• A Notre-Dame des Landes et ailleurs l’aviation veut torpiller l’Accord sur le climat

    Au moment même où l’Union européenne ratifiait l’Accord de Paris, le secteur de l’aviation obtenait la garantie de pouvoir poursuivre sa croissance illimitée sans tenir compte de l’impératif climatique. Cette croissance du secteur est agitée comme la raison d’être de la construction de l’aéroport de Notre-Dame des Landes alors qu’elle saborde les objectifs de l’Accord de Paris.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/081016/notre-dame-des-landes-et-ailleurs-laviation-veut-torpiller-laccord-s

    #AccorddeParis #Climat #compensation_carbone #Cop21 #COP22 #ICAO #Montréal #Notre-Dame_des_Landes #OACI

  • Israël et l’UE seraient engagés dans des négociations pour rétablir leurs liens
    10 février 2016
    http://fr.timesofisrael.com/israel-et-lue-seraient-engages-dans-des-negociations-pour-retablir

    (...)Alors que des officiels de l’UE ont été cités déclarant que les directives d’étiquetage ne serait pas retirées, des sources ont parlé d’une concession non spécifiée que l’UE pourrait accorder à Israël en compensation .

    Les discussions auraient pu être proposées quand Netanyahu et la chef de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini, se sont rencontrés au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le mois dernier.

    Les négociations auraient été lancées dans les deux dernières semaines, y compris pendant une visite en Israël la semaine dernière, qui n’a pas été rendue publique, de Helga Schmid, secrétaire générale adjointe du services des Affaires étrangères du département des affaires publiques de l’UE, et première conseillère politique de Mogherini, qui a rencontré Dore Gold, le directeur général du ministère des Affaires étrangères et des officiels du conseil de sécurité nationale d’Israël, parmi d’autres agences gouvernementales.

    #compensation

  • Le Sénat va-t-il confier la protection de la biodiversité à des banques ?

    Le projet de loi relatif à la biodiversité arrive au Sénat ce mardi 19 janvier. Les enjeux sont multiples. L’un d’entre eux concerne ce qui est appelé les "réserves d’actifs naturels". Les associations demandent la suppression de toute référence aux « réserves d’actifs naturels », ces banques d’un nouveau genre qui font du blé en prétendant préserver la biodiversité. Seront-elles entendues ?

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/190116/le-senat-va-t-il-confier-la-protection-de-la-biodiversite-des-banque

    #biobanques #biodiversité #CDC-Biodiversité #compensation #détruire #financiarisation #loi #protection #Sénat

  • Plusieurs articles de presse (liens ci dessous) mentionnent le projet de la maire de #Calais de construire un #parc_d'attraction appelé « #Heroic_Land » à 3 km du campement de migrants pour « redorer » l’image de la ville. Valls a annoncé que le gouvernement donnera 50 millions d’euros à la ville de Calais en tant que ’#compensation' pour le préjudice causé par les flux migratoires, à investir dans des projets comme celui ci. Ce projet est scandaleux et indécent dans la situation actuelle…Les liens ci dessous jettent un doute sur les financements de ce projet...

    L’organisation d’un débat public demandé par certains députés n’a d’ailleurs pas été jugé nécessaire.

    http://www.marianne.net/parc-attractions-roue-libre-100237735.html
    http://www.nordlittoral.fr/accueil/migrants-valls-accorde-50-millions-a-calais-ia0b0n253859
    http://www.nordlittoral.fr/accueil/herios-land-encore-une-drole-d-affaire-ia0b0n256702
    –-> reçu via la mailing-list Migreurop
    #asile #campement #migrations #réfugiés

  • Une base de données recense 46.000 anciens propriétaires d’esclaves en Grande Bretagne - Slate

    http://www.slate.fr/story/104327/base-donnees-anciens-proprietaires-esclaves-grande-bretagne

    Lorsque l’esclavage a été aboli dans les colonies britanniques en 1833, 46.000 Britanniques étaient propriétaires d’esclaves, selon le décompte de deux professeurs de l’University College London. Dans la base de données mise en ligne par les historiens, on retrouve notamment des ancêtres du premier ministre David Cameron, de l’acteur Benedict Cumberbatch et de l’écrivain George Orwell, rapporte The Guardian.

    Les archives utilisées viennent du Comité sur la compensation des propriétaires d’esclaves (Slave Compensation Commission), qui a mis en oeuvre le dédommagement financier de tous ces esclavagistes ayant perdu leurs biens, c’est-à-dire les 800.000 Africains qui ont été libéré à l’abolition. En tout, les propriétaires ont reçu 20 millions de livres de l’époque, soit un équivalent de 16 milliards de livres actuelles... Cette somme représentait 40% des dépenses du gouvernement en 1834 ! Il s’agit du deuxième plus gros sauvetage financier de l’histoire du pays, après le renflouement des banques en 2009.

    Pour chaque propriétaire, la base de données en ligne permet de savoir combien d’esclaves il avait, où ces esclaves travaillaient, ainsi que le montant de la compensation financière reçue après l’abolition. Les esclaves eux, n’ont pas reçu de dédommagements. Au contraire, ils ont été forcés de travailler gratuitement pour leurs anciens maîtres 45 heures par semaine pendant quatre ans après l’abolition.
    Les archives dont ces informations sont tirées n’étaient pas secrètes, mais ce n’est qu’en 2010 que les historiens Catherine Hall et Nick Draper ont commencé à les analyser.

    Dans le Guardian, l’historien David Olusoga, qui a réalisé un documentaire sur ces propriétaires d’esclaves, rappelle qu’en Grande Bretagne, l’histoire de l’esclavage est souvent passée sous silence (...)

    l’une des surprises révélées par la base de données est que posséder des esclaves n’était pas seulement réservé à l’élite. De nombreux membres des classes moyennes avaient aussi quelques esclaves. Ils ne possédaient pas de terre mais louaient leurs esclaves aux propriétaires terriens.

  • #Cuba souhaite récupérer #Guantanamo : Washington refuse | #Amérique_latine
    http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201507/20/01-4886900-cuba-souhaite-recuperer-guantanamo-washington-refuse.php

    [Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno] Rodriguez, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse commune à Washington avec son homologue américain John Kerry, a dit que La Havane voulait aller de l’avant.

    Mais il a insisté sur le fait que « lever complètement l’embargo et la restitution du territoire occupé illégalement de Guantanamo, ainsi que le respect de la souveraineté de Cuba et des #compensations pour le peuple cubain pour les dommages humains et économiques » étaient des points « cruciaux pour avancer vers une normalisation » des relations entre les deux pays.

    M. Kerry a répondu que l’administration de Barack Obama souhaitait voir « rapidement » la levée de l’embargo imposé à l’île des Caraïbes depuis 1962. Mais il a noté que, « pour le moment, il n’y a pas d’intention de notre part d’altérer le traité de location » de Guantanamo Bay, qui abrite la prison militaire du même nom.

    #Etats-Unis

  • La loi biodiversité confie la protection de la nature aux banques et à la finance

    Le projet de loi relatif à la biodiversité vient d’être voté en première lecture à l’Assemblée nationale. Malgré les plus vives réserves de plusieurs associations, les députés ont institué des obligations de compensation et des banques de biodiversité qui transforment la nature en actifs financiers.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/250315/la-loi-biodiversite-confie-aux-banques-et-la-finance-la-protection-d

    #banque #biodiversité #compensation #segolene_royal
    @rezo

  • Une expérience de militantisme à l’université.

    Cet article a été écrit en 2007 suite au mouvement étudiant contre la LRU (Loi de Réforme des Universités) aussi appelé Loi Pécresse.

    Troisième et dernière partie :
    On constate en effet que ma demande de conserver une entrée accessible aux personnes en fauteuil durant le blocage a été acceptée trois jours. « Pour des questions de visibilité et de sécurité mettre le piquet de grève devant les marches était plus pratique, mais ne t’inquiète pas, tu demandes et on t’ouvre ».
    D’autre part durant les AG la plupart des votes se font à main levée, c’est un autre confrère handicapé qui me l’a fait remarquer. Je demande, en réunion de comité, qu’une solution soit trouvée pour les étudiants qui ne peuvent pas lever la main, ma demande sera prise en compte pour la dernière AG. Enfin, le vote statuant sur la question du blocage se fait par couloirs : les pour d’un côté, les contre de l’autre. Première AG : il y a des marches devant le couloir « pour », ainsi un étudiant en fauteuil ne peut que voter contre le blocage, ce n’est pas très productif, je gueule. Deuxième AG : c’est l’inverse, les fauteuils ne peuvent voter que « pour », c’est mieux mais bon, je gueule. Troisième AG : les deux couloirs sont accessibles mais un membre de la tribune informe trois fois tous les étudiants que : « les couloirs ont été déplacés pour permettre aux handicapés de voter normalement », était-ce vraiment nécessaire ?

    Quelques perspectives en guise de conclusion.
    D’abord, bien sûr, poser la nécessité absolue de voir les étudiants handicapés, non pas seulement consultés mais bien maîtres des décisions qui les concernent. Il ne faut pas se faire avoir au piège d’exiger des « handicapés pour s’occuper des handicapés ». Le problème ne vient pas de l’ignorance des professionnels ou de leur manque de bonne volonté, mais bien d’une volonté politique. En ça, le combat nécessaire des étudiants handicapés est le même que celui des étudiants. Les spécificités matérielles, techniques, voire, éventuellement, médicales n’obligent, pour aucune d’elles, la délégation des décisions les concernant à une institution extérieure aux étudiants et à l’université. Il est urgent d’arrêter de considérer les problèmes liés au handicap comme des problèmes extérieurs, consensuels, apolitiques et du même coup les étudiants handicapés comme des objets ou des enjeux. Le soi-disant « problème du regard des gens » n’est que le symptôme du désengagement complet des collectivités au profit d’une individualisation des responsabilités et d’une dépolitisation des enjeux. On se souviendra que de nombreuses situations étaient, naguère, prises pour apolitiques, avant d’être socialisées à l’après-guerre, et, prises en charge (au moins en partie) en tant que problèmes politiques (la vieillesse avec le versement des retraites, la maladie avec la sécu, la pauvreté (notamment étudiante) avec le versement du chômage, du RMI, de bourses pour les étudiants). Le slogan d’Act-Up qui affirmait que le Sida était une maladie politique paraît, en ça, visionnaire.
    Ensuite, un travail syndical paraît nécessaire et urgent pour permettre la conscientisation des étudiants concernés. Mais il faut d’abord s’interroger sur les conditions sociales qui aboutissent à rendre les étudiants handicapés encore plus réactionnaires que la moyenne des étudiants. Il est donc tout aussi urgent de créer les espaces de débat et de solidarité qui permettraient la réflexion et la conscience des étudiants concernés de leur propre condition, alors que les institutions ou service accueillant les élèves et lycéens handicapés ne laissent aucune place à cette forme d’engagement social. On pourrait alors enfin envisager de vraies perspectives de lutte.
    Mais l’un des seuls aspects qui paraît alors spécifique est celui de la compensation de l’impossibilité de militer « comme les autres ». Là où les conditions pour permettre la bonne scolarité des étudiants handicapés ne sont pas réunies, elles paraissent encore plus difficiles à réunir pour le domaine très spécifique du militantisme. Est-ce alors aux syndicats ou aux comités de mobilisation de prévoir, même pendant une situation de crise (blocage, occupation, réunion organisée dans l’urgence…) les conditions d’accueil d’acteurs handicapés ? Comment, d’autre part, sensibiliser les étudiants handicapés aux luttes qui les concernent lorsque les militants sont des étudiants valides ?
    De manière réciproque, il faut, sans doute, faire un vrai travail de formation auprès des militantes et des militants et sortir du réflexe corporatiste pour faire intégrer, une bonne fois pour toutes, les problématiques liées au handicap à l’ensemble du terrain de lutte sociale.

  • Une expérience de militantisme à l’université.

    Cet article a été écrit en 2007 suite au mouvement étudiant contre la LRU (Loi de Réforme des Universités) aussi appelé Loi Pécresse.

    #militantisme #handicap #mouvement_étudiant #Bordeaux #2007 #LRU #compensation #fac

    Deuxième partie :

    Etudiant depuis sept ans, j’ai connu deux universités différentes de Bordeaux et ce parcours m’a donné l’occasion de rencontrer pas mal d’étudiants concernés par l’accueil lamentable des administrations et des relais handicap. La stratégie adoptée par les universités face à un étudiant qui revendique de meilleures conditions d’études, qui se plaint trop souvent de devoir faire le tour d’un bâtiment pour accéder à un amphi ou qui refuse de demander à un collègue de lui photocopier ses cours est toujours la même. « C’est un râleur, il n’est jamais content alors que tout le monde est tellement gentil avec lui. D’ailleurs, la preuve, les autres étudiants ne se sont jamais plaints ».
    Ce qui est faux : certains se plaignent, mais de manière individuelle et encore faut t-il savoir écouter. A de rares occasions nous avons tout de même pu nous regrouper, à trois ou quatre, sur des problématiques précises suffisamment visibles pour la télé. En mai 2005 nous avons ainsi pu alerter France 3 et avoir droit à trois minutes du flash local. Au prix d’images ridicules où trois handicapés franchissaient vaillamment les portes de l’Université un temps plein fut libéré trois mois plus tard par l’administration.
    Mais cette expérience reste unique. Les contraintes organisationnelles empêchent, pour une part, les étudiants concernés de se réunir, d’échanger leurs expériences et de revendiquer ensemble. Mais la raison la plus importante est le manque de conscience des étudiants de leur propre condition d’oppression.
    En octobre 2007 commence le mouvement étudiant contre la loi LRU. Le blocage de l’université Bordeaux 3 est voté en Assemblée Générale. Je souhaite alors prendre part au maximum au mouvement dans cette université ainsi réinvestie. Le rythme imposé aux militants est largement insoutenable pour moi, on s’absente quelques heures, on loupe une réunion et on ne comprend plus rien. C’est pourquoi je décide de m’investir sur les problématiques que je maîtrise à savoir celles du handicap. J’inscris bien sûr ma démarche dans celle, plus globale, d’opposition à une loi qui remet en cause le service public. Il y a tout à faire, profitons-en.

    Suite à la seconde assemblée générale, les étudiants handicapés ont le plaisir de recevoir un mail du relais handicap les informant que le blocage est maintenu. L’expéditrice du mail (E.) déplore ainsi cette « mauvaise nouvelle » et nous demande de :

    « ne pas perdre de temps, ces journées sans cours ne sont pas des vacances, continuez si vous le pouvez à travailler chez vous ou en petits groupes. »

    Très en colère je réponds donc ceci :

    « E. ,
    merci beaucoup de relayer des infos liées au blocage. Je te demande cela dit de te contenter de mails strictement informatifs. Même handicapé, notre esprit critique est suffisamment aiguisé, je crois, pour nous laisser seuls juges de la portée d’un événement. 

    Je n’en profiterais pas pour faire état des conséquences que peut avoir la LRU sur les conditions d’accueils des étudiants handicapés (ni sur ton propre poste).

    Les étudiants de Bordeaux III sont tous tenus d’avoir obtenu un bac (ou équivalent), cela est largement suffisant pour décider nous même de nos activités durant le blocage.

    Cordialement,

    R. »

    Le mail de E. préjuge ainsi de la situation de victime des personnes handicapées.Ils seraient d’abord passifs devant ce mouvement social et surtout évidemment hostiles.
    Par un excès d’enthousiasme je commets l’erreur d’envoyer ma réponse à l’ensemble des étudiants handicapés. Je reçois dans les jours suivants plusieurs messages de reproches plus ou moins violents concernant la réponse faite à E. .
    Beaucoup de messages témoignent d’abord de la mauvaise compréhension de mes reproches faits au Relais handicap. Ainsi je n’apprécie pas l’aide apportée au quotidien par E. et V., mon mail était agressif (« rabaisser un professionnel du handicap est inacceptable. »). Mes critiques faites sur les stéréotypes systématiquement renvoyés aux étudiants passent complètement à la trappe :

    « Ca ne se fait pas…car elle a écrit ce message dans de bonnes intentions »

    C’est en fait bien plus qui m’est reproché. En évoquant les difficultés rencontrées à l’université, en refusant d’être absolument remerciant des services apportés par le Relais handicap et en me permettant de faire des reproches à son personnel j’ai remis en cause une autorité intouchable. La fonction professionnelle donne ainsi une légitimité que je ne dois pas remettre en cause : « laisse les gens compétents faire leur travail ». Une étudiante prie même E. de m’excuser en lui expliquant que tout le monde ne pense pas comme moi.
    C’est enfin le principe même de revendication qui est contesté :

    « on n’a pas le droit de profiter de notre situation d’handicapé pour tout le temps se plaindre »

    Une étudiante me dit même que contrairement à moi elle ne « porte pas son handicap en bannière » et me conseille : « occupe toi de ton handicap tu as l’air de mal le vivre ».
    Ces phrases ne témoignent pas seulement d’une méconnaissance de la notion de droit à compensation et d’un contresens fait sur la notion d’autonomie qui reviennent au final à un déni manifeste de la situation de handicap, elles sont le témoin criant d’une situation de grande oppression sociale. D’après mon propre vécu il me semble que, pour beaucoup d’étudiants concernés, l’accès à l’université représente une victoire exceptionnelle (on ne s’en étonne pas si on regarde la proportion d’étudiants chez les personnes handicapées, 0,24 % en 2005), une extraction de la condition de personne handicapée. Il paraît donc inconcevable de revendiquer sur des questions spécifiques liées au handicap et encore plus inconcevable de s’organiser à plusieurs. D’autre part, pour beaucoup cette « ascension sociale » est accompagnée d’injonctions de l’environnement (familial et professionnel) à « ne pas se plaindre ». « On te permet d’être étudiant, d’être parmi les autres, c’est exceptionnel, regarde comme tu as de la chance, et en plus tout le monde est tellement bon avec toi alors qu’ils n’y sont pas obligés ». On retrouve le statut exceptionnel de la personne handicapée tout juste tolérée. Invoquer les théories concernant la culpabilité renvoyée, explicitement ou insidieusement, aux personnes handicapées demanderait un développement beaucoup plus long. Pour résumer, si je proteste et que je n’ai pas de raisons de me plaindre c’est bien que je suis aigri et très malheureux de mal vivre mon handicap.
    Toujours est-il que cette anecdote témoigne de la grande misère sociale et politique des étudiants handicapés dont beaucoup ont intégré les représentations de leur propre oppression. Ils en sont donc moteurs. Alors que le rôle du Relais handicap serait non seulement de travailler à l’amélioration des conditions d’accueil mais aussi de faire prendre conscience aux intéressés de leurs droits d’étudiants, celui-ci entretient en fait une infantilisation qui passe notamment par un tutoiement systématique.
    Dans l’une des réponses des étudiants à mon mail une phrase retient mon attention : « Soyez conscients que pour certains le blocage représente un vrai cauchemar. »

    To be continued …

  • Une expérience de militantisme à l’université.

    Cet article a été écrit en 2007 suite au mouvement étudiant contre la LRU (Loi de Réforme des Universités) aussi appelé Loi Pécresse.
    #militantisme #handicap #mouvement_étudiant #Bordeaux #2007 #LRU #compensation #fac

    Première partie :

    Les universités françaises doivent donner à tous les étudiants qui les fréquentent les mêmes moyens d’étudier. Qu’en est-il pour les étudiants handicapés ? De moins en moins enfermés dans des foyers, ayant de plus en plus de moyens pour vivre à peu près « normalement », les personnes handicapées comptent de plus en plus d’écoliers, de lycéens, d’étudiants, de travailleurs, de citoyens impliqués dans la vie sociale.
    Au fil des années, les étudiants handicapés ont donc été de plus en plus nombreux. Les handicaps peuvent être de plusieurs types (sensoriel, mental, moteur…) chacun d’eux entraîne des besoins spécifiques qui doivent (et qui peuvent aujourd’hui) être compensés par des aides techniques ou humaines. Par exemple, un fauteuil électrique permet de compenser une incapacité à marcher. On peut estimer qu’un fauteuil électrique est un bon moyen de compensation tant qu’il permet d’accéder aux mêmes fonctions de déplacement que la marche à pied. Un escalier rend évidemment un fauteuil inefficace, un ascenseur permet alors de compenser l’impossibilité de déplacement causée par l’escalier.
    Bref, pour faire face aux diverses difficultés et questions posées par l’accueil des étudiants handicapés, chaque université dispose d’un chargé de mission. C’est en fait un membre du corps enseignant ou du personnel administratif qui est particulièrement chargé de cette mission.
    Celui-ci n’est pas particulièrement formé, il dispose de peu de moyens alloués spécifiques et assure sa mission en plus de sa première fonction (d’enseignant ou d’administratif). Son rôle se limite donc la plupart du temps à accueillir les étudiants handicapés en début d’année et à organiser des conditions particulières d’examen.
    A Bordeaux quelques temps-pleins spécifiquement dédiés à l’accueil des personnes handicapés ont pu être débloqués, à vrai dire un par université. Ainsi depuis quelques années existe à Bordeaux III un relais handicap, le même type de bureau est ouvert à Bordeaux I et Bordeaux II depuis moins de deux ans. Les personnes employées dans ces relais handicaps n’ont toujours pas de formation spécifique mais ont en revanche une bonne volonté exemplaire qu’elles ne manquent pas de faire valoir comme principale preuve de leur légitimité.
    Pourtant, cela ne suffit largement pas. Les besoins spécifiques des personnes lourdement handicapées motrices (par exemple) ne s’expriment évidemment pas dans la seule période des examens, mais bien durant toute l’année universitaire. Et ils ne s’expriment pas seulement à propos des problèmes d’accessibilité des bâtiments.
    Les problèmes d’infrastructures sont loin d’être les seuls à gêner la bonne scolarisation des étudiants. Ils sont bien souvent l’arbre médiatisé qui cache la forêt. Un mec en fauteuil coincé devant un escalier c’est très photogénique. Cela permet en plus, non seulement de dresser le constat que personne n’y peut rien dans l’instant (« ça a mal été conçu au départ ») mais aussi de montrer le personnel de l’administration « tout faire » pour rendre, malgré tout, les conditions d’accueil les meilleures possibles. En effet, il y aurait beaucoup à faire, car en dehors des difficultés d’accès, les problèmes sont multiples.
    Un étudiant lourdement handicapé moteur qui ne peut pas écrire lui-même, qui a besoin d’aide pour appeler un ascenseur, pour aller aux toilettes, pour manger, pour enfiler et enlever son manteau ou encore pour éteindre son téléphone en début de cours, passe à peu près tout son temps universitaire à galérer. En cours, celui-ci a intérêt à être attentif car il ne peut pas prendre de notes, il devra donc trouver, à la fin du cours, un « gentil-camarade » qui accepte de l’accompagner et de photocopier ses notes. Tant pis si le « gentil-camarade » écrit mal, s’il ne prend pas bien les notes, s’il ne vient pas à tous les cours, s’il écrit en rose fluo, s’il a autre chose à faire. Pour l’ensemble des prestations toilette-repas, notre ami handicapé a le choix entre se retenir et ne pas manger, demander à un « gentil-camarade » ou s’organiser à faire venir, à l’université, des auxiliaires de vie qui interviennent habituellement à son domicile et à d’autres horaires. Cette dernière possibilité présente pour notre ami un coût en énergie et en organisation difficilement imaginable. Il doit prévoir plusieurs jours à l’avance l’heure à laquelle il souhaitera aller aux toilettes par exemple.
    Dernier problème pour notre ami : le travail personnel. Dans son ambition d’autonomisation de l’étudiant, l’université prévoit un minimum de cours pour un maximum de travail personnel (recherches, dossiers à rendre, etc.). L’étudiant doit alors travailler chez lui ou en bibliothèque et ce travail ne peut se faire sans aide (secrétariat, prise de notes sous la dictée, aide à la recherche dans des grosses encyclopédies). Encore une fois l’université ne prévoit pas d’aide spécifique, enfin presque pas, pas pour tout le monde, et pas en début d’année.
    Pour ce problème particulier, on pourrait facilement imaginer que l’université, via les relais-handicap, trouve des étudiants intéressés pour ce genre d’emplois, précaires mais sympathiques. Les étudiants handicapés auraient ainsi à leur disposition un certain nombre d’étudiants sous contrat avec la fac liés par un cadre professionnel et évacuant du même coup les problèmes d’organisation et de demande.
    Car aujourd’hui, c’est cette fameuse demande à des collègues que l’université envisage comme évidente sans voir les aspects néfastes. En étant toujours dans une relation de demande à ses collègues étudiants, la personne handicapée est placée en position de complète dépendance, et sacrifie en fait son intégration sociale aux nécessités matérielles. L’université ne veut pas entendre qu’en étant obligée de demander de l’aide à un camarade, et ce dès la première heure du premier cours, une personne handicapée propose son handicap comme premier et seul élément de relation sociale. Il ne s’agit pas, bien sûr, de nier auprès des autres étudiants le handicap et ses conséquences. Mais en le considérant à sa juste valeur, en donnant à la personne les moyens de compensation dont elle a besoin, le handicap est socialement et littéralement effacé. Libre à elle, après coup, d’en faire part, dans le cadre de sa relation sociale comme aspect plus ou moins important de sa vie.
    En s’appuyant sur la bienveillance individuelle des étudiants, sur le soi-disant devoir d’aider son prochain, l’université transforme bien la solidarité collective en charité individuelle. Et ce n’est pas seulement un problème de principe. En appliquant cette politique irresponsable, l’université met l’étudiant dans des situations aux conséquences relationnelles et sociales dramatiques (en étant, par exemple, obligé de demander de l’aide à des amis pour aller aux toilettes). Outre l’état de misère sociale et relationnelle dans lequel sont souvent tenues les personnes handicapées, outre aussi les conséquences désastreuses sur le taux de réussite à l’université, cette politique est le symptôme du désengagement progressif de l’université dans sa mission de service public.
    Etre seul prestataire d’enseignement, en offrant un service aux conditions normées et en déléguant toutes les tâches spécialisées à des prestataires de services extérieurs (ménage, entretien, traduction en langue des signes, auxiliaires de vie, secrétariat…), voilà ce à quoi aspirent les administrations de l’université.
    En 2005 a été créée la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), cette institution regroupe l’ancienne COTOREP augmentée de tous les dispositifs de financement pour permettre la compensation humaine ou technique du handicap. Et en effet tous les dispositifs de compensation sont relativement simplifiés pour les personnes handicapées. Cela présente en revanche le danger d’un service tout dédié au handicap vers lequel est systématiquement renvoyé l’usager de n’importe quelle institution dès lors qu’il est atteint d’un handicap. « Votre emploi du temps ne vous convient pas car certaines salles de cours ne sont pas accessibles ? Adressez-vous à la MDPH pour les besoins particuliers entraînés par votre handicap. » ; « Vous avez envie de pisser entre deux cours ? Nous avons à votre disposition des toilettes accessibles. Un accompagnement ? Une aide humaine ? Cela relève du soin, pas de l’université, adressez-vous à la MDPH. ». Ces deux exemples sont très différents mais relèvent de la même logique : considérer le handicap comme un cas à part, un élément malheureux qui relève de l’exceptionnel et qui, sous prétexte de besoins spécifiques, nécessite l’intervention d’une institution spécifique et autrement spécialisée.
    Si l’université ne veut même pas discuter, sous couvert de l’évidence, de sa responsabilité dans l’accompagnement aux toilettes, elle est davantage mise en porte-à-faux pour ce qui concerne ces fameux besoins d’accompagnements « pédagogiques ». C’est que la MDPH, pour le moment, n’est pas claire : les allocations individuelles couvrent les besoins « vitaux » pas les besoins « pédagogiques ». L’université a donc davantage de difficultés à se justifier dans son refus de financement et d’organisation de l’aide pédagogique.
    Depuis deux ans l’université accepte donc de donner, au cas par cas, une enveloppe, censée couvrir les dépenses liées à l’embauche de secrétaires. Elle en profite aussi pour exprimer son grand regret de ne pas voir la MDPH prendre en charge ce surcoût. Elle incite enfin les étudiants concernés à poursuivre les demandes auprès de la MDPH tout en rendant cette enveloppe de plus en plus exceptionnelle et de plus en plus difficile à obtenir.
    To be continued …

    • Je ne suis plus, ni étudiant ni Bordelais mais je ne suis pas vraiment sûr malgré l’amélioration progressive des conditions d’étude des étudiants et étudiantes handicapés que des moyens de compensation précis est été d’avantage mis en place depuis. J’attend que des étudiants et des étudiantes d’aujourd’hui me disent si un accompagnement total est aujourd’hui pensable ...

  • La biodiversité sous l’emprise de la finance ?
    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/151014/la-biodiversite-sous-lemprise-de-la-finance

    La perte de biodiversité s’accélère, dans l’indifférence générale. Indifférence qui entoure également la nouvelle conférence de l’ONU qui se tient en Corée du Sud pour y remédier. Plutôt que de réguler les activités destructrices, les Etats vont-ils confier l’avenir de la biodiversité à la finance ?

    #actifs_biodiversité
    #banques
    #biodiversité
    #CBD
    #compensation
    #Coréedusud
    #finance
    #Nagoya
    #nature
    #net_gain
    #No_net_loss
    #objectifs_d'Aichi
    #offsetting
    #ONU
    #subventions
    #Union_européenne
    #financiarisation
    @rezo

  • Tunisie : Les B.A.BA de la Caisse Générale de Compensation | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2014/05/29/tunisie-les-b-a-ba-de-la-caisse-generale-de-compensation
    Après avoir étudié les enjeux et les incertitudes entourant la subventions au prix énergétiques en Tunisie, Med Dhia Hammami se penche sur la Caisse de Conpensation.

    L’un des premiers signes de méconnaissance du système de subvention est la confusion entre la « Caisse Générale de Compensation », la subvention de l’énergie et la subvention aux transports. Plusieurs journalistes, politiciens et même économistes sont déjà tombés dans ce piège. Dans une interview accordée au magazine l’économiste maghrébin, Antonio Nucifera parlait de « compartiment de l’énergie dans la caisse de compensation ». En sommant les budgets qui leur sont réservés, plusieurs ministres des gouvernements de la Troïka et du gouvernement Jomaa présentent, dans leurs discours, les différents systèmes de soutien du pouvoir d’achat (CGC, énergie et transport) comme une seule entité.
    Cette confusion peut, d’une part, être expliquée par la méconnaissance de ces systèmes, et peut, d’autre part, entrer dans le cadre d’une stratégie de communication mal rodée, mais relativement efficace. En développant un discours axé essentiellement sur la subvention de l’énergie tout en parlant de compensation, on pousse l’audience à croire que c’est tout le système de subvention qui pèse lourd sur le budget. Du coup, il est plus facile de « raser » tout type de subvention à la consommation, quelle que soit sa nature ou sa situation.

    voir par ailleurs : https://nawaat.org/portail/2013/11/19/tentative-dimmersion-dans-la-boite-noire-des-subventions-de-lenergie
    #Tunisie #compensation #énergie #alimentation #suvention #déficit_public

  • Le Capital naturel, un nouvel eldorado pour le business ?

    Le concept de « capital naturel » a été récemment promu par de nombreuses conférences et publications dans les arènes nationales et internationales. Pour protéger l’environnement ou permettre le maintien d’un business as usual dévastateur ? Retour sur le récent premier Forum Mondial sur le capital naturel organisé à Edimbourg fin novembre 2013.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/110214/le-capital-naturel-un-nouvel-eldorado-pour-le-business

    #capital_naturel #business #Edimbourg #Ecosse #Rio+20 #services_écosystémiques #compensation #investissement #révolution #Royal_Bank_of_Scotland #Rio_Tinto #Coca_Cola #KPMG #IUCN #scientifique #biodiversité #carbone #zones_humides #mangroves #Havas #Defra #chaines_d'approvisionnement #métrique #entreprises #PUMA #Webcor #TruePrice #internaliser #externalités #communs
    @rezo

  • Un comité qui oeuvre pour le compte de plusieurs des États insulaires des Caraïbes exige que la Norvège paye des compensations pour son rôle dans l’esclavage.

    La demande vient de l’organisation des Caraïbes Commission des réparations communautaires pour les Caraïbes, (Caribbean Community Reparations Commission - CCRC - en anglais), qui monte ls dossiers afin que les anciennes puissances coloniales versent (enfin) des indemnités et fassent des excuses pour la période d’esclavage.

    La CCRC relève de la Caricom, une organisation intergouvernementale dont l’objectif est de coordonner les politiques des pays des Caraïbes. Elle interpèle aujoud’hui la Norvège comme elle l’a fait auparavant pour la Grande-Bretagne, la France et les Pays-Bas. Outre la Norvège, le Danemark, le Portugal, l’Espagne et la Suède ont aussi été cité.

    Le Royaume du Danemark-Norvège avait trois îles-colonnies dans les Antilles : Saint-Thomas, Saint-Jean et Sainte-Croix était en possession de ce royaume respectivement en 1672, 1718 et 1733.

    Pour la Norvège, cette « possession » st devenue caduque lors de la dissolution du royaume Danemark-Norvège en 1814, mais les Danois ont gardé ces îles jusqu’à ce qu’ils les aient vendus aux États-Unis pour 25 millions de dollars en 1917.

    Les esclaves dans ces îles ont été principalement utilisés dans les plantations de canne à sucre. En 1754, la population des trois îles était d’environ 16 000 personnes, dont 14 000 étaient des esclaves...

    L’article continue ci-dessous.
    Christiansted Sainte-Croix - Vue de la ville de Christiansted sur l’ancienne île dano-norvégien de Sainte-Croix . - Photo : Mart intérieur Geller / Reuters

    Les gouvernements des pays des Caraïbes ont demandé à un groupement d’avocats britanniques (Leigh Day) de les soutenir pour obtenir les indemnisations.

    Leigh Day a été le cabinet d’avocats qui a permi l’indemnisation de centaines de Kenyans ayant été torturé par les "maître"s coloniaux britanniques pendant la rébellion Mau Mau dans les années 1950.

    Initialement, les gouvernements des Caraïbes , à travers son cabinet d’avocats pour tenter de négocier un remplacement des anciens maîtres coloniaux. Le représentant du cabinet davocats, Richard Stein, a précisé que si sa demande n’aboutit pas, il ira jusqu’à la Cours de justice internationale à la Haye.

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    Krever slaveri-erstatning fra Norge - Nyheter, tv og radio fra hele verden - NRK.no

    http://www.nrk.no/verden/krever-slaveri-erstatning-fra-norge-1.11412511

    Krever slaveri-erstatning fra Norge

    En komite som arbeider for flere av de karibiske øystatene vil at Norge skal betale erstatning for ettervirkningene av slavetiden.

    #esclavage #norvège #cij #droit_international #compensations

  • No justice for New Zealand mine disaster victims’ families - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/08/08/pike-a08.html

    No justice for New Zealand mine disaster victims’ families
    By Tom Peters
    8 August 2013

    The company, Pike River Coal, was sentenced last month on nine charges relating to health and safety violations leading to the fatal explosion at its coal mine on New Zealand’s West Coast on November 19, 2010. The company, known as PRC, was fined $760,000 ($US605,000) and ordered to pay $110,000 in reparation to each of the 29 victims’ families and two survivors—a total of $4.17 million.

    #mines #nouvelle-zélande #désastre #compensations

  • Enfin un article qui parle de cela... moi qui s’était toujours indignée du fait que personne ne paie les stagiaires dans les bureaux de la Genève internationale (HCR, ONU, etc.)...

    Les stagiaires, carburant occulte de la Genève internationale

    Les stages sont devenus incontournables, mais ils échappent à tout contrôle. Sans conditions-cadres, les jeunes se retrouvent souvent sous-payés et livrés à eux-mêmes

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2502c3c6-f2d1-11e2-8a12-7cce8a6fe081|0

    #stage #emploi #travail #ONU #salaire #HCR #stagiaire #compensation_financière #Genève #Suisse #Genève_internationale

  • « La bande est un outil de #compensation_sociale » - côté quartiers - le blog d’Ixchel Delaporte
    http://quartierspop.over-blog.fr/article-la-bande-est-un-outil-de-compensation-sociale-1034447

    Pour rappel, déjà au début du XXe siècle, on appelait les petites #bandes de jeunes, les « Apaches ». Ensuite, sont arrivés les « blousons noirs » avec le rock, la Fureur de vivre de James Dean, tirée de l’imaginaire nord-américain. Les « zoulous » aussi, en 
référence à des bandes ethniques. Cependant, ces bandes ont été très peu étudiées par les chercheurs. Tout cela se distingue des groupes locaux, qui se retrouvent dans des lieux de #socialisation issus de différents réseaux.

  • If you go down to the woods today... — New Internationalist
    http://www.newint.org/features/2006/07/01/keynote

    L’enquête définitive d’Adam Ma’anit sur la “#compensation_carbone”. Ca a déjà quatre ans, mais c’est complet. Planter un #arbre pour “rembourser” le #CO2 dépensé en prenant l’avion (ou en s’abonnant à The Economist), ça se traduit souvent par la #militarisation de la #forêt tropicale.

    “Tree planting projects have also often resulted in dramatic conflicts between local peoples dispossessed from their land and the big plantation companies grabbing it. These are not merely protracted courthouse conflicts, but at times pitched battles as people are often wounded and sometimes killed trying to reclaim their homes and livelihoods. Monoculture tree plantations such as of the ever popular eucalyptus and pine come with a string of negatives – including depletion of the water table, increased soil acidity, biodiversity loss and pesticide contamination. Some indigenous groups in the #Amazon refer to them as ‘devil’s orchards’.”

    #reed #cancun