• Le Chili : de l’Unité populaire à la dictature militaire (1970-1973)

    #conférenceLO (27 septembre 1985) #archiveLO
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/le-chili-de-l-unite-populaire-a-la

    Sommaire

    Le Chili en 1970

    L’élection d’Allende
    – Les premières réformes et leurs limites
    – Ne pas toucher à l’appareil d’État
    – Les premières difficultés Recours à l’état d’urgence

    1972 : crise économique
    – Impuissance politique du gouvernement
    – Mobilisation ouvrière et coup d’arrêt aux réformes
    – La grève d’octobre 1972 et la riposte ouvrière

    Les militaires au gouvernement
    – Mars 1973 : la droite à l’offensive
    – La réponse de la classe ouvrière et des partis de gauche
    – Le coup d’État manqué du 29 juin
    – Le coup de force se prépare au grand jour : Allende couvre l’armée
    – La position des partis

    Derniers préparatifs. Le coup d’État du 11 septembre
    – La réaction des travailleurs
    – Et maintenant ?

    Annexe
    – Chili : bref historique

  • La grande bourgeoisie en France
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-grande-bourgeoisie-en-france
    #conferenceLO #archiveLO (18 avril 2008)

    Sommaire :

    La naissance d’une classe exploiteuse
    – La révolution française, une révolution pour la bourgeoisie

    La bourgeoisie au pouvoir
    – Le temps des financiers
    – La première industrialisation
    – Expansion du capitalisme et exploitation
    – Les débuts de la dictature du capital financier
    – Le capitalisme sénile, l’impérialisme
    – La guerre : au bonheur des riches et des grands bourgeois
    – Le repli sur l’empire colonial
    – De la crise à la Seconde Guerre mondiale, les grands bourgeois savent s’adapter

    L’interventionnisme étatique
    – Les trente glorieuses... surtout pour les capitalistes
    – L’État au secours de la bourgeoisie face à la crise économique

    Financiarisation de l’économie, complexification du système... mais toujours les mêmes profiteurs
    – Le mythe des « néo-capitalistes »
    – Malgré la crise, la bourgeoisie toujours plus riche
    – Que reste-t-il des familles de la haute finance ?
    – Comment vivent les riches ?
    – Un ordre social qui ne peut être l’avenir de l’humanité

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/080418CLTGrandeBourgeoisie.mp4

  • L’agriculture, l’agroalimentaire et l’alimentation entre les mains du grand capital
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/l-agriculture-l-agroalimentaire-et (#conférenceLO, 27 avril 2004)

    –--------------------

    L’expropriation de l’agriculture française. Pouvoirs et politiques dans le capitalisme contemporain
    https://editions-croquant.org/sociologie/735-l-expropriation-de-l-agriculture-francaise-pouvoirs-et-politi

    L’agrandissement et l’intensification incessants des exploitations agricoles sont très connus mais leur explication demeure parcellaire. Partant du rapport étroit entre agriculture et capitalisme dans la France contemporaine, nourri par de nombreuses années de recherches et des données inédites, cet ouvrage saisit les mécanismes qui commandent les transformations que connaît le monde agricole français.

    Faire une telle démonstration, développer une telle perspective, c’est aussi poser les jalons d’une économie politique générale du capitalisme mêlant #économie politique hétérodoxe, science politique et sociologie.

    Une telle perspective, parce qu’elle met en évidence la contingence de l’activité économique, montre qu’un autre avenir – ou qu’un avenir – est possible pour l’agriculture française, à condition de la libérer du régime d’accumulation qui la détruit et des forces sociales qui le portent.

    #curious_about #agriculture #capitalisme

  • Aux origines, lointaines et proches, de la révolte des peuples arabes https://lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/aux-origines-lointaines-et-proches-14843

    #archiveLO #conférenceLO | #CLT du 1er avril 2011

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20110401_CLT_PaysArabes_part1.mp4

    Sommaire :

    Introduction

    Le déclin de l’Empire Ottoman
    – La perte de l’Algérie et de la Tunisie
    – L’Égypte : tentative de développement national
    – Premier sentiment national
    – Les rivalités impérialistes et la Première Guerre mondiale

    Les rivalités franco-britanniques
    – La fin de la Première Guerre mondiale
    – La révolution russe
    – Révolte en Égypte en 1919
    – Révolte à Damas
    – L’Irak en insurrection
    – Bilan d’après guerre

    La crise des années 1930, nouvelle vague de contestation dans le monde arabe
    Bilan

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

    La révolte coloniale
    – La France réprime en Algérie
    – ... et est chassée de Syrie
    – 1945-1947, révoltes ouvrières en Irak
    – ... et en Égypte
    – A propos d’Israël
    – La guerre israélo-arabe
    – Les « officiers libres »
    – Nasser et la guerre froide
    – L’expédition de Suez
    – Le panarabisme
    – Usure du nassérisme

    La lutte du peuple palestinien

    La révolte actuelle des peuples arabes

    La classe ouvrière porte l’avenir

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20110401_CLT_PaysArabes_part2.mp4

    #Empire_Ottoman #Tunisie #Egypte #Algérie #impérialisme #nasser #nassérisme #Guerre_Mondiale #colonialisme #Palestine #Israël #Suez #panarabisme #peuple_palestinien #Israël #Égypte #lutte_de_classe #irak #révolution_russe

  • La Chine depuis Mao : face aux pressions impérialistes et aux menaces de guerre

    Le texte : https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/la-chine-depuis-mao-face-aux-pressions-imperialistes-et-aux-menaces-

    Cercle Léon Trotsky du 10 mars 2023 #conférenceLO #archiveLO

    1949 – 1971, la Chine sous embargo
    – Un siècle d’humiliation
    – La guerre fait changer les maîtres

    La révolution de 1949
    – Taïwan, une créature de l’#impérialisme
    – L’impérialisme met la #Chine sous embargo
    – Une aide soviétique… limitée

    1971 – 2011, l’engagement américain
    – 1971, le tournant de la politique américaine
    – La grande amitié sino-américaine
    – Le marché du milliard
    #Tiananmen, mais les affaires continuent
    – L’État chinois contre la classe ouvrière…
    – L’atelier du monde impérialiste
    – Un engagement sous pression
    – L’État chinois cherche à garder la main

    2011 à nos jours, le retour de la canonnière
    – Le pivot impérialiste vers l’Asie
    – Les points de friction régionaux
    – Une pression américaine de plus en plus forte
    – La Chine, poussée par ses contradictions internes
    – Puissance militaire et impérialisme
    – La dynamique à l’œuvre

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20230310-clt-chine-partie-1-sd.mp4

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20230310-clt-chine-partie-2-sd.mp4

    #maoïsme #révolution_bourgeoise #Mao

  • La « mondialisation » de l’économie
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-mondialisation-de-l-economie
    #conférenceLO du 14 mars 1997

    Sommaire :

    De la guerre à la crise (1945-1975)
    – La remise en route de l’économie...
    – ...sous l’égide des États-Unis
    – Le mythe des « Trente glorieuses »
    – Les origines du marché commun
    – La crise monétaire, une des formes de la crise du système capitaliste

    Crise économique internationale et « mondialisation »
    – Le commerce international est-il plus « mondialisé » ?
    – Les entraves au développement du commerce international
    – Le cas des impérialismes européens
    – Les problèmes monétaires de l’#Union européenne
    – L’Union européenne : une construction fragile basée sur des rapports de force
    – Le #commerce_international : réglementé et inégal

    L’hypertrophie des marchés financiers
    – L’endettement des États à l’origine de la croissance des marchés financiers
    – Qu’est-ce que le #PIB ?
    – Les États déréglementent les marchés financiers
    – La #spéculation sur les emprunts d’État
    – La spéculation sur les actions
    – La spéculation sur les « produits dérivés »
    – La spéculation monétaire
    – Les profits spéculatifs détournent les capitaux de la production
    – Un marché monétaire international mais instable

    Concurrence étrangère, délocalisations : ne pas se tromper d’ennemi
    – Les #délocalisations sont-elles responsables du chômage ?
    – Bas salaires et investissements
    – Les capitaux se concentrent dans les pays riches
    – La croissance des #multinationales
    – Les #capitaux ne développent pas la planète, ils la pillent

    La « mondialisation » de la misère
    – Les inégalités s’accroissent
    – La #pauvreté se répand même dans les pays riches
    #Capitalisme et mondialisation
    – La base internationale du développement capitaliste
    – Le capitalisme a transformé le monde

    L’impérialisme, « stade suprême du #capitalisme » depuis un siècle
    – La dictature du capitalisme financier
    – Le monde entier partagé
    – L’#impérialisme n’a pas supprimé les contradictions du système, bien au contraire
    – Une première guerre mondiale pour le repartage du monde
    – Les bases objectives de la corruption du #mouvement_ouvrier...
    – ... et le pourrissement de toute la société

    L’impérialisme, un danger mortel pour l’humanité
    – La #crise_de_1929
    – Le #fascisme et la #guerre
    – La responsabilité des dirigeants socialistes et staliniens
    – L’humanité a payé cher le maintien du capitalisme au XXe siècle...
    – ... et paiera plus cher encore au XXIe siècle s’il se perpétue

    Nationalisme contre #mondialisation : un piège mortel pour les travailleurs
    – Le « #social-chauvinisme » du #PCF

    La mondialisation au service de l’humanité, c’est la société communiste
    – Mettre fin au capitalisme...
    – ... en mettant l’économie au service de tous
    – Seul le prolétariat en est capable

    #stalinisme #social-démocratie #réformisme #communisme_révolutionnaire

  • Sur la mobilisation contre la réforme des retraites.

    Le texte de l’introduction au Cercle Léon Trotsky du 10 mars 2023, par Jean-Pierre Mercier (vendredi 10 mars 2023). #conférenceLO #Lutte_Ouvrière

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20230310-clt-chine-introduction-retraites-sd.mp4

    La journée de manifestations et de grèves du 7 mars a encore été très massive, preuve que la mobilisation contre le projet de Macron ne faiblit pas.

    Dans un certain nombre d’entreprises comme à la SNCF, ou dans plusieurs raffineries ou chez les éboueurs de Paris et dans d’autres grandes villes, les travailleurs ont décidé de continuer la grève. Et à côté de cela, il y a une multitude d’actions et de débrayages dans des entreprises. Toutes ces actions contribuent à maintenir la pression sur le gouvernement et le #grand_patronat. Eh bien, il n’y a pas le choix, il faut continuer !

    En opposition à cette mobilisation, les médias et le gouvernement mettent en avant le calendrier parlementaire.

    Après le cirque à l’Assemblée nationale où l’opposition et la majorité ont joué respectivement leur partition, c’est au tour du Sénat de faire son bla bla.

    Alors, à grand renfort de publicité, chaque article est voté avec une majorité finalement toute trouvée. Des sénateurs grassement payés, aux longues siestes digestives légendaires, au régime de retraite exceptionnellement généreux, viennent donc de voter l’article 7 qui vole 2 ans de vie à plus de 36 millions de travailleurs.

    Car bien sûr, il n’est pas question ici, de s’attaquer aux régimes très spéciaux des retraites chapeau des PDG des groupes du #CAC40 qui engloutissent des dizaines de millions € par an ou ceux des grands bourgeois qui n’ont de toute façon pas de retraite à prendre, passant toute leur vie à vivre sur le dos des travailleurs.

    Une fois votée au Sénat, le projet de loi repassera à l’Assemblée nationale. Le seul suspense consiste à savoir si le gouvernement trouvera une majorité ou sera contraint à dégainer le 49.3.
    La belle affaire !

    Le gouvernement espère que ce moment-là sonnera la fin de la mobilisation.

    Eh bien il dépendra aux millions de travailleurs d’en décider autrement car nous contestons le droit à ces parlementaires de décider de ci qui est bon ou mauvais pour les travailleurs !

    Quand on parle de la situation avec les travailleurs, de ce qu’il faudrait faire, ils nous disent souvent : il faut tout bloquer. Et dans la tête de bien des travailleurs, bloquer cela signifie en réalité, faire grève.

    Et faire grève cela coute cher. Les médias, tellement ils craignent que les travailleurs se mettent grève le rabâche constamment.

    Oui, c’est vrai que ça coûte cher mais quel prix nous payons en laissant passer les coups et les attaques ? Certainement beaucoup plus cher que de s’engager réellement dans la lutte.

    Et bien souvent, parce que les travailleurs ne se sentent pas encore la force et la détermination de se mettre eux-mêmes en grève, se limitent à exprimer leur soutien à ceux qui font grève, à ceux qui bloquent, parfois même en donnant de l’argent aux caisses de grève…

    Et bien ça ne suffit pas, et nous devons prendre le temps de nous expliquer avec nos camarades de travail sur ce sujet. Ne serait-ce que parce que le mot de « blocage » peut recouvrir des idées, des politiques bien différentes voire opposées.

    Du fait de leur position incontournable dans l’économie, les travailleurs ont la capacité de peser sur les évènements sociaux et politiques du pays car ils sont à la base du fonctionnement, du moindre rouage de la société.

    S’il arrêtent le travail, s’ils se mettent en grève, c’est la société tout entière qui s’arrête, comme cela a été le cas en 1936 et en 1968, où 5, 6, 8 millions de travailleurs ont cessé le travail, y compris dans les métiers et les catégories où il n’y avait jamais eu de grève auparavant.
    La #grève, la #grève_générale, c’est le moment où la colère, la détermination des travailleurs est telle que plus personne ne se pose la question de savoir si l’on a, ou non, les moyens de faire grève, où chacun connait et assume la difficulté, les sacrifices qu’implique le fait de perdre son salaire pour se battre. C’est dans ces moments que le monde du travail, dans son ensemble, est susceptible de peser réellement sur le cours des choses, tout simplement parce que la société ne peut pas fonctionner sans les travailleurs.

    C’est toute la différence qu’il y a – et le patronat et le gouvernement le savent bien – entre une grève qui se généralise et une grève par procuration, portée par une fraction du monde du travail, occupant une position stratégique dans l’économie, comme les #cheminots, les #routiers ou ceux des #raffineries, même avec le soutien massif de la majorité de la population. Soutenir ne suffira pas : il faudra tôt ou tard que la majorité des #travailleurs et notamment ceux des grandes entreprises industrielles du privé soient entraînés à leur tour dans la grève par ceux qui ont commencé la lutte.

    En réalité, chaque profession occupe une position stratégique dans une entreprise et chaque secteur d’activité occupe à lui tout seul une position stratégique dans le fonctionnement de l’économie.
    Mais la force des travailleurs elle réside dans son nombre. C’est quand la masse des travailleurs se mobilise, agit qu’elle devient puissante et peut tout changer.

    Oui, la seule voie possible pour espérer faire plier un gouvernement ou le grand patronat c’est quand la grande masse des travailleurs prends le chemin de la grève, d’une grève profonde, déterminée car à ce moment-là tout peut devenir possible.

    Bien sûr, une grève générale aurait pour conséquence immédiate de bloquer, de paralyser le fonctionnement de l’économie.

    Mais elle permet surtout de débloquer les travailleurs de leur poste de travail auquel ils sont enchaînés, prisonniers physiquement et même dans leur tête. La grève, elle libère les corps et l’esprit.

    C’est en se mettant en grève que les travailleurs peuvent occuper leur entreprise et jusqu’à contester la propriété privée patronale.
    Et ça, nos patrons en sont pleinement conscients, bien plus que la majorité des travailleurs. Et c’est cela qu’ils craignent plus que tout !
    Par exemple, cette semaine, la direction centrale de Stellantis a mis au chômage préventivement, les usines de Sochaux, Mulhouse, Rennes, Hordain, Poissy qui sont les grosses usines de production du groupe. Préventivement, pour que les travailleurs, à l’appel des équipes militantes, ne puissent même pas se réunir en Assemblée générale même sur le temps de pause. Et de telles fermetures préventives, sous les prétextes les plus bidons, ont eu lieu dans de nombreuses grandes usines du pays.

    Les patrons savent que le mécontentement est présent et ne veulent courir aucun risque ou tout simplement ne veulent pas simplifier la tâche des militants pour que la mobilisation démarre dans les usines.
    Alors cette semaine à Stellantis, c’est le patron qui a bloqué lui-même, volontairement, sa propre production.
    Ce ne sont pas les travailleurs qui bloquent l’économie, ce sont les capitalistes. Ce sont eux qui bloquent et sabotent l’économie, pas les travailleurs qui la font tourner.
    Ce sont les capitalistes qui bloquent les millions de travailleurs sans emploi qui sont en train de s’appauvrir au chômage et à qui Macron vient encore de supprimer des droits.

    Ce sont les capitalistes qui sont en train de bloquer des millions de jeunes et de moins jeunes travailleurs dans la précarité leur imposant les postes les plus durs et les plus mal payés.

    Ce sont les capitalistes qui bloquent les salaires face à une inflation galopante.

    Ce sont les capitalistes qui veulent nous bloquer deux ans de plus au boulot.

    Ce sont les capitalistes qui bloquent l’économie en la sabotant avec leur spéculation, leur rentabilité, leurs bénéfices, leurs dividendes.
    Ce sont les capitalistes qui bloquent l’économie avec leur sacrosainte propriété privée de leurs usines et de leurs banques.

    En tant que communistes révolutionnaires, notre objectif est que les travailleurs se débarrassent de ces parasites et de ces saboteurs, prennent en mains les rênes de la société, non pas pour la bloquer mais pour la réorganiser de fond en comble pour la faire tourner et satisfaire les besoins élémentaires de la population !
    Car il faut bien avoir conscience d’une chose : si la mobilisation actuelle contre l’attaque brutale de Macron sur les retraites est complètement légitime, ce que nous prépare la grande bourgeoisie au niveau international est d’une tout autre ampleur.

    Depuis un an, il y a la guerre en Ukraine, une guerre dont personne ne voit la fin à court terme. Une guerre où l’impérialisme américain a tout intérêt à ce qu’elle continue car cela lui permet de renforcer sa position économique en Europe.

    La guerre en Ukraine a accéléré la politique de chaque État occidental pour augmenter leur budget militaire dans des proportions jamais atteintes depuis bien longtemps. Les états-majors alertent les gouvernements sur le fait que les armées ne sont pas en état de faire une guerre « de haute intensité » comme ils disent, c’est-à-dire d’entrer véritablement dans une guerre, longue, coûteuse et terriblement meurtrière. Alors les États dégainent des dizaines, parfois des centaines de milliards pour réarmer, au plus grand profit des marchands de canon.
    Oui ils nous préparent tous la guerre !

    Et avant d’entrer en guerre réelle, c’est-à-dire militaire, le monde capitaliste et principalement les États les plus riches ont déjà commencé une autre guerre, la guerre économique mondiale.

    L’exposé de ce soir va être consacré à la politique de l’impérialisme américain vis-à-vis de la Chine. Mais la guerre économique se déroule également entre les Etats-Unis et les pays européens.

    Le monde capitaliste est en pleine crise économique. Tout peut basculer d’un jour à l’autre à la suite d’un krach boursier par exemple. Et tout ce que la bourgeoisie fera pour défendre ses profits et ses intérêts, soyez en sûrs, elle le fera avec la peau des travailleurs, sur le dos de toute la société.

    Dans la société capitaliste, tout est lié : aussi bien l’attaque de Macron contre les retraites que la crise économique et les menaces de guerre.
    Dans cette situation qui s’aggrave, ce qu’il y a de profondément positif dans la #mobilisation sur les #retraites, c’est cette capacité de la classe ouvrière à se mobiliser, à exprimer son opposition en comptant uniquement sur elle-même, en agissant en tant que classe, en faisant grève, en manifestant.

    Cela n’est pas suffisant ? oui, c’est vrai !

    Mais ce n’est qu’une bataille parmi d’autres dans la guerre de classe qui a le mérite de remuer les consciences, de faire en sorte que de très nombreux travailleurs se posent des questions sur ce qu’il faudrait faire pour faire plier #Macron, qui se posent des questions sur comment être plus nombreux en grève, en manifestation.

    Les périodes de mobilisations sociales ont cela de positif – et c’est entre autres pour cette raison que les patrons et leurs larbins politiques les craignent – que les travailleurs se posent mille et une questions sur tous les sujets de la vie sociale et politique : les vraies raisons de l’#augmentation_des_prix, quoi faire pour que les #salaires augmentent, que faire face aux menaces de guerre, bref mille et une questions sur le fonctionnement général de la société.

    Oui, c’est vrai aussi, notre camp social a du retard sur la bourgeoisie et son personnel politique, tant sur la conscience politique que sur la détermination à se battre et à défendre coûte que coûte ses intérêts.
    Mais ce retard peut se combler très vite. Parce que justement dans les périodes de mobilisation sociale, même limitées comme celle que nous vivons actuellement, on discute politique comme on n’avait pas discuté depuis longtemps. Alors cela laisse entrevoir comment, dans une période bien plus aigüe de #lutte_sociale, les consciences peuvent évoluer extrêmement vite.

    Alors, dès aujourd’hui, il faut mettre toutes les chances de notre côté, ne pas perdre de temps. Il faut être sur la brèche, ne laisser filer aucune occasion de discuter et de prendre contact, il faut sauter sur la moindre discussion, en ayant comme objectif de s’entourer d’un maximum de travailleurs qui se posent des questions et qui cherchent des réponses. C’est à ce prix que nous pourrons espérer avancer dans la construction du #parti_communiste_révolutionnaire qui sera indispensable pour l’emporter quand éclateront les grandes explosions sociales.

    Il faut effectuer ce travail militant en défendant inlassablement, contre vents et marées, la perspective de la lutte de classe, en gardant notre confiance inébranlable dans la capacité de la classe ouvrière à retrouver sa #combativité, son intelligence, sa #conscience_de_classe.

    En étant convaincu qu’elle saura le moment venu réécrire les plus belles pages de son histoire révolutionnaire, en débarrassant la société des tous ces #capitalistes qui ne savent nous préparer que la misère et la guerre.

    Alors camarades, bon courage dans ce travail militant et rendez-vous les 11 et 15 mars dans la rue, en grève et en manifestation.

    Vive la grève ! Vive la #classe_ouvrière !

    #communisme_révolutionnaire #lutte_de_classe #réforme_des_retraites

    • L’Intersyndicale, entre absence de détermination et recherche de compromis impossible
      https://tendanceclaire.org/breve.php?id=42790

      Ce manque de détermination s’est vu, par exemple, le 7 mars au matin, avant que toute la force de la classe ouvrière ne se soit déployée en ce jour historique, lorsque Laurent Berger s’est attaqué au slogan utilisé par un dirigeant de la fédération CGT de la pétrochimie de « mettre l’économie à genoux », discréditant, dans le même temps, toute tendance à la grève reconductible. « L’économie à genoux, ça veut dire nos emplois », a déclaré Laurent Berger, avant d’ajouter : « il est hors de question de le faire pour la CFDT, ça a toujours été très clair ». Une déclaration en phase avec la position de Olivier Dussopt, ministre du Travail qui avait expliqué la veille : « mettre l’économie à genoux, c’est en réalité mettre les travailleurs à genoux. C’est mettre ceux qui rencontrent déjà des difficultés dans des difficultés encore plus grande », avant d’ajouter que la mobilisation du 7 mars « ne change[ait] pas le caractère nécessaire de la réforme » pour réaffirmer la détermination du gouvernement.

      De son côté, Philippe Martinez, qui avant le 7 mars se gargarisait de la nécessité de généraliser les grèves reconductibles partout où c’était possible, ne s’est pas rendu sur un seul des piquets des secteurs en grève pour renforcer cette dynamique, choisissant dans la pratique de ne rien faire qui puisse mettre en péril l’unité de l’Intersyndicale.

      Cette attitude des deux principaux dirigeants syndicaux du mouvement actuel rappelle celle de toutes les bureaucraties syndicales lorsqu’elles sont contraintes d’aller au-delà de leurs souhaits. En 1926, alors que l’Angleterre entrait dans une grève générale et une confrontation ouverte entre les classes, Léon Trotsky s’exprimait ainsi sur la bureaucratie syndicale britannique de l’époque :

      « La puissance d’Etat n’est pas une idée, mais un appareil matériel. Si l’appareil d’administration et d’oppression est paralysé, la puissance d’Etat est paralysée également. Dans la société moderne, on ne peut pas dominer sans avoir en mains les chemins de fer, la navigation maritime, les postes et télégraphes, les stations de force électrique, le charbon, etc… Le fait que Macdonald [principal leader travailliste] et Thomas [leader syndicaliste et travailliste] repoussent tout but politique quelconque les caractérise eux-mêmes, mais ne caractérise en aucune façon Ia nature de la grève générale qui, si elle est menée jusqu’au bout, doit inévitablement placer la classe révolutionnaire devant la nécessité de l’organisation d’une nouvelle puissance d’Etat. Mais à cela s’opposent de toutes leurs forces précisément ceux qui ont été placés par le cours des événements à la tête de la grève générale. Et c’est en cela que consiste le danger principal. Des hommes qui ne veulent pas la grève générale, qui nient le caractère politique de la grève générale, qui ne redoutent rien tant que les conséquences d’une grève victorieuse, doivent inévitablement faire tous leurs efforts en vue de maintenir la grève dans les cadres d’une demi-grève semi-politique, c’est-à-dire, en fait, la priver de ses forces. Il faut voir les faits tels qu’ils sont. Les principaux efforts des chefs officiels du Labour Party et d’un nombre considérable des leaders syndicaux n’auront pas pour but de paralyser l’Etat bourgeois au moyen de la grève, mais, bien au contraire, de paralyser la grève générale au moyen de l’Etat bourgeois. » [3]

      Aujourd’hui, les déclarations et l’opposition absolue de Berger à tout appel à la grève reconductible, l’attitude suiviste de Martinez, la lettre de l’Intersyndicale à Macron exigeant un compromis impossible ainsi que la continuité des journées d’action isolées (parfois sans appel de l’Intersyndicale à la grève comme ce samedi 11 mars) dessinent une situation où nous nous trouvons dans le cadre d’une « demi-grève semi-politique », pour reprendre les termes de Trotsky, et ce malgré les énormes difficultés du gouvernement qui n’a jamais été autant sur la défensive dans l’application d’une contre-réforme. Et cela sans même que la France de 2023 soit jamais entrée dans une grève générale comme ce fut le cas en Angleterre en 1926. L’entière responsabilité en incombe aux dirigeants syndicaux.

      Et pourtant, la possibilité de gagner existe

      Cette semaine, Le Monde publiait un article du collectif de chercheurs Quantité critiqué, dans lequel le collectif présentait les résultats de son enquête sur l’opinion des actifs sur la réforme des retraites et sur leur participation au mouvement social. Cette enquête montre toutes les potentialités du mouvement actuel et sur lesquelles nous avons cherché à insister depuis le début du mouvement. Cette enquête montre ainsi « un rejet massif dans toutes les catégories d’actifs [qui] nourrit la mobilisation », un « refus massif [qui] envoie d’abord à un fait documenté depuis des années : la détérioration des conditions d’emploi et de travail ». En ce qui concerne les secteurs déjà mobilisés, les auteurs ajoutent que « si l’opposition à la réforme des retraites est massive dans tous les secteurs d’activité, tous les individus ne sont pas également armés pour se mobiliser. Les individus jusque-là mobilisés dans les grèves ou les manifestations (15 % des actifs) correspondent à une fraction spécifique des opposants, d’abord caractérisée par la proximité avec un syndicat. Davantage que la syndicalisation, c’est le lien avec les syndicats et le fait d’entretenir des relations de solidarité au travail qui apparaissent décisifs. L’isolement au travail joue ainsi un rôle ambivalent : s’il alimente l’opposition à la réforme, il constitue, dans le même temps, un frein à l’action. »

      Mais le plus intéressant de cette enquête est l’examen de cette « armée de réserve » qui pourrait se mobiliser : « Dans le secteur privé, ce sont en revanche surtout les ouvriers qualifiés, puis les agents de maîtrise et les employés, qui se sont les plus mobilisés. Elément inédit, les salariés de la sous-traitance affichent un niveau de mobilisation égal à celui du reste du salariat (15 %) et un fort potentiel de mobilisation, avec une forte proportion de personnes estimant pouvoir basculer dans l’action (20 %). » Le collectif conclue ainsi que « 15 % des actifs n’ont pas encore participé à la mobilisation mais se disent "prêts à le faire". Ce sont d’abord des jeunes (19 % des 18-24 ans), mais également ceux qui subissent les plus mauvaises conditions de travail et les plus grandes difficultés financières (16 % chez ceux qui en éprouvent tous les mois). »

      Nous insistons sur cette dimension depuis le début de ce grand mouvement social : la question stratégique centrale est de savoir comment mettre en action ces secteurs importants du mouvement de masse. Ces derniers sont plus éloignés des syndicats mais sont ceux qui rejettent le plus la réforme et qui, par ailleurs, souffrent des pires conditions de travail et craignent de perdre leur niveau de vie dans les mois à venir. Mais on peut en dire de même des jeunes, dont la plupart sont ultra précaires, comme l’a démontré l’explosion du recours au colis alimentaires du début de la crise Covid jusqu’à aujourd’hui. La stratégie de l’Intersyndicale de se limiter uniquement au retrait de la réforme et de ne pas élargir le champ des revendications aux questions ultra-sensibles des salaires et des conditions de travail empêche pour l’instant l’entrée massive de ces secteurs dans la mobilisation. Parallèlement, l’Intersyndicale cherche à ce que, si elle venait à se concrétiser, cette entrée en scène se fasse dans le cadre de journées pacifiques proposées par les dirigeants syndicaux, limitant d’emblée le caractère politique et explosif qu’aurait l’irruption des secteurs les plus exploités de la classe ouvrière.

      C’est ce dernier point que redoutent les dirigeants syndicaux qui ne parviennent pas à trouver une issue honorable au conflit. Laurent Berger s’est ainsi expliqué sur France Bleu Loire Océan jeudi 9 mars, observant dans les rangs des militants « une sorte d’incompréhension, de malaise et de colère qui commence à monter ». François Hommeril, président de la CFE-CGC ajoutait pour sa part que, dans les lieux de travail « la base est très en colère, le gouvernement mise sur une résignation et les gens le savent », se disant pour sa part « très inquiet » car la situation « peut vraiment dégénérer ». Un autre dirigeant syndical soulignait pour sa part : « On tient pour l’instant mais beaucoup de copains veulent en découdre, quand on écrit au chef de l’Etat que la situation pourrait devenir explosive, ce n’est pas une blague [4]. »

      Malheureusement, du fait de la stratégie défaitiste de Berger et Martinez, à laquelle Jean-Luc Mélenchon a également adhéré malgré les mises en scène parlementaire de ses troupes, le risque est que tout ceci finisse par s’essouffler. Pour reprendre Trotsky,« en enlevant à la grève son programme politique, les réformistes sapent la volonté révolutionnaire du prolétariat, mènent le mouvement dans une impasse et obligent ainsi les différentes catégories ouvrières à mener des combats isolés... Tel est le danger principal de la lutte actuelle [5]. »

      Depuis Révolution Permanente, à travers le Réseau pour la Grève Générale qui se prépare à organiser un grand meeting de la grève ce lundi 13 mars à la Bourse du travail à Paris avec certains des principaux secteurs en grève, nous nous opposons consciemment à cette stratégie de l’Intersyndicale. Nous luttons pour tous les éléments qui vont dans le sens de l’auto-organisation, de l’auto-activité et de la coordination des grévistes, en cherchant à créer des liens et en élaborant un programme offensif qui fasse écho aux sentiments des secteurs les plus exploités, en créant un petit pôle qui se bat pour imposer à la direction actuelle du mouvement une autre perspective que celle qui mène à la défaite.

      Comme le dit justement un des référents du réseau, dirigeant syndical CGT dans la principale raffinerie de France, au Havre, relayé par Mediapart : « Au micro, Alexis Antonioli, secrétaire général de la CGT de la raffinerie, appelle aussi à reconduire la grève. Il annonce, comme au niveau national, plus de 70 % de grévistes. Mais l’arrêt complet des installations – pour lequel il faut compter un délai de cinq jours de "mise en sécurité" – n’est pas encore à l’ordre du jour. Pour l’heure, il s’agit seulement d’assurer le service minimum dans la raffinerie. Et le délégué syndical de tacler la stratégie de l’intersyndicale, jugée trop molle : "Leur calendrier avec des dates saute-moutons, 24 heures toutes les deux semaines, c’est la stratégie de la défaite… Si on envisage de se mettre quinze jours, trois semaines en grève, ce n’est pas juste pour obtenir le statu quo, c’est pour aller plus loin et reconquérir la retraite à 60 piges, avec 55 ans pour les métiers pénibles." Applaudissements nourris [6]. »

      Sans aucune ambiguïté, nous affirmons que, contrairement à ce que défend l’Intersyndicale, nous devrons bloquer le pays et construire la grève générale pour gagner. Mais pour que la victoire devienne une réalité et que nous puissions lutter jusqu’au bout, nous devons gagner les masses au fait de rejoindre les secteurs stratégiques, sur un programme offensif commun. C’est le seul moyen de vaincre Macron et sa contre-réforme.

  • « Les mouvements dits féministes ne font objectivement que maintenir les femmes dans la dépendance, s’ils ne cherchent pas à s’attaquer aux causes mêmes de cette situation, au régime capitaliste »

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-1960-1963/article/avec-les-femmes | #archiveLO (Lutte de classe n°9 - 6 mars 1961)

    #capitalisme #féminisme #droits_des_femmes #lutte_de_classe #marxisme

    • Commentaire déplacé.

      Depuis toujours, pour des marxistes, la seule perspective permettant de combattre l’oppression des femmes, c’est de combattre l’exploitation capitaliste et l’ordre social bourgeois qui maintient cette oppression, et c’est donc de militer pour l’unité de la classe ouvrière, pour que les travailleuses et travailleurs soient conscients de leur identité de classe, au-delà des différences de sexe, de nationalité ou de religion. Louise Michel écrivait déjà : « Le sexe fort est tout aussi esclave que le sexe faible, et il ne peut donner ce qu’il n’a pas lui-même ; toutes les inégalités tomberont du même coup quand hommes et femmes donneront pour la lutte décisive. »

      Dire que le combat féministe ne peut aboutir que par la transformation de toute la société n’est ni minimiser l’importance de ce combat, ni faire preuve de masculinisme (ni de condescendance, ni de stupidité), c’est rappeler une des idées de bases du mouvement ouvrier révolutionnaire – l’idée selon laquelle, dans le fond, une société fondée sur l’exploitation ne pourra jamais être en même temps fraternelle et égalitaire.

      C’est le refus de raisonner en termes de classes sociales qui conduit à des aberrations, comme la thèse d’un privilège masculin ou d’un patriarcat indépendant des classes sociales, et qui amène à dénoncer stupidement les hommes dans leur ensemble, et non les responsables et bénéficiaires de l’exploitation.

    • Mais je ne refuse pas de raisonner en termes de classes sociales, c’est toi et ton mouvement qui refuse de raisonner en terme de sexisme. Pour moi les deux combats sont à mené ensemble, pas l’un au détriment de l’autre, comme le demande ton texte méprisant pour les femmes et les féministes.

    • + 💯 pour @mad_meg
      On comprend très bien les biais de classe quand des «  féministes  » construisent leur «  émancipation  » sur le dos de leur nounou exploitée.
      Et on comprend très très bien le sexisme des orgas de «  gauche  » qui nous voit bien les «  aider  » et les «  soutenir  », mais qui refusent de voir le sexisme et le harcèlement dans leurs rangs «  pour ne pas nuire à la cause  ».

      Bref, ras le cul d’être la «  caution nichons  » des orgas anti-capitalistes qui nous considèrent au mieux comme des «  repos du camarade  » au pire comme «  des chieuses ou des égoïstes  », quand on refuse «  d’attendre notre tour  » dans les combats en cours.

      Les testiculés ne se rendent pas compte qu’ils sont pour les femmes de gauche comme les patrons pour les ouvriers  : des foutus silencieurs et exploitateurs qui n’iraient pas bien loin dans leurs combats sans nous pour tenir les orgas et rater les réunions pour garder les lardons  !

    • J’ai assisté, au siècle dernier (désolé, encore un témoignage de papy cabou), à un débat entre une camarade féministe et deux militant·es « marxiste-léniniste » (de tendance maoïste) dont les arguments de l’une et des autres ressemblent beaucoup aux termes des échanges présentés ci-dessus.

      L’argument fatal, lancé par l’un des militant·es « marxiste-léniniste » était que le propos énoncé par la féministe « n’était pas marxiste », ce à quoi, il lui a été répondu spontanément un splendide « je m’en fous ! »

    • 1. LO est ici visé sans raison en lui associant des propos débiles de « testiculés qui ne se rendent pas compte » et des comportements sexistes d’ « orgas anti-capitalistes qui considèrent [les femmes] au mieux comme des "repos du camarade " au pire comme "des chieuses ou des égoïstes " ».

      Je comprends qu’on puisse ignorer que le sexisme, par principe, n’a pas sa place à LO, je pardonne moins qu’on puisse affirmer le contraire sans savoir, qui plus est à l’aide d’amalgames de bas étage.

      Ne saviez-vous pas qu’on ne peut se dire communiste sans combattre le sexisme au quotidien ?

      Que cela fait partie des responsabilités naturelles de tout militant ouvrier communiste révolutionnaire que de ne laisser s’épanouir, sur son lieu de travail (et, à plus forte raison chez lui), aucun comportement sexiste (ni aucun comportement homophobe ou raciste) ?

      Faut-il sérieusement rappeler cette évidence ?

      2. LO refuse en effet de raisonner seulement "en terme de sexisme", LO affirme seulement que la façon la plus conséquente de combattre l’oppression des femmes et le sexisme est de lutter contre le capitalisme et de mettre fin à l’exploitation.

      Car c’est seulement lorsque l’humanité se retrouvera en situation de récupérer le fruit de son travail, de remettre la main sur ce qui lui appartient et, partant, de partir des besoins de tous pour décider démocratiquement ce que l’on produit, comment on le produit, comment on le transporte, comment on le recycle, qu’elle sera enfin en capacité de répondre à toutes les oppressions qui pourrissent son existence.

      3. Critiquer l’impasse du mouvement féministe qui ne prend pas en compte le combat contre le système capitaliste n’est pas faire preuve de mépris. Ou alors la critique est synonyme de mépris, et nous devrions simplement nous taire et cesser de militer.

      Cette façon de maudire son interlocuteur qui ne partage pas ses vues et de le taxer gratuitement de mépris n’est pas digne.

      Les militants révolutionnaires que nous sommes ne disent pas leur « mépris » en critiquant les luttes contre les oppressions, ils pointent leurs limites (c’est notre responsabilité) quand elles restent fondamentalement étrangères à la lutte de classe et à la nécessité de la révolution sociale.

      Le but de LO, c’est la conquête du pouvoir politique par le prolétariat. C’est dans cette seule perspective que LO considère les luttes contre les oppressions. Si elles ne sont pas orientées dans ce but, elles ne seront jamais un moyen de les « combattre ».

      4. Nous ne disons pas en effet que « les deux combats sont à mener ensemble », nous disons que le sexisme fait partie de notre combat.

      Parce que les luttes ouvrières sont la condition de tout combat conséquent contre le sexisme.

      Parce qu’il n’y a strictement aucun combat contre les oppressions qui, pour faire valoir sa cause et se garantir les conditions de la victoire, ne pourra faire l’économie de rejoindre, corps et âme, le combat essentiel, le seul à même de renverser la classe capitaliste et de liquider son système, le combat de la classe ouvrière.

      C’est la raison pour laquelle qu’à tous ceux qui nous disent leur révolte contre le sexisme, nous n’avons qu’une seule réponse : tout dépend de la lutte des travailleurs contre la société capitaliste.

    • tout dépend de la lutte des travailleurs contre la société capitaliste.

      Oui, et non.

      Oui, ok, le capitalisme disparu, ce sera le paradis sur terre, on est tout·e·s d’accord.

      Non, il est hors de question de dénigrer ou minimiser les efforts de ceux qui luttent contre toutes formes de violences dès maintenant, au prétexte qu’il y aurait une lutte supérieure.

      Non, dans son essence, le féminisme ne maintient pas les femmes dans la dépendance. Le féminisme n’est pas une roue de secours du capitalisme ou du patriarcat. C’est crétin d’exprimer une telle idée.

    • Critiquer l’impasse du mouvement féministe qui ne prend pas en compte le combat contre le système capitaliste n’est pas faire preuve de mépris

      Croire qu’il y a UN mouvement féministe montre ton ignorance profonde de ces luttes, il y a des centaines de courants et si je suis d’accord pour critiqué le féminisme libéral c’est pas ce que tu fait ni LO. Tu lance des affirmations creuses, non la fin du capitalisme ne sera pas forcement favorable aux femmes et personne ne demande aux LO de ne pensé QU’en termes de sexisme, c’est vous à LO qui exigez des femmes qu’elles abandonnent certaines causes à votre profit. Il y a des féministes maxistes, et votre texte les traite comme si elles n’existaient simplement pas.

      De toute façon c’est certain qu’aucune féministe ne sera convainque par ta messe exhalée de phallocrate et en ce qui me concerne, notre échange me fait voire LO d’un très mauvais œil désormais.

    • Je suis féministe, @biggrizzly, je considère que le combat féministe appartient intégralement au combat qui est le mien. Je ne considère donc pas que « le féminisme maintient les femmes dans la dépendance ».

      Je considère en revanche, et c’est la phrase du texte de 1961 proposé ci-dessus, que « tous les mouvements dits féministes ne font objectivement que maintenir les femmes dans la dépendance s’ils ne cherchent pas à s’attaquer aux causes mêmes de cette situation, au régime capitaliste ».

      Partant, nous ne « dénigrons ni ne minimisons les efforts de ceux qui luttent contre toutes formes de violences dès maintenant au prétexte qu’il y aurait une lutte supérieure », nous les critiquons, nous en dénonçons les limites.

      Non au nom d’une « lutte supérieure », mais au nom de la seule lutte (féministe, aussi par définition) qui est susceptible d’assurer les conditions de la disparition de l’oppression des femmes.

      Il n’y a nulle trace dans l’héritage du marxisme de programme visant à enfermer les victimes d’oppressions (racistes, sexistes, homophobes, etc.) dans leur prétendue spécificité. Il y a au contraire la conviction que le problème fondamental de la société, qui conditionne tous les autres, c’est la nécessité d’arracher le pouvoir à la bourgeoisie.

      « Le paradis sur terre », ce n’est pas notre vision des choses. Il ne s’agit pas de fantasmer : la liquidation du capitalisme ne signifie évidemment pas que les oppressions disparaitront par magie du jour au lendemain. Cela signifie que l’humanité sera enfin en capacité d’y répondre.

    • Je ne considère pas, @mad_meg, qu’il n’y aurait qu’UN mouvement féministe (ce serait en effet consternant de bêtise), le texte de 1961 propose seulement de montrer les limites, à nos yeux, de tout mouvement féministe qui ne pose pas le problème de l’expropriation de la classe capitaliste par la classe ouvrière.

      Il n’est pas très sérieux non plus d’écrire que « LO exige des femmes qu’elles abandonnent certaines causes à [son] profit ». Les militantes qui, après des débuts militants dans des organisations spécifiquement féministes, ont rejoint LO, elles l’ont fait en conscience et nullement sous la contrainte. Avec la conscience que c’est la révolution prolétarienne qui peut seule assurer la victoire des droits des femmes.

      « La fin du capitalisme ne sera pas forcement favorable aux femmes », c’est vrai si le mouvement ouvrier n’en est la cause, et si la chute du capitalisme n’est dû qu’à son seul pourrissement. Je milite précisément pour que dans sa chute, il n’entraine pas l’humanité avec lui...

      Je vois que, par ailleurs, sans me connaitre (ni connaitre du reste les valeurs du mouvement ouvrier révolutionnaire), tu n’hésites pas à m’insulter ("phallocrate"). J’espérais plutôt que tu comprennes un peu mieux mes idées et la logique qui les anime – et qui sont à l’opposé exact des préjugés et des contresens que tu continues de défendre.

      Deux choses : j’espère que tu nous rencontreras ou que tu viendras à la fête de LO un jour... pour, décidément, mieux nous connaitre.

      En attendant, cet extrait d’un bouquin (1996) d’Arlette Laguiller (et, plus précisément, d’un chapitre consacré « aux droits des femmes ») :

      Je ne crois pas que les féministes proprement dites, celles pour qui le seul, ou du moins le principal problème, est celui des inégalités entre les sexes, se soient beaucoup reconnues dans mes interventions, parce que c’est en communiste que je défendais les droits des femmes.

      Je ne m’en cachais pas. Et j’ajoutais, dans la même intervention : « Pour les socialistes révolutionnaires, l’égalité de l’homme et de la femme n’est pas un droit, c’est un fait. Si la femme occupe aujourd’hui une situation inférieure à celle de l’homme, ce n’est pas dù à son manque de capacité qui n’existe que dans la tête des réactionnaires, c’est parce que nous vivons dans une société d’exploitation, qui repose sur l’injustice et l’inégalité. [...] c’est précisément parce que j’appartiens à un mouvement révolutionnaire que je suis là ce soir et que je peux parler pour toutes les femmes. »

      Je suis fière en effet d’appartenir à un courant qui a engagé la lutte contre l’oppression des femmes au milieu du XIXe siècle, il y a cent cinquante ans, à une époque où la quasi-totalité des intellectuels bourgeois considérait que le rôle « naturellement » dévolu à la femme était celui d’épouse soumise à son mari, et celui de mère. Je suis fière d’appartenir à un mouvement qui, alors que la plupart des grandes écoles, des professions intellectuelles, étaient encore fermées aux femmes, et certaines pour longtemps, a compté dans ses rangs des dirigeantes aussi prestigieuses que Rosa Luxemburg ou Clara Zetkin.

      Je me réclame de ceux qui, dans la Russie arriérée de 1917-18, élaborèrent un code de la famille établissant l’égalité absolue entre le mari et la femme, firent du divorce une affaire simple et d’ordre privé en cas de consentement mutuel, et entreprirent de révolutionner les institutions familiales, y compris dans les régions les plus reculées de l’ex-Empire tsariste, en engageant le combat contre toutes les atteintes aux droits et à la dignité des femmes, comme le port du voile, le mariage des petites filles et la polygamie, dans les régions musulmanes.

      Le pouvoir soviétique naissant jeta effectivement les bases, en pleine guerre civile, d’une législation bien plus démocratique que celle qui régissait alors les pays bourgeois les plus avancés.

      Il existe aujourd’hui, dans les partis de droite, un certain nombre de femmes (pas très important, il est vrai) qui jouent un rôle politique. Ces femmes-là se félicitent volontiers des progrès de la condition féminine, mais elles affichent en même temps des convictions conservatrices, hostiles aux idées socialistes. Elles devraient bien se demander, pourtant, quels hommes incarnaient en leur temps les idées de l’avenir et vraiment démocratiques : ces parlementaires, tenants comme elles du « libéralisme économique et politique », qui, jusqu’en 1945, en France, refusèrent obstinément le droit de vote aux femmes ? Ou bien les militants révolutionnaires qui considéraient la lutte pour l’égalité des droits entre les hommes et les femmes comme l’un des aspects de leur combat ?

      Que les femmes politiques de la bourgeoisie se réfèrent, si elles préfèrent cela, à ce sénateur qui déclarait hypocritement que « plus que pour manier le bulletin de vote, les mains des femmes sont faites pour être baisées ». Je préfère, pour ma part, me réclamer de l’ouvrier tourneur August Bebel (l’un des dirigeants du Parti socialiste allemand), qui publia en 1883 un livre intitulé La Femme, dans le passé, le présent et l’avenir, qui devint en ce domaine l’ouvrage de référence du mouvement ouvrier international.

      Bebel y écrivait : « Quelle place doit prendre la femme dans notre organisme social afin de devenir dans la société humaine un membre complet, ayant les droits de tous, ayant la faculté de développer pleinement et dans toutes les directions ses forces et ses aptitudes ? C’est là une question qui se confond avec celle de savoir quelle forme, quelle organisation essentielle devra recevoir la société humaine pour substituer à l’oppression, à l’exploitation, au besoin et à la misère sous leurs milliers de formes, une humanité libre...

    • « Tous les mouvements dits féministes ne font objectivement que maintenir les femmes dans la dépendance S ’ils ne cherchent pas à s’attaquer aux causes mêmes de cette situation, au régime capitaliste ». Cela signifie que le combat féministe ne peut aboutir que par la transformation de toute la société.

      Je trouve, @biggrizzly, qu’elle dit très justement ce que je pense.

      Avec cette conséquence (exprimée dans un texte plus récent) :

      Si des jeunes entrent en révolte contre cette société parce qu’elles et ils constatent qu’elle n’est pas capable de faire avancer les droits des femmes ni de faire reculer le racisme, c’est évidemment une bonne chose ; mais la seule perspective leur permettant de mener réellement ces combats, c’est de se tourner vers les idées communistes et vers la classe ouvrière, la seule qui peut jeter les bases d’une société réellement égalitaire en mettant fin à l’exploitation capitaliste.

    • @recriweb
      À aucun moment, je ne parle de LO.
      Je parle des comportements habituels et sempiternellement observés dans les orgas de gauche.

      En vrai, je pensais aussi à LFI qui a le féminisme en porte-étendard et qui s’est comporté comme tout le monde dans l’affaire Quatennens.

      Et ça fait bien chier  : silencier les femmes victimes de #VSS, ça dessert la cause.

      J’en suis au point où je me demande s’il ne va pas falloir lancer un parti non mixte.

    • Au temps pour moi, @monolecte...

      Quant à la pertinence d’un parti non-mixte (ou, à tout le moins, d’une organisation séparée des femmes), c’est un vieux débat que LO a eu et re-eu avec la LCR en son temps – qui était en faveur d’un mouvement autonome des femmes.

      Rouge pouvait donc écrire en 1974 :

      « Il n’est pas question de mettre dans un mouvement qui lutte contre l’oppression des femmes les oppresseurs. Or, les hommes sont objectivement des oppresseurs. »

      Ce à quoi LO répondait alors :

      Ce sont des propos de féministes et non des propos de militantes révolutionnaires. Les militantes de Rouge qui militent dans les groupes de femmes ont beau affirmer qu’« il est absurde de séparer lutte pour la libération des femmes et révolution socialiste » en affirmant la nécessité absolue d’un mouvement autonome des femmes, elles ne font soit qu’affirmer leur méfiance vis-à-vis du parti révolutionnaire, voire leur condamnation de celui-ci incapable, selon elles, parce que composé d’oppresseurs, de libérer la femme par la révolution socialiste, soit que séparer de fait la lutte pour la révolution socialiste réservée au parti, et la lutte pour la libération des femmes réservée aux femmes. En séparant la lutte pour la libération de la femme de la lutte pour la révolution socialiste, elles rejoignent bel et bien le féminisme bourgeois.

      C’était aussi un débat qui agitait les militants des partis communistes de l’IC avant le stalinisme. Ainsi 3e congrès se déclarait-il « énergiquement contre toute espèce d’organisation séparée des femmes au sein du parti, des syndicats, ou autres organisations ouvrières ». En revanche, il somme tous les partis communistes de se donner les moyens de mener un travail militant parmi les femmes, en préconisant la création de « commissions pour le travail parmi les femmes ». Cette décision, le 3e Congrès l’a rendue obligatoire pour tous les PC adhérant à l’IC.

    • La non-mixité, de mon point de vue fait partie des conditions – légitimes – de l’expression féministe.

      Ce point a d’ailleurs souvent représenté un sujet de clivage des plus virulents quand, dans le passé, Monsieur le militant révolutionnaire (quelle que soit son idéologie : socialiste, communiste, anarchiste, etc.) tenait en journée tout un tas de discours à propos de l’émancipation de la classe ouvrière et, qu’une fois rentré à la maison, il mettait les pieds sous la table en demandant à bobonne de lui servir son pot-au-feu et de mettre les gosses au lit. Dans ces conditions, il est tout à fait normal que les femmes se retrouvent entre elles pour reconstruire des espaces de liberté en rupture avec leur milieu, professionnel, familial et militant (qui se recoupent souvent).

      Considérant donc que l’affirmation politique féministe ne peut être construite, en toute autonomie que par les femmes-elles mêmes je me suis jamais considéré comme féministe, car homme, mais comme sympathisant de la cause féministe, aux côtés des femmes, solidaire et motivé pour participer activement à la mise en pièces immédiate et sans condition du patriarcat.

      Je suis convaincu que l’humanité, quelle qu’en soit le sexe et le genre des personnes qui la compose, a tout intérêt construire des relations égalitaires et non-oppressives le plus tôt possible.

    • D’abord, pourquoi ce ton, @cabou ("Monsieur le militant révolutionnaire") ? Au-delà de nos divergences, y avait-il quelque chose de méprisable dans ma façon de répondre et de m’expliquer ?

      Je suis convaincu comme toi que "l’humanité, quelle qu’en soit le sexe et le genre des personnes qui la compose, a tout intérêt à construire des relations égalitaires et non-oppressives le plus tôt possible." Du reste, c’est ce que j’ai expliqué plus haut en rappelant que c’est de la responsabilité de tout militant communiste révolutionnaire de défendre ses valeurs féministes, au quotidien, autant sur son lieu de travail que chez les siens.

      Est-ce à dire que tous les militants de LO sont "déconstruits" (comme on dirait désormais) et qu’ont disparu dans nos rangs tous les réflexes patriarcaux ? Malgré nos efforts constants, nous restons en partie conditionnés par la société dans laquelle nous sommes. Toutefois nous sommes convaincus que les militants révolutionnaires que nous sommes portent en eux ce qui est le meilleur possible en ce monde pourrissant. Et c’est parce que nous sommes convaincus de cela et en faisons la preuve tous les jours que nous pourrons convaincre les travailleurs de nous faire confiance, et aux femmes de notre classe de ne pas se laisser enfermer dans une « spécificité » qui obère une prise de conscience plus large.

      Je me souviens, pour l’anecdote, que lors de mes premiers pas à LO, en 1987, j’avais été impressionné par la rigueur des camarades sur cette question. Et, depuis, comme tous, je ne tolère en notre sein aucun écart. Je ne dis pas cela pour dire que nous serions malgré tout parfaits, je dis cela pour dire à quel point être féministe et donc refuser tout acte sexiste est, pour nous, une réalité de tous les jours... Une rigueur qui, tu le sais sasn doute, nous vaut d’être parfois moqués.

      Je ne pense pas comme toi que "l’affirmation politique féministe ne peut être construite, en toute autonomie, que par les femmes-elles mêmes". Je pense, au contraire, que contre le reflux important des idées progressistes, contre tous les courants politiques réactionnaires, contre tous les comportements sexistes, homophobes, racistes, il est vital que renaissent le mouvement ouvrier, ses combats, ses valeurs. Car ce sont les interventions massives, politiques et sociales, de la classe ouvrière, ses luttes, qui, comme par le passé, pourront faire progresser la société. Et en attendant, je pense (nous pensons) qu’il faut toute la conscience de classe d’un parti révolutionnaire socialiste pour surmonter au quotidien le poison du sexisme que les patrons entretiennent sans cesse au sein de la classe ouvrière afin d’amoindrir ses forces.

      Se réunir (entre victimes) pour parler d’agressions, faire part de son expérience pour s’aider soi-même à se reconstruire et à mieux se protéger mentalement, c’est une chose : c’est le sens d’un approche psychologique qui peut se justifier et que l’on retrouve dans d’autres contextes. Point n’est besoin de discuter de cette approche dont l’utilité, très pragmatique, est parfaitement concevable.

      Il en est une autre que de se réunir entre femmes pour discuter féminisme, entre homosexuels pour discuter homophobie, entre noirs ici ou maghrébins là pour discuter racisme (etc.). Le mouvement ouvrier n’a jamais cessé de se battre en montrant (au contraire) que sexisme, machisme, harcèlement, homophobie, racisme, etc. , mêmes ressentis comme « spécifiques » par leurs victimes, ne devaient pas moins être compris par tous comme le problème de tous, les uns avec les autres, et ce autour d’un seul combat combat commun, car le seul véritablement déterminant : en faveur de la révolution sociale.

      J’ajoute que le mouvement socialiste marxiste s’est construit en intégrant des militantes dans ses rangs et ainsi en ne laissant pas les préjugés sexistes diviser ses forces. Et c’est sans doute plus nécessaire que jamais aujourd’hui.

      Enfin, je ne me considère donc pas seulement « sympathisant de la cause féministe »… j’ai fait mienne cette cause. Je me considère donc comme féministe et je le revendique, au nom de tou(te)s les intellectuel(le)s qui ont défendu la cause des femmes au sein du mouvement ouvrier révolutionnaire.

    • Cette expression « Monsieur le militant révolutionnaire » ne s’adressait pas à toi, en particulier, @recriweb et je suis sincèrement désolé que tu l’ai prise personnellement. Elle ne visait pas non plus ton organisation politique. Nous ne nous connaissons pas dans le monde analogique et je ne me permettrais pas de porter ce type de propos sur une personne lors d’un échange sur le web.

      Cette expression, ainsi que le reste de la formule, je l’ai reprise, presque textuellement de critiques formulées par des militantes d’organisations d’extrême gauche et libertaires qui expliquaient les conditions dans lesquelles s’est constitué la revendication d’une expression politique féministe - non mixte - en rupture avec leurs orgas, dans les années 70.

      Pour le reste : comme parfois, mais pas toujours, nous constatons effectivement nos désaccords. Je ne considère pas qu’il s’agisse pour autant de divergences qui rendrait le débat impossible.

    • si nous faisions disparaître le capitalisme, non, ce ne serait pas le paradis sur terre, en tout cas pas l’harmonie générale. l’humanisation aurait encore partie liée à des formes de violence. on me dira que c’est réac de le prétendre (un pessimisme sur la « nature humaine »), or il suffit de penser à la souffrance psychique un tant soit peu sérieusement pour savoir que celle-ci n’est pas intégralement soluble dans la destruction de cette société et des rapports qui la constituent. et il en est pour une part de même des désirs et des actes de domination (dont le viol et le meurtre).

      (et puisque LO n’est bien sûr visé nulle part, je m’en charge : comme dans d’autres orgas à prétention révolutionnaire, dont l’existence à ceci de commun avec le vulgaire de se situer elle aussi sous la mauvaise étoile du machisme, un viol au moins a pu y être silencié, y compris au prix de cérémonies publiques visant à assurer la dénégation la plus ferme).

    • Je suis convaincu comme toi que « l’humanité, quelle qu’en soit le sexe et le genre des personnes qui la compose, a tout intérêt à construire des relations égalitaires et non-oppressives le plus tôt possible. » Du reste, c’est ce que j’ai expliqué plus haut en rappelant que c’est de la responsabilité de tout militant communiste révolutionnaire de défendre ses valeurs féministes, au quotidien, autant sur son lieu de travail que chez les siens.

      C’est des belles paroles de dominant , c’est vide et idiot. Exactement comme si tu te demandait pourquoi les patrons sont pas gentils avec les salariés et comment ca se fait qu’ils sont pas plus communistes au medef alors que tout le monde à un benefice à retiré de l’amour de son prochain et du partage égalitaire.

      Je suis convaincu comme toi que « l’humanité, quelle qu’en soit la classe des personnes qui la compose, a tout intérêt à construire des relations égalitaires et non-oppressives le plus tôt possible. » Du reste, c’est ce que j’ai expliqué plus haut en rappelant que c’est de la responsabilité de tout patron de défendre ses valeurs égalitaristes, au quotidien, autant sur son lieu de travail que chez les siens.

      Je suis convaincu comme toi que « l’humanité, quelle qu’en soit la race des personnes qui la compose, a tout intérêt à construire des relations égalitaires et non-oppressives le plus tôt possible. » Du reste, c’est ce que j’ai expliqué plus haut en rappelant que c’est de la responsabilité de tout blanc de défendre ses valeurs antiraciste, au quotidien, autant sur son lieu de travail que chez les siens.

      Mais ca sert à rien de discuté avec les oppresseurs, c’est comme de vouloir faire entendre raison à Roux de Bézieux, de toute façon les hommes ont beaucoup à perdre dans l’égalité contrairement à ce qu’ils affirment hypocritement.

    • « des belles paroles de dominant , c’est vide et idiot. ». Ceci pour réaction à l’évocation des valeurs des militants ouvriers révolutionnaires. Cela prouve simplement @mad_meg que vous ignorez tout de l’histoire du mouvement ouvrier et des grèves, des débrayages, des actions qui, en entreprises, ont pour origines des actes sexistes ou des actes de harcèlement. Vous ajoutez, dans une naïveté sidérante : « ca sert à rien de discuter avec les oppresseurs », comme s’il s’agissait de « discuter » et non, pour les travailleurs », de défendre seulement leurs collègues en neutralisant les salopards qui agissent en générale dans l’impunité, et, ce faisant, de faire front commun au nom de leur classe.

      Quant à parler des « hommes » en général, en en faisant une catégorie congénitalement machiste et donc opposée par définition aux droits effectifs des femmes, c’est un contresens réactionnaire qui réduit à néant toute réflexion sur la question. Un contresens qui ne vaut pas davantage que celui qui réduit les femmes à tous les stéréotypes éculés et débiles répandus par les idéologies et cultures patriarcales.

    • Ce ne sera pas le paradis, mais en débarrassant la société des rapports sociaux basés sur l’exploitation, il est concevable d’imaginer que bien des comportements et manières de concevoir autrui se transformeront positivement. Une simple déduction matérialiste.

      L’accusation mensongère que tu portes @colporteur est, quant à elle, non seulement inconcevable mais particulièrement dégueulasse. Mon mail ici recriweb@protonmail.com pour résoudre notre problème.

    • Pourrais-tu me répondre @colporteur stp ? Qu’est-ce qui te permet d’affirmer que LO serait elle aussi « sous la mauvaise étoile du machisme » (alors qu’aucun comportement machiste ou sexiste n’y est toléré) et, partant, de divaguer en imaginant qu’ « un viol au moins a pu y être silencié » (ce qui, précisément, ne peut arriver).

      Tu n’es pourtant pas non sans savoir que les conditions de recrutement de LO sont strictes, que nos valeurs et comportements sont exigés irréprochables…

      En outre, en supposant un fait, comment peux-tu imaginer que nous le dissimulerions en abandonnant, de fait, la victime à son traumatisme, et en laissant un violeur libre de sévir de nouveau ?

      Mais tu n’as peut-etre, dans le fond, aucune idée de ce que nous sommes et de la façon dont nous fonctionnons… mais de là à spéculer gratuitement et à répandre des doutes monstrueux !

    • j’ai dit ce qu’il y avait à dire. dans un cas de viol (au moins) LO a choisi d’innocenter un de ses militants pour se préserver. ce que tu estime "inconcevable" est aussi affligeant que banal. ce qui "ne peut arriver" a eu lieu. et est loin d’être passé inaperçu. regroupé.e.s autour de la femme qui a subi ce viol, des camarades ont durant des mois mené bataille là-dessus. que je sache, elle n’attendait rien de LO si ce n’est que cette organisation (ainsi que la CGT) admette les faits et en tire des conclusions. c’est l’inverse qui a eu lieu avec la tenue d’une soirée publique destinée à « remettre en selle » ce militant.

    • Jamais entendu parler de ça. Ni d’ailleurs la direction de LO, ni internet — totalement muet sur la question.

      Mais j’ai enquêté un peu : il y aurait eu à tourner sur Twitter une sale histoire à propos d’un sympathisant… mais plus aucune trace nulle part.

      Pas plus que de poursuites judiciaires, apparemment.

      Je connais LO de l’intérieur depuis 35 ans, et je maintiens qu’aucun.e militant.e ne tolérerait au sein de l’organisation le moindre comportement toxique — et, à plus forte raison, criminel.

  • Il y a 8 ans, le 6 mars 2015, lors d’un Cercle Léon Trotsky, LO analysait le conflit dans lequel était déjà plongée l’Ukraine. On peut consulter cet exposé ici :

    Un quart de siècle après l’éclatement de l’URSS, le peuple ukrainien victime des rivalités entre l’impérialisme et la Russie de Poutine
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/un-quart-de-siecle-apres-l
    #conférenceLO du 6 mars 2015

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/CLT-Ukraine-part1.mp4

    https://videos.lutte-ouvriere.org/download/video/20150306_CLT_Ukraine_part2.mp4

    Sommaire :

    De la «  prison des peuples  » à l’Union des républiques socialistes soviétiques
    – La guerre civile en Ukraine

    Le charcutage de l’Europe de l’Est par l’impérialisme

    La bureaucratie stalinienne piétine le droit des peuples

    De Yalta à l’éclatement de l’Union soviétique

    La disparition de l’Union soviétique sous l’effet des forces centrifuges
    – La prudence initiale des dirigeants impérialistes
    – Le pillage légalisé sous couvert de «  l’économie de marché  »
    – L’indépendance des Républiques ex-soviétiques

    L’indépendance de l’Ukraine en 1991
    – Bureaucrates et oligarques se partagent pouvoir et richesses…

    Les grandes manœuvres des impérialistes autour de la Russie

    Poutine et la restauration de la puissance de l’État russe

    L’Ukraine, arène sanglante des rivalités entre les impérialistes et le Kremlin
    – L’Union européenne n’a que du sang et des larmes à proposer à l’Ukraine
    – La population ukrainienne, victime des oligarques et de la crise économique
    – Les manifestations du Maïdan encadrées par des partis réactionnaires
    – L’Ukraine bascule dans une guerre civile meurtrière

    Les travailleurs doivent opposer leurs propres intérêts au piège mortel de la guerre

    #ukraine #maïdan #guerre #lutte_de_classe #Poutine #oligarchie #oligarques #État_russe #russie #impérialisme #manifestations #bureaucratie #histoire #droit_des_peuples #UE #union_européenne #États-Unis #révolution_russe

  • Le prolétariat international, la seule classe capable de mettre fin au capitalisme et à l’exploitation !

    #archiveLO #conférenceLO (Cercle Léon Trotsky du 4 mars 2011)

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/le-proletariat-international-la-14434

    Sommaire :

    Du #socialisme_utopique aux premières luttes

    1848 : Le Manifeste Communiste...
    – Le prolétarait considéré comme une classe révolutionnaire
    – La #plus-value
    – La nécessité du parti

    ... et la révolution !

    La construction des partis ouvriers
    – Bataille d’idées

    1871 : la Commune de Paris

    De l’apogée de la social-démocratie à sa trahison
    – Développement de la social-démocratie et du prolétariat
    – L’illusion réformiste

    La #révolution_russe de #1917

    Le stalinisme, ennemi du mouvement ouvrier
    – Un courant contre-révolutionnaire
    – Des situations révolutionnaires trahies par le #stalinisme

    Les #révolutions_anticoloniales : une occasion perdue

    La trahison de l’#intelligentsia

    Le prolétariat, classe majoritaire sur la planète

    La classe ouvrière dans les pays du Tiers monde
    – Des zones franches aux usines géantes d’Asie
    – La responsabilité de l’#impérialisme

    Le #prolétariat des pays riches
    – La classe ouvrière industrielle
    – Les #employés, partie intégrante du prolétariat

    Une seule #classe_ouvrière mondiale

    #manifeste_duParti_communiste #nationalisme #indépendance #réformisme #marxisme #parti_révolutionnaire #Karl_marx #Friedrich_Engels #marx #engels #Lénine #trotsky #trotskisme #léninisme

  • Le 23 février 1917 – le 8 mars de notre calendrier –, la Révolution russe commençait

    Le texte du meeting #LO du 20 octobre 2017 consacré à la Révolution russe :
    https://www.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/documents/centenaire-revolution-russe.pdf #conférenceLO

    Sommaire (Cercle Léon Trotsky n°150) :

    Introduction d’#Arlette_Laguiller

    La #Révolution_russe : la classe ouvrière au pouvoir

    La #révolution, un élan révolutionnaire du prolétariat : février
    – Les #soviets, les #comités_d’usine

    La révolution transforme les hommes qui la font
    – Une #classe_ouvrière russe opprimée...
    – ... transformée par les événements révolutionnaires

    Le problème du pouvoir et la nécessité du parti
    – La prise du pouvoir par les travailleurs nécessite une conscience élevée et un parti

    L’expérience de huit mois : il faut prendre tout le pouvoir

    La #révolution_d’Octobre n’a rien d’un coup d’État

    Les premiers décrets du pouvoir soviétique

    Le #Parti_bolchevique : une confiance indéfectible dans la capacité de la classe ouvrière à exercer le pouvoir

    Nous nous réclamons de l’action menée par le Parti bolchevique

    La violence fait partie des révolutions

    #Démocratie_ouvrière/#démocratie_bourgeoise

    Les raisons de la #dégénérescence

    « Il y a eu beaucoup de révolutions, aucune n’a marché ! », nous dit-on

    Nous voulons construire un parti révolutionnaire prolétarien
    – Construire ce parti : une tâche difficile

    #bureaucratie #stalinisme #lénine #léninisme #trotsky #trotskisme #marxisme #lutte_de_classe #russie #révolution_sociale #révolution_ouvrière #révolution_bourgeoise #répression #parti_révolutionnaire #communisme_révolutionnaire #Lutte_Ouvrière

  • La crise actuelle de l’économie capitaliste et ses origines

    #conférenceLO #archiveLO (22 février 2013)

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-crise-actuelle-de-l-economie

    Sommaire :

    Introduction

    Les crises du capitalisme : de la période de la « #libre_concurrence » à celle de la domination des monopoles
    – Crises et expansions : le mode de fonctionnement du #capitalisme
    – La domination des #monopoles et l’impérialisme
    – D’une guerre mondiale à l’autre : la première période de convulsions de l’#impérialisme

    L’économie capitaliste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années 1970 : de la reconstruction à la #financiarisation
    – La béquille des États pour reconstruire l’économie
    – Le tournant des années 1970
    – La #crise_de_1974 et l’intervention des États

    D’une crise à l’autre, le capitalisme financier toujours plus parasitaire
    – Ces capitaux qui cherchent à s’investir partout sauf dans la production
    – Le règne de la spéculation
    – Une #économie de crédits et d’endettements fondée sur le socle de l’endettement des États

    La crise de 2008 et ses conséquences
    – De la #spéculation sur l’#immobilier aux #États-Unis à la crise de l’euro
    – Les contradictions de la situation économique actuelle

    #marxisme #crise_économique #concentration_du_capital #trotsky #Rosa_Luxemburg #réformisme #révolution_prolétarienne #révolution_sociale #réformisme #chômage

  • Les révolutionnaires et les élections (#conférenceLO, 21 février 2016)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/les-revolutionnaires-et-les-elections-65850.html

    Sommaire :

    Les longs débuts du #suffrage_universel en France
    – La #Révolution_française, une première tentative
    – Le suffrage universel, mis en œuvre par les révolutionnaires de #1848
    – La #Commune_de_Paris, un pouvoir démocratique
    – La #République_parlementaire installée sur les ruines de la Commune de Paris
    – De nombreuses restrictions au suffrage universel

    Le développement des #partis_ouvriers socialistes de la 2ème Internationale
    – En #France, plusieurs partis socialistes et différentes tactiques électorales
    – Avec la #grève_de_Decazeville, la formation d’un groupe socialiste au Parlement
    – Contre la participation d’un ministre socialiste à un gouvernement bourgeois
    – Le #parti_social-démocrate en Allemagne et la montée de l’influence électorale
    – L’expérience de la social-démocratie russe - Le #parti_bolchevik

    Le #Parti_communiste et ses élus dans les années 1920
    – Des législatives de 1924…
    – … aux municipales de 1925, « semer l’idée communiste »
    #Lutte_Ouvrière et les élections
    – Un courant communiste révolutionnaire
    – Le suffrage universel, toujours bien encadré
    – Faire entendre le camp des travailleurs
    – Construire le #parti_révolutionnaire

    Annexe

    #social-démocratie #révolution_sociale #communisme #démocratie_bourgeoise #communisme_révolutionnaire #LO
    #démocratie_ouvrière #élection #électoralisme #PCF

  • Les combats pour l’émancipation des femmes et le mouvement ouvrier | #conferenceLO #archiveLO (13 février 2016)

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/les-combats-pour-lemancipation-des-femmes-et-le-mouvement-ouvrier-65

    Sommaire :

    – L’oppression des femmes  une conséquence de l’apparition de la #propriété_privée
    – La participation des femmes du peuple à la #Révolution_française
    – Le #Code_civil_de_Napoléon  : un arsenal contre les femmes
    – La réaction n’étouffe pas la voix de celles et ceux qui veulent l’égalité
    – Pendant la #révolution_de_1830, des prolétaires hommes et femmes se battent pour le droit au travail
    – Pour les héritières du #saint-simonisme, la lutte des femmes est jumelle de celle des prolétaires
    – Le #Manifeste_du_Parti_communiste de #Marx et #Engels contre la propriété des femmes
    – Pendant la #révolution_de_1848, les femmes luttent pour le droit au travail et élisent leurs délégués à la Commission du Luxembourg
    – Le mouvement ouvrier face à la revendication du droit au travail pour les femmes
    – La #Commune_de_Paris, premier État dirigé par des ouvriers et des ouvrières
    – L’Union des femmes crée un embryon d’organisation ouvrière de la production
    – Le mouvement socialiste marxiste : un contre-pouvoir qui se construit en intégrant des militantes dans ses rangs
    – La jeunesse d’une ouvrière devenue dirigeante socialiste  : #Adelheid_Popp
    – Les #préjugés sexistes ou corporatistes divisent les forces de la classe ouvrière
    – L’exemple d’une grève à Nancy...
    – ... Un contre-exemple, à Méru, quand la classe ouvrière surmonte les divisions
    – Les organisations féministes bourgeoises... pour les droits des femmes, mais dans le cadre limité de la société capitaliste
    – En #Grande-Bretagne, les #suffragettes utilisent la violence pour briser l’étau qui réprime leurs revendications
    – La #Révolution_russe débute lors de la #Journée_internationale_des_femmes le 8 mars 1917
    – Le pouvoir bolchevique réalise ce pour quoi se battent les #féministes en Europe et aux États-Unis
    – L’échec de la #révolution_mondiale et la stalinisation de l’Internationale  : les idées de la bourgeoisie pénètrent les partis ouvriers | #stalinisme
    – Le #PCF et sa volonté d’intégrer la société bourgeoise
    – La renaissance du #mouvement_féministe dans les années 1960-1970  : en dehors des organisations réformistes du mouvement ouvrier
    – La situation des #femmes à l’heure où les forces réactionnaires sont à l’offensive
    – Dans les pays riches aussi, la #condition_des_femmes paie son tribut à la réaction
    – Pour la fin de l’#oppression_des_femmes, comme pour la libération de l’ensemble de la société, il est vital que renaisse le #mouvement_ouvrier

    #capitalisme #marxisme #sexisme

  • Le jeune parti communiste : du combat pour créer un parti révolutionnaire au stalinisme

    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-jeune-parti-communiste-du-combat-pour-creer-un-parti-revolutionna

    12 février 2021 #conferenceLO #archiveLO

    Sommaire :

    Avant le congrès de Tours  : des années décisives
    – La guerre accélératrice et révélatrice
    #Zimmerwald et ses clivages
    – La #révolution_russe et la vague révolutionnaire en Europe
    #Grèves en France en 1919
    – Les révolutionnaires, divisés et dispersés dans la #SFIO et dans la #CGT
    – 1920 : la grève du chemin de fer et ses conséquences politiques
    – Deuxième congrès de l’IC
    – Le #congrès_de_Tours

    1921-1924  : la lutte pour transformer le parti
    – Les interventions de Trotsky et des dirigeants de l’#IC
    – La question syndicale  : l’ISR et la #CGT-U
    – La #grève_du_Havre
    – Le reflux et le front unique
    – La crise dans le parti et le départ de #Frossard
    – L’#occupation_de_la_Ruhr, la politique antimilitariste et anticoloniale du PCF
    – Des femmes et des hommes engagés et dévoués
    – Janvier 1924  : une transformation inachevée

    La «  bolchevisation  » et le #stalinisme
    – La montée de la #bureaucratie en Union soviétique
    – La chasse aux soutiens de #Trotsky
    – La «  #bolchevisation  » du parti
    – Un langage encore révolutionnaire
    – La campagne contre la #guerre_du_Rif
    – Des zigzags politiques permanents
    – Un parti ouvrier réprimé
    – Dix ans après le congrès de Tours, un parti stalinien

    Conclusion

    #parti_communiste

  • #Crise_climatique : renverser le #capitalisme pour offrir un avenir à l’humanité | lutte de classe n°199 - mai 2019
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2019/04/21/crise-climatique-renverser-le-capitalisme-pour-offrir-un-ave

    Le #réchauffement_climatique : un révélateur de l’irresponsabilité du capitalisme | #conférenceLO #archiveLO (Cercle Léon Trotsky, 23 décembre 2015 n°143)
    https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/le-rechauffement-climatique-un-revelateur-de-lirresponsabilite-du-ca

    Sommaire

    Une préoccupation fondamentale du #marxisme
    – La machine climatique
    – Les facteurs du #climat ont beaucoup changé au cours du lointain passé de la Terre
    – Les changements climatiques des trois derniers millions d’années

    Les changements depuis la #révolution_industrielle
    – Les conséquences actuelles du réchauffement
    – Canicules et sécheresses
    – Quel futur peut-on prévoir ?

    Vingt-trois ans de grands-messes internationales... pour accoucher du #protocole_de_Kyoto
    – Un protocole qui n’impose rien aux grands trusts
    – La conférence de Paris (#COP21)
    – Un sous-investissement général
    – L’épineuse question de l’#énergie
    – La démarche des grands groupes  : faire financer les futurs investissements par la collectivité et les consommateurs
    – « Chacun peut faire un petit geste »  ou  comment exonérer les responsabilités du capitalisme
    – La multiplication des déplacements inutiles de #marchandises
    – Le #transport routier encouragé par les gouvernements
    – Rationaliser les échanges et les déplacements de marchandises

    Le #communisme est aussi l’avenir de l’#écologie