company:volkswagen

  • Souffrance au travail : oubliez le psychologue ! (#titre_a_la_con)
    http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/01/24/soufrance-au-travail-oubliez-le-psychologue_4852707_1656994.html

    L’impossibilité du travail bien fait

    Le cœur du problème est ailleurs. Il se trouve dans l’impossibilité du travail bien fait. Des personnes qui souhaitent travailler dans les règles de l’art se heurtent à des organisations qui sacrifient la qualité du travail, dans tous les secteurs : l’industrie, les services ou encore le milieu universitaire. Ces conflits de critères refoulés viennent s’enkyster dans le corps et la tête de chacun.

    Le problème devient alors personnel, mais il est politique dans ses causes, tout comme dans ses conséquences. L’auteur de Le travail peut-il devenir supportable ? évoque le cas Volkswagen, « une organisation du travail qui fonctionne comme la Corée du Nord : on ne peut pas parler sous peine d’être éliminé, et on finit par abîmer l’entreprise, ainsi que la planète. Et là, on accorde aux salariés le droit de faire des aveux : c’est le comble de la perversion politique ! On les contraint à ravaler leur expérience, et quand on arrive au drame on leur demande de confesser des tricheries qu’ils ont été amenés à faire justement parce que la parole était censurée. »

  • RDC : des enfants dans l’enfer des mines artisanales de cobalt, destiné aux smartphones et voitures électriques
    http://multinationales.org/RDC-des-enfants-dans-l-enfer-des-mines-artisanales-de-cobalt-destin

    Composant essentiel des batteries de nos smartphones, tablettes et voitures électriques, le cobalt provient en grande partie des mines situées au sud de la République démocratique du Congo (RDC). Selon les estimations, le quart du cobalt exporté de RDC provient de mines artisanales, dans lesquelles les mineurs - parmi lesquels des enfants - utilisent des outils très rudimentaires pour creuser et extraire le précieux métal. Les mineurs artisanaux travaillent sans aucune protection, exposant leurs (...)

    Actualités

    / #RD_Congo, #Industries_extractives, #Industries_électroniques, #Industries_extractives, #travail_des_enfants, #santé_et_sécurité_au_travail, #industries_extractives, #chaîne_d'approvisionnement, #Apple, #Microsoft, #Samsung, (...)

    #Volkswagen
    « https://www.amnesty.org/en/latest/news/2016/01/child-labour-behind-smart-phone-and-electric-car-batteries »
    « http://www.afrewatch.org »

  • Renault : 700.000 véhicules potentiellement concernés par le problème de pollution, Automobile
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/021630089187-pollution-un-autre-modele-de-renault-pointe-du-doigt-1193290.p

    Les Renault Espace 5 et le Captur ont été mis en cause pour leurs émissions de pollution qui dépasseraient largement les normes. Le constructeur a déjà rappelé 15.000 véhicules.
    Près de 700.000 véhicules sont potentiellement concernés par un système de dépollution pointé du doigt, mais un plan pour les améliorer sera annoncé fin mars. Ce mardi matin, Renault a présenté sa réponse après la révélation sur les performances de ses véhicules suite aux tests menés par la commission Royal. Mise en place par le ministère du Développement durable dans la foulée du scandale Volkswagen, celle-ci est chargée de tester les modèles des différents constructeurs pour mesurer leur niveau d’émission polluante. Et elle a pointé deux nouveaux véhicules dépassant largement les normes d’émission fixées par le législateur. Selon nos informations, il s’agit du Renault Espace 5, de norme Euro 6, sorti au printemps dernier, et du monospace d’Opel, le Zafira.

    Dans le cas de Renault, le décalage d’émission est particulièrement élevé, allant jusqu’à plus de 10 fois en conduite sur route. Le monospace du constructeur français est également pointé du doigt sur le test en laboratoire (NEDC) où il émet là encore plus que la norme. Après le Captur , c’est un nouveau véhicule de la marque au losange qui est donc pointé du doigt.
    […]
    Les propriétaires de véhicules diesel portant la norme Euro 6 pourront demander si une opération de maintenance est nécessaire. Il devrait s’agir d’une simple reprogrammation.

    #simple_reprogrammation, mais attention, hein, sans fraude…

    • C’est fou j’ai l’impression de passer mon temps à écouter « les infos » et je n’ai toujours pas compris si Renault est blanc comme neige (ses voitures passent les tests officiels donc le gouvernement a bon dos de crier que ça pollue plus en test réel qu’en homologation officielle) ou s’ils ont franchement bidouillé pour que les émissions soient magiquement réduites lors des homologation
      #désinformation

    • https://fr.news.yahoo.com/renault-rappellerait-15-000-v%C3%A9hicules-pour-des-r%C3%A9glages-073

      Parmi les améliorations envisagées pour réduire l’écart entre les niveaux d’oxydes d’azote (NOx) requis pour la certification des véhicules et ceux mesurés en conditions plus réelles de conduite, Renault travaille notamment sur une optimisation de son système dit EGR.
      Celui-ci consiste à réinjecter dans le moteur des gaz d’échappement afin d’abaisser la température de combustion qui favorise la formation des oxydes d’azote. Ce système est complété par un ’NOx Trap’, ou piège à NOx.
      La mesure concernant les véhicules nouveaux comme existants, les propriétaires de voitures diesel portant la dernière norme en vigueur Euro 6 pourront demander si une opération de maintenance est requise sur leur voiture.
      Il devrait s’agir d’une simple reprogrammation nécessitant une vingtaine de minutes. L’opération, qui sera offerte à l’automobiliste et ne représentera qu’un coût minime pour le constructeur, pourra être réalisée à l’occasion d’une visite de routine.

  • 2016 s’ouvre sur une tempête boursière

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/16/2016-s-ouvre-sur-une-tempete-boursiere_4848496_3234.html

    On prévoyait 2016 volatile, instable, incertaine. Pas à ce point. Deux semaines à peine après le début de l’année, on peut dire qu’elle est, pour l’heure, catastrophique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le CAC 40 est en recul de 9,21 % depuis le 1er janvier, alors qu’il avait progressé de 8,5 % en 2015. Le DAX allemand s’effondre de 11,15 % et le Footsie britannique, de 7,02 %…

    Chaque nouvel événement témoigne de la très grande nervosité des investisseurs. Ainsi de la mésaventure de Renault, dont le titre a dévissé de 10,2 % en Bourse, jeudi 14 janvier, sur fond de craintes de scandale à la Volkswagen.

    Aucune région du monde n’est épargnée. L’affaissement est le même outre-Atlantique, où le Dow Jones glisse de 8,25 %, tandis que le Nasdaq perd 10,36 %. « Les indices américains ont complètement craqué », indiquaient les analystes d’Aurel BGC après une nouvelle dégringolade, mercredi.

    Même scénario pour les places boursières des pays émergents, du Brésil à la Russie en passant par la Chine. Si l’on regarde depuis 2000, les oscillations des courbes font penser à un « encéphalogramme qui se serait emballé, s’agitant de plus en plus vite à la hausse ou à la baisse », soulignait, mardi, Agustin Carstens, le gouverneur de la Banque du Mexique.

    Quant au VIX, le fameux « indice de la peur », qui mesure la volatilité à venir du marché à travers les options d’achat ou de vente placées sur le S&P 500, il a connu un nouvel accès de fièvre cette semaine, à plus de 25 points, (...).

    Les milliards très instables des banques centrales

    Elles tiennent l’économie à bout de bras depuis des mois et, pourtant, les banques centrales sont aujourd’hui en partie responsables des turbulences enregistrées sur les Bourses. Et cela, en raison de l’incroyable quantité de liquidités que la Réserve fédérale (Fed) aux Etats-Unis, la Banque d’Angleterre, la Banque du Japon ou encore la Banque centrale européenne ont injectée sur les marchés depuis 2009, notamment en rachetant des dettes publiques ou privées. Leur objectif ? Eviter le effondrement des marchés, au départ, puis tenter de relancer la machine économique.

    Aujourd’hui, ces liquidités représentent 30 % du PIB mondial, contre 6 % à la fin des années 1990. Une augmentation phénoménale qui a deux conséquences. La première est que les marchés sont devenus accros à cet argent facile. L’idée de voir le robinet se tarir les angoisse. La remontée des taux directeurs de la Fed, amorcée en décembre 2015, qui sera suivie, dans quelques années, de l’épongement des liquidités injectées par l’institution, les rend donc terriblement nerveux.

    Mais il y a pire. Car ces liquidités, naturellement, se placent là où les rendements sont les plus élevés. C’est-à-dire sur les Bourses émergentes, les actions des nouvelles technologies, ou encore les obligations d’entreprises... « A la moindre alerte, les milliards se déplacent sans crier gare, dans un sens ou dans l’autre, sans discernement », explique Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, dans La Folie des banques centrales (Fayard, 168 pages, 15 euros, coécrit avec la journaliste Marie-Paule Virard). « Les instituts monétaires jouent les pousse-au-crime. »

    Les sommes en jeu sont si énormes que chaque départ provoque des mini-krachs, en particulier sur les Bourses ou, ces derniers mois, sur les monnaies des pays émergents, comme le rouble ou le real brésilien. A l’inverse, elles contribuent à la formation de bulles spéculatives là où elles s’investissent en masse... Autant dire que l’extrême volatilité observée sur les marchés ces derniers jours n’est probablement qu’un avant-goût de ce qui nous attend en 2016.

    Le baril à moins de 30 dollars

    Rappelons cependant que la prévision est un art difficile. En témoigne le pétrole. En 2015, le baril pourrait coûter 380 dollars (348 euros), avaient avancé les économistes Patrick Artus et Moncef Kaabi en 2005 dans une étude de la banque Ixis-CIB. Compte tenu de la hausse de la consommation mondiale et du manque de réserves, ils jugeaient alors « totalement déraisonnables » les hypothèses selon lesquelles le baril pourrait retomber entre 30 et 40 dollars à l’horizon de dix ans.

    Raté. Le baril de WTI, le pétrole américain qui sert de référence mondiale, s’est échangé à seulement 49 dollars en moyenne en 2015. Et sa baisse ne cesse de s’accentuer. Il est tombé à 29,73 dollars, vendredi 15 janvier, à New York. Le baril de brent de la mer du Nord chutait au même moment à 29,30 dollars, son plus bas cours depuis février 2004.

    Aucun rebond spectaculaire n’est attendu à court terme. La situation pèse sur la Bourse : si ce contre-choc donne de l’oxygène aux consommateurs d’or noir, il pénalise violemment les pays producteurs, et toute l’importante filière pétrolière. En France, il soumet Total, Vallourec, Technip, CGG à rude épreuve.

    Autre défi : la révolution du pétrole et du gaz de schiste aux Etats-Unis a provoqué une surabondance d’hydrocarbures. Aujourd’hui, le marché croule sous le pétrole, qu’il vienne des Etats- Unis, de Russie, de l’Arabie saoudite, qui laisse ses vannes grandes ouvertes, ou encore d’Iran. Avec la levée imminente des sanctions occidentales contre Téhéran, le pays va pouvoir relever son offre pour exporter. La demande, elle, reste freinée par le manque de tonus de nombreuses économies, dont la Chine.

    Le scénario noir d’un yuan en chute libre

    Bien qu’elle soit créancière nette du reste du monde, la Chine a un problème financier sérieux, manifeste dans la dégradation de ses comptes extérieurs. Après avoir vu affluer pendant des années une partie des liquidités alimentées par les banques centrales des pays industrialisés, Fed en tête, elle se trouve confrontée depuis un an à des sorties massives de capitaux, de l’ordre de 100 milliards de dollars par mois.

    Cette inversion des flux de capitaux complique la gestion de ses réserves de change. Celles-ci, en baisse de 10 %, s’élevaient encore, en décembre 2015, à 3 300 milliards de dollars, ce qui représente vingt mois d’importation. Ce matelas n’est confortable qu’en apparence : car, pour soutenir le cours de sa monnaie qui se déprécie, la banque centrale puise dans ses réserves. Cette situation ne peut pas s’éterniser.

    Le manque de transparence de la politique de l’institution et les hésitations chinoises en matière de change ont accentué la volatilité mondiale. Les marchés craignent désormais que, pour avancer sur le terrain de la libéralisation financière en ouvrant ses marchés de capitaux, et pour éviter un atterrissage brutal de l’économie, Pékin n’opte pour une baisse de sa monnaie.

    Les réserves de change chinoises fondent

    Elles ne cessent de baisser. Fin novembre, les réserves de change chinoises sont tombées à 3 438 milliards de dollars, à leur plus bas niveau depuis trois ans. Et pour cause : ces derniers mois, la banque centrale de Chine (PBOC) est massivement intervenue pour soutenir sa monnaie, le yuan.

    Pour éviter que celui-ci ne se déprécie trop rapidement, notamment face au billet vert, elle a massivement acheté des dollars sur les marchés de change, puisant ainsi dans ses réserves. En abaissant régulièrement, depuis l’été dernier, le cours pivot autour duquel le yuan peut évoluer de 2 %, la PBOC tente d’accompagner la baisse de sa devise en limitant le recours à ses réserves. Mais les experts y ont également vu une façon d’amadouer le Fonds monétaire international, afin qu’il intègre le yuan au panier de devises constituant son unité de compte.

    Jusqu’alors, les autorités chinoises ont dépensé des fortunes pour éviter une forte dépréciation du change. « Le problème, analyse M. Artus, est que cet ajustement lent de la devise amplifie les sorties de capitaux. » D’où la crainte des marchés d’un changement de pied. « Ils se disent que les autorités chinoises pourraient de façon plausible s’engager dans une dépréciation importante, et cela serait un choc dont n’ont absolument pas besoin les économiques occidentales », a déclaré, vendredi à l’AFP, Didier Saint-Georges, de la société de gestion Carmignac.

    « Le scénario catastrophe serait de laisser flotter le renminbi. Car il ferait une chute libre de 15 % à 20 %, et ce serait un choc colossal pour l’économie mondiale », confirme M. Artus. Compte tenu du poids de la Chine dans l’économie mondiale (18 % du PIB et 14 % de ses exportations), une telle crise aurait des répercussions planétaires et aggraverait les difficultés des pays émergents exportateurs de matières premières.

    Les toussotements de la machine américaine

    Et si le vent tournait aussi aux Etats-Unis ? Deux indicateurs économiques sont venus renforcer, vendredi 15 janvier, le sentiment que l’économie américaine ne pourrait peut-être pas rester immunisée très longtemps contre le ralentissement mondial.

    La consommation des ménages, qui représente 70 % de l’activité économique aux Etats-Unis, commence à montrer des signes d’essoufflement. Jusqu’à présent, elle représentait une sorte de rempart aux vents contraires que constituent la force du dollar et le ralentissement de la demande extérieure. Mais, en décembre 2015, les ventes de détail ont baissé de 0,1 % par rapport à novembre, selon les chiffres du Département du commerce. Sur un an, la progression n’est que de 2,1 %, la plus fragile depuis le début de la reprise, il y a six ans. Malgré les gains de pouvoir d’achat dus à la faiblesse des prix de l’essence, les Américains achètent moins d’appareils électroniques (–0,2 %), de produits alimentaires et de boissons (– 0,3 %) ou encore de vêtements (– 0,9 %).

    L’annonce, le même jour, par Wal-Mart, le plus gros employeur du pays, de la fermeture de 154 magasins aux Etats-Unis et de la suppression de 10 000 emplois n’a guère rassuré. Par ailleurs, les ventes de Macy’s ont baissé de 4,7 % sur les deux derniers mois de 2015 et celles de Gap, de 5 %. Les deux enseignes ont également prévu des fermetures de magasins. Même tendance chez Best Buy, le leader des produits électroniques, avec un recul de 1,2 %.

    L’autre voyant qui vire au rouge, c’est l’industrie. La production a décliné en décembre de 0,4 %. Il s’agit du troisième mois consécutif de baisse. Sur un an, l’activité dans le secteur industriel s’est contractée de 1,8 %, un chiffre qui n’avait plus été enregistré depuis 2009.
    Le président de la Réserve fédérale de New York, William Dudley, a déclaré vendredi qu’il s’attendait à « un quatrième trimestre [2015] faible du côté de la croissance ». La première estimation sera publiée le 29 janvier.

  • Renault : les émissions polluantes du dernier Espace au centre des investigations
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2016/01/15/accusation-contre-renault-le-dernier-espace-au-centre-des-investigations_484

    Renault a connu un « jeudi noir » en Bourse, après la révélation que le constructeur automobile pollue plus que prévu – sans toutefois frauder. Selon Ségolène Royal, la ministre de l’écologie, les tests chez Renault, réalisés dans le cadre de l’enquête gouvernementale sur les émissions polluantes du diesel, lancée après l’affaire Volkswagen, ont confirmé des dépassements de normes chez Renault, ajoutant que ce n’est pas le cas chez l’autre constructeur français, PSA Peugeot Citroën.

    Selon France Info, Renault est mis en cause dans ces premiers résultats « avec des dépassements de cinq à dix fois supérieurs aux normes CO2 et oxyde d’azote (NOx) pour le dernier Espace ».

    L’association Deutsche Umwelthilfe (DUH), farouche critique des moteurs diesels, avait indiqué le 24 novembre que les émissions d’oxydes d’azote (NOx) de la Renault Espace 1.6 dCi avaient atteint un niveau jusqu’à 25 fois supérieur au plafond autorisé, quand on le mesure à moteur chaud et non à froid, par la norme actuelle Euro-6 lors de tests réalisés par l’université de Berne. Selon la DUH, des niveaux d’émissions excessifs ont été mesurés sur la Renault Espace diesel, lors de cinq tests distincts de type NEDC (New European Driving Cycle).

    Six tests menés par l’université de sciences appliquées de Berne, en Suisse, ont fait ressortir des niveaux d’émission de 13 à 25 fois supérieurs aux 80 mg/km autorisés, un test faisant même état d’émissions à plus de 2 000 mg/km, indiquait la DUH.

    En décembre, Renault avait annoncé un investissement de 50 millions d’euros pour réduire l’écart entre les émissions polluantes de ses voitures en conditions d’homologation et en situation réelle.

    réduire l’écart entre les […] conditions d’homologation et en situation réelle #sans_toutefois_frauder

  • VW faces billions in fines as U.S. sues for environmental violations
    http://www.reuters.com/article/us-volkswagen-usa-idUSKBN0UI1QP20160105

    The U.S. Justice Department has sued #Volkswagen for up to $48 billion for allegedly violating environmental laws - a reminder of the carmaker’s problems nearly four months after its emissions scandal broke.

    [...]

    The lawsuit had been expected, and analysts believe any fine will be far below the theoretical maximum. Although U.S. authorities sued Toyota for up to $58 billion for environmental violations around the turn of the century, they agreed a settlement that cost the Japanese carmaker about $34 million.

  • Former à l’éthique : le pari pascalien du XXIème siècle
    http://blog.educpros.fr/isabelle-barth/2015/12/18/former-a-lethique-le-pari-pascalien-du-xxieme-siecle

    Former des managers éthiques ? Ce beau projet, à y réfléchir, peut ressembler à un pari pascalien ! En effet, si l’on peut être garant de l’intention et de la qualité des formations à l’éthique, il est beaucoup plus difficile d’être affirmatif quant au résultat. L’intervention de Laurent Spanghero à l’EM Strasbourg laisse entrevoir une piste à suivre : laisser la parole à ceux qui ont expérimenté les désastreuses conséquences d’un management contraire à l’éthique.

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    Si on pense l’éthique uniquement de façon réactive, par peur de la sanction ou d’une condamnation en justice, il y a toutes les chances que ce ne soit pas pérenne ou ancré dans les comportements. Compte tenu des faibles interventions de la justice ou du politique en la matière, les dérives sont faciles et peuvent rester impunies pendant des années. Ainsi, les prévenus pour la crise de la vache folle ou pour le scandale de la viande de cheval, n’ont pas été condamnés. L’éthique doit être fondée sur des motivations intrinsèques pour résister à toutes les dérives possibles dans un contexte d’injonction au développement et d’hyperconcurrence.

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    Penser éthique, c’est penser large, sans se limiter à un périmètre d’entreprise, de secteur d’activité, de filière, ou à un territoire donné. C’est ainsi que penser l’éthique alimentaire, c’est s’inscrire dans une réflexion écologique globale.
    La production de viande coûte très chère à la planète (pour produire un kilo de poulet, il faut 1,2 kilos de céréales, pour un kilo de porc, c’est 4,7, pour un kilo de bœuf c’est 10 kilos de céréales). Si dans les pays développés, une prise de conscience a eu lieu et que la consommation de viande a tendance à stagner ces dernières années, elle monte en flèche dans les pays émergents, comme la Chine, car manger de la viande est un signe de richesse . L’éthique alimentaire doit tenir compte de ces grands mouvements démographiques et économiques, tout en respectant les exigences écologiques. C’est de cette vision inclusive qu’est né l’Institut d’Ethique Alimentaire à Strasbourg, pour éclairer les consciences de ces sujets complexes et encore peu connus.

    « Une seule personne a décidé de mettre l’éthique avant l’argent, mais les autres se sont tues. ».
    Cette question de l’Omerta dans les entreprises est lancinante, alors que tous ou beaucoup savent, personne ne lance l’alerte. Pourquoi ? Par peur ? Par résignation ? Par refus de dénoncer ? Les raisons sont complexes mais que ce soit la grande tricherie de Volkswagen, la fraude des implants mammaires PIP, ou la viande de cheval chez Spanghero, beaucoup de salariés étaient au courant et ont choisi de se taire. Laurent Spanghero raconte comment le directeur de production, boucher de son métier avait compris que la viande qu’il désossait n’était pas du bœuf, sans bien savoir ce que c’était. Il n’a pas su dénoncer le trafic et est mort trois semaines après sa découverte d’une crise cardiaque. D’autres ont accepté de modifier les factures ou encore de changer les codes des étiquettes lors de la réception de la marchandise.
    –----------
    L’éthique, c’est aussi la résilience et la capacité à se battre. Laurent Spanghero, à 74 ans, a décidé de se reprendre une « entreprise assassinée », plus de clients, plus de fournisseurs, plus de réputation … « Je ne pouvais pas ne rien faire ». Il a mis tout son temps et son argent personnel pour rebâtir une entreprise et sauver une centaine d’emplois, qui sont autant de personnes et de familles. Il explique comment il a dû se battre pour faire repartir une entreprise en état de mort cérébrale : « J’ai appelé tous les grands patrons d’enseigne de la grande distribution et je leur ai dit : les gars, j’ai besoin de vous ! », et certains ont répondu présents.

    –----
    Si Laurent Spanghero a su réagir et a sauvé en partie l’entreprise en recréant La Lauragaise, sur son énergie, ses relations et ses fonds personnels, il a aussi décidé de faire avancer la cause de l’éthique alimentaire. Il a choisi de lancer à 77 ans une nouvelle entreprise Nutrimat qui a pour vocation de produire et commercialiser des pâtes alimentaires de bonne qualité et enrichies de protéines végétales, car à destination du marché des seniors, population extrêmement dénutrie. C’est une première expérience dans un marché extrêmement prometteur mais également fondée sur une réflexion éthique globale. Un regard éthique n’est pas forcément un regard de sanction, il peut être source d’innovation et de créativité.

  • COP 21 - BNP Paribas, cible d’une action théâtrale subversive dans le cadre de la COP21
    http://bxl.indymedia.org/spip.php?article9687

    par EZLN L’Ensemble Zoologique de Libération de la Nature - Local | alternatives, environnement, action, COP 21 08.12.2015 Après avoir créé le buzz avec leur première action visant un concessionnaire Volkswagen (près de 300.000 vues sur Facebook*), le collectif EZLN remet le couvert en décorant (...) — Local, alternatives, environnement, action, COP 21

  • Stakhanov chez Volkswagen, par Pierre Rimbert (décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/RIMBERT/54374

    Joseph Staline était méchant. Cette affirmation intrépide, que nul ou presque n’a osé formuler ces quarante dernières années, est au cœur du documentaire Apocalypse : Staline, réalisé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle (France 2, 3 novembre 2015). Les images colorisées s’accompagnent d’un commentaire étincelant de finesse sur le dirigeant soviétique : « Chacun peut redouter ses méthodes derrière ses petits yeux qui se plissent quand il esquisse un sourire. » [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/12612 via Le Monde diplomatique

  • Volkswagen veut des lanceurs d’alerte mais pas trop

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/30/volkswagen-veut-des-lanceurs-d-alerte-mais-pas-trop_4820428_3234.html

    Fin de la période de libre parole chez Volkswagen (VW). Lundi 30 novembre, les salariés du groupe automobile allemand verront se refermer la possibilité pour eux de pouvoir, sans craindre pour leur emploi, rapporter des irrégularités dont ils auraient été témoins dans l’affaire de la fraude aux émissions de dioxyde de carbone (CO2) et de gaz polluants, qui a plongé le groupe dans la pire crise de son histoire. Un délai insuffisant, jugent les experts, pour mettre fin à la culture de la peur qui règne chez VW, considérée comme la cause du scandale actuel.

    Au total, cinquante personnes se sont manifestées pour faire des aveux, assure au Monde un porte-parole du groupe. Un grain de sable à l’échelle d’une entreprise de 600 000 salariés, qui a organisé la manipulation frauduleuse de millions de moteurs diesel depuis 2007. Matthias Müller, PDG de VW, avait ouvert ce programme d’amnistie début octobre, lors d’un rassemblement du personnel. L’objectif était d’encourager les salariés à parler, alors que les enquêteurs avancent difficilement dans leurs investigations et que les autorités américaines s’impatientent.

    Offre d’amnistie

    Néanmoins, le « programme de coopération », comme il a été nommé officiellement par VW, a déjà eu des effets. Ce sont les aveux de salariés qui ont permis de révéler, le 3 novembre, que la fraude
    des moteurs diesel concernait non seulement les émissions d’oxydes d’azote (NOx), mais aussi les rejets de CO2. Prévue à l’origine pour durer jusqu’à la fin décembre, l’offre d’amnistie a finalement
    été limitée au 30 novembre, officiellement par souci de rapidité dans l’enquête. « Etendre ce système sur des mois n’a pas de sens », justifie-t-on chez VW.

    A partir du 1er décembre, les potentiels lanceurs d’alerte devront se tourner vers le système de médiation déjà existant chez VW : deux avocats externes chargés par le groupe de recueillir les irrégularités rapportées par les salariés. Un système mis en place en 2005, qui a montré de façon éclatante son inefficacité à prévenir la crise actuelle. Selon les éléments de l’enquête interne, un technicien de VW avait en effet averti ses supérieurs dès 2011 des irrégularités dans les émissions des moteurs, sans que ses déclarations aient été suivies d’effet ni que les médiateurs aient joué un quelconque rôle. Malgré cela, le groupe n’envisage pas, pour l’instant, de réformer son système de médiation.

    VW n’est pas le premier grand groupe allemand à encourager les aveux après un scandale. Siemens, empêtré dans une affaire de corruption au milieu des années 2000, avait lancé un programme d’amnistie en 2007- 2008, qui lui avait permis de montrer sa bonne volonté aux autorités américaines et de réduire considérablement le montant de son amende. En 2012, le groupe industriel Thyssenkrupp, au bord de la faillite après une série de pannes magistrales, avait recueilli de la même façon les aveux de dizaines de salariés.

    « Salariés méfiants »

    Nés dans les crises, ces programmes permettent-ils d’amorcer un
    « changement de culture » au sein des entreprises, comme le promettent les dirigeants ? Dieter Lieske, syndicaliste chez IG Metall chargé de Thyssenkrupp, en doute.

    « Depuis la crise de 2012, on ne peut pas dire que les gens agissent de façon plus ouverte au sein du groupe, bien au contraire. Les salariés sont devenus plus méfiants. Il y a moins de gens qui osent exprimer une critique. C’est évident dans certains départements », explique-t-il. Chez VW, où depuis les années 2000 les gens qui osaient exprimer une critique étaient immédiatement sanctionnés, peu de chances qu’il en soit autrement.

    Pour Johannes Ludwig, un des responsables de la plate-forme allemande Whistleblower Netzwerk, dévolue aux lanceurs d’alerte, la culture de la peur est largement répandue dans l’économie allemande, qui ne valorise pas l’expression de la critique, même dans une entreprise cogérée par les salariés comme VW. « Contrairement à ce qui se passe dans les entreprises américaines, où les lanceurs d’alerte sont récompensés par leur entreprise, l’Allemagne a encore beaucoup de mal à accepter que le fait d’exprimer la critique puisse être essentiel à la bonne santé d’une entreprise », déplore-t-il.

  • Comment Volkswagen vend des produits financiers toxiques avec l’aval de la Banque centrale européenne
    http://www.bastamag.net/Comment-Volkswagen-vend-des-produits-financiers-toxiques-avec-l-aval-de-la

    Volkswagen ne fabrique pas seulement des voitures. Le groupe possède aussi une banque, destinée à fournir des crédits pour acheter ses voitures. Et cette banque produit ensuite des produits financiers : des petits paquets de crédits automobiles revendus par Volkswagen à des investisseurs, en échange de leurs capitaux. Un mécanisme bien huilé, qui a même le soutien de la Banque centrale européenne. Celle-ci a lancé une vaste opération d’achat de ces produits financiers ! Mais le scandale des fraudes sur (...)

    #Débattre

    / A la une, #Europe, Pollutions , #Finance, #Capitalisme, Que faire face à la crise financière (...)

    #Pollutions_ #Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ?

  • #Grèce, migrants, #Volkswagen : trois #Crises pour demander un gouvernement européen
    http://www.taurillon.org/grece-migrants-volkswagen-trois-crises-pour-demander-un-gouvernement

    L’Europe progresse dans la crise. Une vieille affirmation fédéraliste qui a eu des résultats à trois niveaux en cette année 2015 qui n’est pas encore finie.

    Actualités

    / Volkswagen, Grèce, #Immigration, Crises

  • Allemagne : Greenpeace se paie la tête de Volkswagen dans son usine de Wolfsburg - Yahoo Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/allemagne-greenpeace-paie-t%C3%AAte-volkswagen-usine-wolfsburg-161920

    « Das Problem » ("le problème"). Des militants de Greenpeace ont affiché, lundi 9 novembre, au-dessus de l’entrée de l’usine phare de Volkswagen à Wolfsburg (Allemagne) une bannière sur laquelle on pouvait lire ce détournement du célèbre slogan publicitaire de la marque allemande « das Auto » ("la voiture").
    Le gigantesque logo du constructeur a, lui, été encadré d’un « C » et d’un « 2 » pour former la formule chimique du dioxyde de carbone.


    CO2 Protest at VW Factory Gate in Wolfsburg
    Greenpeace activists display a protest banner at VW factory gate during a VW board meeting in Wolfsburg. Activists change the VW logo into a CO2 sign. The banner reads:" The Problem". The environmental activists ask the VW board to inform about the fleet’s average CO2 emissions and to ensure that emission tests are independent, transparent and reflect real-life driving conditions.9 Nov, 2015
    © Michael Loewa / Greenpeace

    http://photo.greenpeace.org/archive/CO2 Protest at VW Factory Gate in Wolfsburg-27MZIFJ673DJB.html


    ’Darth Vader’ and two ’Storm Troopers’ accompany Greenpeace activists as they hand out flyers to Volkswagen employees at a VW factory in Wolfsburg. Informing them the “dark side” of Volkswagen. The activists also hold a banner reading: “VW Save Our Planet!”
    © Michael Loewa / Greenpeace

    http://photo.greenpeace.org/archive/Action at Volkswagen in Wolfsburg-27MZIFITDC43.html

  • CADTM - Les membres de la Commission de Bruxelles : au service d’eux-mêmes et des mutinationales
    http://cadtm.org/Les-membres-de-la-Commission-de

    Ainsi, on a été à peine étonné d’apprendre que la Commission était parfaitement au courant des #magouilles à grande échelle de Volkswagen et que le Parlement avait décidé de voter contre une commission d’enquête avant d’autoriser une marge de tolérance sur les émissions de diesel qui continueront à tuer environ 100 000 personnes par an en Europe.

    Si l’on se penche sur la liste des anciens commissaires pantouflards, le conflit d’intérêt est quasiment la règle. Un tiers des commissaires de l’ère Barroso sont désormais des cadres influents de grandes entreprises privées. La luxembourgeoise Viviane Reding qui, du haut de sa grandeur morale, compara la politique de la France à l’égard des Roms à celle de l’Allemagne nazie, et qui fut commissaire à l’éducation et à la culture puis à la justice, a été autorisée par la #Commission_européenne à devenir membre du conseil d’administration de la compagnie minière belge Nyrstar, ainsi que du Kuratorium, une institution œuvrant pour la promotion d’un traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis.

    #CE #conflits_d'intérêts

  • Des salariés de Volkswagen avouent avoir truqué les tests de CO2
    http://www.lefigaro.fr/societes/2015/11/08/20005-20151108ARTFIG00148-des-salaries-de-volkswagen-avouent-avoir-truque-l

    Ben tiens, c’est pas la faute des grands chefs, c’est celles des petites mains, ça rappelle l’affaire Kériel #bouc_émissaire

    « Des salariés ont déclaré lors d’une enquête interne qu’il y avait eu des irrégularités dans la détermination des données de consommation de carburant. La manière dont cela s’est produit fait l’objet de procédures encore en cours », a déclaré un porte-parole de Volkswagen tout en se refusant à commenter les informations de Bild.

    ...

    L’article ajoute qu’un technicien des services de recherche et développement au siège de Volkswagen à Wolfsburg a rompu le silence fin octobre et révélé à ses supérieurs la manipulation des données sur les émissions de CO2. Il précise que le groupe envisage de suspendre certains salariés dans le cadre de ce dossier mais que celui qui a révélé la tromperie ne serait pas sanctionné. « On ne peut pas punir quelqu’un qui a entrepris une démarche aussi courageuse », a déclaré un haut responsable du groupe. Volkswagen encourage ses salariés à coopérer à l’enquête interne en cours et leur promet qu’ils ne seront ni licenciés ni poursuivis en justice.

  • Scandale Volkswagen : les premiers tests en France confirment la tricherie
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/06/scandale-volkswagen-les-premiers-tests-en-france-confirment-la-tricherie_480

    Les premières vérifications menées par le gouvernement après le scandale Volkwagen confirment la « tricherie » à laquelle s’est adonné le constructeur allemand. Moins de deux semaines après le début du scandale Volkswagen qui concerne un million de véhicules en France, Paris avait lancé, le 1er octobre, une série de tests qui porteront à terme sur une centaine de véhicules à moteur diesel, afin de détecter d’éventuelles fraudes à la pollution.

    « Sur les dix voitures que nous venons de contrôler, de toutes marques, on observe que sur Volkswagen il y a un dépassement de cinq fois la valeur limite de la réglementation en oxydes d’azote, on a donc confirmation de la tricherie », a déclaré la ministre de l’écologie sur France Info. « Sur les autres [véhicules testés] ce n’est pas le cas, c’est [un dépassement d’] un et demi à deux, c’est-à-dire l’écart que l’on connaît entre le contrôle sur banc et le contrôle en conduite réelle », a ajouté Mme Royal, sans préciser quels étaient les constructeurs de ces autres modèles.

  • Scandale Volkswagen : un nouveau défi pour l’Europe ?
    http://www.taurillon.org/scandale-volkswagen-un-nouveau-defi-pour-l-europe

    Après les difficultés économiques et la crise des migrants, un nouveau sujet de friction s’invite au sein de l’arène européenne : la question environnementale. La révélation du scandale Volkswagen, joint à la récente décision du Parlement de ne pas créer de commission d’enquête parlementaire sur l’affaire, fragilise un peu plus la cohérence et la stabilité des institutions européennes.

    #Environnement & Energie

    / Environnement, #Commission_européenne, #Ecologie

    #Environnement_&_Energie
    http://www.greens-efa.eu/fr/129-info.html
    http://www.greens-efa.eu/fr/les-constructeurs-automobiles-doivent-cesser-de-contourner-les-regles-ant

  • Volkswagen : les moteurs plus puissants étaient aussi truqués
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2015/11/02/volkswagen-les-moteurs-plus-puissants-etaient-aussi-truques_4801720_1654940.

    La tricherie orchestrée par Volkswagen n’en finit pas de prendre de l’ampleur. Alors que jusqu’à présent on pensait que l’installation d’un logiciel espion permettant de falsifier les tests antipollution ne concernait que les petites motorisations du constructeur allemand, l’agence américaine de protection de l’environnement (Environmental Protection Agency, EPA) a révélé, lundi 2 novembre, que la malversation s’étend également à des moteurs plus puissants sur des modèles de marque Volkswagen, Audi et Porsche.

    Ce nouveau volet de l’enquête mené par l’agence fédérale américaine indique que les moteurs V6 de trois litres, équipant des véhicules fabriqués depuis 2014, étaient équipés du fameux logiciel, qui permet de rejeter en toute discrétion jusqu’à neuf fois plus d’oxydes d’azote (NOx) que les seuils autorisés aux Etats-Unis. Au moins 10 000 voitures, des Volkswagen Touareg, des Porsche Cayenne, différents modèles d’Audi Quattro ainsi que des Audi Q5, seraient concernées sur le marché américain.
    […]
    Le patron de Volkswagen pour l’Amérique du Nord, Michael Horn, avait présenté ses « sincères excuses » le 8 octobre devant la commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants. « Ces événements sont profondément troublants. Je ne pensais pas que quelque chose comme cela était possible au sein de Volkswagen. Nous avons brisé la confiance de nos clients, de nos concessionnaires et de nos salariés, ainsi que celle du public et des régulateurs », avait-il déclaré lors d’une audition de plus de deux heures.

    • Volkswagen annonce des « incohérences » sur 800 000 véhicules supplémentaires
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/03/aux-etats-unis-les-ventes-de-volkswagen-souffrent-du-scandale_4802517_3234.h

      Volkswagen a annoncé, mardi 3 novembre, qu’au cours d’une enquête interne des « incohérences inexpliquées » sur les émissions de CO2 avaient été découvertes sur environ huit cent mille véhicules. Selon le constructeur allemand, ces nouvelles irrégularités pourraient lui coûter 2 milliards d’euros.

      Un porte-parole de Volkswagen a précisé que les modèles concernés par ces irrégularités dans la mesure du niveau d’émission de CO2 étaient essentiellement des moteurs diesel 1,4 litre, 1,6 litre et 2 litres dans des modèles de VW, Skoda, Audi et Seat. Un moteur essence est également concerné.

      Lors de tests menés, les niveaux de CO2 « ressortaient trop bas » par rapport à ce qu’ils auraient dû être, a expliqué un porte-parole, ajoutant qu’il restait encore à déterminer exactement la différence entre le résultat de la mesure et la réalité.

  • Le Parlement européen refuse d’enquêter sur le scandale Volkswagen
    http://www.bastamag.net/Le-Parlement-europeen-refuse-d-enqueter-sur-le-scandale-Volkswagen

    « Après la fraude et l’escroquerie, la grande mascarade du Parlement européen » tempête le groupe des élus Verts. Objet de leur colère ? Le rejet, ce mardi 27 octobre, par le Parlement européen de leur proposition de création d’une enquête parlementaire à propos de l’affaire Volkswagen de trucage des tests de pollution. « La droite et les conservateurs européens, avec la complicité des sociaux-démocrates, ont vidé notre résolution de sa substance, protestent les eurodéputés verts Karima Delli et Pascal (...)

    En bref

    / #Europe_Ecologie_-_Les_Verts, Pollutions , #Multinationales, Santé , Quel avenir pour la construction européenne (...)

    #Pollutions_ #Santé_ #Quel_avenir_pour_la_construction_européenne_ ?

  • Scandale #Volkswagen : l’Union Européenne au courant depuis 2013 ?
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/scandale-volkswagen-l-union-europeenne-au-courant-depuis-2013-516798.html

    L’Union Européenne a-t-elle fermé les yeux ? Dans un article publié dimanche 25 octobre, le Financial Times avance que le commissaire européen à l’Environnement avait averti, dès 2013, ses collègues que des constructeurs automobiles truquaient des moteurs pour fausser les tests antipollution.

    Les dirigeants de l’UE étaient au courant du problème deux ans avant sa révélation et l’ont laissé persister, selon le Financial Times, qui cite un échange de lettres entre responsables de l’UE.

    D’après le journal financier, le commissaire à l’Environnement, Janez Potocnik, mentionne le problème dans une lettre adressée en février 2013 au commissaire à la Politique industrielle Antonio Tajani.

    « Il y a des préoccupations répandues selon lesquelles la performance (des moteurs, ndlr) a été ajustée pour se conformer au cycle de tests, en dépit d’une spectaculaire augmentation des émissions en dehors de ce contexte », écrit ainsi Janez Potocnik.

  • Jeff Bezos falls from No. 1 to No. 87 on list of best-performing CEOs, ranks below former Volkswagen CEO - Puget Sound Business Journal
    http://www.bizjournals.com/seattle/blog/techflash/2015/10/jeff-bezos-falls-from-no-1-to-no-87-on-list-of.html

    Amazon founder and CEO Jeff Bezos fell from No. 1 to No. 87 on Harvard Business Review’s annual list of best-performing chief executives after the publication started to include a company’s social conscience as part of the ranking.

    Bezos, who topped last year’s list, would have been No. 1 again if HBR stuck to its former ranking system – based solely on long-term financial factors including shareholder return. But a new metric dragged the Amazon chief down more than 80 spots.

  • The World’s Most Inspirational Iceberg Is a Fake - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/the-worlds-most-inspirational-iceberg-is-a-fake

    What do the Volkswagen diesel scandal and the European migrant crisis have in common? They’ve both been referred to as the “tip of the iceberg.” The popular expression reflects the fact that, as impressive as the visible portion of an iceberg is, the vast majority of it (usually about 90%) is underwater. Over the past 20 years, one photograph has become associated with the cliché more than any other. If you Google image search “iceberg,” or even “tip of,” it’s the first one that comes up. Ralph Clevenger, below, is the man who took it.The man and his million-dollar photo: Ralph Clevenger next to the photo he created.Photo courtesy of Ralph ClevengerThe expression, and the photo, have become a mainstay of inspirational posters, expressing concepts like success, imagination, and the human (...)

    • How did you capture such a majestic-looking iceberg?

      The image is composed of four separate pictures. The shot of the clouds was taken here in Santa Barbara. So was the underwater water. I took the picture of the top part of the iceberg when I was there on assignment. I took the picture of the bottom part of the iceberg in Alaska, above water. I just cut out a section of an iceberg and then flipped it and put it underwater. It was really that blue, though. We didn’t color it or anything. The digital guys put it together.

      mais :

      What surprised me is that other photographers and artists didn’t create their own version of an iceberg. They could do that. But so many people, instead of being creative enough to come up with their own idea, just copied mine. Finally, in the last several years, people have started coming up with icebergs of their own.

      #créativité #copyright #photoshop

  • Failles dans l’#homologation de six maïs OGM en Europe
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/14/failles-dans-l-homologation-de-six-mais-ogm-en-europe_4788853_3244.html


    Et hop

    L’histoire pourrait n’être qu’anecdotique mais, à la suite de l’affaire Volkswagen, elle met à nouveau au premier plan les limites des procédures européennes d’évaluation des risques technologiques. Plusieurs maïs transgéniques, commercialisés par l’agrochimiste suisse Syngenta et autorisés à l’importation en Europe depuis plusieurs années pour l’#alimentation humaine et animale, sont porteurs de modifications génétiques ne correspondant pas à celles fournies par le fabricant aux autorités européennes , lors du processus d’autorisation. Aucun risque sanitaire n’a pour l’heure été identifié du fait de ces #erreurs mais l’affaire jette une lumière inquiétante sur le sérieux des #contrôles européens des #OGM.

  • Après le scandale Volkswagen, les actionnaires s’alarment pour tout le secteur automobile
    http://www.lemonde.fr/automobile/article/2015/10/13/apres-le-scandale-volkswagen-les-actionnaires-s-alarment-pour-tout-le-secteu

    Quand le scandale Volkswagen a éclaté, l’action du constructeur allemand s’est immédiatement effondrée en Bourse. Trois semaines plus tard, elle demeure en recul de 20 %, soit 15 milliards d’euros partis en fumée. Très inquiet que le même phénomène puisse se répéter chez la concurrence, un groupe de grands investisseurs institutionnels vient d’envoyer une série de lettres aux principaux constructeurs automobiles mondiaux, pour leur demander des explications. « En tant qu’investisseurs, nous voulons comprendre l’attitude et les agissements de l’industrie automobile sur les questions réglementaires et environnementales », écrivent-ils, dans une initiative dévoilée mardi 13 octobre. Leur objectif : détecter le plus tôt possible les risques d’un nouveau scandale, et éventuellement retirer leurs investissements à temps.

    L’initiative, coordonnée par Share Action, une association britannique qui promeut l’actionnariat responsable, rassemble dix-neuf grands investisseurs, qui gèrent au total un portefeuille de 850 milliards d’euros. Parmi elles se trouvent le géant AXA Investment Managers, quatre fonds de retraite suédois et une série de petits fonds connus pour leur activisme dans les affaires sociales et environnementales. Leur lettre a été envoyée à Volkswagen, BMW, Honda, Daimler, General Motors, Ford, Fiat, Peugeot et Toyota.
    […]
    La lettre s’inquiète particulièrement du lobbying anti-climat très actif mené par les constructeurs automobiles. Les investisseurs constatent que ceux-ci mènent un travail de sape auprès des régulateurs européens et américains, qui semble aller à l’opposé de leurs discours publics en faveur de l’environnement.

    Ils s’appuient pour cela sur le travail mené par Influence Map, une association britannique à but non lucratif qui documente le travail de lobbying des grandes entreprises. Selon elle, Volkswagen, BMW et Daimler – les trois constructeurs allemands – sont parmi ceux qui cherchent le plus à mettre des bâtons dans les roues des autorités. Ford et Hyundai sont également identifiés comme les mauvais élèves de ce classement. Renault-Nissan est le mieux noté.

    « On ne peut évidemment pas demander aux entreprises si elles utilisent des logiciels illégaux pour frauder les contrôles, explique Dylan Tanner, d’Influence Map. En revanche, connaître le travail de lobbying est une bonne façon de comprendre l’attitude réelle des entreprises, et cela peut servir de signal d’alarme. » En d’autres termes, plus le lobbying est développé, plus l’entreprise a des choses à cacher…
    […]
    La lettre envoyée par les investisseurs s’inquiète aussi du travail des organisations qui représentent les constructeurs automobiles. L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) en particulier, basée à Bruxelles, « s’est opposée systématiquement aux régulations sur le climat », dénonce Influence Map. Dans une lettre ouverte en 2014, elle demandait à ce que les « objectifs d’émission de gaz à effet de serre et d’énergie renouvelable ne soient pas fixés aux dépens de la compétitivité et de la croissance de l’industrie ».

    Dans ce contexte, Influence Map s’étonne du rôle joué par Renault-Nissan. D’un côté, les deux marques sont parmi celles qui mènent le lobbying anti-climat le moins actif à Bruxelles. De l’autre, Carlos Ghosn, leur patron, est actuellement le président de l’ACEA. « Il semble y avoir un “mauvais alignement” [entre les deux] », s’inquiète l’association. Les dix-neuf investisseurs lui ont donc envoyé une lettre séparée, pour lui demander des explications.