feuillette mollement le bulletin municipal (elle a failli écrire « paroissial ») qu’on s’acharne à glisser dans sa boîte aux lettres en dépit du fait qu’elle y a apposé une étiquette stipulant « Merci de ne rien mettre là-dedans, laissez-moi crever tranquille ». Quadrichromie et papier glacé, hein, la feuille de chou : quand il s’agit pour les édiles de se pignoler, on trouve du pognon et fuck l’écologie.
Bref, c’est quoi, le sujet d’importance planétaire, ce trimestre-ci ? Ha ha, « Le nouveau conseil municipal des jeunes ». Ça n’existait pas, ça, du temps de la Garreau « le conseil municipal des jeunes » ; à son époque les jeunes ça brûlait ses soutifs sur les barricades ou ça se barrait à Katmandou, mais ça ne posait pas pour les photos avec la raie bien au milieu et une écharpe tricolore en bandoulière afin de se différencier du vulgum pecus ! En outre le titre du dossier de presse aurait pu être plus précis, non ? Si l’on en juge par les faciès « le nouveau conseil municipal des jeunes bourgeois(es) blanc(he)s » aurait été plus approprié ! On veut bien que les images soient un peu surex, mais ça fleure bon la consanguinité, tout ça ! Le Capital peut dormir sur ses deux oreilles, ce ne sont pas ces zozos-là qui vont ruer dans les brancards ! D’ailleurs c’est censé faire quoi, « un conseil municipal des jeunes » ? « S’occuper de l’entretien des boîtes à livres », nous apprend l’article. Zyva, vous avez vu la tronche des boîtes à livres dans le patelin ? Elles sont défoncées, les portes sont arrachées, il pleut dedans, même « Picsou Magazine » est trempé ! En province on ne peut bouquiner que durant la saison sèche : à la première averse il n’y a plus que de la pâte à papier. Eh, oh, les gosses, wake up, it’s time to go to work, votre seule fonction officielle est un échec ! Remarquez, vous êtes dans l’air du temps... Et puis c’est quoi ces petites mallettes que vous tenez tou(te)s à la main durant la cérémonie de passation des pouvoirs ? Vous recevez déjà des pots-de-vin ?
Pfffffff... Pourquoi ne met-on pas plutôt en place un conseil municipal des vieilles aigries ? Parce que la Garreau est trop désagréable, personne ne voudrait jamais siéger avec elle.
]]>MADE IN ITALY PER REPRIMERE IN EGITTO: Rapporto annuale sulle esportazioni di armi italiane all’Egitto nel 2022
Sistemi di difesa prodotti in Italia vengono esportati in Egitto ogni anno, dove vengono utilizzati dalle forze armate e di sicurezza egiziane, che operano in un clima di impunità in cui non sono in vigore meccanismi di tutela adeguati, e il principio di proporzionalità nell’uso della forza viene sistematicamente derogato.
Il rapporto «Made in Italy per Reprimere in Egitto: il Ruolo delle Armi Piccole e Leggere italiane delle Violazioni dei Diritti Umani in Egitto» traccia la fornitura di #SALW dall’Italia all’Egitto tra il 2013 e il 2021, evidenziando il nesso tra commerci d’arma e deterioramento dei diritti umani a partire dalla documentazione dell’uso delle SALW prodotte in Italia nelle gravi violazioni dei diritti umani ed atti di repressione interna compiuti da attori statali egiziani.
Il rapporto «Made in Italy per Reprimere in Egitto: Rapporto Annuale sull’Export di Armi italiane all’Egitto nel 2022» inizia una serie di analisi annuali delle esportazioni di sistemi d’arma italiani all’Egitto. Monitorare l’andamento delle esportazioni di armi significa vigilare sull’osservanza dello Stato italiano dei propri obblighi derivanti dalla normativa su diritti umani e vendita di armi, per richiamarlo alle proprie responsabilità per la complicità nella crisi dei diritti umani in Egitto.
Il Rapporto 2022 fa luce sul notevole aumento del valore delle esportazioni di materiale bellico all’Egitto, pressoché raddoppiato rispetto all’anno precedente. Il materiale autorizzato all’esportazione nel 2022 include un ampio numero di pezzi di ricambio, ma anche TNT, un componente chiave usato nella produzione di mine antiuomo, nonostante l’Italia sia parte del Trattato di Ottawa.
▻https://www.egyptwide.org/publication/made-in-italy-to-suppress-in-egypt-2
#Egypte #Italie #armes #commerce_d'armes #armement #exportation #rapport #2022 #EgyptWide
Toni Negri est mort.
]]>#Composthumain : « Nous avons peur d’être mangés par des petits vers »
►https://reporterre.net/Compost-humain-Nous-avons-peur-d-etre-manges-par-des-petits-vers
#Compost humain : « Nous avons peur d’être mangés par des petits vers »
Compost humain :Nous avons peur d’être mangés par des petits vers
#Terramation, #aquamation... Il est possible de faire des #funérailles non polluantes. En France, des freins culturels et économiques persistent pourtant, analyse Martin Julier-Costes, spécialiste de ces questions.
Martin Julier-Costes est socio-anthropologue, spécialiste de la #mort et des rites funéraires, et chercheur associé au laboratoire de #sciences_sociales Pacte, à l’université Grenoble Alpes.
]]>Des plastiques « biodégradables »… qui ne se dégradent pas Philippe Robitaille-Grou
Les plastiques dits « compostables » ou « biodégradables » sont vendus à la tonne pour redorer le blason écologique des fabricants. Mais il y a un hic. Plusieurs d’entre eux ne se dégradent que dans certains environnements contrôlés, alors que dans la nature, où ils aboutissent, la réalité est tout autre.
C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut océanographique Scripps à San Diego dans leur article publié mercredi dans la revue PLOS One.
Des soi-disant “bioplastiques” n’ont pas le moindre signe de biodégradation après avoir passé plus d’un an dans l’océan, montrent les expériences effectuées par les auteurs.
Recette différente, mêmes résultats
Vêtements, tapis, autres textiles… La production mondiale de fibres synthétiques continue de croître à un rythme effréné. Elle a atteint 68 millions de tonnes en 2020, selon les données de l’organisme à but non lucratif Textile Exchange, et est composée principalement de polyester, un plastique qui peut demeurer dans l’environnement durant plusieurs siècles.
Un rapport de la firme Research and Markets prédit d’ailleurs que le marché global de fibres synthétiques connaîtra une croissance de plus de 7 % en quatre ans, de 2021 à 2025. Une vaste partie de ces fibres se retrouve dans les eaux usées, notamment par l’intermédiaire des machines à laver qui ne parviennent pas à les filtrer, et est par la suite acheminée dans les océans.

L’acide polylactique (PLA), fabriqué avec de l’amidon végétal, est couramment utilisé comme substitut “plus vert” des plastiques à base de pétrole. La nouvelle étude n’abonde toutefois pas dans ce sens.
Après 428 jours dans l’eau de mer, les textiles faits de PLA, tout comme ceux formés de polyester, ne présentaient aucun signe de dégradation : le diamètre des fibres n’avait pas diminué et l’empreinte chimique, servant à indiquer la composition moléculaire, ne montrait pas la moindre transformation.
Le PLA se dégrade seulement s’il est soumis à des températures et à des pressions très élevées, ce qui n’est pas le cas dans les milieux où il aboutit généralement, remarquent les auteurs.
Ces résultats “soulignent à quel point le langage employé pour qualifier les plastiques est crucial”, estime le biologiste marin Dimitri Deheyn, qui a participé aux travaux.
Les fabricants devraient avoir à fournir aux clients toute information sur la biodégradabilité de leurs produits, renchérit Sarah-Jeanne Royer. “Lorsqu’on achète une boîte de conserve, on sait exactement tout ce qu’il y a à l’intérieur en raison des lois mises en vigueur, explique-t-elle. Mais au niveau de produits comme le textile, il n’y a pas vraiment de norme environnementale pour bien informer les clients.”
« On nous trompe. Et ça peut mener à des catastrophes du point de vue environnemental. »
— Une citation de Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude
Autres substituts
D’autres options souvent présentées comme solutions de rechange au plastique traditionnel ont été mises à l’épreuve par les chercheurs.
Les textiles fabriqués à base de cellulose naturelle ont fait meilleure figure que le PLA. Ils se dégradaient complètement en à peine un mois.
Les auteurs notent cependant que les matériaux analysés ne contenaient pas d’additifs. Or, les entreprises incorporent souvent des nanomatériaux, entre autres pour améliorer la protection contre l’eau et les rayons ultraviolets. Ces ajouts peuvent rallonger le temps de dégradation des produits, voire les rendre carrément non biodégradables.
Certains fabricants se targuent plutôt de se servir de mélanges de cellulose naturelle et de plastique. Selon l’étude, seule la partie naturelle de ces mélanges parvient à se biodégrader.

Réduire à la source
Les recherches de l’Institut océanographique Scripps ne sont pas les premières à montrer les limites de la production de plastiques prétendument “plus verts”.
En 2019, des chercheurs de l’Université de Plymouth au Royaume-Uni révélaient que plusieurs sacs de plastique vendus comme “biodégradables” ou “compostables” étaient encore, après trois ans passés dans la nature, en suffisamment bon état pour transporter près de cinq livres de provisions.
Selon Sarah-Jeanne Royer, ces divers résultats montrent l’importance de tests standardisés pour vérifier si les plastiques dits “biodégradables” le sont véritablement. Mais, outre les normes en place, les efforts devraient à la base se concentrer sur une réduction de la production et de la consommation de plastique, “bio” ou non, martèle la chercheuse.
“Si on prend l’industrie de la mode, par exemple, c’est la deuxième la plus polluante au monde”, affirme-t-elle. “Il faut acheter moins, et lorsqu’on le fait, il faut être bien renseigné pour pouvoir miser sur des matériaux de qualité.”
Mme Royer a également décidé de mettre la main à la pâte pour s’attaquer à la pollution plastique déjà présente. Elle fait partie de l’organisme à but non lucratif Ocean Cleanup, qui sillonne les océans pour en extraire les déchets de plastique. Plus de 100 000 kg ont été retirés à ce jour.
#plastique #polyester #biodégradables #composte #biodégradation #greenwashing #écoblanchiment #fibres_synthétiques #acide_polylactique #PLA #cellulose #nanomatériaux #mode
Source : ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1981758/bioplastique-compostable-environnement-textiles-ecoblanchiment
]]> Les cimetières de Bruxelles et de Laeken pourront inhumer plus de 800 urnes biodégradables
▻https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_les-cimetieres-de-bruxelles-et-de-laeken-pourront-inhumer-plus-de-800-ur
Dès janvier prochain, les cimetières de Bruxelles et de Laeken pourront inhumer plus de 800 urnes biodégradables, a annoncé jeudi l’échevine des espaces verts de la Ville de Bruxelles, Zoubida Jellab.
À partir du 1er janvier 2022, le cimetière de Bruxelles aura ainsi la capacité d’inhumer 500 urnes biodégradables et le cimetière de Laeken,
Selon l’échevine, l’urne biodégradable est une urne de bois ou de carton qui sera inhumée devant un massif de fleurs et d’arbustes. Cette alternative innovante au cercueil ou à l’urne classique présente différents avantages : réduction de CO2, amélioration esthétique et paysagère, amélioration de la biodiversité.
Qui dit nouvel espace vert, dit aussi nouvelles sources de nourritures et de refuges pour la faune, et notamment pour les insectes pollinisateurs. La biodiversité est ainsi favorisée.
Réalisée en bois ou en papier, voire en autre matière, une urne biodégradable, pollue moins les sols et permet une réduction de la production de CO2.
Une construction d’un cavurne ou columbarium est évitée, le transport est réduit, et l’énergie requise à la réalisation de l’urne est bien moindre par rapport à une urne métallique ou en pierre naturelle. La place destinée à l’inhumation est réduite, ce qui augmente l’aménagement vert au détriment d’une pierre tombale qui se désagrège au cours du temps et qui finit souvent en désuétude après le délai de concession. La charge d’entretien disparaît ainsi pour la famille.
Une plaquette sera fournie par la Ville de Bruxelles pour que la famille en deuil puisse apposer le nom du défunt avec les dates de début et de fin de vie. Cette plaquette sera fixée sur le pupitre de la borne en acier corten.
#CO2 #cimetière #Mort #décès #cercueil #urne #tombe #compost #biodégradable #Bruxelles
]]>Territoires des #déchets. Agir en régime de proximité
Du #compostage_collectif urbain aux ressourceries de #ville, les initiatives pour ancrer le traitement des déchets dans la ville se multiplient en s’appuyant sur l’investissement des usagers.
Mais si la réglementation communautaire et nationale promeut la #proximité et l’#autosuffisance comme principes directeurs de la #gestion_des_déchets ménagers pour optimiser le #bilan_carbone, cet ouvrage montre que paradoxalement trop de proximité peut remettre en cause l’autosuffisance des territoires pourtant visée.
En confrontant les politiques menées en #France et dans divers projets européens (#Suède, #Catalogne, #Belgique), ce livre propose d’analyser en profondeur les expériences de la proximité dans le traitement des déchets : expériences des gestionnaires, des usagers, des militants écologistes.
L’alternative biorégionaliste
▻https://metropolitiques.eu/L-alternative-bioregionaliste.html
Sommes-nous condamnés à être les témoins impuissants, sinon les acteurs d’un écocide généralisé ? Quelles solutions pouvons-nous avancer pour se reconnecter à la nature ? Comment réinventer un habitat respectueux du vivant ? Le « manifeste biorégionaliste » de Mathias Rollot apporte des réponses à ces questions. Le biorégionalisme est un mouvement d’écologie profonde créé dans les années 1970 par d’anciens Diggers, groupe anarchiste san-franciscain très actif au cours de la décennie précédente (Gaillard 2014). #Commentaires
/ #territoire, #biorégion, #géographie, #écologie
]]>Enfouissement des #déchets : la colère gronde | 60 Millions de Consommateurs
▻https://www.60millions-mag.com/2020/10/21/enfouissement-des-dechets-la-colere-gronde-17606
#Pollution de l’#air, contamination des #sols et des #nappes_phréatiques, émission de gaz à effet de serre, explosion ou incendie… les problèmes générés par les centres de stockage des déchets se multiplient. À tel point que riverains et collectivités locales en viennent à refuser l’implantation de décharges près de chez eux.
[...]
[...] la réglementation n’est pas bien respectée. Le code de l’#environnement a beau stipuler qu’on ne peut enfouir que les déchets dits « ultimes », une masse énorme de biodéchets et plastiques partent directement en décharge, alors qu’ils pourraient être recyclés ou transformés en #compost.
En cause, un niveau de tri à la source insuffisant (par les ménages), des machines à tri défaillantes, des emballages multicomposants compliqués à recycler.
Dans la vallée du Dun, en Normandie, des citoyens se mobilisent contre une décharge attenante à un méthaniseur située au-dessus d’une nappe phréatique.
Le projet initial, piloté par Veolia, prévoyait l’enfouissement des seuls déchets ultimes, mais, dans les faits, le méthaniseur ne parvient à traiter que 47 % des ordures reçues, contrairement aux engagements de départ. Et donc le site d’enfouissement s’étend démesurément.
]]>Amiens collecte et exploite les feuilles mortes pour chauffer 5000 foyers | NeozOne
▻https://www.neozone.org/ecologie-planete/amiens-collecte-et-exploite-les-feuilles-mortes-pour-chauffer-5000-foyers
Patrick Desseaux, chargé du développement durable et de la politique des déchets d’Amiens Métropole explique que les feuilles mortes sont d’abord triées puis broyées et envoyées au compostage. Les feuilles souillées, destinées au « chauffage » fermentent durant 40 jours dans des cuves sans oxygène et produisent un biogaz composé de méthane. Le biogaz est ensuite récupéré et envoyé sur le réseau EDF. Les feuilles mortes amiénoises produisent environ 18 000 MWH chaque année, ce qui permet de chauffer entre 4000 et 5000 foyers chaque année. Quant aux autres feuilles, elles sont destinées au compostage et sont réinjectées dans les parcs et jardins de la ville. Outre le côté écologique de cette revalorisation des déchets, elle permet aux habitants de réduire de 10% la taxe des ordures ménagères. Une chouette initiative pour cette ville picarde non ?
]]>Que faire des oranges qui sont un millimètre plus petites que ce que les normes considèrent comme « vendable » ?
Message reçu via la newsletter des #Galline_Felici, un consortium qui nous livre en #agrumes et autres produits de #Sicile...
SUCCOMPOST** À PARTIR DE REBUTS ?
(**en français, littéralement jus-compost)
Le terme SUCCOMPOST est l’un de ces néologismes que nous aimons tant
= SUCCO (jus d’oranges) + COMPOST
et REBUT signifie simplement être contraint d’adhérer à la logique aberrante du “PLUS GROS C’EST, meilleur c’est” (???)
une proposition de filière dans laquelle tout est valorisé et rien ne se jette dans laquelle être ACTEURS, ENSEMBLE
Une des choses qui m’a le plus frappé la première fois que j’ai visité l’entrepôt pour la préparation des oranges du Consortium a été la colonne de “binze” (grandes caisses de plus de deux quintaux) d’oranges qui présentaient quelques défauts ou qui étaient trop petites.
Des tonnes.
Ma première pensée : - magnifique, produit gratuit pour moi, pour mes amis et pour la transformation.
Combien pouvons-nous en transformer ? 20 kilos ? 30 kilos ? 100 ?
Et les autres dizaines de milliers ?
Je tiens à préciser d’entrée de jeu que cela est la normalité dans la filière de récolte et de vente des fruits aujourd’hui. Hier je ne sais pas, peut-être que c’était moins exigeant :).
Dans l’imaginaire collectif a été inculqué la notion du “plus gros c’est, meilleur c’est” (quand ? par qui ? peut-être par les américains après la guerre ? pour vendre de la chimie pour l’agriculture ?).
Jamais pour les fruits on entend parler de “plus petit c’est, meilleur c’est”.
Et donc ? Hum ...!
Pourtant, si nous pesons un kilo de “belles grosses” oranges et un kilo de “vilaines petites” oranges et puis que nous en pesons le jus relatif, nous voyons que souvent “les vilaines” font davantage de jus.
Et qu’elles se pressent encore mieux…
Mais ça c’est une autre histoire, une autre réflexion à mener ensemble, pour en tirer les conséquences opérationnelles, mais en attendant nous sommes contraints de les mettre de côté.
Posant des questions, j’ai découvert que ce produit est destiné à l’industrie (nous parlons des sous-calibrées et non des pourries) et que le prix d’attribution de ce “rebut” ne couvre pas non plus le coût de la récolte, du transport à l’entrepôt et de la confection.
La morale ? Rien de revient au producteur et, si le rebut est important (ce qui arrive fréquemment malheureusement), il se transforme en une perte.
Ce que je n’arrive pas à accepter c’est comment un millimètre de différence de diamètre, invisible à l’oeil nu, peut déterminer une différence de valeur aussi importante pour deux oranges qui proviennent du même verger, du même arbre, qui ont été cultivées avec les mêmes soins et la même attention.
Supérieure à 55 mm elle part dans la cagette, et vous la payez 1,50€ ; si elle mesure 54 mm, elle part dans la caisse des rebuts, et à nous producteurs ne nous revient rien.
Une différence millimétrique sur laquelle je me creuse la tête depuis des mois, incapable d’accepter ces “critères”.
Février cette année je rencontre Fabrizio Nardo et #RED_ISLAND (▻http://www.redisland.it), une entreprise de Caltagirone (à proximité de ma campagne) qui me propose d’utiliser un engrais produit par lui obtenu par fermentation fongique bactérienne de la “pulpe d’agrumes", en l’occurrence les déchets de transformation de ces oranges petites ou abîmées ou qui ne sont pas adaptées à la commercialisation comme produits frais.
Compost obtenu à partir des déchets de traitement d’une industrie vertueuse qui recycle les eaux de transformation, réduit les déchets organiques et produit du jus d’orange sanguine 100% biologique de Sicile ?
Je suis tombé sous le charme, j’ai essayé l’engrais, j’en teste actuellement la qualité et dois dire qu’elle me plaît.
Mmmmm, les choses deviennent intéressantes.
J’essaie de partager avec vous l’idée que j’ai eue :
Seriez-vous intéressés par un jus d’oranges fait avec nos oranges durant les mois où les fruits frais ne sont plus disponibles ? (de juin à septembre).
Parce que, si cela peut vous intéresser, j’imagine moi déjà une petite filière, qui excusez-moi mon excès d’enthousiasme, est un petit bijou :
· Notre orange mise tristement au rebut pour un millimètre, ainsi que toutes ses petites soeurs qui partagent le même sort, nous les transformons en jus.
· Avec les déchets de cette transformation, Fabrizio produit le compost que, nous producteurs, acquérons pour utiliser dans nos fermes.
De l’arbre à l’arbre, passant par les agriculteurs, les transformateurs, les consumaCteurs et retournant aux agriculteurs dans un circuit tellement transparent et tracé que ça ne peut que me faire sourire de satisfaction.
Ça vous plaît ?
Si cette supposition vous plaît, je propose de vous envoyer en attendant un échantillon de jus produit par RED ISLAND pour comprendre dans quelle mesure le jus est à votre goût.
Nous vous demandons de consacrer un moment de la distribution de nos produits, par exemple, pour pouvoir le goûter, et si vous le souhaitez, continuer à y réfléchir ensemble.
Nous ne vous demandons pas un pré-achat ou une implication formelle, ce qui est nécessaire aujourd’hui pour réaliser cette opération (qui, au-delà des coûts de production, nécessite tant de travail de programmation, de logistique, de valorisation etc.) et de la construire Ensemble.
Il est nécessaire d’évaluer de quelle quantité de jus nous parlons (les emballages sont en brique d’un litre et la production minimum de 10 000 litres !) et à partir de cela commencer à co-projeter.
3 kg d’oranges nous sont nécessaires pour faire un litre de jus.
Vous payez normalement 4,50 euros pour 3 kg d’oranges.
Nous vous proposons un prix de 4,00 euros le litre de jus surgelé, avec presque les mêmes nutriments de 3 kg d’oranges fraîches,à utiliser quand il n’y a plus d’oranges fraîches.
Nous tenons à préciser qu’il ne s’agit pas d’une opération lucrative pour nous.
C’est une opération visant presque seulement à donner de la “dignité” à un produit : jus provenant d’une matière première traçable, plutôt que jus anonyme, qui vient d’on ne sait qui et qui va finir on ne sait où..
Des 4,00 euros que vous paierez, si vous le souhaitez, comprennent seulement les coûts de transformation, l’emballage, la gestion et le transport, en plus de la valeur de la matière première.
Que, peut-être, à la fin de l’histoire, et si nous faisons tout pour le mieux, ENSEMBLE, vaudra pour nous 20/25 centimes, plutôt que les 16 centimes que nous recevons pour le “rebut” bio.
Quelques chiffres (nous publierons les détails sous peu) :
10 mille litres la quantité minimum (pour raisons techniques) de jus à produire.
3 kg d’oranges pour faire un litre de jus.
Soit 30 mille kilos à transformer en une seule fois.
4/10 centimes de recettes en plus pour nous, si tout va bien, pour chaque kilo d’oranges utilisé dans cette filière vertueuse.
Ainsi, de mille deux cents euros à trois mille euros en plus pour le Consortium. Si tout va bien.
Si nous partageons ce projet ensemble, je m’engage à bien étudier toute l’opération, y compris les modalités de livraison et la période de disponibilité.
Par ailleurs, tout le compost produit à partir des déchets de cette transformation sera acquis par les membres du Consortium et redistribué dans nos champs, devenant sans cesse plus “Nos”, champs.
P.S. Le jus est surgelé/non pasteurisé, et cela est optimal, en termes de saveur et de nutriments, une fois décongelé, il se conserve pendants presque 4 semaines au frigo.
Je vous embrasse
Mico
#déchets #valorisation #industrie_alimentaire #rebuts #compost #jus_d'orange #absurdistan
En fait, en ce qui me concerne, je préfèrerais pouvoir acheter les petites oranges, ce qui semble être impossible, plutôt que d’être livrée en jus...
]]>#Asquins, #Vézelay & #Compostelle
▻http://www.weck.fr/2018/06/23/asquins-vezelay-compostelle
Journée anniversaire, entre Asquin & Vézelay, pour les 20 ans du classement des Chemins de Compostelle en France au patrimoine mondial de l’UNESCO.
The Perfect #Compost Recipe - How to Get Your Compost Heap Cooking! - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=M1kIpCBD3UI
Compost is the very best food you can give to the plants in your garden. However, making really great compost requires the right mix of ingredients. In this video we demonstrate how to create that perfect recipe from the ingredients you have at home. You’ll see the compost mix being created, find out what materials to avoid, trace how the compost heap progresses as it ’cooks’ and discover how to fix common problems. If you’ve noticed any pests or beneficial insects in your garden recently please report them via ▻http://bigbughunt.com You can plan where to site your compost heap using the drawing tools available in our Garden Planner which is available from several major websites and seed suppliers: ▻http://www.GrowVeg.com ▻http://gardenplanner.motherearthnews.... ▻http://gardenplanner.almanac.com and many more...
]]>#Uritrottoir : l’urinoir écolo pour des rues qui sentent la rose
▻http://www.consoglobe.com/uritrottoir-urinoir-ecolo-fleurs-cg
Les odeurs d’urine dans les ruelles les lendemains de fête ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Du moins, c’est bien ce qu’espèrent les designers de la société nantaise Faltazi avec leur dernière création : l’ingénieux « Uritrottoir », un urinoir écolo.
L’Uritrottoir, c’est une boîte métallique, au design sobre, qui contient une botte de paille. L’installation se compose d’un #urinoir dans lequel on peut faire ses petits besoins, et d’une jardinière sur le dessus. L’urine atterrit directement dans la paille, ce qui permet de réaliser un excellent #compost. Un compost réutilisé… pour faire pousser des végétaux dans la jardinière.
La #paille possède une double utilité. Elle est d’une part réutilisée, puisqu’au bout de deux mois, la paille noircie est changée et le compost produit sert alors à faire pousser les #fleurs dans l’emplacement prévu à cet usage sur le dessus de la boîte.
]]>Peu importe l’hiver, à Paris, c’est toujours la saison des fraises !
▻http://www.actu-environnement.com/ae/news/fraise-culture-hors-sol-agricool-paris-container-hydroponie-led-
Peu importe l’hiver, à Paris, c’est toujours la saison des fraises !
Cultiver des fruits de qualité toute l’année en centre ville, sans pesticide et sans lumière naturelle est désormais possible. Grâce à la culture hors sol, la start-up Agricool produit localement 7 tonnes de fraises distribuées en circuit court.
]]>« Les épluchures de #légumes pour sauver la planète » nous dit #France_info
]]>A Nantes, les déchets ont du cachet - Télérama.fr
▻http://www.telerama.fr/monde/a-nantes-les-dechets-ont-du-cachet,127149.php
Dans un quartier défavorisé de Nantes, une association a installé un composteur sophistiqué. Objectif : convivialité et écologie. Retour sur une initiative exemplaire. Et réussie.
]]>Réalisation de la méthode Jean Pain
Edit : Donc la méthode Jean Pain c’est gérer la chaleur dégagée par un énorme tas de branchages broyés. Pour chauffer de l’eau et l’utiliser comme eau chaude sanitaire ou pour chauffer la maison. Mais aussi mettre du #compost au milieu du tas pour le faire fermenter et produire du #biogaz qui servira de gaz de cuisson, et pourra être utiliser avec un compresseur pour produire de l’électricité.
▻http://pierre1911.blogspot.fr/2013/11/methode-jean-pain.html
Partie 1 Jean PAIN et ses travaux
Partie 2 Faisabilité pour nos besoins
Partie 3 Préparation
Partie 4 Réalisation I
Partie 5 Réalisation II
Partie 6 Réalisation III
Partie X Annexes
]]>La fabrication et l’utilisation du compost
(Agrodok No. 8)
Oui mais , l’éditeur s’est réservé tous les droits relatifs à la diffusion de l’ouvrage, ce qui contredit bizarrement la citation de couverture :
Partageons les connaissances au profit des communautés rurales.
Sharing knowledge, improving rural livelihoods.
Sur la toile, on trouve des versions accessibles officiellement, en français pour la version online et en anglais pour la version téléchargeable !
▻http://www.academia.edu/4630656/agrodok_fabrication_et_utilisation_du_compost
▻http://teca.fao.org/sites/default/files/technology_files/Preparation%20and%20Use%20of%20Compost.pdf
Une documentation bien utile, et qui compléte le billet seenthis ▻http://seenthis.net/messages/315170
SITOM des Vallées du Mont Blanc - Compostage collectif
▻http://www.sitomvalleesmontblanc.fr/Compostage-collectif
Sur la base du volontariat des habitants intéressés, chaque utilisateur est équipé d’un bio-seau permettant de faire le lien entre la cuisine et le composteur mis à disposition.
On peut critiquer la disparition des bennes collectives, mais comme il n’y a pas souvent d’initiative de #compostage_collectif mise en place par les institutions, en france en tout cas, j’ai trouvé celle-ci sur le site du #sitom (Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères) des vallées du #mont_blanc.
]]>Martiodrilus crassus
▻http://www.projectnoah.org/spottings/426166028
Description:
Large-bodied earthworm. Approximately 1.5 meters in length and greater than 500 grams weight. 1st and 2nd pictures are the posterior of the worm. 3rd picture is anterior of the same worm.
Habitat:
I found this earthworm in extremely wet rich forest soil in the foothills of Sumaco Volcano in Ecuador. Elevation ~ 1500 MASL.
]]>Le compostage en surface ou comment faire foisonner la vie dans votre sol - PotagerDurable.com
▻http://potagerdurable.com/compostage-en-surface
En fait, c’est très simple : composter en surface, c’est déposer des déchets végétaux directement sur le sol de son potager.
Ces déchets végétaux vont se décomposer sur place, ce qui va fertiliser et améliorer la terre.
C’est la même chose qui se passe dans la nature : les brindilles sèches et les feuilles mortes se décomposent sur place chaque hiver. Et au printemps, les plantes repoussent de plus belle, d’année en année.
]]>Comment San Francisco s’approche du « zéro déchet »
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/28/comment-san-francisco-s-approche-du-zero-dechet_4421676_3244.html
Le soleil n’est pas encore levé qu’un étrange ballet commence. Chacun à leur tour, des dizaines de camions viennent déverser des tonnes et des tonnes de restes de nourriture, d’herbe coupée, de branchages. Un mois plus tard, ces déchets organiques ressortiront sous la forme d’un riche compost aussi fin que du sable. Ici, à Vacaville, à une heure de route au nord de San Francisco, se joue quotidiennement une partie essentielle de l’objectif que s’est fixée la ville californienne : parvenir, d’ici à 2020, à zéro déchet non recyclé ou composté, évitant ainsi d’utiliser des décharges ou des incinérateurs, très polluants.
C’est ainsi que le département de l’environnement a commencé par cibler les hôtels et les restaurants, très nombreux à San Francisco... et qui génèrent beaucoup de déchets organiques. « Nous avons commencé par un hôtel test, le Hilton, qui sert 7 500 repas par jour, et nous avons mis en place un système simple : les poubelles des recyclables et des compostables coûtent beaucoup moins cher, chaque mois sur la facture, que celles des déchets non recyclables, explique Jared Blumenfeld. Si vous recyclez et compostez tous vos déchets, alors vous aurez besoin de moins de poubelles ’normales’, ou bien des plus petites. Et vous économiserez de l’argent. »
Dernière en date, l’interdiction de la vente et de la distribution de petites bouteilles d’eau en plastique dans les espaces publics de la ville, adoptée à l’unanimité par le conseil municipal début mars et qui entrera en vigueur en octobre (sauf lors d’événements majeurs sur la voie publique, comme la Gay Pride). A la place, seront installées de nombreuses fontaines d’eau et des gobelets compostables pourront être distribués pendant des événements.
L’effort paye : la ville atteint 77 % de recyclage en 2010 et a aujourd’hui dépassé les 80 %.
Quelque 600 tonnes de déchets organiques sont récupérées chaque jour et envoyées au centre de Vacaville, où est produit un compost très convoité par les agriculteurs. Comme Dave Mella, qui gère le vignoble Chateau Montelena, dans la Napa Valley. « Le compost est très riche car il est constitué de multiples déchets organiques et il n’a que des effets bénéfiques : il fixe le carbone dans le sol et apporte beaucoup de nutriments à la vigne. »
#déchets #déchets_verts #recyclage #compost
La communauté urbaine du Mans récupère les déchets verts pour les composter mais le compost est revendu aux coopératives agricoles et aux paysagistes (#socialiste). Juste à la sortie du Mans, il y a une boite privée qui s’est installée : elle récupère les déchets verts d’une communauté de communes et propose à tous, compost, terre de jardin, terre de bruyère, paillage, etc... pour pas cher, il faut y aller avec ses sacs.
]]>EcoSan Toilets Transform Human Waste into Compost in Haiti | Food Tank
▻http://foodtank.org/news/2013/12/ecosan-toilets-transform-human-waste-into-compost-in-haiti
According to SOIL, Haitians commonly use plastic bags to dispose of their waste into rivers and the ocean. Combined with a lack of adequate public infrastructure, this method of waste disposal contributes to the contamination of communal groundwater with waterborne diseases, like cholera.
Decades of destructive land use policies in Haiti—including reliance on charcoal (converted from timber) as its primary energy source— have left soils bare and devoid of nutrients. Only about two percent of Haiti’s original forests remains today.
The EcoSan toilet is providing a way for Haitians to transform their waste into a renewable supply of compost that can be sold to nurseries, garden stores, and NGOs to promote local agriculture and reforestation. Most SOIL toilets are designed with special toilet seats and urine diversion technology that separate liquid from solid waste. In addition to preventing odor, the technology reduces the weight of the waste buckets that will be transported to composting sites, where they undergo a six-month treatment to eliminate pathogens.
]]>Après les Potes à Jé
►http://www.youtube.com/watch?v=GTuoo1X0YfY
voici Masterworm Battle
▻http://www.youtube.com/watch?v=0jIBLz0wxtY
En Bretagne, le pari de l’#économie_circulaire
▻http://lemonde.fr/planete/article/2013/09/20/en-bretagne-le-pari-de-l-economie-circulaire_3481705_3244.html
Le #compost est produit à partir des #déchets_ménagers collectés auprès des 40 000 habitants – et autant de touristes en été – de 34 communes rassemblées au sein du Syndicat mixte intercommunal de traitement des ordures ménagères (Smitom) de Launay-Lantic.
]]>Ecologie sur le web : test, le #lombricompostage
▻http://ecologiesurleweb.free.fr/actions6-lombricompostage.html
Une page avec un résumé du #vermicompostage mais surtout avec à la fin un tableau récapitulatif des choses plus ou moins bien à donner à manger aux #vers.
]]>suis en train de me séparer de mes archives, mal classées, hack (années 90 et un peu avant), cyberfeminism (année 90), queer (fin 80’s till now) & teck... de choses qu’on trouve/trouvait en ligne, ce n’est pas vraiment coherent pour quelqu’un-e d’autre que moi, c’est une sorte de compost textuel, mais ça peu aider des chercheur-es, pas mal de chose en anglais, si vous etes interessé-es contactez moi par mail perso, merci nat
#archive, #cyberfeminisme, #art-feminisme, #queer, #media-tactique
]]>How to Get High on Soil - Pagan Kennedy - Health - The Atlantic
►http://www.theatlantic.com/health/archive/2012/01/how-to-get-high-on-soil/251935
Se droguer avec du compost ?
M. vaccae, a living creature that resides in your backyard compost pile, acts like a mind-altering drug once it enters the human body, functioning like antidepressant pills to boost your mood.
]]>Composter les déchets verts -
►http://www.bruxellesenvironnement.be/Templates/Particuliers/Niveau2.aspx?id=1924&langtype=2060
qq conseils sur le compostage
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