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  • Vivendi rachète Editis à l’espagnol Grupo Planeta, Nicole Vulser, Le Monde

    L’entreprise de Vincent Bolloré acquiert le numéro deux français de l’édition pour 900 millions d’euros.
    C’est officiellement signé. A l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels, Vivendi a annoncé, jeudi 15 novembre, avoir acquis Editis, le deuxième groupe français d’édition. Pour 900 millions d’euros – un prix élevé –, les cinquante maisons qu’il fédère, dont Nathan, Robert Laffont, Plon, Pocket, 10/18, Bordas ou encore Le Cherche midi, quittent donc le giron de l’espagnol Grupo Planeta, lequel cherchait un repreneur afin d’éponger une montagne de dettes évaluée à plus de 1,2 milliard d’euros.

    Après avoir ouvert des négociations exclusives avec Grupo Planeta au cœur de l’été, l’entreprise de Vincent Bolloré reprend 100 % du groupe français présent dans la littérature, les essais et les manuels scolaires. Le spectre est large, entre les auteurs de best-sellers tels que Marc Levy, Michel Bussi ou Raphaëlle Giordano, et les multiples chercheurs qui signent à La Découverte, comme l’historien Yuri Slezkine, auteur d’une brillante saga de la révolution russe, La Maison éternelle. Soit au total plus de 16 000 auteurs et 4 000 nouveautés par an.

    L’aval de l’Autorité de la concurrence devrait intervenir fin 2018 ou début 2019
    Editis a connu une année 2017 difficile, plombée par une baisse de son chiffre d’affaires de 7 %, à 759 millions d’euros, pour un bénéfice opérationnel de 60 millions d’euros. En un an, le nouveau directeur général, Pierre Conte, a mené de profondes transformations pour réorganiser les filiales du groupe par pôles. Il a en outre renforcé Editis dans le numérique, notamment l’imprimerie, et amorcé une diversification dans l’éducation.
    Pour ce changement capitalistique, l’avis favorable des instances représentatives des personnels de Vivendi et d’Editis a été obtenu.

    Un sentiment étrange anime les 2 400 collaborateurs, un bon millier d’entre eux ayant déjà connu Editis lorsqu’il était la propriété de Vivendi, du temps de Jean-Marie Messier. Entre 1998 et 2002, avant que le groupe soit successivement revendu à Lagardère (Hachette), Wendel Investissement puis Planeta, il avait en effet appartenu à Vivendi Universal Publishing. Retour donc à la case départ.

    Craintes d’une reprise en main musclée

    « L’acquisition d’Editis permettra à Vivendi d’ajouter une nouvelle brique à la construction d’un grand groupe industriel centré sur les médias, les contenus et la communication », s’est félicitée la direction de Vivendi, également maison mère de Canal +, Dailymotion, Gameloft, Universal Music Group et Havas. Cette nouvelle pièce au puzzle « enrichira les capacités créatives de Vivendi pour développer de nouveaux projets éditoriaux et de nouveaux types de contenus (le livre audio par exemple), et déployer des franchises à l’international », a-t-elle ajouté.

    La stratégie de convergence de Vivendi vise à détenir les droits des œuvres très en amont pour les décliner à la télévision, au cinéma, en jeu vidéo, sur Internet, dans des parcs à thèmes ou des produits dérivés. C’est précisément le fait que Vivendi se prenne pour Disney, Marvel, voire Netflix, qui inquiète au sein de l’entreprise, même si la plate-forme américaine vient de signer avec Harlan Coben pour adapter en séries et en films les quatorze prochains romans de cet auteur traduit chez Belfond.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Remue-ménage dans l’édition
    Début septembre, déjà, Pierre Conte avait envoyé une lettre au personnel afin d’apaiser les craintes de ceux qui redoutent une reprise en main musclée de Vivendi ainsi qu’une dérive marketing accompagnée d’une injonction plus forte de rentabilité. « Les auteurs seront toujours le cœur de notre métier », leur avait-il écrit. « Notre diversité d’éditeur est notre marque de fabrique. Quels qu’aient été les propriétaires de notre groupe, nos valeurs n’ont jamais changé et personne ne pensera jamais à les altérer, car elles sont consubstantielles de notre métier. »

    Vivendi assure que « le fonctionnement des maisons d’édition se rapproche de celui des labels d’Universal Music Group ». Ce qui ne l’empêche pas de rechercher, depuis juillet, un partenaire minoritaire pour sa pépite, numéro un mondial de la musique. L’américain Liberty Media est sur les rangs.

    #édition

  • Ironiquement, alors que l’Europe s’apprête à généraliser les Robocopyrights, une des affaires les plus emblématiques de leurs dérives (Dancing Baby) arrive à son terme aux États-Unis après 10 ans de procédure...

    After More Than a Decade of Litigation, the Dancing Baby Has Done His Part to Strengthen Fair Use for Everyone.
    https://www.eff.org/deeplinks/2018/06/after-more-decade-litigation-dancing-baby-ready-move

    Litigation can always take twists and turns, but when EFF filed a lawsuit against Universal Music Group in 2007 on behalf of Stephanie Lenz, few would have anticipated it would be ten years until the case was finally resolved. But today, at last, it is. Along the way, Lenz v. Universal contributed to strengthening fair use law, bringing nationwide attention to the issues of copyright and fair use in new digital movie-making and sharing technologies.

    It all started when Lenz posted a YouTube video of her then-toddler-aged son dancing while Prince’s song “Let’s Go Crazy” played in the background, and Universal used copyright claims to get the link disabled. We brought the case hoping to get some clarity from the courts on a simple but important issue: can a rightsholder use the Digital Millennium Copyright Act to take down an obvious fair use, without consequence?

    Congress designed the DMCA to give rightsholders, service providers, and users relatively precise rules of the road for policing online copyright infringement. The center of the scheme is the notice and takedown process. In exchange for substantial protection from liability for the actions of their users, service providers must promptly take offline content on their platforms that has been identified as infringing, as well as several other prescribed steps. Copyright owners, for their part, are given an expedited, extra-judicial procedure for obtaining redress against alleged infringement, paired with explicit statutory guidance regarding the process for doing so, and provisions designed to deter and ameliorate abuse of that process.

    Without Section 512, the risk of crippling liability for the acts of users would have prevented the emergence of most of the social media outlets we use today. Instead, the Internet has become the most revolutionary platform for the creation and dissemination of speech that the world has ever known.

  • Canadian #music Week Introduces their Very First Hackathon!
    https://hackernoon.com/canadian-music-week-introduces-their-very-first-hackathon-646db54fff6a?s

    Congratulations to all participants of Canadian Music Week’s very first Hackathon!What can you innovate in just 24 hours? A whole lot, in fact. This past Tuesday, I had the utmost pleasure to cover the Canadian Music Association’s very first Hackathon! The event, lasting from Tuesday afternoon till Wednesday evening, was filled with pressure, excitement, and fun.The event brought in participants from various backgrounds, such as programmers, coders, musical artists, and people with no technical experience who just wanted to take on new challenges.As I made my way to the event at Brainsights’ Toronto office, I was greeted by the facilitator, Travis Laurendine and the many teams participating in the Hackathon.After a few words from sponsors like Universal Music Group, Muzooka, Cloudinary (...)

    #hacker #cmw-hackathon #cmw #hackathons

  • Accaparement des Terres : Bolloré nie Toujours - LaTeleLibre.fr
    http://latelelibre.fr/reportages/accaparement-terres-bollore-nie-toujours

    « Selon moi, l’objectif du groupe est d’intimider quiconque parle de ce que fait Bolloré en Afrique et en Asie », explique le journaliste et rédacteur en chef Yvan du Roy. Et ça marche, puisque « les rédactions avec les chefs les plus frileux n’en parlent pas, parce que tout le monde sait ce qui les attend… ». De l’argent (10 000 euros pour Bastamag sur un budget total de 350 000), et du temps. En plus d’une pression lorsque les médias (nombreux) appartiennent en partie à Bolloré (dont Bastamag ne fait bien sûr pas partie…)

    #censure #intimidation #judiciarisation #diffamation #média #démocratie

    • En France, on ne présente plus Vincent Bolloré. Les activités de son groupe sont variées : du transport aux infrastructures portuaires en passant par la logistique, la société s’est également récemment diversifiée dans la communication (Havas, Direct Matin…). Le groupe Bolloré détient également des participations importantes au sein de Vivendi, dont les activités incluent par exemple Universal Music Group ou le Groupe Canal+. A la tête d’une des plus grandes fortunes françaises, Vincent Bolloré s’est bâti une réputation d’homme d’affaires « sans scrupules ».

      Mais depuis quelques années, il tente parallèlement de se construire une image plus positive notamment en affirmant sa volonté de « concilier performance économique et engagements sociaux, sociétaux et environnementaux » : production de véhicules électriques, réduction de l’empreinte environnementale du groupe, adoption de chartes et de codes environnementaux… Il s’efforce également de cultiver des liens avec des personnalités impliquées dans le débat sur l’environnement, en parrainant par exemple la fondation de Maud Fontenoy ou en s’affichant aux côtés de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme. L’entreprise Blue Solutions du groupe Bolloré faisait ainsi partie des partenaires officiels de la COP21 à Paris.

      Lire l’article intégral :
      https://blogs.mediapart.fr/joel-didier-engo/blog/100616/accaparement-des-terres-la-reponse-de-complement-denquete-vincent-bo

      ou aussi :
      http://forets.greenpeace.fr/bollore-zero-deforestation

  • Now That’s What I Call Movies [Original Tags] [3CD] (2013)
    http://chewbone.rickshide.com/2013/10/28/now-thats-what-i-call-movies-original-tags-3cd-2013-4

    Now That’s What I Call Movies [Original Tags] [3CD] (2013) Pop, Rock, Soundtrack | Sony Music, Universal Music Group, NOW320 kbps | MP3 | unmixed | 2013 | 03:50:44 | 628 Mb Source: http://www.dltobe.net/music/781849-now-thats-what-i-call-movies-original-tags-3cd-2013.html

    #Forums #Warez

  • Anonymous takes down Department of Justice and Universal Music — RT
    http://rt.com/usa/news/anonymous-doj-universal-sopa-235

    After a Department of Justice-executed raid today on the file sharing site Megaupload, hackers aligned with the online collective Anonymous have shut down the websites for both the DoJ and Universal Music Group, the largest record company in America.

    Both universalmusic.com and justice.gov went down on Thursday afternoon, less than hours after it was revealed that Megaupload had been brought down by federal authorities and four people linked to the site, all outside of America, were arrested and charged with a conspiracy related to copyright infringement.

    “It was in retaliation for Megaupload, as was the concurrent attack on Justice.gov,” Anonymous operative Barret Brown tells RT on Thursday afternoon.

    Brown adds that “more is coming” and Anonymous-aligned hacktivists are pursuing a joint effort with others to “ damage campaign raising abilities of remaining Democrats who support SOPA.”