company:trad

  • Harry Martinson, la société des vagabonds, Traduit du suédois par Denise & Pierre Naert – Texte revu par Philippe Bouquet, éditions Agone 2004 :

    Les raisons d’arpenter les routes du pays, année après année, se comptaient par milliers.

    L’une des plus belles était les forêts, la forêt.

    Les forêts avaient une façon de se dissimuler derrière elle-mêmes, d’arbres en arbre, de crête en crête, et de ne jamais cesser de promettre quelque chose de caché. Il en émanait une attraction forte et irrésistible, mais impossible d’atteindre ce but car, si on tentait de le faire, il se déplaçait sans cesse, tel un oiseau, d’arbre en arbre en appelant comme un coucou, chantant comme un merle ou jaillissant comme un épervier de marmites rocheuses des marais recouverts de carex. La forêt glissait de sapin en sapin avec le brouillard et les reflets du soleil et exerçait sans trêve une influence fabuleuse sur l’esprit. Les bûcherons essayaient d’échapper à cette fascination en travaillant dur et en s’attaquant au corps même de la forêt sous la forme du troncs et de bois de chauffage. C’étaient les bouchers de arbres. Au moyen de leur hache, ils dépouillaient le sapin du châle de murmures, d’émotions et de sombre promesses de quelques choses de lointain dont il entourait son tronc. Ils dénudaient la forêt. La hache faisait aussi bien tomber la branche qui avait servi d’abri nocturne au coq de bruyère que le rameau qui avait continué le perchoir de l’oiseau chanteur. Un seul coup suffisait à trancher pour toujours la cime qui avait été la tour du haut de laquelle sifflait le merle et le coucou. Ils dépouillaient la forêt de ce qui était, à son tour la forêt de chaque arbre et s’en prenait directement au bois de construction. Pourtant ils n’échappaient pas à l’ensorcellement. Ils n’arrivaient jamais à élaguer et à abattre les espoirs que la forêt avait nourris en eux.

    Et si, enfant, vous marchiez dans la forêt sans but particulier ou simplement pour cueillir des baies ou rechercher des vaches échappées, la forêt tout entière s’avançaient, se refermait autour de vous, resserrait sur vous ses vagues et vous étiez pris, à la fois effrayés et pleins d’attente. La forêt, avec ses alternances constantes de formes et de sonorités, d’ombre et de lumière, persuadait celui qui s’y promenait d’espérer sans cesse autre chose, elle l’incitait à sa façon ténébreuse à forger de nouveaux pressentiment, l’un derrière l’autre sans fin. Et il en allait de même de la grande route qui traversait un bois ; elle empruntait les traits de la forêt qui l’entourait et n’était pas avare de promesses. Elle disait : « suis-moi au-delà du tournant là-bas, où se trouvent ces grands sapins. » Et quand on y parvenait, elle vous promettait de nouveau que vous alliez voir ce que vous alliez voir, après le prochain virage et ainsi de suite. Nombreux étaient les jeunes garçons qui étaient devenus chemineaux de cette manière, parce qu’ils étaient liés au serpent de la route par leurs espérances, coude après coude, lieue après lieue.

    C’est pour cela que les vagabonds convaincus ne s’arrêtent pas plus que nécessaire dans les agglomérations. Quand ils ont mendié leur morceau de pain, ils se remettent en route pour que le chemin reprenne sa place en eux comme un ruban d’espoir se déroulant dans leur esprit et dans leur âme et sans lequel ils ne peuvent vivre. Ils ne se sentent en sécurité que lorsque le chemin s’étale de nouveau devant eux, toujours aussi prometteur et menteur. Ils foulent cette voie qui leur apporte la paix au cours de leur marche, pas à pas sous leur pieds, tandis que que la vision de la route les pénètre d’espoir, non sous la forme de promesses successives cernées de vide, mais comme un ruban infini de promesses coulant en eux pendant toute leur vie. Le chemin devient un fleuve de promesses qui s’engouffre par leurs yeux et ressort par leurs talons, un fleuve de promesses qui est son propre but : l’accomplissement de soi-même. La seule condition pour qu’il en soit ainsi est de marcher indéfiniment

  • UK maritime group warns of incident in the Gulf of Oman | News | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/2019/06/uk-maritime-group-warns-incident-gulf-oman-190613054602630.html

    A United Kingdom maritime safety group is warning that an unspecified incident has taken place in the Gulf of Oman and is urging “extreme caution” amid heightened United States-Iran tensions.

    The UK’s Maritime Trade Operations, which is run by the British navy, put out the alert early on Thursday. It did not elaborate further, but said it was investigating the incident.

    Joshua Frey, a spokesman for the US Navy’s Bahrain-based 5th Fleet, said his command was “aware” of a reported incident in the area.

    “We are working on getting details,” Frey told The Associated Press.

    Iranian media reported, without offering any evidence, that there had been an explosion in the area targeting oil tankers.

  • Folk in French #2
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/172-folk-on-film/folk-on-film/article/folk-in-french-2-21441

    •+ Conférence musicale de Guillaume Veillet Il y a 10 ans paraissait le coffret de 10 CD « France, une anthologie des musiques traditionnelles » (Frémeaux & Associés). Guillaume Veillet, ancien rédac chef à Trad Magazine, venait de frapper un grand coup, il ravissait les amateurs avec cette première du genre dans l’espace francophone. C’était le patrimoine de France continentale mais aussi corse, wallon, québécois, acadien, martiniquais, guadeloupéen qui était mis en valeur à travers plus de 300 collectages, réalisés entre 1900 et 2009, dont certains par Veillet lui-même. Son ami Robert Crumb, également collectionneur de vieux disques 78-tours, en particulier de musette, s’est attelé à la pochette avec ce superbe dessin de vielleux, dans la lignée de ses portraits de bluesmen/women. Depuis (...)

  • Lycée Saint-Cyr, un an après : « Finalement, rien de rien n’a changé » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/03/27/lycee-saint-cyr-un-an-apres-finalement-rien-de-rien-n-a-change_1717821

    Mardi 29 janvier 2019, 22 heures environ. Un étudiant de première année de la prépa scientifique du lycée militaire de Saint-Cyr écrit devant le bâtiment 40 de l’établissement les lettres « SLG » sur la neige qui est tombée sur les Yvelines ce jour-là. « SLG », c’est l’acronyme de « sopo les grosses », expression issue de ce jargon particulier à l’école et qui signifie « les filles sont chiantes ». Autour du « G » - lettre qui désigne les filles « juste bonnes à être engrossées » - quatre flèches sont tournées vers l’intérieur : le symbole ultime de dénigrement selon les codes saint-cyriens (si les flèches partent vers l’extérieur, c’est un signe de glorification). Le « SLG » de ce jour-là est la partie émergée d’un iceberg : depuis quelques semaines, l’étudiant et ses amis s’échangent des photos de ces mêmes trois lettres, inscrites dans un jardin ou à la montagne. Graver le slogan misogyne est devenu leur défi entre potes, leur signe de ralliement. Contre leurs camarades féminines, une fois de plus.

    Le 23 mars 2018, Libération révélait le système de harcèlement moral orchestré en toute impunité par une poignée d’étudiants ultraconservateurs pour gâcher la vie des autres, principalement les filles, au sein des classes préparatoires du lycée militaire de Saint-Cyr (245 élèves, dont 58 filles). Plus d’une quinzaine de témoins avaient raconté le calvaire imposé par cette minorité puissante de garçons appelés « tradis » pour détruire psychologiquement les jeunes femmes et les voir ainsi abandonner le concours d’entrée à l’Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr Coëtquidan. Notre enquête avait conduit la ministre des Armées, Florence Parly, à ordonner la sanction de vingt élèves (sept jeunes hommes avaient été exclus définitivement de l’établissement, treize autres de manière temporaire) et le départ de la direction de l’établissement (le colonel Assonion a été remplacé par le colonel Eon Duval). Un plan « d’excellence comportementale » dans les lycées de la défense avait également vu le jour.

    Où en est-on un an après ? L’épisode « SLG » de janvier est considéré en interne comme le symbole d’une continuité inacceptable avec les années passées. Selon nos informations, l’auteur des faits a été puni le 8 février de sept jours d’exclusion avec sursis, après la découverte du sigle par des étudiantes et le rapport qui s’en est suivi auprès de l’autorité militaire. « Après les révélations de l’an dernier, notre ministre avait exigé que les officiers soient intraitables sur les affaires de misogynie. Foutaises, ils n’ont même pas fait rater un jour de cours à l’élève puni… » se désole un témoin auprès deLibération. La légèreté de la sanction passe d’autant plus mal que le jeune homme aurait avoué faire partie du clan des tradis. « C’est une blague ! » commente Bastien Lachaud, député (LFI) de Seine-Saint-Denis, membre de la commission de la défense et coauteur du rapport parlementaire présenté mercredi sur la discrimination dans les armées. « On ne peut pas affirmer la tolérance zéro et sanctionner comme ça un tel acte. C’est honteux, l’élève aurait dû être viré », poursuit-il. Du côté du ministère, on rétorque que « le sursis a été assorti car il s’agissait d’un élève qui n’avait pas été sanctionné et dont le comportement à l’égard de ses camarades féminines était jusque-là exemplaire. Sept jours d’exclusion, c’est une sanction lourde. Notre rôle est aussi d’éduquer les jeunes confiés à notre responsabilité ».

    Urine

    Les personnes rencontrées par Libération sont amères. Elles racontent qu’à rebours des annonces, l’ambiance au sein du lycée n’a pas évolué. Bien sûr, certains étudiants passent entre les gouttes et vivent une année de prépa normale - en tout cas sans heurts. Mais pour les élèves prises pour cible, le travail de sape psychologique et autres humiliations perdurent. Jusqu’à briser, dans certains cas, la volonté d’intégrer l’armée de terre. Selon plusieurs témoins, « l’indifférence courtoise » qui consiste à ne jamais adresser la parole aux filles est toujours pratiquée par certains élèves tradis. Dans les couloirs de l’établissement, les étudiantes sont toujours interpellées par des interjections argotiques type « cuissssss » - dès qu’une fille est en couple et donc soupçonnée d’avoir des relations - ou « bzittttt » pour signifier qu’elles ne sont que des moins que rien. Début 2019, les cuvettes de toilettes et les poubelles des sanitaires des filles ont été souillées d’urine. L’affaire n’a pas eu de suite. « Malheureusement, et malgré les efforts de l’encadrement, il n’est pas possible d’en identifier les auteurs, d’autant que garçons et filles partagent le même internat », justifie le ministère auprès de Libération. Au sein du lycée, on doute de la persévérance du corps militaire pour trouver les responsables : « Les filles attendaient une sanction exemplaire, il n’y a rien eu de tout ça. »

    Marque visible de l’emprise toxique de quelques-uns sur l’ensemble des élèves : les inscriptions « TRADI » fleurissent dans les classes, gravées en capitales sur les tables de cette école deux fois centenaire. En toute impunité. En interne, on observe, fataliste : « Tout est décomplexé : la misogynie et, de manière plus générale, l’intolérance à tout ce qui n’est pas dans le milieu tradi. »

    Ce clan de jeunes hommes continue donc à imposer sa vision du monde en général et de l’armée en particulier. Nostalgiques de la France des colonies, ils adorent Jeanne d’Arc et les maréchaux de Napoléon, s’affichent proches du mouvement catholique lefebvriste, manifestent ouvertement leur position contre l’avortement. D’année en année, sur les photos qu’ils aiment à partager entre eux sur les réseaux sociaux, ils arborent parfois des bretelles aux couleurs du drapeau confédéré - symbole mondial du suprémacisme blanc - ou le drapeau des Croisades en arrière-plan. Lors du « bal des cadets » organisé le 23 mars dernier, ils se sont présentés « youlés » comme jamais : la coiffure de la « youle », qui consiste à ne garder qu’une longue mèche sur le haut du crâne, est arborée uniquement par le clan des tradis. « Tout le monde l’a vécu comme une provocation ultime mais la direction n’a pas dit un mot sur cet épisode, raconte un témoin. Le règlement intérieur n’autorise que les coiffures équilibrées et sans fantaisies. Ne pas interdire la youle alors qu’elle est l’emblème des tradis, c’est de la pure hypocrisie. »
    Mainmise

    S’il est très difficile de recueillir des témoignages d’élèves ciblées, une autre source résume : « Finalement, rien de rien n’a changé. » A une nouveauté près : la chape de plomb posée par les autorités du lycée pour « que rien ne sorte », selon les mots d’un haut gradé. La menace est claire. Si quelqu’un parle « à l’extérieur », explique l’une de nos sources, si un nouvel article de ces « gauchistes de Libé » venait à paraître, la conséquence serait « la fermeture » du lycée. « On pourrait presque parler d’un lavage de cerveaux, déplore une ancienne élève. Les jeunes filles sont un peu tétanisées. Je dirais même que certaines ont fait le choix de la loyauté envers les autorités car elles ont intériorisé leurs discours alarmistes. »

    Illustration parfaite de cette ère post-crise : l’accueil fait aux deux députés de la mission d’information parlementaire. A Saint-Cyr-l’Ecole, ils n’ont pu rencontrer que les professeurs de sciences et non ceux de lettres et d’économie, comme ils l’avaient pourtant demandé. Bastien Lachaud : « On nous a dit qu’ils étaient indisponibles. » Ce qui est faux : les professeurs des autres sections n’ont même pas été prévenus de la visite des élus. La mainmise s’est poursuivie jusqu’aux tables rondes, où le commandement a décidé de rester au moment des discussions avec les élèves. Contrairement aux autres établissements visités.
    Guillaume Lecaplain , Anaïs Moran dessins Sandrine Martin

    #sexisme #misogynie #discrimination #fraternité #travail #femmes #domination_masculine #sexisme_d'état #armée #culture_du_viol

    • les cuvettes de toilettes et les poubelles des sanitaires des
      filles ont été souillées d’urine. L’affaire n’a pas eu de suite.
      « Malheureusement, et malgré les efforts de l’encadrement, il n’est pas possible d’en identifier les auteurs

      Les tests ADN sont sans doutes inaccessibles à l’encadrement de l’armée !

  • Making Our Tiny Feature Free Led to 20,000 Users and 2,500 Leads Within 2 Months
    https://hackernoon.com/making-our-tiny-feature-free-led-to-20-000-users-and-2-500-leads-within-

    Part 1: The BuildThis project started out as a tiny feature intended for our DataOps BI Platform, Holistics.io. Our interns helped develop dbdiagram.io, to help our customers visualize their own database relationships as diagrams. This is meant as a quick and simple tool designed for data analysts and developers, to help them design database diagrams by just using their keyboard.Inspired from Product-led #growth approach and Free Tool — SKU Generator of Lucas, my friend from TradeGecko, we found an opportunity to contribute to the data community by releasing it as a free tool as well as a sustainable source of traffic for our company.Within the first 2 months, dbdiagram.io got 20,000+ users (it has reached 80K now) and generated 2,500+ leads to Holistics. Managing to launch a product alone (...)

    #saas #freemium #product-management #startup

  • Émission « Libre à vous ! » sur radio Cause Commune (29 janvier 2019)
    https://www.april.org/emission-libre-a-vous-sur-radio-cause-commune-29-janvier-2019

    Début : 29 Janvier 2019 - 15:30Fin : 29 Janvier 2019 - 17:00

    Écouter le podcast

    >

    La onzième émission Libre à vous ! de l’April sera diffusée en direct sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio, mardi 29 janvier 2019 de 15 h 30 à 17 h 00. Et l’émission sera rediffusée le soir même de 21 h à 22 h 30.

    Notre sujet principal portera sur le projet de directive droit d’auteur, suite à l’annulation du trilogue (négociation entre la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne) qui devait se tenir le 21 janvier. Vincent Calame fera sa première chronique « Jouons collectif » (Choses vues, entendues et vécues autour de l’usage des logiciels libres au sein de collectifs (...)

    #Droit_d'auteur #Sensibilisation #Trad-GNU

  • Émission « Libre à vous ! » diffusée mardi 29 janvier 2019 sur radio Cause Commune
    https://www.april.org/emission-libre-a-vous-diffusee-mardi-29-janvier-2019-sur-radio-cause-commune

    Début : 29 Janvier 2019 - 15:30Fin : 29 Janvier 2019 - 17:00

    Écouter le podcast

    >

    La onzième émission Libre à vous ! de l’April sera diffusée en direct sur radio Cause Commune sur la bande FM en région parisienne (93.1) et sur le site web de la radio, mardi 29 janvier 2019 de 15 h 30 à 17 h 00. Et l’émission sera rediffusée le soir même de 21 h à 22 h 30.

    Notre sujet principal portera sur le projet de directive droit d’auteur, suite à l’annulation du trilogue (négociation entre la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne) qui devait se tenir le 21 janvier. Vincent Calame fera sa première chronique « Jouons collectif » (Choses vues, entendues et vécues autour de l’usage des logiciels libres au sein de collectifs (...)

    #Droit_d'auteur #Sensibilisation #Trad-GNU

  • Incroyable, encore une fois, le New-York Times va à l’encontre de ses positions sioniste (peut-être est-ce que c’est fait pour faire chier Trump ?) et publie cette tribune :

    Time to Break the Silence on Palestine
    Michelle Alexander, The New-York Times, le 19 janvier 2019
    https://www.nytimes.com/2019/01/19/opinion/sunday/martin-luther-king-palestine-israel.html

    And so, if we are to honor King’s message and not merely the man, we must condemn Israel’s actions: unrelenting violations of international law, continued occupation of the West Bank, East Jerusalem, and Gaza, home demolitions and land confiscations. We must cry out at the treatment of Palestinians at checkpoints, the routine searches of their homes and restrictions on their movements, and the severely limited access to decent housing, schools, food, hospitals and water that many of them face.

    We must not tolerate Israel’s refusal even to discuss the right of Palestinian refugees to return to their homes, as prescribed by United Nations resolutions, and we ought to question the U.S. government funds that have supported multiple hostilities and thousands of civilian casualties in Gaza, as well as the $38 billion the U.S. government has pledged in military support to Israel.

    And finally, we must, with as much courage and conviction as we can muster, speak out against the system of legal discrimination that exists inside Israel, a system complete with, according to Adalah, the Legal Center for Arab Minority Rights in Israel, more than 50 laws that discriminate against Palestinians — such as the new nation-state law that says explicitly that only Jewish Israelis have the right of self-determination in Israel, ignoring the rights of the Arab minority that makes up 21 percent of the population.

    Michelle Alexander est une avocate, professeure, spécialiste du racisme aux Etats-Unis. En 2017, elle a reçu le Prix Martin Luther King de l’Université de l’Ohio. Dans cet article elle revient justement sur Martin Luther King qui eut le courage de dénoncer la guerre du Vietnam, pour dire qu’il est temps aujourd’hui de dénoncer la situation en Palestine...

    #Palestine #USA #Michelle_Alexander #Guerre #Martin_Luther_King #Occupation #Droit_au_retour #Apartheid #BDS #New-York_Times

  • Nous sommes le 2 janvier 2019. Sans surprise, déjà des #violences_de_genre. Mais aussi des articles sur ces violences en ?? Pas des "faits divers" qui tiennent en un paragraphe. En l’occurrence : 2 pages, 817 mots, 3941 caractères.

    "Une femme battue et séquestrée 12 heures par son mari à Madrid"
    Voilà ce que l’on apprend :
    L’homme de 41 ans a été arrêté par la police pour avoir "brutalement" agressé sa compagne de 45 ans et l’avoir maintenue enfermée 12h au domicile conjugal (porte parole de la police)

    L’homme, qui avait des antécédents de violence de genre, a été remis en liberté. Des mesures d’éloignement ont été prises. Un bracelet électronique lui a été posé. La femme a été hospitalisée. La journaliste pourrait s’arrêter là, après-tout. Mais non.

    Car en Espagne, on ne met pas les cas de violence de genre dans la rubrique des chiens écrasés. La journaliste va donc tenter de nous expliquer ce qui s’est passé, croisant les témoignages des forces de l’ordre qui sont intervenues, des pompiers et de la victime

    Nulle part, on ne lira le témoignage d’un voisin ou d’une voisine, et le désormais célèbre : "On ne comprend pas. C’était vraiment un mec bien". Car ces témoignages n’ont absolument aucune valeur et n’apportent rien
    Les journalistes espagnol.e.s l’ont bien compris.

    Selon la police, intervenue sur les lieux, "après plusieurs heures, la victime a pu s’échapper avec ses 2 enfants, mineurs, témoins de l’agression" Une police qui rajoute les # suivants : #ViolencedeGenre #PasUneEnMoins*


    https://twitter.com/policiademadrid/status/1080385348428066817

    #NiUnaMenos, "Pas une en moins", c’est une façon plutôt intelligente de rappeler que "pas une de plus" n’est pas adéquat, puisque si une femme est tuée sous les coups de son conjoint ou ex conjoint, ça fait une femme de moins sur terre. Eh oui. Habile. Hashtag très utilisé ici.

    La police a rapporté à la journaliste que l’arrestation s’est produite le 30 décembre dernier (l’article date du 2 janvier) Une amie de la victime a appelé les forces de l’ordre, après avoir reçu des WhatsApp expliquant qu’elle avait été battue, qu’elle était séquestrée...

    .. et qu’elle craignait pour sa vie La police a donc envoyé une patrouille puis a prévenu les pompiers pour leur dire qu’ils allaient devoir intervenir en défonçant la porte derrière laquelle la femme était retenue contre sa volonté

    Les pompiers n’ont finalement pas eu à intervenir : une patrouille de police municipale est tombée nez à nez avec la victime qui descendait les escaliers, en pleurant, avec les deux enfants. Elle était parvenue à s’échapper

    Les agents ont tenté de parler avec la victime mais à ce moment-là, "elle était encore en état de choc" et ne pouvait prononcer un mot.
    Elle avait des blessures aux mains, aux jambes et aux lèvres, selon la police.

    Plus tard, elle a expliqué que son compagnon l’avait frappée avec un balai en aluminium jusqu’à ce qu’il se casse, qu’il lui avait sauté dessus x fois, genoux joints, alors qu’elle était au sol, mis des coups de pied et des coups de poings "Les enfants y ont assisté" selon police

    Elle a ensuite indiqué aux policiers que son agresseur avait commencé à la frapper à 1h du matin (il a été arrêté à 13h45), qu’il l’avait séquestrée dans la chambre puis qu’elle avait réussi à sortir avec les 2 enfants bien des heures plus tard, pendant qu’il était aux toilettes

    Les agents de police sont montés à l’étage L’homme leur a ouvert et s’est laisser arrêter Accusé de "mauvais traitements et blessures dans le cadre conjugal", il est passé devant un juge "spécialisé dans les violence de genre" Et là, vous allez me dire : kesako ? Je vous réponds.

    En 2004, un système de justice spécialisé a été mis en place

    Explications dans ce reportage que j’ai réalisé pour @FRANCE24 / @ActuElles @_51percent
    https://www.youtube.com/watch?v=9N7mZNQBAnw

    Cela n’est évidemment pas suffisant (voir mon article ici : https://www.france24.com/fr/20181123-focus-espagne-justice-violences-femmes-conjugales-justice-protect)

    Les magistrats qui traitent des violences commises contre les femmes ne sont pas assez formés. C’est la vice-présidente du tribunal constitutionnel elle-même qui le dit", explique @PepaBueno, que j’ai interviewée pour ce reportage : https://play.cadenaser.com/audio/001RD010000005280629

    Pour exercer dans les tribunaux spécialisés, il suffit en effet de suivre une formation de dix jours, en sus de la forma° initiale. Ce qui interroge en Espagne, où les incidents qui embarrassent le pouvoir judiciaire s’accumulent. En octobre, une vidéo a défrayé la chronique.

    On y voyait un juge spécialisé dans les violences faites aux femmes insulter une présumée victime en son absence, juste après son audition. Après l’avoir traitée de "fille de pute" notamment, le juge a fait quelques commentaires à l’attention de ses collègues : "Vous allez voir la tête qu’elle va tirer quand elle s’apercevra qu’elle devra confier ses enfants au père". Depuis, la justice s’est saisie de l’affaire.

    https://cadenaser.com/ser/2018/10/03/sociedad/1538581619_584708.html

    On en revient donc au cas d’agression dont je vous parlais au début : L’homme est donc passé devant la juge spécialisée qui était de garde ce jour-là. Après avoir recueilli son témoignage, elle a décidé de le laisser en liberté provisoire +ordre protection +bracelet électronique.

    Je ne suis pas juge, je n’ai donc pas à commenter cette décision de justice. Nombre d’internautes, en revanche, ont fait savoir leur mécontentement, en commentant les articles de @el_pais et de @elmundoes notamment : On peut lire ici :

    Trad : "La juge n’a pas estimé que c’était suffisamment grave pour l’envoyer en prison, il est donc libre. Il la séquestre 12h et la frappe devant des mineurs mais ça n’est pas grave, il n’y a aucun risque. Bon. Jusqu’à ce qu’il la tue, pas besoin de prendre des mesures donc."

    La #loi espagnole de lutte contre les violences de genre (2004) n’est pas jugée efficace pour éradiquer les violences contre les femmes, par toutes celles et ceux engagé.e.s dans ce combat. Du côté des médias, un travail d’autocritique a été fait pour n’oublier aucune victime.

    e vais terminer par des chiffres : En Espagne, en 2018, 47 femmes ont été tuées par leur (ex)conjoint Chiffre le + bas depuis 15 ans :
    https://www.elmundo.es/espana/2018/12/31/5c2a03f021efa0c25a8b45f4.html
    En France, en 2018 ? 130 en novembre 2018

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/11/26/violences-conjugales-109-femmes-tuees-par-leur-conjoint-ou-ex-compagnon-en-2

    On est d’accord : les chiffres ne disent pas tout (ou, au contraire, on peut leur faire dire ce qu’on veut) mais cela donne une idée Rajouter aux 130 femmes tuées : 16 hommes tués par leur compagne ou ex-conjointe 25 enfants tués dans le cadre de violences conjugales

    @MarleneSchiappa et @CCastaner précisent : « En incluant les suicides et les homicides de victimes collatérales, le nombre total de décès résultant de ces violences [conjugales] s’élève à 247 personnes » Nous, médias, devons arrêter d’en parler comme de simples faits-divers

    https://twitter.com/MelinaHuet/status/1080568498030555136
    #Espagne #femmes #violence #journalisme #presse #médias #justice #statistiques #chiffres #féminicide #meurtres #violences_conjugales #violences_domestiques

    • La #loi espagnole de lutte contre les violences de genre (2004) n’est pas jugée efficace pour éradiquer les violences contre les femmes

      Les violences de genre c’est pas les violences contre les femmes, l’expression elle même est une invisibilisation de ces violences et de leur spécificité.
      Ce matin Titiou Lecoque annonce qu’elle passe la main pour le décompte des femmes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Elle mentionne que ce décompte est loin de prendre en compte toutes les victimes de la violence de ces hommes. Les femmes tuées par un homme car elles se sont refusées à eux, les femmes poussées au suicide par les violences infligées par un homme, les femmes qui ont survecu avec une vie détruite, une visage brulé à l’acide, lacéré au cutter, leurs enfants assassinés par un père...

      https://www.liberation.fr/france/2019/01/03/meurtres-conjugaux-deux-ans-de-recensement-plus-de-200-femmes-tuees-et-ta

      Autre phrase fausse : tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon. Nous devrions la rayer de nos formules toutes faites. Ces femmes ne meurent pas sous les coups. Elles sont tuées. Parfois elles sont battues à mort, mais pas toujours. Outre que cette phrase passe sous silence l’intention meurtrière, elle invisibilise l’étendue du phénomène en ne prenant pas en compte les survivantes. La réalité c’est que presque tous les jours, en France, un homme tente de tuer sa compagne ou ex-compagne. Voici un aperçu, sur les derniers mois de 2018 de ce qu’on ne verra pas dans le décompte.

      Octobre : un homme de 32 ans a agressé en plein centre commercial son ancienne petite amie, il l’a défigurée à coups de cutter. Un homme de 63 ans a poignardé avec un tournevis son ancienne compagne, 53 ans. Elle doit sa survie au manteau au cuir qu’elle portait. Un homme de 19 ans a tenté de brûler vive sa compagne qui venait de le quitter. Un homme de 38 ans tente d’étrangler sa compagne et la frappe à coups de marteau avant de prévenir les secours.

      Novembre : une femme de 72 ans a passé la nuit retranchée dans une pièce de sa maison après avoir annoncé à son compagnon qu’elle souhaitait le quitter. Le Raid est intervenu, l’homme s’est suicidé avec son fusil de chasse. Un homme de 78 ans a tiré sur son épouse de 54 ans. Une femme de 58 ans est frappée par son mari, 59 ans. Prévenue, la police arrive mais le couple affirme que tout va bien. Une heure plus tard, nouvel appel. La femme a réussi à se réfugier chez des voisins mais son mari s’est muni d’une bouteille de gaz et menace de tout faire sauter. « Vous allez tous crever avec moi ». La police a réussi à le maîtriser, il est en garde à vue pour tentative d’homicide, menaces de mort et violences conjugales.

      Décembre : une femme de 33 ans est poignardée à huit reprises, dont plusieurs fois à la gorge, par son compagnon. Un homme de 36 ans a frappé sa compagne à coups de marteau sur le crâne. Elle a réussi à se réfugier chez des voisins. L’homme a ensuite mis le feu à l’appartement avant de se suicider. Un homme a tenté de tuer son épouse et leurs deux enfants en les étranglant. Un homme de 25 ans a poignardé sa compagne, 26 ans, et leur fille de trois ans. La femme a été touchée aux poumons et la petite aux jambes. Elles ne sont plus en danger. Un homme de 44 ans a poignardé à sept reprises sa compagne, 33 ans. Son pronostic vital est toujours engagé.

      Il ne s’agit pas ici de violences conjugales mais bel et bien de tentatives d’homicide. Si on ne parle que d’une femme tuée tous les trois jours, c’est uniquement parce que le taux de réussite n’est pas de 100%.

      Sont également exclues de ce décompte celles qui ont été tuées à cause de ce que l’on nomme hideusement des « drames du dépit amoureux ». Tuées parce qu’elles avaient refusé les avances d’un homme.

      Ne peuvent évidemment pas être incluses celles qui se sont suicidées. En février 2017, une femme erre dans la rue, elle est recueillie par un pompier auquel elle explique que son mari la viole, la torture, la prostitue de force. Le mari est arrêté, il est toujours en détention, la victime s’est suicidée en juin dernier. En novembre, c’est Mandy, 21 ans, qui s’est suicidée. Le mois précédent, son petit ami l’avait séquestrée et passée à tabac, dans une séquence cauchemardesque de plusieurs jours, au point qu’elle s’était jetée par la fenêtre pour tenter de s’échapper.
      La folie prend la forme de notre société

      Tous les trois jours, en France, un homme parvient à tuer sa compagne ou ex-compagne. Malgré les plaintes qu’elles ont déposées, malgré les dispositifs d’aide, malgré les précautions de l’entourage. Malgré nous. Ce chiffre n’a rien d’une fatalité. Il peut augmenter ou diminuer. Cela dépend de notre vigilance, du bon fonctionnement des institutions policières et judiciaires, et du financement des associations qui font un énorme travail malgré leur épuisement.

      Quand on pose un regard de néophyte sur ces histoires, on peut se demander quelle proportion relève du psychiatrique. L’institution judiciaire est chargée de trancher cette question, et elle conclut assez rarement à la folie. De toute façon, comme je l’ai déjà écrit, la folie n’est pas exempte des constructions sociales. La folie prend la forme de notre société, et dans une société sexiste où les femmes, leurs corps, leurs vies, sont toujours soumises au contrôle, dans une société où elles n’ont pas encore acquis leur droit réel à exister en tant que telles, la folie des hommes reflète les processus de domination sous-jacents qui font nos implicites sociaux. Elle cristallise le sexisme ordinaire comme un précipité chimique et le transforme en son point le plus extrême : le droit de vie et de mort.

      #violence_masculine #misogynie #sexisme_d’état #injustice

  • Top 3 Best Bulk Mailing Services for Email Blast Marketing Campaigns
    https://hackernoon.com/top-3-best-bulk-mailing-services-for-email-blast-marketing-campaigns-f41

    There are a plethora of email marketing tools out there, each has a strong suit and should be used for a particular type of campaign. While Aweber, ConstantContact, GetResponse, MailChimp, ActiveCampaign are some of the best tools to build AutoResponder based relationship building email marketing campaigns. In this article, we will review, 3 of the best bulk mailing solution services for startups & small business.How is Bulk Mailing Solution different from Traditional Email Marketing campaigns?Generally, when you’re trying to blast your emails to a large number of contacts who might or might have subscribed to your list yet — is known as ‘Bulk Mailing’.Bulk Mailing is generally used for Cold Email Campaigns, Database marketing, Broadcast & promotional emails while traditional (...)

    #email-marketing-tips #marketing-automation #marketing-technology #marketing-strategies #email-marketing

    • Revealed: Theresa May knew of Priti Patel secret meeting but she was told to hide it | The London Economic
      https://www.thelondoneconomic.com/news/world-news/revealed-theresa-may-knew-priti-patel-secret-meeting-told-hide/08/11

      The Jewish Chronicle just revealed that Number 10 WAS aware of Priti Patel’s extra meeting with an Israeli minister – but she was told to keep them quiet.

      As Priti Patel aborts an official visit to Uganda to return to the UK in a growing crisis over secret meetings with Israeli ministers and plans to divert foreign aid to Israeli Defence Force administered projects, this latest revelation raises serious questions about Theresa May’s actions.

    • Priti Patel, ministre embarrassante pour Teresa May | Euronews
      http://fr.euronews.com/2017/11/08/priti-patel-ministre-embarrassante-pour-teresa-may

      Les ennuis continuent pour Teresa May qui pourrait perdre un nouveau membre de son gouvernement. Priti Pattel, la secrétaire d’Etat britannique au Développement international pourrait démissionner. En cause : des rencontres secrètes avec des dirigeants israéliens. Objectif recherché selon elle : financer l’assistance humanitaire apportée à des blessés syriens dans le Golan. Dans son mea culpa, elle aurait omis de dire que cette aide impliquerait de financer l’armée israélienne, dont Londres ne reconnaît pas l’occupation partielle par Israël. Si la Première ministre l’a simplement réprimandée, la presse britannique, elle réclame sa tête.

      #Royaume_uni

    • What the Priti Patel scandal tells us about the dark operations of UK’s powerful Israel lobby
      http://www.jonathan-cook.net/2017-11-12/priti-patel-uk-israel-lobby
      www.jonathan-cook.net/images/default/jc_fb.jpg

      Another window on Israel’s meddling opened briefly last week. The BBC’s political editor, Laura Kuenssberg, took to Twitter to relay a damning comment from an unnamed “senior” member of Ms Patel’s party. In a clear reference to Israel, the source observed: “The entire apparatus has turned a blind eye to a corrupt relationship that allows a country to buy access”.

      A short time later, presumably under pressure, Ms Kuenssberg deleted the tweet. The BBC has not reported the comment elsewhere and the senior Conservative has not dared go public. Such, it seems, is the intimidating and corrupting influence of the lobby.

      [...]

      Rarely identified or held to account, the lobby has entrenched its power.

      That is under threat, however. Social media and Palestinians with camera phones have exposed a global audience to systematic abuses by the Israeli army the western media largely ignored. For the first time, Israel supporters sound evasive and dissembling.

      Meanwhile, Israeli prime minister Benjamin Netanyahu’s strident efforts in the US Congress through 2014 and 2015 to prevent a nuclear accord with Iran dragged the lobby even farther out of the shadows.

      The Israel lobby’s dirty tricks in the UK were exposed earlier this year too. An Al Jazeera TV documentary showed Conservative party officials colluding with the Israeli embassy to “take down” Alan Duncan, a foreign office minister who supports the Palestinian cause.

      It is noteworthy that Ms Patel’s downfall came about because of social media. Israeli officials like police minister Gilad Erdan were so unused to scrutiny or accountability themselves that they happily tweeted photos with Ms Patel. Mr Erdan is a key player in the lobby, running a “smear unit” to target overseas critics of Israel.

      [...]

      There is growing hysteria about foreign interference in US and European politics. Is it not time for western states to show as much concern about the malign influence of Israel’s lobbyists as they do about Russian hackers?

  • BiP_HOp du 04/04/2017
    http://www.radiopanik.org/emissions/generation-bip_hop/bip_hop-du-04-04-2017

    The Comet Is Coming: Space Carnival “Channel The Spirits” (Leaf)

    Krzysztof Penderecki: Painters Of Gdansk “Polish Radio Experimental Studio” (Bôlt)

    DriftMachine: Rungler Statik “Eis Heauton” (Hallow Ground)

    Venetian Snares: Health Card 10 “Traditional Synthetizer Music” (Planet Mu)

    Venetian Snares: Paganism Ratchets “Traditional Synthetizer Music” (Planet Mu)

    Richard Youngs: Parallel Winter (Extract) “Populista” (Bôlt)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/generation-bip_hop/bip_hop-du-04-04-2017_03457__1.mp3

  • Un Palestinien d’Israël tué lors d’une opération de démolitions |
    Par Maureen Clare Murphy, 18 janvier 2017| Cet article a été mise à jour jeudi 19 Janvier afin d’inclure les nouvelles conclusions de Forensic Architecture. | Traduction : Laurianne G. pour l’Agence Média Palestine | Source : Electronic Intifada
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/01/20/un-palestinien-disrael-tue-lors-dune-operation-de-demolitions

    Un citoyen palestinien d’Israël a été tué mercredi, quand la police tira sur son véhicule dans le village Umm al-Hiran, dans le Negev, au Sud du pays. Un sergent fut également tué et un autre agent blessé à l’aube lors d’une opération de démolitions de plusieurs maisons dans le village bédouin.

    La police israélienne a déclaré que Yaqoub Abu al-Qiyan, 50ans, a délibérément écrasé et tué le policier de 37 ans, Erez Levi.

    Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld a déclaré qu’un “véhicule conduit par un terroriste du Mouvement Islamique a tenté de heurter plusieurs agents et de perpétré une attaque.”

    Le Mouvement Islamique est une organisation politique palestinienne, dont la branche Nord est interdite par Israël. Le leader de branche Nord, Sheikh Raed Salah, a été relaché par Israël mardi, après neuf mois d’incarcération. Il était présent à Umm al-Hiran mercredi.

    La police a déclaré à la presse qu’ils recherchaient des liens entre Abu al-Qiyan et l’Etat Islamique.

    “Ils disent qu’en fouillant sa maison, ils ont trouvé des journaux israéliens parlant du groupe, alors que sa famille nie toute relation avec ce mouvement, disant qu’il est juste un prof de math dans le lycée local, dans la ville bédouine de Hura,” a rapporté le journal de Tel Aviv Haaretz.

    Rosenfeld a fait d’autres déclarations sur les liens avec l’Etat Islamique sur Twitter :

    The terrorist who murdered a policeman in the south was a teacher in a school where six teachers have been arrested for their ISIS ideology.

    — Micky Rosenfeld (@MickyRosenfeld) January 18, 2017

    (Traduction du tweet : « Le terroriste qui a tué un policier dans le Sud était un professeur dans un établissement où six enseignants ont été arrêtés pour leur idéologie proche de Daech. »)

    Des témoins interrogés par de nombreux organes de presse contestent la version des faits d’Israël, disant qu’Abu al-Qiyan était en train de quitter la scène et que c’est la police israélienne qui lui a fait perdre le contrôle de son véhicule, l’amenant à percuter les policiers.(...)

    #israël #démolitions #bédouins #colonisation_intérieure
    https://seenthis.net/messages/561578

    • Video emerges on killing in Umm al-Hiran, as family awaits return of slain Bedouin’s body
      Jan. 21, 2017 12:03 P.M. (Updated: Jan. 21, 2017 12:07 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775017

      (...) Abu al-Qian’s autopsy report was also released on Friday, detailing that the teacher had been killed by two bullets that were fired at his vehicle, the first of which struck him on his right knee, and the second in a main artery in the chest area, before he was left to bleed to death.

      Israeli Channel 10 reported that Abu al-Qian’s knee injury led to the acceleration of his vehicle after his leg pressed against the gas pedal, and added that he had lost large amounts of blood which would have made it impossible to save him.

      Nevertheless, they reported that he had been left to bleed for a half and hour as ambulances were prevented from providing him first aid.

      Witnesses told Ma’an that Israeli police pulled an injured Abu al-Qian from his vehicle at the time and shot him another time to confirm his death. However, this testimony contradicts the autopsy report that stated he had bled to death.

      Meanwhile, the family of Abu al-Qian have continued to refuse conditions set by Israeli police in order to receive the slain body of Abu al-Qian.(...)

    • PHOTOS: Thousands of Palestinians and Israelis protest home demolitions

      Over 5,000 Arabs and Jews gather in Wadi Ara, northern Israel, to protest against recent home demolitions in Palestinian communities.

      Photos by Keren Manor, text by Yael Marom
      https://972mag.com/photos-thousands-of-palestinians-and-israelis-protest-home-demolitions/124640

      A police truck sprays ’skunk’ water at protesters in Ar’ara, January 21, 2017. (Keren Manor/Activestills)

      Around two hours after the protest had begun, hundreds of protesters blocked the junction at the entrance to Ar’ara. Police threw shock grenades and fired “skunk” water at the demonstrators, injuring several. Some of the protesters responded by throwing stones.

    • Funeral begins for slain Bedouin teacher in Umm al-Hiran
      Jan. 24, 2017 1:15 P.M. (Updated: Jan. 24, 2017 9:47 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=775080

      BETHLEHEM (Ma’an) — The funeral of Yaqoub Abu al-Qian , a Palestinian citizen of Israel and local math teacher from the unrecognized Bedouin community of Umm al-Hiran, began early on Tuesday afternoon, after the Israeli Supreme Court ordered that Israeli police return his body to his family a day earlier.

      Abu al-Qian was shot and killed by Israeli police last week under widely contested circumstances during the violent demolition raid in Umm al-Hiran that left more than a dozen Palestinian structures razed to the ground.

      While numerous eyewitnesses have insisted Abu al-Qian was posing no threat to anyone when Israeli police opened fire at his vehicle, causing him to lose control of the car and ram into officers, Israeli authorities have claimed the local math teacher was carrying out a deliberate terrorist attack in the incident that left one policeman killed.