• #Masculins, est-ce ainsi que les #hommes se vivent

    Interroger le genre : « C’est quoi un garçon ? »

    C’est quoi, être un homme ? Ici, nous nous interrogeons sur ce qu’est un #garçon, « l’Autre », dont on perçoit la différence biologique et l’étrange ressemblance.

    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/masculins-est-ce-ainsi-que-les-hommes-se-vivent-14-interroger-le-genre


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    Combattre les #héros, construction-déconstruction de la #virilité

    Du vir latin à l’andrea grec, comment les #valeurs_masculines demandées (la #force_physique, le #courage guerrier, la #puissance sexuelle) ont-elles traversé l’#histoire viriliste, de l’Antiquité à nos jours ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/masculins-est-ce-ainsi-que-les-hommes-se-vivent-24-combattre-les-heros

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    Eduquer les fils, l’#apprentissage du masculin

    Dans la famille, à l’école, dans la société, comment s’opère la transmission autour de la masculinité ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/masculins-est-ce-ainsi-que-les-hommes-se-vivent-34-lenigme-du-masculin


    #éducation

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    Etre un homme, masculinités plurielles

    Après la révolution féministe, des hommes « ordinaires » dévoilent avec générosité une parole intime sur leur #condition_masculine.

    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/masculins-est-ce-ainsi-que-les-hommes-se-vivent-44-etre-un-homme-mascu


    #pluralité

    #masculinité #masculin

  • Cette virilité qui fait du mal aux hommes - Le Temps
    https://www.letemps.ch/societe/2017/09/23/cette-virilite-mal-aux-hommes

    Par encore lu, mais je signale ici, c’est assez rare de voir aborder ce sujet.

    C’est un ado qui traîne chez lui, seul, s’ausculte dans le miroir, engloutit des cochonneries, joue à « Call of Duty »… et se rembrunit. Il garde longtemps sa tête sous l’eau dans un bain, rédige un SMS : « Pote, c’est bizarre, mais je me sens super mal. Je ne sais pas quoi faire. Tout irait mieux si… » qu’il efface aussitôt, avant de chercher sur Google « idées suicidaires ». S’affiche alors un message de prévention : « Tu n’es pas seul à ressentir cela. C’est dur d’en parler. Tu peux le faire avec nous. »

    Produit par l’association britannique Manchild, ce spot est l’une des nombreuses campagnes enjoignant les hommes à montrer leurs faiblesses, alors qu’en Grande-Bretagne le suicide est la première cause de mortalité masculine avant 34 ans. En Australie, le suicide est également la cause principale de décès des hommes de 15 à 44 ans.

    #virilité #faiblesse

    • J’ai pas encore lu non plus mais le suicide des hommes est un des sujet central des masculinistes, et les féministes en particulier canadiennes, y ont beaucoup répondu. Si les hommes se suicide plus c’est qu’ils utilisent des moyens plus efficaces que les femmes en raison de leur plus grand accès aux armes.
      #masculinisme #suicide

      le suicide est la première cause de mortalité masculine avant 34 ans.

      la première cause de mortalité féminine à cet age est le meurtre par conjoint ou ex-conjoint.

      edit après lecture le texte est plutot bien. Si le sujet t’interesse je croi que @tintin a réuni pas mal de littérature sur le sujet sur seenthis. et il y a les tag #condition_masculine et #contraception_masculine

    • Il me semblait que le texte aborde aussi une autre question qui me semble importante : comment les hommes peuvent-ils échapper à l’obligation de virilité, de machisme, etc... dans un contexte social où la pression inverse est très puissante, et précoce, je le vois hélas tous les jours dans les familles de copains de mon fils... Ça va pas être simple.

    • Il y a fort à parier que vous n’avez pas entendu parler de ces affaires dans les médias nationaux, hormis un entrefilet sur un site quand l’affaire permet un titre racoleur comme « il tue sa femme à coups de casseroles ». Une simple anecdote. Il faut sortir ces affaires de la case « faits divers ». Un meurtre antisémite, raciste ou homophobe n’est pas un fait divers. Ce qui nous induit en erreur en l’occurrence, c’est qu’il y a une relation particulière entre la victime et l’assassin. Ces hommes ne tuent pas toutes les femmes. Ils tuent les leurs. Mais ils les tuent parce que ce sont des femmes et qu’ils sont des hommes. Autrement dit parce qu’ils croient encore à la possession des unes par les autres. Donc ils refusent à ces femmes leurs droits d’êtres humains libres. En cela, ils rejoignent les crimes de discrimination. Tous disent la supériorité de quelques uns.

      Ce n’est pas de l’actualité régionale, c’est un problème national. Ces affaires devraient donc être relayées dans les médias nationaux. Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde. C’est dire que les violences faites aux femmes sont un sujet négligeable. Pour que cela devienne le problème de tous, les médias ont également une responsabilité. Ils doivent s’emparer du sujet. Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer.

    • En réalité, ce n’est pas une gifle ou un coup de pied qui aurait malencontreusement entraîné la mort. L’homicide involontaire est l’exception, il représente moins de 10% des cas. Bien sûr, avant la mise à mort, il y a souvent eu des violences mais ces femmes ne meurent pas de coups. Elles meurent parce qu’on a décidé de les tuer. Dans plus de 90% des cas, il y a volonté de tuer. Pénalement ce sont des meurtres - parfois même avec préméditation, ce qu’englobe l’assassinat. En France en 2017, on tue sa femme en général de deux façons : on la plante au couteau ou on lui tire dessus avec une arme à feu, souvent un fusil de chasse.

      Jean-Pierre, 58 ans, a choisi un autre mode : il a attendu que son ex compagne, Nicole, 47 ans, sorte d’une supérette et il lui a foncé dessus en voiture. Le mari de Doris, 60 ans, a choisi la batte de base-ball. Après 33 ans de mariage, il la soupçonnait d’infidélité. C’était en janvier dernier. En mars, Frédéric, 86 ans, atteint d’Alzheimer a tué Marcelle, 90 ans, à coups de casserole. Il a déclaré « elle a ce qu’elle mérite. Je l’ai fracassée ». Le 12 juin dernier, c’était l’anniversaire d’Émilie, 34 ans. Son mari dont elle venait de se séparer, Guillaume, 37 ans, mécanicien, lui a ligoté les chevilles et les poignets sur les rails d’un TGV Paris/Nantes. D’après l’autopsie, elle était vivante au moment du passage du train. En mai, avec le calvaire de Marion, 41 ans, j’ai découvert la qualification légale de « viol ayant entraîné la mort ».

    • @dudh48 c’est faux, il y a un très grand nombre de personnes impliquées dans l’éducation de chaque enfant. Sans compter que les femmes elles-mêmes sont éduquées depuis l’enfance à subir ce genre de choses et à trouver ça « normal ». Donc bah oui clairement, la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      On sait par l’anthropologie qu’il existe et a existé d’autres sociétés sans culture du viol et moins voire pas patriarcales. Sans dire qu’il n’y a pas d’autres soucis mais juste déjà ça montre que ça existe, et que donc ce n’est pas un truc inhérent, obligatoire.

      Si tu es un homme, tu peux commencer par ne pas être comme ça, et à éduquer les jeunes garçons de ton entourage à ne pas être comme ça, même si toi tu n’as pas d’enfants (les neveux, les enfants des amis, etc).

    • @philippe_de_jonckheere , je ne trouve rien de mieux à dire que de remettre ici la citation que tu as choisie : Choisir de ne pas traiter ces féminicides, c’est choisir une vision du monde.
      Et si le constat de @dudh48 :

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      est globalement vrai, il faut aider à une prise de conscience orientée vers l’éducation des garçons, venant des adultes éclairés, hommes ou femmes.

    • L’homme (avec un petit h et un pénis de taille variable) est une pourriture : c’est lui qui vole, viole, tape, tue, refuse de laver ses slips et préférerait crever plutôt que de vivre dans un monde où des bonniches ont le droit de devenir PDG. Voici la « version officielle » de notre histoire. L’histoire humaine est, dit-on, l’histoire d’une domination masculine, faite par et pour des hommes prêts à tout pour tenir les faibles femmes à leur botte.
      Sauf que cette histoire est fausse. Du moins en partie.

      Je me demande quelle partie de sa phrase d’intro est fausse du coup ...

    • @rastapopoulos

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      Il me semble que surtout les garçons passe à côté d’un truc que je combats dans l’éducation de mes trois filles (disons encore deux en activité) : la répartition genrée des tâches par exemple (je déteste le bricolage mais je manque rarement une occasion d’impliquer mes filles dans l’apprentissage du maniement de certains outils, notamment mécaniques, et il est consternant de voir comment elles sont résistantes à cela, de peur d’être différentes de leurs camarades. De même il me semble qu’un bon éveil à des mécanismes plus intellectuels cette fois-ci qui vise à instruire tout ce petite monde (filles et garçons, indifféremment) à propos des impensés sexistes n’est lui pas non plus réservé aux seuls garçons.

      Enfin j’ajoute que la lecture de Beauté Fatale de @mona est obligatoire pour les enfants des deux sexes.

      Mais je comprends ce que tu veux dire par surtout les garçons

    • On parle de mise à mort des femmes par les hommes qui sont leurs conjoint et pas de trucs pseudo métaphysiques sur le sens de la vie et les gros malheurs des looser au masculin ! Je t’en ficherait des accidents de la vie et de recyclage quant on parle de mecs qui butent les femmes. C’est quoi le rapport ?

      @dudh48 quant tu dit ceci

      ce sont majoritairement les femmes qui s’occupent de l’éducation de leurs bourreaux.

      En fait tu dit que l’oppression des femmes c’est de la faute des femmes puisque ce sont elles qui éduquent et pas celle des hommes. Les pauvres choux si c’est des bitards criminels c’est la faute de leurs mamans... Ca saoul ce stéréotype c’est hyper macho et c’est franchement mal venu ici alors qu’on parle de FEMINICIDE. L’éducation des enfants est faite par toute la société et à ne s’arrête pas a l’enfance. Par exemple pour toi @dudh48 il est encor temps d’apprendre que tes considerations hyper généralistes et vagues sur la vie, la mort au masculin, sont tres sexistes et n’ont rien a faire ici.

      C’est irritant de voire que vous parlez pas de la violence masculine et des femmes assassinées, la discutions deviens un flatte-scrotum pour savoir qui est le bon pere qui éduque ces filles à ne pas se faire tuer par leurs amoureux ou de la branlette de phallosophe sur les looser ces pauvres couilles accidentées et les méchantes mères responsables du sexisme...

      L’éducation des hommes à la violence et au mepris des femmes elles vien aussi de vous, ici, qui au lieu de réfléchir a la responsabilité des hommes dans l’exécution des femmes, vous servez du sujet pour vous faire moussé l’ego.

    • Je rebondis sur les propos de @rastapopoulos qui disait que :

      la solution c’est des changements radicaux dans l’éducation de tous et toutes (et surtout des garçons).

      et je me rappelle qu’en 2014, il y eut des initiatives institutionnelles prise par certain-es enseignant-es avec l’ABC de l’égalité. Mais par manque de courage politique, ladite institution a préféré céder au chantage du lobby réactionnaire de la « Marche pour tous ».
      En matière d’éducation et de changement des mentalités, rien n’est jamais acquis et tout est à construire ou reconstruire. Ne pas baisser les bras ni baisser sa garde.

      Ne plus parler de « mourir sous les coups » mais d’être tuées. C’est dans cette optique que le terme « féminicide » est de plus en plus employé. Pénalement, le fait de tuer sa conjointe est déjà une circonstance aggravante depuis 1994. En fait, l’introduction de ce terme sert avant tout à faire prendre conscience de la violence structurelle dont les femmes sont victimes. Parce que c’est une certaine vision de la femme, une vision machiste et misogyne qui est derrière ces gestes. Pour combattre une violence, il faut pouvoir la nommer

      Et c’est bien sur cette démarche qu’on doit se mobiliser.

    • @mad_meg je suis tout à fait d’accord et je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ». Car pour l’égalité là oui il faut éduquer tous les enfants à tout faire, mais pour la violence, c’est surtout ceux (masculin car majoritaire, ya toujours des exceptions blabla on s’en fout) qui sont ou seront responsables des violences qu’il faut éduquer à ne pas l’être. Même si on peut apprendre aux petites filles à manger plus, être plus musclées et savoir se défendre, ce n’est qu’une mauvaise conséquence, ce n’est pas en priorité aux victimes ou futures victimes à apprendre à éviter la violence, c’est aux coupables ou futurs coupables d’apprendre à ne pas être violents comme ça.

      Il n’y a rien de naturel, c’est un processus social, que les garçons apprennent depuis tout petit (cf la remarque anthropologique). Non l’homme n’est pas un loup pour l’homme ni pour la femme « de tout temps et en tout lieu », cela dépend des sociétés, donc des éducations.

      À dire que c’est « naturel », bah forcément alors « c’est comme ça », on ne peut rien faire et on ne fait rien, comme un gros nul, et on suit les préceptes de Dame Nature. C’est marrant comme les gens suivent « la nature » quand ça les arrange et pour d’autres sujets là disent qu’on est des humains, qu’on est différent, etc.

    • @aude_v Peggy SASTRE écrit pour Slate, L’Obs et des livres. J’étoile rarement les billets issus de ces publications, voir jamais.
      Le paragraphe de présentation, à la suite de celui relevé par @nicolasm :

      Si les hommes ont le pouvoir, c’est parce que les femmes l’ont bien voulu, tout au long des 99,98 % de l’histoire de notre espèce. Et ces millions d’années qui nous ont vus devenir lentement ce que nous sommes, elles les ont passés à frétiller du derche au moindre indice de force, de puissance et de brutalité. Pourquoi ? Parce lorsque votre organisme renferme des ovaires et un utérus, que votre reproduction vous fait courir un danger vital aussi extrême qu’indispensable, et que vous vivez dans un environnement hostile, de tels attributs sont encore les meilleurs pour vous protéger, vous et le fruit de vos entrailles, et vous aider à transmettre vos gènes aux générations suivantes.

      Ce docteur en philosophie des sciences, nous éclaire d’une lumière radicalement nouvelle dans notre paysage intellectuel, si les 250 pages de son bouquin sont à l’avenant de cette présentation, il doit briller aussi fort que les périodiques qui la publie.
      Salutaire coup de gueule de @mad_meg

      Ce n’est pas parce qu’on vit en 2017 que Saint-Macron, le Jésus français va sauver le monde. Il n’est que Jésus et c’est un fils très obéissant envers Dieu le père (François Hollande) et le Saint-Esprit (la mafia de la finance et du grand patronat). La sainte trinité veut juste restaurer l’esclavage. Que les esclaves soit homme ou femme lui importe peu, tant qu’ils travaillent et ferment leur gueule.

      @dudh48 tu as oublié de placer « le fruit de nos entrailles » dans tes #élucubrations.

    • @rastapopoulos

      je ne comprends pas trop pourquoi ça s’est mis à parler d’égalité des tâches etc. Dans mon premier message je parlais bien d’éducation autour des problèmes de violence, d’où mon « surtout pour les garçons ».

      Oui, tu as raison, la présence dans mon esprit de deux conversations, celle-ci et une autre à la maison, m’a fait faire une sortie de route. Mille pardons pour ma contribution au désordre de cette discussion qui a effectivement le défaut du désordre et de partir dans des directions pas toutes fécondes.

    • @rastapopoulos c’etait pas à toi que je pensait en fait, mon coup de gueule etait pour @dudh48 et @philippe_de_jonckheere qui s’est reconnu.

      Je suis d’accord avec le fait d’éduquer spécifiquement les garçons et les hommes à la réduction de leur violence, de leur egoisme, de leur autosatisfaction, de leur egocentrisme. Je pense qu’il faut que les hommes et les garçons perdent de leur assurance, de leur confiance en eux en tant qu’hommes. Il faut que les hommes aient peur de dire des biteries aux femmes ou a propos des femmes et tout particulièrement avec les féministes vu que les hommes se sentent toujours pertinent pour nous faire la leçon comme ici sur la vie, la mort, la loose, la place des femmes dans la responsabilité du sexisme...
      Alors petit conseil en particulier @dudh48 qui est nouveau et qui connais pas encore les féministes d’ici et qui connais pas nom plus mon grand dévouement dans le pétage de bonbons. Le rôle des hommes vis à vis du sexisme c’est de s’adresser aux autres hommes (et pas pour s’envoyer des lauriers !) et de pointé les responsabilité des hommes (et aussi les votres comme ici ce mansplanning que tu nous inflige @dudh48 ), pas de faire la leçon aux femmes ou de chercher les responsabilité des femmes.
      Il y a plein de tags très bien achalandés que je te conseil de fouillé @dudh48 si le sujet des violences faites aux femmes t’intéresse. #domination_masculine #culture_du_viol #fraternité #mégèrisme #violences_masculine #condition_masculine #mâle-alphisme #male_gaze #male_entitlment #sexisme #misogynie et #féminisme #historicisation #effacement_des_femmes #féminicide #virilo-carnisme ... et ne rate pas non plus #alliés #pro_féministes et toutes les discutions sur la place des hommes dans le féminisme qui sont nombreuses sur @seenthis
      Bonne lecture

    • @dudh48 je ne te connais pas. T’as vécu ! t’as donné ta part et tu es épuisé ! pauvre chaton ! ici t’es pas sur twitter ou snapchat ou que sais-je encore ? je ne sentais pas ce fil dès le départ et là tu dérapes mon gars ! tu n’insultes pas @mad_meg de cette façon et personne d’autre d’ailleurs ; de quel droit ?
      Il y a 3 heures, « la grande prêtresse » , te donnais des pistes à suivre et bon nombre de tags . Ta réponse est impulsive et complètement déplacé. Je suis au regret de te dire que je ne te suit plus sur @seenthis et que je suis à 2 doigts de te bloquer, connard. Tu seras le second avec @francoiscarmignola1 une enclume celui-la !
      non seulement tu es parano mais tu m’as tout l’air d’un tocard de première ! m’étonnes pas que tu milites pour la france insoumise.

    • Voila un bel exemple de réaction d’un certains type d’homme quand des femmes, feministes de surcroît, osent leur dire qu’ils racontent n’importe quoi : insultes, victimisation, détournement du sujet, rabaissement de l’interlocutrice... Le tout en trente petites lignes.
      Joli combo @dudh48 !

    • merde ! ton cas est plus grave que je ne pensais @dudh48
      tu as raté l’occasion d’avoir une discussion constructive avec @mad_meg je ne suis pas son disciple mais j’ai échangé précédemment avec elle, entre autre, sur le féminisme et j’en suis toujours ressorti enrichi.
      Adieu @dud48

    • Grande prêtresse virago en chasse c’est sympas. Je brûlerait quelques frivolitées sur l’autel d’Artemis en pensent à toi @dudh48

      Pour revenir à la discutions d’origine, réduire l’éducation aux seuls enfants je trouve cela un peu réducteur et assez pratique pour que les adultes ne s’éduquent pas. Changer de mentalité ca se fait tout au long de la vie et je désespère pas de voire les pépés et mémés apprendre des choses. Par exemple avec rezo.net puis seenthis je me suis beaucoup éduqué et j’imagine que je ne suis pas là seule et j’espère que ca va continuer et que même @dudh48 y arrivera.
      Le truc aussi pour les enfants et la réduction de la question de l’éducation aux enfants, c’est que perso je suis bientôt morte, c’est à dire dans 20-30ans si je suis optimiste. Et j’ai pas d’enfants et je porte pas spécialement d’espoir en l’humanité au prétexte qu’elle soit jeune. Du coup si je doit subir sans rien pouvoir y changer le sexisme des adultes, sous le prétexte fumeux qu’illes seraient immunisé·e·s à l’éducation ca me déprime trop.

      Par rapport à la violence masculine, la question de l’education me fait pensé aussi au travail d’éducation des hommes violents, on fait ca aux usa et en espagne. Je reviens si je trouve de la documentation là dessus. Ca me semble bien plus utile que l’incarceration avec d’autre machos dans un univers hypermacho du concour de bite permanant qu’est la prison. Et ces programmes ne sont envisageables que si on pense que l’éducation c’est pas que pour les mouflets et leurs mômans.
      Sinon par rapport à la violence, ca semble beaucoup être des exécution pour cause de rupture. Ces hommes refusent toute autonomie à la femme qu’ils disaient aimer. Au passage j’ai ce texte qui peu donner des pistes intéressantes
      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm

      ps- Merci à mes fidèl·l·es sectatrices et sectateurs pour votre soutiens ! ;P

    • Bon sang, ça fait même sortir Mona de sa réserve... si longue ! :-D

      Soutien à tou•te•s, l’éducation du troll sera longue ;-) A la première réponse un peu ferme, il n’hésite pas à montrer sa virilité et à insulter la femme qui lui tient tête... quelle sera la suite ? En fait, ce n’est même pas un troll, c’est peut être juste génétique ; un homme reste un homme, tout ça... ? :-D

    • Je prône la destruction de l’humanité puisqu’elle s’avère être une espèce nuisible.

      quelle confusion @dudh48 après une telle déclaration je doute que tu aies beaucoup d’interlocuteurs.ices ici ! ceci n’est pas de l’insoumission mais du nihilisme même si certains adeptes de cette doctrine me semble plus avertis que toi, triste sire !

    • Merci @mad_meg et merci à tout·es les participant·es de #seenthis qui ensemble élaborent régulièrement depuis plusieurs années un discours politique vivant qui a fait avancer ma pensée sur le féminisme et mon rapport au monde en temps que femme. La pertinence de nos confrontations face à la difficile capacité de chacun·e a accepter les critiques ou à faire tomber nos propres barrières éducatives sont toujours d’une grande richesse.
      Déconstruire sans cesse les discours essentialistes, racistes et dominateurs reste une gageure face à l’arrogance du conservatisme.
      Cela permet de se sentir moins seul·e et de s’appuyer sur cette belle pensée commune lorsqu’il faut rapidement reconnaitre et agir contre cette oppression.

    • Si vous saviez comme j’aime les femmes, comme je tremble quand l’une d’elles souffre, comme j’ai envie de l’étreindre entre mes bras, comme je voudrais avoir des seins pour qu’elle puisse y reposer sa tête et me confier son chagrin.

      Les tueurs de femmes peuvent tenir le même discours que toi. Les pères incestueux aussi ainsi que les violeurs. Ils disent tuer par amour. L’amour des hommes c’est ce qui tue et viol les filles et les femmes en masse, c’est ce dont parle l’article. Venir laver tes propos misogynes et ton comportement sexiste dans ton prétendu l’amourrr de nos nibards et la jouissance que nos chagrins te procure ca ne fonctionne pas.

      Sur le sujet j’ai trouvé ceci : Au nom de l’amour : les violences dans le couple
      https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2007-8-page-34.htm

      Il y avait un texte super sur le blog « Comment ne pas être féministe ? » mais le blog a disparu #tristesse

      @aude_v @touti et tou·te·s merci pour vos messages de soutiens. Afin de pouvoir poursuivre sur le sujet des violences masculines dans le couple j’ai ouvert une nouvelle discussion ; https://seenthis.net/messages/609847

    • Non @dudh48, ce n’est pas comme ça qu’on fait des excuses.
      Tu n’as pas non plus droit à aller te cacher derrière le nihilisme, ton arrogance prouve bien l’impasse de tes propos. Apprends à élaborer ta pensée et reviens nous voir quand tu auras grandi.

    • Un autre point commun à nombre de ces affaires c’est le suicide du meurtrier.

      L’auteure n’insiste pas trop là-dessus, pourtant c’est révélateur de la perversité des ressorts de la violence masculine et du déni des hommes autoproclamés féministes qui reproduisent de bonne foi la domination masculine, souvent en évoquant d’une manière ou d’une autre la « tendresse », la « passion » ou l’« amour ». Hors-sujet.

      FAITES-VOUS SOIGNER !

      (à cette échelle de nuisance il ne s’agit plus seulement de pathologie individuelle)

      À ce propos, je crois, sur la violence masculine cf. ce strip :

      « Un sentiment sauvage apparaît, comment allez-vous le gérer ? »

      (compléter le 2, « je monte un fight club », avec « je la menace / je la frappe / je la tue »)

      La réponse 3 « j’en parle à mes proches, je crois que j’ai peur de l’abandon », présentée de façon légère, parait facile, encore faut-il avoir le courage de l’assumer dans une société patriarcale hétéronormée viriliste. Courage infiniment moins coûteux que celui d’une femme qui décide de s’émanciper.

      https://lemecxpliqueur.wordpress.com/2017/04/14/parlons-de-nos-sentiments

    • Au sujet des hommes qui prétendent être dominé par leur femme et disent vivre en régime matriarcale j’ai trouvé ce texte ;

      Non, la Germaine n’est pas une preuve qu’on vit dans un matriarcat
      La femme qui gère et mène son foyer subit une charge mentale, et c’est pas l’fun

      http://urbania.ca/249506/non-la-germaine-nest-pas-une-preuve-quon-vit-dans-un-matriarcat

      Il y a aussi le myth de la bretagne matriarcale, très présent chez les machos bretons. Il y a des variantes. J’ai croisé de nombreux hommes qui se prétendent féministes parceque leur grand-mère n’était pas totalement une serpillière H24 7/7j. Dès qu’une femme n’est pas un paillasson paf c’est le matriarcat ! Et ces pauvre hommes vivent dans le matriarcat depuis que mémé les a forcé à finir leur soupe.

    • Je la reposte ici :

      @dudh48 Je trouve embarrassants les gens qui n’arrivent pas à admettre qu’ils se sont peut-être viandés dans les grandes largeurs dans une discussion, qu’ils ont manqué de respect envers les autres intervenants et qu’il n’y a rien de déshonorant à tenter d’appréhender le point de vue d’autrui, d’évoluer avec l’autre et éventuellement s’excuser d’avoir eu un comportement ou des propos inappropriés, plutôt que d’imposer ses idées à tout prix, dans une posture arrogante et donc hermétique à la simple idée de débat contradictoire.

      Voilà, voilà !

    • Par rapport au nouveaux paternage, à l’education et cette dérésponsabilisation des hommes dans leur domination et culpabilisation des pères. Je remet le lien :

      https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-8.htm#no6

      En même temps, des théories féministes sur l’identité de genre se développaient sur la base de la théorie psychanalytique de la relation objectale ; elles soutenaient que les mères étaient seules responsables de la domination masculine à cause de leur manière d’éduquer les enfants (Dinnerstein, 1976 ; Chodorow, 1978) [6][6] La base de cette théorie est la suivante : « Les femmes.... Certaines critiques de ces théories féministes des relations objectales considéraient les hommes plus comme des victimes que comme des agents de la domination patriarcale et blâmaient en premier lieu les femmes puisqu’elles élèvent seules les enfants et détiennent le pouvoir émotionnel (Segal, 1987 ; Brittan, 1989 ; Connell, 1987 ; Cornwall et Lindisfarne, 1994). Par ailleurs, il faut relever que l’idée selon laquelle l’augmentation de l’investissement affectif des hommes auprès des enfants correspond à une diminution de l’autorité patriarcale dans les familles est contestée par les récentes études historiques, basées sur du matériel autobiographique, des pratiques de « paternage » au XIXe siècle (Tosch, 1996, 1999 ; Davidoff et al., 1999). Par exemple, Tosch a montré, dans son étude sur les pères de classe moyenne et sur la construction de l’identité masculine dans la première moitié du XIXe siècle, que ces pères étaient souvent très impliqués dans la « relation affective » avec leur enfant, mais que cette éducation « virile » était uniquement liée aux valeurs d’autorité morale paternelle et cherchait surtout à transmettre aux fils les caractéristiques « masculines ». Tosch soutient que, en dépit des variations historiques des rôles paternels, la règle du père perdure, car l’autorité paternelle demeure liée aux idées d’estime de soi, de statut et d’identité masculine.

      et

      Des groupes tels que les Families need fathers prétendent que les femmes sont responsables de ces inégalités évidentes dans la division sexuelle du travail, car elles exercent le « pouvoir domestique » à la maison et refusent de le partager avec les hommes. Certaines féministes libérales ont repris ce concept de « pouvoir » domestique : elles soutiennent que, puisque les femmes sont supposées devoir élever les enfants, cela leur donne un pouvoir « caché ». C’est leur responsabilité d’encourager les compétences masculines (Backett, 1987). Les féministes du New Labour ont aussi adopté ce discours culpabilisant les femmes, qui influence les politiques sociales récentes et considère les mères comme un obstacle majeur à l’augmentation de la participation des hommes à l’éducation des enfants (Williams, 1998).
      21

      Ces discours accompagnent une focalisation accrue sur la valeur genrée différente de l’investissement des pères, qui consolide les arguments soutenant que les enfants ont besoin de leurs pères. Le fait que les pères s’occupent moins de leurs enfants n’a ainsi plus d’importance, puisque leur contribution au développement de l’enfant repose sur les valeurs morales et masculines (supérieures) qu’ils apportent à la relation père-enfant (Williams, 1998). Par exemple, Burges et al. (1997) démontrent que « le manque de preuves de l’investissement paternel dépend de la nature des soins paternels plutôt que de leur absence ». D’autres chercheurs, aux États-Unis, Hawkins et Dollahite (1995), affirment que les « pères ne sont pas des mères et ne doivent pas essayer de l’être ». Ils considèrent que l’activité paternelle la plus importante est la « responsabilité éthique des hommes pour les générations futures », « leur travail de relation » et la « stimulation intellectuelle qu’ils procurent aux enfants à travers le jeu ».

      sur la violence masculine et le contexte des séparation

      La violence domestique, les enfants et le droit de visite
      32

      La violence masculine contre les femmes a été reconnue par le Home Office  [7][7] Le département du gouvernement anglais responsable... comme un problème vaste et considérable, et à partir du témoignage d’enquêtes locales (voir par exemple Mooney, 1993 ; Radford et Dominy, 1996), il semble qu’une femme sur quatre soit susceptible d’en faire l’expérience au cours de sa vie (Home Office, 1999). Ces enquêtes ont également révélé qu’un tiers au moins des femmes subissent des violences accrues après la séparation (voir aussi Mirlees-Black, 1995). On ne sait pas actuellement combien d’enfants vivent la violence domestique au quotidien ou sont affectés par ses conséquences dans le contexte postérieur à la séparation, mais l’enquête British Crime de 1996 a montré que la moitié des femmes qui subissaient des violences domestiques étaient des mères (Mirlees Black et Byron, 1999).

      Des études féministes concernant l’impact de la violence domestique sur les enfants sont venues s’inscrire en faux contre les idées reçues présentant les mères comme les plus susceptibles de maltraiter physiquement ces derniers dans ce contexte. Ces études ont révélé une corrélation élevée entre violence domestique et mauvais traitements physiques par le même auteur. Par exemple, en examinant 116 rapports hospitaliers sur des cas de mauvais traitements envers les enfants où la violence domestique était également présente, les chercheurs américains Stark et Flitcraft ont découvert que les pères violents étaient trois fois plus susceptibles d’être les principaux auteurs de maltraitance des enfants que les mères (Stark et Flitcraft, 1988). Une autre étude américaine (Bower et al., 1988) a révélé une corrélation élevée entre la gravité de la violence domestique et la gravité des mauvais traitements physiques infligés aux enfants par des pères, dans un échantillon spontané de 775 mères qui avaient subi des violences domestiques. Ces auteurs ont affirmé que les deux formes de violence visaient le « maintien de la dominance familiale » (Bower et al., 1988 : 166). Dans une moindre mesure, des études ont également examiné les connexions entre la violence domestique et les agressions sexuelles envers les enfants perpétrées par les pères. Hooper (1992), par exemple, dans une enquête à petite échelle sur les mères, a trouvé que cette violence était souvent utilisée pour les empêcher de percevoir l’agression sexuelle contre l’enfant, tandis que Hester et Pearson (1988), en examinant 44 dossiers d’enfants placés sous protection ont estimé que la violence domestique et l’agression sexuelle envers l’enfant par le même auteur étaient co-présentes dans la moitié des cas.

      je vais finir par le cité en integralité !

      Au vu des textes mentionnés ci-dessus, on comprend que beaucoup de recherches entreprises sur les pères se soient concentrées sur les plus ou moins prétendues contraintes imposées à leurs relations avec leur enfant, et en particulier sur le « paternage » en contexte de post-séparation et de post-divorce. Toutefois, dans ce domaine, les recherches ont mis en évidence des découvertes étonnamment cohérentes, même si ces recherches ont été menées à partir d’une pluralité de perspectives différentes, dont toutes n’étaient pas féministes. Par exemple, elles constatent que la préoccupation de la majorité des pères lors de la séparation n’est pas de satisfaire les besoins et les intérêts des enfants, mais la perception de leur propre perte en pouvoir direct et contrôle des femmes et des enfants, et ce, qu’il y ait ou non usage de violence domestique (Simpson et al., 1995 ; Arendell, 1995 ; Smart et Neale, 1999).
      39

      Smart et Neale ont interrogé aussi bien des mères que des pères dans leurs investigations sur le « parentage » après divorce et ils ont constaté que, en dépit de quelques exceptions individuelles, la majorité des hommes interrogés considèrent la décision des femmes de mettre fin à leur relation comme un coup porté à leur identité masculine, et que souvent ils cherchent, par réaction, à créer « le plus de grabuge possible », utilisant pour cela leurs relations avec les enfants. Or, loin de s’opposer à ces relations, les préoccupations des mères concernent généralement la non-fiabilité des engagements des pères quant à l’exercice du droit de visite et leurs capacités à prendre soin des enfants. Smart et Neale racontent également comment la plupart des pères considèrent tout effort pour normaliser les relations avec les enfants ou pour répondre au souci des mères concernant la qualité de ces relations, comme une limitation de leurs droits à la possession de l’enfant. Toutefois, la plupart des pères ne souhaitent pas avoir la responsabilité de s’occuper à plein temps des enfants mais veulent « voir les enfants lorsqu’ils en ont envie – ils ne veulent pas que les mères se plaignent s’ils les ramènent en retard, ou s’ils leur ont fait manger n’importe quoi, ils veulent davantage voir les enfants, mais seulement lorsque cela les arrange, et non lorsque cela arrange les mères » (Smart et Neale, 1999 : 146).
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      Les mères, de leur côté, voient les enfants et les pères comme détenteurs de droits, mais pas elles, et elles se perçoivent comme n’ayant à l’égard des enfants que des responsabilités. Cette étude a mis en lumière des différences genrées significatives quant à la manière dont les mères et les pères se perçoivent comme parents, les mères sentant qu’on attend d’elles qu’elles donnent la priorité aux besoins des enfants, se préoccupent de la qualité des soins et de l’attention apportés aux enfants lors des visites, tandis que les pères se soucient davantage de leurs propres droits de propriété sur les enfants et de l’effet de ces derniers sur leur propre statut masculin.
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      L’étude de Simpson et al. (1995) a débouché sur des constatations analogues, mais centrées sur le sentiment de perte éprouvé par les pères lors de la séparation et du divorce. Selon eux, ce qui préoccupe le plus les pères, c’est la perte non seulement d’un sentiment de pouvoir et de contrôle sur la famille, mais aussi de leur statut paternel et de leur influence sur les enfants. Pour prendre un exemple de préoccupation particulière, ils mentionnent le désir d’inculquer leurs propres valeurs aux enfants, et la crainte que ceux-ci n’adoptent les valeurs maternelles.

    • Une chose est remarquable : tandis qu’il était clair que les pères faisaient usage de violence à la fois contre les mères et les enfants, et que cela concernait le contrôle et l’autorité qu’ils exerçaient alors qu’ils vivaient encore en famille, nombre de ces pères s’affirmaient comme nouveaux pères qui s’impliquent régulièrement et s’occupent des enfants pendant que les mères travaillent, et un petit nombre d’entre eux affirmaient être ceux qui gagnent l’argent du ménage.

    • Condoléances pour ton père @vanderling

      @touti Je peu pas écouté l’interview mais je met ici la fin de la retranscription

      Et c’est là que je trouve les hommes lents : c’est-à-dire, à un moment donné, prenez la parole sur ce qui est votre problème. Les victimes souvent sont des femmes, d’accord, mais les agresseurs c’est vous, donc c’est à vous de prendre ça en charge. […] Ça devrait faire 15 ou 20 ans que je devrais voir les mecs réfléchir comme des fous pour changer. Mais je ne les vois pas.

    • Je m’en souviens de ton histoire de bretelles de sous-tifs @phalene . Tu ferais mieux de pas venir rajouté du déni à ton machisme. Dans cette histoire tu t’es ridiculisé tout seul en étant incapable de parler de la liberté des femmes sans venir nous infliger tes émotions érotiques d’hétéro. Le voile c’est pas à toi un mec blanc profitant des privilèges historiques de la colonisation et du patriarcat combiné de venir dire aux femmes ex-colonisées comment elles doivent s’habillées.
      C’est assez incroyable la force du déni masculin.

      Pour mémoire voici la discution en question :
      https://seenthis.net/messages/582085
      https://seenthis.net/messages/584293

      Pour la peine je vais ajouter #humaniste_nibardophile sur le lexique de mégèrisme
      @phalene et @dudh48 merci pour l’inspiration et le divertissement.

      edit : en fait humanisme priapique ca fonctionne pas mal aussi

    • ces mots de Virginie Despentes qui pointe la lenteur des hommes (en tant que groupe) à régler leur problème de violence

      Quand une femme est violente et qu’elle ne le reconnait pas, elle a raison d’exercer une violence symétrique ?
      C’est pour ça que la meute ne lui dit rien, voir l’encourage dans sa violence ?

    • Despentes ne parle pas de cas individuels. On peut toujours trouver des exceptions, dans TOUT il y a des exceptions, c’est pas pour ça que ça dit des choses sur la société dans sa globalité.

      La violence des femmes est clairement anecdotique, sur la société entière, et quand elle existe en plus c’est la majorité du temps en réaction/défense (les stats de meurtres de conjoints par des femmes montrent que la majorité était violentée, ce qui n’est jamais le cas dans l’autre sens).

      À l’intérieur de cette déjà minorité, on peut obligatoirement en trouver une minorité de la minorité où ce n’est pas le cas et où telle femme est totalement en tord, forcément : tout existe. Mais ça ne va pas dire beaucoup de choses sur l’état de notre société.

    • Et sinon à part ça, oui les femmes ont le droit mille fois d’exercer une violence symétrique pour se défendre et même en prévention, vu qu’elles savent clairement (et mieux que toi ou moi) ce qui les attend dans la majorité des cas, et ce qu’elles ont déjà enduré avant, de la part de personnes de la classe sociale des hommes. Elles vont pas tendre l’autre joue, c’est bien gentil de demander la non-violence toujours aux mêmes.

    • Ok, une façon comme un autre de botter en touche.
      Ce que tu rappelles est acquis pour moi, je me suis visiblement mal exprimé mais je n’ai pas « appris à élaborer ma pensée » comme dit plus haut.
      J’aurais dû bien préciser que je parlais de comportement de violence sur seenthis. Je parlais de la meute juste au dessus, ça me paraissait implicite, ça ne l’était pas.

    • c’est vrai qu’il y a un effet de meute comme tu dit mais c’est une violence VERBAL en réponse à des propos misogynes (Violence verbale aussi). Je comprend que pour toi la misogynie d’un @dudh48 ca ne te dérange aucunement et tu ne vie pas cela comme une agression, mais c’est de la violence verbale pour les femmes. Et personnellement je répond à la violence, je ne tend pas l’autre joue.

    • @nicod_ C’est pas une meute, c’est #seenthis pour moi, ou un cluster dans seenthis si certains ne s’y retrouvent pas (#seens8 :p)

      Franchement le gars qui s’épanche en disant bouhou l’humanité c’est pourri autant tous crever dans un fil sur le fait que les femmes meurent de manière systémique... ça mérite un retour de flammes ...

      Et @mad_meg n’est pas la dernière à reconnaître qu’elle s’est emportée sur un malentendu ou dans le genre, donc d’après les nombreux échanges que j’ai pu voir, sa méthode permet assez vite de gratter le vernis pour voir ce qu’il y a en dessous. Ça passe ou ça casse, ça demande juste un peu d’efforts et d’intelligence au gars qui se prend un coup de gueule dessus.

    • @nicod_ : le gars là, il cherche. Il impute des trucs qui n’existent pas, il continue d’insulter en s’adressant aux femmes qui lui ont répondu... à lui qui « défend les femmes par ses multiples engagements dans la vie réelle » (sur Internet)... mais peut tout à fait s’en violenter une ou deux sur les rézosocios, sans que ça ne le choque une seconde. Ni toi d’ailleurs. T’es dans l’métro, une personne agresse une autre personne, tout le métro réagit, c’est juste de l’effet de meute ? La « meute », là, tu trouves qu’elle a écharpée le pauvre ego blessé par l’horrible agression de mad_meg ? Y-a pas un petit peu d’échange et de discussion, et de pincettes même, pour ne pas le faire fuir trop vite ? :-)

    • @dudh48 Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective. Ta provocation (pour appeler les choses comme ça, ce qui leur donne beaucoup de crédit) est pour le moins médiocre, en fait elle est même nulle. Retourne dans ta chambre d’adolescent (qui sent le tabac froid, la sueur et le sperme sec), ici c’est une conversation de grandes personnes. Tu en seras peut-être un plus tard. Encore qu’il soit permis d’en douter.

      cc @seenthis : cette personne sent très mauvais (et pas que le sperme sec)

    • Maintenant ça suffit. Tu ne peux pas insulter les personnes présentes ici depuis plusieurs années et qui font de cet endroit une richesse intellectuelle inestimable et collective .../...

      Et même si on n’est pas forcément d’accord, et que même on s’engueule, on argumente pour faire valoir son point de vue. Et lorsqu’on s’aperçoit qu’on a dit des conneries, on s’excuse et on réfléchit avant de continuer à s’enfoncer.

      Mais le bonhomme semble rétif à toute tentative qui lui permettrait d’améliorer sa personnalité : il préfère casser le nouveau jouet qu’il vient d’acquérir plutôt que d’en lire le mode d’emploi qui lui permettrait d’en profiter de la meilleure façon. Tant pis pour lui.

    • donc ta contribution au sujet c’est de nous dire que y a des choses plus grave, et que la violence machiste c’est à cause des comportement masochistes des femmes et de leur connerie de pas trouvé les moyens de s’en sortir.
      Bravo mec

    • Etre gentil, c’est la base. Ça ne mérite pas une récompense. Pourtant c’est très souvent récompensé ! Par un sourire, par un merci, par de l’amitié ou des chèques cadeaux valables dans toutes les enseignes participantes.

      Mais si vous attendez une récompense, vous n’êtes pas gentil mais simplement calculateur. Montez donc une startup et disruptez la gentillesse en envoyant des autoentrepreneurs à vélo faire des actes gentils contre rémunération. Je ne vais pas vous arrêter. Mais vous n’êtes pas un vrai gentil.

      haha

  • Notes de lecture sur les deux premiers tomes d’une histoire de la virilité en trois parties :

    1. L’invention de la virilité. De l’Antiquité aux Lumières

    http://sortirducapitalisme.fr/notes-de-lecture/172-histoire-de-la-virilite-l-invention-de-la-virilite-de-l-anti

    2. Le triomphe de la virilité. Le XIXe siècle

    http://sortirducapitalisme.fr/notes-de-lecture/174-histoire-de-la-virilite-le-triomphe-de-la-virilite-le-xixeme

    3. La virilité en crise ? XXe-XXIe siècle

    http://www.seuil.com/ouvrage/histoire-de-la-virilite-t-3-alain-corbin/9782757848708

    Après l’Histoire des femmes en Occident en 5 volumes, une Histoire de la virilité en trois tomes : L’invention de la virilité. De l’Antiquité aux Lumières (sous direction de Georges Vigarello), Le triomphe de la virilité. Le XIXème siècle (sous direction d’Alain Corbin) et La virilité en crise ? Le XXème-XXIème siècles (sous direction de Jean-Jacques Courtine). Une sorte d’histoire (critique, même s’il est possible d’aller beaucoup plus loin) de la domination patriarcale, mais avec comme sujets les dominants eux-mêmes, leurs idéologies et leurs pratiques. Même si on pourra regretter une histoire parfois trop idéelle de la virilité, c’est-à-dire sans analyse des structures réelles du patriarcat « viriliste » (au sens d’idéologie de la virilité, de la domination patriarcale-masculine) [Delphy], surtout au sujet des époques anciennes (d’où l’intérêt particulier des deux derniers tomes), il s’agit d’une bonne introduction aux différentes configurations historiques de la virilité et, par-là, de la domination patriarcale, laquelle prend un caractère spécifique au sein de chaque société historique (grecque, romaine, « germanique », médiévale, d’Ancien Régime, capitaliste [Scholz]) mais non sans quelques continuités (monopole masculin des armes, exploitation domestique, etc.) [Delphy, Testart]. Et cette histoire est écrite « en lettres de sang et de feu indélébiles » (même si l’ouvrage n’en donne qu’un aperçu [Federici]), pour paraphraser Marx au sujet de celle du capitalisme.

  • Une campagne en faveur des hommes victimes de viol et qui ne cherche pas à utiliser de comparaison avec les victimes femmes.

    One of the things I like about this: they’re doing it without shouting down women.

    Because “that doesn’t happen to guys” IS a feminist issue. Male victims of abuse being dismissed, blamed or ridiculed because they weren’t “manly” enough is a part of patriarchy. And you can raise awareness of that without dismissing other feminist issues or bringing it up as a “counter argument” to problems women face.

    MRAs, take note. This is how you actually support men’s rights.

    via http://sous-les-jupes-des-filles.tumblr.com/post/127147765429/vixyish-forget-no-sleep-finally-one-of-the

    #culture_du_viol #féminisme #condition_masculine #viol

  • Virilité ou masculinité ? La fac américaine se penche sur la question | American Miroir | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/americanmiroir/2015/08/21/virilite-ou-masculinite-la-fac-americaine-se-penche-sur-la-qu

    Pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus par les thèses de Michael Kimmel, ni par la nécessité de creuser la psyché masculine, voici ce qu’il ajoute :
    « Nous avons une fusillade de masse aux Etats-Unis à peu près toutes les deux semaines. A chaque fois, on parle du problème des armes. Ou de la maladie mentale. Mais on n’évoque jamais le fait que tous ces tireurs sont des hommes.

    On doit comprendre comment leur masculinité influence leur comportement. »

    #condition_masculine #culture_du_viol #male_entiltement

  • « Je ne pense pas qu’il est incroyablement controversé de faire remarquer que les femmes, dès un âge précoce, doivent considérer la réalité de la conscience du sexe opposé d’une façon qui n’est pas exigée des hommes. Cela ne signifie pas que les femmes comprennent toujours parfaitement les hommes, qu’elles ne les maltraitent pas et ne les stéréotypent pas ; car cela se passe dans la littérature comme dans la vie. Mais d’une façon tout à fait basique, bien fonctionner dans la société exige des femmes qu’elles comprennent que les hommes sont des êtres pleinement conscients ; ce n’est pas vraiment possible pour une femme de baisser les bras et de décrire les hommes comme des aliens qu’on ne comprendra jamais - et même si elle dit qu’elle l’a fait, elle ne peut pas vraiment agir en conséquence. Chaque élément de sa vie - lire des livres sur des garçons et des hommes, écrire des devoirs sur les motivations de personnages masculins, devoir faire attention à sa propre sécurité en naviguant au sein de la plupart des sphères institutionnelles, professionnelles ou économiques - réclame une familiarité en béton et une croyance sincère en l’idée que les hommes sont des entités humaines entières. Et quelque soit le nombre d’hommes qui arrivent aux mêmes conclusions concernant les femmes, la structure de la société exige nettement moins qu’ils le fassent. Si vous ne croyez pas très profondément en vous-mêmes que les femmes sont, de manière générale, aussi conscientes que vous, vous pourriez très bien vous en sortir dans la vie. Vous pourriez probablement obtenir la publication de votre roman. Vous pourriez probablement être élu. »

    Jennifer duBois, Writing Across Gender (via feimineach)

    I don’t think it’s terribly controversial to note that women, from a young age, are required to consider the reality of the opposite gender’s consciousness in a way that men aren’t. This isn’t to say that women don’t often misunderstand, mistreat, and stereotype men, both in literature and in life. But on a basic level, functioning in society requires that women register that men are fully conscious; it is not really possible for a woman to throw up her hands and write men off as eternally unknowable space aliens — and even if she says she has, she cannot really behave as though she has. Every element of her life — from reading books about boys and men to writing papers about the motivations of male characters to being attentive to her own safety to navigating most any institutional or professional or economic sphere — demands an ironclad familiarity with, and belief in, the idea that men really are fully human entities. And no matter how many men come to the same conclusions about women, the structure of society simply does not demand so strenuously that they do so. If you didn’t really deep down believe that women were, in general, exactly as conscious as you, you could probably still get by in life. You could probably still get a book deal. You could probably still get elected to office.

    via - http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/112782764293/je-ne-pense-pas-quil-est-incroyablement

    #féminisme #femmes #hommes #condition_masculine #condition_féminine

  • Déconstruire la virilité
    http://chaotiqueneutre.tumblr.com/post/112694157258/deconstruire-la-virilite#disqus_thread
    plusieurs liens sur le sujet

    Monde du travail

    "Des rituels virils pour conjurer la peur", Christophe Dejours sur la souffrance au travail
    http://www.liberation.fr/economie/2005/05/31/des-rituels-virils-pour-conjurer-la-peur_521732

    Représentations

    Vidéo : how movies teach Manhood
    http://www.ted.com/talks/colin_stokes_how_movies_teach_manhood

    Cinéma : Gloire aux costauds
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/gloire-aux-costauds

    Vidéo : Sexism, Strength and Dominance : Masculinity in Disney Films
    https://www.youtube.com/watch?v=8CWMCt35oFY

    Education

    3rd grade teacher reminds boy writing is for girls…
    http://thesocietypages.org/socimages/2014/03/21/3rd-grade-teacher-reminds-boy-that-writing-is-for-girls

    When boys misbehave it’s adorable
    http://thesocietypages.org/socimages/2014/05/09/when-boys-misbehave-its-adorable

    The real boy crisis : 5 ways America tells boys not to be “girly”
    http://www.salon.com/2013/09/25/5_ways_america_tells_boys_not_to_be_girly

    Sylvie Ayral, La fabrique des garçons, Sanction et genre au collège
    http://gc.revues.org/2107

    Définir et déconstruire la virilité

    Vidéo : Be A Man, by Joe Ehrmann
    https://www.youtube.com/watch?v=jVI1Xutc_Ws

    Virilité et violence
    http://antisexisme.net/2011/10/22/virilite-et-violence

    Détruire la virilité
    http://www.crepegeorgette.com/2013/10/30/detruire-la-virilite

    Résumé de Refuser d’être un homme de John Stoltenberg
    http://www.crepegeorgette.com/2013/10/09/virilite-stoltenberg

    #virilité #homme #hommes #féminisme #condition_masculine #violence #domination

  • Masculinité hégémonique
    http://cafaitgenre.org/2015/02/23/masculinite-hegemonique/#more-2864

    Ce concept vise à analyser les processus de hiérarchisation, de normalisation et de marginalisation des masculinités, par lesquels certaines catégories d’hommes imposent, à travers un travail sur eux-mêmes et sur les autres, leur domination aux femmes, mais également à d’autres catégories d’hommes.

    La masculinité hégémonique est toujours l’expression hégémonique de la masculinité dans un contexte précis : elle est la stratégie qui permet à un moment donné et en un lieu donné aux hommes et aux institutions qu’ils représentent d’asseoir leur domination. Parfois, ses fondements sont remis en cause, par exemple suite à l’effondrement d’un système politique ou économique, mais elle ne disparaît pas, simplement remplacée par de nouvelles formes d’hégémonie reprenant à nouveaux frais les mêmes ressorts de pouvoir.

    #feminisme #condition_masculine

  • hypathie - Terrorisme machiste : la capacité de terroriser
    http://hypathie.blogspot.fr/2015/01/terrorisme-machiste-la-capacite-de.html
    « Je propose cette semaine un texte de Andrea Dworkin tiré de Pouvoir et violence sexiste aux Edition Sysiphe, sur la terreur, le terrorisme, exercés par les hommes : »

    « ... le pouvoir est la capacité de terroriser, d’utiliser le soi et la force pour inculquer la peur, la peur chez toute une classe de personnes, pour toute une classe de personnes. Les actes de la terreur s’échelonnent du viol à la violence conjugale au viol d’enfants à la guerre aux mutilations à la torture à l’esclavage à l’enlèvement à l’agression verbale à l’agression culturelle aux menaces de mort aux menaces de sévices, étayées par le pouvoir et le droit de passer aux actes*. Les symboles de la terreur sont usuels et entièrement familiers : le pistolet, le couteau, la bombe, le poing, et ainsi de suite. Plus significatif encore est le symbole caché de la
    terreur : le pénis. Les actes et les symboles s’agencent de toutes les façons, de sorte que la terreur est le thème et l’effet dominants de l’histoire masculine et de la culture masculine, même si elle est noyée d’euphémismes ou nommée gloire ou égoïsme. Même ignoble, elle est immense et intimidante. La terreur émane de l’homme, illumine sa nature essentielle et son but premier. Il décide du niveau de terreur à inspirer, choisit d’en faire un passe-temps ou une obsession, de l’utiliser de façon brutale ou subtile.

    Mais la terreur a d’abord une légende, que les hommes mettent un soin sublime à cultiver. Épopées, drames, tragédies, chefs d’œuvres et livres mineurs, télévision et films, histoire fondée ou fictive : partout, les hommes sont des géants qui inondent la terre de sang. Dans la légendes, les hommes ont de grandes possibilités et sont porteurs de valeurs. Dans la légende, les femmes sont du butin, au même titre que l’or et les joyaux et le territoire et les matières premières. La légende de la violence masculine est la plus célébrée des légendes humaines et c’est d’elle qu’émerge l’identité de l’homme : il est dangereux. Avec la montée du darwinisme social au XIXème siècle et celle, plus contemporaine, de la pseudo-science qu’est la sociobiologie, l’Homme-Agresseur est au faîte de la lutte évolutionnaire, roi de la terre parce qu’il est le plus agressif, le plus cruel. La biologie de la suprématie masculine, qui se répand aujourd’hui dans les sciences humaines, est de fait un élément essentiel de la légende moderne de terreur que l’homme éructe en se célébrant : autrefois guerrier de Dieu, le voici sacré biologiquement pour imposer par la terreur soumission et conformité aux femmes et à tout le reste de la création. Faute de quoi, la terreur remplira sa promesse : le mâle éliminera tout ce que la terreur ne contrôle pas.

    Le troisième axiome idéologique de la suprématie masculine, dans une société laïque où la biologie a remplacé Dieu, (et sert à étayer, au besoin, une théologie anachronique), c’est que les hommes sont biologiquement agressifs, foncièrement combatifs, éternellement antagonistes, génétiquement cruels, enclins au conflit du fait de leurs hormones, irrémédiablement hostiles et belliqueux. Pour qui demeure pieux, Dieu a gratifié l’homme de ce qu’il faut bien reconnaître, selon tous les critères, comme un caractère universellement mauvais, mais qui trouve heureusement un usage dans la maîtrise des femmes. Les actes de terreur, les symboles de la terreur et la légende de la terreur, propagent tous la terreur. Cette terreur n’est pas un phénomène psychologique, au sens courant du terme : elle ne naît pas dans l’esprit de l’être qui la subit, bien qu’elle y résonne sauvagement, mais est générée par des actes de cruauté largement sanctionnés et encouragés. Elle est aussi générée par sa propre réputation de longue date, qu’elle soit exquise comme chez Homère, Genet ou Kafka, ou diabolique comme chez Hitler, Charles Manson ou le véritable comte Dracula. La viande qui pourrit pue ; la violence produit de la terreur. Les hommes sont dangereux ; les hommes sont craints. »

    #virilo-carnisme #domination #condition_masculine

  • "Les hommes victimes de viol reprochent aux féministes de voir le viol comme un problème “d’hommes versus femmes”… La distinction est que, bien que de nombreuses femmes, et quelques hommes, sont victimes de viol, toutes les femmes sont oppressées par le viol, et toute vicimisation des femmes se passe dans un contexte d’oppression que la plupart des hommes ne comprennent tout simplement pas.

    Pour ma part, je n’ai pas besoin que le viol soit sans distinction de genre pour me sentir valide tant qu’homme ayant subi un viol. Et je n’ai certainement pas besoin de dénigrer les femmes, ou d’attaquer les féministes, pour expliquer pourquoi j’ai été abusé par la police (des hommes), ridiculisé par mes amis (hommes), et marginalisé par la société autour de moi (qui est dominée par les hommes). C’est précisément parce que nous avons été “réduit” au niveau des femmes que les autres hommes nous trouvent si difficiles à gérer. Au commissariat, il était évident pour moi que j’étais méprisé parce que j’étais une victime - féminin, et donc perçu comme moins masculin. Si j’avais été accusé d’un crime, ou même si j’avais été un violeur, j’aurais eu davantage de chances d’être traité avec plus de respect, parce que j’aurais été vu comme plus viril. Franchir cette ligne, devenir victime dune violence qui travaille à limiter la vie des femmes, nous marque d’une certaine façon comme des traitres à notre genre. Être un homme victime de viol signifie que je ne rentre plus dans la définition soignée mais spacieuse de la masculinité selon notre société, comme un être plein de pouvoir, toujours maître de la situation. Plutôt que de continuer à nier notre expérience, les hommes victimes de viol devraient chercher à remettre en question cette définition."

    Fred Pelka, “A Male Survivor Breaks His Silence”, from On The Issues Magazine Spring 1992

    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/97638667698/les-hommes-victimes-de-viol-reprochent-aux
    #viol #condition_masculine #culture_du_viol #féminisme

  • Bien fait, Valérie !
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/09/12/bien-fait-valerie_1098096

    Au lieu de s’acharner sur la féminité de Trierweiler, que n’occupe-t-on de la masculinité hégémonique de Hollande. Celle d’un énarque macho, blanc non marqué par la classe –ça, c’est pour « les sans-dents » ; d’un conquistador en veston comme le sont les rejetons de la masculinité moderne qui vient supplanter la masculinité militaire au XVIIe siècle. Comme l’a montré l’historienne des masculinités, Raewyn Connel, les transformations de la masculinité sont indissociables de la naissance du capitalisme qui donne naissance à une nouvelle forme de masculinité rationnelle et calculatrice. Celle des experts et des techniciens, administrative comme celle des énarques. Cette forme de masculinité qui prend appui sur l’Etat et sa raison est aussi celle qui a inventé le nouvel ordre des genres moderne et misogyne.

    • Qu’on le veuille ou non cette crise conjugale en dit long sur la crise de la représentativité politique que connaît une France élitiste dirigée par des Mad Men en costard cravate, qui n’a pas su recomposer sa classe politique. Pour y inclure non seulement les femmes mais aussi les « sans dents » et tous les sans-voix. Ils sont nombreux et ils votent.

      Euh ... de moins en moins tout de même.

    • On déplore sur les antennes et les chaînes de radio que la frontière entre le privé et le public est malmenée. C’est vrai et c’est une bonne chose parce qu’il faut voir d’où elle vient et à qui elle profite. Instaurée au XVIIIe siècle, elle autorise une division du travail, y compris politique que justifie une conception de la différence sexuelle antagoniste. Aux femmes, le privé de la domesticité, aux hommes la chasse gardée de l’espace public pour s’y exprimer et travailler. Des femmes trop émotionnelles pour qu’on leur accorde le droit de vote.

      Mine de rien, c’est cette organisation politico-sexuelle et l’inévitable procès en illégitimité qu’elle engendre qu’attaque le livre de Valérie Trierweiler.On déplore sur les antennes et les chaînes de radio que la frontière entre le privé et le public est malmenée. C’est vrai et c’est une bonne chose parce qu’il faut voir d’où elle vient et à qui elle profite. Instaurée au XVIIIe siècle, elle autorise une division du travail, y compris politique que justifie une conception de la différence sexuelle antagoniste. Aux femmes, le privé de la domesticité, aux hommes la chasse gardée de l’espace public pour s’y exprimer et travailler. Des femmes trop émotionnelles pour qu’on leur accorde le droit de vote.

      Mine de rien, c’est cette organisation politico-sexuelle et l’inévitable procès en illégitimité qu’elle engendre qu’attaque le livre de Valérie Trierweiler.

    • Je vois un précédent intéressant et un autre beaucoup dans la transgression de Valérie T.

      Ce qui n’est pas intéressant, ce serait la banalisation de la vengeance sentimentale dans le débat public. V.T s’est conduite comme les ados jaloux qui balancent les sex-tape de leur ex sur le web pour leur nuire.. Classe..
      Belle évolution d’un monde où on n’osera plus se mettre à poil devant son conjoint de peur d’être humilié plus tard, quand l’histoire finira en eau de boudin.

      Et au risque de choquer, je dirais que la polémique sur les « sans-dents » est injuste pour Hollande. Quand je me moque des gens ici avec les tags gorafi_encore_plagié ou darwin_awards, j’évacue ma méchanceté instinctive et mon désoeuvrement face à l’injustice du monde par la dérision, il serait trop facile de me prendre au premier degré pour démontrer que je suis un sale con. Je suis le premier à critiquer Hollande très durement (cf le tag ps sur seenthis) mais je ne lui fais pas ce procès là. Prononcer des mots « bêtes et méchants » en privé n’est pas suffisant pour procéder à un procès d’intentions.

      L’aspect intéressant du bouquin de V T. c’est comme l’extrait que je cite ci dessus le dit, c’est l’idée qu’il faut assumer ses idées et ses actes jusqu’au bout, ce qu’ils n’avaient pas à faire en maîtrisant leur communication publique.
      L’omerta de classe qui règne en haut lieu a tout à gagner à se fissurer. On imagine bien qu’un secrétaire congédié sans ménagement n’osera jamais rendre public tout ce dont il a été témoin, pour ne pas subir les foudres de l’enfer par la suite. Les « ex » c’est un peu différent. Si désormais les conjoints (homme ou femme) s’autorisent à le faire, c’est toujours ce petit morceau d’impunité des puissants qui s’étiole.. Après tout, on manque tellement de #lanceurs_d_alerte, que tout le monde sera le bienvenu !

  • Contraception masculine : Vasalgel, l’injection qui bloque le passage des spermatozoïdes, prévue pour 2017
    http://www.huffingtonpost.fr/2014/09/10/contraception-masculine-vasalgel-injection-bloque-spermatozoides_n_57

    Ah ben voila un truc chouette qui va permettre aux meufs cis et aux mecs trans* de souffler un peu niveau contraception avec leur(s) partenaire(s) régulier(es). C’est où qu’on s’inscrit ?

    Chose curieuse, depuis le temps qu’il y a de la recherche en contraception, les propriétaires de gonades mâles avaient le choix entre les préservatifs coûteux et la vasectomie irréversible jusqu’à cette solution qui semble idéale : Pas chère, longue durée, sans douleur, réversible.

    Les personnes ayant des gonades femelles en revanche ont l’embarras de choix divers et variés mais tous chers, contraignants et/ou à effets secondaires relous/dangereux. La neutralisation des ovaires de manière abordable, indolore, durable et réversible c’est pour quand (...)

    #feminisme

  • Les vrais hommes et les autres
    http://www.laviedesidees.fr/Les-vrais-hommes-et-les-autres.html

    Qu’est-ce la masculinité ? Dans un ouvrage fondateur aujourd’hui traduit en français, la sociologue australienne Raewyn Connell montre que les masculinités sont plurielles. Elles prennent sens les unes par rapport aux autres, et leur définition est un enjeu de lutte entre hommes.

    Livres & études

    / #genre, homosexualité, #conflit

    #Livres_&_études #homosexualité

  • Chaotique Neutre - Masculinités, ressources
    http://chaotiqueneutre.tumblr.com/post/85061895428/masculinites-ressources

    Masculinités, ressources

    – Qu’est-ce que la masculinité ?
    – Mythes
    – Enfance, conditionnements
    – Injonction au masculin, rejet du féminin
    – Soi-disant “crise”
    – Déconstruire la virilité
    – Séduction, sexualité
    – Contraception, Paternité
    – Représentations / pop culture / pub
    – Privilège du masculin
    – Hommes et féminisme

    #condition_masculine #feminisme #genre #masculinite #contraception_masculine

  • Le consentement masculin » Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2013/12/18/le-consentement-masculin

    Les hommes n’ont donc pas à consentir puisqu’ils sont consentants par défaut ; donnez leur une femme, un homme, un enfant, une chèvre, une boite de pâté hénaff et ils la baiseront. C’est dans leur nature d’hommes et tout le monde est bien d’accord là dessus. L’idée est d’ailleurs dire que s’ils ne baisent pas, il arrivera des choses terribles. On m’a ainsi gentiment encore dit que l’interdiction des prostituées mènerait aux viols d’enfants. Nous serions donc obligés de sacrifier des classes de femmes et d’hommes (voire d’enfants pourquoi pas) pour que les hommes ne connaissent surtout pas la frustration sexuelle qui les mène toujours à violer. Fameuse image de l’homme n’est-ce pas ?

    #sexisme

    • Super initiative @PaperLi,
      Pour les tags, avec #viol il y a #culture_du_viol
      Tu peu avoir aussi #genre, #virilité #féminité #masculinité
      J’utilise aussi #virilo-carnisme pour mettre des infos sur l’association viande & virilité. Il y a aussi le tag #PUA qui concerne aussi le féminisme par rapport aux questions de #harcelement_de_rue
      Je croi qu’il y a aussi #condition_masculine mais ca fait longtemps que je l’ai pas vu passé et je ne sais pas si la tag #condition_feminine renvoie a qqchose.
      il y en a beaucoup d’autres mais je n’y pense pas là tout de suite, si j’en trouve d’autres je te les fait suivre. Bonne soirée et merci pour ton journal, je m’y abonne de suite :)

      peut être #black_feminisme aussi (je sais pas si ce tag est utilisé)

    • Salut @mad_meg,

      @paperli, c’est aussi @alanshore4 . Ce compte me sert pour expérimenter la solution paper.li . Je sais que nous avons eu une discussion un peu houleuse autrefois, mais cette page c’est un peu pour me rattraper.

      Si tu regardes le post http://seenthis.net/messages/206763 , tu verras deux autres pages que j’ai réalisée. Cela te permettra de comprendre le potentiel de #paper.li et ce que cette page sur le sexisme peut devenir. Moi-même, je ne suis qu’au début de mon expérimentation et je sens que ça va être prometteur.

      Ce que je te propose, c’est de créer toi-même cette page sur le sexisme. Ne te tracasses pas, c’est gratuit même s’il existe une option pro.

      Ce qu’il te faut :

      – un compte sur Twitter.
      – une adresse de mail.
      – un carnet de sites spécialisés sur le sujet. Sites où tu pomperas les flux RSS pour remplir ton journal.

      Pour commencer rends-toi à cette adresse :

      http://paper.li et clique sur Get Started

      1) Ensuite, tu dois choisir entre t’identifier par Facebook ou Twitter. Prends Twitter et autorise paper.li à se connecter.

      2) Tu dois ensuite choisir le titre de ton journal, faire une petite description, et déterminer sa fréquence de mise à jour. Ne te tracasses pas trop, tu pourras encore changer tout ça par après.

      3) Là, tu arrives dans la page de gestion de contenu de ton journal. J’explique tout dans l’image suivante :

      Dans le résultat de tes recherches, si tu cliques sur le nom (par ex. : @contreleviol) d’un utilisateur, la page de cet utilisateur s’ouvrira pour te permettre de savoir si cet utilisateur est une bonne source.

      Tu peux aussi hiérarchiser tes sources en les faisant glisser vers le haut ou vers le bas (il y a un bouton à gauche de chaque source).

      Ce que tu dois savoir aussi, c’est qu’une source c’est bien, mais à condition qu’elle produise régulièrement. Seuls les articles du jour sont pris en compte.

      Clique sur Enregistrer et c’est parti ton journal devrait apparaitre. Comme j’ai déjà essuyé les plâtres, je peux te dire que ça peut tourner indéfiniment et qu’il n’apparaitra jamais. Mais comme je suis persévérant, j’ai trouvé un truc pour que ça marche :

      Va en haut à droite et clique sur ton icône, un petit menu va apparaitre. Clique sur Paramètres journaux.

      Dans la fenêtre Paramètres journaux modifies ce qui te sembles à modifier, sauvegarde en bas, puis clique sur Contenu dans la colonne de gauche.

      J’explique tout ce que tu dois savoir dans l’image suivante :

      Maintenant que tu as pu découvrir ton journal, il te reste encore une petite chose à faire. Clique en haut à droite sur le bouton noir Modifier :

      Ce bouton te permet d’effacer un article qui ne te plait pas, ou de bloquer un troll qui se croit malin, etc.

      Lorsque tu as fini, reclique sur le bouton et envois l’adresse de ton journal à toutes tes amies. Cette adresse ne changera pas et ton journal se mettra automatiquement à jour.

      Tiens-moi au courant. Si tu veux @fil te donnera mon e-mail.

      #sexisme #paper.li

    • Merci pour l’invitation @Alanshore4 @paperli Ca a l’air très bien ce paper.li et pas trop fatiguant ni compliqué à gérer et l’idée d’un paper.it féministe me plait. Mais, il y a un « mais » désolé, je n’ai pas les comptes requis Fb ou Tw et j’ai pas envie d’ouvrir un compte sur ces sites. Peut être que quelqu’unE d’autre sur seenthis qui aurait un compte sur un de ses sites voudra bien s’occuper de ce paper.li sur le sexisme c’est pas comme si les féministes étaient rares sur #seenthis :)

  • Un bigot particulièrement énervant porte plainte contre Apple

    Apple sued because its devices display porn | Technically Incorrect - CNET News
    http://news.cnet.com/8301-17852_3-57593486-71/apple-sued-because-its-devices-display-porn

    The complaint does begin with an expression of almost carnal affection: “The plaintiff loves Apple.”

    Sevier claims, you see, to have been a victim — a victim of porn. He is sad that Apple didn’t warn him of the “damage that pornography causes.”

    The complaint says that “Apple employees know that a man is born full of harmonies and attacked to by women engaging in sexual acts with the intent to cause vicarious arousal.”

    Perhaps most pulsating is the idea that the appearance of naked, nubile, and seemingly available women created “unfair competition.” That would be unfair competition between these women and Sevier’s wife.

    “The Plaintiff began desiring younger more beautiful girls featured in porn videos than his wife, who was no longer 21,” says the suit.

    #wtf ;-)

    • Il est en l’occurrence intéressant que les atteintes à l’intégrité de personnes humaines souvent mises en scène par le porno n’éveillent même plus la moindre remarque de qui que ce soit, féministes inclus : tout ceci relève désormais du marchandable, et du célèbre consentement entre celle qui a faim et son porc d’exploiteur.

    • Dit donc @bp314 qu’est ce qui te permet d’inclure « les féministes » dans tes affirmations péremptoires ? Ça serait sympa de parler en ton nom et de pas prêter des opinions aux autres. Des féministes contre le porno et la prostitution c’est pas ce qui manque et c’est assez désagréable de se faire reprocher des choses fausses. Et il y a des féministes « pro-sexe » et d’autres pour la légalisation de la prostitution. Il y a toute sorte de féministes et perso j´apprecierait que tu laisse les féministes tranquilles.

    • @mad_meg Tout simplement l’absence : la chose la plus aisée à constater au monde.

      L’absolue absence de communication sur le sujet du porno, et notamment du porno sur internet, ou d’une manière plus générale sur les limites du marchandable et de l’exprimable.

      Idem en ce qui concerne le tourisme, la mondialisation, l’esthétique contemporaine de l’image de la femme, etc..

    • Mais non n’y a pas d’absence de discours feministe sur ces points. Tu plane grave sur ce coup. Je t’en sort plein des textes et des blogs féministes contre la pornographie, le tourisme sexuel... Avant de lancer tes accusations a la con tu pourrait au moins faire un minimum de recherches. Si tu lisait les sites feministe par exemple réferencer ici, ça se verrait et tu ne dirait pas ce genre de merde mensongère.

      Pour le fait de ne pas parler de l’esthétique contemporaine tu te fout vraiment du monde, je te signal que le compte @beautefatale y est entièrement consacrer ici même.

    • voici « la chose la plus aisé à constater dans le monde » pour t’aider un peu dans ton aveuglement et ta mauvaise foi. Voici quelques liens parce que je me doute que tu ne va pas chercher vu que tu ne l’as jamais fait jusqu’ici ce qui te permet d’affirmer les pires stupidités sur le compte des féministes, comme tu le fait parfois aussi sur les homosexuelLEs.

      Porno sexiste : assez !!!
      http://antiporno.canalblog.com

      Zero Machos contre les prostitueurs
      http://zeromacho.wordpress.com

      La Meute contre la publicité sexiste
      http://www.lameute.fr/index

      Osez le féminisme est ouvertement pour l’abolition de la prostitution
      http://www.osezlefeminisme.fr

      Tu peut lire aussi tout Dworkin, elle a réfléchit en particulier sur la sexualité patriarcale. http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/?s=dworkin

      On en parle aussi ici #culture_du_viol et là #pornographie #sexualité #condition_masculine, #femme, #femmes, #féminisme

      Tu as raté aussi ce lien qui a été pourtant fournis ici dans la semaine http://cafaitgenre.org/2013/07/15/le-male-gaze-regard-masculin

      ou cette discussion sur le #bdsm http://seenthis.net/messages/156715 dans laquel j’ai fournis des liens sur les questions de sexualités.

      J’en profite pour te dire qu’il y a aussi des féministes antiracistes, anticapitalistes antispécisites, anticolonialistes, antipub... Il y a des féministes de gauche et d’autres de droite et il y a des féministes pro ou anti-voile, pro ou anti prostitution, pro ou anti pornographie. Je te dit ca avant que tu accuse les féministes de tout et n’importe quoi.

      Enfin tu ferait bien de lire l’intégralité de ce site, tout y est fait sur mesure pour des types dans ton genre : Les machos de gauche.
      http://sexismesagauche.blogspot.fr

      Bonne lecture, si des fois tu recouvre la vue à propos de « la chose la plus aisé à constater dans le monde » .

    • Merci @touti et @odilon, j’ai pas été exhaustive dans mes liens, il y a de quoi faire sur le sujet !
      tien sur http://sisyphe.org
      il y a une énorme base d’articles : prostitution & pornographie
      http://sisyphe.org/spip.php?rubrique12

      voire en particulier les textes de #Rebecca_Mott, survivante et écrivaine

      par exemple : La pornographie ? Parlons-en
      http://sisyphe.org/spip.php?article4304

      Pornographie – La toile blanche
      http://sisyphe.org/spip.php?article4037

      La porno m’a façonnée
      http://sisyphe.org/spip.php?article3919

      Je n’ai pas lu ces textes, ni tous les liens que j’ai fait suivre, c’est juste que lire que les féministes ne parlent pas du porno ça m’épate totalement. Je dirait que c’est du #troll.

      D’ailleurs désolé @klaus d’avoir flooder ton lien avec plein de #hors_sujet ^^ je hors-sujet-ise facilement demande @myeurop ! Si ca peut te consoler, tu es le bienvenu pour flooder hors-sujet sur mes liens :) Bonne fin de journée à toi.

    • Je repasse ici parce que j’ai un peu réfléchit sur l’attitude de @bp314 et la mienne ici et au sujet de la question de #troll. J’essaye de comprendre (il fait un peu moins chaud aujourd’hui ^^). Je pense qu’on est ici dans un cas d’#interséctionnalité qui fait qu’on s’énerve ou s’ignore. J’ai souvent du mal à comprendre ou tu veux en venir @bp314 ou comment tu fait avec toutes les choses paradoxales que je croie comprendre de tes commentaires, c’est peut être la même chose de ton coté. Pour être constructive, je voudrais te conseiller de te renseigner sur l’interséctionnalité et te demander de respecter un peu les féministes qui sont présentes sur #seenthis. Il y a certes des féministes capitalistes sur terre, ou des féministes racistes, il y a de tout sur terre. On a parler pas mal de Badinter ici pour le savoir. Mais les féministes de #seenthis ne sont pas, il me semble, des suppôts du grand capital qui cherchent à opprimer le prolétariat ou les musulmans ou n’importe quel autre groupe discriminé. Si tu veux attaquer certains types de féminismes, c’est tout à fait possible, mais soit précis STP. Je n’ai pas a accepter que tu me diffame (et mes sœurs de lutte avec moi) au passage quant tu dit des mensonges aussi grossiers sur « les féministes ». Et que ca soit claire, je ne cherche pas a m’excuser pour mon agressivité, elle est toute légitime, et je ne cherche pas à dire que tu as de bonnes raison de dire de tels saletés et ne pas daigner reconnaitre ton erreur, je cherche juste à être plus constructive. Tu as probablement un vécu très différent du mien ne serais-ce que parce que le sexisme ne te pourris pas la vie comme il le fait aux femmes, ce qui fait que tu ne t’intéresse pas aux féminismes, mais ce n’est pas une excuse pour te comporter ainsi.

    • @mad_meg : tu as contribué à de nombreuses occasions à enrichir mon regard forcément biaisé par mon appartenance aux camps des dominants en tous genres et je t’en remercie. Je me permets malgré tout de te donner ma perception sur des façons de réagir que j’observe chez toi ou d’autres, au cas où ça peut être utile au débat.

      Sur seenthis comme ailleurs, je regrette les jugements sur les personnes qui fusent un peu vite et les sentences manichéennes et définitives (ou au contraire les attitudes snobes et méprisantes) qui me semblent nous faire oublier qu’à la base, la construction idéologique des pensées de gauche s’appuie sur une vision bienveillante des humains.

      Donc j’accueille avec plaisir cette idée de demande constructive de formulation plus précise, car oui on a le droit de ne pas être d’accord, mais le mieux c’est de comprendre au moins pourquoi. Et si on est blessants, on doit aussi nous en informer avant de se faire dégommer...
      Sans communication de qualité pour « comprendre » le point de vue d’autrui, on se conforte un peu trop vite dans des schémas manichéens jouissifs mais selon moi assez stériles.

      (j’ajoute que je suis souvent en désaccord avec @bp314, dont les propos me contrarient parfois très forts, mais le fait qu’on arrive à échanger sans se « blesser » bêtement fait que ça reste quand même enrichissant et utile)

    • merci @petit_ecran_de_fumee ca me fait très plaisir de savoir que nos échanges t’on apporter un autre point de vue et t’on aider dans ta réflexion. En tout cas c’est très agréable d’échanger avec toi car je sent que tu essaye de comprendre et que tu n’as pas d’avis définitifs.
      Par rapport à tes remarques sur la « constructivité » des échanges, je suis bien d’accord avec l’idée. Dans la pratique ca va me demander de gros-nez-forts comme disait mon cousin. J’ai beau savoir qu’il vaut mieux être constructive, bienveillante et calme, ca m’arrive de l’oublier et de céder à ma colère ^^ Mais cette fois je suis repasser avec un peu de distance et c’est peut être un signe de progrès :p
      Bonne journée à toi

    • Le caractère radical des positions que j’exprime n’est je pense plus à établir. Je partais du discours initial qualifiant de bigot celui qui s’étonnait qu’un système Apple puisse être employé comme système pornographique.

      De ce point de vue j’essayais d’exprimer qu’à mon grand étonnement, l’analyse classiquement ultra-libérale, surtout à gauche, de l’internet neutre et libérateur occultait dans l’immense majorité des discours relatifs l’exploitation généralisée d’autrui qui en devient l’un des plus communs usages, le porno sur internet (souvent réalisé sans capote, mettant en scène la domination, voire, le viol, le chantage et la prédation en groupe).

      Puisqu’il semble que je me sois trompé en assimilant le discours féministe à sa version médiatisée, il me faudra un certain temps pour lire avec toute l’attention requise les textes. Parce que la pornographie mondialisée et totalement déréglementée qu’internet véhicule est si souvent ignoble qu’il est proprement stupéfiant que les mécanismes d’exploitation par lesquels elle existe et qu’elle promeut devraient être combattus par tous les progressistes.

      Et s’il faut pour contredire le discours ultralibéral ambiant faisant d’internet la marianne des libertés et du progrès partir de l’odeur de l’argent de ceux qui en vivent, pornographes, lobbyistes, plumes à louer et crime organisé, voyons donc quel jugement moral finira par être porté sur ce réseau qui, tel l’égoût, ne s’intéresse pas à ce qu’il véhicule.

    • @touti Internet est une industrie : sa vocation est le profit. Porter un jugement sur les moyens par lesquels cette industrie s’engraisse n’est pas une question morale, mais politique : accepte-t-on qu’elle existe, pour l’essentiel, par l’exploitation de la personne humaine ?

      Parle-t-on de morale en parlant des capitalistes chinois ?

  • Injonctions genrées : le carcan du #mâle puissant, paradoxale soumission à la norme | A contrario
    http://www.acontrario.net/2013/04/23/injonctions-genrees-carcan-male-puissant-soumission-norme

    Tous les poncifs du « vrai homme » y passent, en deux temps : d’abord l’annonce énonce tout ce qu’un « vrai homme » n’est pas censé être, ensuite sont listées les qualités supposées du « vrai homme ».

    Ainsi donc, pour commencer, un-homme-un-vrai n’est pas physiquement rabougri, il n’est pas psychologiquement fragile (« pas des complexés, des inhibés, des anxieux, des bilieux dévorés d’inquiétude, des timorés »), ce n’est pas un poids pour les autres (« surnuméraires, « amateurs », bénévoles », « fil-à-la-patte »), ni un indécis ou un faux brave (« velléitaires », « tranches-montagnes », « braves à trois poils », « matamores »), pas non plus un excité que l’on ne tient pas (« hyperexcités ») ni un gars trop « cool » (« débraillés sympathiques »).

    Dit autrement, ce n’est pas une « gonzesse » ni un « pédé », et pas non plus un fainéant ni un emmerdeur. Et pour les candidats qui n’auraient pas compris, l’annonce en rajoute sur ce que n’est pas le vrai homme que Levrat recrute : un « jambes molles » (fragilité, indécision ?), un « délicat » (typiquement féminin ou homosexuel ?), un « fin de carrière » (qui va se tourner les pouces en attendant que le temps passe ou trop usé pour être énergique ?), un « soupçonneux » (qui n’obéira pas sans broncher ?), un « désincarné », « télépathe de l’action commerciale » (qui ne sera pas assez impliqué, prêt à tout sacrifier pour les objectifs de son boulot ?).

  • Françoise Héritier explique le principe de la marmite - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Fran%C3%A7oise-H%C3%A9ritier-explique-le-principe-de-la-marmite

    La domination masculine remonte à la nuit des temps, et plus précisément à l’époque paléolithique, celle des chasseurs-collecteurs. Quand les humains, peu nombreux (de l’ordre de 100 000) vivaient en groupes consanguins de 15/20 personnes.

    L’analyse génétique de groupes décimés par une maladie ou une catastrophe, et dont les membres sont donc morts en même temps, permet de constater que les hommes et les enfants partagent le même ADN, mais que celui des femmes est différent.

    Concrètement, cela signifie que les femmes venaient d’autres groupes. Elles constituaient une monnaie d’échanges ou faisaient l’objet de razzias.

    Françoise Héritier rappelle que ce sont ces humains qui ont crée les premiers systèmes de pensée. Rien avant eux n’existait.

    Or, l’un des mystères auxquels ils se trouvent confrontés et celui de l’impossibilité pour les hommes de se reproduire, alors que les femmes peuvent concevoir des filles mais aussi concevoir des garçons.

    Ils ont remarqué qu’un coït était obligatoire pour qu’une grossesse ait lieu. Conclusion : ce sont les hommes qui mettent les enfants dans les femmes et les femmes sont, avec cette logique, conçues comme des marmites (des vases sacrées nous dit la Bible).

    Il devient donc important pour les hommes de les posséder et les garder.

    En fin de propos Françoise Héritier a suscité les applaudissements de la salle en estimant qu’aujourd’hui nous ne faisons pas des réformettes en essayant d’établir l’égalité hommes/femmes, nous faisons « un recommencement du monde ».

    #recommencement_du_monde #feminisme #paleontologie

    • Le mâle est-il à ce point préoccupé par sa descendance ? Je ne suis pas sûr. Bien sûr des hommes peuvent voir dans leur enfant leur prolongement, leur oeuvre, palliatif pour faire le deuil de notre immortalité. Mais cela me semble trop marginal pour corroborer l’idée de .
      La polygamie me semble être à la base une pratique masculine pour disposer de plusieurs amantes, pas de plusieurs génitrices.
      Pour moi, la pensée à long terme, je la vois plutôt introduite par les femmes. Ce sont elles qui prévoient, qui anticipent. Les mecs chassent, l’immédiateté est leur horizon favori. La descendance je la vois plutôt comme une préoccupation féminine. Filtre sexiste ? Peut-être...

      En fait je vois 3 grandes catégories de mâles alors : les chasseurs, les éleveurs et les curés-empereurs.
      Les chasseurs (violeurs ?) inconsciemment dominés par leur instinct sexuel de reproduction et animés par la pulsion prédatrice du corps des femmes.
      Les éleveurs (dominateurs) conscientisant leur instinct sexuel, et s’organisant pour disposer du corps des femmes, comme on organise un élevage alimentaire, et prêts à prendre les armes en cas de rivalité entre congénères, entretenant pour ça leur virilité comme arme de dissuasion.
      Enfin les curés-empereurs, vivant mal la compétitition intra-masculine entre dominateurs, rêvant d’unifier et organiser le monde selon leur propre vision, prêts à faire la guerre pour cela. Pour moi ce sont eux qui ont commencé à se préoccuper de leur descendance. Ce sont eux qui, en quête de pouvoir et d’ordre public, et identifiant la faiblesse masculine d’être l’esclave de leur instinct sexuel, n’assumant pas cette culpabilité, ont projeté leur aigreur sur les femmes, les accusant d’être source d’impureté, de tentation. Ce sont eux qui ont ont sacralisé la sexualité reproductrice pour mieux diaboliser la sexualité source de plaisir. Ce sont eux qui ont préféré faire des femmes des marmites d’enfantage plutôt que des marmites de plaisir débauchant.
      Oui j’ai une vision très animale de l’humanité, ce n’est pas pour ça que je serais fataliste et patriarcal. Au contraire, je veux favoriser la prise de conscience pour sortir de notre animalité, et le féminisme est une des clés principales pour y parvenir..

      Voilà ma vision, elle peut sans doute choquer, mais je veux bien la confronter à d’autres :-)

    • Euh... alors, si les hommes ne peuvent être que des violeurs, des dominateurs ou des curés et pas autre chose, moi je me flingue tout de suite !

      Entre les boites et les catégories quelques alternatives, non ?

    • @reka : c’est une caricature, une énorme simplification pour évoquer un sujet complexe, je ne dis pas qu’il n’y a que 3 catégories.
      D’ailleurs j’aurais pu en évoquer une quatrième, apparue plus récemment. C’est le « conciliant », celui qui commence à entendre la cause féministe, qui fait des concessions en comprenant qu’il n’a pas intérêt à trop sous-estimer la femme, car elles sont bien utiles et ne disent pas que des conneries, qui leur donne le droit de vote, etc, mais ne se remet pas en cause (ou faiblement : il participe plus aux tâches ménagères à la maison que ne le faisait son père).
      Il est à peu près d’accord pour considérer que la femme est un mec comme les autres, qu’elle peut donc aussi participer à la compétition, et que si elle n’est pas contente malgré tout elle ne peut s’en prendre qu’à elle même (genre la cause des femmes, c’est comme l’environnement ou les accès handicapés, ça commence à bien faire..)
      On essaie, dans notre génération, de sortir de cette quatrième catégorie, mais on n’a pas forcément les idées claires apparemment...

    • J’ai pas beaucoup de temps aujourd’hui, mais il y a ce texte qui pourrait vous intéresser @petit_ecran et @reka
      http://seenthis.net/messages/132556
      et pour vos questions il y a une féministe qui a beaucoup travailler sur la sexualité c’est Andréa Dworkin, la compagne de John Stoltenberg justement. Je la connait encore très mal, elle est très peu traduite en français. Il semble qu’elle analyse le fait que la sexualité patriarcale est toujours du domaine du viol. Idée qui me choque aussi et dont je ne sais pas quoi pensé tant que je ne me serait pas pencher sur les textes de Dworkin.

      j’essaye de réunir tout ce que je trouve sur la #condition_masculine avec ce tag, c’est à mettre en parallèle avec le texte de Ms. Dreydful rapporter ici
      http://seenthis.net/messages/132482
      C’est aussi difficile de penser la condition de blanc que celle d’homme, et pour les deux, il y a tout à faire.

      @petit_ecran, quant tu dit que les préoccupation de descendances ne sont pas si fortes chez les hommes, je tousse un peu, les questions d’héritage, la loi Salique, les accusations de bâtardise... c’est pas une invention soixante-huitarde à mon avis.

    • @mad_meg : je me trompe peut-être, mais ces questions là (héritage, batardisme...) touchent à l’identité sociale du mâle lorsque la société est déjà très structurée (mais bien avant mai 68 je suis d’accord :-)

      Cela touche à la perpétuation de son pouvoir et de son « rang » : les héritiers de mon patrimoine, la pureté de mon sang...
      ça arrive dans les sociétés à une époque, le moyen-âge où les curés-empereurs sont justement en train de sévir..
      Il ne s’agit pas d’un intérêt porté à la descendance, mais de s’assurer que ma descendance est bien conforme à mon pouvoir, compatible avec mon rang. En aucun cas une préoccupation positive envers ma descendance qui me fera voir la femme comme une précieuse marmite à enfanter, bref qui me fera considérer la femme comme un objet stratégique que je dois posséder. Si je la possède, c’est pour mon plaisir, et son rang, sa beauté, doit faire image à ma valeur, ma virilité.
      Le mâle commence à s’intéresser à sa descendance pour s’assurer qu’elle est conforme à l’image qu’il en attend, et contrôler que la maman lui a toujours été parfaitement dévouée et fidèle.
      C’est horrible ce que j’écris, mais sincèrement, je doute que dans l’histoire, les mâles aient toujours accordé une grande importance à la capacité d’enfantement des femmes.

    • oh bah y a un vieux bouquin qu’on appel la bible et qui comporte des généalogies presque exclusivement masculine, il me semble que l’evengile de Matthieu commence par la longue enumeration des poseurs de petites graines...

      Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham.
      1.2
      Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob ; Jacob engendra Juda et ses frères ;
      1.3
      Juda engendra de Thamar Pharès et Zara ; Pharès engendra Esrom ; Esrom engendra Aram ;
      1.4
      Aram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Naasson ; Naasson engendra Salmon ;
      1.5
      Salmon engendra Boaz de Rahab ; Boaz engendra Obed de Ruth ;
      1.6
      Obed engendra Isaï ; Isaï engendra David. Le roi David engendra Salomon de la femme d’Urie ;
      1.7
      Salomon engendra Roboam ; Roboam engendra Abia ; Abia engendra Asa ;
      1.8
      Asa engendra Josaphat ; Josaphat engendra Joram ; Joram engendra Ozias ;
      1.9
      Ozias engendra Joatham ; Joatham engendra Achaz ; Achaz engendra Ézéchias ;
      1.10
      Ézéchias engendra Manassé ; Manassé engendra Amon ; Amon engendra Josias ;
      1.11
      Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone.
      1.12
      Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel ; Salathiel engendra Zorobabel ;
      1.13
      Zorobabel engendra Abiud ; Abiud engendra Éliakim ; Éliakim engendra Azor ;
      1.14
      Azor engendra Sadok ; Sadok engendra Achim ; Achim engendra Éliud ;
      1.15
      Éliud engendra Éléazar ; Éléazar engendra Matthan ; Matthan engendra Jacob ;
      1.16
      Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.

      C’est vrai qu’il y a Marie à la fin et Ruth est cité, mais sinon le patriarche Matthieu a fait l’économie des femmes, et c’était bien avant le moyen age...

      L’expression « petite graine » est assez parlante, c’est dans la terre qu’on plante les graines et la terre n’est pas connu pour être un élément actif.

      Je doit partir, on continuera peut être ce soir, mais là je suis désolé de répondre un peu à la va vite.

    • @mad_meg, pas de souci, vaque à tes occupations :-)
      Tu as raison pour la bible, ce bouquin dont on se demande s’il n’a pas été écrit par Hergé, tant les femmes sont aussi visibles que dans un épisode de Tintin.
      Désolé pour les anachronismes de mon modèle alors, disons que le patriarche Mathieu correspond pour moi à un curé-empereur qui va organiser la vie de ses pairs en leur montrer le droit chemin (sur lequel il traîneront leur femme, de gré ou de force). Et surtout ici il est question d’ascendance, pas de descendance. D’où vient Jesus ?

      Je ne veux pas te donner l’impression que je joue sur les mots. Mais très franchement j’ai la conviction que ce qui caractérise l’orientation comportementale du mâle, c’est : « après moi le déluge »

  • Nous sommes toutes et tous des êtres humains | Entre les lignes entre les mots
    http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2013/04/22/nous-sommes-toutes-et-tous-des-etres-humains

    John Stoltenberg analyse, entre autres, l’érotisme et la violence dans l

    Si les hommes ont un désavantage épistémologique, ils ne peuvent connaître de l’intérieur l’oppression subie par les femmes, « ils sont en revanche les seuls à connaître les stratégies de domination qu’ils forgent consciemment, comme l’a mis en évidence Léo Thiers-Vidal ».

    Si aujourd’hui les hommes « d’extrême-gauche » acceptent l’existence du féminisme, cette acceptation n’en reste pas moins à la fois très « abstraite » et bien peu présente dans l’ensemble des problématiques sociopolitiques. D’autant qu’ils mettent sous le tapis, « la question de ce qui se passe »dans le privé » – euphémisme pour tout ce qui concerne la sexualité des hommes ».

    #condition_masculine #genre #feminisme

  • Tu seras un homme (2013) - Benoît Cohen
    http://www.vendome-filmfest.com/le-festival-du-film-de-vendome-sinvite-au-disquaire-day

    Théodore, 20 ans, a du mal à entrer dans l’âge adulte. Sa rencontre avec Léo, 10 ans, dont il devient le baby-sitter et le meilleur ami, va lui permettre de grandir et de prendre enfin ses responsabilités.

    http://www.vendome-filmfest.com/wp-content/uploads/2013/04/tuserasunhomme2-225x300.jpg

    j’ai pas trop l’habitude de voir ce genre de #film, mais là dans la chapelle, suivi du concert des French Cowboys (qui ont fait la b.o.), c’était plutôt pas mal. M’a un peu rappelé “Un monde parfait” de Clint Eastwood.

  • La pilule masculine contraceptive existe-t-elle ? | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/04/19961-pilule-masculine-contraceptive-existe-t-elle

    Oui. Une contraception hormonale masculine fondée sur le même principe que la pilule féminine a été utilisée dans notre service de biologie de la reproduction de l’hôpital Bicêtre, dès 1979.

    Le figaro qui se met à faire de l’info sur la contraception ca me surprend. Chez libé et le monde ils font encore de la retape pour les labos. La semaine dernière j’étaie tombé sur ceci qui m’avait surprise aussi :
    http://madame.lefigaro.fr/societe/sterilisation-tabou-tres-francais-210213-354670

    Me voila encore toute confusionnée, le figaro plus progressiste que Libé et moi qui trouve un truc intéressant sur le figaro. C’est grave docteur ?

    #contraception_masculine #methode_Essure #contraception_définitive
    #condition_masculine

    • @mad_meg oui malheureusement c’est très grave, le figaro paye encore des journalistes qui font même parfois de l’investigation (hein c’est quoi ça ?) contrairement aux autres journaux. Enfin, c’est un copain qui m’a expliqué cela et donc pourquoi parfois on peut y trouver de bonnes sources !

    • j’ai eu la même surprise récemment, même si c’est dans un tout autre domaine, quand j’ai comparé l’article sur la mort de Daniel Darc, qui était plus documenté sur le figaro que sur le monde. Et surtout dans les commentaires, les lecteurs du figaro étaient plus nombreux à le connaître, peut-être sa conversion tardive à la religion explique cela...