company:technology review

  • La machine à faire des médicaments - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/142782939692

    Le MIT a développé une unité autonome capable de produire 4 médicaments très courants (le Benadryl, Valium, Prozac, et la lidocaine, un anesthésique local). Une machine capable de produire très rapidement et localement (notamment pour des situations d’urgence) des médicaments, un peu comme une imprimante 3D pour la santé. Via la Technology Review. 

    #santé #Impression_3D

  • Robotisation générale

    http://www.lemonde.fr/robotique/article/2016/01/03/robotisation-generale_4841007_4620106.html

    Dans la série de science-fiction suédoise «  Real Humans  : 100 % humain  », en 2012, des robots humanoïdes dopés à l’intelligence artificielle, les hubots, effectuent tous les travaux pénibles et routiniers et exercent de nombreux métiers dans les services  : magasinier, aide-soignant, domestique, chauffeur, coursier, partenaire sexuel… La plupart des humains se sont défaussés sans regret de ces emplois. Seule une minorité s’oppose aux hubots, des employés mis au chômage qui ont décidé de les détruire comme faisaient les ouvriers luddistes du début du XIXe siècle, canuts lyonnais ou tisserands anglais, avec les métiers à tisser. Car le robot est toujours un voleur de travail.

    Nous aurions tort de croire qu’aujour­d’hui, nous sommes très éloignés de ce scénario de science-fiction. Des études convergentes montrent que de nombreux emplois réservés aux hubots dans la série sont déjà robotisés. Nous ne le percevons pas clairement du fait que ces robots ne sont pas humanoïdes. Mais ils sont omniprésents. Le «  hubot  » ouvrier est une machine-outil équipée de plusieurs bras et de puces de radiodétection qui lui permettent de choisir ses outils. Le hubot coursier est un drone de basse altitude  : chez Amazon, on en teste pour la livraison rapide, jusqu’ici assurée par des hommes. Le hubot aide-soignant s’appelle Tug  : c’est une table roulante équipée d’un œil électronique qui rappelle le personnage R2-D2 de La Guerre des étoiles. Présent dans 140 hôpitaux américains, Tug délivre à la demande des médicaments, de l’eau fraîche et des repas.

    (...)

    Un rapport d’octobre 2014 du cabinet d’études Roland Berger montre, quant à lui, que les gains de productivité liés à l’automatisation du secteur industriel ont représenté 64 % des réductions d’emploi en France entre 1980 et 2012 : soit 1,37 million, un chiffre très au-dessus des pertes dues aux délocalisations (279 000 emplois). Il annonce 42 % des métiers automatisés d’ici à 2030.

    Aux Etats-Unis, mêmes coupes claires. En septembre 2013, deux chercheurs d’Oxford, Carl B. Frey et Michael A. Osborne, publient une étude qui dérange : « L’avenir de l’emploi : à quel point les métiers sont-ils susceptibles d’être numérisés ? ». Ils listent 702 emplois menacés à court terme. Dans les usines en priorité, mais aussi dans les services. Téléconseillers remplacés par des boîtes vocales, secrétariats détrônés par la télétransmission, spécialistes des formalités aujourd’hui informatisées, graphistes sans formation Web, développeurs photo, gardes et surveillants... A moyen terme, transporteurs et coursiers sont, eux aussi, menacés.
    Avec l’arrivée de la Google Car (autorisée à rouler sur des routes californiennes), les grandes marques automobiles (Ford, Tesla ou General Motors) s’intéressent à la voiture sans chauffeur. Des cabinets d’analyse annoncent que 9 % des voitures seront autonomes en 2035 – peut-être 80 % en 2050. Adieu les taxis ?

    En septembre 2012, une enquête Sofres de la Commission européenne montrait que 73 % des Français se méfient des robots parce qu’ils craignent qu’ils détruisent leurs emplois. Ils n’ont donc pas tort. Car la robolution détruit non seulement les emplois ouvriers et ceux des services, mais aussi de nombreux travaux qualifiés, experts. Des emplois dits « cognitifs ». Beaucoup vont disparaître du fait de la sophistication des nouveaux robots équipés d’algorithmes.
    Des exemples ? A la société hongkongaise Deep Knowledge Ventures, spécialisée dans le capital- risque pour les secteurs de santé, l’algorithme d’analyse stratégique Vital siège au conseil d’administration. Il compulse et synthétise les données utiles : brevets disponibles, tests de médicaments, levées de fonds précédentes. Son avis importe à la direction. En Europe, le logiciel Quill (« plume ») remplace déjà les journalistes et les agents chargés de rédiger des brèves, des comptes rendus, des bilans financiers – au Monde, nous l’utilisons pendant les soirées électorales. Quill trie d’énormes quantités d’informations économiques, politiques, sportives, il les compare et donne les résultats au kilomètre, écrits en textes courts, clairs, sans fautes d’orthographe. De quoi justifier l’interrogation du magazine américain Business Week, en avril 2010 : « Les commentateurs sportifs sont-ils vraiment nécessaires ? »

    Autre performance : le logiciel Watson d’IBM parcourt 200 millions de pages en trois secondes, et répond aux questions en langue naturelle. En février 2011, aux Etats-Unis, Watson a gagné en direct au jeu télévisé « Jeopardy ! » face à des joueurs chevronnés. IBM, inventeur du supercalculateur Deep Blue (vainqueur face au champion du monde d’échecs russe Garry Kasparov en 1997), entend le rentabiliser dans le diagnostic médical : il cherchera la mutation génétique d’un patient dans les gigabases de données génomiques.

    Toutes ces machines intelligentes, à court et moyen terme, vont remplacer des employés ou des cadres spécialisés. C’est la « substitution logicielle », comme l’appelle avec tact le fondateur de Microsoft, Bill Gates. Nombre de comptables, de banquiers qui accordent des crédits, de pourvoyeurs de contrats d’assurance, de fonctionnaires chargés de codifier les documents juridiques, de généalogistes, de mathématiciens faisant du calcul économique, de traders, vont être remplacés par des robots, préviennent deux chercheurs du Center for Digital Business du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee. Dans une étude d’octobre 2013, deux économistes de l’université de Chicago, Loukas Karabarbounis et Brent Neiman, montrent qu’entre 2000 et 2012 le taux de chômage de la main-d’œuvre qualifiée a doublé aux Etats-Unis.

    Avec la robolution du travail, c’est donc la question de la spécificité humaine, de son originalité radicale, qui est posée. Dans quelle tâche, quelle activité, l’homme n’est-il pas « remplaçable », pour reformuler l’interrogation de la philosophe Cynthia Fleury, qui s’inquiète dans son nouvel essai des mille façons dont nos sociétés détruisent, chez l’individu, le sentiment d’« irremplaçable » (Les Irremplaçables, Gallimard) ? Quelle est la « valeur ajoutée » de l’homme, demande le directeur du cabinet de conseil Roland Berger, Charles-Edouard Bouée, coauteur de l’essai Confucius et les automates (Grasset, 2014) ?
    Bruno Bonnell, lui, se fait l’avocat du diable. « Le propre de l’humain est d’être un Homo faber, il a toujours fabriqué des outils et des machines pour alléger et améliorer son travail. Le robot perpétue cette lignée, il libère l’homme des tâches pénibles, il le rend moins esclave. L’homme va enfin pouvoir s’acquitter de tâches dignes de lui. » Le terme « robot », rappelle-t-il, a été utilisé pour la première fois par l’écrivain tchèque Karel Capek (1890-1938) dans sa pièce de science-fiction R.U.R., en 1920. Il vient du tchèque robota, qui signifie « corvée ». Cette idée d’un robot libérant l’homme d’un emploi indigne était partagée par quelques figures du monde ouvrier révolutionnaire
    du XIXe siècle. Ainsi le socialiste libertaire Paul Lafargue (1842-1911) écrivait-il en 1880, dans Le Droit à la paresse : « Les grands philosophes du capitalisme (...) ne comprennent pas encore que la machine est le rédempteur de l’humanité, le dieu qui rachètera l’homme des “sordidae artes” [les arts sordides] et du travail salarié, le dieu qui lui donnera les loisirs et la liberté ».

    Alors, quelle activité en propre restera-t-il aux humains face à des robots habiles, véloces et calculateurs ? Le philosophe Dominique Lestel, dans son ouvrage A quoi sert l’homme ? (Fayard), questionne la fascination mortifère de notre époque pour les machines, le robot et le post-humain : cette passion a fini par nous faire négliger, et même haïr, la nature et le vivant, estime-t-il, mais aussi tout ce qu’il y a de convivial, d’attachement, d’empathique, d’historique, d’artistique dans l’homme – dans ce corps souffrant doué de culture et de sentiments. De son côté, le philosophe américain Peter Asaro, une figure de l’opposition aux « armes létales autonomes » ou robots tueurs, attire l’attention depuis des années sur les questions de morale et de droit – proprement humaines – soulevées par la cohabitation avec des machines autonomes.

    Il se demande qui sera responsable si la Google Car écrase un passant ? Ou encore qui va répondre des crimes d’un robot soldat qui commet un carnage ? Autre exemple : l’arrivée des drones commerciaux exige qu’on régularise l’ouverture de couloirs aériens de transit à haute vitesse, situés entre 6 et 120 mètres. Doit-on les autoriser en ville ? Le grand public aura-t-il le droit de les utiliser ? A qui s’adresser si le colis d’un drone tombe sur une tête ? Ces réflexions nous rappellent que les humains se poseront toujours des questions auxquelles les machines ne pensent pas. C’est bien là une des qualités intrinsèques des hommes : ils rêvent à une vie meilleure, ils se préoccupent de leurs enfants, de leur vie sociale, ils éprouvent de la compassion, ils sont moraux, ils s’interrogent sur l’usage des machines, ils réfléchissent – comme l’écrivain de science-fiction Isaac Asimov – aux « lois de la robotique ».

    D’ores et déjà, nombre de philosophes, de juristes, d’éthiciens, de spécialistes de l’intelligence artificielle réfléchissent au nouveau champ juridique ouvert par l’omniprésence des robots. C’est beaucoup de travail en perspective : un nouveau droit, des déontologies doivent être mis en œuvre. On peut ainsi imaginer que cette spécificité tout humaine et ses exigences vont générer de nouveaux métiers, du fait même de notre nouvelle cohabitation avec des robots.

    C’est aussi ce que pronostique une analyse publiée en août 2013, dans le New York Times, par les économistes David H. Autor et David Dorn : bien des métiers résisteront à la robotisation en mettant en avant leurs qualités humaines. Car les hommes ne supporteront pas de communiquer seulement avec des machines – voyez l’inhumanité des répondeurs automatiques et des bornes d’information. Face aux robots, avancent les deux économistes, les personnes combinant une qualification technique et des comportements relevant du savoir-faire « relationnel », de l’« esprit pédagogique », de la « capacité d’abstraction », de la « conception », de l’« adaptabilité psychologique », du sens de la « résolution des problèmes » – tout ce qui relève du « non-routinier » et de la « flexibilité », c’est-à- dire de l’« uniquement humain » –, maintiendront leur travail.

    Dans les services, ce sera le cas pour les infirmières praticiennes, les techniciens des métiers médicaux, les représentants auprès de la clientèle, mais aussi les plombiers, les électriciens, les chauffagistes, les charpentiers, les créateurs d’applications, les réparateurs de robots et de machines – tous ceux qui offrent un travail personnalisé et créatif, au-delà de leur seul emploi. Lawrence Katz, un économiste du travail à Harvard, parle d’un prochain envol des « nouveaux artisans », capables de créations originales, proprement humaines, tout en utilisant l’ingéniosité des machines. Dans les métiers cognitifs, tous les emplois relevant de l’enseignement, de l’éducatif, du coaching, de l’esprit de synthèse, mais aussi des métiers créatifs – concepteurs de cuisines, de design, en architecture, en ergonomie... – résisteront, proposant des services inédits.

    Ces économistes défendent les douleurs inévitables de la « destruction créatrice » apportée par l’innovation technologique, une des lois d’airain du capitalisme, d’après l’économiste autrichien Joseph Schumpeter (1883-1950) : des machines nouvelles mettent les hommes au chômage puis des cycles de création d’emplois suivent. Aux Etats-Unis, le président du think tank Information Technology & Innovation Foundation, Rob Atkinson, avançait en septembre 2013, dans la Technology Review du MIT, que les pertes de travail dues à la robolution permettent aux entrepreneurs de réinvestir : « Quand une machine remplace un travailleur, un effet de second ordre se produit : l’entreprise qui l’utilise économise de l’argent, qui est réinjecté dans notre économie. »

    Créateur d’une entreprise de robotique, Bruno Bonnell tient un raisonnement proche : « Nous avons perdu des milliers d’emplois dans le transport à cheval avec l’arrivée de la voiture. Mais l’industrie automobile en a créé par la suite des dizaines de milliers. Aujourd’hui, les entreprises qui font des gains de productivité avec les robots vont réinvestir dans des start-up innovantes, la création de logiciels, d’applications, les solutions écologiques, tous les métiers où l’invention humaine est indispensable. » Dans un monde de robots, l’« uniquement humain » reste irremplaçable.

  • Ecouter les machines pour les réparer - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/134047169521

    Augury est une société qui a développé un capteur qui analyse les vibrations et les ultrasons d’une machine pour connaître son problème, en comparant ces enregistrements à ceux de machines existantes et en état de marche, un peu comme un Shazam de la maintenance. Pour l’instant, son système de diagnostique est destiné aux systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation des bâtiments, explique la Technology Review, mais elle pourrait bientôt s’intéresser à bien d’autres machines, comme notre électroménager. Les capteurs pourraient permettre également de prédire quand un système risque de connaître une panne critique, avant qu’elle ait lieu. 

    #prédiction #réparation

  • Tally, le robot de surveillance du réapprovisionnement - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/133124732298

    Tally, le robot de Simbe Robotics surveille les linéaires des supermarchés pour vérifier que les produits sont à la bonne place, que les prix sont corrects, qu’ils sont bien disposés et ne sont pas en rupture de stock. Via la Technology Review. 

    #robotique #management #commerce

  • L’illusion de la majorité dans les #réseaux_sociaux - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/130324521691

    Les réseaux sociaux ont la particularité de pouvoir créer l’illusion que quelque chose est commun, même quand il est rare, nous explique un article de recherche repéré par la Technology Review. Sur les réseaux sociaux certains messages semblent se répandre comme des traînées de poudre, alors que d’autres, tout aussi accrocheurs, semblent à la peine. Et bien ce ne serait pas tant le contenu qui serait à la source de cette différence, que les propriétés intrinsèques des réseaux. La raison est à chercher dans la nature paradoxale des réseaux sociaux qui font que vos amis, en moyenne, ont plus d’amis que vous, non pas parce qu’ils ont tous plus d’amis que vous, mais parce que quelques individus en ont beaucoup beaucoup plus (on appelle ce phénomène le paradoxe de l’amitié). Mais, il existe un autre paradoxe, (...)

  • La technologie pour mesurer notre santé, vraiment ? - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/122239611301

    Rachel Metz pour la Technology Review a testé plusieurs bracelets de santé connecté et souligne, comme d’autres avant elle, que la précision n’est pas leur fort. Difficile d’en faire donc des outils médicaux, contrairement à ce qu’on nous promet, quand la précision est fondamentale à la mesure médicale. Le poignet n’est peut-être pas l’endroit idéal pour prendre des mesures précises, estime Chris Harrison, qui dirige le groupe sur les interfaces futurs de l’université Carnegie Mellon. Les tatouages, les poils, le gras sont autant d’éléments qui viennent perturber les mesures.Pour Rachel Metz, nous avons besoin de nouveaux appareils de mesure, à l’image de Quanttus, une startup qui mesure la respiration et la pression artérielle par la contraction cardiaque ou d’Empatica, un bracelet qui mesure la conductance (...)

    #médecine #santé

  • Comment éviter le monde réel depuis les mondes virtuels ? - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/122236677322

    Comment allons-nous nous promener dans les mondes virtuels sans nous cogner dans les murs de la réalité ? Occipital propose une solution, rapporte la Technology Review : en amenant des images de la réalité dans notre casque de #Réalité_virtuelle. La startup travaille à un logiciel et à un capteur infrarouge permettant de modéliser la réalité et d’insérer les obstacles réels de votre chemin dans le monde virtuel. Pour Rachel Metz qui a testé le dispositif pour la Technology Review, il y a certes encore des progrès à faire, mais c’est un point de départ. 

    #réalité_augmentée

  • Lettre ouverte à l’économie numérique - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/120763521391

    Un groupe d’économistes et de spécialistes des technologies (dont Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, les auteurs de Race Against the Machine, Tim O’Reilly, ou l’investisseur Vinod Khosla,…) viennent de publier une lettre ouverte manifeste sur l’économie numérique dans la Technology Review. Face à la révolution numérique à venir et à la nouvelle prospérité qu’annoncent les technologies, ses acteurs doivent demeurer attentifs au fait que celle-ci ne soit pas également partagée, comme l’illustre les nombreuses inquiétudes autour d’un avenir où les machines dévorent les emplois. Pour eux, cette inquiétude suppose que nous soyons impuissants à modifier ou façonner les effets des changements technologiques sur le travail. Pour répondre à ce défit, ils en appellent à un sursaut éducatif, mais aussi politique pour (...)

    #économie

  • Votre activité en ligne sera-t-elle votre prochain mot de passe ? - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/118347152427

    On sait combien il est difficile de se souvenir de ses mots de passe et ce d’autant qu’il faudrait les démultiplier par le nombre d’applications et services qu’on utilise. Et si notre activité en ligne permettait de générer de meilleurs mots de passe ? Quel est le dernier film que vous avez visionné sur Netflix ? Avec qui avez-vous échangé un SMS hier ?… Des questions de ce type pourraient permettre de remplacer très simplement la plupart des mots de passe, rapporte la Technology Review. Tel est l’enjeu d’ActivPass : créer des mots de passe selon le journal d’activité des utilisateurs. Les chercheurs qui s’intéressent à ce sujet ont noté qu’on se souvient assez bien des événements rares de nos activités numériques et que ceux-ci ne sont connus que de nos machines et de nous. L’authentification basée sur nos (...)

    #sécurité #authentification

  • Des Chinois tentent de modifier le #génome d’embryons humains - Le Monde
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/118185513948

    Hervé Morin pour le Monde revient sur la tentative chinoise de modifier le génome de l’embryon humain pour prévenir le développement de maladies. Malgré cet échec, il souligne, en se reportant au très complet article de la Technology Review, combien la manipulation génétique se rapproche, malgré les mises en gardes de chercheurs qui en appellent à un moratoire de crainte de modifier l’hérédité humaine elle-même. L’expérience chinoise a échouée et met en défaut la technique si prometteuse dite CRISPR-Cas9. Mais elle pointe surtout l’inefficacité du moratoire.  

    #médecine #santé #bodyware

  • Un logiciel pour “comprendre” les vidéos - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/113861204138

    La Technology Review nous expliquait il y a quelques temps comment Google traduit les images en mots. Dans un nouvelle article, elle nous présente Clarifai, un système de reconnaissance d’image adapté à la #vidéo. Le logiciel d’analyse de #deep_learning de Clarifai sait identifier quelques 10 000 objets et des scènes dans une vidéo pour en dresser le synopsis. Il sait analyser une vidéo de 3,5 minutes en 10 secondes (et vous pouvez tester le service en important une vidéo par vous-même, ici) et reconnaître des voitures, des arbres, un paysage, le temps qu’il fait… Pour la société, ce service va permettre bien sûr de fournir des résumés et des métadonnées sur les contenus, mais devrait également être capable d’optimiser le placement publicitaire dans les vidéos (voir également : “Comment la technologie va (...)

    #reconnaissance_d'images

  • Les 10 #technologies clés de 2015 - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/111942622933

    Comme chaque année, la Technology Review livre ses 10 technologies clés. On allait vous les détailler, mais comme Rue89 en a fait une très bonne synthèse, on vous invite à aller la lire chez eux. Au programme de la réalité virtuelle, des matériaux solides et légers, la communication entre voitures, des ballons stratosphériques pour se connecter à l’internet, la biopsie liquide, la désalinisation à grande échelle, le paiement sans contact, des cerveaux embryonnaires, la photosynthèse suralimentée et un moteur de recherche pour l’ADN. 

  • L’émergence de la science de l’interaction homme-données - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/107973544155

    L’évolution rapide des écosystèmes des données créé un nouveau domaine d’étude scientifique estime une équipe de chercheurs britanniques menés par Richard Mortier, qu’ils ont baptisé l’interaction homme-données (Human-Data interaction) rapporte ArXiv pour la Technology Review. Pour les chercheurs, l’utilisation toujours plus complexe, invasive et opaque des données devrait être un appel aux armes pour changer la façon dont elles sont étudiées, dont on interagit avec elles et dont on contrôle leurs utilisations. L’interaction homme-machine a mis l’accent sur les ordinateurs comme dispositif d’interaction, l’interaction homme-données doit mettre l’accent sur les données et les traitements. Pour les chercheurs, les données doivent être différenciées selon qu’elles sont consciemment créées et libérées (comme sur un (...)

    #Big_data #HDI

  • Profilage : tracer les utilisateurs quel que soit le dispositif - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/104474502648

    Suivre les utilisateurs quelque soit l’appareil qu’ils utilisent est difficile, rapporte la Technology Review. Mais en utilisant des méthodes probabilistes d’identification, peut-être pourrions-nous résoudre cette difficulté, estime le cabinet Digilant, et notamment unifier l’environnement publicitaire de l’utilisateur quelque soit le support qu’il utilise (tablette, ordinateur, smartphone…) ou le lieux d’où ils les utilisent (bureau, domicile, transport…). C’est ce que proposent Adometry, une plateforme de mesure de la publicité rachetée par Google, Drawbridge, Adelphic ou Tapad… des sociétés qui militent pour un mécanisme d’identification universel au bénéfice du #marketing pour mieux mesurer les usages de l’internet… Pas sûr pourtant que toutes les entreprises souhaitent partager leurs données avec les (...)

    #identification

  • Comment Google traduit les images en mots - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/104317135157

    Les ingénieurs de Google ont mis au point un algorithme auto-apprenant capable de décrire et légender des images, en utilisant les mêmes techniques que celles qu’ils utilisent pour #Google_translate, rapportent la Technology Review et Google Research. L’approche classique de la traduction est un processus itératif qui commence par traduire les mots individuellement puis les réorganise pour l’améliorer. L’approche de Google est différente. Ils comptent le nombre de fois ou les mots apparaissent les uns à côté des autres ou à proximité pour définir des espaces vectoriels et les représente par des combinaisons de vecteurs. Google fait là une hypothèse importante : les mots spécifiques ont une même relation indépendamment de la langue. Par exemple, le vecteur “roi-homme+femme=reine” devrait être vrai dans toutes (...)

    #reconnaissance_d'images

  • Les robots de prochaine génération auront besoin de votre aide - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/102944348806

    C’est un propos que nous avons souvent répété sur InternetActu (voir : Tweenbots : quand être mignon permet de battre plus intelligent ou Des robots et des hommes) : les robots qui demandent l’aide des humains nous semblent beaucoup plus utiles que les robots autonomes (qui ne le sont jamais pleinement). Will Knight pour la Technology Review a rendu visite à Manuela Veloso, professeur de #robotique à l’université Carnegie Mellon. Il y a été accueilli par un Cobot, un robot mobile qui l’a conduit dans les étages… Enfin jusqu’à l’ascenseur en lui demandant d’appuyer sur le bouton du 7e étage puis d’appuyer sur son écran qui lui sert de visage et de caméra pour signaler que sa tâche était terminée. Cobot emploie un truc très simple et étonnamment efficace pour contourner ses limites inhérentes, son absence de (...)

  • Comment échanger des messages chiffrés sur n’importe quel site ? - Technology Review - A lire ailleurs
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/102600454311/comment-echanger-des-messages-chiffres-sur-nimporte

    « Vous vous souvenez peut-être de Privly, ce petit outil qui permettait d’utiliser des services web sans leur confier nos contenus pour améliorer la confidentialité de nos échanges ? Tom Simonite pour la Technology Review évoque un outil qui pousse l’idée un cran plus loin en proposant de faire la même chose via une simple extension pour navigateur, ShadowCrypt. L’idée permettre d’envoyer des messages cryptés partout depuis son navigateur. Tout ceux ne disposant pas de la clef de décryptage ne verront qu’une suite de chiffres, à l’image de ce tweet. »

    #public

  • Comment échanger des messages chiffrés sur n’importe quel site ? - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/102600454311

    Vous vous souvenez peut-être de Privly, ce petit outil qui permettait d’utiliser des services web sans leur confier nos contenus pour améliorer la confidentialité de nos échanges ? Tom Simonite pour la Technology Review évoque un outil qui pousse l’idée un cran plus loin en proposant de faire la même chose via une simple extension pour navigateur, ShadowCrypt. L’idée permettre d’envoyer des messages cryptés partout depuis son navigateur. Tout ceux ne disposant pas de la clef de décryptage ne verront qu’une suite de chiffres, à l’image de ce tweet. 

    = ?shadowcrypt-4ff95cef5a76149b687f7b54908cd2fa168794e214cedf9ee1a5df1dfec13057 ?fYtRaaL8maPP6ud0RldZhAEhO1KGy8pCqOMeSuVzldAwNpkB ??= — Tom Simonite (@tsimonite) 4 Novembre 2014

    Pour utiliser ShadowCrypt vous installez l’extension, puis créez des clés de cryptage (...)

    #chiffrement #sécurité #confidentialité

  • Les sites vont-ils devenir des applications ? Et les applications vont-elles disparaître ? - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/102523164066

    Tom Simonite pour la Technology Review fait part d’une nouvelle fonctionnalité qui devrait bientôt doter la plupart des navigateurs en permettant de délivrer des alertes des sites #web qui vous intéressent, un peu comme les notifications que vous recevez des applications depuis vos téléphones mobiles. D’ici 2015, les navigateurs vont vous permettre de recevoir des notifications #push… Chaque site que vous visiterez vous demandera donc si vous voulez recevoir une notification, même s’il n’est pas ouvert dans votre navigateur.

    Entre ça et la notification du traçage de cookie, il va falloir donc s’apprêter à fermer beaucoup de fenêtre pour surfer sur le web ! Dave Winer rappelle pourtant qu’il n’y a pas de normes convenues et qu’Apple, Mozilla et Google devraient poursuivre des approches différentes pour (...)

    #smartphone #RSS

  • Comment notre #imagination se construit-elle ? - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/101833291060

    Carl Vondrick du MIT a mené une étrange expérience, rapporte la Technology Review. Il a utilisé des assemblages de pixels de couleurs aléatoires pour demander à des milliers d’humains de les identifier. La plupart du temps, ces images aléatoires apparaissent comme étant aléatoires, mais parfois, elles évoquent un objet. Vondrick et ses équipes ont mis en avant des images qui évoquaient des ballons ou des voitures par exemple. Or les images résultantes n’évoquaient ni une voiture floue, ni un type spécifique de voiture, mais un modèle général. La technique utilisée pourrait permettre de mieux comprendre le modèle visuel qu’utilise le #cerveau humain pour distinguer les objets, basé sur le “bruit” et l’imagination. Une des découvertes intéressantes qu’on fait Vondrick et ses collègues est qu’il existe des (...)

    #cognition

  • Comment réparer l’internet correctement - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/101660154050

    Le journaliste George Anders livre pour la Technology Review un article mesuré et informé sur le dogme de la #neutralité_du_net. Il rappelle qu’elle est un principe, non une loi. Le professeur de génie électrique et d’informatique, Dipankar Raychaudhuri de l’université Rutgers, rappelle que l’internet n’a jamais été tout à fait neutre. Les réseaux sans fil, par exemple, ont été construits avec des caractéristiques qui permettent d’identifier les utilisateurs dont les connexions trop faibles compromettent le trafic et les excluent pour ne pas créer des embouteillages pour tout le monde. Pour Raychaudhuri la neutralité du net n’est qu’un objectif parmi d’autres dans ce qui préside à la fluidité des réseaux. Bien sûr, le risque que les opérateurs modifient la structure de l’internet pour favoriser leurs services (...)

  • Ubi, la commande vocale de la maison - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/100820742315

    Ubi (vidéo) est une espèce de Siri domestique, un système de commande vocal pour contrôler les appareils de la maison, rapporte la Technology Review. Pour 300$, il contrôle les appareils ménagers connectés, l’éclairage, les serrures, le thermostats (enfin, si ces appareils sont connectés). Connecté en permanence, il nécessite d’être réveillé par un OK Ubi, pour écouter vos questions ou répondre à vos demandes. 

    Et ça marche aussi quand on crie depuis une autre pièce, dans un environnement bruyant avec des enfants, une télé qui marche et des bébés qui pleurent ?

    #interfaces #voix #iot

  • Le guide anticonformiste pour changer le monde - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/100393421975

    C’est Jon Gertner pour la Technology Review qui a été chargé de livrer la critique du livre que le célèbre investisseur libéral et libertarien Peter Thiel (Wikipedia) vient de publier, Zero to One. L’anticonformisme de Thiel est notoire, à l’image de son ONG qui offre chaque année à une poignée d’étudiants 100 000 dollars pour abandonner l’école et lancer une startup risquée. Thiel est tranchant. La plupart des startups ne devraient pas exister, estime celui qui cherche à ne financer que des projets qui n’ont aucune concurrence. Pour lui, le véritable objectif d’une startup est de devenir un monopole. Pour lui, seul les monopoles conduisent au progrès, à l’innovation. Qu’importe si cela limite les choix du consommateur… sans toujours créer d’innovations de grandes ampleur, à l’image de Microsoft. “Sa foi dans (...)

    #investissement

  • Une étape prometteuse vers de l’énergie #solaire à toute heure - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/99386968857

    Si l’énergie solaire est appelée à devenir la principale source d’électricité de notre planète, encore devons nous trouver des moyens bon marché pour la stocker, quand le soleil ne brille pas, rappelle la Technology Review. Une étape importante a été faite, si l’on en croit un article publié dans la revue Science. Des chercheurs de Corée, de Singapour et de Suisse, menés par le professeur Michael Grâtzel du laboratoire photonique et interfaces de l’EPFL, ont mis au point un dispositif qui convertit d’une manière bon marché et efficace l’énergie solaire en hydrogène, permettant d’être facilement stockée ou utilisée en tant que combustible, via une simple catalyseur. Le système permettrait de haut rendement à faible coût et des matériaux abondants permettant de l’utiliser à grande échelle. Le prototype permettrait (...)

    #énergie #stockage