Deux propriétés viticoles relaxées pour des épandages contestés à côté d’une école primaire
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/30/deux-proprietes-viticoles-relaxees-pour-des-epandages-contestes-a-cote-d-une
Le tribunal correctionnel de Libourne a prononcé, mardi 30 avril, la relaxe de deux domaines viticoles du #Bordelais poursuivis en qualité de personnes morales pour « utilisation inappropriée de produit phytopharmaceutique » dans la petite commune viticole de Villeneuve, dans le Blayais (Gironde).
Les juges ont suivi les réquisitions du parquet qui, à l’audience du 20 mars, avait demandé « plutôt une #relaxe », tout en s’en remettant « à la sagesse du tribunal » au motif qu’il n’existait « aucune certitude sur le lien de causalité entre les #épandages et les #malaises ».
]]>Le modèle d’affaires toxique de Syngenta
▻https://www.publiceye.ch/fr/thematiques/pesticides/syngenta
#Syngenta est numéro un mondial sur le marché des #pesticides. Alors que le géant de l’#agro-industrie vante ses efforts en matière d’innovation et de durabilité, les recherches de Public Eye révèle que la commercialisation de pesticides extrêmement dangereux est au cœur de son modèle d’affaires. La multinationale profite de la faiblesse des #réglementations dans des pays en développement ou émergents pour y vendre des produits, dont bon nombre ont été interdits en Suisse.[...]
Le Brésil est le principal marché du géant bâlois. L’Argentine, la Chine, le Paraguay, le Mexique, l’Inde, le Vietnam, les Philippines, le Kenya ou encore le Ghana sont aussi des destinations privilégiées de ses pesticides extrêmement dangereux.
Syngenta gagne des milliards en vendant des pesticides extrêmement dangereux
▻https://www.publiceye.ch/fr/coin-medias/communiques-de-presse/detail/syngenta-gagne-des-milliards-en-vendant-des-pesticides-extremement-dangere
Les animaux génétiquement modifiés : pas (...) - Inf’OGM
▻https://www.infogm.org/6254-animaux-ogm-pas-vraiment-au-point
Il existe des millions d’animaux transgéniques, créés en laboratoires à des fins de recherche : principalement des rats, mais aussi des lapins, des chèvres, des vaches, etc. Ils sont utilisés pour étudier les mécanismes génétiques, mimer des maladies humaines, tester ou synthétiser des molécules [1]. D’après le Daily Mail, en 2007, 3,2 millions d’expériences ont eu lieu sur des animaux transgéniques, une augmentation de 6 % par rapport à 2006. L’Inra en France, par exemple, a dès la fin des années 90, modifié génétiquement par transgenèse des animaux. Louis-Marie Houdebine, chercheur à l’Inra, a ainsi « créé » un lapin fluorescent qu’un artiste, Eduardo Kac, a ensuite médiatisé. Dans la même veine, un programme de recherche médicale de l’Inra utilisait des brebis transgéniques, elles aussi fluorescentes. Preuve qu’on ne maîtrise jamais totalement la sécurité de ces programmes de recherche, une agnelle transgénique a été vendue pour sa viande à un particulier, en 2014. L’Inra a dénoncé cet acte malveillant, reconnaissant un dysfonctionnement interne.
Très peu d’animaux transgéniques autorisés à la commercialisation
Les premières plantes transgéniques sont apparues sur le marché à la fin des années 90… et vingt ans après, ce sont toujours les quatre mêmes plantes qui dominent le marché (voir p.4-5). Un nombre faible qui montre que malgré les discours, les difficultés techniques et économiques restent des contraintes fortes. En ce qui concerne les animaux transgéniques, les difficultés sont encore plus conséquentes. La transgenèse animale est « très coûteuse et d’un maniement relativement délicat », confirme L.-M. Houdebine. Ainsi, sont autorisés commercialement un nombre très restreint d’animaux génétiquement modifiés.
Des milliers de moustiques transgéniques lâchés au Brésil
Le 10 avril 2014, le Brésil a autorisé la dissémination commerciale dans l’environnement du moustique Aedes aegypti transgénique (OX513A) de l’entreprise britannique Oxitec (liée à Syngenta). Au Brésil, la production a commencé : plusieurs usines ont déjà été construites. Celle de Juazeiro (état de Bahia) produit des milliers de moustiques transgéniques depuis 2011. Ce moustique transgénique stérile est censé permettre de lutter contre la dengue.
Des essais en champs ont été réalisés par Oxitec dans les îles Caïmans, en Malaisie, au Panama et au Brésil. Les essais prévus en Floride (États-Unis) n’ont toujours pas eu lieu. Les prétendus « résultats probants » de ces essais n’ont toujours pas été publiés. Cependant, en se basant sur les données communiquées par Oxitec, les organisations de la société civile estiment qu’il faudrait plus de sept millions de moustiques GM stériles par semaine pour avoir une chance de supprimer une population sauvage de seulement 20 000 moustiques. Oxitec doit se frotter les mains devant un marché captif aussi prometteur.
Autre faiblesse : 3 % d’entre eux ne seront pas stériles, reconnaît Oxitec et en présence d’un antibiotique très répandu, la tétracycline, le taux de survie monte à 15 % environ.
Une efficacité à 100 % ne serait pas non plus la panacée… L’agence brésilienne précise qu’elle a « identifié la nécessité de surveiller les populations sauvages du moustique Aedes albopictus [le moustique tigre], un autre vecteur du virus de la dengue, en raison du risque que cette espèce occupe la niche écologique laissée par l’élimination de Aedes aegypti ». Et que connaissons-nous avec précision du rôle de Aedes aegypti dans la chaîne alimentaire ?
Un saumon GM vendu au Canada
Le saumon transgénique développé par AquaBounty Technologies a été modifié pour grandir quatre fois plus vite que sa version non transgénique. Après des péripéties judiciaires et réglementaires qui ont duré près de 20 ans, il a finalement été autorisé pour la consommation humaine aux États-Unis le 19 novembre 2015. Mais quelques mois plus tard, fin janvier 2016, les États-Unis suspendaient l’autorisation « jusqu’à ce que la FDA publie des lignes directrices en matière d’étiquetage pour informer les consommateurs finaux » [2]. Cette suspension peut paraître tout à fait surprenante. En effet, aux États-Unis, jusqu’à présent, aucun produit GM ne doit obligatoirement faire l’objet d’un étiquetage spécifique.
Au Canada, la vente de ce saumon et la production d’œufs sont autorisées sur l’île du Prince Edward, mais pas l’élevage. Ces œufs sont envoyés au Panama, seul pays au monde qui a autorisé l’élevage de saumon transgénique. De même, l’autorisation étasunienne « ne permet pas que ce saumon soit conçu et élevé aux États-Unis », une restriction qui en dit long.
En 2017, pour la première fois, ce saumon a été vendu, au Canada [3] : ces cinq tonnes de filets de saumon transgénique ont rapporté 53 300 dollars à l’entreprise. Il s’agit de la première commercialisation d’un animal transgénique destiné à l’alimentation humaine.
Ce saumon pose de nombreux problèmes tant environnementaux que sanitaires. Premièrement, selon une étude publiée en 2002, l’hormone de croissance, produite par transgenèse, aboutit à plusieurs dégâts collatéraux. Ainsi, ces animaux ont une tendance supérieure aux autres à devenir diabétiques et les poissons d’AquaBounty devront probablement être vendus sous forme de filets ou dans des plats cuisinés du fait de leurs difformités. Ensuite, une étude de 2009 montrent que si des poissons transgéniques s’échappent, ils auront tendance à « coloniser » les saumons non transgéniques, ce qu’avaient déjà montré des chercheurs en 1999. Autre élément : les poissons transgéniques accumulent plus les toxines dans leur chair que les autres poissons.
L’ensemble de ces risques a donné une image bien négative de ce saumon… Ainsi, de nombreuses collectivités territoriales dont les états de l’Alaska, de la Californie et une soixantaine d’entreprises agro-alimentaires - comme Subway, Whole Foods, Trader Joe’s ou Kroger ou encore CostCo, deuxième plus grand détaillant étasunien qui achète chaque semaine 272 tonnes de saumon - se mobilisent contre son autorisation.
Nouveaux animaux GM bientôt autorisés ?
Parmi les papys des AGM, évoquons le cochon transgénique (« Enviropig »). Ce projet date de 1995 et est mené par l’Université de Guelph, au Canada. Ce cochon est censé contenir moins de phosphore dans ses excréments. Abandonné en 2012, il est réapparu moins d’un an après sous un nouveau nom : « Cassie Line ». Officiellement, l’abandon était lié à la méfiance des consommateurs et des industriels. Mais en fait, l’article scientifique de 2012 publié par l’Université de Guelph parle d’un cochon GM dont la nouvelle lignée est plus stable génétiquement parlant… : ce serait donc plus pour des questions techniques que les premiers cochons auraient été euthanasiés.
La recherche s’intéresse aussi de près aux insectes. Ces derniers sont actuellement testés en champs et pourraient être prochainement autorisés, tous mis au point par l’entreprise Oxitec pour être stériles. Ainsi, en 2011, aux États-Unis, était expérimenté en champs un papillon génétiquement modifié (Plutella xylostella, OX4319), un parasite important des choux, colzas et autres plantes de la famille des Brassicacées. Au Brésil, c’est la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) transgénique de l’entreprise Oxitec qui était lâchée à titre expérimental… Enfin, en 2013 et en 2015, Oxitec faisait une demande pour disséminer en Espagne des milliers de mouches de l’olivier (Bactrocera oleae, OX3097D-Bol), essais refusés par les autorités catalanes.
Et les animaux GM 2.0 ?
Les recherches actuelles de modification des animaux passent par l’utilisation de nouveaux outils de modification génétique, comme les Talen, ou Crispr/Cas9. En voici quelques exemples.
Brice Whitelaw, du Roslin Institut, en Grande-Bretagne, a modifié des moutons et des bovins. Grâce aux protéines Talen, il a coupé la séquence génétique qui code pour la production de la myostatine qui freine le développement musculaire. Les animaux ainsi modifiés ont un système musculaire hypertrophié. Économiquement parlant, si cette délétion génétique arrive à produire des animaux viables, elle permettrait d’augmenter la masse musculaire de l’animal. En Chine, un des pays leaders dans le domaine, plusieurs équipes ont réussi, malgré des taux d’échecs importants, à désactiver certaines séquences génétiques en utilisant les technologies Talen ou Crispr/Cas9. Ainsi, l’une d’entre elles a mis au point des chiens de race Beagle plus musclés qui courent plus vite, et espère les vendre aux chasseurs... voire à l’armée ; une autre équipe propose un cochon nain qui reste vraiment nain, et espère le vendre comme animal de compagnie ; enfin, une troisième équipe travaille à réduire le taux de cholestérol chez le cochon, une innovation qui permettrait de limiter les maladies cardio-vasculaires…
Éric Marois (CNRS / Inserm) estime que les deux outils Talen et Crispr/Cas9 « permettront d’obtenir très rapidement des mutations inactivant des gènes ciblés. Pour des manipulations génétiques plus complexes (remplacement d’un allèle par un autre, donnant par exemple une résistance à une maladie), ces outils permettront probablement d’accélérer les techniques déjà existantes développées chez la souris ».
Au-delà des avantages techniques qui restent à démontrer, ces nouveaux OGM pourraient bien avoir un avantage considérable pour l’industrie : ne pas être considérés légalement com- me des OGM. Leur diffusion en serait facilitée car ils ne seraient plus soumis à autorisation, évaluation et étiquetage.
Le forçage génétique
Associé à une technique de transformation du vivant, le forçage génétique permet de propager une modification génétique plus vite que selon les lois classiques de Mendel sur l’hérédité, en quelques générations seulement. De nombreux laboratoires travaillent donc actuellement à forcer génétiquement des moustiques pour diffuser une stérilité rapidement. Objectif : éliminer les vecteurs pour éliminer les maladies. Mais avec quelles conséquences sur les équilibres écologiques ?
Tous ces projets s’inscrivent dans une logique productiviste - des saumons plus gros, des cochons avec plus de muscle, etc. - ou mécaniste – éradiquer le vecteur pour combattre une maladie, sans comprendre la complexité d’un éco-système. C’est donc le risque de voir apparaître un autre vecteur qu’il faudra à son tour éliminer…
Des AGM... juste pour le (...)
Des AGM... juste pour le fun !
GloFish
Les premiers animaux transgéniques commercialisés étaient deux poissons d’ornement, destinés à des aquariums. Night Pearl®, conçu par l’Université de Taïwan, et GloFish®, conçu par l’Université de Singapour, ont été génétiquement modifiés avec un gène de fluorescence, issu respectivement d’une méduse et d’une anémone de mer. Ces poissons sont commercialisés à Taïwan, et aux États-Unis (sauf en Californie et au Michigan qui ont interdit les animaux transgéniques). GloFish est désormais une marque commerciale qui propose plusieurs espèces de poissons (poisson-zèbre, barbeau, tetra, etc.), disponibles dans plusieurs couleurs (orange, bleu, vert, rouge, violet, etc.).
Interdits en Europe, quelques individus de ces poissons transgéniques ont été découverts dans plusieurs États membres – Allemagne, Irlande, Norvège, Pays-Bas, République Tchèque, Royaume-uni - de l’Union européenne entre 2006 et 2016.
]]>Le scandale de Yavatmal
▻https://exportationstoxiques.publiceye.ch
Dans le district de #Yavatmal, au centre de l’#Inde, des centaines d’agriculteurs ont été empoisonnés entre juillet et octobre 2017. Plus de vingt personnes ont trouvé la #mort. En cause : des cocktails de #pesticides extrêmement dangereux, parmi lesquels le #Polo. Cet insecticide est exporté par #Syngenta depuis la Suisse, où il est interdit. Notre #reportage.
]]>Pourquoi #Syngenta est tombé au champ d’honneur de la guerre de l’#agrobusiness
L’enjeu : dominer le marché des semences. La retentissante offre de rachat de l’entreprise agrochimique helvétique par le groupe public chinois #ChemChina fait partie des grandes manœuvres dans ce secteur essentiel. Seules les firmes capables de rémunérer les actionnaires l’emporteront.
▻https://www.lacite.info/economietxt/2016/3/7/pourquoi-syngenta-est-tomb-au-champ-dhonneur-de-la-guerre-de-lagrobusiness
#Chine #Suisse #indutrie_agro-alimentaire #pesticides #agriculture
LES AGRICULTEURS BIO PEUVENT ENFIN VENDRE LEURS SEMENCES PAYSANNES (ET ÇA NE VA PAS PLAIRE À MONSANTO).
▻https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/les-agriculteurs-bios-peuvent-enfin-vendre-leurs-semences-paysannes-et-ca-n
75 % des aliments de la planète proviennent de seulement 12 espèces végétales et cinq animales.
Concrètement, les eurodéputés viennent d’autoriser les agriculteurs bio à vendre les semences paysannes, c’est-à-dire celles qui ne sont pas enregistrées dans le cahier officiel des espèces. Jusqu’ici, pour être commercialisées, toutes les semences devaient y être inscrites. Pour ajouter une variété de céréales par exemple, il faut compter entre 6 000 et 15 000 euros, un coût trop élevé pour un agriculteur.
Par ailleurs, des critères de sélection excluaient d’office les semences paysannes. « Le cahier officiel des espèces demande des critères d’homogénéité et de productivité. Or, les semences que les paysans utilisent depuis des milliers d’années ne sont pas toutes les mêmes. C’est justement leur atout, elles sont capables de s’adapter aux changements climatiques », explique le président du Réseau semences paysannes, Patrick de Kochko.
Ainsi, de 1930 à 1965, on est passé de 400 variétés de blés à 65. Pire, aujourd’hui, selon la FAO, 75 % des aliments de la planète proviennent d’à peine 12 espèces végétales et cinq animales.
Monopole des gros groupes
« Aujourd’hui, trois grands groupes possèdent plus de 53 % du marché mondial de la semence : c’est totalement inacceptable », a réagi l’eurodéputé socialiste Éric Andrieu. « Jusqu’à présent, le monde du vivant était cadenassé par la réglementation actuelle au profit de quelques grandes multinationales. Il est urgent de rééquilibrer la chaîne alimentaire et d’arrêter de dérouler le tapis rouge devant les oligopoles de l’agrochimie », ajoute-t-il.
Monsanto, DuPontDow et Syngenta sont les principaux détenteurs de semences. Après sa fusion avec Bayer, près d’une semence sur trois issues du cahier officiel sera signé Monsanto.
]]>#OGM - Mensonges et vérités
La #controverse entre pro-OGM (organismes génétiquement modifiés) et anti-OGM rend le débat passionnel et parfois incompréhensible. Ce tour d’horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l’appui.
Depuis plus de vingt ans, les OGM (organismes génétiquement modifiés), en particulier les plantes, ne cessent de s’étendre sur la planète, dans le but d’améliorer les rendements de soja, maïs, coton, colza, riz, etc. Dix pays, sur les vingt-huit qui en cultivent, représentent, à eux seuls, 98 % de la superficie mondiale des cultures transgéniques – soit 11 % des terres cultivées –, essentiellement sur le continent américain, le sous-continent indien et en Chine. Aux États-Unis, où les premières plantations de soja transgénique ont été introduites en 1996, les OGM représentent environ 90 % des cultures de soja, de maïs et de coton. Selon leurs défenseurs, ils sont indispensables pour répondre aux besoins d’une population en forte croissance. C’est l’argument du géant du secteur, le semencier américain Monsanto, qui produit aussi le célèbre Roundup, un herbicide total dont la substance active, le glyphosate, épargne les plantes OGM.
#film #documentaire #reportage #vidéo
#BT #maïs_BT #rentabilité #TH #soja #Roundup #USA #Etats-Unis #monoculture #agriculture #élevage #Argentine #Monsanto #pommes_De_terre #risques #génie_génétique #toxine_BT #pesticides #industrie_agro-alimentaire #glyphosate #herbicide #super_mauvaises_herbes #darwinisme #soja_roundup_ready #atrazin #business #santé #cancer #Mexique #propriété_intellectuelle #brevets #Percy_Schmeiser #sécurité_alimentaire #Ghana #malformation_congénitale #justice #biodiversité
#USAID (qui lie #aide_au_développement et utilisation de OGM dans le pays qui va recevoir l’aide)
#Gates_Foundation (qui finance des tests de plantes OGM au Ghana)
#biotechnologie_agricole #coton #Bukina_Faso #coton_BT #Sofitex #rendements #Geocoton #Roundup_Ready_Flex_Cotton #néo-colonialisme
#MON810 #maïs_MON810 #riz_doré #riz #Philippines #golden_rice #Syngenta #technologie #dengue #oxitec #moustiques_transgéniques #AGM #animaux_génétiquement_modifiés
]]>Seeds in resistance
“Seeds in resistance” is an animation developed in connection with the documentary “Seeds: commons or corporate property?”, produced in 2017 by a collective of Latin American organisations from all across the continent that are working to defend native seeds as the basis of peoples’ food sovereignty.
▻https://www.grain.org/media/BAhbB1sHOgZmSSInMjAxOC8wMy8yNi8wOV81OF8wNl81MTdfRU5fTmZHLnBuZwY6BkVUWwg6BnA6C
▻https://www.grain.org/article/entries/5915-seeds-in-resistance
#propriété_intellectuelle #révolution_verte #propriété_privée #ONG #Syngenta #Dupont #Monsanto #Bayer #brevet #résistance #film_d'animation #vidéo #souveraineté_alimentaire #alimentation #semences
Vidéo :
▻https://vimeo.com/232364093
cc @odilon
À quoi sert vraiment la réserve mondiale de semences du Svalbard ?
▻https://la-bas.org/4991
En 2008, sur l’île de Spitzberg, en Norvège, a été créée la réserve mondiale de semences du Svalbard, premier coffre-fort censé abriter les semences du monde entier. Ses financeurs : des États, des entreprises, mais aussi des fondations privés comme la fondation Bill et Melinda Gates, la fondation Rockfeller ou la fondation Syngenta. Son but avoué ? Protéger les semences du monde entier des catastrophes humaines ou climatiques.Continuer la lecture…
]]>Parution du numéro 4 du journal Rhizome
▻https://infokiosques.net/spip.php?article1512
Rhizome, journal anarchiste pour diffuser la résistance contre le génie génétique et son monde, sort sa quatrième parution. Au menu, des comptes-rendus d’actions, une histoire du néocolonialisme version Monsanto au Burkina Faso, des critiques de la complicité entre la science « publique » et l’industrie avec les exemples de Agroscope et Syngenta en Suisse ou l’université Sant’Anna et Valagro en Italie, des réflexions sur la guerre au vivant et l’action directe. Vous trouverez ce numéro ainsi que les (...)
▻https://rhizom.noblogs.org
▻https://rhizom.noblogs.org/files/2017/12/Rhizome4.pdf
▻https://rhizom.noblogs.org/files/2017/12/Rhizom4.pdf
▻https://rhizom.noblogs.org/files/2017/12/Rizoma4.pdf
Jacques Attali : « La Suisse doit se penser comme un hôtel » Par Roland Rossier - 24 Heures - Mardi 17 Octobre 2017
▻https://mobile2.24heures.ch/articles/59e62cd8ab5c3768aa000001
De passage à Genève, l’écrivain et essayiste français Jacques Attali s’est exprimé, mercredi à Uni Dufour, sur l’intelligence artificielle, à l’occasion de la remise des Prix Latsis universitaires, récompensant chaque année, notamment, des chercheurs de l’UNIGE et de l’EPFL. Interview
Est-ce que la France peut se réformer ?
La France change à une vitesse folle. Et chacun des 60 millions de Français évolue et change chaque jour. On dit que la France est crispée. Mais elle se réforme en permanence et change sans cesse, sur le plan des mœurs, de l’innovation, de l’art, de la culture.
Alors, à quoi est dû ce sentiment largement partagé qui évoque les blocages de la France ?
Ce qui est vrai, c’est que la France modifie assez peu ses lois. Pour une mauvaise raison d’ailleurs, car nous avons de la peine à admettre les changements homéopathiques. Et pour une autre raison : les nations maritimes valorisent le changement, les nations rurales valorisent la permanence.
La France borde pourtant plusieurs mers. Elle aurait pu être une nation maritime ?
Elle a essayé de le faire à huit reprises, comme je l’aborde dans mon dernier livre. Mais la France a choisi d’être une nation rurale car elle possède des terres et une agriculture très riches.
Le gouvernement Macron peut-il réussir à changer la France ?
Lorsque je suis à l’étranger, je n’aborde jamais les questions de politique française. Ce que je peux dire, c’est que la France n’avance pas par réformes lentes, mais par révolutions. Soit sanglantes, soit plus symboliques. Depuis 1945, nous avons connu trois révolutions : 1945, 1958, 1980. Et la quatrième se déroule en ce moment. La France accumule pendant longtemps des besoins de changement, puis elle se met en mouvement. Cela prend du temps car nous sommes une nation centralisée. Notre modèle est très intégrateur : tout le monde y parle la même langue.
Quand a débuté la « révolution » actuelle ?
Cela a commencé il y a trois ans, avec une prise de conscience. Une maturation des réformes s’est ensuite effectuée, poursuivie par la dernière élection présidentielle.
La France va donc garder un rôle moteur en Europe ?
Je suis convaincu que la France est la première puissance européenne déjà aujourd’hui et qu’elle le sera encore davantage demain, car l’Allemagne est malade, démographiquement, technologiquement et financièrement. Dans vingt ans, la France sera de loin la première puissance d’Europe. Economiquement, nous sommes présents dans les meilleurs secteurs : la santé, l’éducation, la culture, l’assurance, les start-up. Sans compter deux autres domaines, peu utilisés : la mer et la francophonie.
Pourquoi à travers la francophonie ?
Aujourd’hui, 180 millions de personnes parlent français. Avec le développement de l’Afrique, il y en aura 700 millions. L’Afrique regroupe un milliard d’habitants, et dans trente ou quarante ans, elle en comptera deux milliards. C’est la grande question du XXIe siècle. Pour l’Europe, cette explosion démographique peut déboucher sur une catastrophe, parce que des centaines de millions d’Africains s’installeront ici, ou alors nous les aidons à bien se développer et le continent sera un formidable marché. Pour l’Europe et pour la France grâce à cette langue commune.
L’immigration a tendance à diviser l’Europe. L’Europe doit-elle accueillir des migrants ?
Malheureusement, tous les pays européens sont d’accord pour contenir l’immigration, et même la réduire. Mais regardons les chiffres : nous sommes 600 millions d’habitants en Europe et nous parlons d’accueillir 200 000 migrants par an. En trois ans, cela ferait 600 000, soit 1 pour mille de la population de l’Europe. Vous vous rendez compte ? 1 pour mille ! Ce n’est pas assez. Nous sommes capables d’en accueillir bien plus. Le Liban doit se débrouiller avec 25% de migrants syriens. L’Europe est aussi confrontée à un effondrement démographique. Et l’accueil des réfugiés fait partie de ses valeurs.
N’existe-t-il pas un décalage entre vos espoirs et les politiques des pays européens ? Et puis l’Europe se met-elle en danger en voulant contenir l’immigration ?
Non, elle se protège. Mais trop, à mon avis. Je sais que je suis très isolé face à ce consensus européen. Mais c’est honteux de ne pas accueillir tous ces gens dignes, magnifiques, souvent bien formés, jeunes, pleins de dynamisme.
Traversons l’Atlantique et tournons-nous vers les Etats-Unis. Donald Trump est-il un homme dangereux ?
Oui. Les Etats-Unis sont représentatifs d’un courant mondial qui se renforce, celui des dictatures de marché. Pourquoi ? Parce que les gens ont besoin de sécurité mais ils veulent aussi gagner de l’argent. Ce cocktail est dangereux. Et le monde est instable, comme en 1910. Les gens vivaient alors très bien. Ils avaient déjà la radio, l’automobile, l’électricité. La démocratie, la globalisation. Et puis le terrorisme – qu’on appelait alors nihilisme –, la crise financière et le protectionnisme ont globalement précipité le monde dans 75 ans de barbarie, de 1914 à 1989. Aujourd’hui, c’est pareil : nous connaissons des progrès technologiques, un potentiel de croissance énorme, des moyens de faire des économies d’énergie massives, une espérance de vie qui augmente. Nous avons tout pour être heureux.
Mais tout peut donc basculer ?
La question environnementale est urgente. Il faut sauver la mer. Nous devons aussi régler le problème de la répartition inégale des richesses et celui d’un désordre mondial dû au fait que les marchés sont plus puissants que les Etats. La probabilité d’une guerre mondiale est considérable. Elle peut se déclencher sur un rien, sur un incident entre les Chinois et les Américains à propos de la Corée du Nord, ou entre les Polonais et les Russes au sujet des pays Baltes…
Et Donald Trump pourrait être un élément déclencheur ?
Oui, car il est imprévisible et erratique. Nous avons échappé à un conflit majeur depuis 1945 car toutes les puissances nucléaires étaient dirigées par des gens raisonnables. Aujourd’hui, à la tête des Etats-Unis et de la Corée du Nord, nous avons affaire à deux personnes peu raisonnables, même si le président des Etats-Unis ne peut pas appuyer sur le bouton nucléaire tout seul. Mais il peut presque le faire tout seul.
Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ne représentent-ils pas également une forme de menace ?
Ceux-là, ce sont les dictateurs du marché. Ils ont prospéré dans une économie libre et parfaite qui a abouti à la formation de cartels. Les GAFA sont dangereux car ils sont en train de maîtriser les instruments de prédiction.
Faut-il casser ces cartels ?
Cela viendra comme ce fut le cas avec l’ancien géant des télécoms ATT aux Etats-Unis. Mais un autre cartel est encore plus dangereux : celui de l’industrie agrochimique, qui prétend breveter la vie sans aucun droit. Les GAFA s’approprient nos données, mais les groupes vendant notamment les semences s’approprient la vie. Ils sont de moins en moins nombreux, après le rachat de Syngenta par ChemChina et de Monsanto par Bayer. Nous devons agir avant qu’ils n’atteignent une trop grande taille.
Comment peut-on contrôler ces groupes ? Il faudrait un gouvernement mondial ?
Oui, il faudrait un Etat de droit mondial. La seule institution internationale se situe d’ailleurs à Genève. C’est l’OMC (Organisation mondiale du commerce), qui s’appuie sur son système de règlement des conflits. Il faut au moins une institution internationale de décartellisation, mais l’OMC a perdu une partie de son pouvoir.
Qui est le mieux armé pour maîtriser les défis de la numérisation, du big data et de l’intelligence artificielle : la Silicon Valley ? La France ? L’Europe ?
C’est en effet un enjeu majeur. Dans ce cadre, c’est la propriété des données, et ce que l’on en fait, qui va être déterminante. L’analyse des comportements des consommateurs permettra de déduire quels biens ou services peuvent être vendus. J’ai écrit en 2006 que les compagnies d’assurances seraient les mieux armées dans ce domaine, en particulier celles qui seront liées aux groupes maîtrisant les données. Les GAFA sont puissants quand ils sont installés dans de vastes marchés homogènes où ils peuvent accumuler les données et les prédictions. Aujourd’hui, deux marchés se détachent : les Etats-Unis et la Chine. Le marché chinois va combler son retard et sera encore plus rapide que le marché américain, car il s’agit, comme je l’ai dit, d’une dictature de marché.
Et la Suisse ? Depuis plusieurs années, le Forum de Davos classe ce pays en tête en termes de compétitivité. A quoi est dû le miracle suisse ?
La Suisse, puissance de taille moyenne, est le contre-exemple absolu de la thèse de mon livre. Je n’ai qu’une explication à ce miracle : le travail. Ce pays est aussi avantagé par le fait de ne pas avoir connu de guerre, par un consensus social très fort et par l’utilisation de rentes de situation qui sont en train de disparaître. Je parle du secteur bancaire, dont les services, d’ailleurs, n’ont pas besoin d’accès à la mer. Mais la finance n’a pas respecté les règles du jeu. Cela ne dure jamais bien longtemps. La Suisse est un pays hors jeu. En termes militaires comme en termes bancaires.
Un pays hors jeu peut-il être pérenne ?
Non. Pas de façon durable. Donc, un processus de banalisation de la Suisse est en marche. Cela dit, la Suisse joue remarquablement bien sa normalisation, de la manière la plus lente possible (sourire). La Suisse a aussi de grandes capacités à accueillir les étrangers. Le secteur de l’hospitalité, au sens large, sera l’un des principaux de l’avenir. Pas seulement sur le plan hôtelier. Le grand métier de demain sera celui de l’empathie.
Les Suisses sont empathiques ?
Oui, à leur façon. D’une manière particulière : c’est ce que j’appelle l’altruisme intéressé !
C’est de l’empathie par rapport à soi-même ?
Ce qui se passe à l’EPFL, par exemple, est assez génial. J’envie l’EPFL. Je regrette qu’elle ne soit pas française. L’EPFL est une sorte d’hôtel d’entreprises. Tout pays doit se penser comme un hôtel et ses habitants comme des hôteliers. Recevoir sans cesse des étrangers. Etre accueillant. C’est ce qui rend la Suisse symboliquement maritime.
Et Genève ?
C’est un cas particulier, Genève est à la fois suisse et française, suisse et internationale. Genève est un paradis particulier. Je me suis souvent dit que si j’avais à m’exiler, ce serait à Montréal ou à Genève. Des gens de toutes sortes de cultures y vivent et s’y croisent.
La Suisse peut-elle rester hors de l’Europe ?
Si j’avais un conseil à donner à la Suisse, c’est d’entrer dans l’Union européenne tout en gardant sa spécificité.
L’Union européenne le permettrait-elle ?
Tout se négocie, tout se négocie… A terme, la Suisse perdra beaucoup en restant à l’extérieur de l’Union européenne, qui est un formidable aiguillon pour accomplir des réformes. Rester dehors, c’est se condamner à s’enkyster au moment où ses particularités sont en train de disparaître. Etre hors jeu et se banaliser, c’est embêtant.
Thémes : Récupérés dans les commentaires de ▻https://www.les-crises.fr/jacques-attali-tout-pays-doit-se-penser-comme-un-hotel
#Jacques_Attali #jacquatalisme Leurs #Réves Des #cauchemars pour les #Suisses et pour nous #néo_libéralisme #géopolitique #hôtel_de_passe #intelligence_artificielle #intelligence_grabataire #soupe_prétentieuse #union_européenne #consternant #gouvernement_mondial #contre-nature #homo_economicus #répugnant #creux #scientologue #vent #vide #domination_des_Gaga
#béhachèlisme #élicohenisme #éricfassinisme, #philosophie_de_plateaux_télé #imaginer_ce_qui_n’arrive_jamais #nostradamus_de_pacotille
Gérard Bapt défend les abeilles - 28/10/2017 - ladepeche.fr
▻https://www.ladepeche.fr/article/2017/10/28/2674436-gerard-bapt-defend-les-abeilles.html
… #Gérard_Bapt, président du groupe de suivi du plan national de santé environnemental, dénonce le « viol » de la loi biodiversité par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) qui vient d’autoriser la mise en marché par le laboratoire Syngenta de deux nouveaux #néonicotinoïdes mortels pour les #abeilles. Il explique que « Les multinationales utilisent toujours la même « habileté » en sortant des molécules nouvelles présentées comme ayant moins d’effets indésirables mais avant toute étude d’impact et appartenant à la même famille tueuses des pollinisateurs. »
Ce qui fait suite à
Abeilles : sur proposition de Gérard Bapt, l’Assemblée nationale vote l’interdiction des néonicotinoïdes en 2016 - France 3 Occitanie
▻http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/2015/03/19/abeilles-sur-proposition-de-gerard-bapt-l-assemblee-nat
Le gouvernement était contre, l’Assemblée nationale n’en a pas tenu compte. Elle a voté jeudi l’interdiction à compter de janvier 2016 des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, réputés toxiques pour les abeilles, via un amendement des socialistes Delphine Batho et Gérard Bapt, député de Haute-Garonne.
#écocide #insectes #butineurs #sulfoxaflor #Syngenta #ANSES #assassins
]]>Open Source Seeds : les graines de tomates libres - LinuxFr.org
►https://linuxfr.org/news/open-source-seeds-les-graines-de-tomates-libres
Les graines que l’on plante aujourd’hui sont contrôlées en très large majorité par une poignée de grosses entreprises (Monsanto, Bayer, Syngenta…) qui font tout pour empêcher la réutilisation de ces graines : brevets, graines hybrides ou stériles, donc impossible à replanter… En plus de coûter cher aux agriculteurs, cela freine le développement dans certains pays et nuit à la biodiversité.
]]>Open Source Seeds : les graines de tomates libres
►https://linuxfr.org/news/open-source-seeds-les-graines-de-tomates-libres
Les graines que l’on plante aujourd’hui sont contrôlées en très large majorité par une poignée de grosses entreprises (Monsanto, Bayer, Syngenta…) qui font tout pour empêcher la réutilisation de ces graines : brevets, graines hybrides ou stériles, donc impossible à replanter… En plus de coûter cher aux agriculteurs, cela freine le développement dans certains pays et nuit à la biodiversité.
Une nouvelle initiative allemande, Open Source Seeds, veut contrer ce modèle avec des graines distribuées sous la Licence Semence Libre :
La semence peut être reproduite sans limitation, vendue, donnée ou même utilisée dans le processus de sélection de nouvelles variétés. La licence donne aux nouveaux utilisateurs les mêmes droits que leurs précédents détenteurs. lien n°1 : Open Source Seedslien n°2 : Vidéo du journal Arte sur (...)
]]>Open Source Seeds : les graines de tomate libres
▻https://linuxfr.org/news/open-source-seeds-les-graines-de-tomate-libres
Les graines que l’on plante aujourd’hui sont contrôlées en très large majorité par une poignée de grosses entreprises (Monsanto, Bayer, Syngenta…), qui font tout pour empêcher la réutilisation de ces graines : brevets, graines hybrides ou stériles donc impossible à replanter… En plus de coûter cher aux agriculteurs, cela freine le développement dans certains pays et nuit à la biodiversité.
Une nouvelle initiative allemande, Open Source Seeds, veut contrer ce modèle avec des graines distribuées sous la Licence Semence Libre :
La semence peut être reproduite sans limitation, vendue, donnée ou même utilisée dans le processus de sélection de nouvelles variétés. La licence donne aux nouveaux utilisateurs les mêmes droits que leurs précédents détenteurs. lien n°1 : Open Source Seedslien n°2 : Vidéo du journal Arte (...)
]]>Largest-ever study of controversial #pesticides finds harm to bees : Nature News & Comment
▻http://www.nature.com/news/largest-ever-study-of-controversial-pesticides-finds-harm-to-bees-1.22229
However, the work was mainly funded by two major neonicotinoid makers, #Bayer CropScience and #Syngenta. They question the scientists’ conclusions and defend the pesticides, which are already banned or restricted in several countries. The researchers who did the work say they were totally independent.
]]>Semences en Open source : le combat de David contre Goliath
L’initiative « #Semence_en_Open_Source » s’est lancée dans la création de variétés de légumes libres de droit sur le même modèle que des logiciels informatiques comme Linux. L’objectif : contrer Monsanto, Bayer ou Syngenta, trois des cinq géants qui possèdent les droits de propriété sur la quasi-totalité des semences mondiales. L’initiateur de ce projet, #Johannes_Kotschi, a fondé un groupe de travail composé de producteurs de semences, d’agriculteurs et de juristes. Ensemble, ils ont développé une variété de #tomate et de #blé d’été sous licence libre. Des semences qui auraient une forte capacité d’adaptation, capable de résister aux conditions les plus extrêmes.
►http://info.arte.tv/fr/semences-en-open-source-le-combat-de-david-contre-goliath
#semences #open_source #agriculture
cc @odilon
#Pesticides : l’#Europe continue à pourrir notre #santé
▻http://lvsl.fr/pesticides-leurope-continue-a-pourrir-notre-sante
Le 21 décembre dernier, les Etats refusaient la proposition de réglementation de la Commission Européenne sur les pertubateurs endocriniens. Et pour cause, cette proposition accordait une dérogation à une quinzaine d’insecticides et à quelques herbicides dont le 2,4-D, un désherbant classé « cancérogène possible pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2015. Cette nouvelle réglementation prévoyait en outre que l’évaluation des risques puisse se faire au cas par cas, et après la mise sur le marché des produits correspondants. De fait, cette proposition était dictée par les impératifs de l’industrie chimique et de ses mastodontes – BASF, Bayer et Syngenta prenant appui sur le soutien du gouvernement allemand.
Clairement, la Commission est un danger pour notre santé. Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques qui ont un impact sur le système hormonal des êtres vivants. On les retrouve dans beaucoup d’objets du quotidien : plastiques, cosmétiques, peintures, l’alimentation, pesticides. Selon de nombreuses études, ils contribuent à l’augmentation de nombreuses maladies : infertilité, cancers, diabète, obésité, problèmes neurologiques, trouble du développement du cerveau, problèmes de comportement chez les enfants (trouble de l’attention, hyperactivité et même autisme). Ils entraînent des malformations congénitales et des anomalies du neuro-développement.
]]>La France interdit un pesticide… mais l’exporte vers des pays en développement
▻http://www.novethic.fr/empreinte-terre/sante-environnementale/isr-rse/quand-la-france-interdit-un-pesticide-et-l-exporte-dans-des-pays-en-voie-de
Je ne sais plus si on l’a déjà signalé
Il s’appelle l’#atrazine. Cet #herbicide est interdit depuis 2001 en France et depuis 2004 en Europe. Il est classé par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) comme « très #toxique pour la vie aquatique avec des effets à long terme. Il peut endommager des organes suite à une exposition prolongée ou répétée ».
Risque de #cancer
Et pourtant, selon les données de l’ECHA, relevées par Le Monde, la France a autorisé, depuis le mois de janvier, l’#exportation de sept cargaisons de ce pesticide vers la Chine, la Suisse, le Pakistan, le Soudan, l’Ukraine et l’Azerbaïdjan. « Ce sont des intentions d’exportation », précise l’ECHA à Novethic, « les exportations réelles sont déclarées à l’ECHA à la fin de l’année ». La France n’est pas le seul pays à vouloir exporter ce produit. L’Italie, la Suisse (déjà importatrice), les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne suivent eux aussi le mouvement.
Pour l’association helvétique Public Eye, pas de doute, l’usage de cet herbicide est la signature du géant bâlois Syngenta. « La firme domine les ventes d’atrazine (50% de parts de marché) », explique l’association. « L’atrazine est un perturbateur endocrinien qui affecte le système reproducteur et augmente les risques de cancer », ajoute Public Eye.
]]>La France exporte un pesticide interdit vers les pays en développement
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/29/la-france-exporte-un-pesticide-interdit-vers-les-pays-en-developpement_51351
Cet herbicide puissant fabriqué par Syngenta, l’atrazine, a été banni en Europe en 2004.
Depuis le mois de janvier, la France a autorisé l’exportation de sept cargaisons d’atrazine vers la Chine, la Suisse, le Pakistan, le Soudan, l’Ukraine et l’Azerbaïdjan, selon les données de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). La quantité de produit exporté n’est pas publique. Mais cet herbicide, fabriqué majoritairement par la firme suisse Syngenta, est interdit en France depuis 2001 et en Europe depuis 2004 car il polluait les nappes phréatiques.
L’ONG helvétique Public Eye vient de lancer une campagne contre ces exportations, particulièrement celles à destination des Etats signataires de la convention de Bamako, qui applique en Afrique la convention de Bâle sur le transport des déchets dangereux. Ces pays en développement considèrent qu’ils ne devraient pas recevoir un produit si celui-ci est interdit dans son pays d’origine en raison de sa toxicité.
Depuis 2004, la France a autorisé 142 exportations d’atrazine au total, dont 33 vers des pays africains signataires de cette convention : le Soudan, le Mali, le Burkina Faso, l’Ethiopie, le Bénin et la Côte d’Ivoire. « Ces exportations constituent à nos yeux une violation de la convention de Bâle, estime Laurent Gaberell, spécialiste du dossier au sein de Public Eye. La France aurait dû interdire ces exportations ».
Un produit « très toxique » pouvant « endommager des organes »
Sur le site de l’ECHA, c’est le ministère de l’environnement qui est mentionné comme responsable de ces autorisations. Celui-ci n’a pas répondu aux questions du Monde. « Nous pointons du doigt la responsabilité des Etats qui permettent l’exportation de pesticides interdits, estime Laurent Gaberell. Mais les entreprises ont aussi un devoir de diligence ». La convention de Bâle ne prévoit pas de sanctions à l’égard des pays membres qui ne respectent pas leurs engagements, mais les soutient afin qu’ils modifient leurs pratiques.
La France n’est pas le seul Etat mis en cause par l’ONG helvétique. L’Italie, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne et la Suisse exportent également ce pesticide controversé, utilisé pour désherber les champs de maïs ou de canne à sucre.
En 2011, une étude de l’Institut national de la recherche et de la santé médicale (Inserm) publiée dans la revue médicale Environmental Health Perspectives estimait que l’atrazine pouvait avoir des effets néfastes sur le développement des fœtus et sur le système neurologique des enfants.
L’Agence européenne des produits chimiques estime qu’il s’agit d’un produit « très toxique pour la vie aquatique avec des effets de longue durée, qui peut endommager des organes suite à une exposition prolongée ou répétée et provoquer des réactions allergiques de l’épiderme ».
Plusieurs usines Syngenta sur le sol français
Syngenta est le principal producteur d’atrazine au niveau mondial. Le groupe bâlois ne donne pas d’indications sur les quantités exportées ni sur l’emplacement de ses usines, dont plusieurs se trouvent sur le sol français. Mais Xavier Thévenot, porte-parole de Syngenta en France, s’oppose fermement aux accusations de l’ONG Public Eye. « L’atrazine est autorisée dans 60 pays, dont les Etats-Unis, explique-t-il. Nous avons tout à fait le droit de l’exporter. »
En 2010, plusieurs villes des Etats-Unis avaient porté plainte contre Syngenta en l’accusant de polluer leurs eaux souterraines avec l’atrazine. La procédure s’est soldée à l’automne 2012 par un accord, le groupe suisse acceptant de payer 105 millions de dollars afin que les communes en question se dotent d’un meilleur système d’épuration.
« L’atrazine joue un rôle important dans l’alimentation mondiale », note Syngenta sur son site, qualifiant ce produit d’« efficace et sûr ». L’entreprise conteste fermement les recherches menées sur des grenouilles par le professeur américain Tyron Hayes, biologiste à l’université de Berkeley, en Californie, qui établissent un lien entre l’atrazine et la formation de cancers de la prostate et du sein.
Le problème des exportations toxiques a été récemment abordé par les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur le droit à l’alimentation et sur les déchets toxiques. Ceux-ci estiment que « le fait d’exposer la population d’autres pays à des toxines dont il est avéré qu’elles provoquent de graves problèmes de santé et peuvent même entraîner la mort, constitue de toute évidence une violation des droits de l’homme ».
]]>Edouard Philippe, un Premier ministre très « pro » (OGM, nucléaire, (...)
▻https://www.infogm.org/6229-france-edouard-philippe-premier-ministre-tres-pro-ogm-nucleaire?lang=fr
Avant, il a travaillé dans le cabinet d’avocats Debevoise & Plimpton LLP. En septembre 2016, ce cabinet d’avocat d’affaires travaillait comme « conseiller indépendant » pour le Conseil d’administration de Monsanto [2] dans son opération de fusion avec Bayer.
Ce cabinet est très proche des industries semencières. Relevons par exemple que Christopher Smeall, un des associés [3] a participé à la création de AgReliant, un semencier étasunien, et il a représenté « un important producteur de semences dans la commercialisation des betteraves à sucre Roundup-Ready® aux États-Unis ». Et Daniel M. Abuhoff et Harry Zirlin, deux autres associés, ont réussi à faire annuler le moratoire obtenu en 2009 sur les cultures de betteraves transgéniques Roundup Ready. Ils ont défendu l’entreprise Betaseed, Inc. [4] (associée à Syngenta et Monsanto dans ce procès) ou encore Tom Vilsack, alors ministre de l’Agriculture de 2009 à 2017 sous la présidence de Barack Obama, face au Center for Food Safety [5]. Sur leur site, le cabinet d’avocats se félicite d’avoir obtenu l’autorisation pour ces betteraves transgéniques en 2012 « sans restriction ».
]]> La Commission européenne relance la procédure pour autoriser le glyphosate RTBF - Belga - 16 Mai 2017
▻https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-commission-europeenne-relance-la-procedure-pour-autoriser-le-glyphosa
La Commission européenne a décidé mardi de relancer la procédure visant à autoriser à long terme le glyphosate, substance herbicide très répandue dont la licence d’utilisation dans l’UE est contestée.
Les commissaires européens ont donné leur accord pour "redémarrer les discussions avec les Etats membres sur un possible renouvellement de l’autorisation du glyphosate pour 10 ans" , a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’exécutif européen.
L’utilisation du glyphosate est devenue de plus en plus controversée dans l’UE, après une campagne active des défenseurs de l’environnement. La Commission européenne n’avait pas réussi à convaincre les Etats membres de renouveler la licence de l’herbicide, qui arrivait à expiration à l’été 2016.Elle avait alors décidé de la prolonger de 18 mois, dans l’attente d’un rapport de l’ECHA, l’agence européenne des produits chimiques. A la mi-mars, l’agence a écarté le risque cancérigène.
« La Commission a pris en compte les dernières études scientifiques, en particulier la conclusion du Comité d’évaluation des risques de l’ECHA confirmant que la substance active ne devrait pas être classée comme cancérigène » , explique l’institution dans un court communiqué.
Chaque Etat membre garde le droit d’autoriser ou non l’utilisation de pesticides à base de glyphosate sur leur territoire, rappelle-t-elle par ailleurs.
La décision portant sur la licence du glyphosate se prend au sein d’un comité technique regroupant des représentants des Etats membres. Lors du dernier vote en date, fin juin 2016, deux pays, la France et Malte, avaient voté contre un renouvellement de l’autorisation, et sept s’étaient abstenus (Allemagne, Italie, Portugal, Autriche, Luxembourg, Grèce, Bulgarie), bloquant la décision.
Après l’opinion de l’ECHA, l’Association européenne des fabricants de pesticides (ECPA, qui compte parmi ses adhérents Monsanto, Bayer, Dow, BASF, Syngenta...) avait dit s’attendre à ce que la Commission s’engage rapidement dans une nouvelle procédure de demande d’agrément pour 15 ans, soit une durée plus longue que celle effectivement envisagée par Bruxelles.
Pour le député européen Verts Harald Ebner, "une nouvelle autorisation pour 10 ans sans restriction montre le peu de respect pour l’initiative citoyenne" qui a été lancée contre le glyphosate.
Ce mouvement citoyen qui souhaite interdire la substance, réformer la procédure d’approbation des pesticides et instaurer des objectifs obligatoires de réduction dans l’utilisation des pesticides au sein de l’UE, a réuni près de 750.000 signatures en quatre mois, selon l’ONG Greenpeace.
Les enjeux économiques sont importants : le glyphosate est l’ingrédient clé des herbicides les plus utilisés par les agriculteurs européens, notamment le Roundup de l’américain Monsanto, le plus vendu.
#union_européenne #Bruxelles #UE #Commission_européenne #commissaires_européens #santé #herbicides #roundup #monsanto #glyphosate #lobby #roundup #santé_publique #conflits_d'intérêts #cancer #pollution #agrochimie #environnement #ECHA #Bayer #Dow #BASF #Syngenta #national_libéralisme
« La Suisse expose des populations entières à des produits qu’elle sait toxiques »
La Suisse exporte deux puissants #herbicides, l’#atrazine et le #paraquat, vers des pays en développement. Ces produits, fabriqués par le géant bâlois #Syngenta, sont pourtant interdits sur le territoire helvétique. Une situation que dénonce l’organisation non gouvernementale (ONG) Public Eye.
cc @albertocampiphoto @odilon
Real Farming Report - Whose seeds are they anyway? - The Ecologist
▻http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2988494/real_farming_report_whose_seeds_are_they_anyway.html
It is tempting to believe that Svalbard and Navdanya can coexist happily. When facing the apocalypse you can’t be picky in your choice of partner, and they represent two sides of the same coin after all. Both are protecting seed diversity: it’s simply that one does so in its original place, the other in a new location.
For Vandana Shiva though, Svalbard is symptomatic of a dangerous shift in agriculture: it’s going hands-free. By locking seeds in what are essentially long-stay (exceedingly cold) ‘car parks’, they are open to being patented in the future: “While living seeds need to evolve ‘in situ’, patents on genomes can be taken through access to seed ‘ex situ’,” she warns.
Projects that aim to map the genetic data of seeds held in gene banks rob farmers, "of their seeds and knowledge, it robs the seed of its integrity and diversity, its evolutionary history, its link to the soil and reduces it to “code.”" adds Shiva.
Svalbard’s samples cannot be accessed by anyone other than their national depositor, but the vault is sponsored in part by two multinational agribusiness megaliths - DuPont/Pioneer Hi-Bred and Syngenta - as well as the Bill Gates Foundation and Rockefeller Foundation. Concerns over what they stand to gain are understandable, and conspiracy theories are rife (though whether there is any fire behind all the smoke remains to be seen).
Money is - as ever - also at the heart of the debate. The Crop Trust, which funds the world’s gene banks, states: “These crop collections are also often threatened, most typically by inadequate funding”.
Yet, the same is true of small-scale farming. People Need Nature’s Miles King states that in the UK: “farm subsidies are available only to farmers with more than 5 hectares, which excludes the producers it should be supporting”.
#semences #conservation_in_situ #privatisation #appropriation
]]>OGM : l’INRA pointe une recherche sous influence
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/19/ogm-l-inra-pointe-une-recherche-sous-influence_5050955_3244.html
Selon une étude menée par l’Institut national de la recherche agronomique, une importante proportion d’articles scientifiques consacrés aux OGM est entachée de conflits d’intérêts.
Pas moins de 40 % de conflits d’intérêts. Le chiffre, frappant, caractérise tout un corpus d’articles scientifiques portant sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Voilà la première conclusion d’une étude publiée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) dans la revue scientifique PLOS ONE, le 15 décembre. Seconde conclusion : ces conflits d’intérêts ont une influence patente sur les résultats de ces publications. Quand conflit d’intérêts il y a, « les conclusions ont 49 % de chances d’être plus favorables aux intérêts des industries semencières », écrivent les chercheurs.
Ce n’est pas l’intégralité de la littérature scientifique sur les OGM qui a été ici analysée, mais un ensemble de 672 articles publiés entre 1991 et 2015 sur une question bien précise. Ils concernaient l’efficacité et la durabilité de l’efficacité de certains OGM qui produisent les protéines d’une bactérie, Bacillus thuringiensis (Bt). Toxiques contre des insectes qui les infestent, les plantes OGM Bt sont principalement utilisées pour les cultures de maïs, de coton et de soja. Comme il est rare que ce type de revues systématiques inclue un aussi grand nombre d’articles, les conclusions en sont d’autant plus significatives.
Fait notable, c’est la première étude de cette importance portant sur les conflits d’intérêts dans le domaine des OGM. Directeur de recherche à l’institut Sophia Agrobiotech, Thomas Guillemaud travaille sur la chrysomèle des racines du maïs. Ancien membre du Haut Conseil des biotechnologies, Denis Bourguet est quant à lui un spécialiste de la pyrale du maïs au Centre de biologie pour la gestion des populations (CBGP) de Montpellier. Chacun d’eux se heurtait régulièrement à la question du biais dans les publications sur les OGM. « En dépit de l’ampleur extraordinaire des enjeux financiers, politiques et idéologiques liés aux cultures génétiquement modifiées », seules deux études s’étaient penchées sur la question, ont-ils constaté. Mais l’une d’elles posait aussi un problème de conflit d’intérêts. « C’est pour cette raison que nous avons décidé de faire cette analyse », a expliqué Thomas Guillemaud au Monde.
Cause ou conséquence ?
Comment les chercheurs de l’INRA ont-ils eu connaissance de ces conflits d’intérêts ? Tout simplement en relevant ceux déclarés dans les articles par les auteurs eux-mêmes. Ainsi, ils ont retenu deux types de relations avec les fabricants d’OGM : soit une affiliation directe (les auteurs étaient des employés des groupes), soit un financement total ou partiel des travaux d’au moins un des auteurs. Il est donc ici principalement question de liens avec Monsanto – en cours de fusion avec l’allemand Bayer –, le suisse Syngenta, et les firmes américaines Dow AgroSciences et DuPont Pioneer – également en train de fusionner. Des groupes qui représentent aujourd’hui 60 % du marché des semences.
Par conflit d’intérêts, les chercheurs entendent « un ensemble de circonstances qui créent un risque que le jugement professionnel ou les actions concernant un intérêt principal soient indûment influencés par un intérêt secondaire » – ainsi que les définit l’Académie nationale des sciences américaine. En raison de ces « intérêts secondaires », donc, « les résultats étaient à 104 % plus susceptibles d’être favorables pour les articles consacrés à l’efficacité que pour ceux explorant la durabilité ». Cela s’explique par le fait que « les groupes ont plus intérêt à financer des études qui montrent que leurs produits tuent effectivement les insectes », analyse Thomas Guillemaud, tandis que les études de durabilité nécessitent davantage de temps pour une issue plus incertaine.
Impossible, en revanche, d’établir si les conflits d’intérêts financiers sont la cause ou la conséquence de résultats favorables aux sponsors. En d’autres termes, de déterminer avec certitude si les résultats sont favorables à un industriel parce qu’il a financé l’étude, même seulement en partie. Pour mettre cela en évidence, développe M. Guillemaud, il faudrait disposer de trois éléments : « Le projet avant qu’il ne commence, l’étude avant qu’elle ne soit publiée et l’étude après publication. »
« Système de soutien financier indirect »
Quand les chercheurs de l’INRA soulignent les limitations de leur propre travail, ils montrent en fait que leur conclusion ne représente que le sommet de l’iceberg. Car seuls 7 % des articles contenaient une déclaration d’intérêts des auteurs. Quid des autres ? Par ailleurs, certains liens avec les industriels, susceptibles d’avoir un impact notable, sont rarement déclarés et n’ont pas pu être pris en compte. Comme par exemple le fait d’être membre du conseil scientifique d’une firme, consultant ou détenteur de brevets. Difficile d’enquêter sur chacun des 1 500 auteurs du corpus… Tout comme il était irréalisable d’explorer les conflits d’intérêts non financiers, dits intellectuels.
Cette étude sur les OGM Bt vient renforcer le domaine de recherche consacré à l’influence des sponsors sur les résultats des études scientifiques, un phénomène connu sous le nom de « biais de financement » (funding effect). Produits pharmaceutiques, tabac, sodas, sucre, certains pesticides, nucléaire et maintenant OGM : les études ont quatre à huit fois plus de chances d’atteindre des conclusions favorables au sponsor que celles financées par des fonds de source non industrielle.
Soucieux de préserver l’intégrité de la recherche, les scientifiques de l’INRA proposent une solution de plus en plus souvent évoquée pour la surveillance des médicaments, des produits chimiques ou des pesticides. Il s’agirait d’« un système de soutien financier indirect de la recherche par l’industrie : les groupes producteurs d’OGM et d’autres parties prenantes (gouvernements, organisations non gouvernementales) feraient une contribution financière à un pot commun géré par une agence indépendante ».
]]>Semences toxiques : un simple agriculteur paye pour Syngenta
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/14/semences-toxiques-un-simple-agriculteur-paye-pour-syngenta_5049007_3244.html
Le tribunal correctionnel de Paris a épargné Syngenta dans le jugement rendu mercredi 14 décembre. Le géant suisse de l’agrochimie n’est en rien inquiété dans l’affaire des semences périmées en partie enrobées d’insecticides neurotoxiques qui avaient été épandues en grandes quantités pendant quatre ans dans un champ du Lot-et-Garonne. L’agriculteur, Bernard Béteille, à qui la firme agrochimique avait confié cette tâche pour se débarrasser de son stock à bon prix, est le seul à répondre des faits devant la justice.
Le ministère public avait requis une amende de 10 000 euros avec sursis à son encontre. Les juges l’ont suivi, condamnant de surcroît M. Béteille à verser 1 000 euros à chacune des parties civiles, plus 500 euros de frais de justice.
]]>Epandages d’insecticides neurotoxiques : Les magouilles de Syngenta pour échapper à la justice
▻http://www.brujitafr.fr/2016/10/epandages-d-insecticides-neurotoxiques-les-magouilles-de-syngenta-pour-ech
Commentaire : C’est que l’on aurait presque espéré que la Chine suive l’exemple de son voisin, la Russie : promotion de produits sains issus d’une agriculture respectueuse de l’environnement ... Auriez-vous pu imaginer mariage plus monstrueux entre deux...
]]>Le géant de l’agro-chimie Syngenta autorisé à dissoudre une filiale accusée de pollution toxique
▻http://www.bastamag.net/Le-geant-de-l-agro-chimie-Syngenta-autorise-a-dissoudre-une-filiale-accuse
Connaissez-vous les « semis haute densité » ? Cette expression très anodine désigne une pratique crapuleuse des semenciers. Elle consiste à payer des agriculteurs pour qu’ils enfouissent des semences non commercialisables dans leurs champs. Pour se débarrasser, par exemple, de semences de maïs déclassées et enrobées de produits chimiques tels que l’imidaclopride (gaucho) ou le fipronil (régent), le « semis haute densité » est idéal, car beaucoup moins onéreux que le protocole d’incinération imposé par la (...)
En bref
/ Pollutions , #Menaces_sur_la_santé_publique, Agriculture , #Multinationales
]]>Pour échapper à la justice, #Syngenta fait disparaître une de ses filiales
▻http://multinationales.org/Pour-echapper-a-la-justice-Syngenta-fait-disparaitre-une-de-ses-fil
La firme semencière suisse Syngenta était poursuivie en #France pour une affaire d’enfouissement de quatre tonnes de semences périmées toxiques. Mais elle n’a eu qu’à dissoudre la filiale incriminée pour échapper à la justice. Une nouvelle illustration, particulièrement cynique, du « voile juridique » qui permet aux multinationales de ne pas être mises en cause pour les méfaits dont elles se rendent coupables via des filiales. Tout ça pour ça. Il semble en effet que personne ne paiera quoi que ce soit (...)
Actualités
/ #Le_Monde, Syngenta, France, #santé_environnement, #responsabilité_juridique_des_entreprises
« ►http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/19/les-man-uvres-de-syngenta-pour-echapper-a-la-justice_5016425_3244.html »
]]>Il pollue, il disparaît : la ruse du semencier Syngenta Seeds pour échapper à son procès | Marie Astier
▻https://reporterre.net/Il-pollue-il-disparait-la-ruse-du-semencier-Syngenta-Seeds-pour-echapper
Syngenta, le géant suisse des semences et des pesticides, a réussi à éviter des poursuites judiciaires par la simple dissolution de l’une de ses filiales. Il avait enfoui dans le sol des semences avariées. Les apiculteurs voulaient le poursuivre. Impossible ! Source : Reporterre
]]>Semences toxiques : les manœuvres de Syngenta pour échapper à la justice
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/19/les-man-uvres-de-syngenta-pour-echapper-a-la-justice_5016425_3244.html
Tout ça pour ça. Il semble en effet que personne ne paiera quoi que ce soit dans l’affaire des semences périmées en partie enrobées d’insecticides neurotoxiques que juge le tribunal correctionnel de Paris depuis mardi 18 octobre. Mercredi, le ministère public a requis une amende de 10 000 euros avec sursis à l’encontre de Bernard Béteille, l’exploitant agricole du Lot-et-Garonne qui a enfoui pendant quatre ans des tonnes de ces déchets dangereux pour l’environnement à la demande de Syngenta, qui voulait s’en débarrasser à bon prix.
Pourtant le groupe suisse n’aura vraisemblablement pas à répondre de ses pratiques. « Vous aurez compris que votre tribunal ne pourra pas se prononcer à son encontre, a lancé la procureure, Aude Le Guilchner, à l’adresse des juges. Vous pourrez juste constater la disparition de sa filiale qui est extrêmement impliquée, une disparition tout de même troublante qui continue d’interpeller le ministère public… »
La veille, à l’ouverture de l’audience, l’avocate de Syngenta, Sylvie Moreau Bloch, était passée prévenir « par courtoisie » qu’elle ne plaiderait pas, n’assisterait pas non plus aux débats puisque son client n’existait plus. Pour échapper aux poursuites, la firme a en effet dissous sa filiale #Syngenta Seeds Holding, dont elle était l’unique actionnaire. Elle l’a fait le 21 novembre 2011, cinq jours après avoir appris que celle-ci était renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris.
]]>Greenpeace Investigation Uncovers Studies Showing #Pesticides Pose Serious Harm to Honeybees
▻http://www.ecowatch.com/bayer-syngenta-honeybees-2012410286.html
Des études commanditées par des fabricants de pesticides, Bayer et Syngenta en l’occurrence,
Chemical giants Bayer and Syngenta commissioned private studies which showed that their neonicotinoid pesticides can cause serious harm to bees, a Greenpeace investigation has uncovered.
[...]
Both firms claimed that whilst the studies did show a risk to honeybees from their products this would only apply at higher concentrations than normally seen in #agriculture.
Each study focused exclusively on honeybees, though recent research has shown that the chemicals have a negative impact on wild bees.
Matt Shardlow, chief executive of the charity Buglife, told The Guardian:
“These studies may not show an impact on honeybee health [at low levels], but then the studies are not realistic. The bees were not exposed to the neonics that we know are in planting dust, water drunk by bees and wildflowers, wherever neonics are used as seed treatments. This secret evidence highlights the profound weakness of regulatory tests.”
]]>OGM eugénisme et Nouvel Ordre Mondial… Le cartel mortifère Monsanto-Bayer-Syngenta-Dow à l’œuvre…
▻http://www.brujitafr.fr/2016/09/ogm-eugenisme-et-nouvel-ordre-mondial-le-cartel-mortifere-monsanto-bayer-s
Sous l’égide de l’activiste indienne Vandana Shiva, l’Alliance pour la Liberté des Semences a organisé une grande quinzaine d’actions du 2 au 16 octobre 2012. En même temps que se tient, à Hyd... (traduction Google) Mettons une rumeur pour se reposer....
]]>#Bayer-Monsanto : ces inquiétants nouveaux monstres de l’agrochimie
▻http://multinationales.org/Bayer-Monsanto-ces-inquietants-monstres-de-l-agrochimie
L’entreprise chimique allemande Bayer a annoncé son souhait de racheter #Monsanto, le géant des #OGM et des pesticides. Un projet de fusion qui fait suite à celle de DuPont et Dow ainsi qu’au rachat de Syngenta par ChemChina. Alors que le secteur de la #Chimie et des semences était déjà extrêmement concentré, il pourrait bientôt être dominé par trois mastodontes seulement, qui consolideraient ainsi leur mainmise sur l’agriculture. Cette vague de concentrations s’inscrit dans un contexte de course au brevets (...)
Actualités
/ #Libération, Chimie, Bayer, Monsanto, #Agriculture_et_alimentation, #santé_environnement, #concentration, #nouvelles_technologies, (...)
« ▻http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/23/bayer-monsanto-alchimie-monstrueuse_1454681 »
]]>Conflits d’intérêts : 7 scientifiques à la loupe
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/20/conflits-d-interets-7-scientifiques-a-la-loupe_4923406_3244.html
S’ils affirment s’être auto-missionnés pour leur excursion bruxelloise, les sept scientifiques se sont fait payer leurs frais par European Risk Forum (ERF), un think tank créé par l’industrie du tabac dans les années 1990 pour contrer les interdictions de fumer dans les lieux publics. En 2016, ERF était financé par dix-huit membres. Le secteur de la #chimie et des #pesticides : BASF, Bayer, Dow, Syngenta, CEFIC, IFAH-Europe (médicament vétérinaire), PlasticsEurope ; l’industrie du #tabac : British American Tobacco, Philip Morris International ; les métaux : Nickel Institute, Norilsk Nickel Europe ; et le lobby des #jouets (TIE).
Six de ces sept scientifiques collaborent avec des industriels touchés de près ou de loin par la règlementation des #perturbateurs_endocriniens :
]]>Perturbateurs endocriniens : l’histoire secrète d’un scandale
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/20/perturbateurs-endocriniens-l-histoire-secrete-d-un-scandale_4922907_3244.htm
C’est l’un des secrets les mieux gardés d’Europe. Il est enfermé quelque part dans le dédale des couloirs de la Commission européenne, dans une pièce à accès surveillé, où seule une quarantaine de fonctionnaires accrédités ont le droit d’entrer. Avec du papier, un stylo. Les smartphones sont confisqués. Un dispositif de sécurité plus strict encore que pour l’accord de libre-échange transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis (ou Tafta) : pour connaître les documents le concernant, les eurodéputés, eux, peuvent pénétrer dans la salle de lecture sans que l’on s’enquière du contenu de leurs poches.
Ce secret, c’est un rapport d’environ 250 pages. Dans le jargon de la Commission, une « étude d’impact ». Celle-là évalue les conséquences « socio-économiques » d’une réglementation visant une famille de polluants chimiques. Capables d’interférer avec les hormones des espèces animales, humains compris, les perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d’être à l’origine de nombreuses maladies graves (cancers hormonaux-dépendants, infertilité, obésité, diabète, troubles neuro-comportementaux…). Ces substances se trouvent dans une multitude d’objets de consommation courante, dans les cosmétiques, les pesticides ou les plastiques (à l’instar du bisphénol A). Des secteurs entiers de l’industrie seront concernés à moyen terme par leur réglementation. Des milliards d’euros sont en jeu.
Définir les critères
La perspective d’éventuelles restrictions, parfois même d’interdictions, suscite de vives inquiétudes chez les industriels. Le secteur des pesticides, en particulier, n’a jamais caché son hostilité à certaines dispositions du règlement européen sur les « produits phytopharmaceutiques », qui est à l’origine d’un processus de décision aux rebondissements dignes d’une série télévisée. Adopté au Parlement en 2009, ce texte réserve en effet un traitement spécial aux pesticides : ceux reconnus comme perturbateurs endocriniens ne seront plus autorisés sur le marché. Encore faut-il pouvoir les reconnaître.
La Commission devait donc trouver le moyen de distinguer les perturbateurs endocriniens des autres produits chimiques. Très concrètement, son travail consistait à énoncer des critères qui permettraient de les identifier. Sans critères, pas d’application de la loi. Autorités sanitaires nationales, industriels et ONG sont ainsi suspendus à une décision imminente sur ces critères d’identification – outil réglementaire qui permettra ensuite d’en restreindre l’usage ou, plus radicalement, d’en interdire certains. Or, sept ans plus tard, les critères n’existent toujours pas.
C’est cette étude d’impact, aux conclusions apparemment aussi confidentielles que l’adresse de la fontaine de Jouvence, qui en est en grande partie responsable. Elle n’était pas prévue au départ, mais l’industrie l’a réclamée afin d’affaiblir la réglementation, puis l’a obtenue à l’issue d’une offensive éclair de lobbying menée en tandem par les industriels des pesticides et de la chimie au début de l’été 2013. Principalement au travers de leurs organisations de lobbying bruxelloises : l’Association européenne de protection des plantes (ECPA) et le Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic).
Un dossier hypersensible
Mais les géants de l’agrochimie étaient aussi montés au front : les deux poids lourds allemands BASF et Bayer, ainsi que la multinationale suisse Syngenta. L’ancienne secrétaire générale de la Commission Catherine Day avait fini par céder à leur requête au nom des « opinions divergentes » dans la communauté scientifique et des « impacts potentiels sur des pans de l’industrie chimique et le commerce international » – une référence directe au Tafta, dont les négociations venaient alors tout juste de commencer. Dans une note interne datée du 2 juillet 2013, la plus haute fonctionnaire européenne qualifiait alors les critères des perturbateurs endocriniens de « sujet sensible ». Sensible, il est resté. Et même hypersensible, il est devenu.
Car le Parlement européen avait donné une date butoir à la Commission pour rédiger ces fameux critères : décembre 2013. Ne voyant rien venir, la Suède avait alors décidé de poursuivre la Commission en justice. Une procédure soutenue par la France, le Danemark, la Finlande et les Pays-Bas et à laquelle s’étaient joints le Parlement et le Conseil – une configuration rare.
La Cour de justice de l’Union européenne n’a, elle, pas tardé. Juste avant Noël 2015, elle a jugé que la Commission avait « violé le droit de l’Union », elle qui est pourtant la gardienne des traités. L’arrêt balaye la « prétendue nécessité de procéder à une analyse d’impact des critères scientifiques » que la Commission a placée au cœur de sa défense. Mais le jour même, le porte-parole du commissaire européen à la santé, le Lituanien Vytenis Andriukaitis, annonce tout de go que l’étude d’impact sera malgré tout menée jusqu’au bout. D’hypersensible, le dossier devient inflammable.
Quid du coût des maladies ?
Les députés européens sont furieux. Certains d’entre eux ont déjà envoyé plusieurs lettres au président de la Commission. Elles sont restées sans effet. Le 13 janvier, c’est le président du Parlement en personne qui écrit à Jean-Claude Juncker. Le retard de la Commission est « inacceptable », souligne Martin Schulz. Tout autant que la poursuite de l’étude d’impact « au mépris du jugement » de la plus haute juridiction de l’Union et auquel il lui demande de « se conformer sans délai ». Le message est répété dans un second courrier, le 10 mars. La Suède, pour sa part, persiste. Dans un document daté du 13 mai et que Le Monde s’est procuré, les autorités suédoises rappellent sèchement aux services de la Commission que la Cour « interdit l’utilisation de considérations économiques pour définir les critères ».
Mais de quelle nature sont les « considérations économiques » consignées dans les pages de l’étude d’impact enfermée à double tour ? En sus des conséquences sur l’industrie, prendront-elles en compte le coût des maladies liées à l’exposition aux perturbateurs endocriniens, qui a été estimé par des études indépendantes entre 157 milliards et 288 milliards d’euros par an (Université d’Utrecht, 2016) en Europe ? Fin du suspense le 15 juin. D’après nos informations, la proposition finale de critères d’identification des perturbateurs endocriniens sera présentée en réunion du collège des commissaires.
]]>Biotechnologies : Bayer a approché Monsanto en vue d’une fusion AFP 19 Mai 2016
Le groupe chimique allemand Bayer a approché celui de biotechnologies américain Monsanto en vue d’une fusion, affirme mercredi le Wall Street Journal Online citant des sources proches du dossier.
Le WSJ ne donne pas davantage de détails sur l’offre que Bayer aurait faite à Monsanto et indique ne pas savoir quelle suite y a donné le groupe américain.
Une telle fusion donnerait naissance à un géant dans le secteur des pesticides et des cultures OGM.
Elle confirmerait également la consolidation en cours dans le secteur avec la fusion en cours des américains Dow Chemical et DuPont et celle du suisse Syngenta avec le chinois ChemChina. Syngenta avait au préalable rejeté les avances de Monsanto.
La Suite : ▻http://www.rtbf.be/info/economie/detail_biotechnologies-bayer-a-approche-monsanto-en-vue-d-une-fusion?id=9301762
#Bayer #Monsanto #biotechnologies #pesticides #OGM
Vevey (Suisse) - Le canton veut sauver son port franc Le Courrier, Jeudi 12 mai 2016 Sophie Dupont
Visé par les mesures d’économies de la Confédération, le bureau de douane serait voué à disparaître. C’est sans compter l’intense lobbying du canton et des communes pour sauver leur coffre-fort de luxe.
Derrière ses murs gris, le port franc de la Société des entrepôts de Vevey abrite un butin d’environ 500 millions de francs : œuvres d’art, textiles, alcools et autres marchandises sur plus de 3000 m2. Depuis quelque temps, cette discrète entreprise plus connue des multinationales que de la population locale a des sueurs froides.
Dans son « programme de stabilisation », plan d’économies qui doit être encore approuvé par le parlement, la Confédération a prévu de supprimer tous les bureaux de douane de moins de cinq personnes – soit 52 postes de travail dans toute la Suisse – pour économiser 7 millions de francs. Avec ses trois employés, le poste de Vevey est en plein dans le viseur. La Société des entrepôts de Vevey (SEV) pourrait perdre son statut de port franc acquis en 1982.
Résistance politique
Mais c’est sans compter le front de résistance politique qui s’est formé depuis le début de l’année. Canton et communes sont décidés à sauver leur port franc et pourraient bien réussir à faire entendre leur voix à Berne.
Le Conseil d’Etat a directement interpellé Ueli Maurer par écrit et entend poursuivre son lobbying en sensibilisant les parlementaires vaudois au sort du port franc de Vevey. Les dix syndics de la Riviera ont pour leur part cosigné une lettre au directeur de l’Administration fédérale des douanes.
Le Département fédéral des finances ne fait pas de commentaires sur le cas précis du canton de Vaud. « Le Conseil fédéral va se prononcer sur le programme de stabilisation 2017-2019 à l’une de ses prochaines séances et confirmera, ou non, la suppression des postes de douane », rapporte son porte-parole Roland Meier. Vevey est le seul port franc de Suisse romande concerné par les coupes. Le Conseil d’Etat genevois a pour sa part déploré la fermeture du poste de douane de Thônex-Vallard (GE), à l’autre bout du lac.
Un mauvais calcul
Pour le Gouvernement vaudois comme pour les communes, le Conseil fédéral fait un mauvais calcul en sous-estimant l’importance du poste de douane pour le tissu économique du quatrième canton exportateur de Suisse. « De par sa position de canton carrefour de la Suisse romande, Vaud joue assurément un rôle de plaque tournante dans le transfert de marchandises », considère le Conseil d’Etat, qui ajoute que la SEV tient la deuxième place après Genève pour le stockage et le transit d’œuvres d’art.
Un deuxième port franc, situé à Chavornay, est pour sa part épargné par le plan d’économies de la Confédération. Pour le Gouvernement vaudois, les deux structures sont complémentaires. Par manque de temps, celui-ci n’a pas évalué les entrées financières pour le canton et les communes.
« Ce bureau de douane rapporte à la Confédération un peu plus de 12 fois plus que ce qu’il coûte », relève Laurent Wehrli, syndic de Montreux et conseiller national PLR qui a personnellement écrit au chef du Département fédéral des finances. Selon lui, la présence d’entreprises comme Nestlé, Merck Serono et le nombre important d’expatriés justifie le maintien d’un port franc de proximité.
Le port franc de Vevey compte environ 3000 clients et sa douane encaisse près de 20 millions par an. Parmi ses clients, la SEV compte des privés mais aussi de grandes entreprises implantées dans la région comme Nestlé, Bombardier ou Syngenta. Sans statut de port franc, la SEV deviendrait alors un « entrepôt douanier ouvert », statut qui n’a pas le même prestige auprès des clients. « Nous avons des collectionneurs d’art et de tableaux de maîtres qui comptent sur la sécurité et la fiabilité du port franc », explique Pierre-Alain Perroud, directeur de la SEV qui célèbre cette année ses 75 ans d’existence.
Un inventaire détaillé
Pour lui, le temps où les ports francs servaient à cacher les biens des riches au fisc est révolu. « Beaucoup d’Européens venaient y stocker leur valeurs, admet-il. Mais sous pression de l’Union européenne, les changements législatifs obligent les entreposeurs à demander à leurs clients un inventaire détaillé des marchandises. »
En 2014, le Contrôle fédéral des finances tirait pourtant la sonnette d’alarme et s’inquiétait de l’utilisation parfois frauduleuse des ports francs, entre optimisation fiscale et planque pour du matériel de source illégale.
Source : ▻http://www.lecourrier.ch/139003/le_canton_veut_sauver_son_port_franc
#Vevey #port_franc #évasion_fiscale #Nestlé #Bombardier #Syngenta #trafic_oeuvres_d’art #Douane #multinationales
De nouveaux #OGM, sans évaluation ni étiquetage, bientôt dans les assiettes ?
▻http://multinationales.org/De-nouveaux-OGM-sans-evaluation-ni-etiquetage-bientot-dans-les-assi
Les consommateurs européens sont majoritairement opposés à la consommation d’OGM. Une réticence qui a contribué à limiter l’importation et la commercialisation de plantes et semences génétiquement modifiées. Mais l’apparition sur le marché de nouvelles techniques de modification du génome pourrait changer la donne. La Commission européenne doit prochainement rendre un avis pour savoir si les organismes issus de ces techniques doivent être ou non couverts par la réglementation OGM. S’ils y échappent, ils (...)
/ #Agroalimentaire, #Chimie, #France, #union_européenne, OGM, #nouvelles_technologies, #santé_environnement, #normes_et_régulations, #impact_sur_l'environnement, #influence, #Lobbying, #Monsanto, #Syngenta, (...)
#Novartis
« ▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/04/12/batailles-et-polemiques-autour-des-nouveaux-ogm_4900608_3244.html »
« ►https://act.greenpeace.org/ea-action/action?ea.client.id=1849&ea.campaign.id=49888& »
« ▻http://www.infogm.org/spip.php?article5933 »
« ▻http://www.isaaa.org/resources/publications/briefs/51/executivesummary/default.asp »
« ▻http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex%3A32001L0018 »
« ▻http://www.bastamag.net/IMG/pdf/directive2001-18.pdf »
« ▻http://www.bastamag.net/Les-plantes-mutees-arrivent-en »
« ▻http://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/fr/system/files/file_fields/2016/03/30/cees_1.pdf »
« ▻http://www.larecherche.fr/savoirs/palmares/technologie/modification-adn-a-portee-tous-01-01-2015-197966 »
« ▻http://www.dni.gov/files/documents/SASC_Unclassified_2016_ATA_SFR_FINAL.pdf »
« ▻http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2016/02/11/la-modification-des-genomes-dans-la-liste-de-menaces-les-plu »
« ▻http://www.infogm.org/5907-ogm-hcb-neutralite-tres-relative-dossier-nouvelles-biotechnologies »
« ▻http://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/fr/system/files/file_fields/2016/03/30/cs_1.pdf »
« ▻http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-91953QE.htm »
« ►https://multinationales.org/IMG/pdf/9avril2016_de_mission_pdk-bureau_hcb-9-04-2016.pdf »
« ►https://multinationales.org/IMG/pdf/13avril2016_cp-demission-hcb.pdf »
►http://multinationales.org/IMG/pdf/13avril2016_cp-demission-hcb.pdf
►http://multinationales.org/IMG/pdf/9avril2016_de_mission_pdk-bureau_hcb-9-04-2016.pdf
Mobilisation for start of mass opposition against patent on tomatoes
European-wide coalition increases pressure on politicians and the European #Patent Office
▻http://no-patents-on-seeds.org/en/recent-activities/joint-opposition
12 April 2016 / This week, a European-wide coalition is starting a mass opposition against a patent held by the Swiss company Syngenta on tomatoes produced by conventional breeding. We will be mobilising thousands of people within the time period of the opposition lasting until 12 May. The organisations taking part in this action will also be raising the pressure on European politicians to take measures against patents on plants and animals.
Le brevet en question :
Tomate cultivee exprimant des flavonols et son procede de production
▻http://www.google.com/patents/EP1515600B1?cl=fr