• Complotisme & extrême-droite

    Derrière le complotisme, l’extrême-droite

    A l’origine des complots ou comment l’extrême droite favorise les discours complotistes

    Au cours de l’histoire, l’extrême droite a souvent utilisé les thèses complotistes dans sa mécanique d’explication et d’argumentation au sein de son corpus idéologique. L’Abbé Barruel et les causes de la Révolution Française (les philosophes des Lumières, les francs-maçons, les Illuminatis), le Protocole des Sages de Sion, l’affaire Dreyfus (est-ce l’origine du complotisme en France ?), Jean-Marie Le Pen et la « bande des 4 » (PS, PCF, RPR, UDF accusés de monopoliser les débats politiques en France) ou « l’établissement » (comprendre tous les partis politiques affiliés au pouvoir, tous les mêmes)…

    Elle se dote d’une mission qui vise à combattre des stratégies fomentées par les ennemis d’une nation, supposée organique (l’Etat présenté tel un corps devant lutter contre des espèces invasives), et à dénoncer ceux qui tirent profit d’un nombre conséquent de complots exploités ou dirigés par :

    Des étranger.es – migrant.es, « Eurabia », « grand remplacement », « invasion par le ventre des femmes »

    Des officines et/ou des sociétés secrètes, Deep state (« l’Etat profond »)

    Des Groupes ou des conférences du type Bilderberg, le Club « Le Siècle », …

    Des élites mondialistes : les Rockfeller, Bill Gates, Georges Soros, les Rothschild, …

    Le « Big Pharma », aux vaccins, aux grands laboratoires pharmaceu-tiques, …

    Certaines personnes ont toujours été fascinées par les récits qui racontent l’influence de sphères, plus ou moins secrètes, qui par leurs décisions pourraient changer le cours de l’histoire, les grands équilibres économiques et politiques, les rapports entre les groupes sociaux et les peuples.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/05/14/complotisme-extreme-droite

    #complotisme #extremedroite

  • Le monde Diplomatique  : Soignants suspendus, autopsie d’une erreur

    « Antivax », « complotistes »… Les soignants qui ont refusé la vaccination ont subi l’opprobre, en plus des suspensions. Leurs décisions n’étaient pourtant pas étrangères à la rationalité mais l’exécutif ne les a pas écoutés. Trop occupé à faire entendre sa raison. . . . . . .

    Source et suite : https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/FAUQUETTE/66566

    #Santé #Soignants #Antivax #complotistes #complotisme #vaccins #covid #covid-19 #coronavirus #pandémie #diplo #Monde-Diplomatique

  • The Late Great Planet Earth
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Late_Great_Planet_Earth
    Dans ce livre vous apprenez pourquoi il faut soutenir Israël. Sans ses jufs the holy land n’est pas prêt pour l’ultime combat entre Gog et Magog précédant l’enlèvement et la rédemption finale.

    On va tous clamser mais seulement moi et mes fidèles réssusciterons. En attendant il faudrait me donner tout votre argent, vos femmes et vos autres possessions. Qu’on s’amuse un peu ;-)
    Vive l’apocalypse !

    The Late Great Planet Earth is a treatment of literalist, premillennial, dispensational eschatology. As such, it compared end-time prophecies in the Bible with then-current events in an attempt to predict future scenarios resulting in the rapture of believers before the tribulation and Second Coming of Jesus to establish his thousand-year (i.e. millennial) kingdom on Earth. Emphasizing various passages in the books of Daniel, Ezekiel and Revelation, Lindsey originally suggested the possibility that these climactic events might occur during the 1980s, which he interpreted as one generation from the foundation of modern Israel during 1948, a major event according to some conservative evangelical schools of eschatological thought. Cover art of the Bantam edition suggested that the 1970s were the “era of the Antichrist as foretold by Moses and Jesus,” and termed the book “a penetrating look at incredible ancient prophecies involving this generation.” Descriptions of alleged “fulfilled” prophecy were offered as proof of the infallibility of God’s word, and evidence that “unfulfilled” prophecies would soon find their denouement in God’s plan for the planet.

    He cited an increase in the frequency of famines, wars and earthquakes, as major events just prior to the end of the world. He also foretold a Soviet invasion of Israel (War of Gog and Magog). Lindsey also predicted that the European Economic Community, which preceded the European Union, was destined (according to Biblical prophecy) to become a “United States of Europe”, which in turn he says is destined to become a “Revived Roman Empire” ruled by the Antichrist. Lindsey wrote that he had concluded, since there was no apparent mention of America in the books of Daniel or Revelation, that America would not be a major geopolitical power by the time the tribulations of the end times arrived. He found little in the Bible that could represent the U.S., but he suggested that Ezekiel 38:13 could be speaking of the U.S. in part.

    Although Lindsey did not claim to know the dates of future events with any certainty, he suggested that Matthew 24:32-34 indicated that Jesus’ return might be within “one generation” of the rebirth of the state of Israel, and the rebuilding of the Jewish Temple, and Lindsey asserted that “in the Bible” one generation is forty years. Some readers accepted this as an indication that the Tribulation or the Rapture would occur no later than 1988. In his 1980 work The 1980s: Countdown to Armageddon, Lindsey predicted that “the decade of the 1980s could very well be the last decade of history as we know it”.

    The Late Great Planet Earth was the first Christian prophecy book to be published by a secular publisher (Bantam, 1973) and sell many copies. 28 million copies had sold by 1990..

    Je n"ai d’abord pas voulu y croire mais il est documenté que l’imbécile de Bush junior a fait de bric-à-brac religieux sa ligne de mire quand il a lancé sa guerre contre la terreur.

    A propos de l’édition de 2016

    Author(s): Hal Lindsey; Carole C. Carlson

    Description:

    The impact of The Late Great Planet Earth cannot be overstated. The New York Times called it the “no. 1 non-fiction bestseller of the decade.” For Christians and non-Christians of the 1970s, Hal Lindsey’s blockbuster served as a wake-up call on events soon to come and events already unfolding — all leading up to the greatest event of all: the return of Jesus Christ. The years since have confirmed Lindsey’s insights into what biblical prophecy says about the times we live in. Whether you’re a church-going believer or someone who wouldn’t darken the door of a Christian institution, the Bible has much to tell you about the imminent future of this planet. In the midst of an out-of-control generation, it reveals a grand design that’s unfolding exactly according to plan. The rebirth of Israel. The threat of war in the Middle East. An increase in natural catastrophes. The revival of Satanism and witchcraft. These and other signs, foreseen by prophets from Moses to Jesus, portend the coming of an antichrist . . . of a war which will bring humanity to the brink of destruction . . . and of incredible deliverance for a desperate, dying planet.

    #guerre #religiin #prohéties #USA #Israël #Palestine #christianisme #judaïsme #wtf #parousie #sionisme_chrétien

    • #millénarisme #Israël #complotisme #religions #théories_claquées_du_cul

      Pour documenter le sujet :
      https://journals.openedition.org/kentron/1384

      Les premiers jalons du millénarisme s’inscrivent dans la tradition de la prophétie apocalyptique et, à ce titre, ils ont pu subir l’influence de l’Iran ancien et du judaïsme. Le paganisme grec a eu également un rôle à jouer. C’est pourquoi les premiers textes traitant du millénarisme présentent des motifs semblables à ceux des « utopies anciennes » qui exposent la découverte de contrées extraordinaires où la nature donne spontanément ses fruits en abondance et où règne l’entente générale ; de même, la cité de la nouvelle Jérusalem, régie par le Christ pendant son règne de mille ans, rappelle les cités antiques idéales, où peut s’épanouir un bonheur collectif. Toutefois, la perspective religieuse particulière dans laquelle s’inscrivent les textes retenus pour cette étude fait naître des différences – notamment la dimension du futur ou la dimension verticale du voyage qui mène à la cité idéale – ; celles-ci n’empêchent cependant pas les auteurs millénaristes de s’attacher aux images traditionnelles de terres eu-topiques, de les enrichir et de fournir ainsi un ferment utopique qui pourra se développer ultérieurement.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mill%C3%A9narisme

  • Des Etats-Unis à la France, comment la société s’imprègne de l’imaginaire complotiste de QAnon
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/12/01/des-etats-unis-a-la-france-comment-la-societe-s-impregne-de-l-imaginaire-com

    S’il est difficile de quantifier le mouvement [en France], certains indices laissent penser qu’il est moins implanté qu’outre-Atlantique. Le film sur le trafic d’enfants Sound of Freedom, qui avait généré plus de 170 millions de dollars (156 millions d’euros) au box-office américain avec le soutien de la complosphère trumpiste, n’a réuni que 63 000 spectateurs en première semaine en salles françaises, du 15 au 22 novembre. Mais combien l’avaient déjà vu, en ligne, par le biais de copies pirates traduites de façon artisanale ?

    Une enquête de l’IFOP confirme la pénétration moindre du #complotisme dans l’Hexagone : 35 % des Français sondés déclarent croire aux théories du complot, contre 55 % des Américains. Elle témoigne d’une influence directe des Etats-Unis : 20 % des Français sondés pensent que Joe Biden a volé l’élection de 2020. Autre signe de contamination : en 2022, l’élection présidentielle française avait été touchée par des rumeurs similaires. Elles étaient à ce point calquées sur les Etats-Unis qu’elles incriminaient les machines à voter Dominion, alors qu’elles ne sont pas utilisées en France.
    Comment les thèses de QAnon, remplies de personnages et de symboles américains, ont-elles réussi à s’implanter hors d’Amérique ? L’une des raisons tient à leur dimension fédératrice, à l’image du mot d’ordre de la mouvance, « where we go one, we go all » (« là où l’un de nous va, nous allons tous »), et de sa dénonciation d’une élite malfaisante « mondialiste », qui par nature menace les peuples de tous les pays.
    Héritière des stéréotypes antisémites sur la finance internationale qui avaient essaimé dans l’Europe des années 1920, elle a pu s’arrimer, en France, au fait que le président Emmanuel Macron a travaillé à la banque Rothschild de 2008 à 2012, le nom de Rothschild étant la cible historique d’attaques #conspirationnistes.

    Des théories du complot traduites et localisées

    L’imaginaire QAnon a aussi pu compter sur le relais d’influenceurs francophones, du complotiste québécois Alexis Cossette-Trudel, qui a été le premier des passeurs, à la chaîne conspirationniste française des DéQodeurs, devenue ADNM, ou au compte spécialisé Quantum Leap Traduction.
    Encore aujourd’hui, une importante partie de leur production consiste à traduire, expliquer et défendre des théories du complot américaines venues de la mythologie QAnon. Ces derniers sont à l’origine de la récente rumeur infondée sur Vinted.
    Arrivées en France, elles se colorent de personnalités locales, à l’image de Jacques Attali, déjà cible d’attaques antisémites depuis des décennies, réinterprété en avatar français de l’« élite mondialiste » honnie de #QAnon ; de Brigitte Macron, objet de rumeurs transphobes, à l’instar de Michelle Obama avant elle ; tandis que l’animateur Karl Zero, très investi dans la dénonciation des trafics d’enfants, est devenu le héraut de la lutte contre une supposée élite pédosataniste.
    Plusieurs infox typiques continuent ainsi de franchir l’Atlantique, telles quelles ou adaptées. Ainsi de l’affabulation des enfants vendus sous forme d’annonces codées sur les sites d’e-commerce grand public, transvasée de Wayfair à Vinted en novembre. Ainsi encore de l’adrénochrome, fantasme d’une drogue obtenue par concoction de sang d’enfant, évoquée sur le plateau de « Touche pas à mon Poste ! » en mars. Autant de signes d’une imprégnation sur le long terme de l’imaginaire complotiste français.

  • Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel · Histoire de dix ans - Le Numéro Zéro
    https://lenumerozero.info/Le-naufrage-reactionnaire-du-mouvement-anti-industriel-Histoire-de-di

    « En temps de crise l’extrême droite a pour stratégie de tenter des rapprochements avec l’autre bord de l’échiquier politique. Nous en appelons donc à la vigilance, afin qu’aucune passerelle ne soit établie entre nos mouvements et des courants antisémites, racistes, antiféministes, nationalistes, conspirationnistes, etc., etc., et les personnes qui pourraient être complaisantes à leur égard. » [1]

    C’est par ces mots qu’il y a dix ans les animateurs des éditions #L’Échappée - Cédric Biagini, Guillaume Carnino et Patrick Marcolini - répondaient aux critiques qui leur avaient été faites quant à la présence d’un proche d’Alain Soral, Charles Robin, parmi les auteur·ices de leur recueil intitulé Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques. Cet ‘appel à la vigilance’ sonnait alors comme une résolution sérieuse, et ferme.

    De 2008 à 2013, le groupe anti-industriel Pièces et Main d’Oeuvre (#PMO) a dirigé au sein des éditions L’Échappée la collection Négatif. Ce groupe, qui s’était fait connaître pour son opposition aux nanotechnologies, va, autour des années 2013-2014, intensifier ses prises de positions ouvertement antiféministes et transphobes. Celles-ci seront suivies de déclarations islamophobes et de collaborations régulières avec des publications proches de l’extrême-droite telles RageMag, Le Comptoir, ou Limite.

    Le développement violemment antiféministe et raciste de PMO, qui dès 2004 attaquait le « popullulationnisme » des « techno-lesbiennes » [2], devint emblématique des glissements réactionnaires potentiels du #courant_anti-industriel, qui trouvent un terrain propice dans ses tendances à l’essentialisation positive de la « Nature » et sa négation de la pluralité des rapports de domination au profit d’une seule critique, celle du « techno-totalitarisme » des « technocrates » qui menacerait une humanité indifférenciée.

    Il aurait été concevable que le courant anti-industriel (qui a émergé au cours des années 1980 avec la revue post-situationniste l’Encyclopédie des Nuisances devenue ensuite maison d’édition), dont de nombreu·ses membres se revendiquent de l’anarchisme, se distingue de ces offensives réactionnaires en leur sein et en produise une critique émancipatrice. Ni l’un ni l’autre n’est arrivé.

    PMO a continué à évoluer sans encombre au sein du mouvement anti-industriel [3]. Et PMO a essaimé. Des initiatives sont nées, se revendiquant de leur héritage réactionnaire, comme le podcast Floraisons, ainsi que les Éditions Libre et la branche française de Deep Green Resistance (DGR), toutes deux co-fondées par Nicolas Casaux et Kevin Haddock, qui revendiquent une transphobie assumée.

    • Cette brochure semble prendre pas mal acte des critiques faites sur les cartographies à la va-vite des liens entre anti-indus et réacs voire fachos, et du coup détaille immensément plus les griefs de chaque personne importante du mouvement anti-indus français, avec des citations détaillées cette fois des passages problématiques, ainsi que les liens très explicites (et non pas fantasmés) entre telle ou telle personne avec des gens ou des magazines parfaitement ouvertement fascistes ou qanoniste, etc.

      #critique_techno @pmo #PMO #Éditions_L'échappée #Cédric_Biagini #Guillaume_Carnino #Patrick_Marcolini #Charles_Robin #Olivier_Rey #Paul_Cudenec #Anselm_Jappe #Nicolas_Casaux #Nicolas_Bonnani #Éditions_La_Lenteur #Éditions_Le_monde_à_l'envers #Alexis_Escudero #Matthieu_Amiech #Jean-Claude_Michéa #Bertrand_Louard @tranbert #Paul_Kingsnorth #Laurent_Mucchielli #Raphaël_Deschamps #complotisme #antisémitisme

    • Outre ses présupposés idéologiques non explicites mais implicitement présentés comme des évidences indiscutables (px : critiquer la PMA = manif pour tous), ce qui me frappe, c’est cette méthode de #culpabilité_par_association (tel personnage douteux politiquement approuve un bouquin ou une idée, donc ceux qui l’approuvent aussi ou qui ne la dénoncent pas partagent les mêmes positions politiques). C’est un procédé de flic.

      Ce texte se termine avec cet appel :
      « Chacun•e doit faire face à ses responsabilités. »
      C’est pourtant une lettre de #dénonciation_anomyne particulièrement calomniatrice sur certains points - non signée et sans contact pour une réponse.
      Quel courage ont ces gens, quel sens des responsabilités !!!

      Mais il est a craindre que ce torchon ait un certain succès parmi les gens qui partagent les mêmes présupposés idéologiques.

      A suivre...

      Les réponses à ce texte :

      https://seenthis.net/messages/1035286

      #calomnie #sectarisme #gauchisme, etc.

    • Daniel Bernabé
      2018 – La trampa de la diversidad. Ediciones Akal. Colección A fondo. ISBN 978-84-460-4612-7.27​

      Traduction Editions l’Echappée
      2022 - Le piège identitaire : l’effacement de la question sociale

      (je note les deux titres pour les comparer)

      Avant-propos
      Par Patrick Marcolini

      L’IDENTITÉ, LA MANIÈRE dont nous nous définissons et la façon dont les autres nous regardent occupent aujourd’hui une place centrale, déterminante, dans le débat public. Pas une semaine, parfois pas un jour ne passe sans qu’un groupe social, par la voix d’activistes, ne proteste contre les « stéréotypes » qui pèsent sur lui, ne revendique son droit à la « visibilité », ou ne demande une forme ou une autre de « reconnaissance » de ses spécificités. Ce phénomène n’est pas limité à la France, et touche désormais la plupart des pays occidentaux, et même bien au-delà. Partout où il gagne en intensité, la gauche, comme le reste de la société, est sommée de prendre position sur ces questions, et prend généralement le parti de soutenir ces activistes au nom du combat contre les discriminations et pour la justice sociale.

      Toute une partie de la gauche et de l’extrême gauche s’affaire ainsi depuis des années à répandre les principes de l’écriture inclusive, à déconstruire les clichés qui pèsent sur les personnes LGBT, à soutenir l’organisation de groupes de parole non mixtes pour les « racisés », à veiller à ce que la « diversité » soit correctement représentée à la télévision, au cinéma, dans les séries ou les publi- cités et ce ne sont que quelques exemples. Mais en consacrant ses efforts à agir sur les représentations, le langage, les imaginaires, ne risque-t-elle pas de délaisser un terrain plus concret, celui de l’économie et de la conquête d’une égalité matérielle pour tous ? Autrement dit, les questions sociétales ne sont-elles pas en train de remplacer la question sociale ?

      AVANT-PROPOS Page 7

      –—
      Je vous laisse juge de la confusion portée.
      Je n’ai pas lu ce livre, j’en ferai un résumé si j’arrive à en tourner les pages.
      L’actuel résumé serait de type
      Les ennemis de mes ennemis sont mes ennemis.

    • Et je pense que ces diverses assertions (dois-je dire accusations ?) sont récurrentes, et le principe sous-tendu ne date pas d’aujourd’hui. La grande cause passe avant tout. C-a-d que toute revendication qui d’après ses détracteurs s’éloignerait de la « question sociale » tel qu’elle serait définie par les penseurs masculins blancs de la gauche est vouée au pilori. Quitte à traiter les féministes d’identitaires. Du moment que le troupier donne les cartes qu’il vient de rebattre à ses nouveaux amis réacs.

    • C’est très court et c’est du vécu.

      merci @tranbert j’ai lu ton texte sur ton site wordpress
      Je me méfie toujours de la réaction au vécu dans le sens où il nous mène plutôt du mal-vécu vexant à un conflit disproportionné ou mal dirigé. Loin de refuser de me questionner sur les nouveaux types d’investissement de l’espace politique.
      Je ne suis pas théoricienne et je ne fais pas de prosélytisme, j’essaye de m’en tenir à observer mes contemporain·es et leurs modalités de survie.

      Soyons clairs : La gauche (je ne parle même pas de celle au pouvoir) à un problème politique profond et cela ne vient ni des féministes ni des LGBT ni des anti-racistes ou des handicapés. Il faut arrêter de trouver plus petit que soi à taper.

      Ce n’est pas ex-nihilo si les luttes politiques contre les systèmes autoritaires ont perdu de l’attrait en moins de 20 ans. Mais c’est bien une perte d’énergie de contrer les nouvelles générations qui agissent évidemment différemment.

    • Ce qui manque à ce texte, c’est un hommage préalable aux auteurs du courant industriel comme ayant réussi à rendre légitime la critique sociale des technologies, ce qui n’était pas du tout le cas il y a 20 ans.

      Comme cela n’est fait à aucun moment, cela donne l’impression que les auteurs du texte sont totalement indifférents à cette question de la critique des techniques, qui constitue pourtant le cœur, comme son nom l’indique, du courant anti-industriel.

      Du coup, le résultat prend la forme d’une chasse aux sorcières vraiment détestable qui s’intéresse beaucoup plus aux personnes (que l’on cite), qu’aux idées, qui ne sont que survolées.

      Et c’est chiant. C’est confondre l’activité de discernement dans la pensée avec le besoin de s’insérer dans un milieu ou une communauté.

      Parce qu’en suivant les idées plutôt que les hommes, il serait tout à fait possible de s’intéresser aux auteurs du courant-industriel quand ils parlent de technologies, et beaucoup moins quand ils parlent d’autre chose, quand ils s’aventurent sur le terrain glissant de la « culture » avec un risque élevé de dire des conneries.

      Et sur ce terrain-là je trouve qu’il y a eu un égarement, précoce, avec des auteurs comme Christopher Lasch ou Jean-Claude Michéa ("de l’impossibilité de dépasser le capitalisme par sa gauche") comme tentative de faire un lien avec des classes populaires (la common decency de George Orwell) peut-être largement fantasmées comme étant porteuse de « bon sens », le qualificatif de « réactionnaire » souvent revendiqué, pour s’opposer à la gauche progressiste culturellement qui serait l’allié objectif du capitalisme.

      A la fin le résultat n’est pas du tout étonnant. Et ennuyeux, dans tous les sens du terme. Ennuyeux parce que le texte assez dégueulasse dans sa forme sera sans doute difficilement critiquable sur le fond. Ennuyeux parce que rien ne prouve la pertinence pour le progrès de l’humanité d’aller jouer les virtuoses de l’argumentation sur le terrain des identités culturelles ou de genre, des vaccins, du complotisme etc.

    • Un commentaire sur TW :

      sauf que ce texte ne rend aucunement compte des différences entre les courants, tout est mis dans le même sac. Le tout pour élever des digues ? beau projet

      Et je suis d’accord avec la toute première phrase de @deun : des gens qui sont doucement technocritiques en 2023 pataugeraient toujours dans leur techno-béatitude sans les enquêtes détaillées de PMO sur les nanos, sur la technopolice (avant que la quadrature et d’autres utilisent ces termes), sur l’ensemble de la chaine horrible des téléphones mobiles des mines en amont jusqu’aux décharges en aval, et ça 15 à 20 ans au moins avant que ce soit repris (trop tard, une fois que tout est en place). Beaucoup de journalistes ou militants écolo n’ont souvent fait que reprendre les enquêtes de PMO après coup sans trop le dire… Et on peut parfaitement admettre ça tout en les critiquant vertement pour leur égo et leur ironie permanente anti-féministe ces dernières années (et ya largement de quoi citer des saloperies contrairement à ce que dit Creuse Citron https://seenthis.net/messages/1017186)

    • https://comptoir.org/2021/11/16/renaud-garcia-le-militantisme-woke-ne-cherche-pas-a-convaincre-mais-a-rege

      Pour Renaud Garcia dans cet interview l’ennemi principal ce sont les « technologistes » face aux « naturiens ».

      ça simplifie grandement l’analyse de la société, mais ça pose pas mal de problèmes :

      – On se lance dans des batailles un peu vaines contre des gens proches de nous politiquement (à moins de penser que les gens qui luttent contre les discriminations sont forcément infréquentables par ceux qui critiquent les technologies ?), mais qui défendent ou utilisent des outils high tech.
      Ça donne donne des normes de bienséance pour se faire accepter de certains milieux militants, des idéologies qui fonctionnent comme critère d’appartenance d’abord, plutôt que comme base pour rendre intelligible le monde social. Le milieu anti-industriel est-il plus accueillant que les milieux dénoncés par Garcia dans cet interview et n’a-t-il pas lui aussi ses propres codes pour se faire accepter ?

      – La référence à la nature est très souvent problématique quand on fait partie d’un catégorie structurellement dominée. Par exemple une bonne partie du courant féministe a du faire la critique des assignations à des rôles sexués en expliquant qu’elles étaient des constructions sociales qui s’appuyaient sur l’évidence biologique qu’il existe naturellement des femmes et des hommes.

      – Est-ce qu’il existe dans la société un camp unifié défendant le déferlement technologique et revendiquant son existence ?
      Si jamais ce n’est pas le cas, alors le militant anti-tech va devoir passer son temps à essayer de classer les gens en fonction de ce qu’ils disent ou font des technologies... dont l’usage est pourtant rendu obligatoire, comme ils le dénoncent eux-mêmes.

      – Est-ce qu’un groupe social (mettons les ingénieurs et leurs soutiens) entraîne le reste de la société à suivre passivement ce déferlement technologique ?
      Si jamais ce n’est pas le cas, que le phénomène est plus complexe, alors on court le risque de passer à côté d’autres facteurs qui expliquent qu’ils soit aussi compliqué de résister aux technologies.
      Par exemple, comment ne pas voir que les innovateurs de la silicon valley ne sont pas seulement des ingénieurs mais aussi des businessmen qui ont su inventer le modèle économique rendant possible le déferlement de leur technologies ?

      – Que faire des gens qui participent à ce déferlement bien plus passivement, en recevant un salaire par exemple mais en y effectuant des micro-tâches s’insérant dans le grand tout du système technicien ? Les culpabiliser ? Les enjoindre à déserter ?
      On en arrive alors à des considérations sur l’individu qui a le courage de résister et celui ne l’a pas, comme dans cet extrait d’une interview de PMO :

      Les gens qui vous demandent « comment résister » ont rarement envie de le faire ; et concluent souvent d’un air navré que, non, ils ne peuvent ou ne veulent pas faire ce que vous suggérez. En fait, on devrait retourner la question et leur demander, » Et vous ? Que faites-vous ? Qu’êtes-vous prêt à faire personnellement, par vous-même, pour résister, à part faire partie du collectif machin et même d’un tas de collectifs machins ? »

      https://comptoir.org/2021/10/26/pieces-et-main-doeuvre-la-cybernetique-affaiblit-notre-autonomie-de-pensee

      – Finalement on relativise le problème de la montée en puissance de l’extrême-droite, comme le fait Garcia dans cet interview, du fait qu’on trouve à droite des conservateurs dont le conservatisme déborde parfois un peu le champ culturel pour s’intéresser aux technologies d’une façon critique - quoique pour eux c’est une question secondaire et qu’ils pourront facilement changer d’avis sur cette question.

    • @deun @rastapopoulos
      Oulala ! Le niveau monte, le niveau monte : « Cé sui ki di ki yé ».
      Ça sent le naufrage de la pensée biberonnée aux post-modernes.

      Dans sa version initiale comme dans cette préface, Le désert de la critique n’est finalement qu’une tentative, effectuée du fond de ma tranchée, pour révéler ce clivage principal entre technologistes et naturiens. Et faire tomber, par là même, ce mur de stupidité qui nous encercle, et réduit chaque jour un peu plus la pensée à des réflexes conditionnés.

    • lol @tranbert c’est très clairement toi qui vient répondre des ironies fielleuses sans aucun argument suite à une liste de remarques pas spécialement débiles, et ensuite c’est toi qui te plaint du niveau maternelle, c’est un peu l’hopital qui se fiche de la charité non ? :p

      On dirait qu’en fait n’importe quelle critique ne te sied, quelque soit d’où qu’elle vienne… Dès qu’il y a une critique tu réponds par une ironie et un air de « non mais c’est bon on a raison, on nous la fait pas ». Et après ça se plaint à la Garcia qu’il n’y a pas/plus de « critique » ? Mais qui pourrait avoir envie de critiquer et de débattre de quoi que ce soit, vu que ça ne sert à rien dans ces conditions ? (et à quelles conditions plausibles et honnêtes ce serait possible ?)

      Bref faut en avoir du courage après 20 ans d’engueulades ironiques post-situ « je-t’excommunie-avant-que-tu-m’excommunies », pour avoir encore envie de passer du temps à critiquer avec des arguments… (et pourtant yen a qui sont toujours là… on doit être maso :p)

    • Comme c’est Noël, je vais faire un peu de pédagogie.

      Lorsqu’on pose la question :

      Que faire des gens qui ...

      Historiquement il y a eu deux réponses :
      On les envoie en camp de rééducation (solution de gauche),
      On les envoie en camp d’extermination (solution de droite).
      (dans les fait c’était souvent la même chose...)
      Mais qui est ce « on » ?
      C’est la domination !!!

      Historiquement toujours ceux qui ont posé la question « Que faire des pauvres ? » (ceux qui ne sont pas comme nous des rentiers qui vivons confortablement du travail des autres) sont à l’origine du complexe idéologique qui donnera naissance au capitalisme industriel.

      https://sniadecki.wordpress.com/2015/04/23/townsend-1786-1788

      Autrement dit, ceux qui posent ce genre de questions ( @deun ) et ceux qui ne voient pas où est le problème à réfléchir depuis cette position ( @rastapopoulos ) se sont tellement identifiés au point de vue propre à la domination qu’ils ne sont plus capables de comprendre une action politique fondée sur la liberté et l’autonomie des « gens ».

      L’enseignement historique du XXe siècle est (devrait être) que l’ on ne peut pas combattre l’aliénation sous des formes elle-mêmes aliénées , c’est-à-dire en reproduisant les structures hiérarchiques et leur point de vue surplombant.

      Bref, vous avez une conception véritablement réactionnaire de l’émancipation.

      Car ce que vous voulez ce n’est pas l’émancipation. Ceux qui demandent Que faire des gens attendent encore qu’un sauveur, un prince charmant et éclairé, un homme ou une femme providentielle, le père ou la mère Noël (soyons inclusif !) viennent leur dire quoi faire de leur vie et de celle des autres.

      En ce qui me concerne (mais sur ce point je crois pouvoir parler au nom des technocritiques), je n’ai pas pour ambition de devenir Ministre du démantèlement de l’industrie dans un gouvernement décroissant.

      Nous n’allons rien faire des gens qui ... Nous allons poursuivre notre analyse du monde tel qu’il ne va pas et la faire connaître en dépit des calomnies et des imbéciles qui les propagent à travers leurs questions stupides. Les « gens » s’empareront de ces idées ou pas, ils tenterons ou pas d’agir en conséquence.

      Notre critique de la technologie n’a pas pour but de tracer une ligne de démarcation entre « amis » et « ennemis » au sein de ceux qui sont dominés ( @touti ), contrairement à celleux qui nous jettent leurs anathèmes à la figure et n’ont rien de plus pressé que d’excommunier les mécréants et les hérétiques à leur ligne idéologique.

      Notre critique de la technologie est ... une critique de la technologie et de ses conséquences mortifères et aliénantes qui devrait amener chacun en conscience à se poser des questions sur la manière dont il vit et participe à la destruction des conditions de cette vie sur Terre.

      Certains ne veulent pas se poser ces questions. Tant pis pour eux.

      D’autres préfèrent nous calomnier parce qu’ils veulent que personne ne se pose ces questions. Car eux, ils savent quoi faire des gens qui ...

      Et puis il y a ceux qui ont tout oublié ...

      Joyeux Noël !

    • @tranbert répondre avec autant de mépris tient du comique. Ton texte est un prêche de curé où tu donnes à ton « nous » la vérité vraie à inculquer à ceux qui ont des questions stupides. J’ai une question stupide : d’où viens-tu, quel âge as-tu ?

      Cela nous divertira de la question sur l’essentialisme naturiste déversé par certains technocritiques, qui permet leur forte accointance avec l’xdroite et leurs conservateurs de traditions.

      Dommage que tu souhaites rester aveugle à cette problématique de départ (technocritique et conservatisme) dans laquelle les technocritiques se sont vautrés à force de mépris.

    • Je tiens à redire que je n’apprécie aucunement cette brochure Le naufrage... Des personnes qui se reconnaissent dans la critique anti-industrielle ne portent aucunement des positions conservatrices sur le plan culturel. Elles n’ont pas forcément lu les textes cités qui posent problème, mais elles en lu d’autres. Cette étiquette "anti-industrielle" est bien pratique pour mettre tous les auteurs dans le mêmes sacs. Cependant chaque auteur parle en son nom et non pas au nom de tous les anti-industriels.

      Reste que les jeunes générations, très sensibilisées aux questions des discriminations, ne vont pas aller lire les textes de ce courant qui pourraient les intéresser, à cause de certaines prises de positions contraire à leur préoccupation première, qui est pourtant légitime.

      Par exemple PMO dans "Ceci n’est pas une femme" :

      (...) le capitalisme technologique, qu’on le nomme société du Spectacle, société de consommation, société post-industrielle, post-moderne, est tout, sauf raciste, sexiste,
      xénophobe, homophobe, etc. C’est au contraire une condition de sa prospérité que d’être aussi inclusif, ouvert, égalitaire que possible envers les identités de genre, de sexe, d’ethnie, de religion.

      En dehors du fait que ça ne tient pas la route factuellement (oui l’intérêt du capitalisme est bien de vendre, mais une condition de sa prospérité est bien de maintenir les divisions sociales et non les abolir), il y a là bien une prise de position politique de qui tient à se couper de toute alliance avec les gens qui luttent contre des discriminations diverses. Le texte est d’une grande violence, méprisant et souvent alambiqué (ainsi le passage tenant à faire passer la nouvelle droite pour technophile pour mieux assumer le conservatisme social du texte. Il faudrait donc comprendre que PMO n’est pas d’extrême-droite parce que certains de leurs théoriciens ne sont pas à tout moment technocritiques. Absurde. Juste, l’extrême-droite s’en fout, de ce débat.).

      Peut-être que d’autres auteurs du courant anti-industriels se sont positionnés là-dessus, je ne sais pas.

      Pour moi il est clair que simplement critiquer les technologies sans en analyser la dynamique globale capitaliste et marchande fait qu’on va chercher les ressorts de cette dynamique dans des choix, choix qui seraient faits par certaines catégories de la population qui y ont intérêts (la classe technologique).
      Il suffirait alors de s’extraire du champ d’influence culturel de cette classe technologique, pour lui opposer d’autres valeurs. Une forme de culture matérielle plus sobre, à rechercher dans le passé par exemple, qui malheureusement est difficilement détachable de formes sociales elles-mêmes antérieures, que l’on va finir par idéaliser pour cette raison qu’elles étaient liées à un état antérieur du développement technologique.

      Creuse citron dans "A propos de PMO et de la « question trans »" - un texte ne critiquant finalement pas vraiment le "Ceci n’est pas une femme de PMO" - écrit à propos des luttes trans :

      A les croire il n’y a rien d’autre dans leur lutte ; et effectivement on chercherait en vain sur leur site un texte d’analyse générale ou programmatique un tant soit peu conséquent, qui permettrait au moins d’avoir des positions claires à discuter.

      ... sans voir que le même constat peut être fait des texte anti-industriels. Comment leur reprocher plus qu’aux personnes trans luttant pour se faire accepter ? C’est justement cette attention (compréhensible et légitime pour moi) quant à cette fuite en avant technologique qui peut en devenir obsédante, et même malheureusement en faire une question identitaire au sens d’existentiel.
      C’est pourquoi à mon sens tous les milieux militants sont très rapidement problématiques. Leurs causes sont justes tant qu’elles permettent encore de se décentrer et d’écouter le souci des autres.

    • Notre critique de la technologie n’a pas pour but de tracer une ligne de démarcation entre « amis » et « ennemis » au sein de ceux qui sont dominés ( @touti ), (...)

      Effectivement c’était le sens de ma question « que faire des gens...? ». Que faire, dans une critique anti-industrielle se bornant à chercher des ennemis (la classe technologique de Garcia, les technocrates de PMO etc), des gens qui utilisent ou développent des technologies, qui ne le font pas par choix ou selon une idéologie technophile ?
      Comment tu peux assumer que le texte de PMO « Ceci n’est pas une femme » ne cherche pas à se faire des ennemis parmi les personnes dominées ? A moins que tu ne penses que les trans et les femmes ne sont pas des catégories dominées (comme le stipule PMO - cf. la citation plus haut) ?

  • Roger Waters accused of repeated antisemitism in new documentary | Roger Waters | The Guardian
    https://www.theguardian.com/music/2023/sep/28/roger-waters-accused-of-repeated-antisemitism-in-new-documentary

    Norbert Stachel, Waters’ former saxophonist, alleged several instances where he said Waters displayed anti-Jewish sentiment. He claimed Waters lost his temper on tour in Lebanon after a succession of vegetarian dishes were produced at a restaurant and demanded that waiters “take away the Jew food”.

    Stachel also alleged Waters mocked his grandmother who was murdered in the Holocaust, and that a colleague warned him not to react to any comments about Jews if he wanted to keep his job.

    The allegations were made in an online documentary by the CAA presented by the veteran Panorama journalist John Ware.

    The music producer Bob Ezrin claimed that when he was in England in the 1970s producing the album The Wall, Waters invented a ditty about the band’s agent Bryan Morrison. Ezrin said: “I can’t remember the exact circumstance, but something like you know … the last line of the couplet was ‘cos Morry is a fucking Jew’.”

    He added: “Do I think he considers himself to be an antisemite? I’ll bet you dollars for doughnuts he does not and he will be the first person to say: ‘I’m not anti anything, I am in favour of everyone.’

    “But as a person with a powerful public platform he has a responsibility to understand that what he does affects other people and so he may not be one but he walks like one, he quacks like one, he swims like one so from my point of view he’s functionally a duck.”

    lui, il a loupé le coche des 27 ans

    #dirty_kyke_a-t-il_été_dit #antisémitisme #complotisme

  • Faut-il jeter le Diplo avec l’eau du complot ? - Le blog de luftmench
    http://luftmenschen.over-blog.com/article-faut-il-jeter-le-diplo-avec-l-eau-du-complot-1097666

    A Frederic Lordon
    Intellectuel de gauche
    Journaliste de gauche
    Chercheur de gauche
     
    Copie à : ensemble des « intellectuels » auto-proclamés du Monde Diplo et d’Attac et autres.
     
     
     
    Cher Monsieur Lordon,
     
    C’est avec un étonnement certain, que nous avons lu votre récente tribune intitulée « #Conspirationnisme, la paille et la poutre ». Si nous avions été du genre Indignés, nous vous le disons sans ambages, nous aurions été indignés.
     
    Le titre nous avait alléché : eu égard aux errements récents du Monde Diplomatique et de l’#extrême-gauche souverainiste, nous pensions qu’il s’agissait d’une auto-critique. Il y avait en effet matière à un article aussi long que celui que vous avez rédigé. Vous auriez commencé par dire qu’il ne suffisait pas de blâmer les gens qui succombent aux sirènes du conspirationnisme d’extrême-droite, dans la mesure où la plus grande faute venait bien évidemment des intellectuels , des experts et des journalistes étiquetés « gauche alternative » qui avaient diffusé et repris des thématiques conspirationnistes et néo-fascistes dans leur propre presse.
     
    Rien qu’avec Le Monde Diplo, vous aviez du lourd : par exemple Alain Gresh prenant la plume pour faire de la publicité à Paul Eric Blanrue, présenté par Faurisson comme son successeur, les conférences des Amis du Monde Diplo avec comme invité d’honneur Etienne Chouard, passé depuis longtemps à la mouvance souverainiste d’extrême-droite et qui accueille des néo-nazis sur son mur Facebook.
     
    Au vu de vos nombreuses activités dans la sphère souverainiste « de gauche », vous auriez pu élargir : par exemple, vous appartenez au collectif des Economistes aterrés, auquel collabore également Thomas Coutrot. Ce dernier participera en septembre à un colloque organisé par René Balme , le maire de Grigny, et sera également présent le président d’ATTAC #Pierre_Khalfa. Cet élu anciennement du Parti de Gauche, soutient officiellement l’association d’extrême-droite Reopen 911, à qui peut être légitimement attribuée une bonne part de la diffusion des thèses antisémites et complotistes à grande échelle depuis dix ans. Monsieur Balme publiait également de la propagande négationniste sur son site Oulala.net.
     
    Votre camarade Coutrot se vautre donc dans la collaboration la plus ouverte qui soit avec un rouge-brun, comme d’autres avant lui.
     
    Nous comprenons que tous ces épisodes, témoignant au mieux d’un niveau hallucinant d’aveuglement et de crétinerie de la part des « experts » du Diplo et autres figures de la #gauche_souverainiste, au pire d’un accord quasi-total des mêmes avec les thèses les plus absurdes et les plus dangereuses qui soient, vous gêne quelque peu aux entournures. Surtout depuis que ces épisodes ont été médiatisés à une échelle assez large, alors que leur dénonciation par des militants de base était jusque là restée assez confidentielle.
     
    Mais ce n’est pas une raison pour mettre les turpitudes de vos amis et collègues sur le dos des autres.
    C’est pourtant bien ce que vous faites dans votre texte, où sans honte aucune, vous attribuez au « peuple » et à la « plèbe » la responsabilité de l’essor du conspirationnisme. Autant vous dire , qu’en tant que membres lambda de la plèbe, nous ne comptons pas payer pour vos conneries, quand bien même le cadeau empoisonné que vous cherchez à nous offrir est enrobé de flatteries paternalistes et étayé par des citations de Spinoza.
     
    Ainsi donc, comme Spinoza vous pensez qu’ « Il n’est pas étonnant que la plèbe n’ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l’Etat sont traitées à son insu, et qu’elle ne se forge un avis qu’à partir du peu qu’il est impossible de lui dissimuler.
     
    Vous ajoutez à propos du conspirationnisme « au lieu de voir en lui un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l’essence arriérée de la plèbe, on pourrait y voir l’effet, sans doute aberrant, mais assez prévisible, d’une population qui ne désarme pas de comprendre ce qu’il lui arrive, mais s’en voit systématiquement refuser les moyens .
     
    Et vous en appelez donc à la « charité intellectuelle », envers les masses plébéiennes incultes mais pleines de bonne volonté .
     
    Il y a juste une petite chose qui manque dans votre raisonnement plein de bonté à l’égard de ce prolétariat si bête, mais qui ne le fait pas exprès. A aucun moment de votre texte, vous n’apportez un quelconque élément qui tendrait à prouver que le conspirationnisme imbécile ( car il y en aurait un intelligent, le vôtre, mais nous y reviendrons ensuite ) émanerait de la plèbe.
     
    Et pour cause, ce n’est pas le cas.
     
    Le mythe du complot juif, sioniste, franc-maçon, eurabien, peu importe trouve ses racines depuis toujours dans certains cercles de la bourgeoisie : le Protocole des Sages de Sion émanait de la police des tzars, et un siècle plus tard, ce sont conjointement des républicains d’ultra-droite, des dictateurs d’Amérique du Sud , du Moyen-Orient, de Russie ou des intellectuels bourgeois d’extrême-droite traditionnelle qui les réactualisent et les diffusent à très grande échelle.
     
    Et à gauche, cher Monsieur, ce n’est certes pas dans une section syndicale ou dans un collectif de chômeurs et de sans-papiers que des individus et des groupes ont embrayé depuis plus de dix ans sur la propagande fasciste : Bricmont, Gresh , Collon ne sont pas des ouvriers ou des employés.
     
    Reopen 911, à la base a été crée par des jeunes surdiplomés membres notamment des Verts, pas par des syndicalistes en lutte de chez Mc Donalds.
     
    Le conspirationnisme soit-disant #antisystème n’est pas l’idéologie souterraine et marginalisée que vous décrivez, et ses relais médiatiques et politiques sont immenses et ne concernent pas uniquement sa version libérale que vous dénoncez à juste titre : Marion Cotillard, Bigard, Christine Boutin qui ont défendu les thèses les plus délirantes sur le 11 septembre ne sont pas des « exclus ».
     
    Meyssan, lui-même, à l’origine a profité d’une surexposition médiatique énorme à l’époque de la publication de L’effroyable Imposture. Même Soral ou Dieudonné , pour ne citer qu’eux sont invités chez Taddei ou Bourdin.
     
    Bien des syndicalistes, des militants de base aimeraient subir un tel ostracisme !

    #antisémitisme

    • ah oui, j’avais bizarrement pas vu. avais retrouvé cet article après avoir vu cité sur seenthis hier Pierre Khalafa (...). l’ai relayé écho à la popularité ascendante d’un Médine, remis en selle par des réflexes conditionnés successifs, d’abord le bad buzz Bataclan, dont les fafs et la droite ont été les idiots utiles, puis, celui où se sont empêtrées diverses directions politiques d’extrême-gauche, de gauche, d’EELV (le poisson pourrit par la tête, disait l’autre), et accessoirement, en écho à la publication du Manifeste conspi.

      on a des calculs aussi abjects que foireux fondé sur des mensonge plus ou moins explicites (des juifs génocidaires au Rwanda de Médine, une pandémie dont il a fallut convaincre qu’elle était mortelle, selon le Manifeste conspi.), que d’autres auront à éluder en même temps qu’ils les véhiculent, en espérant « tirer les marrons du feu ».

      et, oui, cela regarde une gauche qu’il n’est pas question de silencer, tout au contraire. il y a des détours nécessaires, en rester à des logiques électorales, voire des calculs de boutiques, académiques crée du bruit dépolitisant (en cette rentrée, on ne parle que de l’unité ou de la désunion de de ces partis avez-vous vu comme le « pacte enseignant » par exemple ne fait l’objet d’aucun discours de gauche ?) que les bouches s’ouvrent ! il en va de questions fondamentales qui ne peuvent être remises à plus tard.

      revenons-en à ces ruineuses logiques complotistes

      Encore plus étonnant : quand des salariés de ces mêmes boîtes décident de préparer une bonne petite grève des familles, ils ne font pas de compte-rendu de chaque réunion préparatoire au patron.

      Donc tout le monde complote ? Oui, évidemment.

      Mais ce constat n’a absolument rien à voir avec les présupposés du #conspirationnisme : celui-ci ne consiste pas à dénoncer la stratégie complotiste en général, mais à prôner l’existence d’une conspiration ultime qui expliquerait l’ensemble des phénomènes sociaux et de la domination .

      Dis moi qui tu dénonces, je te dirai qui tu veux épargner, pourrait être la base de l’analyse critique du conspirationnisme.

      [...]

      Aujourd’hui le boulot est fait, et vous ne servez plus à rien : par exemple, en dénonçant la loi de 73 comme un point fondamental de la situation économique actuelle, vous avez fait les trois quarts du boulot pour les fascistes, il leur suffisait de souligner que la banque Rotschild avait soutenu cette loi, et hop, les Rotschild étaient donc spécifiquement et fondamentalement coupables plus que les patrons bien de chez nous.

      Vous avez écrit des tartines et des tartines pour démontrer que tout se passait en secret à Bilderberg, aux Diners du Siècle où à Bruxelles, et à cause de vous, une partie des prolétaires s’échine à chercher de prétendus secrets et se perd à désigner des boucs émissaires, quand le plus grave est là sous son nez, dans son usine, dans son quartier dans sa boite, là ou l’on peut changer les choses, tout de suite, maintenant.

      Votre « bon » conspirationnisme n’est que le chemin qui mène au mauvais, et réduit au pessimisme paranoïaque et impuissant ceux qui pourraient au contraire réaliser la force collective qu’ils ont potentiellement.

      Alors, monsieur devant ce gâchis, ayez au moins la décence de ne pas nous en faire porter le poids.

      alors d’accord, l’antisémitisme s’en prend aux juifs. c’est mal. mais avec lui, un historien de cette crotte de Licra l’a redit récemment et c’était à raison, vient une théorie du complot qui ruine la pensée et la politiques de ses adeptes. ce qui n’est pas anodin.

      edit voilà pour un pan de _"l’aspect doctrinal" @biggrizzly, où le (non national) cosmopolitisme (diaspora juive) voisine nécessairement avec le capitalisme.

      #complotisme

    • Je réponds ici une dernière fois, plutôt que sur le fil où il est question de supprimer à vue les comptes des fascistes hébergés sur SeenThis.

      Mon avis, je te l’ai donné ici :
      https://seenthis.net/messages/1016791#message1017001

      La discussion sur Chouard, on l’a déjà eu, et à l’époque, les avis étaient déjà scindés comme pour le débat présent. D’un côté, des gens qui veulent du concret, de l’autre des « purs », qui refusent la moindre erreur de jugement. Depuis, Chouard a confirmé ses idées, et ses accointances (réactionnaires et confuses, on n’est plus dans l’erreur de jugement temporaire), et en conséquence, on n’en parle plus dans les milieux dits de gauche. Peut-être en sera-t-il de même pour Médine, et là, je dis comme Arno, moi non plus, il y a 10 jours, je ne le connaissais pas, ni n’avais écouté ses chansons. Je n’ai tjs pas écouté ses chansons, et tes efforts pour me le rendre odieux ne m’ont pas convaincu ; d’ailleurs, je n’en ai rien dit, de cet individu, ni en bien, ni en mal. A la limite, il n’existe pas. Là, pour ma part, pour aller dans ton sens, il manque, de sa part à mon sens la répétition, à la façon d’un Chouard ou d’un Soral.

      Enfin, faire de mon avis (ou celui d’Arno), l’avis de « la gauche » ou l’avis de « SeenThis », c’est à mon sens me/nous prêter bien trop d’importance, ou même une intentionnalité qui n’existe pas. Je ne suis ici que pour échanger des infos que je trouve significatives, drôles ou importantes, dans un endroit que je trouve agréable, où j’ai l’impression de côtoyer des gens favorisant la réflexion. Tu le sais bien, d’ailleurs, tu te poses la question de pourquoi tu restes ici, mais, c’est bien parce que tu le sais qu’ici, on a globalement des avis convergents, on n’est pas dans le jugement définitif, ni dans l’indifférence totale. Et c’est bien parce que je suis dans cet état d’esprit que je ne m’offusque pas de tes piques ; je les lis, j’essaie de les comprendre, et d’en tenir compte (parfois je ne suis pas au top intellectuellement ; je n’ai pas le temps d’approfondir tout ce qu’il faudrait approfondir pour participer ; parfois, oui, je me comporte comme un troll, mais je me soigne, et je tâche de ne pas blesser, évidemment).

      Je termine sur un point ; ce n’est pas pour remettre une pièce dans le jukebox, je ne répondrais de toute façon plus sur ce sujet : dans « notre » société, « on » lutte beaucoup contre l’antisémitisme, beaucoup moins contre le colonialisme et le sionisme, et sur SeenThis, il y a une forte tendance à être révoltés par ce déséquilibre, d’où à mon sens une certaine résistance passive face aux injonctions à la condamnation.

  • ★ Le complotisme tue - Le Libertaire GLJD

    Les climato-sceptiques sont à la solde de qui ?
    C’est plus facile de consulter un site complotiste en ligne que d’ouvrir des livres traitant de l’anarchisme bien que ces derniers soient lisibles par le plus grand nombre. D’où la difficulté aujourd’hui de faire connaître nos idées. La prégnance de l’univers complotiste très proche de l’extrême-droite impressionne. Les complotistes tissent leur toile sur internet. Leurs thèses deviennent une baguette magique qui fait sembler paraître vrai ce qui est impossible. Leurs mots inondent tout, tel un langage populaire à large spectre. Ils se prennent les uns pour des prophètes, les autres pour des prêtres officiant pour leur paroisse. Finalement le complotisme est une religion comme les autres. Des offrandes de thèses, des gestes épistolaires et des voix qui s’élèvent pour retranscrire l’invraisemblance en vraisemblable. Comme pour le religieux, on prend pour argent comptant. On ne vérifie pas un dogme, on l’admet sans discussion (...)

    🌍 #écologie #climat #dérèglementclimatique #dénialisme #climatosceptique... #complotisme #complosphère #extrêmedroite... #Anarchisme

    ▶️ Lire la suite...

    ▶️ https://le-libertaire.net/le-complotisme-tue

  • « Contre le complotisme, parlez de valeurs, pas des vaccins » : entretien avec Marie Peltier | Céline Gautier & Quentin Noirfalisse
    https://medor.coop/magazines/medor-n30-hiver-2023-2024/contre-le-complotisme-parlez-de-valeurs-pas-des-vaccins-democratie-justice-syrie-covid-harcelement-terrorisme/?full=1#continuer-a-lire

    [Marie Peltier affronte en ce mois d’août une enième vague de harcèlement. Elle évoquait son travail et les attaques qu’il occasionne dans cet article de mars 2023.] Marie Peltier a subi la force de frappe du complotisme durant la guerre en Syrie. Depuis, elle ausculte ce phénomène de société qu’on ne déjoue pas avec du fact-checking, mais bien en défendant la démocratie, la solidarité et la justice, suggère-t-elle. Rencontre avec une historienne qui étudie les grands récits de notre époque. Source : Médor

    • (...) le conspirationnisme n’est pas un problème d’intelligence ni de manière de penser. Ces personnes font des liens logiques. Ils bossent leur sujet – et souvent bien plus que nous.

      Il s’agit souvent, comme moteur premier, d’une recherche de sens et aussi d’une soif de justice, qui se retrouvent dévoyées par des sphères qui les instrumentalisent à des fins réactionnaires.

      sinon, ça me parait pas trop costaud. c’est assez pyskologisant, sur ce qui détermine les politiciens, dont Macron, par exemple, ce qui offre une lecture pas trés analytique. « antisémitisme sans juifs », c’est une bonne punch line (ça doit intriguer y compris des antisémites sans vergogne), à fortes limites. ça s’affaiblit encore là où des faits passent à la trappe (investissement U.S. dans la révolte en Syrie), ce qui dessert la justesse et la logique du propos, là où les faits ne sont pas assumés, par exemple sur le vaccin covid défendu de manière générale au nom de l’histoire des vaccins, en se refusant d’aborder (je ne suis pas médecin) la chose même (virus et vaccin) comme l’exigerait une argumentions un tant soit peu spécifique.

      #complotisme #conspirationnisme #Marie_Peltier #harcèlement

    • M. P. : Parce que depuis vingt ans, on encourage la neutralité chez les personnes qui transmettent les récits : un journaliste doit être neutre, un professeur, un chercheur aussi. Mais la neutralité ça profite à qui au final  ? À ceux qui disent quelque chose de manière claire depuis vingt ans, en l’occurrence l’extrême droite. Ce dogme de la neutralité a fait beaucoup de mal et il est temps de réapprendre aux gens à se repositionner politiquement.

      M : Ne pas donner son avis, en classe, cela nourrit le complotisme  ?

      M. P. : L’obligation d’être neutre sème une véritable confusion dans la tête des professeurs. Ils pensent qu’il ne faut plus parler de la société. Pour ma part, j’ai décidé de redonner un peu mon avis. Je ne fais pas de politique partisane avec mes étudiants, mais, par exemple, j’ai parlé avec eux du vaccin. Si personne ne leur en parle de façon frontale, on ne peut pas leur en vouloir d’aller se vautrer dans des contenus conspirationnistes.

      #neutralité #politique

  • “Sound of Freedom”, le film à succès qui réjouit les complotistes américains
    https://www.telerama.fr/cinema/sound-of-freedom-le-film-a-succes-qui-rejouit-les-complotistes-americains-7

    Il faut dire que Sound of Freedom a tout pour plaire à la droite la plus conservatrice et conspirationniste, qui prospère dans les États du Middle West et du Sud. Il y a tout d’abord la personnalité de Tim Ballard, un « héros » américain à la religiosité exacerbée (il est mormon et a neuf enfants), qui a, d’ailleurs, utilisé les réseaux QAnon pour financer son ONG. Il y a, ensuite, le sujet même du film : la lutte contre la pédophilie est une obsession de longue date des réseaux conspirationnistes, comme l’a rappelé sur Twitter l’universitaire Marie Peltier : « C’est en réalité un vieil imaginaire, profondément ancré dans l’antisémitisme, qui refait surface, analyse cette professeure à l’institut supérieur de pédagogie Galilée de Bruxelles et spécialiste du complotisme. Le postulat : les “élites” seraient à la tête ou a minima couvriraient des réseaux pédocriminels. »

    Pour rappel, les partisans de QAnon sont persuadés qu’une guerre secrète oppose Trump aux élites démocrates de la finance, des médias et de Washington qui seraient à la tête de réseaux satanico-pédophiles et tortureraient des enfants pour leur soutirer de l’adrénochrome, une substance rajeunissante… Jim Caviezel, l’acteur principal – et par ailleurs catholique intégriste – de Sound of Freedom, a lui même repris ces accusations lors de sa tournée de promotion du film sur les médias pro-Trump (comme la télé en ligne Real America’s Voice), accusant notamment les agences de renseignement américaines de couvrir les réseaux pédophiles…

  • Complots partout, complots nulle part - [A Contretemps, Bulletin bibliographique]
    http://acontretemps.org/spip.php?article1000

    Machine à diversion et à dépolitisation, mauvaises réponses pour vraies angoisses, le complotisme est une dynamique sociale à visages et usages pluriels. Il est la disqua-lification première de l’adversaire, la peau élastique de l’extrême droite, la trame brouillée des vrais complots ayant vicié les histoires officielles, une infamie de plus jetée à la face des classes populaires par une bourgeoisie s’étant toujours perçue comme classe « éclairée ». Bref, la remise à jour d’un vieux partage de nos communautés entre les gens capables de diriger et de dire le monde et ceux qui, décidément, n’y comprendront jamais rien et sont condamnés à délirer leur malheur. Pour décadenasser ce dispositif, certains tentent de nous fournir des billes intellectuelles. C’est le cas de Matthieu Amiech, un des tauliers des éditions La Lenteur, qui vient de signer L’Industrie du complotisme. Pour les non-affranchis, la production de La Lenteur se trouve rangée dans le bac « anti-indus » des librairies politiques. L’étiquette est sommaire et forcément réductrice. Elle nomme cependant cette branche d’inspiration libertaire portant un regard plus que critique sur plus de deux siècles de révolution industrielle adossée à un impétueux mythe du Progrès. À l’aube d’une sixième extinction des espèces et d’un emballement calorifère de la planète, on pourrait penser que ledit mythe a fait long feu. Il n’en est rien. Pire : alors qu’aucun signal n’indique un quelconque ralentissement de la Méga-Machine, nos sondeurs officiels l’affirment : plus on étouffe, plus les rangs des climato-sceptiques s’étoffent [2]. Autrement dit : plus la catastrophe en cours étend son emprise, plus les fuites en avant délirantes multiplient leurs adeptes. Comment expliquer une telle crise de nos cortex de bipèdes évolués ? Matthieu Amiech propose une piste dans son introduction : « La diffusion du complotisme autant que l’élévation de l’anti-complotisme au rang d’arme idéologique essentielle des couches dirigeantes ne sont pas séparables de cette crise de la raison politique. À force que les populations du monde industriel ne fassent rien de la vérité essentielle des cinquante dernières années – la production et la consommation de masse détruisent les conditions de la vie sur Terre –, ce sont les industriels qui s’en sont emparés, eux qui sont d’abord des industriels du mensonge. » Pour illustrer sa sentence, l’auteur cite les groupes pétroliers qui, dans un premier temps nient le réchauffement climatique avant, dans un second, de verdir crapuleusement leur image en nourrissant le mirage d’énergies décarbonées. L’entourloupe est manifeste ; notre incapacité à faire collectivement œuvre de raison critique non moins.

    #livre #complotisme

  • Le #Grand_Remplacement : histoire d’une idée mortifère

    L’expression s’est imposée dans le paysage politique ces derniers mois. Éric Zemmour fait de la lutte contre le « grand remplacement » la base de son programme, les candidats Les Républicains débattent du niveau de priorité qu’il représente, les journalistes en font un objet d’interview, les instituts de sondage interrogent leurs panels représentatifs sur le sujet...
    Mais que veut dire « le grand remplacement » ? D’où vient cette idée ? Et surtout quelles sont les implications de son utilisation ?

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64922_0

    #racisme #Renaud_Camus #fantasme #métissage #identité #complotisme #colonialisme #mondialisme #white_genocide #néo-nazisme #extrême_droite #Génération_identitaire #invasion #islamisation #remigration #assises_de_la_remigration #Eric_Zemmour #2015 #accélérationnisme #terrorisme #ultradroite

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    Le Camp des saints

    Le Camp des saints est un #roman de l’écrivain français #Jean_Raspail, publié en 1973.

    Le roman décrit la submersion de la civilisation occidentale, la France en particulier, par une immigration massive venue du delta du Gange. Un million de « miséreux » prennent d’assaut des cargos. Les immigrants voguent alors vers un Occident incapable de leur faire modifier leur route. Les bateaux s’échouent sur la Côte d’Azur, sous l’œil impuissant de pouvoirs publics désarmés face à la veulerie de la population autochtone, la lâcheté de l’administration préfectorale et l’affaiblissement de l’armée française. Ainsi cette « submersion » résulte-t-elle de l’incapacité tant des pouvoirs publics que de la population à réagir face à cette invasion pacifique mais lourde de conséquences pour la nature d’une civilisation déjà ancienne, en plus d’un aveuglement de la part d’un clergé catholique trop favorable à l’accueil de populations immigrées.

    Le roman devient un ouvrage de référence pour l’extrême droite française.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Camp_des_saints

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    L’#invasion_noire

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k106260h

    #livre
    #film #documentaire #film_documentaire

  • Index alphabétique des sites complotistes et de #désinformation
    https://bibliotheque-vigilante.info/index

    Index alphabétique des sites complotistes et de la fachosphère : qui transmet les fake news ? Qui tire les ficelles de la désinformation ? Sont répertoriés dans cet index un grand nombre de sites complotistes et d’autres portails de « réinformation » qui ont le plus de portée en France et en Europe. Leur point commun ? La diffusion régulière de fantasmes et de théories du complot, de fausses nouvelles, ou « fake news » ou le déni de faits scientifiques afin de « fabriquer du doute ». Vous y trouverez aussi les portraits de certains influenceurs qui usent de ces infox en tant qu’instrument politique et/ou religieux.

    -- (...)

    #critiquedelinfo #complotisme

  • Cartographie de l’écologie d’extrême-droite et réactionnaire
    FLED – Twitter
    https://twitter.com/Eco_Decoloniale/status/1667221356922978322

    En collaboration avec @daphne_dsch journaliste chez @Politis_fr, nous avons réalisé une cartographie de certains partis politiques, mouvements, organisations et personnalités qui abordent l’écologie avec une perspective d’extrême droite ou réactionnaire.

    via @cdb_77

    • Ce qui nous amène à une autre inversion ici, quand on se demande ce que des féministes radicales font dans une liste dénonçant l’écologie réactionnaire : il s’agit de prétendre que les féministes radicales, qui refusent que le fait d’être nées femelles les contraignent aux stéréotypes genrés imposés aux femelles humaines, sont en fait les véritables essentialistes. (Alors que les gens qui prétendent qu’il faut changer de sexe pour se conformer à l’idée stéréotypée qu’on se fait des genres, ne seraient pas du tout essentialistes.)

      Et évidemment, on va ainsi tirer des traits pour relier les radfems et des militantes lesbiennes (rebaptisées TERF, des fois qu’il existe un mouvement organisé de féministes qui se qualifient elles-mêmes de TERF, avec un logo associé), à la Manif pour tous qui, elle, soutient justement les rôles stéréotypés/religieux des mâles et des femelles dans la société.

      On pourrait aussi dans ce tableau s’attaquer aux personnes qui luttent contre la négrophobie (qui refusent que leur identité soit réduite à la couleur de leur peau) et les accuser de racisme parce qu’elles prétendent qu’elles subissent la négrophobie justement à cause de la couleur de leur peau (quel affreux essentialisme), et surtout parce qu’elles n’acceptent pas l’idée que se blanchir la peau serait un acte progressiste de lutte contre la négrophobie. Dans cette logique, je ne serais pas loin de penser que la généralisation du terme « TERF », balancé comme une évidence, est du même tonneau que le terme « racisme anti-blanc ».

    • @arno c’est complexe et on peut s’y perdre un peu (notamment en perdant la possibilité de se questionner sur le transgenrisme et ses attaques contre les féministes au risque d’être catalogué·e transphobe) , parce qu’il y a aussi (d’après mes plus jeunes sources familiales) des radfems qui rallient les fachos par transphobie commune et publient dans les torchons comme V.A …
      #sidération #on_fait_quoi_alors

    • De même, les traits du genre grosbloc vers grosbloc comme Deep Green Resistance <-> Décroissance, font croire qu’il y a alors un lien entre les sous-trucs qui sont à l’intérieur de ses blocs. Or dans « Décroissance » ya… que des trucs de fachos + Pierre Rahbi, et dans l’autre… PMO et Floraisons et Nicolas Casaux n’ont jamais eu de lien avec Krisis, Pierre Rahbi etc, bien au contraire… donc ces liens n’ont aucun sens.

      Càd qu’au lieu de critiquer tels groupes pour les idées précises qu’ils ont (ça pourrait, pourquoi pas), ils font juste des liens avec d’autres groupes pourris qui n’ont aucun rapport.

      Comme si Floraisons critiquaient des trucs qu’illes considèrent essentialistes et anti-féministes pour les mêmes raisons que Thais d’Escufon et la Manif pour tous (comme le dit arno c’est au contraire pour des manières de voir le monde totalement inverse !)

    • Des radfems historiques comme Dworkin et Mackinon ont noué des alliances avec la droite chrétienne américaine, pour lutter contre la pornographie. Elles ont aussi, avec d’autres, participé à des paniques morales colossales, qui ont foutu des milliers de gens innocents en prison.

      Pas facile a entendre, mais comme toutes les grandes institutions, le féminisme a du sang sur les mains.

      Ca me semble important de ne pas escamoter ces liens avec la droite ou l’extrême droite, hier comme aujourd’hui. Je me répète un peu, mais c’est ici même que j’ai contracté une vision presqu’angelique de ces mouvements, porté généralement par des hommes d’ailleurs, comme le traducteur de Dworkin, qui publie ici, martin je ne sais plus comment.

      Par contre c’est vrai qu’en mode carte c’est un peu ultralight pour un écheveau pareil. Et peut-être que les alliances d’aujourd’hui ne sont pas exactement directes. C’est pas très précis là.

    • Ne pas escamoter des glissements et les personnes qui se livrent au confusionnisme, je veux bien (m’enfin je pense qu’il est déjà assez difficile d’échapper aux polémiques autour de Moutot et Stern par exemple). Par contre ces cartes qui systématiquement font dans la culpabilité par association pour résumer radfem à « TERF » et extrême-droite, non, et plus généralement cette façon de placer les féministes radicales comme cibles privilégiées de gens qui se prétendent progressistes, franchement beurk. Surtout si au final pour une partie de la jeunesse désormais, on passe joyeusement de « This machine kills fascists » à « This machine kills TERFs ». (Même topo, mais plus discret parce que sans doute moins facile à faire gober, le lobbying intense contre les femmes et associations « abolitionnistes », requalifiées « putophobes ».)

      On joue au même genre de simplifications à base de culpabilité par association, et d’inversions assez systématiques, pour provoquer la méfiance pavlovienne à l’encontre des mouvements anti-racistes qui n’entrent pas dans les bonnes cases, les mouvements dénonçant l’islamophobie sont d’excellentes cibles pour en prendre plein la gueule, les antifas, les écolos radicaux, etc. et évidemment les pro-Palestinien·nes subissent ce genre de méthodes de manière continue et massive : antisioniste devient antisémite de manière automatique, et partisan de l’apartheid israélien serait le véritable progressisme.

    • @tintin, stp, parler d’institution pour le féminisme, avec du sang sur les mains, qui plus est, et surtout pour Dworkin, c’est je l’espère, une bad blague hein.
      Et je me suis déjà moquée ici de tes assertions contre les radfems https://seenthis.net/messages/1005668#message1005790
      Quitte à se répéter, voila ma réponse

      Curieux comment les féministes radicales sont devenues en quelques années l’ennemi public N°1
      Je pense que le changement climatique elles n’y sont pas pour rien, mais ce n’est que mon point de vue, je peux me tromper.

    • On remarque que certains groupuscules sont très isolés des autres.
      Que l’autoritarisme et la méritocratie est une caractéristique commune.

      C’est chaud de se rendre compte qu’on peut partager des idées avec certains, sans pour autant embrasser le reste.
      – baisse de la démographie
      – liberté et aide publique aux systèmes agricoles indépendants

    • Le seul sang que les féministes ont sur les mains, c’est celui de leurs menstruations et de leurs IVGs.

      Le sang des personnes trans c’est les proxénètes, les pornographes et les putiers qui le verse, pas les féministes.

      Pour ce qui est du rappochement de Stern avec l’ED (Moutot n’est pas une radfem, mais une liberale à mon avis) c’est les consequences des années de harcelement mais aussi liée à l’histoire de Stern, qui etait femen au depart, un mouvement assez proche de l’ED ukrainnienne. Mais en face le mouvement transactiviste est un mouvement masculiniste violent qui appel à la mort des féministes (terf au bucher, une balle une terf qui étaient légion samedi pour les prides) afin de legaliser le proxenetisme et la mise sous hormone cancerigènes à vie de personnes qui souffrent de troubles mentaux liés aux discriminations misogynes et/ou homophobes qu’illes ont subit.

      Comment être écolo et recommander des transitions hormonales ? J’ai des copines queer, ecolo, ati-vax qui se soigneraient le cancer avec de la camomille et qui se font des soirée testo avec leur pote trans.
      Comment être contre les violences sexuelles et promouvoir le proxenetisme ? L’auto-entreprenariat de son humiliation sexuel sur onlyfan n’est pas differente du systhème traditionnel de la maison close, sauf pour des macronnards convaincus.
      Comment être féministe et prétendre que les femmes s’auto-identifient à leur genre ? Le genre n’est pas une question d’auto-identifdication, les femmes ne s’auto-identifient pas à ce qui est le mécanisme de leur oppression. On ne s’auto-identifie pas plus à son genre qu’on le fait à ses races, ses classes, ses handicapes, son age...

      Le transactivisme n’est pas un mouvement de gauche, au mieux c’est du libéralisme identitaire qui s’auto-identifie de gauche mais à mon avis c’est un mouvement réactionnaire qui détruit méticuleusement tous les aquis des féministes de ces dernières décennies (et pas seulement les aquis féministes, mais ceux de tous les groupes vulnérables, mineurs, homos, personnes racisées, classes sociales défavorisées (le passing est un privilège bourgeois))....

      #inversion_patriarcale #fauxminisme #allié

    • Réaction de Nicolas Casaux :
      https://www.partage-le.com/2023/06/09/politis-la-gauche-technologiste-et-la-chasse-aux-heretiques-par-nicolas-

      Autre imbécilité, Deschamps écrit elle-même que, contrairement à la collapsologie, DGR n’a pas de lien avec « les communautés survivalistes » d’extrême droite, mais relie néanmoins DGR et lesdites « communautés survivalistes » dans sa glorieuse cartographie de « l’écologie d’extrême droite ou réactionnaire ».

      On pourrait continuer longtemps à lister les mensonges et autres absurdités nous concernant dans le torchon de Deschamps/Politis. En fin de compte, ce qui est terriblement dommage, c’est qu’analyser la récupération de l’écologie par des idéologies autoritaires, par l’extrême droite, par diverses sortes de réactionnaires, est effectivement un travail important. Mais avec ce lamentable dossier, Politis n’y contribue pas du tout. Au contraire, il propage un confusionnisme pathétique. On note d’ailleurs que le survivaliste Piero San Giorgio est oublié de la cartographie de l’écologie d’extrême droite de Politis, alors que son concept de B.A.D. (Base d’autonomie durable) a été inventé par Serge Ayoub, un militant d’extrême droite proche des individus qui ont tué Clément Méric. Enfin bref, un travail calamiteux.

    • Combien est détestable la fasciste et sempiternelle phrase « les extrêmes se rejoignent ». Il faudrait faire une cartographie de celleux qui la prononcent à longueur de temps.

      À cet égard, l’extrême gauche et l’extrême droite, la gauche et la droite en géné­ral, se rejoignent lar­ge­ment. Poli­tis rejoint Éric Zem­mour et Marine Le Pen. Tous sou­haitent conser­ver l’es­sen­tiel de la civi­li­sa­tion techno-industrielle.

      Et donc pour cette fois, c’est Cazaux qi-ui te la mouline à sa sauce, argument zéro, grosse fatigue revient.
      #dichotomistes_du_milieu #proverbistes_de_mes_deux

      Et sur le lien donné, pour des personnes qui critiquent la tech et te mettent près de 50 scripts wordpress consorts et google, avec impossibilité de ne pas te faire sniffer tes infos car il y a un blocage sur TOR.

      https://www.partage-le.com/.well-known/captcha/?r=%2F2023%2F06%2F09%2Fpolitis-la-gauche-technologiste-et-la-chasse-aux-

      Our system thinks you might be a robot!
      We’re really sorry about this, but it’s getting harder and harder to tell the difference between humans and bots these days.

      …partage-le.com
      …facebook.net
      …googletagmanager.com
      …gstatic.com
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      …printfriendly.com
      …wp.com

  • U.S. had intelligence of detailed Ukrainian plan to attack Nord Stream pipeline
    https://www.washingtonpost.com/national-security/2023/06/06/nord-stream-pipeline-explosion-ukraine-russia

    Three months before saboteurs bombed the #Nord_Stream natural gas pipeline, the Biden administration learned from a close ally that the Ukrainian military had planned a covert attack on the undersea network, using a small team of divers who reported directly to the commander in chief of the Ukrainian armed forces.

    Details about the plan, which have not been previously reported, were collected by a European intelligence service and shared with the CIA in June 2022. They provide some of the most specific evidence to date linking the government of #Ukraine to the eventual attack in the Baltic Sea, which U.S. and Western officials have called a brazen and dangerous act of sabotage on Europe’s energy infrastructure.

  • Des hypothèses qui cheminent en essayant de se débarrasser des oripeaux complotistes. Origines de #SARS_CoV2 : génie génétique et accident de laboratoire.

    Covid-19 : l’Académie de médecine penche pour un accident de laboratoire
    https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-l-academie-de-medecine-penche-pour-un-accident-de-laboratoire-20-04

    Le Covid-19 est-il issu d’un accident de laboratoire ? En 2020, si la question avait été posée officiellement à l’Académie nationale de médecine, les débats auraient fait la une des journaux. Aujourd’hui, une séance dédiée organisée par les académiciens Christine Rouzioux et Patrick Berche peut passer presque totalement inaperçue, tant le public paraît déterminé à tourner la page. Alors même que certains intervenants ont discrètement plaidé en faveur de l’hypothèse d’une origine liée à la recherche, qui constituerait à l’évidence le plus grand scandale scientifique de tous les temps…

    https://justpaste.it/aaf9v

  • Hanouna, Myriam Palomba et Florian Philippot impliqués dans un trafic d’adrénochrome !
    https://nordpresse.be/hanouna-myriam-palomba-et-florian-philippot-impliques-dans-un-trafic-dadr

    Selon des sources anonymes, les trois personnalités auraient été impliquées dans un réseau de trafic d’adrénochrome, une substance supposée être extraite de la glande pinéale des enfants.

    Le laboratoire impliqué dans cette affaire serait détenu par le célèbre homme d’affaires Vincent Bolloré. Selon nos sources, l’endroit aurait servi de lieu de production pour l’adrénochrome qui aurait ensuite été vendu à un réseau de consommateurs aisés à travers le monde.

    Les détails de cette affaire sont encore flous, mais il semblerait que Myriam Palomba, Florian Phillipot et Cyril Hanouna auraient été impliqués dans le trafic de cette substance rare et illégale. Bien que les trois personnalités aient nié ces accusations, les preuves qui pèsent contre eux semblent irréfutables.

    Le scandale a déjà fait les gros titres de la presse internationale et a suscité de vives réactions du public. Les partisans des personnalités impliquées ont vivement réagi, affirmant qu’il s’agit d’une conspiration contre leurs idoles. Cependant, les autorités compétentes ont déjà commencé à enquêter sur cette affaire et des mesures seront prises pour arrêter les coupables.

    Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

    #MYRIAMPALOMBAPEDOSATANISTE

  • Total soutien à édwy plenel victime d’un attentat capillaire Jacques-Marie BOURGET

    Ne riez pas car un homme, édwy plenel, est dans le malheur, il s’est fait tirer les cheveux par une fille. Si fort qu’il a déposé une plainte en justice. Il est bon que les hommes battus se rebiffent à leur tour. Tiens bon Edwy, le pouvoir est au bout du cheveu.


    Très tôt dans la vie on m’a enseigné à aider les aveugles à traverser la rue, à porter le cabas des vieilles dames sortant de l’épicerie. Ce dressage au mode charitable m’a conduit un soir, alors que j’avais observé un chemineau qui allait passer la nuit dans la cabane d’arrêt des cars, à lui porter mon assiette de soupe au lait. C’est dire si le ciel peut m’attendre. C’est dans cette continuité que j’éprouve une urgence à me précipiter au secours d’édwy plenel qui vient d’être victime d’un odieux attentat capillaire. Un soir sans histoire, à l’heure où les plenel vont boire, notre Samson de presse attablé dans un restaurant du 12ème arrondissement, a été agrippé par les cheveux, sa tête courbée à la renverse lui permettant d’apercevoir l’assaillante. Car la terroriste était femme. Plus, plenel, objectif et précis avec ses réflexes d’investigateur, a clairement noté que la dame simulait un crachat en direction de sa moustache, ce qu’il a de plus sacré. Quel bataclan dans le restaurant ! Certains galopent après l’agile, mais elle est fuyarde... déjà envolée alors que notre Edwy est à la limite du SAMU.

    Des témoins du drôle de drame désignent celle qui a garroté le phare du journalisme, une certaine Maïwenn Le Besco. Fabrice Arfi, le Sancho Pança de plenel n’ayant pas encore été consulté – afin que nous connaissions le vrai – on a d’abord pensé à une vendetta entre factions bretonnes. Mais c’est une fausse piste. En vérité, un mot avec lequel Edwy ne transige pas, il s’avère que la dame Le Besco a naguère été l’épouse d’un cinéaste nommé Luc Besson avec lequel elle a eu un enfant. La terroriste gardant de l’estime pour son ex, n’a pas supporté que médiapart, l’office de vérification créé par plenel, accuse cet époux d’antan d’avoir violé une jeune femme. Affirmation balayée puisque le désigné criminel a été blanchi par la justice. Mais le mâle était fait : à vie affublé du doute de Metoo. D’où la colère de la jeune femme.

    Une colère que l’on ne partage pas car, après tout, voir le père d’un de ses gosses accusé de viol, pourquoi en faire une histoire, pourquoi arracher les cheveux en quatre ? Le viol n’est pas grave, une simple farce qui vous conduit aux assises. C’est vrai, elle a la tête bien près de la coiffe la bretonne. Faut prendre les choses du bon côté. Si on ne peut plus déconner, faut le dire.

    Je continue à défendre Edwy comme mes aveugles de jadis. Est-ce sa faute si chaque jour ou au moins chaque semaine, son médiapart déglingue des individus qui ne l’ont pas forcément mérité. Alors que pour lui, plenel, le flingage n’est pas une cruauté mais une mission. Pas plus tard que cette semaine médiapart a accusé l’historienne Annie Lacroix-Riz d’être à la fois « complotiste » et « négationniste ». Ce qui est faux et l’a mise en rage. D’autant qu’une partie de sa famille a disparu dans la nuit et le brouillard des camps de la mort. On pourrait imaginer un proche de l’universitaire s’en venir questionner la moustache ? Alors qu’Edwy n’y est pour rien. Il a fait son dur devoir : la mise au pilori. Vous n’allez quand même pas critiquer l’ immense civilisateur, l’allumeur des Lumières.

    D’autant que, suite à son affaire tirée par les cheveux, il souffre d’une sorte de syndrome post traumatique. Je vous ai dit la compassion que j’ai pour les affligés, sachez, et je le répète, que je la partage pour notre immense défenseur du vrai et de l’OTAN. C’est-à-dire la même chose. Selon des propos rapportés par Le Monde donc gravés dans le granit breton, l’acte terroriste de Maïwen est « tout à fait attentatoire sur le plan moral et psychique », et que notre héros est « « très traumatisé par la haine manifestée. » Après ce qu’il a vécu, Edwy n’est plus seulement le plus grand investigateur de tous les temps, il devient aussi correspondant de sa propre guerre. Quel courage.

    #edwy_plenel #attentat #médiapart #médiaprout #otan #metoo #complotisme #négationnisme #pilori #Luc_Besson #Maïwenn_Le_Besco

    Source : https://www.legrandsoir.info/total-soutien-a-edwy-plenel-victime-d-un-attentat-capillaire.html

  • #Tunisie #complotisme #racisme #racismeantinoir > #antiracisme

    🛑 TUNISIE : Kaïs Saïed ouvre les vannes du racisme... - Orient XXI

    « Les agressions verbales ou physiques à l’encontre des Noirs en Tunisie – qu’il s’agisse de nationaux ou d’immigrés – ne datent pas d’hier. Mais en reprenant à son compte un discours complotiste sur le danger démographique de l’immigration subsaharienne, le président de la République a donné le feu vert à une vague de violence raciste sans précédent (...) »

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://orientxxi.info/magazine/tunisie-kais-saied-ouvre-les-vannes-du-racisme,6265

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  • À propos du film « Malaria Business » et de sa couverture médiatique – Ceci n’est pas un docu
    https://cecinestpasundocu.wordpress.com/2023/01/21/9

    Le film « Malaria Business », réalisé par Bernard Crutzen (l’auteur de « Ceci n’est pas un complot »), est sorti en 2017. Il préconise le recours à de simples tisanes comme remède efficace au paludisme. Mais le monde scientifique comme les autorités de santé feraient de la résistance, privilégiant les intérêts de l’industrie pharmaceutique aux dépens de la santé des populations affectées. Le film avait été largement salué et diffusé. Il avait fait, il y a cinq ans, l’objet d’une critique approfondie.

    -- Permalien

    #complotisme #désinformation #médias #critiquedelinfo

  • Les résistances françaises aux vaccinations : continuité et ruptures à la lumière de la pandémie de Covid-19
    https://www.cairn.info/revue-herodote-2021-4-page-227.htm

    Parallèlement aux représentations paternalistes ancrées dans les discours de l’époque [~dernier quart du 19e siècle], de la part des #médecins libéraux, première profession en nombre représentée à la Chambre des députés et au Sénat, la résistance provient en grande partie d’une répulsion de l’intrusion de l’État dans le cadre de leur exercice professionnel. La lecture des négociations à l’Académie de médecine au temps du premier projet de loi d’obligation vaccinale fait apparaître que ce n’est pas tant l’inoculation qui est discutée par les médecins récalcitrants que les enjeux pour la profession médicale. Les médecins sont en effet en quête de légitimité après la dissolution des corporations sous la Monarchie constitutionnelle par la loi Le Chapelier du 14 juin 1791. « Il ne s’agit pas encore de la liberté du citoyen livrée à l’arbitraire de la loi », annonce ouvertement le médecin Jules Guérin, « c’est la liberté du médecin couvrant de sa volonté et de son droit la liberté de son client [...] la #vaccine obligatoire serait donc une atteinte portée à la liberté professionnelle, et une source de conflit perpétuel entre le droit du médecin et l’arbitraire de la loi » [5]. Ces débats s’inscrivent clairement dans un climat d’affirmation corporatiste de la profession médicale puisque dans le même temps est créé le premier syndicat de médecins (1881).

    [...] Les systèmes de santé favorisant l’exercice de la médecine dans un cadre libéral, comme en France, ou au contraire l’extension d’un modèle de soins médicaux publics et la fonctionnarisation des médecins, vers lequel se dirigent alors des pays comme la Suède ou l’Allemagne, impactent le statut social de ces professionnels. Le positionnement social qu’implique le cadre libéral favorise davantage le recrutement politique et de fait l’influence de la profession au sein du Parlement, ce qui n’est ainsi pas sans lien avec le retard français à adopter l’obligation vaccinale. Après plusieurs années de débats houleux, la vaccination antivariolique obligatoire est finalement votée par le Parlement avec la loi du 15 février 1902 consacrant pour la première fois la notion de santé publique.

    • C’est au tournant des années 1950 que l’antivaccinalisme contemporain puise ses sources, porté par certains acteurs de l’agriculture biologique dont les contours politiques ne sont pas si évidents qu’ils le paraissent. La question est importante car l’identification des idéologies politiques véhiculées par les planificateurs de la résistance vaccinale sous-tend les alliances, les stratégies et la portée du mouvement auprès de la population.

      En 1954, Marcel Lemaire crée la Ligue nationale contre les vaccinations obligatoires issue de la fusion de l’Association des parents des victimes des vaccinations, de la revue naturaliste La Vie claire (qui deviendra plus tard une enseigne commerciale pionnière de l’alimentation biologique) et de la ligue Santé et Liberté s’érigeant contre ce qu’elle désigne comme les « dogmes pasteuriens » et comptant dans ses rangs l’homéopathe qui a élaboré l’oscillococcinum®. Un détail qui a son importance car la marginalisation des homéopathes perçus comme des charlatans par le corps médical traditionnel et une partie de la société les amène à chercher des soutiens. Les milieux anti-vaccins ont très tôt saisi cette occasion pour rallier ces adeptes de choix au vu de leur activité professionnelle et de leur influence auprès des patients.

      Avant de participer à la fondation de la Ligue nationale contre les vaccinations obligatoires, la revue La Vie claire diffuse ses convictions naturalistes et végétaliennes et se fait le porte-voix d’une morale conservatrice et nationaliste, dénigrant l’État-providence, le matérialisme, l’effritement de la famille et de la religion, et s’opposant à l’avortement et la contraception au travers de discours portés sur un passé mythifié.

    • En étudiant le discours porté par les publications de La Vie claire, Christine César démontre le basculement de l’idéologie extrême-droitiste de ce pilier de l’agriculture biologique en France vers une idéologie environnementaliste de gauche à partir des années 1970-1980. Cette évolution répond de la labellisation des produits issus de l’agriculture biologique (1981), de la normalisation progressive qui en a découlé et des orientations commerciales consécutives au rejet de la société de consommation prôné par la pensée libertaire soixante-huitarde, l’émergence de l’écologie politique et la diffusion de théories du New Age.

      Ce détour par les liaisons réticulaires entre la Ligue nationale contre les vaccinations obligatoires, la revue La Vie claire et la pensée des pionniers de l’alimentation biologique permet ainsi de comprendre comment l’idéologie antivaccinale a infiltré les courants d’extrême droite avant d’atteindre la pensée environnementaliste de gauche et d’extrême gauche à partir des années 1970.

      C’est assez excellent de lire cet historique en même temps que « Q comme complot » que j’ai enfin presque fini, où Wu Ming 1 démontre en long et en large comment la diffusion du New Age et des fantasmes de complots se sont diffusés dans la gauche après être passé par l’extrême droite, dans les années 70 notamment, partout dans le monde.

      #complotisme #new_age #années_70 #histoire

    • En France, en dehors des déterminants géographiques soulignés plus tôt, il apparaît que les médecins qui respectent le moins les recommandations vaccinales pratiquent généralement un mode d’exercice particulier de type médecine douce (acupuncture, homéopathie), sont plutôt âgés (plus de 60 ans) et, lorsqu’ils ont des enfants, ils les vaccinent peu [Collange et al., 2015], ce qui traduit une cohérence entre leurs comportements professionnels et personnels, ainsi qu’un fort attachement à leurs convictions. À l’opposé, les médecins les plus favorables à la vaccination sont le plus souvent des jeunes femmes, appartenant à un réseau, effectuant un volume d’actes élevé (plus de 15 par jour), conventionnées en secteur 1, accueillant une proportion plus élevée de bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) et évoluant dans un cabinet de groupe

      Mais à bas les vieux boomers riches !

    • Si l’on étudie plus attentivement les causes systémiques qui expliquent en partie les différences de perception vaccinale observées entre le Royaume-Uni et la France au cours de la pandémie, on retrouve le rôle crucial de l’architecture du système de santé. Au Royaume-Uni, ce dernier repose sur un modèle beveridgien (ou « universaliste »), du nom de l’économiste britannique Lord Beveridge (1879-1963) qui, en 1942, en a déterminé les caractéristiques selon trois axes : l’universalité de la protection sociale, l’unicité de sa gestion étatique et l’uniformité des prestations. Avec la création du NHS en 1948 par le Labour Party, le gouvernement britannique est le premier à avoir proposé des soins gratuits, financés par l’impôt, à l’ensemble de sa population. Cette institution nationale n’a pas sa pareille dans le monde : avec plus de 1,5 million de salariés, le NHS est le premier employeur britannique et le cinquième plus importants au monde après le département américain de la Défense, l’Armée populaire de libération chinoise, la chaîne de magasins américaine Walmart et le groupe McDonald’s.

      Le système de santé français repose à l’inverse sur un modèle de logique assurantielle dit bismarckien (ou « corporatiste »), en référence au chancelier allemand Otto von Bismarck (1815-1898) qui, en 1880, ordonne la dissolution des syndicats par crainte de la montée du parti socialiste tout en cherchant à améliorer les conditions de vie du prolétariat et décide d’institutionnaliser la protection sociale avec la mise en œuvre d’assurances obligatoires pour les personnes accédant à un emploi à partir de 1883. Ce modèle est majoritairement financé par des assurances obligatoires issues de cotisations professionnelles et se caractérise par sa décentralisation. Alors que dans le système français les médecins sont rémunérés sous forme de rétribution mixte à dominante de paiement à l’acte, les médecins généralistes britanniques sont rémunérés par l’État en fonction du nombre de patients inscrits à leurs cabinets, de plus ils doivent remplir des objectifs de santé publique.

      L’enrôlement des médecins libéraux dans des objectifs de santé publique fait particulièrement défaut au système français et peut expliquer les écarts de perception vaccinale avec le Royaume-Uni, notamment du fait de la place du colloque singulier entre patient et médecin dans le secteur libéral où l’attention des prescripteurs est davantage portée sur la conception individuelle de la santé que sur une vision communautaire.

      #santé_publique