company:youtube

  • Laurent Danchin - Art ou création ? / Art or creation ? (3/4) - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=0z0hDuZ695I

    Je découvre un peu tard (il est mort il y a peu) Laurent Danchin dont le discours sur l’art et la création est moins caricatural que ce que j’entends habituellement sur l’art « content pour rien »
    Ici c’est une séquence qui parle de l’éducation et de la scolarité.

    #art #artistes #création #éducation #école

    • En dehors du fait qu’il parle en langue sexiste, j’ai un souci avec son emploi du mot « nature ». Il y aurais des « natures » d’artistes. Je dirais plutot une « personnalité » ou une « individualité » qui a ce coté indépendant de notre volonté mais sans la référence naturaliste.

  • Au cœur du mouvement « antifa » The Antifascists (2017) Documentary - Patrik Öberg et Emil Ramos
    https://www.youtube.com/watch?v=XYHnd4boUoM&feature=youtu.be

    Film suédois à voir ce soir à l’Usine de Genève et sur internet, The Antifascists montre la « guerre de basse intensité » que se livrent néonazis et extrême gauche de Stockholm à Athènes.

    http://www.theantifascists.se
    http://www.facebook.com/theantifascists
    http://www.instagram.com/theantifascists

    Qui sont les antifas ? Quels sont leurs buts et leurs méthodes ? Celles-ci sont-elles efficaces et font-elles l’unanimité dans l’extrême gauche radicale ? Ces questions sont débattues dans le film The Antifascists de Patrik Öberg et Emil Ramos, montré ce soir à la Makhno (l’Usine, Genève), suivi d’une discussion. Dans ce film très ­stylisé, projeté plus de 200 fois dans une cinquantaine de pays et désormais en libre accès sur Youtube, les réalisateurs vont à la rencontre de ces activistes, masqués ou non, et d’observateurs du phénomène.

    The Antifascists se concentre sur la Suède et la Grèce, deux pays aux contextes politiques différents mais théâtres de la confrontation entre néonazis et antifas. Sans prendre parti, ­Patrik Öberg et Emil Ramos tendent le micro aux activistes antifas pour cerner les motivations de ceux qu’on range souvent sous le qualificatif « Black bloc ». Certains faits sont rappelés, tels des assassinats de militants ou la répression policière dont le mouvement antifa fait l’objet. Ceci alors que l’extrême droite du FPÖ vient d’accéder au pouvoir en Autriche et que les national-populistes sont aux commandes, ou proches de l’être en Hongrie (Viktor Orban), aux Pays-Bas (Geert Wilders), en France (Marine Le Pen) ou en Allemagne (Alternative für Deutschland).

    La crise économique
    « Pas besoin d’être militant ­professionnel ou spécialiste du marxisme pour dire ‘je ne veux pas de fascistes et d’homophobes dans ma ville », affirme Showan Shattak. Jeune militant d’extrême gauche, féministe, supporter du football club Malmö FF, Showan a été laissé entre la vie et la mort par des néonazis qui savaient à qui ils avaient affaire. L’agression s’est produite le 8 mars 2014 au terme d’une marche pour la Journée internationale des femmes. Aujourd’hui, le crâne lézardé d’une immense cicatrice, il se reconstruit difficilement, en proie à la fatigue et à la perte de concentration. En attendant réparation, il reste déterminé à ce que Malmö reste une ville « accueillante et inclusive ».

    Selon la journaliste et activiste Kajsa Ekis Ekman, les causes de la montée de l’extrémisme violent sont diverses, mais l’aggravation de la crise économique est sans doute le premier facteur. En Grèce, Aube dorée est passé en quelques ­années de la confidentialité à 8% des suffrages à l’échelon ­national. « La colère d’une partie de la population, jadis dirigée contre l’austérité et l’Union européenne, s’est reportée sur les migrants et les sans-papiers, rendus responsables de la crise. » La conjonction d’un fascisme de rue et d’une extrême droite représentée dans les parlements touche de nombreux pays européens, contaminant tout l’échiquier politique – à l’instar des Etats-Unis où les discours d’exclusion sont propagés au plus haut niveau de l’Etat par ­Donald Trump.

    Rôle de la police
    Malmö, Kärrtorp, Athènes. Partout où les fascistes ont déversé leurs slogans haineux dans l’espace public, les antifas se sont fait fort de leur barrer la route, d’occuper le terrain et de délivrer un message clair : ils ne passeront pas. « Notre rôle n’est pas de dicter aux racistes ce qu’ils doivent penser mais de paralyser leurs organisations », analyse une militante. Elle juge le procédé efficace, car les fascistes sont plus forts en groupe qu’isolés, souvent démotivés par l’action collective quand leur influence ne grandit pas. « Dans les années 1990, les skinheads étaient partout en Suède, ils agressaient les gens, on n’osait plus sortir. Il y a eu des meurtres d’immigrants, ­raconte une militante. Le fascisme ne s’est pas estompé tout seul, il a été contré dans la rue, et la société suédoise n’a pas su le reconnaître. »

    Le rôle de la police est particulièrement dénoncé. En Grèce, où le rappeur antifasciste Pavlos Fyssas a été assassiné par des membres d’Aube dorée, les sympathies de la police pour l’extrême droite sont pointées. Plus de quatre ans après les faits, le procès se fait toujours attendre.

    The Antifascists revient sur une manifestation réprimée avec une extrême brutalité dans la banlieue de Stockholm, il y a quelques années, lors du défilé en opposition à l’un des principaux rassemblements nazis d’Europe. « Lorsque tu es témoin d’un tel degré de violence de la part de ceux qui sont censés te protéger, quelque chose se transforme en toi. Tu n’arrives pas à croire que ça arrive vraiment », témoigne un participant encore choqué, qui préserve son anonymat. Les images d’archive vidéo font effectivement froid dans le dos, la manif taillée en pièces par des forces anti-­émeute à pied et à cheval, la foule bloquée dans un tunnel transformé en cul-de-sac.

    L’impasse de la violence
    Face à la recrudescence du fascisme de rue et à l’attitude de la police – parfois impréparée, comme l’admet un officier suédois, et généralement hostile aux antifas –, l’action directe est vue par ses promoteurs comme une nécessité dans le but de préserver les libertés. Avec un corollaire, la marginalisation. Une observatrice suédoise pointe une « stratégie stupide », à courte vue.

    Pour Joel Bjurströmer Almgren, qui purge une peine de cinq ans et demi de prison pour avoir poignardé un néonazi lors d’un affrontement, « le mouvement antifa est dans l’impasse. On est restés coincés quelque part entre 2005 et 2010. On a réalisé que la violence fonctionnait et on n’a pas dépassé ce stade-là. » Pour le militant au cou recouvert de ­tatouages, « l’antifascisme n’est pas tout, il faut structurer la lutte à d’autres niveaux ».

    C’est aussi l’avis de sa compatriote Liv Marend, pour qui l’antifascisme est indissociable de la lutte des classes. Elle juge impératif de briser le carcan « suédois et blanc » du mouvement et de le relier aux autres luttes – anticapitalisme, droits des LGBT et des migrants, etc. Ce besoin de forger des luttes positives, pour et pas seulement contre, est le carburant nécessaire à tout mouvement social. Nul doute qu’il y a là amplement matière à débat.
    https://www.lecourrier.ch/155477/au_coeur_du_mouvement_antifa

    #Suede #Gréce #antifascisme #police #antifa #néonazis

  • Gutenberg et l’avenir de WordPress - WP Channel
    https://wpchannel.com/gutenberg-wordpress-avenir

    Un retour très intéressant d’un développeur Wordpress sur le nouveau projet Gutenberg, qui crée un rupture technologique avec l’écosystème WP.
    Egalement un regard critique sur la manière d’Automattic de gérer l’évolution de WP, et ses rapports avec sa communauté.

    Comme Drupal, Wordpress s’orienterait à partir de la 5.0 sur une approche purement API, avec un site frontal en JS (React et autres), avec tous les problèmes que ça amène : accessibilité, référencement (c’est lié) etc...

    #wordpress #cms

    • Repéré après une recherche à partir de cet event signalé par @ben :

      https://www.meetup.com/fr-FR/OVH-Meetup/events/246091030/?eventId=246091030

      Drupal et accessibilité à l’heure des CMS API-First

      Suite à l’évolution de Drupal, celui-ci tend à devenir API-First, ce qui signifie que la responsabilité de la construction du frontend est reportée sur une technologie Javascript du type React, Angular, ou Ember. La gain en flexibilité de cette façon de faire entraine une perte de tout le travail d’accessibilité qu’a pu réaliser la communauté Drupal depuis 10 ans.

      Nous allons ainsi étudier lors de ce Meetup :
      – L’évolution de Drupal vers des solutions « headless »,
      – Les plans de Drupal par rapport à ce qui peut se passer du côté de Wordpress avec Gutenberg,
      – Des exemples de sites Drupal découplés
      – Les types de problèmes que Drupal gérait avant et qui réapparaissent avec une utilisation API (le routage, les images dynamiques, etc.) et particulièrement tout ce qui est en rapport avec l’accessibilité.

      A la suite de ce Meetup, vous serez ainsi à même de comprendre les méthodes et les outils proposés par Drupal en rapport à l’accessbilité, ainsi que les méthodes actuelles pour découpler un site Drupal.

    • https://www.momofr.net/gutenberg-avenir-radieux-wordpress

      C’est tout l’écosystème qui s’est créé pour combler les lacunes de WordPress qui s’interroge sur son avenir avec Gutenberg présent par défaut. Si les pages builders sont aujourd’hui plébiscités c’est par leur possibilité de créer un contenu bien plus riche visuellement, les thèmes Premium ont apportés depuis plusieurs années leur pierre à l’édifice et renforcé notablement le leadership de WordPress dans le monde des CMS. Les thèmes comme Divi, Avada et la plupart des thèmes Premium vont paraître, petit à petit, moins intéressants pour les utilisateurs. Que dire de Visual Composer, Beaver Builder, Elementor ou autre Cornerstone, qui sera encore sensible à leur utilisation ?

      Un écosystème commercial qui s’est bâti sur une solution de plus en plus verticale, avec un modèle économique dépendant des orientations de la société mère au risque de perdre son business suite à une changement de politique...
      Ça me rappelle quelque chose (Facebook et la presse ? Facebook et les SEO ?)

      Je me demande ce qu’il reste d’open source à Wordpress.

    • N’empêche, Lille ça fait un peu loin mais j’aimerais bien être là sur l’event Drupal headless et les solutions qu’ils proposent.

      J’ai pas réussi à voir s’il y avait une captation vidéo, ni trouvé comment demander.

  • Qui est Logan Paul, le youtubeur qui a fait scandale en se filmant près d’un cadavre ?
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2018/01/03/qui-est-logan-paul-le-youtubeur-qui-a-fait-scandale-en-se-filmant-pr

    Cet Américain de 22 ans, qui s’est rendu célèbre avec son frère pour ses vidéos humoristiques, cultive le sensationnalisme et affiche un ego surdimensionné.

    A 22 ans, Logan Paul compte pas moins de 15 millions d’abonnés sur YouTube et tout autant sur Facebook et Instagram. Ce grand blond musclé, stéréotype du lycéen nord-américain populaire, s’est fait connaître pour ses pastilles humoristiques inspirées de l’émission « Jackass » et de ses vidéos sensationnalistes. Son ascension est indissociable de celle de son frère et rival.

    Si les frères apparaissent dans les vidéos de chacun – une méthode de youtubeur courante pour gonfler leurs audiences respectives –, s’installe au fil des semaines une guéguerre fratricide et médiatique qui finit d’écœurer ceux qui les considéraient déjà comme de véritables têtes à claque.

    Simple coup monté ou querelle plus profonde ? Par vidéos de farces et raps interposées, les deux frères s’invectivent et mettent en scène des canulars : l’un sabote la piscine de l’autre, l’un commande à son adresse 200 dollars de pizzas ou tente de lui voler sa petite amie…
    Vidéos racoleuses

    Authentique ou non, cette rivalité permet aux frères de maintenir le suspense, de faire parler d’eux et de faire grimper leur popularité, comme le détaillait le site Slate en août. Cette opposition qui aura tenu les fans en haleine pendant plusieurs semaines va être exploitée par YouTube même dans sa vidéo Rewind 2017, qui rend hommage aux meilleurs contenus de l’année publiés sur la plate-forme.

    #Culture_numérique #YouTube #Youtubeurs #Vedettariat #Audience

  • Facebook faces the tragedy of the commons – Financial Times – Medium
    https://medium.com/financial-times/facebook-faces-the-tragedy-of-the-commons-4124e774f5f4

    Même si l’article se méprend sur ce que sont les communs (il y a une co-gouvernance par les acteurs), il pointe du doigt un problème sur la tragédie du domaine public.

    Et si la réelle solution venait de la construction d’un commun des médias sociaux, dans lequel les usagers seraient responsabilisés sur leurs propres usages ? Mais cela voudrait dire aussi en finir avec la pub qui ne profite qu’à la plateforme. Nouvelle quadrature à résoudre... par la socialisation des plateformes, en créant un « index indépendant du web » comme le demande Olivier Ertzscheid.

    Ou d’autres solutions de contrôle collectif à imaginer.

    Au fait, a-t-on besoin d’une plateforme de 2 milliards d’utilisateurs pour simplement connecter quelques centaines d’ami·e·s ?

    Each scandal produces fresh calls for networks to be treated like publishers of news, who are responsible for everything that appears under their names. Each one forces them further to tighten their “community standards” and hire more content checkers. By next year, Facebook intends to employ 20,000 people in “community operations”, its censorship division.

    A better way to think of Russian political ads, extremist videos, fake news and all the rest is as the polluters of common resources, albeit ones that are privately owned. The term for this is the tragedy of the commons. Open ecosystems that are openly shared by entire communities tend to get despoiled.

    Every time a scandal occurs, they have to reinforce their editorial defences and come closer to the kind of content monitoring that would change their nature

    Here lies the threat to social networks. They set themselves up as commons, offering open access to hundreds of millions to publish “user-generated content” and share photos with others. That in turn produced a network effect: people needed to use Facebook or others to communicate.

    But they attract bad actors as well — people and organisations who exploit free resources for money or perverted motives. These are polluters of the digital commons and with them come over-grazers: people guilty of lesser sins such as shouting loudly to gain attention or attacking others.

    As Hardin noted, this is inevitable. The digital commons fosters great communal benefits that go beyond being a publisher in the traditional sense. The fact that YouTube is open and free allows all kinds of creativity to flourish in ways that are not enabled by the entertainment industry. The tragedy is that it also empowers pornographers and propagandists for terror.

    Hardin was a pessimist about commons, arguing that there was no technical solution and that the only remedy was “mutual coercion, mutually agreed upon by the majority”. The equivalent for Facebook, Twitter and YouTube would be to become much more like publishers, imposing tight rules about entry and behaviour rather than their current openness.

    They resist this partly because it would bring stricter legal liability and partly because they want to remain as commons. But every time a scandal occurs, they have to reinforce their editorial defences and come closer to the kind of content monitoring that would change their nature.

    It would cross the dividing line if they reviewed everything before allowing it to be published, rather than removing offensive material when alerted.

    More than 75 per cent of extremist videos taken down by YouTube are identified by algorithms, while Facebook now finds automatically 99 per cent of the Isis and al-Qaeda material it removes. It is like having an automated fence around a territory to sort exploiters from legitimate entrants.

    #Facebook #Communs #Tragedie_des_communs

  • Facebook faces the tragedy of the commons
    https://www.ft.com/content/ec74ce54-d3e1-11e7-8c9a-d9c0a5c8d5c9
    http://prod-upp-image-read.ft.com/f1542870-d52b-11e7-ae3e-563c04c5339a

    It is hard to keep up with the stream of scandals, big and small, involving social networks such as Facebook and Twitter. From unwittingly aiding Russian efforts to subvert elections to finding themselves exploited by extremists and pornographers, they are constantly in trouble.

    The latest is YouTube failing to stop videos of children being commented on by paedophiles, while letting advertisements appear alongside them. Only months after Alphabet’s video platform faced an advertiser boycott over extremist videos and had to apologise humbly, companies such as Diageo and Mars are again removing ads.

    Each scandal produces fresh calls for networks to be treated like publishers of news, who are responsible for everything that appears under their names. Each one forces them further to tighten their “community standards” and hire more content checkers. By next year, Facebook intends to employ 20,000 people in “community operations”, its censorship division.

    Tempting as it is for publications that have lost much of their digital advertising to internet giants to believe they should be treated as exact equivalents, it is flawed: Facebook is not just a newspaper with 2.1bn readers. But being a platform does not absolve them of responsibility. The opposite, in fact — it makes their burden heavier.

    Here lies the threat to social networks. They set themselves up as commons, offering open access to hundreds of millions to publish “user-generated content” and share photos with others. That in turn produced a network effect: people needed to use Facebook or others to communicate.

    But they attract bad actors as well — people and organisations who exploit free resources for money or perverted motives. These are polluters of the digital commons and with them come over-grazers: people guilty of lesser sins such as shouting loudly to gain attention or attacking others.

    As Hardin noted, this is inevitable. The digital commons fosters great communal benefits that go beyond being a publisher in the traditional sense. The fact that YouTube is open and free allows all kinds of creativity to flourish in ways that are not enabled by the entertainment industry. The tragedy is that it also empowers pornographers and propagandists for terror.

    #Médias_sociaux #Facebook #Fake_news #Communs #Tragédie_des_communs

  • Les raisons de l’intérêt des GAFA pour nos enfants
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/12/09/les-raisons-de-l-interet-des-gafa-pour-nos-enfants_5227086_3234.html

    Le marché des 6-12 ans devient un enjeu pour la croissance future de Facebook et Google. Après avoir séduit les parents et les grands-parents, Facebook veut désormais attirer les enfants. Lundi 4 décembre, le réseau social a lancé une version destinée aux 6-12 ans de sa plate-forme de messagerie Messenger. Il n’est pas le seul à lorgner sur ce marché encore peu exploité par les géants de la Silicon Valley, notamment en raison de régulations plus strictes. Son grand rival, Google, l’a précédé, suscitant (...)

    #Apple #Google #Facebook #Messenger #YouTube #Chromebook #Chrome #enfants #marketing #EFF (...)

    ##BigData

  • L’autre programme ! « Andrée Kupp » - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=nzoY8YY43bA

    #Spectacle pour les #enfants

    La dresseuse et montreuse de fruits et légumes vous offre un spectacle de marionnettes à déguster en famille, un régal convivial, car, lorsque Andrée Kupp installe sa boutique des quatre saisons quelque part, ça vous réveille un quartier ! Premier spectacle avec la 3ème édition du Festival de théâtre jeune public organiser par la Communauté de Communes du Pays de Pont-à-Mousson.

  • What Will Really Happen if the FCC Abandons Net Neutrality ?
    http://knowledge.wharton.upenn.edu/article/net-neutrality-debate

    Article intéressant parce qu’il donne la parole aux opposants à la neutralité. Mais à trop vouloir jouer au centre, on finit par prendre le point de vue des dominants.

    Supporters often link net neutrality to free speech and unfettered, equal access to the internet. They also want stricter rules to curb the conduct of ISPs. “Removal of the net neutrality rules could entirely take down the internet as a free and open source of information,” said Jennifer Golbeck, a professor at the University of Maryland, on the Knowledge@Wharton show on SiriusXM channel 111. “It’s going to be more corporate control over the content we see … potentially not just favoring things that benefit [ISPs] financially but favoring them politically.”

    But critics say that too much regulation dampens innovation and investments in the internet, which has thrived for decades without formal net neutrality rules. For example, net neutrality would tamp down on innovations such as T-Mobile’s “Binge On” service, which lets customers stream video from Netflix, YouTube, Hulu and other sites without counting it against their data buckets, said Christopher Yoo, professor of law, communication and computer and information science at the University of Pennsylvania, on the radio show. Moreover, the order brings back the FTC as the antitrust enforcer of ISP behavior, protecting consumer interests and banning deceptive business practices. (Listen to a podcast of the radio show featuring Yoo and Golbeck using the player above.)

    As providers of information services, ISPs were much more lightly regulated than telecommunications services — such as the old Ma Bell. However, the FCC did adopt policies to preserve free internet access and usage and curb abuses. In 2004, FCC Chairman Michael Powell under President George W. Bush set out four principles of internet freedom: the freedom to access lawful content, use applications, attach personal devices to the network and obtain service plan information.

    In 2010, under Obama’s first FCC chairman, Julius Genachowski, the agency’s Open Internet Order adopted anti-blocking and anti-discrimination rules after finding out that Comcast throttled BitTorrent, a bandwidth-intensive, peer-to-peer site where users shared files of TV shows, movies or other content. Faulhaber says Comcast made the mistake of “targeting a particular upstream company. That you can’t do. If you want to control traffic, you have to do it in a much less discriminatory way.”

    But the 2010 order, which also required ISPs to disclose their network management practices, performance and commercial terms, was vacated by a federal court in 2014 after Verizon sued the FCC. The court said the FCC did not have the authority to act because ISPs are not regulated like common telephone carriers.

    This ruling led to the 2015 order by Wheeler that reclassified ISPs like landline phone companies, giving the agency the power to regulate many things, including prices set by broadband providers, although this was set aside. The order also specified the no-blocking and no-discrimination of traffic, and banned paid prioritization, which would give faster internet lanes to companies that pay for it. And it crafted internet conduct standards that ISPs must follow. Last year, an appellate court upheld this order.

    The current proposal by Pai rolls back Wheeler’s order, and more. It classifies ISPs back under information services. It allows paid prioritization. It also punts the policing of any ISP blocking and discriminatory behavior to the FTC to be investigated on a case-by-case basis. It dismantles Wheeler’s internet conduct standards because they are “vague and expansive.” But the proposed order does adopt transparency rules, requiring ISPs to disclose information about their practices to the FCC and the public.

    For ISPs, the issue is not so much net neutrality as it is about Title II. “All of the major ISPs like Comcast and AT&T are on the record saying that they support the idea of net neutrality, but they just oppose the legal classification of broadband as a regulated telecommunications service,” Werbach says. “I wouldn’t expect to see any dramatic changes in the companies’ practices near term. They’re going to wait and see how this all plays out, and they’re also not going to do something that will provoke significant backlash and pressure for more regulation.”

    During her radio show appearance, Golbeck noted that the danger of fast lanes is that smaller websites that cannot afford to pay the ISP could be left behind. Research shows that “even delays of less than a second in serving up content [will make people] bail from your site and go someplace else.” Conversely, she said, if ISPs speed up access to popular sites like Amazon and Netflix because they pay, “it inhibits the ability for other new startup sites to compete.”

    #Neutralité_internet

  • Au Havre, Ruffin refuse de soutenir la famille d’Adama Traoré - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=ecy6U6Ffvs4


    Les déclarations de Ruffin datent de fin septembre, mais c’est toujours bon les piqûres de rappel au cas où certain·e·s auraient manqué l’info ou oublié.
    Sa réponse puante et fuyante suit un discours de Youcef Brakni sur scène.
    Je vous résume le contexte tiré de cette page : https://www.montraykreyol.org/article/adama-traore-la-lourde-faute-politique-de-francois-ruffin

    L’objectif dudit meeting était de réunir travailleurs, activistes et personnalités politiques pour « trouver des convergences » de lutte contre la politique antisociale du gouvernement Macron. Invités de marque : l’ex-candidat à la présidentielle, Philippe Poutou (NPA), le député François Ruffin (FI) ou encore Assa Traoré, porte-parole du Comité Adama. Sur la scène face au micro, l’activiste Youcef Brakni a la parole. Le militant de la Seine-Saint-Denis souligne d’abord la combativité d’Assa Traoré en ces termes élogieux et politiques : « C’est vraiment une guerrière ! C’est notre leader, c’est la leader du quartier à Baumont-sur-Oise, à Champagne, à Bruyère et le succès politique du Comité Adama, on le doit énormément à la personnalité hors-normes d’Assa Traoré ! »
    Il interpelle ensuite François Ruffin, présent sur la scène : « Je vais offrir ce beau T-shirt [sur lequel est inscrit : ’Justice pour Adama - Sans justice, vous n’aurez jamais la paix’] à notre député du peuple, François Ruffin, et pourquoi je le lui offre ? Pour qu’il puisse, je l’espère, inch’Allah, le porter à l’Assemblée Nationale et interpeller le ministre de l’Intérieur sur le cas d’Adama Traoré, pour demander l’interdiction définitive de la clé d’étranglement qui est à l’origine de la mort d’Adama Traoré... Il y a 10 ans, Lamine Dieng a été tué dans un fourgon de police par une technique de clé d’étranglement ; il y aura bientôt 20 ans, Abdelkader Bouziane avait 16 ans lorsqu’il a été tué par des policiers de la BAC d’une balle dans la tête [...] Lamine Dieng, y a 10 ans ; Abdelkader Bouziane, y a 20 ans ; et dans les 2 cas, évidemment : impunité totale des forces de l’ordre. Grâce à un tandem de choc contre lequel on lutte encore aujourd’hui : les syndicats de police et la justice ».

    La réponse cinglante et digne d’Assa Traoré par écrit une dizaine de jours plus tard : http://revolutionpermanente.fr/Assa-Traore-repond-a-Francois-Ruffin

    Les militants blancs qui veulent se faire passer pour anti-racistes et qui tournent les talons à la 1ère occasion ! Ceux là c’est vraiment les pires !
    La cerise sur le gâteau c’est que suite à ça, sur le web des articles élogieux ont été écrits à propos de la position de Ruffin sur… les blogs à tendance nationaliste, extrême droite etc.
    Et je n’ai lu nulle part un désaveu de la part de son groupe politique d’affiliation à l’assemblée nationale, mais peut-être ai-je laissé passer l’info (j’avoue que ça m’étonnerait)
    #ruffin #adama_traoré #racisme #police #violences_policières #france_insoumise

    • Je serais moins gentille que toi. Pour moi, ça prouve qu’on peut être de gauche, d’extrême gauche, anarchiste etc et être raciste. La particularité dans ce cas là, c’est que tout le vernis idéologique qui veut que le racisme est censé être combattu empêche que ce dit racisme s’exprime de la même façon que dans les autres mouvements politiques.
      Alors on brode, on trouve des excuses, on fait mine de…, on est même persuadé d’être anti raciste mais de fait, dès qu’il y a 1 mobilisation autour d’un·e noir·e, un·e arabe, le vernis s’écaille rapidement.
      D’ailleurs concernant les rapports de classe, j’avais lu que son film était très méprisant vis à vis des ouvriers qu’il filmait. Bon comme je ne l’ai pas vu, je ne vais pas m’étendre sur le sujet mais de toute façon ce gars déjà à l’époque dans les émissions de radio on sentait qu’il avait du mal à se décentrer.
      De plus je me souviens avoir lu, faudrait que je retrouve la citation, qu’il avait dit que lui il trouvait ça mal d’être constamment contre la police, qu’il fallait arrêter à gauche d’être toujours dans ce combat contre les violences policières. Discours typique du gars qui n’a jamais fait l’expérience de ce que sont les forces de l’ordre dans les quartiers populaires et qui en tire néanmoins un avis de merde.

    • Jaurès était raciste et pourtant...

      J’ai découvert avec consternation ces récits de viols collectifs en milieu militant « de gauche » en Italie ou je ne sais plus où précisément.

      Le chemin semble désespérément se rallonger quand on essaie d’estimer le moment où on arrivera tous au même niveau de conscience sur l’ensemble des sujets.

      Mais oui, son avis, là, il est merdique. Pas d’indulgence possible à son égard, tu as raison.

  • #Elsagate: a subreddit that’s sleuthing out the weird videos of Youtube Kids / Boing Boing
    https://boingboing.net/2017/12/01/pattern-recognition.html
    https://www.youtube.com/watch?v=K-a_33aA8n0

    The videos’ origin remains mysterious, though. Who the actual fuck is making these? A rogue AI? A farm of minimum-wage machinima animators? A single demented genius with a legion of copycats who are just as much in the dark?

    Enter the Elsagate subreddit, where they are sleuthing out the production methodologies, corporate structure, history and practitioners behind the phenomenon. They’re already making some progress: for example, this post credibly identifies Realillusion’s Crazytalk Animator as the software used by the Youtube Kids spammers.

    Another post connects the videos to a mobile game spam that did the same recombination in the world of free apps for parents looking to entertain their kids.

    #enfants #médias

  • Islande : cap sur une nouvelle constitution | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/international/300911/islande-cap-sur-une-nouvelle-constitution

    Islande : cap sur une nouvelle constitution
    30 septembre 2011 Par Ludovic Lamant

    Alors que la crise oblige l’Union européenne à repenser ses institutions, les Islandais ont un coup d’avance. Après quatre mois de travaux passionnés, 25 citoyens élus ont mis un point final à un projet de constitution. Un référendum pourrait être organisé à l’automne. Nous décortiquons le texte.

    La « révolution islandaise » poursuit sa route. Après un démarrage difficile, les 25 citoyens élus en novembre 2010 pour écrire une nouvelle constitution de leur pays, ont finalement rendu leur copie dans l’été. Les 114 articles du texte, dévoilés fin juillet, et qui viennent d’être traduits en anglais (télécharger le document ici), pourraient être soumis à référendum à l’automne. « Nous, peuple d’Islande, voulons former une société juste, où tout le monde peut s’asseoir à la même table », lit-on en préambule du projet. « Nos origines diverses nous enrichissent, et nous sommes responsables, ensemble, de l’héritage des générations passées, la terre et l’histoire, la nature, la langue et la culture. »

    Cette assemblée constituante fut l’un des symboles du réveil de l’Islande, victime d’un krach en octobre 2008, lorsque les trois principales banques de l’île firent faillite la même semaine. L’Islande est passée, du jour au lendemain, du statut d’un des pays les plus riches de la planète, à celui d’un Etat en faillite, sous perfusion du Fonds monétaire international (FMI). Des manifestations d’habitants en colère ont rythmé les fins de semaine sur l’île, de novembre à janvier 2009, jusqu’à la chute du gouvernement du conservateur Geir Haarde (qui fait, depuis, l’objet d’un procès).

    L’actuelle constitution de l’Islande est un copié-collé d’une ancienne loi fondamentale du Danemark, en vigueur depuis 1944, lorsque les Islandais gagnèrent leur indépendance et cessèrent de reconnaître l’autorité du roi danois. Anachronique et vague, ce texte aurait favorisé, selon les observateurs les plus critiques, l’émergence de conflits d’intérêts entre les milieux politiques et financiers de Reykjavik, qui expliqueraient en partie l’affaissement de l’Islande en 2008. Il est vite devenu l’une des cibles des « révolutionnaires » de l’hiver 2008-2009.

    Le nouveau projet de constitution, beaucoup plus radical, a été adopté à l’unanimité des 25 membres du panel. Il est le fruit de quatre mois de travaux, menés d’avril à juillet 2011. Avec une audace : le comité a travaillé dans la transparence (sessions ouvertes au public) et proposé aux internautes, via les réseaux sociaux, d’enrichir directement le texte (du « crowdsourcing »). Le Conseil constitutionnel islandais (« Stjórnlagaráð ») a ainsi ouvert sa page Facebook (plus de 4700 « like », dans un pays de 320.000 habitants, où l’on dit que les deux tiers des habitants ont une page Facebook), mais aussi des comptes Twitter, Flickr et Youtube. Une cinquantaine d’entretiens vidéo avec des membres de l’équipe ont été mis en ligne au fil de l’avancée du texte. Les réunions du conseil, retransmises en direct sur le site, ont été suivies par 150 à 450 internautes en même temps.

    Au total, 323 propositions d’amendements du texte ont été laissées sur le site, et certaines ont été retenues. « L’intérêt que notre projet porte pour tous les types de référendums est dû, en partie, à des avis d’internautes que nous avons intégrés », raconte Thorvaldur Gylfason, un professeur d’économie à l’université d’Islande, membre du conseil constitutionnel.
    Plus de contrôle des élus

    Que dit le texte ? Il établit une démocratie parlementaire (article 1) ainsi qu’une école gratuite et obligatoire (24), garantit le droit des citoyens à l’information (15) et la protection des sources (16), interdit la destruction d’archives de l’Histoire islandaise (32) et toute destitution de la nationalité islandaise (4). Il réduit le nombre d’élus au Parlement (39), et oblige les députés à rendre publics leurs liens éventuels avec des groupes privés (50). Un vote de l’assemblée ne peut être valide que si la moitié au moins des députés est présente dans l’hémicycle (59).

    Surtout, le projet revoit de fond en comble les équilibres et contrôles qui régissent les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire, ceux-là mêmes qui n’ont pas fonctionné correctement au cours des années 2000. L’assemblée peut ainsi lancer des comités d’enquête de manière plus réactive (64). Elle élit également un « auditeur général », indépendant, qui examine les finances de l’Etat (74). Conformément à ce texte, une pétition regroupant au moins 10% de l’électorat islandais suffit à organiser un référendum sur une question donnée, à l’exception des affaires budgétaires (65). Quant au président, il peut être destitué en cours de mandat : il suffit que les trois quarts des députés consentent à l’organisation d’un référendum sur la question, et que ce vote de la population se révèle positif (84).

    Les passages les plus spectaculaires concernent sans doute les mécanismes très précis de nomination des hauts fonctionnaires par le gouvernement. Il faut par exemple, lorsqu’un directeur de cabinet nomme un juge, que ce juge soit confirmé, non seulement par le président de la République, mais aussi par les deux tiers de l’assemblée. « Nous voulons en finir avec la corruption et le secret, et avons multiplié les mécanismes de contrôle entre les pouvoirs », estime Thorvaldur Gylfason.

    Autre point saillant du texte : aucune des terres et ressources naturelles qui ne sont pas, aujourd’hui, propriété privée, ne peuvent être vendues de manière définitive (article 34). Mais le gouvernement peut accorder des permis d’exploitation, pour une « durée raisonnable ». Le sujet est extrêmement sensible en Islande. En 2009 et 2010, la chanteuse Björk s’était lancée, en vain, dans une croisade contre le rachat par le canadien Magma d’une partie des capacités thermiques de l’île. Ces jours-ci, c’est le projet d’achat, par un homme d’affaires chinois, d’un terrain de 300 kilomètres carrés dans le nord-est sauvage de l’archipel, qui fait polémique. Ce projet de constitution, s’il était adopté, pourrait compliquer la transaction, chiffrée à 69 millions d’euros.

    Reste à savoir ce que décidera de faire de ce texte ambitieux l’Althingh, le Parlement islandais, dont les travaux ont repris vendredi 1er octobre. Va-t-il accepter de soumettre le projet en l’état par référendum ? Les élus vont-ils, au préalable, vouloir modifier les passages les plus gênants du texte à leurs yeux, quitte à l’affadir ? C’est tout l’enjeu des jours à venir. A minima, le texte devrait faire l’objet d’un débat au parlement, lors d’une séance d’octobre, dont on ignore encore la date.

    Il existe un scénario catastrophe, et pas totalement exclu, vu les pressions politiques qui ont pesé sur la constituante depuis sa formation – que le Parlement enterre ce texte après cette simple journée de discussions.

    #islande

  • Comment Facebook achète la presse française | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/france/011217/comment-facebook-achete-la-presse-francaise

    Comment Facebook achète la presse française
    1 décembre 2017 Par Nicolas Becquet (Observatoire européen du journalisme)

    TF1, Le Figaro, Le Parisien, Le Monde... Depuis 2016, Facebook verse des millions d’euros à plusieurs grands médias français pour produire des contenus vidéo sur son réseau social. Une pratique qui pose la question de la dépendance des rédactions et ouvre la voie à un système à deux vitesses pénalisant les « petits médias ».

    Facebook a gagné. Les médias français sont bel et bien devenus dépendants. Triplement dépendants, en fait : élargissement gratuit de l’audience, utilisation des outils de production et de diffusion et acquisition de revenus complémentaires. L’écosystème de publication du réseau social est devenu un outil vital pour le secteur médiatique.

    De l’innocente et ludique chasse aux « likes » des débuts, à la production sur-mesure et rémunérée de formats vidéo aujourd’hui, le dealer d’audience a bien fait son travail. Dose après dose, les éditeurs ont scellé un pacte tacite avec la plateforme, un pacte aux allures de mariage de raison. Il faut dire que le trousseau de la mariée est bien garni avec ses deux milliards d’utilisateurs. Le marié désœuvré ne pouvait espérer mieux.

    Asphyxiés financièrement et désertés par leur lectorat historique, les médias traditionnels ont en effet trouvé dans l’audience apportée par Facebook un ballon d’oxygène inespéré. À force de shoots aux statistiques flatteuses, les éditeurs se sont convaincus de leur succès naturel auprès d’une audience manifestement ultra réceptive à leurs contenus : l’eldorado providentiel des internautes.

    Mais la descente est déjà en vue. Facebook a visiblement l’intention de faire éclater cette bulle enchantée en faisant passer à la caisse ses consommateurs les plus accros aux « likes » et au trafic généré sur leur site via le réseau social. Dans les rédactions, on travaille quotidiennement à la production de contenus conçus pour la plateforme de Mark Zuckerberg.

    Quelles sont les implications d’une telle servitude volontaire pour le fonctionnement quotidien des rédactions, grandes ou petites ? Quelles sont les conséquences sur le travail des équipes chargées « d’alimenter » Facebook, notamment en vidéos et en « lives » ? Et surtout, comment le réseau social est-il parvenu à convaincre autant de médias économiquement à bout de souffle de travailler pour sa plateforme ? Zoom sur une redoutable stratégie qui met à l’épreuve l’agilité des rédactions.

    La stratégie des VIP–VRP

    Fin octobre, Facebook a donné un coup de semonce à ceux qui pensaient avoir trouvé une voie directe et gratuite vers une audience captive de masse. En testant la possibilité de créer un fil d’actualité séparé pour les publications non sponsorisées des pages professionnelles (en marge du fil d’actualité classique dédié aux posts des proches, aux contenus sponsorisés et aux publicités), Facebook a clairement lancé un avertissement aux marques, entreprises, institutions, ONG et médias en quête de visibilité : rien n’est gratuit. Cette stratégie intervient alors que les éditeurs n’ont jamais autant travaillé pour le réseau social et jamais autant créé de contenus sur mesure venant alimenter les « timelines » des utilisateurs.

    Les volumes d’audience en jeu n’expliquent pas à eux seuls cette productivité spontanée et inégalée. À partir de juin 2016, plusieurs grands médias américains ont été rémunérés pour inonder les fils d’actualité de contenus originaux et servir de laboratoire technique et publicitaire à Facebook. En effet, pour donner envie aux médias, Mark Zuckerberg a mis en place un véritable réseau de représentants VRP capables de faire la démonstration de l’incroyable efficacité des nouveaux formats mis sur le marché.

    Le New York Times, CNN, le Huffington Post, Buzzfeed, Vox, Mashable ou encore Condé Nast… le fondateur de Facebook a rassemblé des représentants VIP dans sa « dream team ». Modèles de réussite sur le marché digital, ces médias portent une solide réputation. Ils sont capables de produire à grande échelle et leurs contenus sont lus dans le monde entier.

    Pour les convaincre, Facebook a dû se montrer très persuasif. Selon un document révélé par le Wall Street Journal en juin 2016, Mark Zuckerberg a ainsi fait un chèque de 50 millions de dollars répartis en 140 contrats de partenariats avec des médias et des célébrités, dont 17 de plus d’un million de dollars (près de 3 millions pour le New York Times et Buzzfeed, 2,5 millions pour CNN). Une goutte d’eau comparée aux 10 milliards de dollars de recettes trimestrielles de Facebook, soit 47 % de plus qu’au même trimestre de l’année précédente.

    Le deal est simple : en échange d’une certaine somme, le partenaire doit produire massivement des contenus à haute valeur ajoutée sur la plateforme : vidéos, « Facebook Live », reportages à 360°, « Instant Articles »… Les grands médias américains ont donc été rémunérés pour inonder les fils d’actualité de contenus originaux et ainsi convaincre l’ensemble des éditeurs d’en faire autant.

    Des millions d’euros versés aux principaux médias français

    Cette stratégie s’est avérée très efficace puisque la renommée des médias enrôlés, combinée à un puissant soutien des algorithmes, a contribué à imposer de nouveaux formats en moins d’un an et à l’échelle mondiale. Alléchés par la masse de clics, les éditeurs du monde entier se sont lancés dans l’aventure… couronnant de ce fait la stratégie de Facebook.

    Un système spécifique aux États-Unis ? Pas du tout. En Europe, les grands médias français participent par exemple à cette manœuvre de séduction à grande échelle. TF1, Le Figaro, Le Parisien ou les titres du groupe Le Monde font également partie des éditeurs qui touchent de l’argent pour produire des contenus vidéo pour Facebook. Et les sommes donnent le tournis, entre 100 000 et 200 000 euros par mois sur des périodes renouvelables de six mois, d’après les diverses sources interrogées. Sachant que la plupart des médias cités (liste non exhaustive) ont déjà reconduit une fois leur partenariat, on parle ici de millions d’euros distribués aux médias hexagonaux par Facebook.

    Il va sans dire que dans les rédactions contactées, on est peu disert sur les détails de ces accords confidentiels. Mais si les conditions varient d’un média à l’autre, le principe reste le même : en échange de l’argent versé, chaque média s’engage à produire un volume précis de vidéos et/ou de « lives » sur une période donnée, d’après les informations que nous avons pu récolter.

    À LCI par exemple, la rédaction doit produire 14 heures de direct par mois et chaque « live » doit durer entre 6 et 20 minutes. Un timing précis qu’il vaut mieux respecter car les contrôles sont stricts, explique-t-on en interne. Il faut dire que la chaîne a tout intérêt à garder de bonnes relations avec son mécène. Selon un salarié, l’argent de Facebook versé sur la période aurait financé les deux tiers de la rédaction web. Mais les contributions financières de Facebook ne s’arrêtent pas là. Il a participé au financement d’un studio flambant neuf pour que la chaîne puisse réaliser des « Facebook Live » lors de la campagne présidentielle. Une dépendance financière qui s’ajoute à celle du trafic généré sur le site, via le réseau social, qui représente entre 30 et 40 % des visites.

    RTL a également bénéficié des euros de Facebook pour son studio dédié aux lives, au même titre qu’Europe 1 pour installer une « Facebook Room » et un « Story Studio Instagram » dans le bus qui a sillonné la France pendant la campagne électorale.

    Enfin, la firme de Menlo Park apporte un soutien aux médias sous la forme de conseils techniques pour exploiter au mieux l’algorithme chargé de hiérarchiser les publications et comprendre les subtilités des statistiques d’audience, notamment avec la mise à disposition de CrowdTangle, une solution propriétaire d’analyse du trafic.

    Du côté de Facebook, on assume ces contributions financières, mais on en minimise l’importance : « Voir les collaborations de Facebook uniquement à travers des partenariats rémunérés est réducteur. Notre rôle au quotidien est de travailler conjointement avec les médias au développement d’outils destinés à enrichir leur expérience sur Facebook. Cela passe par beaucoup d’échanges et des phases de tests durant lesquels il a pu nous arriver d’indemniser nos partenaires. Les médias prennent du temps pour utiliser nos nouveaux produits et partager leurs retours avec nous et il nous semble donc normal qu’ils obtiennent une compensation pour cela. Cela s’inscrit toujours dans un cadre temporaire le temps de l’expérimentation », explique Edouard Braud, le directeur des partenariats médias pour l’Europe du sud.
    Un système gagnant-gagnant ?

    Après des débuts laborieux, une communication maladroite et des cahiers des charges trop contraignants, Facebook a massivement investi dans ses relations avec les médias à partir de 2010. Désormais, la « Media Partnership Team » multiplie les initiatives comme le « Facebook Journalism Project » ou le « Listening Tour », débuté en juin 2017, dans les rédactions.

    Alors que la sphère médiatique s’alarme régulièrement de la dépendance aux « actionnaires milliardaires » ou de la proximité avec le pouvoir politique, la dépendance à Facebook ne semble pas émouvoir outre mesure. Au contraire, les partenariats sont vécus comme de belles opportunités pour expérimenter et se rapprocher de l’audience.

    À L’Obs, Aurélien Viers, responsable du pôle visuel est très enthousiaste : « Ce partenariat nous permet d’aller plus loin dans nos expérimentations sans bouleverser notre organisation. Grâce aux outils fournis, nous avons pu créer des formats vidéo originaux qui connaissent de beaux succès en ligne. La pratique régulière du "Live social", depuis le terrain, a instauré une nouvelle relation avec l’audience, plus spontanée et plus dynamique. On peut dire que Facebook condense tous les nouveaux défis liés à la vidéo, en termes de storytelling, de créativité et de capacité à se démarquer dans un environnement très concurrentiel. »

    Mais en coulisses, dans les médias partenaires, les dents grincent, notamment du côté des régies publicitaires et des services commerciaux impliqués dans une lutte acharnée et vaine contre leur principal concurrent, l’ogre Facebook. « Devant les "valises de billets" apportées par Facebook, les régies n’ont pas leur mot à dire, explique un journaliste en off. Et lorsque Facebook teste ses nouveaux formats publicitaires mid-roll sur nos propres productions, l’exaspération est à son comble. »

    L’efficacité de la plateforme désespère les éditeurs englués dans des stratégies (trop) complexes de rétention de l’audience, comme l’explique ce cadre en charge du numérique : « Quand un internaute, avant de pouvoir finalement regarder une vidéo sur un site, doit cliquer sur un lien, attendre de longues secondes le chargement de la page puis fermer une ou deux fenêtres de pub pour finalement devoir patienter devant une publicité de trente secondes, le constat est sans appel, on ne peut pas rivaliser. On ne joue pas dans la même division que Facebook et son autoplay instantanée. »

    Michaël Szadkowski, rédacteur en chef du site et des réseaux sociaux du Monde, explique n’avoir fait aucune concession éditoriale et garder un contrôle total sur le contenu, une condition sine qua non du partenariat. « L’argent versé n’a pas fondamentalement changé notre façon de travailler. La production de vidéos était déjà une priorité pour nous, avec une équipe de quinze personnes dédiées. On poste plus de contenus qu’avant sur la plateforme, c’est sûr, mais je préfère que Facebook fasse vivre les médias plutôt qu’il se mette à créer et à imposer ses propres contenus. Facebook a changé de dimension, ses dirigeants ont compris qu’on ne pouvait plus demander aux médias de produire gratuitement des contenus et de la valeur, pour ensuite les monétiser auprès des annonceurs. » Un constat valable pour les seuls partenaires et pour une durée limitée.

    Guillaume Lacroix, cofondateur de Brut, un média vidéo présent uniquement sur les réseaux sociaux, ne tarit pas d’éloges sur sa collaboration avec Facebook. Il s’agit d’un « partenariat de travail » qui ne comporte aucun volet financier. « Facebook nous donne beaucoup de conseils utiles pour faire décoller l’engagement sur nos vidéos. Il nous informe également sur les formats en vogue dans le monde entier. En septembre, nous avons par exemple été invités à Dublin pour participer à une conférence où étaient réunis 35 médias nés en ligne. Les échanges ont été très enrichissants. Enfin, Facebook met à notre disposition CrowdTangle, un outil très performant qui permet d’analyser l’engagement de l’audience sur les réseaux sociaux. Si on devait payer pour l’utiliser, pas sûr qu’on pourrait se le permettre. »

    Comme pour Le Monde et L’Obs, Brut perçoit la collaboration avec Facebook comme un véritable avantage concurrentiel et croit à la pérennité de son modèle : « Cela ne nous fait pas peur d’être Facebook dépendant, pas plus qu’un producteur qui travaille avec une chaîne de télévision. Par ailleurs, il ne nous donne pas d’argent et pourtant Brut sera rentable en 2018, c’est qu’il existe bien un business model sur les réseaux sociaux. »

    Edouard Braud l’affirme, Facebook fait tout pour donner le maximum d’autonomie aux médias : « Tous nos produits sont faits de telle sorte qu’ils ne créent pas de dépendance. Nous les concevons pour qu’ils enrichissent l’expérience des médias et les aident à créer de la valeur grâce à Facebook. Cela peut se faire à la fois au sein de notre environnement mais également en dehors. C’est pourquoi nous développons notamment des outils qui permettent de générer de la valeur dans les environnements propriétaires des médias comme sur "Instant Articles" avec les modules d’abonnement aux newsletters, de téléchargement d’applications… »

    Un miroir aux alouettes et un danger pour les « petits médias »

    En dehors des médias partenaires, rares sont les rédactions disposant des ressources et de la flexibilité nécessaires pour faire face aux exigences de Facebook. En l’absence d’incitation financière ou de revenus récompensant les contenus produits pour le réseau social, les petits médias s’essoufflent à force de vouloir tirer profit de l’audience et des redoutables outils mis à disposition. Résultat, un écosystème à deux vitesses s’est progressivement mis en place, doublé d’une stratégie kamikaze des médias, dont la production vidéo est un exemple éclairant.

    Passage en revue des raisons pour lesquelles la plupart des médias n’ont que peu d’intérêts à se lancer dans la production de vidéos sociales :

    La production de vidéos est complexe, chronophage et coûteuse, surtout pour les titres de presse écrite dont ce n’est pas le métier. Mettre en place un workflow spécifique et former ou embaucher des journalistes capables de tourner et de monter des vidéos sociales représentent un coût considérable. Dans le domaine, la rentabilité reste souvent un concept.
    La professionnalisation fulgurante des contenus. Les vidéos postées sur le réseau social ressemblent de plus en plus à des productions télévisuelles, ce qui tend à disqualifier les médias incapables de suivre les standards de qualité en vigueur. Aujourd’hui, la majorité des « lives » Facebook est réalisée avec plusieurs caméras, à l’aide d’une régie.
    La versatilité des formats recommandés. Pendant six mois, Facebook nous incite à produire des vidéos de moins d’une minute consultable sans le son. Le mois suivant, il faut produire des séquences d’une minute trente minimum, sans quoi l’algorithme pourrait bouder nos contenus. Trente petites secondes de plus qui imposent de repenser les formats et réorganiser sa chaîne de production.
    Le paradoxe de l’engagement. Par expérience, les contenus vidéos postés sur Facebook sont ceux qui apportent le moins de trafic sur les sites. Ils suscitent un fort engagement, mais sont consultés exclusivement dans le fil d’actualité, et peu sur les sites. Pourtant, les médias redoublent d’efforts pour produire des vidéos natives et non rentables. Enfin, comme sur YouTube, l’actualité est loin de faire partie des contenus les plus consultés sur Facebook.
    La supercherie des données d’audience. Comprendre et analyser les chiffres d’engagement fournis par le réseau social demande de la patience et des compétences solides. Des chiffres dont la fiabilité est sujette à caution. En 2016, Facebook a admis avoir surévalué les statistiques de consultation des vidéos de 60 à 80 %, et ce, pendant deux ans ! Une « erreur technique » a été invoquée. Une excuse grossière qui pourrait faire sourire si elle n’avait pas un impact énorme sur les investissements publicitaires et sur les moyens mis à disposition par les médias pour produire des vidéos. Quand on culmine à plusieurs centaines de milliers voire des millions de vues par vidéo, les marges d’erreur n’ont pas de grandes conséquences, mais lorsqu’une stratégie vidéo est évaluée sur la base de quelques milliers de clics, alors dans ce cas, les implications peuvent être sérieuses.
    Le chantage au « reach » et la tentation du « boost ». La présence de tous les acteurs sur la plateforme engendre une course à l’attention inédite qui aboutit à une saturation des « timelines » et à une baisse de la visibilité des contenus, intelligemment orchestrée par Facebook. Une chute importante de la portée des publications peut contribuer à déstabiliser les fragiles « business model » des médias. Et la tentation de payer pour maintenir sa popularité, généreusement offerte par la plateforme, n’est plus une exception dans les rédactions. Les contenus sponsorisés se multiplient et les médias se transforment en client de la régie publicitaire de Facebook.

    Facebook a gagné. Les nombreux paradoxes évoqués ci-dessus en sont les meilleures preuves. La servitude volontaire dont font preuve les médias peut être analysée au prisme de leur situation financière, mais difficile de dire quelles en seront les conséquences à long terme. Des sacrifices nécessaires sur l’autel de la transition numérique ? Peut-être, mais attention, la dépendance n’est pas seulement financière, elle est également technique pour l’accès aux outils de production et de diffusion de l’information, elle pèse aussi sur les contenus et contribue à l’uniformisation des formats à l’échelle mondiale et surtout, elle influence et rythme le quotidien et l’organisation des rédactions.

    Le paysage médiatique français s’alarme régulièrement du manque d’indépendance des médias face aux actionnaires-industriels-milliardaires. Pourtant, ces mêmes médias permettent l’instauration progressive d’une menace tout aussi toxique pour l’avenir des médias et de la démocratie, celle du soft power, de l’argent et de l’écosystème des GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple).

    #réseaux_sociaux #facebook #presse #médias #naufrage

    • Mediapart, tant que tu ponderas des phrases de ce type je te dis merde et je stoppe ma lecture.

      Il faut dire que le trousseau de la mariée est bien garni avec ses deux milliards d’utilisateurs. Le marié désœuvré ne pouvait espérer mieux.

      #sexisme
      #boycott_facebook

      Je ne vois pas ce qu’il y a d’intéressant à comparer le contrat de dupe que les médias ont fait avec facebook à la dot d’une mariée. A part à préserver ces pauvres hommes journalistes de leur responsabilité, disqualifier les femmes, et s’asseoir confortablement sur sa paresse intellectuelle à trouver un qualificatif plus adéquat.

      Cette tradition de la dot lors du mariage visait à compenser les frais de la femme, considérant celle-ci comme une charge.
      #journalisme_coucouilles

      On rappelle juste à ceux qui s’étonnent que la France est 39em sur 180 pays au classement mondial 2017 de RSF https://rsf.org/fr/classement
      du fait de ces accointances avec la finance.
      #indépendance_de_la_presse

    • À mettre en lien avec les accusations d’ingérence via Facebook de la Russie dans l’élection étasunienne. J’ai du mal à croire que Facebook se soit laissé berné, j’ai du mal à croire que Facebook ne soit pas au service de l’oligarchie étasunienne. Là on voit que Facebook dépense au contraire beaucoup d’énergie pour contrôler qui a une audience privilégiée etc.

  • Wattpad : le Youtube de l’écriture ? | La Feuille
    http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2015/04/05/wattpad-le-youtube-de-lecriture

    Wattpad : quel modèle économique ?

    Fort de son succès d’audience, le site a levé 46 millions de dollars au printemps rapporte Techcrunch mais ne génère pour l’instant pas beaucoup de revenus, puisque tous les titres sont gratuits (et Allen Lau a assuré aux utilisateurs que la plateforme demeurera gratuite). Après s’être lancé dans le fanfunding, le financement des oeuvres par les fans, qui malgré son succès a été mis de côté, Wattpad semble désormais chercher son développement dans la monétisation de son audience.

    Pour générer des revenus, le site s’est lancé depuis l’été dans la publicité native avec Century Fox, qui a utilisé la plateforme pour faire de la publicité pour le livre Nos étoiles contraires à l’occasion de la sortie du film en proposant un compte dédié pour promouvoir quelques-unes des nombreuses fanfictions nées autour du livre de John Green et accueillies par la plateforme. Le compte est devenu l’un des 5 comptes les plus suivis de Wattpad avec plus de 200 000 abonnés et les publicités ont été vu 25 millions de fois avec un taux de clic de 2,5%… Depuis, plusieurs studios et éditeurs ont tissé des partenariats avec la plateforme faisant de ces lecteurs et écrivains boulimiques une cible de choix à influencer. Paramount a récemment sélectionné trois contributeurs de la plateforme pour leur faire écrire des fans fiction autour d’un livre que le studio s’apprête à sortir en film, Project Almanac rapporte Hollywood Reporter. Les éditeurs ne sont pas en reste. Harlequin utilise la plateforme pour son concours permanent de découverte d’auteurs ainsi que la maison d’édition britannique Hot Key Books.

    Pas sûr que ces opérations très circonscrites suffisent à rendre le site rentable. Il n’empêche que Wattpad a l’ambition de devenir un acteur majeur du secteur et vise le milliard d’utilisateurs. Il en a en tout cas le potentiel. Signalons qu’Amazon a lancé en mars 2015 une initiative concurrente : WriteOn et qu’il existe également une initiative française, Scribay… mais leurs audiences demeurent pour le moment confidentielles.

    Pourquoi Wattpad marche-t-il si bien ?

    Si l’on en croit Anna Todd, une seule chose expliquerait le succès de Wattpad : l’interactivité ! Quand un auteur publie un début d’histoire, les lecteurs peuvent commenter, dire leurs plaisirs ou leurs regrets. Et l’auteur en tenir compte (ou pas). Chaque lecture appréciée est partageable, générant de multiples formes de recommandation sociales. Alors que l’auto-édition traditionnelle ou online ne permet pas aux auteurs de rencontrer un public, la communauté de Wattpad, boulimique de lecture, offre une audience potentielle sans précédent pour tout apprenti écrivain. Tout en ayant la possibilité d’avoir un rôle dans sa lecture, puisque par les commentaires, les critiques ou les suggestions, les lecteurs peuvent influencer l’auteur. Une fonction récente permet même de commenter chaque ligne de texte, permettant de discuter du choix des mots et des phrases eux-mêmes, entre lecteurs et auteurs.

    #Wattpad #Modèle_économique #Communauté

  • More than just viewers : Celebrating YouTube’s special connection with its audience - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Dw2NOE_6VAU

    Think with Google UK
    Ajoutée le 6 nov. 2017
    Go behind the screens into our audience’s world. See how, why and where they’re watching, the connection it sparks, and why they’re more than just viewers. Find out more: http://g.co/thinkwithyoutube

    Non, j’y crois pas !!!
    Une vidéo de promotion de YouTube/Google qui montre clairement que nous sommes dans un monde où Google/YouTube nous regarde au travers de l’écran que nous lui accordons.
    Je pense qu’en fait ils en sont fiers... la surveillance, pas eux, eux c’est « don’t do evil ». Ils sont au dessus de tout ça.

    #Google #YouTube #Pulbicité #Surveillance

  • « Mime Suiveur » à Cluses (74)

    Le jeudi 21 décembre 2017, de 15 à 19 heures, l’artiste Mime Philippe PILLAVOINE que vous pouvez apercevoir à la télévision dans les publicités GiFi, ou sur la chaîne YouTube de Golden Moustache dans les sketch si justement intitulé « Le Mime », sera à Cluses (74) pour présenter son animation de « Mime Suiveur »... https://www.silencecommunity.com/events/event/view/46789/« mime-suiveur »-a-cluses-74

    #animation #événementiel #mime #le_bateau_ivre #mime_suiveur #event #artiste_mime #Philippe_PILLAVOINE #PILLAVOINE #France # Rhône-Alpes #Savoie

  • Gregory Corso: October 21, 1956 - Poetry Center Digital Archive
    https://diva.sfsu.edu/collections/poetrycenter/bundles/191185

    Gregory Corso reading from his first book, The Vestal Lady On Brattle (1955), and other poems

    “Requiem for ’Bird’ Parker, Musician” (11:03)

    Gregory Corso reads his poem “Marriage”
    https://www.youtube.com/watch?v=HXp2eyC2oaQ

    https://en.wikipedia.org/wiki/Gregory_Corso

    Gassman: Matrimonio by Gregory Corso - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=ipGbPw0QxAg

    #poésie #USA #beat_generation

  • A propos du documentaire Demain, tous crétins ?
    Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade, Arte, France, 2017 (56 minutes)
    https://www.arte.tv/fr/videos/069096-000-A/demain-tous-cretins

    Baisse du QI, troubles du comportement et autisme en hausse : cette enquête alarmante démontre que les perturbateurs endocriniens affectent aussi la santé mentale.
    Et si l’humanité était en train de basculer vraiment dans l’imbécillité, comme l’imaginait en 2006 la cruelle fiction de Mike Judge « Idiocracy » ? Depuis vingt ans, les scientifiques constatent avec inquiétude que les capacités intellectuelles ne cessent de diminuer à l’échelle mondiale. Une baisse du QI a été observée dans plusieurs pays occidentaux. À cela s’ajoute une explosion des cas d’autisme et des troubles du comportement. En cause : les perturbateurs endocriniens, ces molécules chimiques qui bouleversent le fonctionnement de la thyroïde, essentielle au développement cérébral du fœtus. Présentes dans les pesticides, les cosmétiques, les mousses de canapé ou encore les plastiques, ces particules ont envahi notre quotidien : nous baignons dans une véritable soupe chimique. Aux États-Unis, chaque bébé naît ainsi avec plus de cent molécules chimiques dans le sang. Mais comment limiter leurs effets ? Quelles solutions peut-on mettre en place pour préserver les cerveaux des générations futures ?

    Huit ans après « Mâles en péril », qui révélait l’impact des perturbateurs endocriniens sur la fertilité, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade tirent à nouveau la sonnette d’alarme en dévoilant l’effet néfaste de ces mêmes polluants sur notre intelligence et notre santé mentale. « Demain, tous crétins ? » relaie la parole de chercheurs engagés, comme la biologiste Barbara Demeneix, spécialiste de la thyroïde, ou la biochimiste américaine Arlene Bloom, qui mène depuis les années 1970 un combat acharné contre l’utilisation des retardateurs de flammes (mélanges chimiques ajoutés à une grande variété de produits industriels comme les plastiques, les textiles et les équipements électriques ou électroniques pour les rendre moins inflammables). Leurs études et d’autres nous alertent sur un problème de santé publique dont les législateurs, sous l’influence des lobbies industriels, n’ont pas encore pris la mesure.

    Cité ici, mais je préfère faire un post à part :
    https://seenthis.net/messages/499739

    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

    Perturbateurs endocriniens : une menace pour notre QI
    Barbara Demeneix, Le Journal du CNRS, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/531055

    #perturbateurs_endocriniens #documentaire
    #santé #QI #Intelligence #hormones

    Un qui n’a pas aimé :

    Tous pris pour des crétins devant Arte
    Martin Clavey, Sound of Science, le 11 novembre 2017
    https://www.soundofscience.fr/644

    Le quotient intellectuel baisse année après année
    Soulas, Urtikan, le 14 novembre 2017
    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/le-quotient-intellectuel-baisse-annee-apres-annee

    et :

    Notre QI est-il vraiment en train de baisser ?
    Pauline Moullot, Libération, le 22 novembre 2017
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/11/22/notre-qi-est-il-vraiment-en-train-de-baisser_1610778

    Depuis la diffusion sur Arte du documentaire « Demain, tous crétins ? » plusieurs internautes nous interrogent sur la baisse supposée du quotient intellectuel.

    Notre QI est-il, oui ou non, en train de baisser ? Depuis la diffusion le week-end dernier sur Arte d’un documentaire intitulé Demain, tous crétins ? plusieurs internautes nous ont posé la question. Pendant une heure, le documentaire démontre l’influence néfaste des perturbateurs endocriniens sur le développement du cerveau, en s’appuyant notamment sur une baisse du QI. Qu’est-ce que le QI ? « C’est une mesure de l’intelligence générale qui donne une moyenne de toutes les fonctions cognitives. Elle permet de tout résumer en un chiffre, comme une moyenne générale au bac », explique le chercheur du CNRS spécialiste des sciences cognitives Franck Ramus.

    La biologiste du CNRS Barbara Demeneix, conseillère scientifique du documentaire d’Arte, assure que de multiples études dans plusieurs pays, et avec plusieurs méthodes, confirment cette thèse. Ça ne fait pas débat selon elle. Une série d’études publiées depuis plusieurs années sur le sujet indiquent, en effet, que le QI est plutôt orienté à la baisse.

    Selon celles-ci, il serait en effet en train de baisser depuis le tournant des années 2000. En France, mais aussi en Norvège, en Australie, au Danemark, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Finlande… Les résultats sont recensés dans cet article d’Edward Dutton (cité par le documentaire d’Arte) et Richard Lynn, les auteurs des études sur la France et la Finlande.

    « Flynn effect » et « negative Flynn effect »

    A l’appui de cette thèse, on trouve aussi James Flynn, professeur émérite à l’université d’Otago, à Dunedin en Nouvelle-Zélande, spécialiste du QI dans le monde. Il a donné son nom à la théorie du Flynn effect, en démontrant que le QI ne cessait d’augmenter sur des générations depuis l’après-guerre. Il aurait même augmenté de trois points par décennie selon une méta-analyse recensant plus de 200 études sur le QI. Une augmentation qui s’explique notamment par l’amélioration des conditions de vie, de l’alimentation et de l’éducation.

    Selon James Flynn, cette tendance s’inverserait bien, aujourd’hui. Contacté par Check News, il ne conteste pas les conclusions de Dutton et Lynn, même s’il affirme que « ça dépend des pays ». Concernant l’étude menée sur la France, il explique : « Il n’y a aucun problème avec cette étude [sur la France], mais l’on aura besoin d’autres études pour être sûrs de ces résultats. » Le chercheur, qui sortira une nouvelle publication d’ici un mois, ne développe pas beaucoup plus pour l’instant.

    Au Monde, il avait affirmé récemment : « Nos enfants sont plus bêtes que nous, et les leurs risquent bien d’être encore plus stupides. » Même s’il ne se référait pas seulement au QI. « Je fais référence au fait qu’aux Etats-Unis, les gens lisent moins de grande littérature et connaissent moins d’histoire, du coup ils ne peuvent pas utiliser leur intelligence critique pour questionner ce que leurs leaders leur disent sur le monde moderne (par exemple sur l’invasion de l’Irak). Cette tendance semble augmenter (peut-être pas en France), quelle que soit la courbe du QI », explique-t-il aujourd’hui.

    Mais si plusieurs sources indiquent une tendance à la baisse, ces études rencontrent aussi des opposants. Ainsi, celle concernant la France, qui nous apprend que le QI y aurait perdu 3,8 points en dix ans. Problème, selon les détracteurs de l’article, il se base sur une cohorte particulièrement petite : 79 personnes. Des critiques balayées par son auteur, Edward Dutton : « On précise que c’est un chiffre relativement réduit, mais il est concordant avec les résultats des études menées en Scandinavie et va dans la direction attendue. »

    La controverse touche aussi une autre publication souvent citée, menée par le psychologue Michael Woodley, qui assure que notre QI a perdu quatorze points depuis l’époque victorienne, à raison de 1,23 point par décennie. Intitulée « Est-ce que les Victoriens étaient plus intelligents que nous ? » l’étude se base sur les temps de réaction des gens à un stimulus visuel. Une technique qui ne peut pas permettre d’en déduire une mesure de l’intelligence, selon plusieurs chercheurs. Flynn, qui plaide, lui, pour une augmentation constante du QI jusqu’à cette baisse dans les années 90-2000, fait partie de ses critiques.

    Prendre du recul

    La communauté scientifique n’est donc pas unanime sur la question. « L’effet Flynn, qui montre une hausse de trois points par décennie, est incontesté. Mais seules quelques travaux font état d’une baisse sur une période de dix ans, relativise Franck Ramus. La croissance ralentit, mais il n’est même pas encore établi que ça plafonne. »

    Pour le chercheur, la publication la plus complète sur la question est une méta-analyse recensant plus de 200 études et menées sur les variations du QI de 1909 à 2013. Et si les travaux tendant à montrer un déclin dans certains pays semblent solides – celles sur la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, l’Allemagne, et la Grande-Bretagne portent sur des effectifs suffisamment importants pour être crédibles, selon le chercheur –, elles sont aussi minoritaires parmi la quantité d’autres travaux montrant l’inverse dans d’autres pays. « Le problème, c’est qu’il n’y a généralement qu’une seule étude récente par pays, résume-t-il, et pas toujours avec de gros effectifs (notamment l’étude sur la France). Il faudrait réévaluer la situation dans dix ans. Alors on aura suffisamment de recul pour voir s’il y a une croissance plus lente, une stagnation ou un déclin. En attendant, il n’y a pas lieu d’être alarmiste. »

    Débat sur les causes

    A ce débat sur la réalité ou pas d’une baisse s’en ajoute un autre : celui sur les causes. Si les études sur la France et la Finlande font aussi débat, c’est à cause de l’interprétation de ces résultats proposée par leurs auteurs. Dutton et Lynn voient des causes génétiques dans la baisse du QI… Ce qui explique leur déception après la diffusion du documentaire d’Arte : celui-ci s’est appuyé sur les résultats de leurs travaux pour étayer la thèse d’une baisse liée à des facteurs environnementaux, là où les chercheurs assurent que les causes sont génétiques. Ils sont d’ailleurs rejoints sur ce point par Michael Woodley. Pour résumer grossièrement, les personnes avec un QI élevé feraient moins d’enfants que ceux avec un QI plus faible, ce qui tend au fil des ans à faire baisser la population qui possède un QI plus important… Une théorie très controversée, qui sert à leurs détracteurs pour décrédibiliser les résultats.

    A ces tenants controversés d’une théorie dysgénique (la détérioration génétique d’une espèce) comme Dutton et Lynn, s’opposent donc les partisans d’une théorie environnementale. Parmi eux, la biologiste du CNRS Barbara Demeneix : « Dutton et Lynn ne donnent que des hypothèses pour expliquer cette baisse, alors que je m’appuie sur des études scientifiques validées par la communauté. » Selon elle, l’exposition aux perturbateurs endocriniens impacte le développement du cerveau en agissant sur les hormones thyroïdiennes. Toute la thèse du documentaire diffusé sur Arte. Et de citer par exemple cette étude sur l’effet de l’exposition aux phtalates (des substances chimiques que l’on retrouve dans des plastiques et des produits du quotidien) dans le ventre de la mère sur le QI des enfants âgés de 7 ans.

    En résumé, si plusieurs études démontrent une baisse du QI dans certains pays, cette conclusion ne fait pas encore l’unanimité dans la communauté scientifique. Pas plus que les causes de cette éventuelle baisse.

    • https://www.quechoisir.org/actualite-matelas-le-probleme-des-mousses-contaminees-toujours-pas-regle

      Alors que les matelas fabriqués du 25 août au 6 octobre 2017 ont pu l’être avec des mousses contaminées, aucune décision de reprise ni de retrait n’a encore été prise à ce jour.

      Notre article sur les mousses contaminées des matelas a inquiété et c’est bien légitime. Depuis, un certain nombre de consommateurs ayant acheté un matelas récemment nous interrogent. Mais officiellement, rien n’a changé. Les syndicats professionnels de la literie n’ont à ce jour donné aucune consigne de reprise ni publié aucune liste, la Répression des fraudes (DGCCRF) non plus.

      Alors soyons précis :

      Tous les matelas commercialisés depuis la fin août contiennent potentiellement des mousses contaminées. Le marché fonctionne en effet en flux tendu, il n’y a pas de gros stocks.
      Tous les types de matelas sont touchés. Qu’il s’agisse de modèles en mousse, de modèles à ressorts, à mémoire de forme ou autre, ils contiennent tous de la mousse. Le calage des ressorts est en mousse, les couches à mémoire de forme aussi.
      BASF, le géant de la chimie industrielle qui a fourni la matière première contaminée, affirme qu’il n’y a aucune toxicité pour les consommateurs, mais la société n’a aucune légitimité pour tenir de tels propos. D’une part elle est juge et partie, d’autre part elle devra financer tous les dommages causés par cette affaire, des fermetures momentanées d’usines à la destruction (Que Choisir et ses confrères européens militent en ce sens) des matelas produits du 25 août au 6 octobre, date très tardive à laquelle elle a alerté ses clients. La facture pourrait être lourde.
      Que Choisir n’est pas, à ce jour, en mesure de dire si les matelas sont ou non toxiques. En revanche, il est certain que leurs mousses ne sont pas conformes. C’est amplement suffisant pour qu’ils soient retirés du marché, rappelés et échangés.

      Si les consommateurs sont inquiets, certains fabricants le sont aussi. « Dès que nous avons eu l’alerte le 6 octobre, nous avons arrêté la production et la commercialisation, témoigne Pascal Benoist, fabricant de literie à Auvers-sur-Oise (95) pour la marque Belle Literie. Nous avons mis nos 50 salariés en activité partielle, informé nos clients et fait réaliser en urgence des mesures de la qualité de l’air dans l’usine. Mais la DGCCRF ne nous donne aucune consigne, nous gardons 5 000 matelas en stock, et depuis le 6 octobre nous n’avons rien expédié. Nous venons seulement de reprendre la production avec des mousses conformes. »

      À Que Choisir, on aimerait que cette mobilisation soit celle de toute la profession, mais aucune consigne d’information des consommateurs ni de reprise n’a encore été donnée par les représentants des professionnels de la literie. Notre conseil reste le même, reportez votre achat de matelas.

      edit je voie que BCE l’a deja référencé ici : https://seenthis.net/messages/647151

    • Sur l’iode, je croyais que le sel alimentaire devait être obligatoirement iodé et je croyais qu’on mangeait trop de sel.
      Comment est ce possible de manquer d’iode dans ces conditions ?
      Autre chose sur le sexe. Le docu ne parle des femmes que comme porteuses de mâles car à part « femmes enceinte » tout le reste est au masculin. Or l’autisme (rapproché du crétinisme dans le docu) touche surtout les garçons et le pbl des perturbateurs endocrinien n’est évoqué que pour la baisse de fécondité du sperm (ce qui est plutot positif à mon avis) alors que les femmes et filles semblent avoir des cancers et prendre massivement du levothyrox. Comme tout est au masculin on peu pas savoir mais vu le peu d’hommes sous levothyrox et le peu de femmes autistes il y a peut etre une différence à ce niveau là.

      édit pour le sel iodé, ca semble facultatif en france et en plus le sel iodé contiendrait un fort taux de plomb... c’est fantastique !
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Sel_iod%C3%A9

    • Je n’ai pas encore regardé le documentaire.

      Cause t’il :
      – Du bombardement publicitaire permanent, dans les villes, à la télévision, sur les radios commerciales, dans les revues municipales, dans les discours des politiques, le publi rédactionnel des journaux . . . .
      – Des jouets proposés aux enfants.
      – De la bêtise de ce qui est imposé par les médias officiels.
      – Des modifications des méthodes d’évaluation et d’apprentissage dans l’enseignement.

      Je fais régulièrement les braderies, des couleurs et des formes immondes pour les jouets des gosses, barbie natel toys r us . . . .
      https://www.youtube.com/watch?v=dfdMJcql1D8

      Le plus interpelant, c’est la montagne de jouets d’éveil pour tous petits. Vu le résultat . . .

      D’après Arte, cela a un effet ( sachant que les test de QI sont en modification permanente ).

      Rappelons aussi que ceux qui ne regardent pas Arte, ne sont pas abonnés à télérama, à le monde, ou émettent des réserves sur les bienfaits apportés par l’union européennes sont les derniers des crétins, d’après les médias officiels.

    • Il y a plusieurs questions dans ce documentaire (Demain, tous crétins ?) :

      (1) est-ce que le QI baisse ? est-ce que l’intelligence baisse ? est-ce que c’est la même chose ? est-ce que c’est mesurable ?

      (2) est-ce qu’il y a plus de crétinisme ? d’autisme ? de pathologies liées au cerveau ? est-ce que (2) est lié à (1) ?

      (3) est-ce que les pesticides, phtalates, retardateurs de flammes, perturbateurs endocriniens et autres, sont nocifs à notre corps, et en particulier à notre cerveau ?

      (4) même si (1), (2) et (3) sont avérés, est-ce que (3) peut expliquer (1) et/ou (2) ? Car bien sûr les causes pourraient être tout autres : conditions de vie, qualité de l’alimentation, éducation, baisse de la lecture, matraquage de la publicité, ou au contraire génétiques...

      Mais ça me rappelle aussi le conseil de Franck Courchamp que je vous recopie ici :
      https://seenthis.net/messages/646679

      Le mouvement doit venir de Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Une multitude d’initiatives individuelles et de micro-actions quotidiennes peut avoir un effet décisif, tout simplement parce que nous sommes des milliards. Les politiques, dont l’agenda dépasse rarement l’horizon de la prochaine élection, mais qui sont sensibles aux pressions, suivront le mouvement, tout comme les acteurs économiques. J’ai l’habitude de dire que le citoyen ordinaire a deux cartes très importantes en main : sa carte d’électeur et sa carte bancaire. Faire des choix de consommation judicieux comme acheter moins d’huile de palme, moins de viande, moins d’emballages…, conduira les industriels à produire moins d’huile de palme, moins de viande, moins d’emballages…, et améliorera l’état de la planète.

      Alors, c’est drôle, parce que maintenant que j’ai vu le documentaire, je ne comprends même pas qu’on puisse encore envisager sérieusement que le changement peut provenir des consommateurs/electeurs !

      Les consommateurs ne connaissent rien aux retardateurs de flamme. Heureusement, une chercheuse, Arlene Blum, dénonce ces produits mortels en 1977, et ils sont interdits. Victoire. Sauf que 10 ans après, l’industrie chimique profite que l’opinion publique a oublié cette histoire, et les retardateurs de flamme refont leur apparition dans de nombreux produits domestiques. Ils ont maintenant avec eux une énorme campagne publicitaire et, les temps ont changé, plus personne n’écoute les scientifiques qui passent tous pour des militants, beaucoup moins dignes de foi que les vendeurs de produits chimiques et d’espaces publicitaires (voir par exemple l’article ci dessus cité par @freakonometrics). Alors que peut faire le consommateur ?

      De la même façon, les consommateurs ne veulent pas mourir de pesticides, mais, de nouveau, que doivent-ils faire ?

      On ne mesure toujours pas à quel point la petite phrase de Lionel Jospin de 1999 était annonciatrice de l’ineluctabilité du génocide en cours... (« Il ne faut pas tout attendre de l’Etat. Je ne crois pas qu’on puisse administrer désormais l’économie. Ce n’est pas par la loi, les textes, qu’on régule l’économie. Tout le monde admet le marché. »). On ne peut rien faire. Tout le monde admet le marché. Tout le monde admet que ce sont les fabricants de retardateurs de flamme qui décideront combien on en bouffera...

      La « faute » de Jospin réveille la gauche. En avouant son impuissance face aux licenciements, le Premier ministre braque PCF, MDC et Gauche socialiste.
      Renaud DELY et Pascal VIROT, Libération, le 17 septembre 1999
      http://www.liberation.fr/france/1999/09/17/la-faute-de-jospin-reveille-la-gauche-en-avouant-son-impuissance-face-aux

    • On va tous crever
      Frédéric Fromet, France Inter, le 5 mai 2017
      https://www.youtube.com/watch?v=9bCp-7pX7Cs

      En réponse à :

      Premier Mai
      Damien Saez, Youtube, le 30 avril 2017
      https://www.youtube.com/watch?v=9MijUDlWgJI

      J’ai rêvé d’un pays mon frère
      un pays qui n’aurait
      de lois oui que le solidaire
      oui de se partager
      un horizon pour l’éphémère
      pour une éternité
      nous serons la lutte
      s’il faut faire du peuple béton
      des peuples de muguet
      crâmer leur pognon pour en faire
      un feu pour réchauffer
      le sans-abri quand vient l’hiver
      le coeur du sans papier
      nous serons la lutte
      toujours aux manifestations
      ami le premier mai
      pour dessiner un horizon
      pour nos humanités
      toujours le coeur contre le front
      ouais lâche-moi ton briquet
      toujours le coeur contre le front
      moi j’ai le poing levé
      sur les réseaux la fachosphère
      vient toujours gangrèner
      le coeur de mes humanitaires
      envies de tout casser
      contre les barbares de la Terre
      ami faut pas lâcher
      nous serons la lutte
      contre les croix des religions
      les enfers du progrès
      contre les maquerelles du pognon
      contre les croix gammées
      ami s’il faut planter des fleurs
      ou lancer des pavés
      nous serons la lutte
      entre les trous noirs et les guerres
      nos univers écartelés
      entre nos salaires de misère
      et l’odeur des charniers
      si c’est toujours toi populaire
      contre la société
      nous serons la lutte
      contre les marchands du malheur
      des bonheurs bon marché
      les réseaux d’amputés du coeur
      violeurs d’Humanité
      l’oiseau liberté dans la toile
      le peuple est prisonnier
      nous serons la lutte
      un jour j’irai brûler la bourse
      ami un premier mai
      s’il faut crâmer la financière
      ouais lâche-moi ton briquet
      ouais pour aller pisser nos bières
      sur la gueule du banquier
      si l’horizon c’est la galère
      ouais pour l’éternité
      un jour j’irai brûler la bourse
      ami un premier mai
      ami si pour sauver la Terre
      faut pendre le banquier
      avec toi le peuple des tours
      toi peuple des forêts
      avec le peuple enfant des plaines
      ou celui des quartiers
      avec tous les peuples printemps
      les peuples d’écoliers
      avec le peuple camarade
      quand vient le premier mai
      s’il faut monter la résistance
      contre les enculés
      ami s’il faut sauver la France
      s’il faut la libérer
      des sourires des politicards
      des sourires de banquier
      s’il faut garder le coeur anar
      garder le poing serré
      un jour j’irai brûler la bourse
      ouais lâche-moi ton briquet
      avec les potes manifestants
      s’il faut la lutte armée
      ami s’il faut refaire la Terre
      s’il faut l’imaginer
      un peu comme une égalitaire
      oui fleur d’Humanité
      pour faire des jardins de nos coeurs
      des amours en bouquet
      dans les yeux du peuple labeur
      un rêve une liberté
      dans les yeux du peuple labeur
      un rêve
      une liberté

      A rajouter à la compil de la fin du monde :
      https://seenthis.net/messages/587048

      #Musique #Musique_et_politique #Humour

    • Demain, tous crétins
      https://www.youtube.com/watch?v=WWNARPyruoQ

      Demain, tous crétins ? Ou pas…
      Franck Ramus et Ghislaine Labouret, Cerveau et Psycho, le 15 mai 2018
      https://seenthis.net/messages/701497

      Chute de l’intelligence : la piste environnementale relancée
      Nathaniel Herzberg, Le Monde, le 11 juin 2018
      https://seenthis.net/messages/701488

      Revue de presse sur la troisième compilation consacrée à #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène :
      https://seenthis.net/messages/680147