux municipalités.

    Au lendemain, notamment, des déclarations incendiaires faites en ce sens par le chef des Kataëb, Samy Gemayel, le procureur général financier, Ali Ibrahim, a ouvert une instruction sur cette affaire et ordonné la mise en place d’une « commission technique » pour suivre le dossier.

    Cette décision a aussitôt suscité la fureur du ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, qui a estimé que lorsque la justice « se mobilise sur la base d’une prise de position politique, cela veut dire qu’elle est politisée ». Le juge Ali Ibrahim n’étant « pas politisé, il devrait donc réexaminer sa décision de désigner une commission technique », a ajouté M. Machnouk. Selon le ministre, qui s’exprimait avant la réunion de la commission ministérielle en charge de la gestion du dossier des déchets au Grand Sérail, « le juge devrait demander des comptes aux autorités administratives signataires du contrat avec Sukleen et non pas à la compagnie elle-même ».

    Que ce soit un Gemayel qui réclame une enquête contre la corruption, c’est un symbole de l’état de déliquescence du système.

    Il ne manquera plus que le ministre de la Justice lui-même, également membre du Futur, exprime son indignation pour cette « justice politisée » au motif qu’elle enquête sur la Sukleen, pour que le gouvernement libanais disparaisse définitivement sous les ricanements.

    • Salhab (aouniste) sur la crise des déchets : des pressions exercées pour l’adoption de solutions inadéquates
      http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/47412

      Le député Salim Salhab a commenté, ce mercredi, la crise des déchets ménagers qui dure depuis une dizaine de jours, estimant que « ce qui se passe est un moyen de faire pression sur le peuple afin qu’il accepte des solutions inadéquates pour le pays ».

      Dans un entretien accordé à la VDL (93.3), le député s’est dit étonné que le traitement de ce dossier soit laissé à la dernière minute, « malgré les décisions ad hoc approuvées par le gouvernement mais qui sont négligées ».

  • Refugee Crisis Highlights Need to Address Lebanon’s Waste Disposal Deficiencies
    http://www.lcps-lebanon.org/featuredArticle.php?id=45

    In the absence of a clear official policy on dealing with the influx of Syrian refugees into Lebanon, municipalities where refugees have settled are being forced to play a leading role in the management and provision of services. This has placed significant pressure on local infrastructure, with the increase of solid waste generation being one of the most visible effects of the crisis at the local level. The World Bank’s socio-economic impact assessment of the Syrian crisis showed that waste generation has doubled and even tripled in some areas of the country, leading to water contamination and the spread of various types of diseases. However, while the fact that waste generation has increased following the influx of refugees cannot be refuted, the absence of a cohesive and sustainable solid waste strategy is the primary cause of the current waste management crisis.
     
    Already contending with very limited financial and human resources, local authorities collect and manage a significant portion of total solid waste in Lebanon. This, despite the fact that municipalities lack the free will to adopt a consistent solid waste strategy, and remain financially and administratively dependent on the central government and the Independent Municipal Fund’s inadequate and unfair distribution of resources. Such conditions limit their management capacities, especially given often weak coordination between municipalities.
     
    The absence of a national waste strategy and the consequences this has had on local authorities account for the severity of the current problem. Since the civil war, and later between 1998 and 2006, the Ministry of Environment dealt with waste in line with an emergency plan. In 1996, the state gave Sukleen, a private waste management company, permission to open a landfill in Naameh to receive waste from Beirut and Mount Lebanon. While the landfill was slated to offer a temporary solution until a national waste strategy was adopted, the situation developed differently in practice. As a result of the prolongation of the emergency plan, Naameh landfill still receives 3,000 tons of solid waste every day, three times the amount it was designated for. This has prompted protests from local residents against the overuse of the site. The most recent deadline to close the landfill, which has been pushed back several times, is set for 17 July 2015. However, with the failure to find alternative landfill sites, the closure of Naameh will likely further exacerbate problems in processing solid waste.

    […]

    It should be recognized, then, that refugees are not the cause of Lebanon’s current waste management crisis. Instead, the influx has certainly added to the crisis, and the refugees’ presence has highlighted systemic problems rather than accounted for the overload of the system, which was already overloaded.

  • $5 Million a Year: The Tip of the Sukleen Waste Pile | Al Akhbar English
    http://english.al-akhbar.com/content/5-million-year-tip-sukleen-waste-pile

    The smell of scandal is rising from the controversial relationship between the Lebanese government and Sukleen, the country’s main waste management contractor. Al-Akhbar uncovers how an extra $5 million are still paid yearly to Sukleen despite the company agreeing to discount that sum.

    #Sukleen
    #Beyrouth
    #déchets
    #privatisation

  • Perceptions & Rights in Lebanon
    http://www.migrant-rights.org/2011/11/07/perceptions-rights-in-lebanon

    Recent events in Lebanon illustrate the importance of social perceptions to migrant rights. An anonymous Lebanese resident is tackling the disparaging conception of road cleaners; the designer by trade has posted signs throughout Lebanese streets asking citizens to respect the Sukleen street cleaners, most of whom are migrant workers. The message addresses residents’ impatience, rude behavior, and general failure to acknowledge the cleaners’ presence, which the designer states is a regular occurrence. These seemingly small acts of unkindness dehumanize the street cleaners, subjecting them to an almost entirely separate social existence. The casual but contemptuous behavior can also easily lend to psychological or physical abuse. The simple posters target this conceptual segregation by encouraging residents to pay basic courtesies to the workers.

    Au-delà du racisme pur et simple contre les travailleurs étrangers au Liban, noter tout de même que l’image de la Sukleen (société de ramassage des ordures) est globalement désastreuse, les libanais l’identifiant comme une des formes aiguës de racket institutionnalisé du pays.

    Cabinet fails to renew contract with Sukleen
    http://www.dailystar.com.lb/Business/Lebanon/Oct/22/Cabinet-fails-to-renew-contract-with-Sukleen.ashx#axzz1cuywRobh

    March 8 ministers and three ministers close to President Michel Sleiman voted against renewing the contract unless the contract with the company is disclosed in the Cabinet.

    Si le racisme - et le mépris de classe (très sensible parfois au Liban) - sont certainement importants ici, on peut suspecter que les employés les plus visibles de la Sukleen font par ailleurs les frais de l’image désastreuse de l’entreprise.

  • Crise des déchets à Saïda (Liban) | Rumor
    http://rumor.hypotheses.org/1511

    [Au #Liban] l’actualité urbaine est dominée par le problème de la mise en décharge des ordures de la région de Saïda, la grande ville du sud du pays. Depuis des années, ces #ordures sont (comme pendant longtemps à Beyrouth) déposées sur ce qui est devenu avec le temps un gigantesque dépotoir qui se déverse dans la mer ou brule en dégageant des émanations #toxiques. Cette solution « temporaire » devait prendre fin avec l’ouverture d’une usine en projet depuis 1997. Mais les aléas, délais, controverses autour de ce projet ont été très nombreux et l’usine n’est apparemment toujours pas opérationnelle.

    #cdp #environnement

    • Je manque de billes là-dessus, mais ça n’est certainement pas l’Orient-Le Jour qui risque d’apporter un éclairage intéressant. Trois articles sur la collecte des déchets par les municipalités, et pas un mot sur la société Sukleen, ça ne va certainement pas mener bien loin.

      Voir par exemple cet article de novembre dernier :
      http://www.nowlebanon.com/NewsArchiveDetails.aspx?ID=215009

      While few would contest the quality of the service, the renewal of Sukleen’s contract with the Lebanese government has been at the core of a cabinet row over how much the Lebanese state should pay for its services. If March 14 ministers had their way, they would renew the contract without questioning it, but March 8 opposition ministers asked to see it before signing it.

      Currently, the terms of the deal between Sukeleen and the government are secret, as are the fees the company charges, despite the fact that they are paid from public money. Both opposition ministers and NGO workers who advocate for transparency find the situation unacceptable.

      “It’s not only the Sukleen contract, it’s the principle of access to information, to disclose all contracts with companies in Lebanon and outside Lebanon linked to fields that affect our lives,” Yehya Hakim, managing director of the Lebanese Association for Transparency, told NOW Lebanon. He also stressed that in Lebanon the law does not oblige the authorities to disclose expenditures to the public.

      Rumor has it that Sukleen’s services are some of the most expensive in the world, but few people in Lebanon know for sure how much it costs to clean Beirut’s streets.

    • Question évoquée dans Al Akhbar aujourd’hui :
      http://www.al-akhbar.com/node/9483

      Et pour le coup, l’article met la corruption et les contrats Sukleen au cœur du problème.

      المدقّق في واقع هذا القطاع في لبنان، وفي الإدارة المالية والإدارية يسارع إلى الخروج باستنتاج بديهي من هذا المؤتمر، إذا كان لا بد من نقل التجربة التونسية إلى لبنان، فالأفضل البدء بكنس الفساد، كما فعلت ثورة البوعزيزي في تونس، واستتباعاً فتح تحقيق مالي وإداري بشأن أسباب فشل الخطط التي أشرف على تنفيذها مجلس الإنماء والإعمار ووزارات البيئة والداخلية والبلديات والتنمية الإدارية، وصولاً إلى فتح تحقيق في أسباب عدم تقديم حوافز إلى البلديات التي استقبلت مطامر على أرضها، وأسباب عدم إنشاء معمل للطاقة من غاز الميثان المنبعث من مطمر الناعمة، وتفويت فرصة إدخاله في آليات الصندوق الأخضر الذي أقرّته الأمم المتحدة في كانكون أواخر العام الماضي، وصولاً إلى فتح تحقيق في الأكلاف المرتفعة للتخلص من مكب النورماندي، وفضائح مكب صيدا ومعمل نفاياتها المتعثر.

    • bonjour Nidal et merci de ces commentaires. Je suis conscient des limites de ces sources d’information. Merci beaucoup pour l’article d’Al AKhbar. On peut citer qd même l’Orient le Jour sur ce sujet , certes un peu ancien (20/1/2011)...
      Le ping-pong politique à visage économique se poursuit entre Raya Hassan et les ministres du CPL | Économie Liban | L’Orient-Le Jour
      http://www.lorientlejour.com/category/%C3%89conomie/article/685744/Le_ping-pong_politique_a_visage_economique_se_poursuit_entre_Raya_Has

      De son côté, le ministre démissionnaire du Tourisme, Fady Abboud, a notamment déploré le prix élevé propre à la gestion par Sukleen de la collecte des ordures, « qui coûte près de 165 dollars par tonne, alors que des études de compagnies internationales spécialisées prouvent que ce prix peut être réduit de moitié ».
      Plus globalement ma veille porte sur les questions de services urbains entre autres au Liban. Et à ce ce titre, l’affaire est loin d’être intéressante...

      M. Abboud s’en est également pris à la Société libanaise pour le développement et la reconstruction du centre-ville de Beyrouth, Solidere, affirmant que celle-ci a réussi à décrocher un contrat d’exploitation des deux ports touristiques (est et ouest) de Beyrouth sans qu’un cahier des charges ne soit réalisé.