company:the independent

  • Selon un haut gradé kurde, le chef de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi, se cacherait à Mossoul
    https://www.crashdebug.fr/international/12602-selon-un-haut-grade-kurde-le-chef-de-daesh-abou-bakr-al-baghdadi-se

    Des panaches de fumée s’élèvent des puits incendiés par les terroristes de Daesh fuyant la région à

    l’approche de l’armée irakienne (c) Alaa Al-Marjani Source : Reuters

    Le chef des troupes kurdes, Fouad Hussein, a appelé à la lutte contre les terroristes de Daesh et leur chef à Mossoul dans une interview exclusive au journal britannique The Independent. D’après lui, la mort de leur leader diviserait les terroristes.

    « Abou Bakr al-Baghdadi est ici [à Mossoul], et s’il est tué, cela signifiera la chute de tout le système de Daesh », a déclaré Fouad Hussein à The Independent, précisant qu’aucun successeur d’al-Baghdadi n’aurait pas assez d’autorité et de prestige pour le remplacer entièrement car c’est lui qui a conquis Mossoul et y a proclamé le califat en juin 2014.

    « La présence d’Abou Bakr al-Baghdadi à Mossoul (...)

    #En_vedette #Ça_s'est_dit_par_là... #International

  • Gender-specific books demean all our children. So the Independent on Sunday will no longer review anything marketed to exclude either sex
    http://www.independent.co.uk/voices/comment/genderspecific-books-demean-all-our-children-so-the-independent-on-su

    Happily, as the literary editor of The Independent on Sunday, there is something that I can do about this. So I promise now that the newspaper and this website will not be reviewing any book which is explicitly aimed at just girls, or just boys. Nor will The Independent’s books section. And nor will the children’s books blog at Independent.co.uk. Any Girls’ Book of Boring Princesses that crosses my desk will go straight into the recycling pile along with every Great Big Book of Snot for Boys. If you are a publisher with enough faith in your new book that you think it will appeal to all children, we’ll be very happy to hear from you. But the next Harry Potter or Katniss Everdeen will not come in glittery pink covers. So we’d thank you not to send us such books at all.

    #genre

  • La troïka et les dirigeants grecs ont catapulté la Grèce dans le Tiers...
    http://www.express.be/business/fr/economy/la-troika-et-les-dirigeants-grecs-ont-catapulte-la-grece-dans-le-tiers-monde/202710.htm

    Des experts médicaux des universités d’Oxford, de Cambridge et de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) ont publié dans la revue médicale britannique The Lancet un rapport qui accable la troïka composée de la BCE, du FMI, et de la commission européenne concernant l’impact de la politique d’austérité sur le système de santé grec.

    Les auteurs rapportent une élévation du taux de mortalité infantile, une explosion des cas d’infection au HIV chez les toxicomanes, le retour du paludisme et une augmentation en flèche des taux de suicide, selon le journal britannique The Independent.

    Ils accusent le gouvernement grec et la troïka d’être dans le déni concernant l’intensité des contraintes imposées au peuple grec. Entre 2009 et 2011, le budget de la Grèce pour les hôpitaux publics a été réduit de 25%, et les dépenses pharmaceutiques du gouvernement ont été réduites de moitié, ce qui fait qu’il est devenu impossible de se procurer certains médicaments.

    La hausse du chômage dans ce pays où la couverture maladie est souvent conditionnée par la détention d’un contrat de travail aurait privé environ 800.000 personnes de l’accès aux soins de santé, et dans certaines régions, des organisations humanitaires telles que Médecins du Monde ont dû se substituer au système de santé national pour fournir des soins et des médicaments aux personnes les plus vulnérables.

    De même, les programmes gouvernementaux de prévention de certaines maladies ont été réduits à la portion congrue, et il en résulte un retour de maladies infectieuses rares telles que le paludisme, qui est réapparu en Grèce pour la première fois depuis 40 ans. La réduction du nombre de seringues et de condoms disponibles pour les toxicomanes a provoqué une forte hausse des cas d’infection au VIH, les faisant passer de 15 en 2009 à 484 en 2012.

    Les chercheurs notent également une augmentation de 21% du nombre d’enfants mort-nés, qu’ils ont attribuée aux restrictions d’accès aux soins prénatals. En outre, la mortalité infantile a augmenté de 43% entre 2008 et 2010. Enfin, le taux de suicide est également en hausse, et alors qu’on en avait compté 400 en 2008, on a dénombré 500 cas de suicides en 2011.

    « La situation grecque démontre la nécessité d’une évaluation de l’impact de toutes les mesures imposées par les gouvernements et par l’UE sur la santé », concluent les chercheurs. « l’Etat grec avait échoué à protéger ses citoyens au moment où ils en avaient le plus besoin », a déclaré Kentikelenis Alexander, un chercheur en sociologie de l’Université de Cambridge qui a participé à la rédaction du rapport.

    #Grèce
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  • http://www.reopen911.info/News/2012/08/10/robert-fisk-syrie-la-guerre-des-mensonges-et-de-lhypocrisie

    Syrie : la guerre des mensonges et de l’hypocrisie

    par Robert Fisk, dans The Independent, le 29 juillet 2012

    Robert Fisk est le correspondant à Beyrouth du journal britannique The Independent. Il est considéré, à juste titre, par le Financial Times, comme « l’un des plus remarquables reporters de sa génération ». Ouvrages récents : La Grande Guerre pour la civilisation : l’Occident à la conquête du Moyen-Orient (1979-2005), La Découverte, 2005 et Liban, nation martyre, Editions A&R et du Panama, 2007

    Traduit de l’anglais par GV pour ReOpenNews

    A-t-on déjà vu une guerre aussi hypocrite au Moyen-Orient ? Une guerre aussi lâche et dépourvue de morale, avec autant de fausses rhétoriques et d’humiliations publiques ? Et je ne parle pas des victimes physiques de la tragédie syrienne. Je me réfère aux immondes mensonges et à la fausseté de ceux qui nous gouvernent, et à notre opinion publique – à l’Est comme à l’Ouest. La réponse au massacre fut une vaste pantomime plus digne de Jonathan Swift que de Tolstoï ou Shakespeare.

    Pendant que le Qatar et l’Arabie Saoudite arment et financent les rebelles en Syrie pour renverser la dictature alaouito-chiito-baasiste de Bachar el-Assad [très bien documenté par Der Spiegel le 26 juillet - NdT], Washington n’émet pas une seule critique vis-à-vis d’eux. Le Président Obama et son secrétaire d’État, Hillary Clinton, disent vouloir la démocratie en Syrie, mais le Qatar est une autocratie et l’Arabie Saoudite est parmi les pires exemples de califats autoritaires de tout le monde arabe. Les dirigeants de ces deux États héritent du pouvoir à travers leurs liens familiaux – tout comme Bachar –, et l’Arabie Saoudite est un allié des rebelles salafistes wahhabites en Syrie, exactement comme ils furent les plus fervents supporters du régime médiéval des talibans pendant les années les plus noires en Afghanistan.

    De fait, 15 des 19 pirates de l’air criminels du 11-Septembre 2001 venaient d’Arabie Saoudite – [et pourtant] nous sommes allés bombarder l’Afghanistan. Les Saoudiens répriment leur propre minorité chiite tout comme ils veulent maintenant anéantir la minorité chiite alaouite en Syrie. Et nous croyons vraiment que l’Arabie Saoudite veut instaurer la démocratie en Syrie ?

    Et au Liban, se trouve le parti milicien chiite du Hezbollah, qui n’est autre que la main de l’Iran chiite, fidèle allié du régime d’Assad. Depuis 30 ans, le Hezbollah a défendu les chiites du Sud-Liban opprimés par l’agression israélienne. Ils se sont présentés comme les défenseurs des droits des Palestiniens notamment à Gaza. Mais face au lent effondrement de leur impitoyable allié en Syrie, ils ont perdu leur langue. Pas un mot – pas même de leur chef Sayed Hassan Nasrallah – sur l’enlèvement et le massacre de civils syriens par les soldats de Bachar et les milices « Shabiha ».

    Et puis nous avons les héros de l’Amérique, Hillary Clinton, le secrétaire à la Défense Leon Panetta, et Obama lui-même. Clinton a lancé un « véritable avertissement » à Assad. Panetta, celui-là même qui a répété aux dernières troupes US en Irak ce gros mensonge sur les liens entre Saddam Hussein et le 11/9, annonce aujourd’hui qu’en Syrie « la situation échappe à tout contrôle. » Cela fait six mois que ça dure ! Et il vient tout juste de le réaliser ? Quant à Obama, il déclarait la semaine dernière qu’ « étant donné la montagne d’armes nucléaires qu’il possède, nous continuerions à montrer clairement à Assad que le monde entier le surveille. »

    Cela dit, n’était-ce pas le journal irlandais Skibbereen Eagle qui, inquiet des projets russes vis-à-vis de la Chine, déclarait qu’il « tenait à l’œil… le tsar de Russie » ? C’est maintenant le tour d’Obama de montrer le peu d’influence qu’il a sur les principaux conflits dans le monde. Bachar doit vraiment trembler de peur !

    Mais est-on bien certain que l’administration veuille exposer au monde entier les archives sur les tortures atroces pratiquées par le régime de Bachar el-Assad ? Rappelons qu’il y a quelques années, l’administration Bush envoyait des musulmans à Damas pour que les tortionnaires d’Assad leur retournent les ongles et leur extorquent quelques renseignements, des hommes qui étaient capturés sur demande du gouvernement US et emprisonnés dans l’antichambre de l’enfer que les rebelles ont réduit en miettes la semaine dernière. Les ambassades occidentales ont consciencieusement fourni aux tortionnaires des listes de questions à poser aux prisonniers. Voyez-vous, Bachar était notre créature.

    Et puis, il y a aussi ce pays voisin qui doit nous être tellement reconnaissant : l’Irak. La semaine dernière, ce pays a subi 29 attentats à la bombe dans la même journée, touchant 19 villes, tuant 111 civils et en blessant 235 autres. Le même jour, le bain de sang en Syrie faisait à peu près le même nombre de victimes. Mais l’Irak passe loin derrière la Syrie aujourd’hui, et ne fait plus la une, comme on dit ; car bien sûr, nous avons apporté la liberté en Irak, la démocratie de Jefferson, etc., etc., n’est-ce pas ? Et donc, ce massacre à l’est de la Syrie n’a pas vraiment eu le même impact. Rien de ce que nous avons fait en 2003 n’a amené à ce que l’Irak endure aujourd’hui. Est-ce que c’est clair ?

    Et, parlant de journalisme, qui donc à BBC World News a décidé que même les préparatifs des Jeux olympiques avaient la priorité sur les massacres de ces derniers jours en Syrie ? Les journaux britanniques et la BBC vont traiter les Jeux olympiques comme une actualité locale, et c’est bien normal. Mais ce qui est lamentable, c’est cette décision prise par la BBC – la « broadcasting ‘world’ news to the world’ – de donner priorité au passage de la flamme olympique par rapport aux enfants syriens qui meurent, même lorsque les courageux reporters de la chaine(*) envoient leurs reportages directement depuis Alep.

    Et enfin, il y a nous, citoyens libéraux progressistes, si prompts à descendre dans les rues pour protester contre les massacres de Palestiniens par Israël. Chose tout à fait légitime par ailleurs. Quand nos dirigeants politiques sont si rapides à condamner les Arabes pour leur sauvagerie, mais n’osent pas émettre la moindre critique envers l’armée israélienne lorsqu’elle commet des crimes contre l’humanité – ou regarde ses alliés le faire au Liban – des gens ordinaires doivent rappeler au monde qu’ils ne sont pas aussi timides que leurs dirigeants. Mais quand le nombre de victimes en Syrie se monte à 15 000 voire 19 000 – c’est-à-dire presque 14 fois celui de l’incursion d’Israël à Gaza en 2009 – pas même un manifestant, excepté les expatriés syriens, ne descend dans la rue pour condamner ces crimes contre l’humanité. Les crimes d’Israël n’ont pas atteint ce degré de violence depuis 1948. Qu’on le veuille ou non, le message qui ressort de tout cela est le suivant : nous demandons la justice et le droit à la vie pour les Arabes s’ils sont opprimés par l’Occident ou ses Alliés israéliens, mais pas lorsqu’ils le sont par d’autres Arabes.

    Ce faisant, nous oublions la « grande vérité ». Nous voulons renverser la dictature syrienne, non pas parce que nous aimons les Syriens ou détestons notre ex-ami Bachar el-Assad, ou parce que nous voulons nous en prendre à la Russie qui a d’ailleurs toutes les cartes en main pour occuper la première place au Panthéon de l’hypocrisie, mais beaucoup plus prosaïquement pour donner une leçon à l’Iran et peut-être contrer ses plans d’armement nucléaire, si toutefois ils existent. Autrement dit, tout cela n’a rien à voir avec les droits de l’homme, le droit à la vie, ou le massacre d’enfants syriens. Quelle horreur ! [En français dans le texte – Ndt]

    Robert Fisk

    Traduit de l’anglais par GV pour ReOpenNews❞