• Féministe visionnaire au siècle des Lumières, Louise Dupin sort de l’ombre - Paris (75000)
    https://www.lejdc.fr/paris-75000/actualites/feministe-visionnaire-au-siecle-des-lumieres-louise-dupin-sort-de-l-ombre_1417

    Dans la veine de Diderot et d’Alembert, Louise Dupin, femme savante du XVIIIe siècle, a rédigé une encyclopédie de la condition féminine, restée lettre morte. Près de trois siècles plus tard, les écrits de cette féministe révolutionnaire ressurgissent d’outre-tombe.

    « Elle a choisi de ne pas occuper dans la république des lettres la place qu’elle méritait. » L’hommage de George Sand, née Aurore Dupin, s’adresse à son arrière-grand-mère par alliance, Louise Dupin, féministe avant l’heure, née un siècle avant elle, en 1706.

    Drôle de paradoxe pour cette intellectuelle, fille d’une actrice et d’un grand banquier, que de défendre la cause des femmes, l’égalité avec les hommes, jusqu’à travailler durant dix ans sur une encyclopédie pour finalement renoncer à la publier.
    Renaissance

    Le XVIIIe siècle, ses Lumières et son universalisme n’étaient-ils donc pas suffisamment éveillés pour reconnaître comme l’une des leurs celle qui accueillit en son salon parisien de l’île Saint-Louis tous les grands esprits du siècle ? – Marivaux, Montesquieu, Voltaire pour ne citer qu’eux. Et qui avait comme secrétaire particulier un dénommé Jean-Jacques Rousseau ? À moins, comme le suggère Frédéric Marty, que la parution d’un ouvrage aussi subversif n’ait pu altérer sa position sociale éminente et lui causer trop de tort. Ce qui revient au même.

    C’est en visitant le musée consacré au philosophe, à Montmorency, que le professeur de français à Jouy-le-Moutier, non loin de là dans le Val-d’Oise, tombe sur un fonds de manuscrits de « L’ouvrage des femmes » de Louise Dupin. « Les manuscrits sont restés aux mains des héritiers pendant quasiment deux siècles. Ils ont été dispersés aux enchères dans les années 1950, aux États-Unis, en France, en Suisse et chez des particuliers. »
    Sur tous les continents

    Il décide de faire de cette découverte l’objet de sa thèse, et s’envole, grâce à une bourse d’étude, à Genève et au Texas. Aujourd’hui, Frédéric Marty s’apprête à ressusciter cette histoire générale des femmes, qui s’intéresse à leur condition à travers les âges et sur tous les continents. Dans quelques jours paraîtra une introduction à cette encyclopédie, qu’il a établie et annotée.

    « La pensée de Louise Dupin est héritière d’une histoire du féminisme séculaire », relate l’auteur, depuis Christine de Pizan, la première femme de lettres de langue française ayant vécu de sa plume, jusqu’au XVIIe siècle avec les Précieuses consacrées par Molière. « Son maître à penser est le philosophe cartésien François Poullain de la Barre, auteur en 1673 d’un ouvrage qui défend l’égalité des sexes. L’originalité de Louise Dupin, c’est son ambition encyclopédique, ethnologique, sociologique, historique, qui l’inscrit dans le siècle des Lumières. »

    Puissance guerrière

    Que dit-elle précisément ? « Elle appartient à un courant féministe minoritaire qui affirme une stricte égalité entre les deux sexes alors que les Précieuses défendent la supériorité des femmes, notamment par la sensibilité et l’imagination. »
    Les récits de voyageurs et d’historiens du monde qu’elle dissèque avec Rousseau apportent de l’eau à son moulin.

    Louise Dupin part de l’idée que les hommes et les femmes étaient égaux dans les premières sociétés, que les femmes à la Préhistoire avait un rôle prépondérant, ce que l’archéologie confirme aujourd’hui. Et que petit à petit, les hommes ont pris le dessus, notamment à travers la guerre.

    « Elle montre qu’à Byzance, les impératrices détenaient un pouvoir important, et regrette que les historiens ne cessent de minorer le poids des reines de France, notamment chez les Mérovingiens », ajoute Frédéric Marty.
    Favorable au divorce

    Pour rétablir cette égalité, Louise Dupin propose une réforme politique. Elle dénonce la loi salique instituée en France, « une invention du Moyen-Âge pour évincer les femmes du pouvoir ».

    Sur le plan juridique, elle est favorable au divorce, plaide pour un mariage à durée déterminée, renouvelable. Plus généralement, elle milite pour une réforme des mentalités : une éducation similaire pour les garçons et les filles, qui « profitera à l’humanité tout entière ».

    Elle considère aussi que « le langage, le genre des mots sont vecteurs d’inégalité » et que l’image de la femme en pleurs renvoyée par le théâtre est discriminatoire, « de nature à inférioriser les femmes », détaille Frédéric Marty.

    Louise Dupin avait pensé à tout. Y compris aux enfants pour qu’ils puissent porter le nom de leur mère. Certes, il fallait, pour cela, que la maman soit plus âgée que le papa, chose rarissime à l’époque. Mais c’était un premier pas vers une loi finalement adoptée en 2022…

    « Louise Dupin, Des femmes. Observations du préjugé commun sur la différence des sexes » (édition de Frédéric Marty). Classiques Garnier (à paraître le 28 septembre).
    « Des femmes. Discours préliminaire » de Louise Dupin. Petite bibliothèque Payot, « Classiques » (à paraître le 31 août).

  • Actuel Moyen Âge - Être une femme libre au Moyen Âge (Élodie Pinel, Nonfiction.fr)
    https://www.nonfiction.fr/article-9608-actuel-moyen-age-etre-une-femme-libre-au-moyen-age.htm

    De Wonderwoman au cinéma jusqu’à Simone de Beauvoir au programme de l’agrégation, l’image de la #femme indépendante semble être le propre de notre modernité, avec le #MoyenÂge pour repoussoir ?
    […]
    À cette image simpliste, de l’évolution de la #condition_féminine, il convient d’apporter quelques nuances. […] Au-delà de ces comparaisons, que signifie, au Moyen Âge, d’être une femme indépendante ? L’#indépendance matérielle a-t-elle jamais été possible ? A-t-elle permis une indépendance sentimentale et intellectuelle ?
    Pour le comprendre, regardons du côté de deux groupes de femmes. D’abord celui des #trobairtiz, ensuite celui des #béguines. Leur point commun est le #discours_amoureux, un discours fervent, ardent – l’on dirait aujourd’hui : décomplexé. Celui de femmes libérées ou #libres, selon les cas.

  • La #condition_féminine en suspens
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/230717/la-condition-feminine-en-suspens

    Alors que les associations féministes s’inquiètent d’une restriction drastique de l’enveloppe allouée aux droits des femmes, #Ghada_Hatem, médecin gynécologue à l’hôpital Delafontaine et fondatrice de la #Maison_des_femmes de Saint-Denis, réfléchit à l’avenir de la condition féminine.

    #Culture-Idées #excision #féminisme #gynécologie #Hôpital_Delafontaine #violences_faites_aux_femmes #viols

  • #Femmes en #Inde

    Comment aborder la question du statut des femmes en Inde sans tomber dans le travers des clichés faciles ? De son statut d’éternelle mineure placée sous l’autorité de son père puis de sa belle-famille, de la valorisation de l’héritier mâle à l’#infanticide des filles, de la célèbre miss monde #Aishwarya_Rai aux tâcheronnes croisées sur les chantiers de Shining India, des petites filles privées de scolarisation à #Indira_Gandhi, qui accéda à la plus haute fonction de l’État dès 1966, et #Pratibha_Patil présidente de la République depuis 2007... que choisir dans ces tableaux opposés mais pourtant contemporains ? Si l’exception confirme la règle, il faut se garder de qualifier la #condition_féminine indienne en fonction des critères qui sont les nôtres, et surtout en fonction d’un modèle que nous considérons comme un objectif à atteindre : nous savons qu’il n’est pas réalisé ici mais observons la situation des femmes ailleurs comme s’il l’était. Si les valeurs de l’égalité, de la liberté et de la sécurité en constituent les fondements, sont-elles appliquées en Occident (ici) à toutes et en toutes circonstances ? De surcroît, il nous faut garder à l’esprit que notre mémoire est souvent « défaillante », notamment lorsque nous nous indignons du sort réservé aux femmes non occidentales... Les Françaises n’ont-elles pas obtenu le droit de vote qu’après la seconde guerre mondiale, bien longtemps après que les mouvements d’émancipation avaient fait leur apparition et si peu avant que les femmes indiennes l’obtiennent ! La question est délicate, prise entre les différentes dérives idéologiques possibles, les réalités pour autant qu’on puisse les établir et les illusions prophétiques à la Margaret Mead

    http://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2008-1-page-57.htm.
    #genre

    • Les femmes en Inde : une position sociale fragile, dans une société en transition

      Tenter de décrire la position sociale des femmes dans un pays aussi vaste et composite que l’Inde, où les évolutions sont toujours complexes, relève du défi. Une telle tentative soulève aussi de nombreux paradoxes. Comment expliquer l’infériorité sociale persistante des femmes dans un pays qui a connu plusieurs dirigeantes féminines ? Pourquoi la modernité n’a-t-elle pas réduit les discriminations à la naissance et les a même amplifiées ? Et dans une Inde où l’éducation progresse, pourquoi la présence des femmes sur le marché du travail reste-t-elle relativement faible ?
      Pour rendre le propos aussi lisible que possible, nous nous limiterons à quelques grands axes. Nous examinerons tout d’abord comment la préférence pour les naissances masculines façonne encore la dynamique démographique indienne, entraînant un déficit durable de femmes dans la société. Nous aborderons ensuite la position sociale des femmes par le prisme de l’éducation et du marché du travail, en nous intéressant plus particulièrement à une évolution récente et inédite : l’émancipation des jeunes diplômées urbaines, qui constitue un des moteurs du changement social en cours. Enfin, nous évoquerons le fléau persistant des violences de genre, ainsi que le réveil féministe qui s’observe depuis 2012.

      http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/le-monde-indien-populations-et-espaces/articles-scientifiques/les-femmes-en-inde-une-position-sociale-fragile-dans-une-soc

  • « Je ne pense pas qu’il est incroyablement controversé de faire remarquer que les femmes, dès un âge précoce, doivent considérer la réalité de la conscience du sexe opposé d’une façon qui n’est pas exigée des hommes. Cela ne signifie pas que les femmes comprennent toujours parfaitement les hommes, qu’elles ne les maltraitent pas et ne les stéréotypent pas ; car cela se passe dans la littérature comme dans la vie. Mais d’une façon tout à fait basique, bien fonctionner dans la société exige des femmes qu’elles comprennent que les hommes sont des êtres pleinement conscients ; ce n’est pas vraiment possible pour une femme de baisser les bras et de décrire les hommes comme des aliens qu’on ne comprendra jamais - et même si elle dit qu’elle l’a fait, elle ne peut pas vraiment agir en conséquence. Chaque élément de sa vie - lire des livres sur des garçons et des hommes, écrire des devoirs sur les motivations de personnages masculins, devoir faire attention à sa propre sécurité en naviguant au sein de la plupart des sphères institutionnelles, professionnelles ou économiques - réclame une familiarité en béton et une croyance sincère en l’idée que les hommes sont des entités humaines entières. Et quelque soit le nombre d’hommes qui arrivent aux mêmes conclusions concernant les femmes, la structure de la société exige nettement moins qu’ils le fassent. Si vous ne croyez pas très profondément en vous-mêmes que les femmes sont, de manière générale, aussi conscientes que vous, vous pourriez très bien vous en sortir dans la vie. Vous pourriez probablement obtenir la publication de votre roman. Vous pourriez probablement être élu. »

    Jennifer duBois, Writing Across Gender (via feimineach)

    I don’t think it’s terribly controversial to note that women, from a young age, are required to consider the reality of the opposite gender’s consciousness in a way that men aren’t. This isn’t to say that women don’t often misunderstand, mistreat, and stereotype men, both in literature and in life. But on a basic level, functioning in society requires that women register that men are fully conscious; it is not really possible for a woman to throw up her hands and write men off as eternally unknowable space aliens — and even if she says she has, she cannot really behave as though she has. Every element of her life — from reading books about boys and men to writing papers about the motivations of male characters to being attentive to her own safety to navigating most any institutional or professional or economic sphere — demands an ironclad familiarity with, and belief in, the idea that men really are fully human entities. And no matter how many men come to the same conclusions about women, the structure of society simply does not demand so strenuously that they do so. If you didn’t really deep down believe that women were, in general, exactly as conscious as you, you could probably still get by in life. You could probably still get a book deal. You could probably still get elected to office.

    via - http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/112782764293/je-ne-pense-pas-quil-est-incroyablement

    #féminisme #femmes #hommes #condition_masculine #condition_féminine

    • Super initiative @PaperLi,
      Pour les tags, avec #viol il y a #culture_du_viol
      Tu peu avoir aussi #genre, #virilité #féminité #masculinité
      J’utilise aussi #virilo-carnisme pour mettre des infos sur l’association viande & virilité. Il y a aussi le tag #PUA qui concerne aussi le féminisme par rapport aux questions de #harcelement_de_rue
      Je croi qu’il y a aussi #condition_masculine mais ca fait longtemps que je l’ai pas vu passé et je ne sais pas si la tag #condition_feminine renvoie a qqchose.
      il y en a beaucoup d’autres mais je n’y pense pas là tout de suite, si j’en trouve d’autres je te les fait suivre. Bonne soirée et merci pour ton journal, je m’y abonne de suite :)

      peut être #black_feminisme aussi (je sais pas si ce tag est utilisé)

    • Salut @mad_meg,

      @paperli, c’est aussi @alanshore4 . Ce compte me sert pour expérimenter la solution paper.li . Je sais que nous avons eu une discussion un peu houleuse autrefois, mais cette page c’est un peu pour me rattraper.

      Si tu regardes le post http://seenthis.net/messages/206763 , tu verras deux autres pages que j’ai réalisée. Cela te permettra de comprendre le potentiel de #paper.li et ce que cette page sur le sexisme peut devenir. Moi-même, je ne suis qu’au début de mon expérimentation et je sens que ça va être prometteur.

      Ce que je te propose, c’est de créer toi-même cette page sur le sexisme. Ne te tracasses pas, c’est gratuit même s’il existe une option pro.

      Ce qu’il te faut :

      – un compte sur Twitter.
      – une adresse de mail.
      – un carnet de sites spécialisés sur le sujet. Sites où tu pomperas les flux RSS pour remplir ton journal.

      Pour commencer rends-toi à cette adresse :

      http://paper.li et clique sur Get Started

      1) Ensuite, tu dois choisir entre t’identifier par Facebook ou Twitter. Prends Twitter et autorise paper.li à se connecter.

      2) Tu dois ensuite choisir le titre de ton journal, faire une petite description, et déterminer sa fréquence de mise à jour. Ne te tracasses pas trop, tu pourras encore changer tout ça par après.

      3) Là, tu arrives dans la page de gestion de contenu de ton journal. J’explique tout dans l’image suivante :

      Dans le résultat de tes recherches, si tu cliques sur le nom (par ex. : @contreleviol) d’un utilisateur, la page de cet utilisateur s’ouvrira pour te permettre de savoir si cet utilisateur est une bonne source.

      Tu peux aussi hiérarchiser tes sources en les faisant glisser vers le haut ou vers le bas (il y a un bouton à gauche de chaque source).

      Ce que tu dois savoir aussi, c’est qu’une source c’est bien, mais à condition qu’elle produise régulièrement. Seuls les articles du jour sont pris en compte.

      Clique sur Enregistrer et c’est parti ton journal devrait apparaitre. Comme j’ai déjà essuyé les plâtres, je peux te dire que ça peut tourner indéfiniment et qu’il n’apparaitra jamais. Mais comme je suis persévérant, j’ai trouvé un truc pour que ça marche :

      Va en haut à droite et clique sur ton icône, un petit menu va apparaitre. Clique sur Paramètres journaux.

      Dans la fenêtre Paramètres journaux modifies ce qui te sembles à modifier, sauvegarde en bas, puis clique sur Contenu dans la colonne de gauche.

      J’explique tout ce que tu dois savoir dans l’image suivante :

      Maintenant que tu as pu découvrir ton journal, il te reste encore une petite chose à faire. Clique en haut à droite sur le bouton noir Modifier :

      Ce bouton te permet d’effacer un article qui ne te plait pas, ou de bloquer un troll qui se croit malin, etc.

      Lorsque tu as fini, reclique sur le bouton et envois l’adresse de ton journal à toutes tes amies. Cette adresse ne changera pas et ton journal se mettra automatiquement à jour.

      Tiens-moi au courant. Si tu veux @fil te donnera mon e-mail.

      #sexisme #paper.li

    • Merci pour l’invitation @Alanshore4 @paperli Ca a l’air très bien ce paper.li et pas trop fatiguant ni compliqué à gérer et l’idée d’un paper.it féministe me plait. Mais, il y a un « mais » désolé, je n’ai pas les comptes requis Fb ou Tw et j’ai pas envie d’ouvrir un compte sur ces sites. Peut être que quelqu’unE d’autre sur seenthis qui aurait un compte sur un de ses sites voudra bien s’occuper de ce paper.li sur le sexisme c’est pas comme si les féministes étaient rares sur #seenthis :)

  • Le clip de Robin Thicke est une insulte à la #condition_féminine | VICE France
    http://www.vice.com/fr/read/le-clip-de-robin-thicke-est-une-insulte-a-la-condition-feminine

    Oui, j’en suis bien consciente, je ne suis pas en train de vous faire la révélation du siècle. Oui, cette vidéo est une insulte envers les femmes, et c’est évident pour quiconque a déjà rencontré une femme, parce que le féminisme se bat pour l’égalité ; de ce point de vue, regarder des filles nues danser maladroitement autour de prédateurs masculins habillés qui chantent « fais-le comme si ça faisait mal » ne semble pas vraiment aller dans ce sens.

    • Tu fais pas la différence entre :

      -- des meufs qui montent une action où elles décident de se dénuder ;
      -- un clip avec des meufs payées pour être à poil et mettre en valeur le chanteur ;
      -- des photos de nu tout court, qui ne servent ni à militer ni de faire valoir.

      Il me semble que c’est pas bien compliqué, pourtant. Mais si « corps nu » = un-seul-message-univoque, ok, c’est compliqué à comprendre…

    • Ok, merci @baroug, je commence à comprendre. C’est plus simple quand c’est bien expliqué ;-)

      Donc, le déterminant c’est le choix libre et conscient de se dénuder, « des meufs qui montent une action où elles décident de se dénuder », là c’est du féminisme. Merde, non, c’est pas ça, les nanas du clip n’ont pas l’air d’avoir été forcées, j’ai l’impression que c’est également un choix libre et conscient que de se mettre nue, mais la c’est pas du féminisme…
      Je pensais avoir compris mais c’est pas encore ça :-(

      Bon dieu, je suis bête, tu le dis après, le déterminant c’est le fait d’être en face de « meufs payées pour être à poil et mettre en valeur l’artiste », dans ce cas c’est pas du féminisme. Donc les femen ne sont pas payées, c’est pour ça que c’est du féminisme. Je me demande comment elles font pour financer le délire parisien, la vie de tous les jours, Inna doit avoir de la famille dans la banque, c’est pas possible autrement.
      Merde, non, c’est pas ça, les photos de nues sont pas faites pour la gloire. L’ambition c’est de gagner sa vie. Les modèles féminins qui posent pour des photos ou du dessin, sont bien payés et c’est bien pour mettre en valeur l’artiste et pourtant là c’est du féminisme.

      Décidément @baroug, je suis vraiment pas malin, je pensais avoir compris mais en fait rien du tout.

      #monde_moderne_pas_pour_moi

    • Je ne dis pas que dans un cas c’est du féminisme et pas dans les autres, je dis que ce n’est pas la même chose. Se mettre nue, pour militer d’une part — qu’on soit d’accord ou non avec les idées défendues, ou leur absence — pour gagner sa vie de l’autre, ça me semble assez différent. Et dans ce dernier cas, le fait que « l’œuvre », soit foncièrement misogyne ou non me semble aussi poser une grosse différence. Après, on peut aussi se poser la question du contexte, et de plein d’autres facteurs, mais j’imagine que ça devient excessivement compliqué.

    • Alléluia !! Je me sens moins c%#. Si toi aussi tu commences à trouver que ça devient excessivement compliqué, ça me rassure de voir que je ne suis pas le seul à ne pas être très malin.

      Bien que je ne sois pas très malin, j’ai l’impression que tu viens quand même de définir le déterminant objectif dans cette affaire, à savoir la complexité .

      On aura certainement l’occasion d’en reparler

      #monde_complexe

  • Le Figaro - International : Le modèle allemand de boîtes à bébés fait école
    http://www.lefigaro.fr/international/2007/04/18/01003-20070418ARTFIG90199-le_modele_allemand_de_boites_a_bebes_fait_ecole.p

    Les boîtes à bébé ont disparu de France et de Navarre depuis longtemps. En France, on a l’accouchement sous X.

    Cet article montre, venant d’un journal pourtant conservateur, que tout ne va pas si bien hors de France.

    #condition_féminine #modèle_allemand