company:vinci

  • On a eu la tête de Vinci mais le combat est très loin d’être fini !
    https://grenoble.indymedia.org/2018-01-19-On-a-eut-la-tete-de-Vinci-mais-le

    Comme vous le savez, près de Nantes, le projet d’aéroport privatif de VINCI est abandonné ! Ça, c’est fait ! Voici un super récit de Nicolas de la Casinière sur cette incroyable journée. Vous trouverez ici le communiqué du Mouvement (et ici en espagnol). Ce communiqué comporte une partie peu compréhensible vu de loin, il concerne la D281. Les lignes qui vont suivre sont un peu complexes, mais, je crois, nécessaires. C’est une analyse personnelle donc subjective de ce qui est en train de se jouer, (...)

    #Articles

    / Ville / Environnement, Révoltes / Luttes sociales, #Autres_infos

    #Ville_/_Environnement #Révoltes_/_Luttes_sociales
    https://reporterre.net/Sur-la-Zad-recit-d-une-journee-de-victoire-historique
    https://zad.nadir.org/spip.php?article5034
    https://zad.nadir.org/spip.php?article5036
    https://archive.org/details/zad-NDDL_Lettre_a_celles_et_ceux


    https://es.squat.net/2018/01/17/el-gobierno-frances-abandona-el-proyecto-de-construccion-del-aeropuerto-en
    https://zad.nadir.org/spip.php?article4992
    https://zad.nadir.org/spip.php?article5037
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/72157632149210959
    https://twitter.com/Kschka/status/953919418844745729
    http://m.presseocean.fr/actualite/nddl-reouverture-des-routes-sur-la-zad-promise-dici-le-milieu-de-la-se

  • Vinci, Thales, Eamus Cork... Ces entreprises qui profitent de la situation à Calais
    http://multinationales.org/Vinci-Thales-Eamus-Cork-Ces-entreprises-qui-profitent-de-la-situati

    La situation à Calais fait au moins quelques heureux : les groupes privés comme Vinci ou Thales. Construction de murs, drones, sécurité privée, scanners, biométrie, gaz lacrymogène... : au moins une quarantaine de contrats ont été passés avec des firmes privées pour sécuriser la frontière franco-britannique. Les 50 millions d’euros supplémentaires annoncés par Theresa May et Emmanuel Macron dans le cadre du sommet britannique du 18 janvier continueront à alimenter ce business des frontières. À l’occasion (...)

    #scanner #drone #bénéfices #biométrie #sécuritaire #frontières #migration #Thalès #EamusCork (...)

    ##Vinci

  • On a eut la tête de VINCI mais le combat est très loin d’être fini !

    Je vais donc mettre à jour pas mal d’albums de « Notre-Dame-des-Luttes » https://www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/72157632149210959 et particulièrement celui-ci : « 2012/2018 :: : zad #NDDL :: : D281, Route des Chicanes »
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/sets/72157662291696087

    La départementale D281 est un symbole énorme de la lutte contre le projet d’aéroport à #Notre-Dame-des-Landes. Elle est bien plus la Route des Chicanes comme l’appelle le mouvement que la « Route de Mad Max » comme la fantasment celles et ceux qui connaissent peu l’endroit. Elle cristallise surtout la plaie ouverte entre la zone conventionnelle et la zone non-moteur, la zone en recherche de légalité et la zone non-domptable aussi.
    Lors de l’AG extraordinaire du 18 janvier 2018, plusieurs « composantes » de la lutte ont décidé de sa remise aux normes. Immédiatement. Et sans contrepartie autre que la croyance que cet acte fort garantira la paix définitive de cette nouvelle commune qui ne veut toujours pas se nommer.
    Puisse ce sacrifice de la Sociale sur l’autel de l’Écologie être éclairant pour l’A-venir, mais ce que je vois se profiler va plutôt dans la sens d’une nouvelle victoire du profit sur le vivant.

    Un non-texte, initialement un mail, pour mieux comprendre : https://nantes.indymedia.org/articles/39763#comment-285072

    Suite à l’AG de ce soir où je n’ai pas pu lire ce texte en entier, ce qui s’entend parfaitement au vu du nombre de personnes présentes et de la fatigue / tension ambiante, je vous fais passer ce texte à la demande de certain.e.s qui souhaitaient en connaitre l’entièreté.
    Je vais prendre une pose des gestions que j’ai assumé dans l’ombre depuis 5 ans. Cesser de réguler comme je pouvais, avec le désir de respecter les diversités, et servir d’éponge voir de punching-ball, puisqu’une décision est passée en force, ternissant une joie beaucoup trop éphémère pour m’hydrater et me permettre de continuer à faire des jonctions au moins pour un temps.
    @karacole

    –------- Message transféré --------

    Salut aux médias libres !
    Hola Compañer@s del Mx, del Chiapas y de los pueblos !

    Comme vous le savez, près de Nantes, le projet d’aéroport privatif de VINCI est abandonné !
    Ça, c’est fait !
    Voici un super récit de Nicolas de la Casinière sur cette incroyable journée : https://reporterre.net/Sur-la-Zad-recit-d-une-journee-de-victoire-historique

    Vous trouverez ici le communiqué du Mouvement : https://zad.nadir.org/spip.php?article5034
    traduit en espagnol : https://zad.nadir.org/spip.php?article5036

    Ce communiqué comporte une partie peu compréhensible vu de loin, il concerne la route D281. Les lignes qui vont suivre sont un peu complexes, mais, je crois, nécessaires. C’est une analyse personnelle donc subjective de ce qui est en train de se jouer, mais je suis loin d’être la seule à avoir cette vision. N’hésitez pas à me questionner si des trucs ne sont pas clairs. Mon intention est juste de faire éviter que la lutte soit recyclée et ré-appropriée non par les camarades anticapitalistes du monde entier, mais par « l’Hydre Capitaliste » si rusée !

    Certes VINCI a perdu mais ce n’est pas pour autant les « zadistes » qui ont gagné : c’est « en même temps » le capitalisme vert qui tente de faire une percée.

    La zad, zone à défendre où se sont installé.e.s des dizaines et des dizaines de personnes pour la protéger au fil des années, est désormais sous double pression :

    – Une pression externe : pour évacuer, voire expulser. Aujourd’hui prend place une présence policière autour de la zone qui commence à contrôler (https://twitter.com/Kschka/status/953919418844745729 et http://m.presseocean.fr/actualite/nddl-reouverture-des-routes-sur-la-zad-promise-dici-le-milieu-de-la-se ), qui va harceler les gens et tout faire pour « nettoyer » la zone des « squatteurs » afin qu’elle ne soit plus « une zone de non-droit » aux yeux du citoyen. Ces contrôles vont s’abattre en priorité sur les plus précaires dont les véhicules et les papiers sont loin d’être en règle. A force d’amendes et de retraits de permis (certain.e.s pourraient même passer en justice) l’ensemble sera incité à aller migrer ailleurs sous peine de matraquage général au printemps, chose que personne ne veut évidemment. La campagne de stigmatisation des « zadistes-parasites-de-la-société » continue en parallèle, hyper virulente aujourd’hui par esprit de revanche. Il est à craindre que des arrestations aient lieu dans le coin, peut-être même une intervention express sur un/des lieux ciblés de la zad afin de livrer un.e ou des coupables idéaux à la vindicte populaire qui se déchaine, furieuse d’avoir loupé une guerre et la mise à mort de l’ennemi intérieur (du pain, du vin et des jeux 2.0...)
    Une fois ce nettoyage terminé, ce qui semble se dessiner est la « promotion » d’une zone agricole « pacifiée » servant le mythe de l’élève turbulent devenu professeur rentré dans les rangs pour former à une permaculture intensive, productive et rentable. La petite étoile verte nécessaire pour donner du galon à Macron face à Trump, Poutine et autres « super vilains » qu’il pourrait combattre en super-héro...
    Pardon, je m’égare dans un cauchemars « dystopique » comme dirait Damasio !

    – Une pression interne : une partie du mouvement veut absolument « nettoyer » en « urgence » la D281 comme s’il y avait un contrat à validité temporaire à respecter avec l’Etat. Une sorte d’auto-gestion de du territoire et de la justice, ça pourrait être chouette, mais là c’est pas exactement ce qui se profile à cause de l’insistance, l’intransigeance et le chantage de certain.e.s, parasitant une nouvelle réflexion et de nouvelles pistes à l’aulne d’un abandon enfin concret et même pas encore digéré par tou.te.s !
    Réhabiliter la route départementale (et non pas la libérer ou la ré-ouvrir) ça implique la réparation évidemment nécessaire des trous et bosses, les multiples nids-de-poule et dos-d’ânes, le retrait des chicanes (demi-barricades) désormais inutiles et le nettoyage des déchets entassés « en cas de besoin de projectiles »... tout en laissant de quoi limiter à une vitesse très lente puisque c’est désormais une zone d’habitations, et ce point est systématiquement minoré dans la balance. Mais cela veut aussi dire pour certain.e.s la destruction d’anciens ou actuels lieux de vie, de cabanes surréalistes d’anarchitecture (l’une a été incendiée il y a peu) et la disparition des vestiges les plus visibles du visage de la lutte le moins contrôlable.
    Peut-être que ces cabanes seront volontairement laissées par leurs occupant.e.s, peut-être qu’il y a moyen de les déplacer (les cabanes !) ... voire de déplacer un peu la route, après tout, qu’est-ce qui limite nos possibilités ? Mais celle-ci est devenue un véritable enjeu stratégique, telle une plaie qu’un chirurgien voudrait recoudre sans avoir compris que sa profondeur implique de la traiter avec l’ensemble du corps afin que le soin fonctionne. Il y a d’énormes pression de la part de certaines personnes, toutes tendances confondues, pour que la route redevienne « normale ». Parmi ces personnes il y a des paysan.e.s fatigué.e.s de galérer à manœuvrer quotidiennement pour passer. Et cela se comprend. Il y a des habitant.e.s, historiques ou non, sincèrement épuisé.e.s par la lutte et qui pensent qu’après ça, tout sera enfin terminé, qu’iels pourront reprendre le cours de leur vie et/ou qui aimeraient passer à un autre combat. Et cela se comprend. Il y a des personnes, d’ici ou d’ailleurs, qui se sont fait agresser sur cette route et ont besoin d’une justice à la hauteur de leur peur. Ces personnes sont rares, mais cela se comprend, tout autant.
    Et puis il y a des stratégies, surement, mais là, aucun moyen de savoir si elles sont justes ou non.
    Mais il y a des personnes qui veulent commencer par nettoyer la route, puis les cabanes aux abords, puis les cabanes au milieu des champs, puis « nettoyer » toute la zone des vestiges de l’occupation, pas seulement des pneus et poubelles-pas-belles qui maculent tristement la campagne. L’ayant entendu de mes oreilles par un porte-parole d’une des composantes en qui j’avais plutôt confiance, ce n’est pas de la paranoïa, c’est concret et même une vision à plutôt court terme. Leur but est que chaque habitant.e paye loyer, factures, charges, dans des maisons, que les cabanes soient détruites... bref de faire cesser le squat et de légaliser la zone. Puis, sans doute, devenir une zone pilote d’agriculture éco-responsable, etc... la boucle est bouclée.
    Et ce qui est le plus triste est que ces personnes n’arrivent pas à voir en quoi elles se conforment au besoin exact du capitalisme vert...

    Je ne dis pas que cette route ne doit pas se transformer, je juste dis que le calendrier, la modalité et le langage utilisés ouvrent une brèche.
    Comme j’habite à Nantes, ville phare de la gentrification dans le but de devenir la capitale des smart-cities après avec été le modèle de Ville Culturelle (artwashing) puis Capitale Verte (greenwashing) , lorsque de chouettes personnes du mouvement me demandent le lâcher prise, de faire confiance et de calmer mon esprit critique, j’ai des années de trahisons dans mes cartons à leur montrer...

    Vu l’implication, et l’imbrication, de tout ça, le mouvement se déchire et l’Assemblée de ce soir risque d’être douloureuse pour un lendemain de fête.
    Des mots assez terribles sont parfois employés, et des personnes que nous n’avons jamais vues en AG se permettent de parler au nom du mouvement, le plus hallucinant de tous étant quand même José Bové par qui j’apprends que ce week-end, la route sera libérée par l’ensemble du mouvement ! [edit : au final ce sra le cas dès lundi !] Rien de tel n’a été acté collectivement, mais l’avalanche de contournement des décisions qui semblaient avoir été prises à la dernière AG indique bien que celle-ci n’est plus qu’une tribune et en rien un organe décisionnaire. Bien évidemment la plupart des « invités officiels » des medias ont un cursus de personnalité politique éligible, comme si certains voulaient ressortir des cendres de leurs pactes passés avec feu le PS... mais n’est pas Khaleesi qui veut. Et la prédominance masculine de ces stratèges efface complètement la grande place des femmes dans cette lutte.

    Voilà pourquoi je vous invite à faire circuler aussi ce texte ci-dessous, que je trouve très représentatif de la lutte sur la zone. Sans angélisme ni binarité, il tente de faire passer quelques notions primordiales comme le refus de l’urgence, la nécessité de préserver la diversité, et le besoin d’en appeler à l’intelligence collective, encore une fois. De nouvelles visions commencent à émerger, des informations émanant de sources diverses aux compétences variées, qui montrent une autre voie possible que la cautérisation brutale. J’espère sincèrement que notre mouvement ne tombera pas dans le même piège que celui qu’il a combattu : n’accepter qu’une seule vision d’un « projet » qui devrait bien plus être l’affirmation d’une nouvelle commune dans le bocage...

    « Lettre aux comités locaux, aux soutiens du mouvements, et à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le mouvement contre l’aéroport et son monde » https://zad.nadir.org/spip.php?article5028
    lecture audio : https://archive.org/details/zad-NDDL_Lettre_a_celles_et_ceux


    version espagnole en deuxième partie ici : https://es.squat.net/2018/01/17/el-gobierno-frances-abandona-el-proyecto-de-construccion-del-aeropuerto-en

    L’appel à rejoindre la zad le 10 fevrier 2018 n’a rien perdu de son importance, le nombre d’humains venant protéger la zad de l’appétit vorace de « l’hydre capitaliste » sera un indice sur notre capacité à résister à la suite.
    https://zad.nadir.org/spip.php?article4992

    Le lendemain il y a une super invitation de l’Ambazada, vaisseau interluttes-intergalctiques en cours de construction
    « Appel à toutes les forces rebelles spatiales - Méta assemblée générale de l’Ambazada »
    https://zad.nadir.org/spip.php?article5037

    C’est aussi chouette de recevoir des signaux de soutien de partout hein, pour celles et ceux qui ne peuvent venir, pensez à les transmettre à zad@riseup.net afin que le plus grand nombre puisse en bénéficier :D
    Si vous avez envie d’écrire des trucs, y’a de quoi illustrer par là ;)

    La Lucha Sigue, Sigue !
    Bizades.
    ¿’

    Plusieurs textes ont paru depuis :

    Contre l’aéroport - et pour son monde, ou quoi ? https://nantes.indymedia.org/articles/39828

    #NDDL : [La lutte continue] !!! Une réalité cachée. https://nantes.indymedia.org/articles/39824

    D’autres, parus avant et éclairants sur les possibles qui commençaient à émerger

    Habiter et circuler à la campagne, dans le péri-urbain, partager les routes qui traversent la ZAD https://nantes.indymedia.org/articles/39816

    #ZAD #NDDL une des routes de nos a-venirs... https://nantes.indymedia.org/articles/39811

    NDDL : Lettre /.../ à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le mouvement contre l’aéroport et son monde https://nantes.indymedia.org/articles/39763

  • #Andreas_Gursky on the photograph that changed everything: ’It was pure intuition’ | Art and design | The Guardian
    https://www.theguardian.com/artanddesign/2018/jan/18/andreas-gursky-each-photograph-is-a-world-of-its-own-best-photograph-sa

    It was 1990 and I was out driving with my family, sightseeing in and around Naples. Late in the afternoon, we came across this view over the harbour of Salerno. The sun was setting over the city so I had to hurry. I set up my tripod and my 4x5 inch camera, then took four frames. There was no time to weigh up whether it was worth it or not.
    Lose yourself in a great story: Sign up for the long read email
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    Visually, everything was completely at odds with what I had been taught. My teachers, the conceptual artists Bernd and Hilla Becher, had told me to avoid photographing with sunlight, blue sky or strong shadows. But I thought the warm sunlight here made for something quite kitsch. Also, up until this point, human beings had been the focus of my work – but here there were none in sight. Yet I was overwhelmed by what I saw: the complexity of the image, the accumulation of goods, the cars, the containers. I hadn’t been sure the photograph would work. I just felt compelled. It was pure intuition.

    #photographie

  • NDDL : et le grand gagnant est... le groupe #Vinci
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180118/nddl-et-le-grand-gagnant-est-le-groupe-vinci

    © DR L’aéroport de #Notre-Dame-des-Landes ne se fera pas mais le géant du BTP Vinci pourra tirer son épingle du jeu. Cet abandon permet au groupe d’engager avec l’État une vaste négociation, avec en perspective une montée en puissance dans le capital d’Aéroports de Paris. Une enquête de Mediacités-Nantes.

    #France #Aéroport #concession

    • Où coulent les frontières de la zone à défendre (zad) de Notre-Dame-des-Landes ? Sur le tracé de la zone d’aménagement différé décidé par l’État en 1974, ou dans le cœur de celles et ceux qui la défendent ? Peut-être dans les espoirs des occupants de la forêt de Kolbsheim, en Alsace, de bloquer le défrichement voulu par le groupe Vinci pour construire le Grand contournement urbain de Strasbourg. Dans les rêves des habitant·e·s hiboux du bois Lejuc, (Les « hiboux de Bure », c’est l’une des façons dont les occupant·e·s de la forêt se désignent) dans la Meuse, mobilisé·e·s contre le site d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Dans la détermination du gros millier de personnes qui ont bloqué des trains de charbon en Rhénanie au mois d’août pour arrêter les émissions de gaz à effet de serre des centrales du conglomérat allemand RWE.

  • Sondage BFMTV - Notre-Dame-des-Landes : 3 Français sur 4 approuvent la décision du gouvernement
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14414-sondage-bfmtv-notre-dame-des-landes-3-francais-sur-4-approuvent-la-

    Personnellement j’approuve la décision du gouvernement et concernant les pénalités dues à Vinci, je pense qu’il seront compréhensif si ils veulent gagner les marchés de l’agrandissement de l’aéroport de Nantes.

    58 % des personnes interrogées dans notre sondage BFMTV estiment que le gouvernement a fait preuve de courage en abandonnant le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Un oui sous condition. Selon une étude Elabe pour BFMTV, 74% des personnes interrogées approuvent la décision du gouvernement d’abandonner le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais 76% se déclarent par ailleurs favorable à l’évacuation de la ZAD, que le gouvernement a promis pour le printemps. Le gouvernement est donc attendu au tournant sur ce dossier.

    "L’autorité, (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • ZAD #NDDL : FINI VIN$$I !!! plein d’infos en description de la photo > clic >
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/24870930747

    Flickr

    Récap’ #NDDL :
    aujourd’hui : https://twitter.com/LELeduc/status/953508872785887232
    ce soir : https://nantes.indymedia.org/articles/39790
    flash info zad : https://zad.nadir.org/spip.php?article5025
    à la moindre intervention : https://zad.nadir.org/spip.php?article4041
    Enracinons l’A-venir le #10fevrier : https://zad.nadir.org/spip.php?article4992
    suivi radio klaxon sur les zondes squattées de VINCI et http://radio.antirep.net
    suivi twitter : https://twitter.com/NONago_NDDL/lists/nddl-zadforever
    photos : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/72157632149210959
     ?
    sur la photo : D281, « route des chicanes » sur ZAD de Notre-Dame-des-Landes, le 3 janvier 2018.

  • Expulsion de #notre-dame-des-landes : Serons-nous à la hauteur ?
    https://nantes.indymedia.org/articles/39796

    Alors que le compte à rebours pour l’expulsion de la #ZAD de #Notre-Dame-des-Landes (NDDL) semble désormais enclenché, serons nous présent pour empêcher par tous les moyens l’expulsion de la Zone et au delà bloquer la construction de l’aéroport opéré par le groupe Vinci ?

    #aéroport #aéroport,notre-dame-des-landes

  • Notre-Dame-des-Landes : la gendarmerie se prépare à une opération d’ampleur (soit environ 2 500 militaires, pendant deux à trois semaines au moins)
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/01/12/notre-dame-des-landes-la-gendarmerie-se-prepare-a-une-operation-d-ampleur_52

    Trente à quarante escadrons de gendarmerie mobile pourraient être mobilisés (...)

    A la veille d’une décision du gouvernement sur l’avenir du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes – et de la possible évacuation de la zone –, la gendarmerie nationale se prépare à l’une des opérations de maintien de l’ordre les plus délicates de son histoire sur le sol métropolitain.

    Les difficultés qu’anticipent les militaires relèvent de plusieurs facteurs. D’ordre tactique, elles tiennent notamment à la configuration de la ZAD (« zone à défendre »). Ses occupants sont disséminés sur un espace rural étendu et accidenté, fait de champs, de bosquets, de bois et de sentiers boueux, et en partie aménagé. Les forces de l’ordre ne peuvent donc pas jouer sur un effet de surprise et sont contraintes à une progression lente – accentuée par la lourdeur de leurs équipements – et, par conséquent, plus exposée.

    « Les opérations de maintien de l’ordre en milieu rural sont complexes parce que, à la différence d’un environnement urbain très encagé, l’adversaire est mobile, dispersé et il peut avoir préparé le terrain », ajoute le général à la retraite Bertrand Cavallier, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier (Dordogne). L’évacuation de la zone devrait se faire par une progression à pied, mais la gendarmerie n’exclut pas de mobiliser ses véhicules blindés – d’ordinaire employés pour des opérations de maintien de l’ordre outre-mer –, et de solliciter des moyens du génie de l’armée de terre pour détruire des obstacles tels que des barricades, déloger des opposants de leurs cabanes perchées ou rétablir la viabilité de certains axes. (...)

    Le journal officiel de tous les pouvoirs cultive un simulacre de pluralisme, donc un point de vue de Bruno Retailleau : « Le président doit faire évacuer la ZAD et construire l’aéroport » et un point de vue "de gauche"

    Hugo Melchior : « Les zadistes ne quitteront jamais spontanément Notre-Dame-des-Landes »
    Dans une tribune au « Monde », le doctorant en histoire à l’université de Rennes-II rappelle que quelle que soit la décision du gouvernement, les zadistes n’évacueront pas les lieux car ils ont un « monde » à défendre, une « utopie réelle » à sauvegarder.

    Tribune. Après la victoire du « oui » lors de la consultation du 26 juin 2016 en Loire-Atlantique, le gouvernement socialiste semblait ne plus vouloir perdre de temps. La date de la nouvelle tentative d’évacuation de la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes fut annoncée pour l’automne 2016. Pourtant, l’horizon des zadistes demeura dégagé.

    Puis Emmanuel Macron succéda à François Hollande, charge à lui de régler le sort du projet aéroportuaire et par là même de la ZAD, cette zone libérée censée apporter la démonstration qu’il serait possible de fuir le système capitaliste et le salariat, et cela en travaillant au façonnement de nouvelles alternatives émancipatrices, sans attendre un changement antisystémique par le haut.
    Plutôt que de déclencher immédiatement la foudre, le « président jupitérien » nomma trois médiateurs, le 1er juin, pour « regarder une dernière fois les choses » et l’aider à prendre une décision définitive. Le 13 décembre, ces derniers remirent leur rapport dans lequel il apparaît que c’est bien l’abandon du projet de construction du nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui est inscrit à l’ordre du jour. Si la roue de l’histoire devait tourner en faveur des opposants, ces derniers, après un demi-siècle d’agir ensemble contre un projet jugé « néfaste » et « inutile », ne pourraient que se réjouir de voir les décideurs accéder à leur revendication unifiante.

    Un lieu d’aimantation politique
    Mais déjà on s’aperçoit que c’est une autre question qui polarise l’attention : que faire de ceux qui occupent « illégalement » ces centaines d’hectares, certains depuis le milieu des années 2000 ? Dans ses dernières déclarations, l’exécutif a exprimé sa volonté de dissocier le dossier de l’aéroport de la question épineuse des zadistes. En effet, ces derniers auront vocation à quitter les lieux, quelle que soit l’option retenue par le gouvernement. Dans ces conditions, un renoncement au projet d’aéroport ne saurait signifier le maintien du statu quo en ce qui les concerne. Aussi, tel un Pierre Messmer ne cachant plus, en octobre 1973, son exaspération devant la combativité têtue des ouvriers de l’entreprise Lip, Edouard Philippe a fait comprendre que « la ZAD, c’est fini ! ».

    LES OBSTINÉS DE LA ZAD ONT EU LE TEMPS DE « CONSTRUIRE UNE AUTRE RÉALITÉ » DÉLIVRÉE DE LA DÉMESURE D’UNE SOCIÉTÉ CAPITALISTE AUTOPHAGE

    Toutefois, il est quelque chose d’acquis : les centaines d’opposants ne quitteront jamais spontanément les lieux qu’ils occupent, même si l’abandon du projet devait être entériné. En effet, ils ont un « monde » à défendre, une « utopie réelle » à sauvegarder, pour reprendre le titre de l’ouvrage du sociologue Erik Olin Wright. Depuis l’automne 2012 et l’échec mémorable de l’opération « César » [la tentative par les forces de l’ordre de déloger les zadistes], les obstinés de la ZAD ont eu le temps de « construire une autre réalité » délivrée de la démesure d’une société capitaliste autophage, et cela au travers de l’existence de ces 70 lieux de vie habités et ces 260 hectares de terres cultivées arrachées à la multinationale Vinci, mais aussi de ce moulin, cette épicerie-boulangerie-fromagerie, cette bibliothèque.

    Derrière la lutte contre le projet d’aéroport, ce qui se joue aujourd’hui, et qui fait que la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est devenue un lieu d’aimantation politique et l’expression exemplaire de la nécessité de faire bifurquer l’humanité pour l’amener à prendre une autre voie, c’est l’affrontement entre différentes conceptions antagonistes du monde.

    Défense de ce précieux bien commun
    Aussi, en cas de nouvelle offensive sécuritaire d’envergure contre la ZAD, aux habituels slogans « Vinci dégage, résistance et sabotage ! » succéderont, peut-être, des « Etat casse-toi, cette terre n’est pas à toi ! » afin d’exprimer non seulement le droit de vivre du fruit de la terre partagée mise en valeur en harmonie avec la nature, mais également le droit à l’auto-gouvernement pour ceux qui la travaillent et l’habitent. Face à une entreprise de « pacification » de la zone, les zadistes, toujours soutenus par un large spectre du champ politique à gauche, et par plus de 200 comités de soutien, forts de leur alliance nouée avec les opposants historiques à l’aéroport, notamment les paysans locaux, défendront légalement l’intégrité de ce précieux bien commun.

    L’opération de police sera ressentie comme une violation de la souveraineté territoriale revendiquée de fait, sinon de droit, par ces habitants de la ZAD. Dès lors, les formes de contestation politique auxquelles recourront les zadistes seront susceptibles d’apparaître comme porteuses d’une légitimité réelle aux yeux d’une partie significative de la population. En effet, elles seront perçues comme des modes d’action essentiellement défensifs et réactifs de femmes et d’hommes défendant leur droit commun à la terre, et de facto leur droit à l’existence, face à l’action prédatrice de l’Etat expropriateur.

    Rentre la situation politiquement intenable
    Dans le cadre d’un rapport de force a priori asymétrique, avec des unités coercitives étatiques, qui seront immédiatement assimilées à des « forces d’occupation », l’enjeu pour les militants zadistes sera, comme en 2012, de rendre la situation politiquement intenable pour le pouvoir d’Etat, jusqu’à l’obliger à négocier les conditions de sa défaite en consentant à la pérennisation de la ZAD par la conclusion « d’une paix ». Celle-ci pourrait s’inspirer du modèle du quartier autogéré de Christiania à Copenhague, où les habitants ont signé un accord de « paix » avec l’Etat danois en juin 2011, après près de quarante années passées dans l’illégalité.

    Protégés derrière leurs lignes de défense, ceux formant cette « communauté ouverte » n’ont nullement l’intention de se rendre à la préfecture pour déposer leur préavis de départ. Ainsi continueront-ils à vivre autrement, prêts à réagir dans la légalité si, au nom de la restauration de « l’Etat de droit », Emmanuel Macron, postulant qu’il aura le vent de l’opinion publique dans le dos, se décide à trancher le nœud gordien de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

    Notre-Dame-des-Landes. « Il faudra du temps » avant d’évacuer dit la préfète
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/notre-dame-des-landes-il-faudra-du-temps-avant-d-evacuer-5494384

    Nicole Klein, aussi, attend la décision sur Notre-Dame-des-Landes. La préfète laisse entendre que l’évacuation ne serait pas « totale » en cas d’abandon. Ni forcément immédiate.

    [L’annulation du projet parait toujours plus plausible, et pour économiser un dédit pharaonique,ndc] Notre-Dame-des-Landes : le gouvernement envisage de demander l’annulation du contrat avec #Vinci en raison d’une "clause bizarre"
    https://www.francetvinfo.fr/politique/notre-dame-des-landes/info-franceinfo-notre-dame-des-landes-le-gouvernement-envisage-de-deman

    #Zad #tactique #gendarmerie

    • Il a fallu cinquante ans à l’Etat français pour comprendre, grâce aux Zadistes, que cet aéroport était une vaste connerie, mais le même état, maintenant qu’il a compris qu’il ne fallait pas, s’apprête à ne se donner aucune autre alternative ni même temps de réfléchir avant de donner la troupe sur des personnes qui viennent de lui montrer qu’il s’était trompé. Mais quelle violence et quelle connerie !

    • Sur la ZAD, il reste possible que la raison gouvernementale l’emporte sur les rodomontades de la souveraineté étatique et policière, qu’il prenne le temps de diviser pour de bon ou celui de faire activement pourrir. Sinon, ils prévoient des semaines pour mener à bien une opération qui passera par un contrôle militaire du territoire, des coupures d’électricité, une guerrila plutôt que blietzkrig (l’échec de « l’opération César » les aurait instruit)... sans aucune garantie pour la suite. Quoi qu’il en soit :

      « Le gouvernement a qualifié de fausse information un article de Franceinfo citant un ministre anonyme, selon qui l’exécutif envisagerait de dénoncer le contrat passé avec Vinci en raison de clauses trop favorables au groupe de BTP. » (...) En cas d’abandon du projet, l’État devrait verser jusqu’à 350 millions d’euros d’indemnités, selon le rapport des médiateurs. Mais les anti-NDDL suggèrent une transaction avec Vinci, également exploitant de Nantes-Atlantique.

      Dans « ND-des-Landes : Philippe boucle sa consultation avant la décision de l’exécutif »
      http://www.liberation.fr/france/2018/01/12/nd-des-landes-philippe-boucle-sa-consultation-avant-la-decision-de-l-exec

    • A mettre en relation avec l’affaire des photos bidonnées publiées par le JDD (et fournies directement par la gendarmerie).

      Le premier article fait passer les zadistes pour des vietcongs sanguinaires et prépare l’opinion publique à la baston, qui sera donc forcément légitime.
      Qui veut tuer son chien...

      Mais quelles sont ses sources ?
      « pourraient être mobilisés », « le général à la retraite »

  • Notre-Dame-des-Landes : la bombe à retardement des indemnités dues à Vinci
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14391-notre-dame-des-landes-la-bombe-a-retardement-des-indemnites-dues-a-

    Opposants et partisans du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se déchirent sur le rapport rendu

    par les médiateurs. - LOIC VENANCE / AFP

    En cas d’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le concessionnaire Vinci serait en droit de réclamer un dédommagement à l’Etat. Un scandale de type écotaxe en vue ?

    Tic tac tic tac… Alors que le Premier ministre Edouard Philippe reçoit jusqu’au vendredi 12 janvier les élus concernés par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement a promis une décision avant la « fin janvier ». En attendant, partisans et opposants se déchirent sur le rapport rendu le 13 décembre par les trois médiateurs nommés par l’exécutif. Parmi les angles morts de ce document : le montant des indemnités que toucherait Vinci en cas d’abandon (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 10 janvier 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14390-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, veuillez trouver ci-dessous notre Revue de presse quotidienne... En complément, la Defcon Room (toute relookée) se tient à votre disposition 24h/24 et 7j/7 ; )))

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    10.01.2018

    Notre-Dame-des-Landes : la bombe à retardement des indemnités dues à Vinci (Marianne.net)

    09.01.2018

    Soupçons de financement libyen de la campagne de Sarkozy : Alexandre Djouhri interpellé (France24.com)

    C’est qui celui-là ? : Alexandre Djouhri, l’homme de l’ombre de l’affaire des fonds libyens supposés de Sarkozy en 2007 (Marianne.net)

    PSA : la direction veut supprimer 2 200 emplois dont 1 300 en rupture conventionnelle collective (...)

  • Prisons et tribunaux : la Cour des comptes dénonce les abus des « partenariats public privé » du ministère de la Justice - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Prisons-et-tribunaux-la-Cour-des-comptes-denonce-les-abus-des-parte
    http://multinationales.org/IMG/arton1164.jpg?1513591290

    Une « fuite en avant ». C’est ainsi que la Cour des comptes caractérise les partenariats public privé (PPP) mis en place par le ministère de la Justice pour construire prisons et tribunaux ces dernières années. Des opérations qui s’apparentent à des tours de passe-passe budgétaire, et se révèlent extrêmement coûteuses au final pour les contribuables. Pour le plus grand bénéfice des Bouygues, Vinci, Spie Batignolles et autres Eiffage.

    #privatisation #marchandisation #spoliation #prison #ppp

  • Dangereux militant enfonçant un pieu dans la herse du #ChantDesBatons pour la défense de la #zad #NDDL, contre VINCI et son monde...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/24343359747

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    « Que résonnent les chants de nos bâtons ! » Appel commun aux diverses composantes de la lutte. Le 8 octobre, sur la Zone A Defendre de Notre-Dame-des-Landes. +> infos sur acipa-ndl.fr et zad.nadir.org ++> photos sur frama.link/ValK

  • Hugo Melchior : « Les zadistes ne quitteront jamais spontanément Notre-Dame-des-Landes »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/20/hugo-melchior-les-zadistes-ne-quitteront-jamais-spontanement-notre-dame-des-

    Dans une tribune au « Monde », le doctorant en histoire à l’université de Rennes-II rappelle que quelle que soit la décision du gouvernement, les zadistes n’évacueront pas les lieux car ils ont un « monde » à défendre, une « utopie réelle » à sauvegarder.

    Après la victoire du « oui » lors de la consultation du 26 juin 2016 en Loire-Atlantique, le gouvernement socialciste semblait ne plus vouloir perdre de temps. La date de la nouvelle tentative d’évacuation de la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes fut annoncée pour l’automne 2016. Pourtant, l’horizon des zadistes demeura dégagé.

    Puis Emmanuel Macron succéda à François Hollande, charge à lui de régler le sort du projet aéroportuaire et par là même de la ZAD, cette zone libérée censée apporter la démonstration qu’il serait possible de fuir le système capitaliste et le salariat, et cela en travaillant au façonnement de nouvelles alternatives émancipatrices, sans attendre un changement antisystémique par le haut.

    Plutôt que de déclencher immédiatement la foudre, le « président jupitérien » nomma trois médiateurs, le 1er juin, pour « regarder une dernière fois les choses » et l’aider à prendre une décision définitive. Le 13 décembre, ces derniers remirent leur rapport dans lequel il apparaît que c’est bien l’abandon du projet de construction du nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui est inscrit à l’ordre du jour. Si la roue de l’histoire devait tourner en faveur des opposants, ces derniers, après un demi-siècle d’agir ensemble contre un projet jugé « néfaste » et « inutile », ne pourraient que se réjouir de voir les décideurs accéder à leur revendication unifiante.

    Un lieu d’aimantation politique

    Mais déjà on s’aperçoit que c’est une autre question qui polarise l’attention : que faire de ceux qui occupent « illégalement » ces centaines d’hectares, certains depuis le milieu des années 2000 ? Dans ses dernières déclarations, l’exécutif a exprimé sa volonté de dissocier le dossier de l’aéroport de la question épineuse des zadistes. En effet, ces derniers auront vocation à quitter les lieux, quelle que soit l’option retenue par le gouvernement. Dans ces conditions, un renoncement au projet d’aéroport ne saurait signifier le maintien du statu quo en ce qui les concerne. Aussi, tel un Pierre Messmer ne cachant plus, en octobre 1973, son exaspération devant la combativité têtue des ouvriers de l’entreprise Lip, Edouard Philippe a fait comprendre que « la ZAD, c’est fini ! ».

    Toutefois, il est quelque chose d’acquis : les centaines d’opposants ne quitteront jamais spontanément les lieux qu’ils occupent, même si l’abandon du projet devait être entériné. En effet, ils ont un « monde » à défendre, une « utopie réelle » à sauvegarder, pour reprendre le titre de l’ouvrage du sociologue Erik Olin Wright. Depuis l’automne 2012 et l’échec mémorable de l’opération « César » [la tentative par les forces de l’ordre de déloger les zadistes], les obstinés de la ZAD ont eu le temps de « construire une autre réalité » délivrée de la démesure d’une société capitaliste autophage, et cela au travers de l’existence de ces 70 lieux de vie habités et ces 260 hectares de terres cultivées arrachées à la multinationale Vinci, mais aussi de ce moulin, cette épicerie-boulangerie-fromagerie, cette bibliothèque.

    Derrière la lutte contre le projet d’aéroport, ce qui se joue aujourd’hui, et qui fait que la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est devenue un lieu d’aimantation politique et l’expression exemplaire de la nécessité de faire bifurquer l’humanité pour l’amener à prendre une autre voie, c’est l’affrontement entre différentes conceptions antagonistes du monde.

    Défense de ce précieux bien commun

    Aussi, en cas de nouvelle offensive sécuritaire d’envergure contre la ZAD, aux habituels slogans « Vinci dégage, résistance et sabotage ! » succéderont, peut-être, des « Etat casse-toi, cette terre n’est pas à toi ! » afin d’exprimer non seulement le droit de vivre du fruit de la terre partagée mise en valeur en harmonie avec la nature, mais également le droit à l’auto-gouvernement pour ceux qui la travaillent et l’habitent. Face à une entreprise de « pacification » de la zone, les zadistes, toujours soutenus par un large spectre du champ politique à gauche, et par plus de 200 comités de soutien, forts de leur alliance nouée avec les opposants historiques à l’aéroport, notamment les paysans locaux, défendront légalement l’intégrité de ce précieux bien commun.

    L’opération de police sera ressentie comme une violation de la souveraineté territoriale revendiquée de fait, sinon de droit, par ces habitants de la ZAD. Dès lors, les formes de contestation politique auxquelles recourront les zadistes seront susceptibles d’apparaître comme porteuses d’une légitimité réelle aux yeux d’une partie significative de la population. En effet, elles seront perçues comme des modes d’action essentiellement défensifs et réactifs de femmes et d’hommes défendant leur droit commun à la terre, et de facto leur droit à l’existence, face à l’action prédatrice de l’Etat expropriateur.

    Rentre la situation politiquement intenable

    Dans le cadre d’un rapport de force a priori asymétrique, avec des unités coercitives étatiques, qui seront immédiatement assimilées à des « forces d’occupation », l’enjeu pour les militants zadistes sera, comme en 2012, de rendre la situation politiquement intenable pour le pouvoir d’Etat, jusqu’à l’obliger à négocier les conditions de sa défaite en consentant à la pérennisation de la ZAD par la conclusion « d’une paix ». Celle-ci pourrait s’inspirer du modèle du quartier autogéré de Christiania à Copenhague, où les habitants ont signé un accord de « paix » avec l’Etat danois en juin 2011, après plus de trente années de maintien passées dans l’illégalité.

    Protégés derrière leurs lignes de défense, ceux formant cette « communauté ouverte » n’ont nullement l’intention de se rendre à la préfecture pour déposer leur préavis de départ. Ainsi continueront-ils à vivre autrement, prêts à réagir dans la légalité si, au nom de la restauration de « l’Etat de droit », Emmanuel Macron, postulant qu’il aura le vent de l’opinion publique dans le dos, se décide à trancher le nœud gordien de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

    Hugo Melchior est également un ancien militant de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) à Rennes (2005-2009) et du syndicat Sud Etudiant (2006-2010). Ex-membre du Parti de gauche (2012-2013), il est resté proche de Clémentine Autain et a été un sympathisant de la ZAD en 2012. En 2016, lors des manifestations contre la loi travail, un arrêt préfectoral lui interdit de paraître dans le centre-ville de Rennes pendant quinze jours. Après un recours en référé, le tribunal administratif a cassé la décision préfectorale.

  • A Notre-Dame-des-Landes, “le Vietnam des pauvres” menace la France d’une “guérilla” - Télévision - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/television/a-notre-dame-des-landes,-le-vietnam-des-pauvres-menace-la-france-dune-gueri

    Un article désopilant sur les contorsions des éditorialistes TV à la suite du « Rapport d’experts » sur NDDL.

    La République en danger ! Le rapport remis mercredi au gouvernement laissant en suspens le choix de construire un aéroport, les experts télévisés ont insisté sur l’indispensable évacuation de la ZAD. Une zone de non-droit, une contre-société peuplée d’utopistes idéologues qui préparent des combats ultraviolents en amassant des armes non conventionnelles.

    « La ZAD de Notre-Dame-des-Landes sera évacuée fin janvier, quelle que soit la décision prise sur l’aéroport », annonce Anne-Sophie Lapix en ouverture du 20 heures de France 2. « Les experts ne tranchent pas vraiment mais ils préconisent le rétablissement de l’Etat de droit et donc l’évacuation des zadistes dans les prochaines semaines », prévient Gilles Bouleau au même moment sur TF1. « Nouvel aéroport ou pas, la ZAD sera évacuée, ça me semble une évidence », juge Yves Calvi dans 20h00, l’événement, sur Canal+. Mercredi, au soir de la remise au gouvernement du rapport sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’enjeu écologique a disparu au profit du « retour de l’Etat de droit » préconisé par le rapport.

    « C’est ce qui s’est passé au Larzac, rappelle l’historien Jean Garrigues. Beaucoup d’anciens révoltés des années 70 sont devenus d’honnêtes agriculteurs. » « C’est la manière la plus intelligente de fragmenter une contre-société, assure Arnaud Gossement. Vous réintroduisez de la propriété avec de nouveaux agriculteurs qui en général y sont attachés… » Je comprends mieux pourquoi les zadistes paraissent à la fois si risibles et dangereux aux yeux des experts : ils menacent le droit le plus sacré de notre Etat de droit, la propriété privée.

    « Je ne peux pas vous dire la décision que prendra le président, prévient Christophe Jakubuszyn sur TF1. Mais les deux médiateurs aujourd’hui ont quand même souligné que le projet le plus écologique n’est pas forcément celui que l’on croit. » Comment ça ? Tous les commentateurs s’accordent pour dire que le rapport réhabilite l’hypothèse d’une extension de l’aéroport actuel… « Pour le dire plus clairement, agrandir l’aéroport existant a plus de conséquences négatives sur l’environnement qu’en construire un nouveau. » Ah bon ? L’éditorialiste de TF1 est bien le seul à faire cette interprétation du rapport ! Faut-il y voir l’expression d’une solidarité en béton entre Vinci, promoteur de Notre-Dame-des-Landes, et Bouygues, propriétaire de la chaîne ?

    #NDDL #Fake_news #Télévision

  • En Arabie saoudite, la lutte contre la corruption tout ça... Saudi Arabia’s Crown Prince Identified as Buyer of Record-Breaking da Vinci
    https://www.wsj.com/articles/saudi-arabias-crown-prince-identified-as-buyer-of-record-breaking-da-vinci-1512

    Saudi Arabia’s Crown Prince Mohammed Bin Salman is the buyer of a painting by Leonardo da Vinci that sold for a record $450.3 million last month, according to U.S. government intelligence and a Saudi art-world figure familiar with the purchase, a disclosure that offers a rare glimpse inside a rivalry between two Persian Gulf nations to scoop up some of the world’s masterpieces.

    Prince Bader bin Abdullah bin Mohammed, a lesser-known figure and a distant relative of the crown prince, was the nominal winner of the auction, held at Christie’s in November, the Saudi art-world figure said, “but he is a proxy for MBS.”

    “It is a fact that this deal was done via a proxy,” the person said.

    The revelation that the crown prince is the purchaser of the sought-after portrait of Jesus Christ —the most expensive painting ever sold at auction—settles one of the biggest mysteries in the art world. And it comes at a fraught political moment for the 32-year-old Saudi leader, who is trying to portray himself as a reformer determined to root out corruption in the oil-rich kingdom.

  • Au royaume de l’hypocrisie … les costards cravates en sont les émirs
    https://nantes.indymedia.org/articles/39250

    On vient d’apprendre qu’un accord, signé le mardi 21 novembre entre l’Internationale des travailleurs du Bâtiment et du Bois (IBB), Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) et Vinci, promet d’assurer les droits humains sur le lieu de travail, le logement, l’équité des conditions de recrutement… des travailleur.ses employé.es sur les chantiers des futurs stades de la coupe du Monde de football au Qatar. L’accord entre le Qatar, Vinci et l’IBB a été signé au siège de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Genève par Ambet Yuson, secrétaire général de l’IBB, Franck Mougin, DRH de Vinci, et Philippe Tavernier, directeur général de QDVC. C’est sûr, ils ont l’air tous très satisfaits en posant pour la (...)

    #aéroport #notre-dame-des-landes #luttes #salariales #aéroport,notre-dame-des-landes,luttes,salariales

    • Le milliardaire Rybolovlev maintient sa plainte contre Yves Bouvier RTS - kkub avec ats - 17 Novembre 2017
      http://www.rts.ch/info/culture/9095530-le-milliardaire-rybolovlev-maintient-sa-plainte-contre-yves-bouvier.html

      Le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, qui vient de vendre un tableau de Léonard de Vinci pour un montant record, maintient sa plainte contre le marchand d’art genevois Yves Bouvier, qu’il accuse d’escroquerie.

      Le « Salvator Mundi » de Léonard de Vinci a été vendu mercredi à New York pour 450,3 millions de dollars (445,4 millions de francs), devenant ainsi la toile la plus chère du monde.


      L’oligarque russe Dmitri Rybolovlev, président du club de football de l’AS Monaco, avait acquis la toile en 2013 pour 127,5 millions de dollars auprès du marchand d’art suisse Yves Bouvier, qui l’avait lui-même acheté peu de temps avant pour 80 millions de dollars.

      « Tromperies et stratagèmes »
      Le milliardaire estime avoir été floué par le Genevois, qui lui avait procuré toute sa collection. Il l’accuse d’avoir empoché une plus-value cachée exorbitante de 47,5 millions de dollars sur cette peinture, au lieu d’une commission. Au total, il chiffre son préjudice à un milliard de dollars.

      Après la vente de mercredi, les avocats d’Yves Bouvier avaient immédiatement jugé que la plainte déposée en 2015 par Dmitri Rybolovlev était désormais sans fondement.

      La défense de l’oligarque, au contraire, continue de reprocher au marchand d’art ses « manoeuvres frauduleuses, tromperies et stratagèmes répétés » autour de l’achat de 38 oeuvres en dix ans.

      #Suisse #Monaco #marchand_d_Art trés #gros_sous

    • Inculpé à Monaco, le marchand d’art genevois assume « ses plus-values » RTS - agences/sbad - 06 mars 2015
      http://www.rts.ch/info/regions/geneve/6596639-inculpe-a-monaco-le-marchand-d-art-genevois-assume-ses-plus-values-.html

      Le Genevois arrêté est l’actionnaire majoritaire des Ports francs de Genève.

      Le plus grand locataire des Ports Francs à Genève, mis en examen par la justice monégasque pour « escroqueries » et « complicité de blanchiment », donne sa vision de l’affaire dans le journal Le Temps.

      Libéré après avoir été obligé de verser une caution de 10 millions d’euros, le plus grand locataire des Ports Francs à Genève se déclare dans Le Temps de vendredi « totalement confiant » quant à la suite de la procédure.

      L’homme est accusé par l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev d’avoir surfacturé des toiles de maîtres qu’il lui achetait.


      Rybolovlev au courant
      « J’assume parfaitement avoir fait des plus-values, c’est légal et je vous assure que Dmitri Rybolovlev le savait très bien », ajoute l’entrepreneur suisse. Il explique avoir agi comme « marchand d’art » et non pas comme « courtier en art » quand il a vendu de nombreux tableaux de maître au milliardaire, qui réside à Monaco.

      En tant que « marchand d’art », il peut fixer librement selon lui sa marge, alors que s’il avait agi en tant que « courtier » entre un acheteur et un vendeur, sa rémunération est fixée par un pourcentage sur le prix.

      Selon l’homme d’affaires, il avait d’abord acheté les tableaux, avant de les revendre à l’oligarque.

      Une quarantaine d’oeuvres vendues pour 2 milliards
      Selon le journal Le Temps, « en dix ans, le marchand d’art a vendu à Dmitri Rybolovlev une quarantaine d’oeuvres majeures pour une valeur totale d’environ 2 milliards de francs suisses ».

      La collection constituée est digne d’un musée, avec des tableaux de Picasso, Modigliani, Rothko, Klimt, Magritte, Toulouse-Lautrec.

      La plainte concerne la vente de deux tableaux, le Salvador Mundi attribué à Léonard de Vinci et le Nu au coussin bleu de Modigliani, selon Le Temps qui a pu la consulter.

      #Ports_francs #Genève #courtier #tableaux

    • Tentative d’évasion (fiscale) Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup -
      Emission REGARDS - Ajoutée le 27 oct. 2016 _

      https://www.youtube.com/watch?v=GQEGkqWR01Q

      Plus forts que les #Panama_Papers et les #Bahamas_Leaks ! Dans cette nouvelle émission « Regards », Monique #Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup démontent les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques. Depuis les plages paradisiaques des #îles_Caïman jusqu’au cœur de nos Etats où s’organise la fraude à grande échelle, ils mettent en lumière le cynisme et la cupidité des plus riches, mobilisés pour accumuler toujours plus d’argent... sur le dos des peuples. Rencontre avec Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues, autour de leur nouveau livre, « Tentative d’évasion (fiscale) », paru aux Editions Zones-La Découverte, et David Leloup, journaliste indépendant et réalisateur du film « L’homme qui voulait détruire le secret bancaire » (A Leak in Paradise).

      #évasion_fiscale

  • « Pédés », « Pirate somalien », mains au cul : garde-à-vue pour 4 lycéens de Bergson
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-gd2/5a/c2c8ddee2b439bbc15bba85c6971fb.jpg?1507672625
    https://paris-luttes.info/pedes-pirate-somalien-mains-au-cul-8853

    Quatre lycéens du lycée Bergson (Paris 19e) ont été mis en garde-à-vue à la suite d’une tentative de blocus ce 10 octobre. Ils passent la nuit au commissariat et y ont déjà subi harcèlement et humiliation.

    @rezo

    • Communiqué sur les arrestations devant le lycée Bergson mardi 10 octobre 2017, CGT Éduc’action Paris, CNT FTE 75, Sud éducation Paris
      https://paris-luttes.info/communique-syndical-sur-les-8873

      Mardi 10 octobre 2017 une journée de grève et de mobilisation était appelée dans la fonction publique. Des travailleuses et travailleurs du secteur privé s’y sont joints pour poursuivre la lutte contre la loi travail XXL. La grève a été très suivie dans l’éducation nationale.
      Dans la matinée, de nombreux lycées parisiens ont été bloqués par les élèves (Voltaire, Arago, Lamartine...).

      Devant le lycée Bergson (19ème arrondissement), bloqué par les élèves, quelques poubelles ont pris feu. La police est intervenue et a arrêté plusieurs collégiens et lycéens.
      Certains sont sortis après un contrôle d’identité, mais quatre d’entre eux ont été placés en garde-à-vue.

      Deux collégiens de 13 ans et deux lycéens sont restés jusqu’à 48 heures en garde-à-vue ! Ces deux derniers ont été déférés au tribunal et ont comparu devant un juge pour mineurs ce jeudi 12 octobre au matin. Nous ne savons pas ce qu’il en est.
      Les élèves relâchés après contrôle d’identité ont témoigné d’insultes à caractères racistes et homophobes, d’humiliations et de menaces de la part des policiers à l’intérieur du commissariat.

      Nous condamnons ces interpellations et l’usage d’intimidations et d’humiliations à l’égard de ces élèves qui sont resté enfermés pendant 48h !

      Déjà en 2016, pendant le mouvement contre la loi travail, des policiers avaient frappé des élèves devant le lycée Bergson. Un des policiers auteur des violences a été condamné depuis. Nous nous alarmons de cet acharnement.

      C’est la liberté de manifester pour les jeunes qui est gravement attaquée.

      Face à la répression, nous ne nous tairons pas et réaffirmons notre solidarité avec les jeunes mobilisés et leur famille.

      #Justice

    • « Que Bergson ne bouge ! », 1972, Paris XIX, lycée Bergson, trouvé dans Tiens ils ont repeint !
      https://seenthis.net/messages/656170

      Appel à manifester en soutien aux collégien.ne.s et lycéen.ne.s mobilisé.e.s Jeudi 18 janvier 2018 à 18h devant le lycée Bergson

      En 2016, pendant le mouvement contre la loi Travail, des policiers frappent des élèves devant le lycée Bergson. Le 24 mars notamment, A. reçoit un coup de poing. Un des policiers auteur de ces violences a été condamné depuis et un autre doit comparaître le 30 mars 2018.
      Ce 24 mars 2016, les lycéen.ne.s sont victimes de nombreux coups et certains subissent des gardes à vue violentes et humiliantes. Ainsi S.est frappé, perd connaissance et les pompiers doivent le ré-animer. Il est arrêté puis mis en garde à vue. S. est mineur au moment des faits.
      Trois éléments de loi essentiels à la Protection des Mineurs ne vont pas être respectés :
      – Il est gardé à vue pendant 48h sans qu’aucun responsable légal ne soit prévenu de sa détention.
      – Ses auditions ne sont pas filmées.
      – Il est relâché, seul, alors qu’il aurait dû être remis à un
      responsable légal à sa sortie du commissariat.
      Et pourtant c’est quand même lui qui a été convoqué par la justice et reconnu coupable un an et demi plus tard, le 27 novembre 2017. Condamné à 3 mois de prison avec sursis, 18 mois de mise à l’épreuve et 1 500 € d’amende ! La justice condamne, les violences policières continuent.

      Mardi 10 octobre 2017, une journée de grève et de mobilisation est appelée dans la fonction publique contre la loi Travail XXL. La grève est très suivie dans l’Éducation Nationale. Dans la matinée, de nombreux lycées parisiens sont bloqués par les élèves.
      Devant le lycée Bergson, quelques poubelles prennent feu. La police intervient et arrête plusieurs collégiens et lycéens. Certains sortent après un contrôle d’identité, mais d’autres sont placés en garde-à-vue.
      Au moins un élève de 13 ans et deux lycéens restent jusqu’à 48 heures en garde-à-vue. Ces deux derniers ont été déférés au tribunal et ont comparu devant un juge pour mineurs le jeudi 12 octobre. Certain.e.s, relâchés après contrôle d’identité, ont témoigné d’insultes racistes et
      homophobes, d’humiliations et de menaces à caractère sexuel de la part des policiers à l’intérieur du commissariat.

      Nous dénonçons ces interpellations, les violences policières et les intimidations et humiliations à l’égard des jeunes mobilisé.e.s., des pratiques qui sont quotidiennes dans ce quartier comme dans tous les quartiers populaires.

      Nous dénonçons aussi la complicité de l’administration du lycée qui filme les élèves, collabore éhontément avec la police et organise la double peine en convoquant des conseils de discipline qui votent l’exclusion des élèves « avec sursis ». Un langage emprunté aux tribunaux.

      À Bergson, comme au lycée Suger à St Denis, au lycée Léonard de Vinci à Levallois-Perret, la liste est longue des établissements qui collaborent avec la police et oublient leurs missions de protection en livrant les jeunes à la police. Plus récemment à Cachan, le 23 novembre dernier, une lycéenne a perdu un œil lors d’une manifestation devant son établissement suite à un tir de flash ball par la police. Déjà en 2010, à Montreuil, devant le lycée Jean Jaurès mobilisé contre la réforme des retraites, un autre jeune avait été mutilé après un tir de flash ball.
      Pourtant nous savons que dans d’autres établissements, des équipes éducatives s’assurent que la police n’interviendra pas lors des blocages.

      Nous dénonçons les récentes interventions de police dans les universités pour déloger une occupation ou empêcher des réunions : jeudi 7 décembre, pour la troisième fois en deux semaines, la police a expulsé de l’Université Lille 3 les étudiant-es et personnels qui tenaient une conférence. À Paris 8 le même jour, police et gendarmerie sont venus faire du recrutement au sein même de l’université lors d’un forum de l’emploi.

      Face aux violences, aux provocations, aux humiliations, visant à faire taire la jeunesse très présente et déterminée lors du mouvement contre la loi Travail, nous appelons tou-te.s les acteurs.trices du mouvement social à venir manifester pour dénoncer la répression policière, judiciaire et administrative*.

      Rendez-vous
      Jeudi 18 janvier 2018 à 18h
      devant le lycée Bergson
      rue Edouard Pailleron métro Laumière ou Jaurès
      pour aller en direction du commissariat
      du 19ème arrondissement rue Erik Satie

      *répression administrative : dans les collèges et lycées, le/la chef.fe d’établissement peut convoquer un conseil de discipline. Il est composé majoritairement de représentants de l’administration, de parents et de professeurs. Le/la chef.fe d’établissement peut cependant prononcer seul.e une sanction, sans passer par le conseil de discipline.

  • De nouvelles terres pour de nouveaux projets
    sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes

    http://lavoiedujaguar.net/De-nouvelles-terres-pour-de

    Samedi 21 octobre, rendez-vous fourche en main à 10 heures sur la ZAD

    Depuis la victoire face à l’opération César en 2013, le mouvement a mis en culture plus de deux cents hectares de terres sur la ZAD. Il s’agissait à chaque fois de terres reprises à celles gérées par AGO-Vinci et destinées par cette multinationale à être englouties sous le béton. S’y sont développées une grande diversité d’activités paysannes (céréales, légumineuses, maraîchages, plantes médicinales, verger, jardins, apiculture, élevage de moutons, vaches, poules), avec leurs espaces de transformation (boulangeries, meunerie, conserverie...) et de redistribution (marché à prix libre pour les habitant·e·s de la ZAD et des voisin·e·s des alentours, soutien à des projets de cantines, migrant·e·s, piquets de grève et autres luttes).

    Sur la ZAD, ces expériences paysannes sont étroitement entremêlées avec les pratiques d’autonomie sur des questions de construction, d’habitat, de soin, de fête...

    #ZAD #Notre-Dame-des-Landes #reprise_de_terres #mobilisation #discussion