company:voldis sa

  • Fausse viande : Un grossiste français, un appel d’offre de l’état, la fraude était signalée depuis Mars ! . . . . _ actu.fr 8 Juin 2019
    https://actu.fr/bretagne/loudeac_22136/la-societe-voldis-loudeac-coeur-scandale-faux-steacks-haches_24892880.html

    La société Voldis à Loudéac (Côtes-d’Armor), appartenant à Valéry Le Helloco, est impliquée dans le scandale des faux steaks hachés fournis aux associations caritatives.

    La société de production agroalimentaire Voldis, basée rue de Pontivy à Loudéac, se trouve impliquée dans l’affaire des 780 tonnes de faux steack hachés à base de graisse et de soja livrés à des associations caritatives.

    Une pseudo-viande offerte par l’Union européenne, qui a été distribuée d’office pendant des mois à la Banque alimentaire, à la Croix Rouge, aux Restos du Coeur et au Secours populaire. Autant de bénévoles « scandalisés », « écoeurés » pour leurs bénéficiaires…

    Un marché public de 5,2 millions d’euros
    Voldis SA a remporté en 2018 (ainsi qu’en 2015 et 2016) le marché du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) : trois lots de steaks hachés pour un montant total de plus de 5,2 millions d’euros, selon l’AFP.

    Voldis se fournissait auprès d’un industriel polonais qui livrait lui-même les associations, selon France info.

    S’ils ne sont pas dangereux pour la santé, ces steaks sans viande n’en sont pas moins manifestement frauduleux. Tandis que la DGCCRF poursuit son enquête, l’interprofession Elevage et viande a porté plainte contre X .

    Le président d‘Interbev, Dominique Langlois, a déclaré :
    Nous demandons une sévérité exemplaire afin que de tels actes frauduleux ne puissent plus se reproduire en France. Il est de notre devoir de garantir à tous nos concitoyens une viande irréprochable en termes de qualité. Ainsi, INTERBEV, en collaboration avec INAPORC, travaille depuis plusieurs mois à la mise en place d’une association qui favorisera les dons de viande française aux plus démunis.

    Une société détenue par Valéry Le Helloco
    Voldis est dirigée par Géraldine Barthélémy mais appartient à l’homme d’affaires loudéacien Valéry Le Helloco à travers sa société financière VLH, basée… au Luxembourg. Lui-même est domicilié tantôt en Bretagne, tantôt à Jersey, tantôt au Togo. Notre confrère « Libération » a mené son enquête sur le sujet. https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/07/qui-est-l-entreprise-francaise-qui-a-fourni-de-faux-steaks-haches-aux-ass
    Voldis détient aussi l’abattoir Le Clézio (dinde), à Saint-Caradec. Toutes ces sociétés ainsi que l’agence d’intérim Flèche et des sociétés immobilières sont domiciliées au 42 rue de Pontivy, à Loudéac ; une maison particulière.

    Foodwatch dénonce l’inaction des pouvoirs publics
    Ingrid Kragl, directrice de l’information à Foodwatch, une association de défense des consommateurs sur le plan alimentaire, dénonce l’inaction des pouvoirs public :
    Comment se fait-il qu’ils aient pu passer entre les mailles du filet pendant des mois sans que les autorités ne mettent la main dessus ? Car ce sont les associations qui ont alerté la répression des fraudes.
    Et ce, dès le mois de mars dernier. Scandale après scandale (celui-ci rappelle beaucoup l‘affaire des lasagnes à la viande de cheval, une fraude d’ampleur européenne également), le scénario se répète avec toujours les mêmes ingrédients :
    Une traçabilité défaillante et beaucoup d’opacité ; il est très difficile pour le consommateur d’accéder à l’information.

    Il est aussi très difficile de remonter les filières jusqu’aux industriels concernés. 

    Le manque de moyens des autorités de contrôle, c’est un tapis rouge pour ceux qui voudraient frauder parce qu’ils se disent qu’ils ne vont pas se faire avoir. (…) Cela ne touche pas seulement la viande mais aussi les légumes ou le lait contaminé…

    #nutrition #pauvres #pauvreté #industrie #alimentation #fraude #contrôle #pologne #france #ue #union_européenne #agroalimentaire #santé #malbouffe #beurk #cantines #super_marché #grande_distribution #super_marché #promo #traçabilité

  • 780 tonnes de faux steaks hachés ont été distribuées aux plus démunis - Libération
    https://www.liberation.fr/direct/element/780-tonnes-de-faux-steaks-haches-ont-ete-distribuees-aux-plus-demunis_986

    C’est RTL qui le révèle : depuis le mois de juillet 2018, 780 tonnes de faux steaks hachés ont été vendus à des organismes d’aide aux plus démunis : La Croix Rouge, Les Restos du Cœur, le Secours Populaire Français, et la Fédération française des banques alimentaires. L’achat groupé a représenté une somme de 5,2 millions d’euros.

    « Le goût, la couleur et la texture » de cette viande « ne paraissaient pas habituelles », écrit RTL. « Après avoir suspendu la distribution, [ces associations] ont fait analyser ces steaks par les services de la répression des fraudes. Et le verdict est sans appel : ces steaks ne contenaient pas de la viande mais du gras, pas du muscle mais de la peau. Le tout mixé avec du soja et de l’amidon, des produits non-autorisés dans des steak hachés, avec un réemploi aussi de viande transformée. »

    Ces steaks hachés ont été fournis par une entreprise française s’approvisionnant auprès d’un industriel polonais. Un intermédiaire français a également été identifié. Les noms de ces sociétés n’ont pas été divulgués en attendant que la justice soit saisie.

    Les responsables de cette arnaque risquent 2 ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende pour tromperie et fraude en bande organisée.

    #viande

    • La partie soja n’est pas du déchet (et le gras et la peau en sont ils vraiment aussi, je ne pense pas), et c’est assez cher les faux-steak végé, encore plus avec un arome naturel de cadavre comme c’est le cas ici.
      Je me demande comment on peu avoir des achats de viande dans ces quantité et controlé la provenance sur des masses pareil. C’est pas de la viande local de petites exploitations, c’est des grosses centrales européennes à la Comigel-spangero-findus, des achats groupés pour cassé les prix, pour donner de la merde, mais carné, à des gens qui ne mangent pas souvent de viande mais qui veulent manger des cadavres comme le font les dominant·es
      De la pauvre viande faite de pauvres bêtes pour les pauvres gens.

    • Qui est l’entreprise française qui a fourni de faux steaks hachés aux associations ? - Libération
      https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/07/qui-est-l-entreprise-francaise-qui-a-fourni-de-faux-steaks-haches-aux-ass

      Une des deux entreprises françaises impliquées, Voldis, est basée à Loudéac, dans les Côtes-d’Armor. Elle est dirigée par un homme d’affaires local, impliqué dans plusieurs autres projets dont l’immobilier et l’intérim, de la Bretagne à Jersey en passant par le Cambodge.

      780 tonnes de steaks hachés non conformes ont été distribuées aux plus démunis en France. C’est un nouveau scandale alimentaire, révélé par RTL ce vendredi. La viande a été livrée à quatre associations (la Fédération des banques alimentaires, la Croix-Rouge, le Secours populaire et les Restos du cœur), dans le cadre du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), qui soutient 5,5 millions de personnes en France.

      La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a été saisie après signalement des associations. Précision d’importance : la viande n’était pas impropre à la consommation et ne comporte aucun risque sanitaire, soulignent les associations et la DGCCRF, mais n’était pas conforme aux cahiers des charges. Les steaks hachés surgelés en question, censés être à 15% de matière grasse, étaient en réalité composés de morceaux de gras, de tissus de mauvaise qualité et même de traces d’amidon et de soja. Leur distribution a immédiatement été interrompue.

      Ce sont des bénéficiaires qui ont alerté les associations fin mars après avoir constaté un goût, une texture et un aspect visuel inhabituels. « Après le retour des bénéficiaires, nous avons mené des analyses histologiques [qui traitent de la structure des tissus biologiques, ndlr] sur la composition des produits, et prévenu les autorités. On a décidé de suspendre la distribution de ce produit le 9 avril », explique la Fédération des banques alimentaires.

      Du côté de la DGCCRF, l’enquête est toujours en cours. Tous les échantillons analysés sont non conformes. Le fournisseur, une société française, se serait approvisionné auprès d’une entreprise polonaise par le biais d’un intermédiaire français. Les faits, susceptibles d’être qualifiés « d’escroquerie en bande organisée », sont passibles de deux ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende. Les dirigeants des deux entreprises ont été entendus.

      Selon l’AFP, qui s’appuie sur une source proche du dossier, la société Voldis fait partie des entreprises citées dans cette affaire.

      L’appel d’offres passé par France Agrimer (qui gère les marchés publics d’achats de denrées alimentaires pour le compte des associations partenaires du FEAD) permet d’en savoir un peu plus : c’est l’entreprise Voldis SAS, installée dans les Côtes-d’Armor, qui a remporté le marché en 2018. Et elle avait déjà remporté ces marchés en 2015 et 2016, selon les rapports d’activité du FEAD. En 2018, des marchés pour trois lots de steaks hachés ont été passés, pour un montant total de plus de 5,2 millions d’euros.

      Cette entreprise se fournissait auprès d’un industriel polonais qui, selon la DGCCRF citée par Franceinfo, « livrait directement les associations ».
      Du Luxembourg au Cambodge

      Mais qui est derrière Voldis ? Sur le papier, l’entreprise est dirigée par Géraldine Barthelemy, qui n’a pas donné suite à nos sollicitations. Les statuts de l’entreprise indiquent toutefois qu’elle ne détient qu’une seule part sociale des 500 que compte l’entreprise. Le propriétaire est un certain Valéry Le Helloco. A travers la société Financière VLH qu’il contrôle, cet homme d’affaires de Loudéac (qui demeurait en 2007 au Togo) détient les 499 parts restantes.

      Depuis une maison d’habitation de Loudéac, où sont domiciliées plusieurs de ses entreprises, il semble surtout régner sur un petit empire financier… exotique, qui implique Jersey (où il demeurait en 2009), le Luxembourg (où la Financière VLH est domiciliée), des parts dans des casinos et un hôtel de luxe au Cambodge.

      Selon une déclaration rendue publique en 2017 par l’Autorité des marchés financiers, on sait en effet que Valéry Le Helloco, en plus de Voldis, contrôle une autre entreprise dans le domaine de l’industrie alimentaire : Le Clézio Industrie (« abattage et découpe de dindes »).

      Mais ses activités ne se cantonnent pas à l’alimentaire. Au pied de la maison de Loudéac se trouve une agence d’intérim, qu’il détient aussi : Flèche Intérim.

      En 2017, avec sa financière VLH et ses autres boîtes (Flèche Intérim, Le Clézio), il détenait 25% du capital d’une société, Viktoria Invest, « holding financier diversifié » présent dans le domaine de l’immobilier, du papier, des casinos et de l’hôtellerie. Holding qui a depuis retrouvé son nom d’origine, Electricité et Eaux de Madagascar, créée en 1928. En 2017, elle accusait une perte de près de 3 milllions d’euros.

      A l’automne 2017, Valéry Le Helloco réussit à se hisser à la tête de l’entreprise, après une rude bagarre interne contre l’ex-PDG, François Gontier, et l’actionnaire Guy Wyser-Pratte, « le célèbre activiste franco-américain qui s’est fait notamment connaître en tentant de secouer la gouvernance de Lagardère il y a quelques années », raconte Investir. Au cœur du conflit, notamment : le contrôle d’un hôtel de luxe au Cambodge, à Siem Reap, près d’Angkor. Loin, très loin, des abattoirs des Côtes-d’Armor.

      Les steaks sont comestibles mais ces 780 tonnes serons détruits car le hachis de cadavres est gâché par du méchant soja !