• Comment le Wi-Fi nous rend vulnérable
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/comment-le-wi-fi-nous-rend-vulnerable

    Le Wi-Fi a mal vieillit, explique la journaliste Ava Kofman (@eyywa) pour Real Life. Si nous sommes de plus en plus conscients de la surveillance dont nous sommes l’objet quand nous naviguons sur le web ou que nous utilisons nos smartphones, nous avons tendance à oublier que c’est également le (...)

    #A_lire_ailleurs #Enjeux #Confiance_et_sécurité #Wi-fi_et_sans_fil

  • #Loi_Blanquer : Ce que la #confiance veut dire...

    « L’#école_de_la_confiance » c’est le slogan préféré de JM Blanquer , celui qui a été utilisé pour justifier sa politique tout au long de ses 18 mois de présence au ministère de l’éducation nationale. C’est encore le nom de son projet de loi sur l’école qui devrait bientôt arriver devant le Parlement. La confiance c’est, selon le Larousse, « le sentiment de quelqu’un qui se fie entièrement à quelqu’un d’autre, à quelque chose ». Mais le projet de loi de JM Blanquer redéfinit le terme et sa portée. Il éclaire du coup le véritable projet du ministre. L’école de la confiance c’est celle de la mise au pas des enseignants.

    L’article 1 de la loi Blanquer

    L’école de la confiance a déjà pris de sérieux coups depuis le phénomène #pasdevagues. Les enseignants ont largement témoigné de l’absence de confiance de l’institution à leur égard. Un sentiment bien rendu en retour. On croyait d’ailleurs le slogan enterré mais le ministre n’a pas hésité à l’utiliser à nouveau, juste avant que les lycéens apportent à leur tour un net démenti...

    Le projet de loi « pour une école de la confiance » commence par un premier article qui porte sur « l’engagement de la communauté éducative ». Comme d’autres articles de ce texte, il cache bien son jeu.

    L’article 1 du projet de loi demande d’insérer un article L. 111-3-1 dans le Code de l’éducation ainsi rédigé : « Art. L. 111-3-1 - Par leur engagement et leur exemplarité, les personnels de la communauté éducative contribuent à l’établissement du lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l’éducation. Ce lien implique également le respect des élèves et de leur famille à l’égard de l’institution scolaire et de l’ensemble de ses personnels. »

    Un mot pour révoquer facilement

    Apparemment c’est une simple déclaration philosophique dont on peut se demander ce qu’elle fait dans un projet de loi. Mais l’étude d’impact du projet de loi, un document obligatoire fourni par le ministère aux députés, éclaire singulièrement ce que JM BLanquer appelle la confiance.

    « Le Gouvernement souhaite inscrire, dans la loi, la nécessaire protection de ce lien de confiance qui doit unir les personnels du service public de l’éducation aux élèves et à leurs familles. Compte tenu de son importance, il serait en effet déraisonnable de s’en tenir à une simple consécration jurisprudentielle », explique l’étude d’impact.

    « Les dispositions de la présente mesure pourront ainsi être invoquées, comme dans la décision du Conseil d’Etat du 18 juillet 2018 précédemment mentionnée, dans le cadre d’affaires disciplinaires concernant des personnels de l’éducation nationale s’étant rendus coupables de faits portant atteinte à la réputation du service public ».

    L’arrêt en question avait annulé la décision d’une cour administrative d’appel qui était revenue sur une décision de révocation d’un enseignant. Il s’agissait d’un professeur de Montceau-les -Mines coupable et condamné avec sursis pour agressions sexuelles sur mineurs de quinze ans. Pour chasser cet enseignant du métier , le Conseil d’Etat a argué de « l’exigence d’exemplarité et d’irréprochabilité qui incombe aux enseignants dans leurs relations avec des mineurs, y compris en dehors du service » et de l’importance de l’atteinte portée « à la réputation du service public de l’éducation nationale ainsi qu’au lien de confiance qui doit unir les enfants et leurs parents aux enseignants du service ».

    Faire taire les profs sur les réseaux sociaux

    Exploitant cette affaire très particulière, le projet de loi Blanquer exploite cet arrêt dans un tout autre domaine. Il ne s’agit plus de délinquant sexuel condamné mais de n’importe quel prof. Il ne s’agit plus de la violation perverse de la relation pédagogique mais du lien d’obéissance au ministre. En s’appuyant sur cet article et cette évocation de la confiance, le ministre veut pouvoir sanctionner ce qu’il n’arrive pas à punir actuellement.

    L’étude d’impact donne des exemples. « Il en ira par exemple ainsi lorsque des personnels de la communauté éducative chercheront à dénigrer auprès du public par des propos gravement mensongers ou diffamatoires leurs collègues et de manière générale l’institution scolaire. Ces dispositions pourront également être utilement invoquées par l’administration dans les cas de violences contre les personnels de la communauté éducative ou d’atteintes au droit au respect de leur vie privée, notamment par le biais de publications sur des réseaux sociaux ».

    La confiance c’est la soumission

    Ainsi toute critique portée par un enseignant sur l’institution pourrait être légalement sanctionnée par une #révocation. Ce que poursuit le ministre c’est la généralisation du #devoir_de_réserve qui concerne aujourd’hui les seuls cadres du système éducatif ou des cas bien particuliers. Les violences tout comme la diffamation sont déjà punis par la loi. Le devoir de réserve peut être invoqué pour des enseignants qui feraient campagne contre l’institution (et non contre un responsable politique). Or la liberté de parole des enseignants est nécessaire à l’exercice du métier. Ils doivent éthiquement privilégier l’intérêt de l’élève avant celui de l’institution. Ils doivent pouvoir exercer librement un droit de critique sur le fonctionnement de l’institution. Celle-ci d’ailleurs le leur demande quand il s’agit des programmes par exemple.

    On mesure le glissement que permettrait le passage de cet article. JM Blanquer inscrit cet article pour permettre une systématisation des #sanctions et faire en sorte que les #enseignants se taisent, notamment sur les réseaux sociaux, dernier espace de #liberté.

    Cet article autoritaire, qui ferait des enseignants une catégorie spéciale de sous-fonctionnaires, montre à quel point le mot confiance est un piège. Si, pour Orwell, « la liberté c’est l’esclavage », pour l’auteur de ce projet de loi, la confiance c’est la #soumission.

    François Jarraud


    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/12/12122018Article636801966942543096.aspx
    #censure #éducation #France #réseaux_sociaux #école

    • https://dijoncter.info/?un-fonctionnaire-ca-ferme-sa-gueule-ou-ca-demissionne-828

      Imaginons qu’un professeur soit amené avec sa collègue enseignant l’allemand, à encadrer une sortie d’élèves, pour étudier au cinéma le film intitulé" Le jeune Karl Marx" ; très vite, il serait amené à évoquer la liberté d’expression, censée être garantie constitutionnellement : l’œuvre s’ouvre en effet sur cette scène insolite où le philosophe et économiste est interpellé par la police d’État alors qu’il se trouve en plein comité de rédaction, le seul crime qu’il est censé avoir commis étant d’avoir participé à un journal contestataire. Cela provoquait l’ire du roi de Prusse.
      Un an plus tard, en 2019, la réalité rejoint la fiction : ce même enseignant prend connaissance de la convocation de Sophie Carrouge pour crime de lèse-majesté (une tribune somme toute inoffensive à l’encontre du président-mandaté du moment). Il apprend aussi - dans les mêmes jours, d’ailleurs - que son ministère a prévu de nouvelles mesures statutaires lui imposant un bâillon à lui ainsi qu’aux milliers d’autres enseignants, sous couvert de renforcement de leur « devoir de réserve » . Sommes nous dans une république bananière ? Dans la Tunisie de Ben Ali ? Non, en France en 2019, où il apparaît légitime de remettre en cause, en toute décontraction, des droits constitutionnels, au nom d’un contrat de travail avec le meilleur des employeurs : l’État.
      Le voilà, par la force de décrets ministériels, dans une situation de sujétion accrue qu’on déguisera au mieux en loyauté à l’égard de la République, au pire en ce qu’on nommera, ce qui ne manque pas de sel ni d’ironie, une « école de la confiance ». (c’est le nom du projet de loi comportant le bâillon en question).
      Pour peu qu’il se rende au Panthéon avec ses élèves, devra-t-il encore rendre hommage à Voltaire ou à quelque autre incitateur de révoltes, qui se sont illustrés contre des institutions vermoulues à l’autoritarisme grossier ? Devrait-on souhaiter, que l’enseignant, comme n’importe quel militaire ou gendarme soumis à sa hiérarchie, soit coopté et jugés honorable que s’il est un fonctionnaire inféodé à tel ou tel gouvernement de passage ? Celui du moment perd chaque jour davantage en crédibilité et légitimité (pour ne rien dire de sa cote de séduction, en chute libre), se crispant toujours davantage sur ses pouvoirs régaliens ; où en est-il, en cherchant à faire taire le moindre professeur de province rédigeant quelques lignes sur un site à la fréquentation confidentielle ? Se met-il sérieusement en tête de traquer quelque « ennemi intérieur » ? Le porte-parole du gouvernement de passage, affolé - et opportuniste - va même jusqu’à qualifier les mouvements de résistance actuels d’ entreprises « factieuses ».

      La liste des « factieux »

      Sont ainsi stigmatisés tous les opposants à la verticalité problématique de la cinquième république désirée par De Gaulle, s’imposant toujours à nous alors qu’elle n’a de cesse de démontrer les excès de l’exécutif : elle à chaque fois chaque fois instrumentalisée par le roitelet du moment (pour cinq ans), lequel est relayé par le moindre de ses petits clones locaux dans chaque institution, chacun se faisant alors une gloire d’être la courroie de transmission de l’insanité d’en haut.
      Seront alors décrétés « Factieux » tous ceux qui osent prendre la parole ou agir hors de la mise-au -pas de la mise « en marche » : ceux qui viennent au secours des sans-papiers, les citoyens qui s’engagent dans une contestation actives, ceux qui alertent l’opinion publique des démolitions programmées des services publics par les réformes qu’on fait passer à coups de matraques, ceux qui remettent en question la dégradation systématique et organisée des services publics (organisée par ceux qui veulent les démanteler pour mieux les vendre aux copains et coquins du privé), et même désormais ceux qui défendent leurs propres élèves contre les algorithmes aveugles ou les matraques sus-citées.
      « Factieux », ceux qui s’indignent de l’annulation de l’ISF, ou du fait qu’on leur tire dessus à bout-portant avec des flash-balls, sans sommation.
      « Factieux » tous ceux qui méprisent la start-up nation et la considèrent aussi has been que Giscard.
      « Factieux » tous ceux qui défendent le véritable esprit républicain et démocratique, qui ne se limitera certes pas à un malheureux vote de barrage dont certains se sont fendus pour éviter Le Pen. Ceux qui réclament des référendums d’initiative populaire, voire une constituante, pour une sixième République : « Factieux. »
      Cela commence à en faire beaucoup, de factieux, beaucoup de citoyens qui prennent encore la parole. Il va falloir recruter encore davantage au ministère de l’intérieur, à défaut d’augmenter le nombre de professeurs, lesquels auraient l’heur d’enseigner la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 qui consacre la liberté d’expression comme un droit imprescriptible, l’article 11 dispose : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi". Les enseignants doivent-ils être traités tels des parias de la République au point qu’ils devraient s’acquitter d’une allégeance absolue à tel chef temporaire de l’exécutif et ses divers valets-exécutants zélés dans tels obscurs bureaux ? Entendu que le devoir de réserve en classe favorise l’auto-détermination de l’élève, sans la biaiser ou la fausser, est-ce à dire que le citoyen qu’est d’abord le professeur, doit désormais s’interdire toute prise de position sociale, éthique, syndicale ou politique hors de ses heures de cours ? Les intimidations feutrées prononcées à l’encontre de Sophie Carrouge doivent alerter tous les citoyens.

      La liberté de la fermer

      Le libéralisme économique cherchant à tout s’assujettir – jusqu’aux institutions de la République, même le temps de mandats – est tout de même bien tenté de s’accommoder , ce qu’il fait du reste de plus en plus, d’une dérive autoritaire, de moins en moins temporaire– l’état d’urgence théorisé par le nazi Carl Schmitt pouvant à l’occasion être fort utile pour faire taire toutes les voix discordantes. Mais bien plus retorses qu’une censure par trop directe, les propensions à susciter de l’auto-censure s’imposent discrètement, par les divers raffinements de l’intimidation, les assignations administratives, le recours à toutes les chaînes de commandement ou à toute autre injonction symbolique ; le tout s’autorisant à peu de frais de grands noms ronflants : on ose évoquer « la démocratie » (même si on l’a rabougrie au seul rite masochiste du vote), tout en évoquant bien entendu la nécessité de l’ « ordre » et de la « sécurité » - - ce qui ne manque pas de s’accorder, sans trop de peine, de fait, avec un discours échevelé sur les libertés civiques, notamment celle d’expression - elle pourra à l’occasion permettre de prendre la défense des « journalistes » de BFM.
      De toute manière, Michel Foucault le relevait déjà dans un texte ironisant à l’encontre de ceux qui ne détectent pas les subtilités prises par les formes de contrôle modernes : « il faut se faire une représentation bien inversée du pouvoir pour croire que nous parlent de liberté toutes ces voix qui, depuis tant de temps, dans notre civilisation, ressassent la formidable injonction d’avoir à dire ce qu’on est, ce qu’on a fait, ce dont on se souvient et ce qu’on a oublié, ce qu’on cache et ce qui se cache, ce à quoi on ne pense pas et ce qu’on pense ne pas penser. Immense ouvrage auquel l’Occident a plié des générations pour produire ‑ pendant que d’au­tres formes de travail assuraient l’accumulation du capi­tal – l’assujettissement des hommes ».
      L’accumulation du capital, lui, en effet, se porte bien. Par contre, la question de savoir si nous pouvons encore nous exprimer librement se pose de nouveau avec acuité, à l’heure où des agents de l’État voient leurs droits constitutionnels mis en danger par leurs tutelles administratives et managériales. Nous sommes bel et bien à l’époque du fichage des manifestants, des arrestations préventives sans fondement juridique, de la violence physique opposée aux lycéens contestataires qui prendraient un peu conscience de ce qui les attend, et de l’utilisation des leviers institutionnels pour procéder à des intimidations à l’encontre de tout citoyen un tant soit peu engagé.
      Il semblerait que la seule liberté d’expression qui soit alors concédée consisterait à laisser des avis sur Tripadvisor ou tel ou tel produit chez Amazon ; et encore, peut-être cela devra-t-il fait sous pseudo ? Que de tristes sires se livrent par ailleurs à des insultes racistes ou à d’autres tombereaux d’immondices fascisantes sur le net - cela semble par contre largement toléré, bien davantage, du moins, que les manifestations citoyennes récentes qui ont le heur de tancer le statu quo néo-libéral. Il sera loisible de les faire passer pour des ennemis internes du pacte républicain- - comme si ceux qui entraient en insurrection contre la véritable république française n’étaient pas tous ceux qui se cachent derrière leurs fonctions administratives ou leurs insignes pour se mettre au service de l’oligarchie démantelant les services publics de ce pays. Qu’une clique arguant de son mandat pour procurer des cadeaux fiscaux trouve en effet dans son sillage tout un ensemble d’opportunistes n’est pas si étonnant ; que ceux-ci profitent à ce point de l’aubaine pour renforcer encore la dérive managériale hiérarchique autrefois constatée chez France Télécom et La Poste, cela suscite d’abord notre étonnement, puis tout simplement notre mépris. Nous retournons enseigner Voltaire, Marx et Beaumarchais à nos élèves, en essayant de ne pas mourir de honte à la place de tous ceux qui n’en éprouvent plus depuis longtemps (de la honte).

    • #Loi_sur_l’école : les débats se déportent un peu plus sur la droite

      L’examen du projet de loi « pour une #école_de_la_confiance », porté par le ministre de l’éducation nationale, a débuté le 11 février. La tonalité conservatrice des débats sur l’#uniforme, le #drapeau ou la restriction de la #liberté_d’expression des enseignants est manifeste.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/120219/loi-sur-l-ecole-les-debats-se-deportent-un-peu-plus-sur-la-droite?onglet=f

  • Du #consentement en ses limites
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/du-consentement-en-ses-limites

    La spécialiste des sciences de l’information Helen Nissenbaum (@hnissenbaum) livre une longue interview pour la Harvard Business Review sur la difficulté du consentement en ligne. Trop souvent, la mise en pratique du consentement est « minable », explique la chercheuse, en prenant pour exemple les bandeaux de cookies que nous devons accepter (...)

    #A_lire_ailleurs #Recherches #confiance #Confiance_et_sécurité

  • dWeb : vers un web (à nouveau) décentralisé ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/dweb-vers-un-web-a-nouveau-decentralise

    La journaliste Zoë Corbyn, pour le Guardian est revenue sur le Sommet pour un web décentralisé (vidéos), qui se tenait début août à San Francisco. Les partisans du web décentralisé, explique Corbyn, souhaitent promouvoir et développer un web qui ne dépendrait plus des grandes entreprises qui amassent nos données pour (...)

    #A_lire_ailleurs #Services #blockchain #confiance #gouvernance

  • La #monnaie est omniprésente dans la vie quotidienne. Pourtant, elle reste entourée de mystère. Un éclairage historique permet de mieux comprendre les questions monétaires contemporaines (#bitcoin, monnaies locales, #dollar...)

    https://sms.hypotheses.org/12640

    #monnaie, #argent, #bitcoin, #dollar, #euro, #yuan, #histoire, #économie, #finance, #actif, #confiance, #prêteur, #émetteur, #état, #moyen_de_paiement, #souveraineté

  • Le #vaccin à marche forcée
    http://www.laviedesidees.fr/Le-vaccin-a-marche-forcee.html

    Un récent vaccin contre la dengue suscite d’importantes réserves de la part de la communauté scientifique. Sa diffusion en 2016 aux Philippines semble répondre autant à des enjeux de santé publique qu’à des intérêts diplomatiques et commerciaux. De quoi alimenter encore la défiance vaccinale ?

    #Essais

    / #confiance, vaccin, #scandale

  • Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram... Enquête sur une méfiance généralisée - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/high-tech/facebook-twitter-snapchat-instagram-enquete-sur-une-mefiance-generalisee-

    La promesse des réseaux sociaux est pourtant séduisante. Ils nous permettent de communiquer facilement avec nos amis, notre famille, d’être connectés à eux en permanence. Même plus besoin d’un ordinateur : les smartphones rendent ces services accessibles de partout. Tous nos proches dans la poche, à portée de main et gratuitement !

    Lancé en 2004, Facebook a conquis la planète et compte aujourd’hui 2,13 milliards d’utilisateurs actifs dans le monde. En 2013, son patron, Mark Zuckerberg, comparait sa création à l’électricité : les deux, assurait-il, sont indispensables à notre quotidien... Sauf que les tuiles s’enchaînent pour la société de Menlo Park, dans la Silicon Valley.

    « Ceux qui connaissent Internet savent très bien que leurs données sont récoltées, commente Michaël Stora, psychologue, spécialiste du numérique, coauteur d’Hyperconnexion (Larousse). Mais on ne savait pas qu’elles allaient être utilisées pour nous influencer. » La légèreté avec laquelle elles sont traitées explique la défiance croissante à l’égard des géants du Net.

    Dans notre sondage, parmi les Français qui se méfient des réseaux sociaux, 65 % des personnes interrogées mettent en avant cette raison (42 % d’entre eux la citent en premier). « Les gens prennent conscience que le problème n’est pas tant l’outil, qui nous permet de rester en contact les uns avec les autres, mais le modèle économique derrière, estime Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en sciences de l’information et des nouvelles technologies à l’université de Nantes. Par sa nature, Facebook est contraint de nous inciter à lui confier toujours plus de données, quitte à franchir la ligne rouge. »

    Comment ? En jouant sur nos bas instincts : notre curiosité vis-à-vis des autres, notre besoin d’amour. On quémande les « J’aime » que nous décernent les internautes dans une quête insatiable de reconnaissance. Justin Rosenstein, l’un des créateurs de ce bouton « J’aime », a lui-même critiqué le « pseudo-plaisir » provoqué par son invention, qui nous incite à rester connecté, même si on a mieux à faire.

    #Facebook#Médias_sociaux #Confiance

  • La mauvaise utilisation des données est une caractéristique pas un bug !
    http://www.internetactu.net/2018/04/05/la-mauvaise-utilisation-des-donnees-est-une-caracteristique-pas-un-bug

    Alors que le scandale Cambridge Analytica bat son plein et plonge à nouveau #Facebook dans la tourmente, Ethan Zuckerman (@EthanZ), directeur du Centre pour les médias civiques du Massachusetts Institute of Technology, pour The Atlantic, prend un peu de hauteur. Voilà un peu plus de 17 mois que les Américains (...)

    #Articles #Débats #algorithmes #big_data #Confiance_et_sécurité

  • Vers des interactions empathiques : pour qui ?
    http://www.internetactu.net/2018/03/22/vers-des-interactions-empathiques-pour-qui

    Comme le souligne très bien Tom Simonite pour Wired, les centres d’appel ont toujours été à la pointe des bouleversements technologiques et leurs employés ont souvent testés, bien avant les autres, toutes sortes d’innovations, le plus souvent de surveillance afin d’optimiser sans cesse leur productivité. La dernière innovation qui s’apprête (...)

    #Articles #Enjeux #Services #cognition #confiance #économie_comportementale #économie_de_l'attention #informatique_émotionnelle #Interfaces #psychologie

  • Pour anticiper les récessions, comptez les femmes enceintes !
    http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2018/02/27/pour-anticiper-les-recessions-comptez-les-femmes-enceintes_5263090_3

    Les femmes tombent moins enceintes ? Gare à la récession qui s’annonce ! Ainsi peut être sommairement résumée la conclusion d’une étude publiée lundi 26 février, aux Etats-Unis, par le National Bureau of Economic Research (NBER).

    On savait déjà que les projets de bébé ne font pas bon ménage avec la crise et le chômage. Les économistes Kasey Buckles, Daniel Hungerman et Steven Lugauer vont plus loin en affirmant qu’aux Etats-Unis la fertilité peut servir d’indicateur avancé du cycle économique. Concrètement, leurs travaux démontrent que les trois dernières récessions américaines ont été précédées par une baisse des conceptions. Un déclin amorcé plusieurs trimestres avant que l’économie se contracte.

    #Statistiques #Big_data #Corrélation #Economie #Confiance

  • Comment améliorer les relations entre police et citoyens ?
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/comment-ameliorer-les-relations-entre-police-et-citoyens

    Une vaste étude comparative sur les relations entre police et population à travers le monde a été publiée récemment. Si les situations sont inégales selon les pays et les régimes, la France fait figure de mauvaise élève au sein de l’Union européenne. Comment restaurer la confiance entre policiers et citoyens ? Éléments de réponse avec le politologue Sebastian Roché, codirecteur de l’étude.

    • Comment décririez-vous la situation française, par exemple ?
      S. R. : Elle est assez mal placée en Europe. Lorsque l’on compare le degré de #confiance accordé à la police, nous sommes dans le tiers inférieur de l’Union européenne à 27, plus proches de la Grèce et de la Bulgarie que de l’Allemagne ou du Danemark.

      On retrouve chez nous sans surprise les deux faiblesses que j’évoquais : un #ciblage excessif des #minorités, ethniques notamment, dont il est en outre plus difficile de débattre qu’en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, par exemple ; et, d’autre part, des modalités d’intervention plus autoritaires. La comparaison entre la France et l’Allemagne est éclairante à cet égard. Nos agents baignent dans une culture fondée sur le principe « force doit rester à la loi », tandis que les Allemands communiquent davantage lors de leurs interventions.

      #police #Eurojustis #égalité #discriminations #biais_inconscients #religiosité #Fergusson #intégration #corruption

  • Vers une portabilité des données de réputation des travailleurs des #plateformes ?
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/vers-une-portabilite-des-donnees-de-reputation-des-travailleurs-des-pl

    Depuis plusieurs mois, certains syndicats européens ont décidé de se pencher sur la question des droits de travailleurs indépendants, notamment ceux de l’économie des plateformes, grandes pourvoyeuses de petits boulots et de #travail à la tâche. Des résolutions émergent localement dans différents pays d’Europe, à l’initiative de syndicats (par exemple, (...)

    #A_lire_ailleurs #Débats #confiance #digital_labor #données_personnelles #politiques_publiques

    • Avec (au moins) une surprise !…

      Valerio De Stefano (@valeriodeste), professeur en droit du travail à l’université KU Leuven, rappelait que contrairement à ce que l’on croit, la vie de nombreux travailleurs dépendent de cette économie de petits boulots, qu’elle ne fournit pas seulement un revenu complémentaire, mais un revenu de subsistance et qu’elle doit donc être régulée. Il suggérait notamment que, pour donner plus de pouvoir aux travailleurs des plateformes sur les termes de leur emploi, il faudrait leur donner le contrôle de leur notation, notation qu’ils ont souvent mis des années à construire. « La notation peut bloquer un travailleur sur une plateforme. Elle doit être portable. C’est la plus grande source de capital pour les travailleurs dans l’économie des plateformes. Si les travailleurs veulent aller de plateforme en plateforme, ils doivent être en mesure d’utiliser ailleurs les notes qu’ils ont obtenues. »

      … et des positions variées suivant les professions.

  • Pourquoi mes #données_personnelles ne peuvent pas être à vendre !
    http://www.internetactu.net/2018/02/06/pourquoi-mes-donnees-personnelles-ne-peuvent-pas-etre-a-vendre

    Permettre à chacun de vendre ses données personnelles a toujours été une réponse simpliste, plusieurs fois avancée, toujours repoussée. Quand on entend un minimum ce que sont les données personnelles, on comprendra très vite qu’en fait, cette marchandisation des données, cette « patrimonisation » comme on l’appelle, est impossible. La dernière tribune (...)

    #Articles #Enjeux #Gouvernance #Opinions #confiance #Droits_numériques #eDémocratie #liberté

  • Pourquoi faire #confiance ?
    https://www.franceculture.fr/conferences/universite-paris-dauphine/la-confiance

    La confiance : ce mot attire, car chacun a fait l’expérience directe de cette relation, sans laquelle aucune action commune n’est possible. Se fier à autrui implique un engagement, et c’est à l’épreuve du temps que la confiance se révèle bien ou mal placée.

  • « Je lui dis des secrets et il les garde en lui »

    Quatre enfants, dix mille doudous

    Par Jef Klak

    Objet transitionnel pour la psychanalyse ou nid à bactéries pour la médecine, peu importe. La parole est aux enfants. Hugo, Anna, Sara et Meïmouna nous racontent leurs doudous : tour à tour ami·e d’aventures imaginaires, confident·e des nuits parallèles et plus mieux encore…

    Propos recueillis par Mathieu Rivat, Émilie Lebarbier, Noémi Aubry, Hélène Pujol, Bruno Thomé et Julia Zortea

    http://jefklak.org/?p=5546

    Qui a des souvenirs de doudou  ?

    Sara  : Moi, j’ai deux doudous. Un, c’est un animal. Mais c’est Meïmouna qui me l’avait prêté, donc je l’avais volé, en fait. Il s’appelait…

    Meïmouna  : Soussou.

    Sara  : Parce que c’était une souris. Et puis l’autre, sa tête était comme une poupée, et son corps comme un doudou. Elle s’appelait Bibika.

    Et maintenant, tu n’as plus ce doudou  ?

    Sara  : Ben si. Mais je l’ai perdu. Enfin, je l’ai vu il y a cinq jours. Je ne le trouve plus.

    Est-ce que tu as déjà vraiment perdu un doudou  ?

    Sara  : Oui, j’étais triste au début, mais ensuite je me suis habituée. L’année dernière, je l’avais aussi perdu pendant longtemps. En fait, je le perds, et ensuite je le retrouve.

    Et quand tu le retrouves, tu en fais quoi  ?

    Sara  : Ben, je le prends. Pour dormir avec.

    C’est que pour dormir  ?

    Sara  : Oui. Quand j’ai peur. Mais maintenant, j’ai moins peur.

    Tu avais peur de quoi  ?

    Sara  : J’avais peur que la maison s’écroule. Et j’aime pas rester toute seule des fois. Et aussi, j’avais peur qu’il y ait le feu à la maison. Avec le doudou, j’avais moins peur. J’étais pas trop toute seule. [ Baissant la voix ] Parce que moi je pensais que le doudou, il était vivant. Et comme j’en avais deux, eh ben des fois, quand je faisais un câlin au premier, je croyais que l’autre il était jaloux.

  • La réalisation d’un baromètre interne est un enjeu important pour de nombreux dirigeants : il s’agit de ne pas mésestimer la prise en compte de ses salariés. Au contraire, il faut leur donner la parole pour améliorer toujours un peu plus leurs conditions de travail de sorte à maximiser leur productivité.

    • Personne n’y croit, dans les entreprises, aux baromètres internes, personne n’a confiance (l’adresse IP de ton poste de travail, elle est connue).
      Quand à augmenter la productivité, le management rend cela impossible.
      De toutes façons, il n’y a pas les questions intéressants les salariés.

      Idem pour les réseaux sociaux, autre tarte à la créme managériale.

      Entreprises : Les réseaux sociaux internes sont un échec L’Essentiel/AFP - 27 Novembre 2017
      http://www.lessentiel.lu/fr/hi_tech/story/Les-reseaux-sociaux-internes-sont-un-echec-29810070

      « Ces outils renforcent la relation manager-collaborateur » en s’ajoutant aux organisations hiérarchiques existantes, rapporte l’étude de l’école de formation au management des ressources humaines IGS-RH. Les réseaux d’entreprise « ne développent pas les interactions collaboratives, spontanées et décloisonnées entre les salariés qui étaient pourtant leurs premiers objectifs », affirme son auteur, Jean Pralong, professeur de gestion en Ressources humaines à l’IGS-RH.

      Un réseau social interne est une application en ligne permettant le partage d’informations entre membres d’une même entreprise. Il permet ainsi à des salariés d’organiser des groupes de discussions ou des services partagés (covoiturage par exemple). Dans les deux cas d’entreprises étudiés, seulement 25% des salariés utilisent les outils (workplace de Facebook, Yammer de Microsoft), selon l’étude.

      Les salariés sont encore très réticents car il voient ces réseaux comme un moyen risqué de se mettre en avant. Ils craignent de commettre des erreurs ou d’envoyer des contributions qui pourraient être jugées de piètre qualité, il y a une « crainte du contrôle ». Les salariés doutent aussi de la pertinence des informations qui circulent sur ces réseaux et ne veulent pas perdre de temps.

      #confiance #méfiance #entreprise #management #esclavage #réseau_social (qu’ils disent) #peur #MDR

  • Entreprises : Les réseaux sociaux internes sont un échec * L’Essentiel/AFP - 27 Novembre 2017
    http://www.lessentiel.lu/fr/hi_tech/story/Les-reseaux-sociaux-internes-sont-un-echec-29810070

    « Ces outils renforcent la relation manager-collaborateur » en s’ajoutant aux organisations hiérarchiques existantes, rapporte l’étude de l’école de formation au management des ressources humaines IGS-RH. Les réseaux d’entreprise « ne développent pas les interactions collaboratives, spontanées et décloisonnées entre les salariés qui étaient pourtant leurs premiers objectifs », affirme son auteur, Jean Pralong, professeur de gestion en Ressources humaines à l’IGS-RH.

    Un réseau social interne est une application en ligne permettant le partage d’informations entre membres d’une même entreprise. Il permet ainsi à des salariés d’organiser des groupes de discussions ou des services partagés (covoiturage par exemple). Dans les deux cas d’entreprises étudiés, seulement 25% des salariés utilisent les outils (workplace de Facebook, Yammer de Microsoft), selon l’étude.

    Les salariés sont encore très réticents car il voient ces réseaux comme un moyen risqué de se mettre en avant. Ils craignent de commettre des erreurs ou d’envoyer des contributions qui pourraient être jugées de piètre qualité, il y a une « crainte du contrôle ». Les salariés doutent aussi de la pertinence des informations qui circulent sur ces réseaux et ne veulent pas perdre de temps.

    #confiance #méfiance #entreprise #management #esclavage #réseau_social (qu’ils disent) #peur #MDR

  • Amazon Key is a new service that lets couriers unlock your front door - The Verge
    https://www.theverge.com/2017/10/25/16538834/amazon-key-in-home-delivery-unlock-door-prime-cloud-cam-smart-lock

    The service is called Amazon Key, and it relies on a Amazon’s new Cloud Cam and compatible smart lock. The camera is the hub, connected to the internet via your home Wi-Fi. The camera talks to the lock over Zigbee, a wireless protocol utilized by many smart home devices.

    When a courier arrives with a package for in-home delivery, they scan the barcode, sending a request to Amazon’s cloud. If everything checks out, the cloud grants permission by sending a message back to the camera, which starts recording. The courier then gets a prompt on their app, swipes the screen, and voilà, your door unlocks. They drop off the package, relock the door with another swipe, and are on their way. The customer will get a notification that their delivery has arrived, along with a short video showing the drop-off to confirm everything was done properly.

    All this raises a big question, however: will Prime customers trust Amazon to monitor their homes around the clock, and to know when it’s okay to unlock their doors for a stranger? And will the benefit of having your packages delivered quickly and securely outweigh any concerns about privacy and security customers might have?

    Le projet est vraiment énorme, et va bien au delà de la livraison de produits Amazon. Encore une fois, la question de la dualité plateformes/confiance est au coeur de ce développement, qui pourrait avoir des conséquences sociales énormes sur la notion même de vie privée, de lieux personnels. Tout devient fux, et surtout flux commercial.

    Amazon knows that it’s asking a lot of consumers with its new Key service. You have to really trust a company to let it record what’s going on inside your home at all times, and even more to unlock your door for strangers. So it tries to make sure the process is minimally invasive and totally transparent. Customers will get a notification the morning of a delivery, with a window of time when they should expect Amazon to arrive. They will get another notification when the delivery van shows up. That means you can start watching a live stream of the delivery on your camera if you want to keep an eye on things.

    Even if you choose in-home delivery, couriers are instructed to ring the bell or knock on the door first. That’s meant to let people inside know someone is entering, and also give the delivery person a chance to check for potential hazards like angry dogs. Couriers are instructed to open the door as little as possible, slide the packages in, and not enter the home if possible.

    While Amazon isn’t going to allow any third-party delivery services to get inside your house with Key (at least not at launch), the company is hoping that you’ll use Key when ordering stuff like dog walking or kitchen cleaning from its Amazon Home Services division. In the coming months, it says Key will be integrated with over 1,200 service providers across 60 professions. You’ll log on to the website or app of a service like Rover.com or Merry Maids, and there will be a button offering the option for in-home service through Amazon Key.

    While Amazon’s foray into smartphones flopped, it staged a coup with the introduction of Alexa, vaulting to the front of the pack when it comes to smart home gadgets. Alexa was the star of the show at CES for the past two years, finding its way into a wide range of products. Amazon has been aggressively pushing out more Alexa devices this year, everything from wardrobe assistants to alarm clocks. The Amazon Look is probably its most daring product; a camera that’s meant to live in your closet and watch you change clothes requires a very high level of trust. But so far, Amazon has limited access to this device, which is still available for purchase by invitation only.

    That makes Amazon Key a crucial stepping stone in Amazon’s quest to manage your home life and integrate itself into your daily routine. Prime customers, of which there are now an estimated 85 million, may sign up for the service because they’re interested in the convenience and security of having their deliveries left inside their homes. But in the process, they would be positioning Amazon to know a lot more about their lives and habits, like when they leave the house in the morning, how often they go on vacation, and when they get back from work at night.

    #Confiance #Commerce_électronique #Domotique #plateformes #vie_privée #surveillance

  • Amazon’s Latest Way Into Your Life Is Through the Front Door - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/25/technology/amazon-key-home.html

    For many online shoppers, packages often linger for distressingly long hours outside their homes, where they can be stolen or soaked by rain. Now, if customers give it permission, Amazon’s couriers will unlock the front doors and drop packages inside when no one is home.

    What could possibly go wrong?

    The head spins with the opportunities for mischief in letting a stranger into an empty home. There are risks for couriers too — whether it’s an attacking dog or an escaping cat. To allay these concerns, Amazon is asking customers to trust it — buy a package of technology including an internet-connected smart lock and an indoor security camera.

    Amazon isn’t the only business that believes this is the future of internet shopping, as well as other services that require home access, like dog walking and house keeping. This summer, a start-up that makes smart locks, Latch, struck a deal with Jet.com, an online shopping site owned by Walmart, to jointly pay for the installation of its locks on 1,000 apartment buildings in New York City to make deliveries easier. The arrangement offers some of the security of a doorman for people who live in buildings without them.

    Quand les plateformes s’étendent à des relations qui auparavant demandaient une co-présence et une co-connaissance des participants (par exemple avec les employées de maison). Qu’est-ce qui construit la confiance dans le monde numérique.

    Ryan Calo, a law professor at the University of Washington who specializes in legal issues related to technology, said Amazon’s new service relies on the same kind of trust homeowners commonly extend to services to which they hand over their keys. But he said those agreements often involve in-person interactions, which won’t happen when homeowners allow Amazon to unlock its doors.

    “It raises questions about how do you specify and police expectations when the relationship is one mediated almost entirely by technology?” Mr. Calo said.

    #Comerce_électronique #Confiance #Plateformes #Amazon

  • Une version récente du logiciel CCleaner compromise
    http://abonnes.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/18/une-version-recente-du-logiciel-ccleaner-compromise_5187475_4408996.

    CCleaner est un logiciel populaire qui permet facilement de « nettoyer » son ordinateur, en supprimant par exemple des programmes et fichiers indésirables ou inutiles, pour optimiser les performances de l’appareil. Selon Avast, propriétaire depuis juillet de Piriform, CCleaner a été téléchargé plus de 2 milliards de fois, toutes versions confondues, depuis son lancement en 2003. 130 millions de personnes l’utilisent sur PC et Android, toujours selon Avast.

    La question de la confiance devient essentielle dans le monde numérique. Comme dans le monde physique, l’impression qu’il y a danger autour de nous renforce les tendances au repli et amoindrissent la démocratie, quand ce n’est pas plus largement la capacité au vivre ensemble.

    Comment les pouvoirs publics peuvent reprendre en charge cette réhabilitation de la confiance, alors même que l’on sait que la NSA (et certainement tous les autres services secrets) sont détecteurs de failles, les gardent inconnues (zero day) et s’en servent pour infiltrer les ordinateurs... jusqu’au jour où leurs découvertes sont rendues publiques et que des individus et groupes avec des objectifs différents se mettent à s’en servir.

    La confiance est la base du commun, mais est-ce que les communs peuvent devenir le lieu de construction de la confiance numérique ? Même les logiciels libres sont touchés, car les failles et les bugs sont une dimension inévitable du logiciel.

    Encore une question spécifique de l’émancipation au XXIe siècle qui ne peut pas trouver de réponse dans les stratégies du passé. Il faut inventer l’avenir si on ne veut pas laisser la société se dégrader.

    #Failles_zero_day #Confiance #Communs

  • Pirate Bay ’borrows’ visitor CPUs to mine virtual coins
    https://www.engadget.com/2017/09/16/pirate-bay-hijacks-cpus-for-digital-currency-mining

    « Si c’est gratuit, tu es le produit »

    Piracy websites can’t really depend on ads, so how do they make money? By using your PC’s processor cycles, apparently — whether you want to or not. Visitors to The Pirate Bay have discovered JavaScript code in the website that ’borrows’ your processor for the sake of mining Monero digital coins. It doesn’t always happen (it mainly appears in search results and category listings), but you’ll definitely notice the sharp spike in CPU usage when it kicks in.

    The site tells TorrentFreak that it was testing the feature for about 24 hours as a new way of generating revenue, and that it could eventually be enough to replace ads. In short, don’t be surprised if this becomes a mainstay of the site going forward. Users have found that they can block the miner through their browser settings or add-ons like ad blockers, so it’s not inescapable.

    Without warnings, however, many inexperienced visitors won’t even realize what’s happening, let alone figure out how to stop it. And that’s the real concern. While there isn’t much sympathy to be had for pirate site hosts eager for revenue, the unsuspecting visitors are another story — they didn’t ask to bog down their systems.

    #Monnaie_numérique #Pirate_Bay #confiance