• La #cartographie : entre science, #art et #manipulation

    Par Philippe Rekacevicz, Géographe, cartographe et journaliste. Animée par Patrick Picouet, Professeur de géographie, chercheur au Laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société, Université de Lille, Sciences et Technologies.

    http://lille1tv.univ-lille1.fr/collections/video.aspx?id=d6ff9593-ed24-4b20-9d2b-94bea5ec0ea9

    #philippe_rekacewicz (avec w !!!), vous le connaissez ?
    @reka
    #Patrick_Picouet
    #conférence #ressources_pédagogiques

  • Water causettes, une conférence gesticulée
    http://www.eauxglacees.com/Water-causettes-une-conference

    Pollution, industrialisation, privatisation... Sauver la ressource en eau ? Oui mais comment ? Les militants des écogestes, de la re-municipalisation de la gestion de l’eau puis les grandes compagnies industrielles tentent de nous convaincre - nous, usagers et collectivités - des moyens d’agir à échelle domestique et municipale. Nous devrions ainsi couper l’eau du robinet lorsque l’on se brosse les dents, préférer une eau polluée privée que publique, et souscrire, en définitive, à des normes de (...)

  • Le nouveau musée de l’Homme n’a rien de nouveaux.


    Aujourd’hui j’ai été voire le nouveau musée dit « Musée de l’Homme » au Trocadero à Paris, mais en fait on devrais l’appeler « Musée du gros macho colonisateur qui n’a pas changé depuis 1848 ».

    J’ai vraiment pas aimé la visite et ca m’a mise assez en colère.

    Les 3/4 du musée sont vides.

    J’avais souvenir d’une collection riche et en fait il n’en reste rien à part quelques vitrines fourre-tout thématiques, et de stupides bornes interactives. La scénographie est vraiment laide. L’espace est quasiment rempli de ces bornes et de projections et il n’y a presque plus d’objets ethnographiques ou archéologique à voire.

    A part ca sur les cartels assez peu interessant, on est tout de même gratifié d’une « Négresse de la côte Africaine » et d’un « Nègre du Soudan » en guise d’explications ! Ensuite j’ai arrêter de lire les cartels de toute façon difficiles d’accès, car placé très bas, les enfants les prennent comme sièges. A l’accueil on m’a expliqué que c’était le vocabulaire de l’époque qui voulais qu’on dise « nègre » et « négresse », je leur ai demander pourquoi il n’y avait pas aussi « bougnoule » et « chinetok » vu que ca se disait aussi à l’époque. J’ai rempli un petit papier pour les félicité de leur belle mentalité de 1848 et je suis allé voire le musée de l’architecture à coté.
    http://www.la1ere.fr/sites/regions_outremer/files/styles/gallery/public/assets/images/2015/10/21/musee_homme2.jpg?itok=hNa-NArc

    Et puis à part ca les vigiles sont tous des hommes noirs, mais ça c’est ni raciste ni sexiste. Et bien sur on se fait palper, fouiller, ouvrir le manteau, fouiller les sacs avec une lampe de poche, et montrer son devant, son derrière, vider ses poches !!! J’attendais plus qu’a me faire doigter le vagin et l’anus, puisque il faut le reconnaitre, je pourrais parfaitement y faire tenir une bombe, voire plusieurs !!!

    Un jour il y aura peut être un musée de l’histoire humaine ou de l’humanité mais en attendant il y a que le misérable musée des prostateux esclavagistes.

    En cherchant sur internet si d’autres que moi ont trouvé ces cartels racistes j’ai trouvé des liens vers le réseau voltaire qui trouve que le musée fait du racisme anti-blanc, les FdeSouches et un truc sur le racisme anti-blonde..... Je met pas les liens mais j’ai souvenir d’avoir lu un texte peut être linké par @supergeante qui parlais des cartels d’un musée en Autriche (ou Hollande) ou tous les titres racistes avaient été modifiés. Je vais voire si je retrouve le lien.

    #racisme #sexisme #musée #scénographie #vocabulaire #cartels

    • Pour le musée qui modifie ces cartels racistes, c’etait pas en Autriche mais à Amsterdam.
      http://fr.sputniknews.com/societe/20151217/1020347379/musee-damsterdam-modifiera-titres-racistes.html

      Le Rijksmuseum, situé à Amsterdam, changera les noms des tableaux qui contiennent des termes politiquement incorrects comme « nègre », « nain » ou « sauvage », écrit le quotidien britannique The Independent.

      Dans le cadre du projet « Ajustement de la terminologie coloniale », les employés du musée vont revoir les titres d’environ 220.000 œuvres d’art. Parmi elles, indique le quotidien, le tableau de Simon Marisa « Jeune fille noire » qui sera baptisé « Jeune fille à l’éventail ».

      « L’idée est de ne pas employer les définitions que les blancs ont attribué aux représentants d’autres races. Par exemple, nous, les Hollandais, étions, à l’époque, péjorativement appelés les +têtes de fromage+. Et il nous serait désagréable, si nous venions au musée et tombions sur un tableau nommé +Une femme à tête de fromage avec son enfant à tête de fromage+ », dit le chef du département historique du musée Martine Gosselink.

      Parmi les mots à remplacer figure aussi « mahométan », nom archaïque qui désigne un musulman.

      L’initiative du musée a provoqué diverses réactions dans la société. Certains experts de l’art se sont prononcés contre cette idée. "Il est absolument incorrect de retirer des textes historiques des mots comme « nègre ». D’une part ce n’est pas honnête, car cela revient à réécrire l’histoire. Du point de vue artistique, c’est de la censure", indique Julian Spelding, historien de l’art, dans son interview au quotidien britannique Times.

      Ce point de vue est partagé par George Spero, expert en peinture. Qualifiant lui aussi cette initiative de « réécriture de l’histoire », il a dit que modifier des termes offensants revenait à « faire comme si cela n’a jamais eu lieu ».

      Le Rijksmuseum est un célèbre musée d’art des Pays-Bas, du Moyen-Âge au XXème siècle. Fondé en 1808, c’est aujourd’hui le plus important musée néerlandais en termes de fréquentation et d’œuvres d’art avec plus de 2.450.000 visiteurs en 2014 pour un fonds d’environ un million de pièces.

    • Les musées sont avant la représentation de la culture d’une classe sociale.
      Pourquoi, depuis une décennie, sont ils tous  « modernisés »  ? Pour effacer des traces, ou bien en valoriser d’autres.

      Si vous visitez la Villa Cavrois à Roubaix, par exemple, aucune trace de ce que produisaient les usines de Monsieur Cavrois, aucune trace sur l’habitat à Roubaix à cette époque, où pourtant il y a eut pas mal d’expériences architecturales.

      Aucune trace non plus de l’histoire des terrains de cette villa.
      Ces terrains furent vendus à la découpe par la famille agache-willot à la haute bourgeoisie roubaisienne.
      Leurs maisons le plus souvent de gouts douteux entourent la villa. A explorer.
      Vous tomberez peut être sur un mulliez, ils sont si nombreux dans les environs.


      Cette visite vaut le déplacement !

    • Merci @bce_106_6 je ne manquerais pas d’y aller si j’ai l’occasion de venir à Roubaix.
      Par rapport a cette question ; "Pourquoi, depuis une décennie, sont ils tous « modernisés » ? Pour effacer des traces, ou bien en valoriser d’autres."

      Je pense que ca fait plus qu’une décennie que les musées sont modernisés. De mes souvenirs, le musée du Louvre à été rénové entre 1983 et 1989, La grande galerie de l’évolution en 1994, Le muséum d’histoire naturelle de La Rochelle a été restauré de 1997 à 2007, Le musée Guimet de Lyon a fermé en 2007 et rouvert en 2014 sous le nom Confluences. Au jardin des plantes de Paris il y a des rénovations perpétuellement depuis 15-20 ans que j’y passe régulièrement, en ce moment la façade de la galerie d’anatomie comparée et paléontologie est en chantier. L’année dernière ils ont fini la rénovation de la galerie de minéralogie, l’herbier a été modernisé l’année d’avant, l’année d’avant les grandes serres...
      En fait la tendance actuel est de mettre moins d’objet plus mis en scène.

      Pour le musée dit "de l’Homme" il y a aussi une grosse partie de la collection qui est partie au Musée du Quai Branly. Et il y avait trop de monde et de fouillage pour apprécier la visite.
      Sur le programme du musée il y a un cycle de conférence sur les animaux qui m’a l’air intéressante et donné par deux archéozoologues ; Marylène Patou-Mathis et Carole Vercoutère.

      http://www.museedelhomme.fr/fr/visitez/agenda/rendez-vous/cours-public/animal-tous-etats

      Ce premier cycle est consacré aux « différents statuts de l’animal au cours du temps, ici et ailleurs » et s’articule autour de quatre rendez-vous :

      7 janvier : l’animal sauvage chassé
      14 janvier : l’animal domestique de boucherie
      21 janvier : l’animal de « compagnie » et l’animal sacré
      28 janvier : les droits des animaux : différentes approches

      C’est accès gratuit et libre a l’auditorium Jean Rouch

      #conférence #zoologie #archéologie #archéozoologie

    • Pour le Louvre comme tous ces musées, c’est une histoire d’argent qui se cache derrière la politique de diffusion grand public qui originellement souhaitait s’opposer à l’idée élitiste de la culture. Mais cette culture là est plus une obligation touristique qu’un désir de connaissance : il faut ramener la preuve d’avoir été devant l’immortalité, ce à quoi servent les appareils photos et les boutiques attenantes.
      L’amateur d’art est sommé de se fondre dans la masse touristique qui doit circuler dans l’espace d’exposition comme dans un aéroport, parcours balisé, pensée aseptisée, et surtout ticket encaissé en masse.
      Ainsi en est-il des escalators mécaniques qui ont envahi le Louvre et remplacé le grand escalier en haut duquel se dressait la victoire de Samothrace. Je n’arrive plus à voir l’espace du Sacré supplanté par ce grand supermarché où l’on mène les enfants en poussette tandis qu’ils dorment profondément. J’ai renoncé à retourner au Louvre, à batailler contre ma colère de cette modernité et je tente juste de conserver le philosophe de Rembrandt dans mon espace mental ainsi que quelques autres tableaux qui m’ont parlé.

    • Le Musée de l’humanité, c’est pour quand ? #MuseumWeek | Les Glorieuses
      https://lesglorieuses.fr/musee-de-lhumain

      Les Glorieuses demandent de renommer le musée de l’Homme en… musée de l’humanité. Parce que c’est cela, l’égalité.

      CAR Homme avec un grand H ne signifie pas humain. Le H majuscule permet de faire référence à l’ensemble du genre Homo (homo sapiens et espèces apparentées). Ainsi, le genre humain ne représente qu’une infime partie des espèces dites Homo. Or, si l’on suit la pensée de Paul Rivet, le fondateur du musée, c’est bien de l’humain dont il s’agit : « l’humanité est un tout indivisible, non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps ».

      CAR Homme avec un grand H n’a jamais eu vocation à inclure les femmes… Il n’existe aucune règle linguistique qui justifie l’emploi d’une valeur générique masculine pour inclure les deux sexes (1). AUCUNE. Et son acceptation sociétale et même assez récente. Elle s’est imposée à partir du XVIIIème siècle. A l’époque, la langue française allait même à l’encontre de la « tendance massive et indo-européenne : le genre, pour les animés humains, suit globalement le sexe ». En d’autres termes, un garçon et un million de filles impliquaient d’accorder… au féminin.

      CAR c’est un symbole. En n’incluant pas les femmes, une fois de plus, nous les invisibilisons de l’espace public et du monde des musées. Les expositions du musée l’attestent, les femmes font partie de l’histoire, il est grand temps que tout le monde le sache.

      Ainsi, pour toutes les femmes – les scientifiques, les artistes, les visiteuses… – et pour toutes les filles, cher Ministre de la Transition écologique et de la solidarité, cher Ministre de l’Education Nationale, chère Secrétaire d’Etat, cher Directeur du musée, faisons en sorte que les femmes se reconnaissent dans ce grand musée. Nommons-le « Musée de l’humanité ».

  • Female Poisoners Who Killed With Arsenic | Mental Floss
    http://mentalfloss.com/article/72351/12-female-poisoners-who-killed-arsenic

    Over the past few centuries, arsenic poisoning has been a particularly popular way to kill someone. It’s odorless, tasteless, and builds up in the human body. A large dose will kill someone in hours, while a steady, small dose will cause someone to become ill and appear to die from natural causes. The poison used to be extremely difficult to detect after death, until James Marsh developed a reliable test in 1832. Even after that, only the victims of suspicious deaths were tested—so many arsenic killers tallied up multiple victims before being caught.

    #historicisation #femmes_criminelles #empoisonneuses

    • 1. GIULIA TOFANA

      Giulia Tofana was a poison-maker in 17th-century Italy. Some sources attribute the invention of the mysterious poison called Aqua Tofana to her, but there are earlier mentions of the “inheritance potion.” (Others attribute the development of Aqua Tofana to Teofania di Adamo, who was executed in 1633 and might have been Giulia Tofana’s mother.) At any rate, both women made and sold the concoction, which included a base of arsenic with some other ingredients, most likely lead and belladonna. Just a few drops could kill a person. At the time, many women had so little status and power that their only means of breaking away from a bad marriage was death, and there was no shortage of women who wanted to keep that option in a small bottle on their dressing tables. As many as 600 people may have died as a result of Tofana’s business over an 18-year period. Eventually, one of her customers was caught, which led to an investigation. Tofana was executed for her activities, along with her daughter and several other accomplices, in 1659.


    • Nigsael via Wikimedia Commons // Public Domain

      2. AMY ARCHER-GILLIGAN

      Amy Archer-Gilligan ran a nursing home in Connecticut from 1907 to 1917. When her first husband and business partner James Archer died in 1910, Archer-Gilligan was the beneficiary of a substantial recently-purchased life insurance policy. She married Michael Gilligan in 1913. Three months later, he was dead. Meanwhile, too many people were dying in the nursing home, particularly those who had recently paid for their care with a lump sum. A complaint from a relative led to a newspaper and police investigation, which led to exhumations. Her second husband and several patients tested positive for arsenic. Archer-Gilligan was tried on only one count of murder and found guilty in 1917. She was sentenced to death, but a new trial was granted to determine whether Archer-Gilligan was insane. That trial led to a life sentence, but she was later sent to a mental institution where she lived until her death in 1962. Archer-Gilligan’s number of victims could be anywhere between five and 48. Her story is thought to have inspired the play Arsenic and Old Lace.

    • 3. BERTHA GIFFORD

      Bertha Gifford was born in the 1870s in the town of Morse Mill, Missouri. She married a man named Graham, but when she took up with Gene Gifford, her husband died of a mysterious ailment. She and Gifford married and moved to Catawissa, Missouri, where Bertha became known as a Good Samaritan. She often took care of sick people in her community, going to their homes and cooking for them. She built a reputation as an excellent cook, and she also made home remedies. Quite a few children died under her care, but children, especially sick children, often died from one disease or another in those days. Older people died, too. But in 1917, two healthy, middle-aged men died. Sherman Pounds died at the Gifford’s home, and later hired hand Jim Ogle died after a dispute over pay with the Giffords. Pounds’ three-year-old granddaughter also died while staying with Bertha Gifford in 1922, and seven-year-old Irene Stuhlfelder died under Gifford’s care in 1923. In 1925, Ethel Schamel, two of her sons, and another relative all died within a few months, again under Gifford’s care. Farm hand Ed Brinley died in 1927. Finally, growing rumors of Gifford’s involvement in all those deaths brought an investigation. The bodies of Ed Brinley and the Schamel brothers were exhumed and found to contain large amounts of arsenic. It came out that Bertha Gifford had purchased a lot of arsenic over the years to poison barn rats. She went to trial for two murders in 1928, and was found criminally insane. She was committed to a state mental hospital, where she died in 1951.

    • 4. MARY ANN GEERING

      Wellcome Images // CC BY 4.0

      Mary Ann Geering was born in 1800 and lived in Guestling, East Sussex, UK, in 1846 when her husband Richard Geering inherited £20. That was a lot of money back then, but not enough to induce murder plans in most people. Two years later, Richard died after a painful illness of five days. His death was attributed to heart disease. Four months passed, and Geering’s 21-year-old son George died. A few weeks later in 1849, 26-year-old son James also died from a painful illness of just a few days. A third son, 18-year-old Benjamin, fell ill shortly afterward on Easter Sunday. This time, doctors removed the patient from the home, and Benjamin recovered. His doctors raised an alarm, and Mary Ann Geering’s husband and two dead sons were exhumed. The bodies were full of arsenic. Geering was arrested and her three younger children were taken to a poorhouse. She confessed during her trial, and was hanged in 1849.

    • 5. BLANCHE TAYLOR MOORE

      Blanche Taylor Moore married her first husband James Taylor in 1952 when she was 19 years old. She jumped into marriage to escape her abusive father, an alcoholic minister named P.D. Kiser. Kiser died in 1966 of heart failure, although arsenic was later found in his body. Taylor himself died in 1973 after a mysterious illness. Blanche had been carrying on an affair with her co-worker Raymond Reid for years, and they began dating openly after her husband’s death. Reid, however, died in 1986.

      Blanche then was able to openly date another man she had been seeing secretly, the Reverend Dwight Moore. The two married in 1989. Immediately after returning from their honeymoon, Rev. Moore was admitted to a hospital. Suspicious doctors found he had been poisoned with arsenic. Dwight Moore survived with treatment, but has suffered lingering health effects. The bodies of James Taylor and Raymond Reid were exhumed; both showed high levels of arsenic. Blanche Moore was arrested and tried in 1990 for the murder of Raymond Reid. She was found guilty and sentenced to death. Moore is on Death Row and continues to profess her innocence. A made-for-television movie about her case was aired in 1993, in which Elizabeth Montgomery played the role of Moore. Incidentally, there is no truth to the rumor that Moore requested a live kitten for her last meal. Now 82, she is still on Death Row.

    • 6. JUDY BUENOANO

      Florida Department of Corrections via Wikimedia Commons // Public Domain

      Judias Buenoano was an abused child and already had a son when she married Air Force officer James Goodyear in 1962. The couple had two more children and settled in Florida. Goodyear served in Vietnam, but died of a mysterious malady three months after coming home to his wife in 1971. Buenoano collected on three life insurance policies. A couple of months later, she collected on another policy when her home burned (another insured home burned a few years later). By 1973 Buenoano had a new lover, Bobby Joe Morris. She and her children moved to Colorado with Morris in 1977, but he died of a mysterious malady in 1978. Again, Buenoano collected on several insurance policies.

      Back in Florida by 1979, Buenoano’s adult son Michael visited his mother and suffered base metal poisoning, which left him disabled but alive. He drowned in 1980 while on a canoeing trip with his mother, and Buenoano again collected on three life insurance policies. She dated a man named John Gentry and took out a life insurance policy on him. He was hospitalized with a mysterious malady, but survived, only to return to the hospital when his car exploded in 1983. Gentry cooperated with investigating police, telling them of the vitamins Buenoano gave him before his earlier illness. The “vitamins” contained paraformaldehyde and arsenic. Gentry also found out that Buenoano had told her friends that Gentry had a terminal illness (he did not). The bodies of James Goodyear and Bobby Joe Morris were exhumed and found to contain high levels of arsenic. In 1984, Judias Buenoano was sentenced to life for the murder of her son, and in 1985, she received a death sentence for the murder of James Goodyear. Buenoano was executed in Florida in 1998.

    • 7. VELMA BARFIELD

      Screenshot via YouTube

      Margie Velma Bullard Barfield was not home when a house fire killed her first husband Thomas Burke in 1969 in North Carolina. Another fire soon afterwards destroyed what was left of the home. She married Jennings Barfield in 1970, but he died in 1971. Barfield moved in with her parents, but her father died of cancer and her mother died in 1974 of a mysterious illness. A boyfriend also died in a car accident.

      Barfield moved in with Dollie and Montgomery Edwards in 1976, working as a nurse for the elderly couple. They both died in 1977. The next elderly man in her care, John Henry Lee, also died in 1977. Barfield then moved in with her boyfriend Stuart Taylor, who soon died of a mysterious illness. Taylor’s autopsy showing the presence of arsenic, and a tip from Barfield’s sister led to her arrest. Jennings Barfield’s body was exhumed and also found to contain arsenic. The widow eventually confessed to several murders. In 1978, Velma Barfield was convicted of the murder of Stuart Taylor and in 1984 became the first woman in the US executed by lethal injection.

    • 8. NANNIE DOSS

      Serial killer Nancy Hazle later became known as Nannie Doss and was also referred to in the press as “the Giggling Granny” because of her bizarre behavior. In 1921, when she was only 16 years old, she married Charlie Braggs. They produced four daughters. The two middle daughters died under mysterious circumstances in 1927, and Braggs left Doss. She met Frank Harrelson through a lonely hearts column and married him in either 1929, 1937, or 1945 (accounts vary). He died from ingesting rat poison in 1945. Meanwhile, two of Doss’ grandchildren died under mysterious circumstances. Doss married her third husband, Arlie Lanning, in 1947. He died in 1952 of heart failure, although he had no history of heart problems. Soon after, their home burned. The house had been willed to Lanning’s sister, but the insurance beneficiary was Doss. Soon after, Lanning’s mother and Doss’ sister died.

      Husband number four was Richard Morton, whom Doss married in 1952. During that marriage, Doss’ father died and her mother came to live with her. The arrangement did not last long, as Louisa Hazle died within a few days of her arrival in 1953. Richard Morton died three months later. Nannie Doss immediately began looking for another husband, and married her fifth, Sam Doss, in 1953. Within a couple of months, he was hospitalized with a mysterious illness, but survived and was sent home on October 5th, only to die later that night. Sam Doss’ suspicious doctor ordered an autopsy and found (you guessed it) arsenic. Nannie was finally arrested, and she confessed to murdering all four deceased husbands, a mother-in-law, her own mother, her sister, and a grandson. She pleaded guilty to the murder of Sam Doss and was sentenced to life. She died in prison in 1965.

    • 9. ANNA MARIE HAHN

      The Cincinnati Enquirer via Wikimedia Commons // Public Domain

      Anna Marie Hahn was the first woman to die in Ohio’s electric chair and only the second woman executed by the state. She immigrated from Germany in 1929. After divorcing her second husband, Hahn began working as a private live-in nurse for elderly German men in Cincinnati. Her patients tended to die and leave their fortunes to Hahn, which helped pay for her gambling habit. The string of unusual deaths ended in 1937, when police found a suspicious amount of arsenic in George Obendoerfer’s body. An investigation revealed a string of unusual deaths among Hahn’s patients, and a survivor who caught her trying to poison him. Hahn was convicted of one murder, that of Jacob Wagner, in 1937. She was executed in 1938.

    • 10. DAISY DE MELKER

      Daisy Louisa de Melker was the second woman ever to be hanged for her crimes in South Africa. She married Alfred Cowle in 1909. Four of their five children died in infancy. Cowle died in 1923, and left de Melker a substantial inheritance. Three years later, de Melker married Robert Sproat, who died in 1927 after a painful illness that resembled Cowle’s. De Melker once again collected a fortune in inheritance.

      In 1931, Daisy married Sydney Clarence de Melker, a plumber, as her previous husbands had been. In 1932, de Melker’s 20-year old son Rhodes Cowle died after drinking coffee his mother had prepared. William Sproat, the brother of de Melker’s second husband, became suspicious and demanded an investigation. Rhodes Cowle’s body was found to contain arsenic. James Webster, a man who had become sick after drinking some of Cowle’s coffee but survived, also tested positive for arsenic. William Cowle and Robert Sproat, de Melker’s first and second husbands, were exhumed and strychnine was found in the decomposed tissues. De Melker was charged with three murders but found guilty of only one, that of her son. She was hanged in December of 1932.

    • 11. MARY ANN COTTON

      \the ledgeand via Wikimedia Commons // Public Domain

      Mary Ann Cotton had three husbands and at least 10 children who died of ambiguous gastric illnesses between 1852 and 1872. The third of her four husbands survived, and her 13th and last child was born as she awaited trial. Several stepchildren and lovers also died of the same symptoms, but Cotton avoided suspicion by constantly moving to different towns around England. The first sign of trouble for Cotton came in 1872, when she predicted the death of her apparently healthy young stepson Charles Edward Cotton to an official. When Charles Edward Cotton died suddenly a few days later, Cotton’s first errand was to collect on his life insurance. Told that she needed a death certificate, Cotton went to the child’s doctor, who refused to sign until a formal inquest was held. An examination of the body found evidence of arsenic. Two other bodies from the family were exhumed and were also found to contain arsenic. Mary Ann Cotton was found guilty of the death of her stepson and was promptly hanged. Her story was made into a nursery rhyme.

      Mary Ann Cotton,
      Dead and forgotten
      She lies in her bed,
      With her eyes wide open
      Sing, sing, oh, what can I sing,
      Mary Ann Cotton is tied up with string
      Where, where? Up in the air
      Sellin’ black puddens a penny a pair.

    • 12. TILLIE KLIMEK

      Public Domain

      Chicago resident Tillie Klimek had a reputation as a psychic. She began predicting the deaths of neighborhood dogs with startling accuracy. In 1914 she predicted the death of her husband, John Mitkiewitz. Astonishingly, Mitkiewitz died three weeks later. Klimek collected his life insurance money and went to a matchmaker. Her second husband, John Ruskowski, died only three months later, just as Klimek predicted. Husband number three, Frank Kupczyk, lasted only a few years before he died. Klimek also foresaw the death of a neighbor woman who raised suspicions about Klimek’s husbands. Klimek predicted the death of three children belonging to a family she had trouble with as well—and sure enough, the children all died. The widow remarried to Anton Klimek, husband number four, in 1921. Soon after a new life insurance policy went into effect, family members visited the Klimek home and found Anton sick in bed. When his stomach was pumped, the food Klimek has eaten was found to contain arsenic. Tillie was arrested and confessed to the attempted murder of Anton Klimek. She was sentenced to life imprisonment, and the deaths of her other suspected victims were not investigated. Her sentence carried the stipulation that Klimek was never to be allowed to cook for other prison inmates.

    • 13. MARIE BESNARD
      Getty Images

      Marie Joséphine Philippine Davaillaud was called the “Queen of Poisoners” in France, although she was never convicted. Her first husband, a cousin, died of tuberculosis in 1927. Besnard married Léon Besnard the next year. The couple moved in with Léon’s parents, who both died separately within months. Léon’s sister, who shared in the inheritance, died soon after. Marie Besnard’s father also died during the period. Two boarders (a married couple) also died and left the Besnards their estate. Several other relatives who died named the Besnards as their heirs, including Marie’s mother. Both Besnards, by now very wealthy, took lovers into their home. Léon became suspicious that his wife was trying to kill him, and said so to his paramour. He died in 1947. Marie Besnard, who inherited all the accumulated wealth, was finally a suspect. Léon’s body tested positive for arsenic. Other bodies were exhumed, tested for arsenic poisoning, and Besnard was finally charged with 13 counts of murder. Her first trial in 1952 included eleven murders, but ended in a mistrial. The second trial in 1954 also was declared a mistrial. Besnard was acquitted during her third trial in 1961, and died in 1980.

    • 14 - Violette Nozière

      L’une des plus célèbres empoisonneuses des annales judiciaires françaises était bourguignonne. Accusée de parricide en 1934, elle sera réhabilitée trente ans plus tard.

      Bien étrange personnalité qu’était Violette Nozière. Depuis sa condamnation à la peine capitale en octobre 1934, bon nombre de chroniqueurs judiciaires, biographes, historiens et réalisateurs se sont penchés sur son cas, avec d’ailleurs plus ou moins de réussite. Pour tous néanmoins, une question demeure : qu’est-ce qui a bien pu pousser une jeune fille d’à peine 18 ans et visiblement inoffensive, à attenter à la vie de ses parents ?

      Pour justifier son crime elle tentera de charger son père, l’accusant d’incestes répétés. Jugée crédible par certains, les enquêteurs finiront par abandonner cette piste. Ont-ils fait fausse route ? Plus de quatre-vingts ans après les faits, le mystère reste encore bien épais.

      http://www.gazetteinfo.fr/2015/02/24/redecouvrez-violette-noziere-la

    • 17 - Groupe de femmes hongroises qui tuèrent plus de 100 maris.


      http://unknownmisandry.blogspot.fr/2011/07/full-text-susi-olah-was-slewing-fly.html
      –-----
      SERIAL KILLERS in the 1929 Tisza Valley (Nagyrev) case

      Maria Aszendi (3 murders)
      Christine Chordas (3 murders) executed
      Julia Dari (3 murders)
      Julia Fazekas (scores of murders) suicide
      Juliana Foeldvary (3 murders)
      Maria Kardos (3 murders) executed
      Julianne Lipka (scores of murders)
      Suzi Olah (scores of murders) suicide
      Mrs. Louis Oser (3 murders)
      Frau Palinka (7 murders)
      Julia Sijj (7 murders)
      Esther Szabo (multiple murders, including 2 family members) executed
      Maria Varga (3 murders)
      –----

      J’avais découvert cette histoire via le film Hic que je conseil.
      http://www.humanite.fr/node/292362

      Sérieux comme un pape, le générique de ce Hic, sous-titré De crimes en crimes, nous apprend que l’histoire est tirée de faits réels. Le dossier remis à la presse le confirme, qui comporte une bibliographie incitant à lire les textes fondamentaux, en hongrois et en anglais, consacrés aux meurtres de Tiszazug. Faute de s’adonner à ce plaisir rare, peu de bibliothèques de quartier disposant d’un exemplaire de Tiszazug ; kisérlet a gyilkossagi ügyek tarsadalomtörténeti, on se contente du dit dossier qui résume en nous apprenant l’existence de Susanna Fazekas, empoisonneuse à gages qui « était sage-femme et sans doute un peu faiseuses d’anges. Elle buvait comme un homme à la taverne des hommes, ce qui contribua nettement à sa réputation d’asociale. Et surtout elle fut guérisseuse, exerçant ses multiples talents à soigner les animaux comme les hommes par les plantes. Jusqu’au moment où, passant d’un genre à l’autre, la bonne dame de Nagyrev, gros village de la région de Tiszazug, décida d’enrichir sa palette ». Cela se déroulait en 1912 et au-delà, la brave dame devait être de gauche car elle faisait payer au prorata des revenus du client (ou, plus simplement, elle tirait le maximum de chacun) et on lui prête au moins deux mille vies prématurément interrompues. Peut-être Raffarin pourrait-il mettre sur le dos du clone de Susanna Fazekas son imprévoyance du mois d’août. Cela arrangerait bien du monde.

    • 18 - Locuste


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Locuste_%28empoisonneuse%29

      Locuste était une empoisonneuse de la Rome antique, au premier siècle ap. J.-C.

      On raconte que Locuste buvait un peu de poison chaque jour, devenant ainsi immunisée contre n’importe quelle sorte de poisons inventés par les hommes de son temps.

    • 19 - Agrippine

      Julia Agrippina dite Agrippine la Jeune (née le 6 novembre 15 ap. J.-C. à Ara Ubiorum - morte assassinée dans sa villa de Baule près de Baies sur ordre de Néron entre le 19 et le 23 mars 59) est la sœur de Caligula, empereur de 37 à 41, l’épouse de Claude, empereur de 41 à 54, et la mère de Néron, empereur de 54 à 68.

      Elle est en outre la descendante directe d’Auguste, empereur de 27 av. J.-C. à 14, et petite-nièce et petite-fille adoptive de Tibère, empereur de 14 à 37.

      Petite-fille d’Agrippa et également petite-fille de Drusus, Agrippine la Jeune est la fille de Germanicus, tous trois généraux romains ayant commandé en Germanie Inférieure.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Agrippine_la_Jeune

    • Le lien fournis pour le cas 17(les hongroises) est assez pourris et plein de fausses infos issus des sources sensationnalistes de l’époque. Ca semble être un site à tendance masculinistes, il y a tout de même beaucoup de doc sur la criminalité des femmes.

      Ici la fiche wikipédia sur cette bande organisé d’empoisonneuses
      https://en.wikipedia.org/wiki/Angel_Makers_of_Nagyr%C3%A9v

      –---
      Il y a un docu sur ces crimes ; The Angelmakers de Astrid Bussink, 2005.
      http://www.docuart.hu/dokumentum-film/the-angelmakers/index.php
      http://archivescinereel.bpi.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=2778
      https://www.scottishdocinstitute.com/films/the-angel-makers
      https://filmcommission.nl/productions/the-angelmakers

      ici un extrait de 4 minutes http://archive.dokweb.net/en/east-silver/completed-films/the-angelmakers-1539

      –—

      Je découvre que la Hongrie aurais connu beaucoup d’"épidémies" d’empoisonnements au XIX et début XX. Vu la source il faut que j’en cherche d’autres.

      http://unknownmisandry.blogspot.fr/search/label/Husband-Killing%20Syndicates
      –-

      http://unknownmisandry.blogspot.fr/2011/09/coroner-hanuschs-husband-killing.html

      ici une collection de veuves noires : http://unknownmisandry.blogspot.fr/2011/09/black-widow-serial-killers.html

      –---
      un concert, cabaret sur les faiseuses d’anges mais ca semble dédié aux serial killeuses en général
      https://www.youtube.com/watch?v=TIToVLXwhwg

  • Notre avocat ne mâche pas ses mots, mais il part des faits.
    Désolé pour l’atterrissage en catastrophe des admirateurs des grands “révolutionnaires” grecs.
    Si il n’y pas eu trahison, reprenez votre calme, et dans une minute de sérénité retrouvée, cherchez la définition du mot.
    Et merci aussi pour la réponse aux appels du Peuple Palestinien.

    Ce farfadet de Varoufakis
    ../.. “La grande victoire grecque « de Gauche », c’était il y a à peine un an, et tout allait changer : les nouveaux dirigeants de la Grèce allaient dresser les forces de l’État contre la mécanique libérale, et autres conneries du même genre.

    Un an plus tard, le peuple grec est humilié pour avoir dû tout lâcher quelques jours après un référendum qui concluait à ne rien lâcher, le « gouvernement » grec a accepté de mettre en œuvre un accord négocié en secret et jamais publié, bafouant le rôle du Parlement,”../..

    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2015/10/30/ce-farfadet-de-varoufakis-923323.html

    • C’est l’hebdo athénien Proto Thema qui a publié un échange de mails avec le London Speaker Bureau, une agence spécialisée dans le placement de personnalités, indiquant que les « frais standards de M. Varoufakis sont de 60 000 dollars [54 140 €] pour les engagements hors d’Europe », avec transport « en business class ». En Europe, ses tarifs sont entre 5 000 dollars, et à 1 500 dollars pour les interventions en université, selon l’hebdomadaire.

      #Varoufakis a aussitôt répliqué sur son blog sous le titre « Transparence partout », en listant une série d’interventions effectuées entre septembre et octobre. Oki.

      On trouve d’abord une série de réunions politiques ou universitaires, et le mec met en avant que c’est gratuit ou presque… Il serait quand même incroyable qu’un homme politique se fasse inviter à des réunions politiques à condition d’être payé, et pour ce qui est des rencontres dans d’autres universités, tous les universitaires se déplacent gratis et en classe éco, arrêtez le délire. Le lascar se fait sa pub « genre : moi et la vertu », alors qu’il est au standard.

      On trouve ensuite les #conférences payantes, 24 000 € pour une interview de 22 minutes, le 27 septembre, sur la télévision publique italienne RAI – 1000 € la minute, pas mal – et 28.800 € pour une réunion à #Singapore, voyage en classe affaire.

      Avec cette petite précision que les sommes indiquées le sont après paiement des cotisations sociales et des impôts. Précision qui n’est pas un détail, car les cotisations sociales et impôts représentent environ 50 % des sommes perçues, ce qui veut dire que la rémunération perçue était du double. C’est donc bien Proto Thema qui a raison, avec plus de 50 000 € pour une conférence. Pas plus compliqué.

      La conclusion ? C’est simple : ce mec est vraiment nul, car il fait à peine la moitié du tarif de Sarkozy...

  • Archipelago of Extra-Territoriality: Michel #Agier

    In the present moment of history, when the process of human globalization seems to have just begun, the politics of fear expressed by the richest nations especially in Europe has lead to the end of the universal promise of hospitality and the right to asylum. Affluent countries wall themselves in, keeping out undesirable foreigners whom they consider as enemies, culprits or victims. Consequently refugee and IDP camps, clandestine encampments, urban invasions, that is to say, all places of refuge, become a part of habitat and living.

    http://www.forensic-architecture.org/seminar/archipelago-extra-territoriality
    #extraterritorialité #camps #réfugiés #Foucault #Agamben #conférence #vidéo

  • The Odds That a Panel Would ’Randomly’ Be All Men Are Astronomical - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/business/archive/2015/10/the-odds-that-a-panel-would-randomly-be-all-men-are-astronomical/411505

    when people choose to resist the idea of gender inequity based on probabilistic statements (“having few women just happens by chance”), then they’re the ones holding out the petard to be hoisted by. I like the idea of using this probabilistic tool in response to such statements—“Ah, well, if you are going to suggest that probability is the right way to examine the situation, let’s see how that works out for you…!”

    http://www.laurenbacon.com/how-likely-is-an-all-male-speakers-list-statistically

    #femmes #conférences #la_barbe #statistiques #boules

  • Prix Latsis universitaires 2015

    A l’occasion de la cérémonie en l’honneur des lauréats des Prix Latsis universitaires 2015, la professeure #Ruth_Oniang'o donnera une #conférence intitulée « Africa can feed the world, what will it take ? ».

    Alors que l’origine de l’Humanité trouve ses sources en Afrique, le continent a connu des vagues successives de désertification, de colonisation et d’esclavage qui l’ont dépouillé de ses capacités à se développer. Le continent doit faire face à la #pauvreté, la #malnutrition et les maladies. C’est ainsi que dans la première moitié du 20ème siècle, alors que la #malaria a été éradiquée dans presque tous les pays du monde grâce à l’utilisation d’un produit chimique appelé #DDP, la maladie continue de faire des ravages en Afrique subsaharienne où la substance chimique a été interdite d’utilisation pour des raisons environnementales.

    Par ailleurs, selon Ruth Oniang’o, professeure en sciences alimentaires et de la #nutrition à l’Université TUFTS, USA, ainsi qu’à l’Université de Kisumu au Kenya, et rédactrice en chef du journal africain « Food, Agriculture, Nutrition and Development » la croissance économique s’est laissée dépasser par la croissance démographique - le Kenya est par exemple passé de 7 millions d’habitants en 1963 à 45 millions aujourd’hui.

    Toutefois l’Afrique dispose de nombreuses #terres agricoles encore inexploitées. Oniang’o soutient qu’en utilisant ces ressources, le continent pourrait non seulement subvenir à ses propres besoins alimentaires mais également nourrir les 9 milliards d’habitants que la planète comptera prochainement. Une bonne gouvernance, un soutien aux petits propriétaires de terres agricoles, le développement du commerce équitable pour l’exploitation des ressources naturelles telles que le pétrole et les minéraux, des collaborations avec des entreprises privées et le développement de l’éducation pourraient changer la donne.

    Cela implique la mise en place de politiques gouvernementales et intergouvernementales dans lesquelles les pays industrialisés ont un rôle à jouer dont ils doivent prendre conscience.


    http://www.unige.ch/public/carrousel/AfricaCanFeedTheWorld.html
    #Afrique #alimentation #agriculture
    cc @odilon

  • Refugee rhetoric echoes 1938 summit before Holocaust, UN official warns | World news | The Guardian

    http://www.theguardian.com/global-development/2015/oct/14/refugee-rhetoric-echoes-1938-summit-before-holocaust-un-official-warns

    The dehumanising language used by UK and other European politicians to debate the refugee crisis has echoes of the pre-second world war rhetoric with which the world effectively turned its back on German and Austrian Jews and helped pave the way for the Holocaust, the UN’s most senior human rights official has warned.
    UN human rights chief denounces Sun over Katie Hopkins ’cockroach’ column
    Read more

    Zeid Ra’ad Al Hussein, the UN high commissioner for human rights, described Europe’s response to the crisis as amnesiac and “bewildering”. Although he did not mention any British politicians by name, he said the use of terms such as “swarms of refugees” were deeply regrettable.

    #migrations #asile #réfugiés #seconde_guerre_mondiale #histoire

  • Respecter le rythme de son public - Notes, Sébastien Desbenoit
    http://notes.desbenoit.net/Respecter-le-rythme-de-son-public

    Le but d’une présentation n’est pas de montrer que l’on sait. L’objectif est d’amener les participants à #comprendre et #utiliser les #connaissances que l’on souhaite apporter. Ordonner son argumentaire est une chose. Le baser sur la capacité d’écoute de son public en est une autre.

    Lorsque je suis à une #conférence, j’apprécie tout particulièrement les orateurs qui ajoutent des pauses au milieu de leurs idées. Ces temps de #respirations cérébrales permettent de laisser un temps de récupération aux participants.

  • EDIT : Mon post commençait comme ça ! Que c’est drôle de relire ça aujourd’hui.

    #coupdegueule y’en a marre d’entendre encore des phrases avec LA femme dedans. Surtout quand ça vient de journalistes, pro ou semi pro.
    J’ai envie de répondre : « Laquelle, vas-y, donne son nom !?! »

    Ça me fait toujours revenir à l’esprit cette super conférence qui explique la Mécanique Raciste en 5 étapes , tirée de plusieurs théoriciens (dont Pierre Tévanian, Sartre et Saïd Bouamama).
    Et où il parle du racisme (en l’occurrence sexisme) supplémentaire entre LA et LES femmes (à 22 mins 15 secs) :

    Mes identités nationales , conférence gesticulée
    https://www.youtube.com/watch?v=64KQnmNPAGM


    Bon, il n’est pas très calé en féminisme, vu la réponse qu’il donne à la salle (à 16 mins 00), donc je vous préviens.

    #racisme #sexisme #lmsi #conference_gesticulée #ventdebout #tevanian #bouamama

    • #autre
      Je ne sais pas ce qui te pose problème dans sa réponse à la 16eme minute de la video. Perso je suis d’accord pour dire que le sexisme est aussi une forme de racisme dans l’idée que le racisme c’est la formation d’un « autre » par un groupe qui se définit comme la norme.
      Je suis en train de lire Delphy « Classer Dominer » et son introduction explique bien cette notion de l’autre qu’évoque ce conférencier.
      Après dire que le sexisme est un racisme c’est pas non plus très utile et ca risque de crée la confusion chez certaines personnes en mélangeant les luttes. C’est peut être ca qui te chiffonne dans sa formulation....

  • Les conférences : un marché à prix d’or

    http://www.franceinter.fr/emission-secrets-d-info-les-conferences-un-marche-a-prix-dor

    Le concept de la #conférence d’autrefois en Sorbonne est-il dépassé ? Aujourd’hui, dans un climat économique morose, les #entreprises, pour motiver leurs cadres, s’arrachent des personnalités de tout bord dont les tarifs varient de mille euros à cent mille euros

    Les conférenciers les plus sollicités sont les #sportifs. Ils incarnent la réussite, la gagne et l’ambition. A l’image d’Edgar Grospiron, ancien champion olympique de skis sur bosses, qui a monté sa boite de consulting pour gérer ses prestations.

    Plus étonnant, les #philosophes sont aussi très courtisés. Ils délivrent moins un message de réussite que les clés nécessaires – le bonheur selon André Comte-Sponville - pour mieux appréhender sa vie professionnelle.

  • Accueil des réfugiés : quand l’ombre de « la conférence de la honte » de 1938 plane sur l’Europe de 2015
    http://www.bastamag.net/Accueil-des-refugies-quand-l-ombre-de-la-conference-de-la-honte-de-1938-pl

    L’Europe a-t-elle réellement avancé en soixante-dix ans ? Sur sa capacité à accueillir des réfugiés fuyant guerres et persécutions, on peut décemment se poser la question tant les tergiversations d’aujourd’hui rappellent celles d’avant-guerre. Il s’agissait alors d’accueillir des dizaine de milliers d’Allemands et d’Autrichiens fuyant le nazisme. Si les situations ne sont pas superposables, la question des réfugiés, omniprésente depuis les naufrages du printemps 2015, les réticences de certains, et la (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Europe, #Mémoires, #Migrations, #Droits_fondamentaux

  • Stagefright : un simple MMS peut corrompre 95% des smartphones sous Android
    http://www.01net.com/editorial/661139/stagefright-un-simple-mms-peut-corrompre-95pour-cent-des-smartphones-sous-android/#?xtor=RSS-16

    Votre smartphone reçoit un MMS, la notification vous avertit et il est déjà trop tard… Cet exploit touche potentiellement près de 950 millions de téléphones et tablettes.

    [...]

    L’attaquant a juste besoin de connaître votre numéro de téléphone afin de vous envoyer, par MMS, un fichier média corrompu conçu spécifiquement pour exécuter du code à distance.

    #Android #Bug_(informatique) #Conférences_Black_Hat #Google #Multimedia_Messaging_Service #Smartphone #Vulnérabilité_(informatique)

  • Sound & City
    http://www.nova-cinema.org/prog/2015/149-mini-string-maxi-ring/week-end-3/article/le-son-la-ville

    En avant-programme de cette dernière soirée, trois intervenants viendront présenter des démarches singulières d’action/enregistrement du son en ville. Historien de l’art, musicien, coordinateur du projet Archipel à PointCulture, Sébastien Biset présentera l’ « îlot témoins » composé d’une production sonore sociale liée à l’(hyper-)industrialisation, l’extension des centres urbains, la croissance de la population... Ses propos seront enrichis de sons issus des collections de PointCulture. Humberto Rodiguez (...) dimanche 26 juillet 2015 - 18h , #Conférence

  • Platform Pentagone
    http://www.nova-cinema.org/prog/2015/149-mini-string-maxi-ring/week-end-2/article/platform-pentagone

    Telle une plante vivace, l’écran déplié au firmament et au « pas de porte » du Cinéma Nova est une proposition impulsée chaque année, qui manqua de se réaliser cet été. Nécessitant la déviation du trafic, cette projection est, de ce fait, confrontée à la gestion de l’espace public gérée par la cellule événement de la Ville de Bruxelles. C’était sans compter l’aménagement du piétonnier sur les boulevards centraux et le déménagement du trafic vers les parkings centraux par une « boucle de desserte », le fameux (...) dimanche 19 juillet 2015 - 18h , #Conférence-débat

  • #Livre et #conférence | #Elise_Pestre, « La vie psychique des réfugiés »

    Le réfugié est la principale figure historique du XXIe siècle. On estime aujourd’hui que plus de quinze millions de personnes sont des #exilés en quête de #refuge et les spécialistes annoncent que ce nombre devrait beaucoup augmenter dans les années à venir. Désormais, on ne parle plus seulement de réfugiés économiques ou politiques, mais aussi de réfugiés climatiques ou thérapeutiques.

    Or les Etats présupposent que la majorité des demandeurs d’asile mentent pour obtenir la qualité de réfugiés. Ils exigent donc des #preuves, et ces preuves ne peuvent passer que par le #témoignage. Mais comment témoigner quand on ne parle pas la même langue ? Qu’implique le fait de se remémorer dans l’urgence une série d’événements traumatiques ? Quel rôle le corps peut-il être amené à jouer ? A quels problèmes particuliers les professionnels, y compris les psychothérapeuthes, se trouvent-ils confrontés ?

    Sur la nécessité d’un refuge territorial et psychique ; sur le sens du témoignage chez des personnes qui évitent précisément de se dire ; sur des pathologies qui seraient spécifiques aux réfugiés ; et donc sur l’émergence d’une nouvelle « clinique de l’asile » – ce livre, situé au croisement de la psychanalyse, de l’anthropologie et de la philosophie politique, apporte des réponses cruciales.


    http://www.histoire-immigration.fr/agenda/2014-08/la-vie-psychique-des-refugies-pour-une-clinique-de-l-asile
    #réfugiés #audition #asile #attente #soupçon #psychologue #psychologie #psychothérapeute

    Notes que j’ai prises à partir de cette conférence donnée par Pestre à Paris :
    http://www.histoire-immigration.fr/2014/8/la-vie-psychique-des-refugies

    Pestre souligne que dans les procédures d’asile, le requérant doit faire face à une dépendance absolue à l’autre, ici à l’Etat à qui il fait une demande d’asile.

    La question de la précarité psychique :
    Etymologie du mot « précarité » → « ce qui s’obtient par la prière » et aussi « ce qui est susceptible d’être remis en cause et qui doit sans cesse être redemandé ».
    Celui qui tombe dans la précarité est celui qui est toujours dans la position de demander.

    Avec l’introduction de critères très strictes pour obtenir l’asile, la question de la sélection va se poser. Ce tri est appliqué par des professionnels… qui n’en sortent pas toujours indemnes, surtout dans un contexte où les catégories des réfugiés deviennent flous.

    Le requérant d’asile doit prouver que ses craintes de persécution sont vraies. Avec toute la difficulté et la crainte que représente cette objectivation par d’autres d’un tel affecte… alors que par essence l’affecte est subjectif.

    Beaucoup vont être identifiés par les autorités comme faisant de fausses déclarations. Et rejetés car considérés comme faux réfugiés. Ce soupçon et la non-reconnaissance des persécutions par l’Etat de droit a le pouvoir d’engendrer des effets destructurant sur le psychisme de celui qui est exilé et qui est en quête d’un abri.

    Les troubles sont dus :
    – au vécu traumatique passé ;
    – à la situation d’attente et soupçon rencontrée une fois arrivé dans le pays de destination.

    Eléments qui conditionnent la vie psychique des réfugiés → 2 aspects qui vont agir sur son psychisme et se mêler aux troubles qu’il présente déjà :
    – l’attente : suspension géographique et territoriale. Les requérants d’asile identifient cette étape comme génératrice d’angoisses. L’attente dans cet entre-deux peut même devenir traumatique lorsqu’elle s’infinitise. C’est vécu comme un désaveu du passé
    – le rejet à sa demande d’asile. Avec le statut juridique de débouté, la position du requérant d’asile se radicalise, dans le sens où l’expérience s’amenuise ou s’effondre. Il va être expulsé de cet entre-deux inconfortable, mais dans lequel il y avait encore de l’espoir. Désormais, il va être déshabillé de ses droits dans une sorte de no man’s land juridique et une nudité juridique va s’installer.

    Le requérant d’asile qui été tenu par sa position de demander, qui était une position active, entre dans un état où il est passivé.

    L’annonce de ce rejet peut provoquer une forme de déterritorialisation psychique, en utilisant les termes de Deleuze et Gattari, qui va les conduire dans une forme d’errance et qui va entraver la capacité à se créer un lieu, à se reterritorialiser : créer une nouvelle demeure quelque part.

    Le débouté se sent rejeté, abandonné, au sens d’un nouveau bannissement, comme celui qu’il a déjà vécu en quittant son pays. Et qui va renvoyer, comme le rappelle Agamben, à la structure du « ban » : « Celui qui est mis au ban, dit Agamben, n’est pas simplement placé en dehors de la loi ni indifférent à elle, il est abandonné par elle, exposé et risqué en ce seuil où la vie et le droit, l’extérieur et l’intérieur, se confondent ».

    Lorsque la confiance de laquelle il a besoin n’est pas accordée par la communauté d’accueil, il n’y a pas d’hospitalité délivrée, le réfugié peut se sentir profondément abandonné.

    Concept de « homo sacer » de Agamben → le réfugié serait le « homo sacer » des temps modernes, car il demeure un « homme tuable ».

    Retour sur les auditions…

    D’où son attention accrue et permanente face aux dangers, car si il relâche son attention, alors qu’il est débouté, il sera expulsé du pays.
    → on assiste donc à l’amplification de symptômes avec le vécu d’exclusion (de l’exclusion de la communauté de droit), mais aussi à la naissance de symptômes auparavant inexistants et qui émergent avec la production de son témoignage. Là, la « crainte de ne pas être cru » va infiltrer son récit et provoquer des effets contre-productifs sur son interlocuteur → il y a un télescopage/collision entre la scène juridique et la scène psychique.

    Or, répondre à cette injonction de l’Etat à témoigner est une action complexe car le psychisme pour se défendre d’un possible retour du trauma et de la violence vécue, va plutôt avoir tendance, à son insu, à exclure de la mémoire certains souvenirs, voire transformer certains contenus inénarrables en contenus narrables et entendables.

    Le gel des affectes lors de la production narrative lors des auditions :
    Ce gel permet au requérant d’asile de congeler, à son insu, ses affectes dépressifs, ce qui va engendrer une certaine froideur affective. Cela va générer sur son interlocuteur un ressenti d’étrangeté, de distance qui va pouvoir l’amener à penser que le demandeur n’est pas affecté et que donc c’est pas vrai.

    Hypothèse : le rejet par les instances décisionnelles va entrer dans une dépendance très forte avec les affectes de la symptomatologie traumatique des requérants d’asile. Evidemment, ce n’est pas que la symptomatologie qui produit du rejet, mais l’hypothèse c’est que ça va participer, infiltrer l’interlocuteur lorsqu’il va prendre des décisions. Et que la subjectivité du requérant d’asile va être indexée à celle du décisionnel.

    Pourquoi un tel aurait un statut et l’autre pas ? Cela va renvoyer à la construction narrative de son récit, à l’élaboration de son traumatisme. S’il est très traumatisé et qu’il va mal, il ne va pas pouvoir être dans un récit construit structuré, temporalisé, exhaustif. D’où cette hypothèse de glissement entre les scènes du psychique et du juridique.

    Le témoignage :
    Les scènes traumatiques sont convoquées lors du témoignage, et avec elles le risque de réactualisation de la souffrance qu’elles ont provoquée. Pour éviter cette réactualisation, des sortes de récit mi-vrais mi-fictifs viennent opérer une fonction de protection contre la terreur que le réfugié a rencontrée.

    Dans la forme de témoignages requise par les administrateurs, on voit combien la vie psychique du réfugié est affectée par la logique de l’Etat, par ses exigences, ces propres représentations du « bon réfugié ». L’Etat participe ainsi à son insu de la création de ces témoignages malades, de ces récits-refuge, liés à cette injonction à témoigner.

    Le point de vue des professionnels :

    C’est le deuxième versant de la « clinique de l’asile ». Sur une quinzaine d’entretiens, la majorité était atteinte en profondeur, parfois même blessée par ce qu’ils vivaient au quotidien dans leur pratique avec les réfugiés (ceci est valable pour médecins et soignants mais aussi pour les agents de l’OFPRA).

    Deux caractéristiques concernant les soignants :
    – une demande débordante de la part du réfugié. Une demande d’amour nous dit Lakan, qui se relie à la question de la survie. Si la demande est si intense à l’égard des soignants, c’est parce que cet espace incarne l’unique lieu où le requérant se sentira écouté et cru. Et en cela ça représente un espace de survie majeur ;
    – la manière dont l’espace psychothérapeutique va être fréquemment atteint, voire contaminé par la situation juridique rencontrée par le réfugié. Le psy va se sentir parfois attrapé par le social, la précarité que son patient rencontre, mais aussi par la situation juridique envahissante du patient. Au risque de se sentir instrumentalisé non seulement par l’Etat et ses injonctions faites au soignant pour délivrer des attestations et des certificats qui prouvent l’état traumatique de son patient, mais parfois il se sent instrumentalisé par son patient aussi, qui veut cette attestation coûte que coûte parce qu’il est convaincu, et avec raison, que si il peut attester qu’il est traumatisé, ça lui facilitera la donne pour obtenir son statut. Donc ces demandes de l’Etat et du patient le placent dans une situation très particulière, inconfortable, qui peut entrer en conflit avec son travail d’écoute et d’accompagnement, parce qu’il est mis en position d’expert. Et s’il ne parvient pas à s’extraire de cette position d’expert et qu’il se met à évaluer la véracité des dires de son patient, il y a des risques de se transformer en « expert de la vérité », alors que le psychologique se doit de travailler avec la vérité psychique de son patient et non sur la quête d’une vérité juridique.

    Celui qui accueille des réfugiés, quelle que soit sa profession, s’identifie souvent de manière massive et à son insu au vécu douloureux de son patient. Avec cette clinique extrême, il va y avoir des phénomènes identificatoires et projectifs à l’égard du patient-réfugié, qui se dessineront comme caractéristiques essentielles et paradigmatiques de cette clinique. Cela va se manifester par des phénomènes de contagion entre la symptomatologie des patients, et celle du psychologue. Pour parer aux effets de la destructivité et soutenir l’exercice de sa praxis, le clinicien qui vit certaines de ces séquences cliniques avec angoisse, tente de s’en extraire par des stratégies de défense, voire de survie thérapeutique, et il va lui aussi déployer des mécanismes de défense qui vont être plus ou moins opérants. Notamment la question du doute aussi : eux-mêmes se mettent parfois à douter de ce que dit le patient.

    → D’où la nécessité de mettre en place des espaces pour les professionnels où la parole puisse circuler. D’où l’importance de lieux de parole, de supervision où circule la pensée, la réflexion, l’élaboration psychique. Ceci pour prendre soin de ceux qui prennent soin des populations réfugiées.