• A Shanghaï, des enfants séparés de leurs parents, parfois dès l’accouchement, au nom de la politique zéro Covid
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/07/covid-19-a-shanghai-des-regles-de-confinement-draconiennes_6120939_3244.html

    A Shanghaï, des enfants séparés de leurs parents, parfois dès l’accouchement, au nom de la politique zéro Covid
    Alors que la plus grande ville de Chine entre dans une deuxième semaine de confinement draconien, l’isolement d’enfants même très jeunes en cas de test positif suscite colère et anxiété. M. Peng est devenu papa d’un petit garçon le 1er avril. Il n’a toujours pas vu son fils. La mère, encore à l’hôpital, a été positive au Covid-19 juste avant l’accouchement. M. Peng (qui ne donne que son nom de famille pour ne pas être reconnu) et son fils ont été négatifs, mais l’enfant a été placé à l’isolement malgré tout. « Je pourrai le récupérer le 8 avril, mais je ne sais même pas comment je pourrai sortir de chez moi et rejoindre l’hôpital, alors que tout est confiné », s’agace-t-il. La mère et l’enfant se trouvent actuellement dans deux départements séparés de la clinique publique du district de Jinshan, dans le sud-est de Shanghaï. Le 2 avril, la publication d’une vidéo prise dans cet hôpital public montrait des dizaines d’enfants, souvent à cinq ou six dans des lits à barreaux de fer : beaucoup de nouveau-nés, certains en larmes, dépenaillés, ou la tête sous une couverture…
    Mardi, une pétition en ligne a circulé quelques heures sur la messagerie WeChat, demandant la fin de cette politique, avant d’être censurée. Le 31 mars, le consulat français de Shanghaï a officiellement protesté, au nom de l’Union européenne, dont la France assure la présidence. Mais l’objectif zéro Covid passe avant tout : les autorités chinoises ne veulent pas voir des parents positifs infecter leur enfant ou l’inverse.
    Après avoir tenté pendant plus de trois semaines de contrôler plusieurs foyers de Covid-19 avec des mesures ciblées, Shanghaï a fini par confiner toute la ville, en commençant par sa partie est, Pudong, le 28 mars, puis tout le reste de la métropole depuis le 1er avril. La ville a déclaré 17 077 cas mercredi, alors que la Chine enregistrait 20 582 cas, un record absolu depuis le début de la pandémie, il y a plus de deux ans, à Wuhan.
    L’arrivée de la vice-première ministre, Sun Chunlan, à Shanghaï samedi a marqué la détermination de Pékin à poursuivre une politique zéro Covid stricte. La vice-première ministre, qui est chargée de la coordination de la lutte contre l’épidémie depuis plus de deux ans, a notamment appelé la ville à mettre en place davantage de centres d’isolement. Shanghaï dispose actuellement de 47 700 lits pour l’isolement et le traitement des patients atteints du Covid, et 30 000 devraient être ajoutés « immédiatement », a déclaré mardi le vice-secrétaire général de Shanghaï. Ces derniers jours, 2 000 membres du personnel médical de l’armée chinoise et 38 000 professionnels de santé des provinces voisines sont arrivés en renfort.
    Mais les conditions de ce confinement suscitent de plus en plus de colère et de frustration parmi la population. Dans certains quartiers, des problèmes d’approvisionnement se multiplient : des résidents affirment avoir faim. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos montrent des résidents emportés de force en confinement par des hommes en combinaison blanche. Quant aux centres de confinement, ils concentrent les critiques : ce sont des gymnases ou des parcs d’exposition où sont alignés de simples lits de camp, parfois agrémentés de quelques cloisons, mais aucun d’entre eux ne dispose de douche et les sanitaires semblent systématiquement insuffisants. Les patients positifs y restent dix à vingt jours en moyenne.
    Le choc de la séparation des enfants vient s’ajouter à ce contexte tendu. Lors d’une conférence de presse lundi, les autorités sanitaires de Shanghaï ont défendu leur choix : « Les personnes infectées doivent être isolées des personnes non infectées », a rappelé Wu Qianyu, une responsable de la commission municipale de la santé de Shanghaï. La ville semble toutefois adapter cette politique, sous la pression combinée des citoyens chinois et des représentations étrangères. Mercredi, Wu Qianyu a indiqué que, « pour des enfants avec des besoins spéciaux positifs, des proches peuvent demander à les accompagner, après avoir signé une lettre reconnaissant les risques encourus », sans préciser ce qui constitue des « besoins spéciaux ».
    La veille, le journal officiel Shanghaï Daily rapportait que le centre d’isolement installé dans le Shanghaï New International Expo Center disposait désormais d’une section d’un millier de lits réservée aux enfants et à leurs parents, quel que soit leur statut : « Pour la petite quantité de patients négatifs, le personnel médical les autorise à rester avec leur enfant, après les avoir informés des risques », explique le journal.Mais, sur le terrain, la confusion règne : Mme Wu, 24 ans, a été positive le 31 mars, avec son mari et leur bébé de 3 mois. Après un bref passage à l’hôpital, la famille a été envoyée à l’isolement dans un hôtel. « J’espérais recevoir un traitement, mais on nous a redit ce matin que, si on était traités à l’hôpital Jinshan, le bébé serait traité séparément », confie-t-elle mercredi, donnant simplement son nom. Son mari a déjà été envoyé en centre d’isolement. « Je suis terrifiée ! Mon bébé a 3 mois, il reconnaît les gens et il ne peut pas me quitter… Je ne vois vraiment pas pourquoi séparer notre bébé si nous sommes tous les trois positifs, mais personne ne nous explique rien. » Ces derniers jours, les groupes de parents sur la messagerie WeChat s’échangent anxieusement des articles et des témoignages pour tenter de faire sens des différentes déclarations.
    L’inquiétude est largement partagée. Mathieu, un Français qui tient lui aussi à rester anonyme, vit à Shanghaï avec sa femme enceinte et sa fille de 19 mois. Lundi soir à 22 heures, ils ont entendu des coups frappés à leur porte : leurs tests, effectués le matin même, étaient « anormaux ». Mais en Chine, les tests de masse sont effectués en mélangeant 10 à 20 échantillons. En cas de résultat positif, le groupe doit être testé à nouveau. Son test est positif : il s’isole dans une chambre et attend. « On est très stressés : ma femme a une grossesse à risque, elle devrait se reposer, mais là, elle s’occupe toute seule de notre fille, qui déborde d’énergie. Il est possible qu’ils viennent me chercher à tout moment pour m’envoyer en centre d’isolement. Ma femme angoisse totalement, elle s’imagine qu’ils vont venir chercher notre fille au milieu de la nuit. C’est le principal problème pour moi : l’état physique et mental de ma femme, et surtout ma fille, envisager qu’elle puisse nous être retirée… Mais ça, c’est hors de question, on ferait tout pour les en empêcher : on ne sépare pas une gamine de 19 mois de ses parents ! »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#sante#expatrie#zerocovid#famille#confinement#restrictionsanitaire#santementale#isolement

  • Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3173025/dont-separate-covid-positive-children-parents-western

    Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China. French and British envoys raise concerns about practice in Shanghai as city tries to stop spread of coronavirus. Western diplomats have expressed concern about separating children from their parents as part of Covid-19 curbs in Shanghai as the government tries to stamp out the spread of the virus.The city has been separating Covid-positive children from their parents, citing epidemic prevention requirements, which has prompted a widespread public outcry.Diplomats from more than 30 countries have written to the Chinese foreign ministry urging authorities not to take such a step.“We request that under no circumstances should parents and children be separated,” the French consulate in Shanghai said in a letter addressed to the foreign affairs office in the city on Thursday.
    Shanghai locks down western bank of Huangpu River as Covid fight continues in China’s biggest city
    In a separate letter to the Chinese foreign ministry dated the same day, the British embassy in Beijing said it was concerned by “recent instances when local authorities have sought to separate minors who tested positive for Covid-19 from their parents” and requested assurances that this would not happen to diplomatic staff.The French consulate and British embassy both said they were writing the letters on behalf of European Union states as well as other countries including Norway, Switzerland, Australia and New Zealand.They said they had heard about difficulties caused by Shanghai’s lockdown, which the city started carrying out in two stages starting March 28.The French consulate letter said asymptomatic or mild cases should be sent to “a specialised isolation environment with staff who can communicate in English”.Currently, asymptomatic cases are sent to centralised quarantine centres, some of which have been described as unsanitary and overcrowded.The British embassy said there were concerns over the conditions and lack of privacy in recently deployed mobile hospital facilities, adding that isolating in diplomatic housing was a “preferable solution and consistent with our Vienna Convention privileges”.“The British consulate general in Shanghai has been raising its concerns about various aspects of the current Covid policies in relation to all British nationals in China, with the relevant Chinese authorities,” a consulate spokesman said.
    Locked down in Shanghai: China’s biggest city grapples with its worst Covid outbreak since 2020The French consulate declined to comment on the letter. The Australian consulate general in Shanghai, which was cited in the letters, also declined to comment but said it had been engaging with local authorities on the Covid-19 restrictions.The United States did not appear as a signatory on either letter.However, the US consul general in Shanghai, Jim Heller, told members of a private chat group for US citizens that the consulate had been underscoring many of the concerns raised by the European letter with the Shanghai government.A US embassy spokesman declined to comment on Heller’s remarks but said the treatment of embassy staff in the Covid-19 pandemic was “job one” and that the embassy was engaging on Covid-related policy with the Chinese government.Other countries, such as Norway, Switzerland and New Zealand, which were mentioned in the letters, did not respond to requests for comment.
    The Chinese foreign ministry also did not respond to a request for comment.On Monday, Shanghai official Wu Qianyu said children could be accompanied by their parents if the parents were also infected, but separated if they were not, adding that policies were still being refined.
    China has sent the military and thousands of health workers into Shanghai to help carry out Covid-19 tests for all of its 25 million residents.
    Cases continued to rise on Monday amid a city lockdown, in one of the country’s biggest-ever public health responses.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#grandebretagne#etatsunis#norvege#suisse#nouvellezelande#shangai#isolement#famille#expatrie#restrictionsanitaire#caspositif#casasymptomatique#confinement

  • Shanghai government may extend Pudong lockdown beyond Friday as Covid-19 infections surge, say sources | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/business/china-business/article/3172561/shanghai-government-may-extend-pudong-lockdown-beyond

    Shanghai government may extend Pudong lockdown beyond Friday as Covid-19 infections surge, say sources
    The lockdown of the area of 5.7 million people had been due to expire tomorrow, as Puxi, to the west of the river, starts its four-day shutdow. But only a small number of residential compounds and commercial areas classified as low-risk will be allowed to reopen, say two local government sources
    Most of the Pudong area of Shanghai is likely to remain locked down beyond Friday, according to sources, after a four-day effort to contain the spread of Covid-19 on the eastern side of Huangpu River proved insufficient.The lockdown of the area of 5.7 million people announced on Sunday had been due to expire tomorrow, as Puxi, to the west of the river, starts its four-day lockdown.But only a small number of residential compounds and commercial areas in Pudong classified as low-risk will be allowed to reopen, according to two local government sources with knowledge of the matter.An extension of the lockdown in Pudong, overlapping with the new measures in Puxi, would mean that the mainland’s commercial and financial capital effectively finds itself under citywide lockdown – a situation ruled out by the authorities as recently as two weeks ago.The sources said the decision to keep most of Pudong sealed off, was a result of the surge in infections – largely asymptomatic – revealed by mass testing.
    Shanghai imposes phased lockdowns as daily Covid infection numbers surge beyond 3,000Local officials have yet to decide how long the extension will last, but sources said a step-by-step approach would be taken to gradually lift restrictions on most residential compounds, retailers and manufacturing sites.Ma Chunlei, secretary general of the Shanghai municipal government, told a media briefing on Thursday that the local authorities would study how to lift the lockdown only once it had solicited opinions from experts commissioned by the national authorities.
    “We will work out a plan to lift the lockdown in a scientific and orderly manner,” he said. “As Puxi goes into lockdown, the area with an even larger population of 16 million and a bigger geographic size, the situation will become more complicated. We will do our utmost to speed up screening for [Covid-19] cases.”He apologised for his government’s failure to contain the recent outbreak, admitting it had been ill-prepared for the virulence of the Omicron variant.“We sincerely accept your criticism and are working hard to improve it,” Ma said.His remarks came after Shanghai Communist Party boss Li Qiang pledged to go all-out to eliminate the virus entirely during a government conference on Wednesday evening.The phased lockdown, announced by Shanghai government on Sunday evening, represented a U turn by the city’s leaders.By Thursday, Shanghai had reported about 32,000 Covid-19 infections since this wave of the outbreak started on March 1. Most of them were asymptomatic.The tidal wave of cases has put Shanghai’s much-lauded containment strategy at risk. The city, with a population of 25 million, had reported less than 300 coronavirus infections since the outbreak began in Wuhan, central China’s Hubei province, in December 2019.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#sante#confinement#isolement#politiquesanitaire#variant#omicron

  • La bataille de Marioupol : au cœur des forces russes du Donbass VidéoLivre Noir - Mars 2022
    http://www.librairie-tropiques.fr/2022/03/la-symphonie-du-donbass.html

    Le calvaire de Marioupol semble prendre fin
    La situation, réelle, le 28 mars 2022

    "Dernières nouvelles du front" : Les commandants Ukrainonazis n’ont pas réussi à s’échapper de Marioupol, alors que la Russie accélère l’avancée de la RPD. Les forces conjointes de la Russie et de la RPD achèvent la libération de la ville de Marioupol. La plupart des quartiers de la ville ont été ravagés. Les affrontements se poursuivent dans le centre de Marioupol. Le principal bastion de l’AFU, y compris le régiment nationaliste Azov, est la région de l’Azovstal. Selon le ministère russe de la Défense, un hélicoptère ukrainien Mi-8 a été abattu dans la région de Marioupol, à cinq kilomètres de la côte sur la mer d’Azov. Il se dirigeait vers l’évacuation d’urgence des commandants du bataillon national Azov qui avaient abandonné leurs militaires. À savoir, le commandant de la 36e brigade Baranyuk et le commandant d’Azov Prokopenko n’ont pas pu abandonner leur personnel et s’échapper de Marioupol. Le 28 mars, le chef de la RPD Denis Pushilin a affirmé qu’à Marioupol, les quartiers centraux étant en train d’être débarrassés des troupes ukrainiennes, la RPD s’attend à prendre le contrôle total de la ville dans un proche avenir.

    https://www.youtube.com/watch?v=EuThLVgXcrE

    Source : https://livrenoir.fr/articles

    Ce reportage a failli ne jamais sortir en raison des pressions innombrables. Tout cela pour un simple travail de terrain. Notre reporter Erik fait partie des rares équipes de journalistes occidentaux présentes du côté russe du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Parmi la première équipe de journalistes européens à pénétrer à Marioupol, il vous raconte dans ce reportage exceptionnel ce qui se joue ici dans le Donbass. Un travail de terrain, d’analyse, au sujet d’une guerre qui risque de bousculer la scène internationale. Merci de vos partages, commentaires et abonnements. (Les dernières images de Marioupol sur le reportage datent de jeudi 24 mars 2022. Reportage tourné entre le 17 et le 25 mars.)

    Pour nous soutenir, vous pouvez souscrire à cet abonnement spécial “reportages de guerre”. 100% des sommes seront investis dans des reportages en zones de conflits et vous aurez accès à tous les documentaires exclusifs. Merci aux déjà 600 abonnés : https://livrenoir.fr/reporter-de-guerre

    Un reportage en version longue sera d’ailleurs bientôt disponible pour ces abonnés.

    Avis aux auditeurs :

    1. Pour entrer à l’intérieur de Marioupol, nous avons évidemment été guidé par un séparatiste pro-russe. Mais sans que cela soit dans le cadre d’un reportage dit “embeded” avec l’armée. Être ainsi accompagné est incontournable dans une zone de guerre où les bombardements pleuvent (le lendemain de la première visite d’Erik, un collègue chinois a ainsi été blessé au même endroit). En particulier lorsqu’on couvre la partie de celui qui assiège.

    2. Nous ne prétendons pas généraliser comme nous le précisions d’ailleurs au début du reportage. Nous sommes évidemment vigilant. Nous nous contentons de montrer ce que nous avons vu et de décrypter sur un moment T.

    3. Nous avons couverts les deux côtés : Ukraine pendant 8 jours au début du conflit puis Donbass pro-russe. Pour entrer, nous avons suivi la procédure habituelle d’un dépôt de dossier. Et avons même passé près de 8 jours d’attente avant d’entrer, après 6 jours de voyage.

    4. Les critiques qui nous reprochent d’être dans le Donbass doivent avoir à l’esprit que ces deux derniers mois, France 2, Ouest France et Libération étaient sur place en ayant suivi la même procédure. En période de guerre, il est du rôle des journalistes que de couvrir les deux côtés. Sans que cela veuille dire qu’il y a un parti pris.

    Attention : notre monteur a commis une erreur. Pour le premier interview d’une réfugiée, la partie mise n’est pas celle qui correspond à la traduction. Donc demain on vous met ici un lien de l’interview exact (et complet) comme ça les russophones verront bien que c’était simplement une erreur. Mais le texte lu est bien dans l’interview

    Bon visionnage à tous.

    #marioupol #donbass #ukraine

    • Jean-Vincent Placé de nouveau en garde à vue pour harcèlement sexuel
      https://livrenoir.fr/jean-vincent-place-de-nouveau-en-garde-a-vue-pour-harcelement-sexuel

      Le conseiller régional d’Île-de-France a été placé en garde à vue ce lundi dans le cadre d’une enquête ouverte après la plainte d’une ancienne collaboratrice.

      L’ancien sénateur du groupe socialiste est en garde à vue ce lundi 28 mars. Jean-Vincent Placé est actuellement entendu pour des faits d’« agressions sexuelles » et « harcèlement sexuel », par la brigade de répression de la délinquance contre la personne, à Paris. D’après l’AFP et Mediapart, ces faits ce seraient déroulés entre 2012 et 2016. L’ancienne collaboratrice accuse l’homme politique de lui avoir « ordonné de danser un slow », de l’avoir « agrippée », « pressée contre lui » et lui aurait mis une « main bas dans le dos ». Contacté par l’AFP, Jean-Vincent Placé a dit « prendre acte » de la plainte. « Je ne souhaite pas à ce stade de la procédure faire un quelconque commentaire », a ajouté l’ex-patron des sénateurs écologistes. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

      Un homme déjà condamné

      Déjà connu des services de police, l’ancien secrétaire d’État de François Hollande avait été reconnu coupable dans l’affaire pour harcèlement sexuel envers une gendarme chargée de surveiller sa résidence. En 2021, Jean-Vincent Placé avait été condamné à payer une amende de 5.000€. Au printemps 2018, il est placé en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement de Paris pour insultes racistes et outrage à agents alors qu’il se trouvait en état d’ivresse. Peu de temps après, il reconnaissait être alcoolique lors d’une interview donnée à Paris Match : « J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. C’est une maladie, l’alcoolisme ».

      #Jean-Vincent_Placé #Sénat #PS #france #racisme #violence #harcèlement #sexisme #femmes #travail #viol #culture_du_viol #harcèlement_sexuel #domination_masculine #baltringue

    • « Code noir » : un exercice de confinement qui n’a rien à voir avec la COVID-19
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1872359/code-noir-exercice-confinement-spvm-montreal-enfants-jeunes-primair

      NDR #justin trudeau succède aux curés pour ce qui est d’agresser les enfants au Canada
      Une lettre envoyée aux parents d’une école primaire montréalaise au sujet d’un exercice de confinement barricadé a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux... parce qu’elle a été mal interprétée.

      Le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) a reçu la semaine dernière de nombreux messages d’internautes mécontents de la tenue d’un exercice de confinement à l’école primaire Philippe-Morin, à Montréal. Ils croyaient à tort que l’exercice concernait la COVID-19, alors qu’il sert plutôt à apprendre aux élèves comment réagir en présence d’un tireur actif.

      "Nous tenons à vous informer que votre enfant recevra sa première présentation sur le confinement en classe que l’on nomme exercice Code noir", peut-on lire dans la lettre adressée aux parents. "Votre enfant aura ainsi la chance d’apprendre et de pratiquer par la suite des exercices de confinement au même titre que les exercices de feu."

      Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère de certains internautes. "Le lavage de cervelle à l’école est un problème de plus en plus dommageable. Les libertés disparaissent à grande vitesse", peut-on lire dans l’une des publications Facebook dénonçant la lettre partagée plus de 250 fois. Au total, des publications avec des messages semblables ont cumulé plus de 2500 partages sur Facebook dans la dernière semaine.

      "Ça a fait beaucoup de bruit, surtout chez des gens qui ne viennent pas de notre école", relate Chrystine Loriaux, directrice du Bureau des communications du CSSMB. Mme Loriaux dit avoir reçu "plusieurs dizaines" de courriels et plusieurs appels de la part de personnes indignées, qui confondaient confinement en temps de fusillade et confinement en temps de pandémie.

      Les exercices de confinement se font avec les centres de services scolaires et les postes de quartier locaux du Service de police de la ville de Montréal (SPVM).

      "Déconseillé aux parents de questionner leur enfant"
      Une partie de la lettre qui a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux indiquait qu’il était déconseillé aux parents de questionner leur enfant sur la présentation. "Le SPVM qui veut qu’on ne parle pas d’une formation qu’ils font sur le confinement avec nos enfants ? Les jeunesses hitlériennes s’en viennent", pouvait-on lire dans une publication partagée plus de 1100 fois sur Facebook.

      Or, il est assez clair en lisant la lettre que les organisateurs de la formation conseillent aux parents de laisser leurs enfants leur parler de l’exercice à leur guise "afin de préserver et protéger l’aspect banal et ludique du jeu de cachette qui leur aura été enseigné durant cette présentation".

      "Le langage utilisé est simple et clair pour faciliter la compréhension des enfants. À aucun moment il n’est fait mention d’une situation de tireur actif", a déclaré par courriel la chargée de communication du SPVM, Caroline Labelle. "C’est pour éviter l’utilisation de ce terme ou de tout autre [terme] similaire qu’il est demandé aux parents de ne pas questionner les enfants sur l’exercice et les laisser en parler d’eux-mêmes."

      Les exercices comme celui-ci servent à enseigner aux enfants le comportement approprié dans le cas d’une menace. Ils sont adaptés en fonction de leur âge et de leur niveau de compréhension. En 2018, La Presse rapportait https://plus.lapresse.ca/screens/a06196a9-93dd-4dd4-ad74-15b278fa0b0d__7C___0.html par exemple un cas dans lequel des élèves qui participaient à un exercice Code noir s’étaient fait dire qu’ils s’entraînaient pour se cacher si une moufette (animal du genre putois) s’introduisait dans l’école.

      #canada #trudeau la #violence #contrôle_social #dictature #violences_éducative #propagande #bourrage_de_crâne #confinement

  • Covid-19 : l’est de Shanghaï confiné au moins quatre jours
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/28/covid-19-l-est-de-shanghai-confine-au-moins-quatre-jours_6119446_3244.html

    Covid-19 : l’est de Shanghaï confiné au moins quatre jours
    A partir du 1er avril, ce sera l’ouest de la métropole chinoise qui sera mis sous cloche pour faire face à la vague Omicron, qui s’accélère.
    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 10h18
    C’est un confinement en deux temps. La moitié de Shanghaï est mise sous cloche, à partir de lundi 28 mars, au moment où la capitale économique chinoise de 25 millions d’habitants affronte sa pire flambée de Covid-19 depuis deux ans. Les Shanghaïens habitant dans l’est de la ville sont confinés jusqu’au 1er avril à 5 heures du matin à leur domicile, avec interdiction d’en sortir. A cette date, ce sera au tour de la partie ouest.
    L’annonce de cette mesure, dimanche soir, a provoqué un afflux des habitants dans les supermarchés. Beaucoup d’entre eux sont lassés de l’impuissance des autorités à juguler la flambée épidémique malgré plusieurs semaines de restrictions. « On ne comprend vraiment pas les mesures anti-épidémie de la mairie. Il y a un manque de cohérence, déclare un homme de 59 ans, qui fait la queue pour acheter des produits alimentaires. Après déjà tout ce temps, la ville n’arrive toujours pas à contrôler le virus et les chiffres continuent de grimper. »Pour la mairie, ce confinement en deux phases vise à accélérer le dépistage de la population et à venir à bout des nouvelles infections « le plus vite possible ». Jusqu’alors, Shanghaï avait tenté d’éviter un confinement total, très préjudiciable à l’économie, cherchant plutôt à minimiser les perturbations avec une approche plus ciblée : des confinements de quarante-huit heures de bâtiments ou de complexes résidentiels.
    La métropole est devenue ces derniers jours l’épicentre d’une nouvelle vague de contaminations, liée au variant Omicron du SARS-CoV-2, qui a commencé à s’accélérer au début de mars et met à rude épreuve la stratégie chinoise « zéro Covid ». Le ministère de la santé a rapporté lundi 3 500 nouveaux cas positifs à Shanghaï.La partie confinée ce lundi est celle de Pudong, district qui compte notamment l’aéroport international de la ville et le célèbre quartier d’affaires avec ses immenses et emblématiques gratte-ciel. A partir de vendredi, ce sera Puxi, la moitié ouest de Shanghaï, qui sera sous cloche. Elle compte notamment la célèbre artère historique du Bund, en bordure du fleuve Huangpu, qui traverse la ville. La mairie n’a pas précisé dans l’immédiat quelles seraient les conséquences sur les aéroports de Shanghaï et son port maritime.La Chine a largement éradiqué l’épidémie depuis 2020 grâce à des quarantaines à l’arrivée sur le territoire, au traçage des déplacements par des applications mobiles et à des confinements de villes, parfois décrétés après seulement une poignée de cas. Mais Omicron met à mal le zéro Covid : le ministère de la santé a recensé ces deux dernières semaines des milliers de nouveaux cas journaliers. Un niveau très faible au niveau mondial, mais élevé pour la Chine, où le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes dépasse rarement le chiffre de 100 depuis le printemps 2020.
    Ces dernières semaines, des millions d’habitants de régions touchées, dans l’ensemble du pays, ont été soumis à des confinements, comme la métropole technologique de Shenzhen (sud) ou la cité industrielle de Shenyang (nord-est).Mais si Shanghaï et ses confinements jusqu’alors ciblés peinent à venir à bout d’Omicron, d’autres voient le bout du tunnel. Shenzen, qui avait été totalement confinée au début de mars, reprend son activité car le nombre de nouveaux cas positifs est désormais très faible.
    Les autorités chinoises ont également observé avec nervosité la vague d’Omicron à Hongkong, qui a fait un grand nombre de victimes parmi les personnes âgées non vaccinées.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#sante#zerocovid#confinement#quarantaine#frontiere#economie#contamination

  • Shanghai starts China’s biggest COVID-19 lockdown in 2 years | AP News
    https://apnews.com/article/covid-business-health-china-beijing-b406df3a0113b9be99273324fec2c12e

    Shanghai starts China’s biggest COVID-19 lockdown in 2 years
    BEIJING (AP) — China began its most extensive lockdown in two years Monday to conduct mass testing and control a growing outbreak in Shanghai as questions are raised about the economic toll of the nation’s “zero-COVID” strategy.China’s financial capital and largest city with 26 million people, Shanghai had managed its smaller, past outbreaks with limited lockdowns of housing compounds and workplaces where the virus was spreading.But the citywide lockdown that will be conducted in two phases will be China’s most extensive since the central city of Wuhan, where the virus was first detected in late 2019, first confined its 11 million people to their homes for 76 days in early 2020. Millions more have been kept in lockdown since then.Shanghai’s Pudong financial district and nearby areas will be locked down from Monday to Friday as mass testing gets underway, the local government said. In the second phase of the lockdown, the vast downtown area west of the Huangpu River that divides the city will start its own five-day lockdown Friday.
    Residents will be required to stay home and deliveries will be left at checkpoints to ensure there is no contact with the outside world. Offices and all businesses not considered essential will be closed and public transport suspended.
    Already, many communities within Shanghai have been locked down for the past week, with their housing compounds blocked off with blue and yellow plastic barriers and residents required to submit to multiple tests for COVID-19. Shanghai’s Disneyland theme park is among the businesses that closed earlier. Automaker Tesla is also suspending production at its Shanghai plant, according to media reports.Panic-buying was reported on Sunday, with supermarket shelves cleared of food, beverages and household items. Additional barriers were being erected in neighborhoods Monday, with workers in hazmat suits staffing checkpoints.In-person observations of the April 5 Tomb Sweeping Festival have been canceled and memorials will instead be held online.Some workers, including traders at the city’s stock market, were preparing to stay within a COVID-19 “bubble” for the duration of the lockdown.Li Jiamin, 31, who works in the finance industry, said she had packed several days of clothing and supplies, and her company was sorting out sleeping and eating arrangements.“The overall impact is still great,” Li told The Associated Press, pointing especially to losses suffered by workers in the informal sector who have no such support.
    Huang Qi, 35, who works at a local university, said he had undergone a lockdown at home before and prepared for the new round by stocking up.
    “I think if the closure continues like this, our school workers will not be affected much, but what about those who work in the real economy? How can their business be maintained?” Huang said.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#zerocovid#sante#bullecovid#confinement#frontiere#economie

  • Covid-19 : la Chine dit avoir enregistré ses deux premiers morts depuis plus d’un an
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/19/covid-19-la-chine-dit-avoir-enregistre-ses-deux-premiers-morts-depuis-plus-d

    Covid-19 : la Chine dit avoir enregistré ses deux premiers morts depuis plus d’un an
    Le président Xi Jinping a assuré jeudi que le gouvernement « s’en tient » à la stratégie dite « zéro Covid », selon la télévision publique.
    La Chine, qui subit sa plus grande recrudescence de coronavirus depuis le début de la pandémie, a dit avoir enregistré ses deux premiers morts du Covid-19 depuis plus d’un an, samedi 19 mars. Ces deux décès, officialisés par la Commission nationale de la santé, sont survenus dans la province de Jilin au nord-est du pays. Dans le même temps, le pays a enregistré samedi 4 051 nouvelles infections.Le pays, où les premiers cas de coronavirus sont apparus à la fin de 2019, a ensuite gardé l’épidémie sous contrôle grâce à un contrôle strict des frontières, de longues quarantaines et des confinements ciblés.
    Mais le variant Omicron, hautement contagieux, est venu menacer cette stratégie, obligeant les autorités à confiner des villes comme le centre technologique Shenzhen et ses 17,5 millions d’habitants dans le sud de la Chine. La deuxième économie du monde, qui enregistrait moins de 100 cas par jour il y a encore trois semaines, annonce plus d’un millier de nouvelles infections quotidiennes depuis une semaine.Le président Xi Jinping a assuré jeudi que le gouvernement « s’en tient » à la stratégie dite « zéro Covid », selon la télévision publique. « Nous devons toujours mettre au premier plan les gens et leur vie, nous en tenir (…) à la politique du zéro Covid, et enrayer au plus vite la propagation de l’épidémie », a-t-il ordonné.
    Des dizaines de millions de personnes sont actuellement confinées chez elles à travers le pays, et les autorités se sont efforcées de libérer des lits d’hôpitaux, craignant que l’épidémie ne mette le système de santé sous grande tension. Pékin a fait de son faible taux de mortalité un argument politique, assurant que cela démontrait la puissance de son modèle de gouvernance. La province de Jilin, qui a rapporté des milliers de cas la semaine passée, a construit huit hôpitaux temporaires et deux centres de quarantaine pour gérer l’épidémie. Hongkong, région chinoise semi-autonome, subit aussi la vague de coronavirus la plus importante depuis le début de la pandémie, enregistrant plus de 200 décès chaque jour, soit plus de 5 000 depuis le début de l’année.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#omicron#frontiere#circulation#zerocovid#quarantaine#gouvernance#confinement

  • Covid-19 : la Chine enregistre son pire bilan de contaminations en deux ans et confine 17 millions d’habitants à Shenzhen
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/13/covid-19-avec-pres-de-3-400-cas-quotidiens-la-chine-enregistre-son-pire-bila

    Covid-19 : la Chine enregistre son pire bilan de contaminations en deux ans et confine 17 millions d’habitants à Shenzhen

    La Chine a fait état dimanche du triplement du nombre quotidien de contaminations par rapport à la veille. Un niveau qui n’avait plus été atteint depuis le premier épisode de la pandémie, au début de 2020.

    C’est un revers pour la Chine. Les autorités de santé du pays ont recensé, dimanche 13 mars, près de 3 400 cas de coronavirus, son pire bilan en deux ans, et ont décidé de confiner les 17 millions d’habitants de la ville de Shenzhen.

    Dites Seenthis, si je comprends bien, le « pire bilan » et « revers » (dixit le monde) c’est 3400 cas pour 1,4 Milliards d’habitants ? (~ 1 / 400000 habitant)

    Tous Anti Covid me dit qu’hier on avait détecté 60 000 nouveaux cas en France, pour 0,07 Milliards d’habitants (~ 1 / 1160 habitant) ? Dans un climat ou a priori on teste moins qui plus est ?
    Et fiers de faire tomber les masques ?

    Du coup, il faudra quel qualificatif pour le bilan français ?

    #chine #france #covid19 #confinement

  • Covid-19 : la Chine confine les 9 millions d’habitants de la ville de Changchun
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/11/covid-19-la-chine-confine-les-9-millions-d-habitants-de-la-ville-de-changchu

    Covid-19 : la Chine confine les 9 millions d’habitants de la ville de Changchun
    Ce confinement est le plus important annoncé en Chine depuis celui de la métropole de Xi’an, au nord du pays, et de ses 13 millions d’habitants à la fin de l’année dernière.Confrontée à sa pire flambée épidémique depuis deux ans, la Chine a dû se résoudre, vendredi 11 mars, à confiner la grande ville de Changchun, dans le nord-est du pays. Les 9 millions d’habitants de la ville chinoise ont été placés en confinement, ont annoncé les autorités locales. Seule une personne par foyer est autorisée à sortir, une fois tous les deux jours, a fait savoir la mairie, qui se prépare à dépister toute la population. Ce confinement est le plus important annoncé en Chine depuis celui de la métropole de Xi’an, au nord du pays, et de ses 13 millions d’habitants à la fin de l’année dernière. La mairie a ordonné la fermeture des écoles et des commerces ainsi que des transports publics. Il est défendu de quitter la ville, qui a enregistré plusieurs centaines de cas au cours des derniers jours. Changchun, la ville de « l’éternel printemps », est la capitale de la province du Jilin, frontalière de la Corée du Nord. Ce pays fermé n’a jusqu’à présent jamais fait état de cas de Covid-19.Par ailleurs, la Chine a annoncé vendredi qu’elle allait introduire l’usage de tests antigéniques rapides du Covid-19 pour la première fois. La Commission nationale de santé a précisé que des kits d’autotest seraient disponibles à l’achat pour les établissements hospitaliers et les citoyens auprès « des pharmacies de détail, des plates-formes de vente en ligne et d’autres canaux ». Le pays, où le virus a été la première fois détecté fin 2019, a rapidement endigué l’épidémie dès le printemps 2020, en adoptant des mesures de confinement très strictes frappant des villes entières. Le géant asiatique est ainsi parvenu à largement enrayer la contagion, avec un bilan officiel d’un peu plus de 100 000 cas, dont 4 636 mortels exactement, en l’espace de deux ans. Le régime communiste y voit la supériorité de son système autoritaire par rapport aux nombreuses morts enregistrées par les pays démocratiques. Mais la souche Omicron est à l’origine de flambées localisées qui concernaient vendredi 1 369 personnes exactement au cours des dernières vingt-quatre heures, selon les données du ministère de la santé.
    Un bilan qui reste faible en comparaison avec le reste du monde mais qui n’en est pas moins le plus élevé pour la Chine depuis la première phase de l’épidémie, début 2020. Sur ce total, les autorités ont dénombré 158 cas importés et 814 cas asymptomatiques, qui font l’objet d’un décompte séparé. Ce pic intervient alors que les cas échappent à tout contrôle dans le territoire de Hongkong, au sud du pays, où les hôpitaux débordent de patients et où la population locale dévalise les supermarchés dans la panique, craignant un confinement. Les autorités chinoises redoutent que des habitants potentiellement contaminés se soient rendus clandestinement sur le continent en provenance de Hongkong, répandant la contagion.
    Les autorités n’ont toutefois pas laissé envisager un abandon de la stratégie du « zéro Covid » lors de la session annuelle du Parlement qui s’est conclue vendredi. « Nous devons constamment affiner les mesures » contre l’épidémie, a simplement dit le premier ministre, Li Keqiang, lors d’un discours fleuve devant les députés le 5 mars. De nombreuses parties du pays sont désormais confrontées à un durcissement des mesures antiépidémiques, notamment Shanghaï, la ville la plus peuplée de Chine, avec 25 millions d’habitants, où les élèves vont désormais devoir suivre leurs cours en ligne.Les autorités municipales se sont efforcées ces derniers mois d’imposer des mesures ciblées, imposant des confinements stricts seulement à quelques quartiers ou bien dans des lieux où des cas ont été répertoriés. Il arrive ainsi que des personnes se retrouvent coincées sur leur lieu de travail ou au restaurant en attendant de pouvoir être dépistées. L’attente du résultat peut aller jusqu’à quarante-huit heures.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#variant#omicron#zerocovid#circulation#confinement

  • Révélations sur la souffrance des femmes au travail
    https://disclose.ngo/fr/article/revelations-souffrance-femmes-travail

    En l’espace de vingt ans, la santé des femmes au travail s’est lourdement dégradée. Premières victimes de ce fléau invisibilisé par les pouvoirs publics : les travailleuses essentielles. Lire l’article

  • L’individu, l’espace et la crise sanitaire
    https://visionscarto.net/l-individu-l-espace-et-la-crise

    Deux ans après l’émergence du SarsCov2 et ses conséquences planétaires pour la vie humaine, il est possible d’analyser, avec le recul nécessaire, les dispositifs politiques et spatiaux mis place pour tenter d’y répondre. Le virus étant le point commun à tous les pays au même instant, la crise sanitaire nous rappelle l’importance de l’attache géographique des échanges, malgré la propension du numérique à les déterritorialiser. Image du développement de la mondialisation et de l’urbanisation, la diffusion du (...) #Billets

  • Damien Saez - Ana Moreau : Enlève ton masque que je t’embrasse
    NDR Eux, ils ont enlevé leur !

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=GchQtltVFrI

    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Tant pis si c’est la fin du monde
    Y’a qu’à l’remettre si on se lasse
    Tous les deux sous la pluie qui tombe Tu m’dis qu’tu m’aimes ça sert à quoi ?
    Y’a que d’la haine autour du monde
    Moi j’voudrais m’barrer loin d’chez moi
    Autant qu’ma chanson sur les ondes Enlève ton masque
    Enlève ton masque
    Enlève ton masque
    Enlève ton masque J’voudrais partir un autre monde

    Loin de leur monde oublier tout
    Où y’aurait qu’moi et puis ma blonde
    Je crois qu’le monde est devenu fou J’préfère encore m’barrer dans l’sud
    Me faire ma plage abandonnée
    Avec mes chiens pour compagnie
    Et qui voudra bien m’enlacer Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque que je t’embrasse
    Enlève ton masque

    Cheveux au vent cœur liberté
    Moi j’veux faire le tour de la Terre
    Puisque vivre c’est transgresser
    L’horizon sera nos frontières Ils nous ont pris nos 18 ans
    Ils nous ont pris nos libertés
    Mais la vie c’est suivre le vent
    Même quand le coeur est prisonnier Je marche habillée de nos rêves
    Moi j’voudrais juste vivre nue
    Regarder le jour qui se lève
    Perdue dans un monde perdu Faut s’barrer à l’autre bout du monde
    Faut faire l’amour sans s’arrêter

    S’embrasser sous la pluie qui tombe
    Se perdre pour se retrouver J’ai pas la thune mais c’est pas grave
    Je dormirai en boîte de nuit
    Ou j’me ferai un feu sur une plage
    Avec mes chiens pour compagnie On est jeune (enlève ton masque)
    On est fou (enlève ton masque)
    La fin du monde (enlève ton masque)
    On s’en fout (enlève ton masque) On est jeune (enlève ton masque)
    On est fou (enlève ton masque)
    La fin du monde (enlève ton masque)
    On s’en fout (enlève ton masque)

    On est jeune (enlève ton masque)
    On est fou (enlève ton masque)
    La fin du monde (enlève ton masque)
    On s’en fout (enlève ton masque) On est jeune (enlève ton masque)
    On est fou (enlève ton masque)
    La fin du monde (enlève ton masque)
    On s’en fout (enlève ton masque)

    #chanson Leur #Haine #Libération #covid-19 #violence inutiles #coronavirus #france #masques #santé #travail #confinement #masque #sante #pandémie #politique #crise_sanitaire #LREM #emmanuel_macon

    • En chanson avec Klorokine : « Confinement » À la suivante, Au suivant )

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=EuaLBdXxg28

      Au suivant, au suivant, au suivant
      Ruiné, sans mon salaire
      
Qui m’suffisait à peine

      J’avais le rouge au front

      Et le #test à la main

      Au suivant, au suivant

      J’avais juste un p’tit rhume

      Et nous étions 120

      A être le faux #cas
      Qu’ils pouvaient ajouter

      Au suivant, au suivant

      C’était juste un éternuement

      Et j’ai été compté

      Au bordel environnant
      
D’une armée de #médias
      Confinement, on nous ment !

      Moi j’aurais bien aimé

      Un peu plus de tendresse

      Ou alors un toubib

      Ou bien un vrai traitement

      Mais #Doliprane, c’est suffisant

      Ce n’fut pas sous Sarko non
      
Ni même sous Flamby

      Ce fut l’heure où l’on r’grette

      D’avoir voté l’Guignol
      
Confinement, Re-confinement

      Mais je jure que d’entendre

      Ce #président qui nous les presse
      
C’est des coups à vous faire

      Des armées de #dissidents
      Confinement, confinement

      Je jure sur la tête 
De ma première vérole

      Que cette voix depuis je l’entends

      Tout le temps

      #Confinement, Re-confinement

      Cette voix qui sent le #fake
      Et la mauvaise foi

      C’est la #manipulation
      
Et c’est la voix des #tout-puissants
      Confinement, Re-confinement

      Et depuis chaque chaîne

      A l’heure du grand JT

      Avec leurs chiffres obscènes

      Pour nous culpabiliser

      Confinement, Re-confinement …

      Tous les dupés du monde

      Devraient s’donner la main
      
Voilà ce que la nuit,
Je crie dans mon délire

      Confinement, déconfinement

      Et quand je n’délire pas

      J’en arrive à me dire

      Qu’il est bien plus flippant leur #couvre_feu
      Que leur confinement

      Confinement, Re-re confinement

      Un jour, plus de resto

      Plus de #culture, plus de plaisir

      Même après l’vaccin

      Qui nous rendra tous stériles

      Confinement, Re-confinement

      #Jacques_Brel

    • Effet de bord du #pass_vaccinal : Le Forum littoral de l’emploi saisonnier du Grau-du-Roi se prend un râteau
      https://www.lefigaro.fr/societes/en-languedoc-le-forum-littoral-de-l-emploi-saisonnier-fait-un-flop-20220217

      Aussi vide que la plage un jour de pluie ! L’absence de candidats au Forum littoral de l’emploi saisonnier, organisé en début de semaine dans la station balnéaire du Grau-du-Roi, illustre les difficultés que les professionnels de la restauration auront à recruter cet été. Les entreprises du Gard et de l’Hérault avaient pourtant joué le jeu : 145 recruteurs étaient présents, avec 1655 offres d’emplois à pourvoir pour la saison à venir… Las, beaucoup ont perdu leur matinée puisque quelques dizaines de candidats seulement se sont rendus sur place !


      « Il n’y avait pas un chat. C’est catastrophique pour la profession », se désole Jacques Mestre, président du syndicat professionnel Umih 34 et patron du restaurant Le Clipper’s à La Grande-Motte. Pour ce professionnel, qui emploie 17 salariés en saison, la restauration paie les pots cassés des fermetures liées au Covid. « Quand on a tiré la sonnette d’alarme en préfecture il y a presque deux ans, on nous a dit que nous n’étions que des râleurs… Voilà aujourd’hui le résultat ! Même en proposant un salaire net de 2000 euros en salle, et de la formation, on n’a pas de candidat », renchérit-il, avec la crainte de voir les établissements contraints de baisser en gamme par manque de personnel.

      Ce forum aura également mis en exergue le décalage de certains avec les obligations sanitaires actuelles. « Le passe vaccinal était demandé à l’entrée. Du coup, beaucoup de gens n’ont pas pu y accéder et sont venus déposer leur CV à l’accueil » , explique-t-on au Camping du Boucanet, où travaillent environ 70 saisonniers.

      #Travail #covid-19 #vaccination #en_vedette #coronavirus #pandémie #covid #santé_publique #pass_sanitaire #vaccins #crise_sanitaire #actualités_françaises #vaccin #sars-cov-2 #france #surveillance

    • Mince alors... En plus j’étais encore rêveur que la majeur (meilleure) partie de la population française était multi vaccinées et autorisées à sortir comme iels veulent.

      😏

    • Pass, pas pass, forum, pas forum, quoi qu’ils fassent, les employeurs peinent à recruter des saisonniers par ici. Ainsi, l’été dernier, une bonne partie des restaurants ont été contraints de réduire leur période d’ouverture, ne pouvant recruter la main d’œuvre pour assurer les services. Et ça ne s’annonce pas mieux pour l’été prochain.

      Les saisonniers se permettent dorénavant d’avoir des exigences et, en premier, l’été dernier, la multiplication de celles et ceux qui refusent de travailler deux mois de suite et souhaitent, après l’année éprouvante qu’iels ont subie, bénéficier d’un mois de vacances. Parallèlement, l’envolée du foncier et l’explosion de la location de courte durée ont pratiquement asséché les possibilités d’hébergement de saisonniers qui n’acceptent plus des conditions précaires en camping (sur 2 mois…) Loger les saisonniers est devenu pour les employeurs la condition sine qua non pour pouvoir en recruter…

      Certainement, des contre-coups de la crise sanitaire, mais le pass n’y est pour pas grand chose.

    • La tête de ces 145 recruteurs, j’aurai bien voulu la voir.
      Celles et ceux qu’ils doivent recruter, ne croient plus à leurs #fables.

      « La vie s’écoule » Fanchon Daemers - Paroles Raoul Vaneigem - Musique : Francis Lemonnier

      https://www.dailymotion.com/video/x15bmlw

      La vie s’écoule, la vie s’enfuit
      Les jours défilent au pas de l’ennui
      Parti des rouges, parti des gris
      Nos révolutions sont trahies

      Le travail tue, le travail paie
      Le temps s’achète au supermarché
      Le temps payé ne revient plus
      La jeunesse meurt de temps perdu

      Les yeux faits pour l’amour d’aimer
      Sont le reflet d’un monde d’objets
      Sans rêve et sans réalité
      Aux images nous sommes condamnés

      Les fusillés, les affamés
      Viennent vers nous du fond du passé
      Rien n’a changé mais tout commence
      Et va mûrir dans la violence

      Brûlez, repaires de curés,
      Nids de marchands, de policiers
      Au vent qui sème la tempête
      Se récoltent les jours de fête

      Les fusils sur nous dirigés
      Contre les chefs vont se retourner
      Plus de dirigeants, plus d’Etat
      Pour profiter de nos combats

      Pour information, Raoul Vaneigem, en ce moment est en Catalogne.

  • Au seuil de l’An III de l’Ère Covid

    Les déclarations du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, lors d’une interview radiophonique du 10 janvier dernier, ont suscité un certain écho dans la presse française. D’après certains médias, Sánchez, qui décréta le confinement le plus brutal d’Europe (les adultes ne pouvaient descendre dans la rue que pour faire leurs courses dans les magasins les plus proches de chez eux, tandis que les moins de 14 ans étaient purement et simplement renfermés dans leur foyer), s’est transformé en une sorte de Nostradamus annonçant l’avenir du développement de la maladie.

    Inutile d’aborder ici la dimension scientifique des affirmations de Sánchez. Il est indéniable que, au-delà des fantaisies qui accompagnent souvent l’image qu’on a, en France, de ce qui se passe de l’autre côté des Pyrénées, il y a deux choses, dans son interview, qui méritent notre attention – moins pour ce qu’elles disent que pour ce qu’elles sous-entendent. D’abord, en disant que le covid-19 « se normalise » et devient une maladie endémique comme la grippe, Sánchez ne fait qu’exprimer la lassitude générale vis-à-vis de l’enchaînement des restrictions qui se sont abattues sur les populations depuis mars 2020, pas seulement en France ou en Espagne, mais partout dans le monde. Il semble reprendre à son compte le souhait le plus pressant de toute la planète : « On en a marre et on veut revenir dès que possible à une prétendue normalité ».

    Mais Pedro Sánchez a dit des choses qui ne trahissent pas que son empressement pour se dédouaner de sa responsabilité par rapport à ce qui s’est passé ces deux dernières années en Espagne (la débâcle de l’atención primaria, notamment, c’est-à-dire les soins médicaux élémentaires, laminés pour s’être réorientés presque exclusivement autour de la lutte contre le SARS-CoV-2), mais aussi la perception complètement délirante par rapport au danger réel du virus – une perception qui est sans doute largement partagée par la majorité de la population espagnole (qui portait volontairement le masque pour descendre dans la rue avant même que cela ne redevienne obligatoire le 24 décembre 2021). Littéralement, le chef du gouvernement espagnol a dit : « lors de la première vague, […] la mortalité était de l’ordre de 13% environ. Aujourd’hui, en moyenne, […] près de 1% ». C’est complètement faux. Le chef du comité scientifique qui conseille Sánchez pour le covid-19, Fernando Simón, admettait en été 2021 que l’Espagne n’était en capacité de repérer, au printemps 2020, qu’à peu près 10 % des contaminations, ce qui réduirait la létalité du virus à un peu plus de 1 %. Or, pendant les 14 jours qui ont suivi cette interview, il y a eu un peu plus de 1 000 morts attribués au covid, sur un total de presque deux millions de cas, ce qui donne un taux de moins de 0,1 % de mortalité. Encore une fois, on est très loin des chiffres assénés par Sánchez.

    Où veut-on en venir ? Simplement au constat que le covid-19 continue à être regardé comme une sorte de fléau biblique, une maladie qui tue massivement et de manière indiscriminée n’importe qui ; il n’y a pas de fact-checking pour les discours qui évoquent de manière répétée une mortalité apocalyptique du virus. C’est que l’horloge de beaucoup de gens s’est arrêtée en mars 2020, quand des gouvernements, craintifs du possible reproche qu’on pourrait leur faire d’avoir ruiné la santé publique pendant des décennies, ont préféré renfermer les populations (sous le nom de « confinement »), en faisant retomber la responsabilité de ce qui pourrait se passer sur les gestes de chacun de nous. Ainsi, si le système de santé s’effondre, ce serait la faute de ceux qui ne respecteraient pas les consignes.

    Il est frappant que presque personne, sauf quelques rares individus comme Toby Green, n’ait évoqué le protocole de l’OMS pour d’éventuelles pandémies grippales (comme celles qui ont fait d’importants ravages en 1918-1922, 1957-8 ou 1968-1969), jamais appliqué, qui préconisait des mesures raisonnables (mais surtout pas le confinement, qui n’est même pas mentionné). Le succès invraisemblable de la stratégie désespérée de l’État français pour collectiviser la faute a tellement bien marché que, à partir de l’été 2020, l’ensemble des partis politiques, la plupart des médias et une grande majorité de la population ont accepté de rallier l’« union sacrée » contre le virus, en négligeant entièrement tous les dégâts que cela allait entraîner. Et tout cela pour une maladie qui était loin d’atteindre la mortalité de la grippe espagnole de 1918, malgré l’hécatombe que certaines prédictions très peu scientifiques, mais bien relayées par la presse et les réseaux sociaux, annonçaient en mars 2020.

    Pendant ces deux dernières années, tout a été bouleversé, non pas par l’épidémie, mais par une surenchère délirante dans les restrictions pour la combattre – ou, parfois, pour faire semblant de la combattre, comme le montre l’obligation de porter le masque dans la rue, réinstaurée récemment pour l’ensemble de l’Espagne et dans certains espaces urbains de la France. Entretemps, nous nous sommes subrepticement transformés en espions de nos voisins, bureaucrates procéduriers ou parents qui tolèrent que nos enfants soient entourés d’adultes cagoulés pendant des journées asphyxiantes – ou bâillonnés eux-mêmes –, et nous avons accepté que la communication en ligne est « à peu près » la même chose que le dialogue à visage découvert ; nous avons été matraqués par une propagande aussi infantilisante que mensongère, etc.

    Comment cela a-t-il pu être possible ? Pour comprendre cette abdication, nous ne trouvons qu’un argument, dont l’indigence est consternante : la peur de la montée de l’extrême-droite, une extrême-droite qui a agité en même temps, selon ses intérêts du moment, un discours à la fois négationniste ou complotiste. Accepter le débat sur les restrictions ou sur la manière dont la vaccination a eu lieu est devenu tout de suite synonyme de connivence avec celle-ci. Nous pensons au contraire que, si elle monte aujourd’hui, c’est en raison de l’abandon de la critique des restrictions par la gauche, ce qui a constitué un cadeau pour les ultras (et l’Espagne est un exemple éloquent de ce que nous disons : le succès d’une franquiste non déguisée comme Isabel Díaz Ayuso, qui a largement remporté les élections de la communauté de Madrid, est inséparable de son refus d’appliquer certaines restrictions).

    Peut-être que, si jamais une normalisation a lieu, soit parce que la mortalité provoquée par le virus est relative, soit parce que notre lassitude envers les dégâts collatéraux de la gestion de l’épidémie nous oblige à accepter notre cohabitation avec lui, le moment de réfléchir sur ce qui s’est passé depuis mars 2020 viendra peut-être. Nous ressemblerons sans doute à ces survivants qui sont sortis en pagaille d’un bâtiment en flammes, et qui, une fois à l’extérieur, se mettent à dresser un bilan de ce qui vient de se passer : un bilan des victimes et des dégâts matériels, mais aussi des comportements peu glorieux qui se seront révélés lors de la fuite, et qui auront peut-être été très peu rationnels, avec des gens bousculés et laissés sur le carreau par ceux qui ont voulu sortir les premiers. Peut-être nous rendrons-nous compte qu’il ne valait pas le coup de perdre la raison d’une telle manière, et nous aurons honte d’admettre que notre course folle, tout en ayant servi à épargner un certain nombre de vies, aura créé d’autres problèmes tout aussi graves, voire plus – y compris la dégradation de valeurs moins tangibles que celle de la sécurité. Après une telle démonstration d’indécence, ce qui est certain est que la plupart ne voudront même pas entendre parler de ce qui s’est passé, ou qu’ils se consacreront à réécrire héroïquement le comportement qu’ils auront eu en faisant comme si rien, ou presque, ne s’était passé. Comme le disait Paul Steinberg à propos d’un autre fléau : « Le virus de la conscience est présent chez tout le monde, mais très peu de gens en tombent malades ou en ont des démangeaisons. Les autres s’en sortent les braies nettes. »

    Pourtant, si, malgré notre honte diffuse, nous osons encore nous regarder en face pour réfléchir à ce qui s’est passé pendant les deux dernières années de l’Ère Covid, en nous demandant comment nous avons été capables de faire et de tolérer certaines choses, voici quelques-unes des certitudes auxquelles nous pourrions parvenir :

    1) La plupart des restrictions qui se sont succédé depuis l’apparition du virus sont fondamentalement nuisibles , à commencer par le confinement, qui a servi à terroriser de manière indiscriminée et à gonfler les pronostics les plus alarmistes sur le danger réel de la maladie. Le geste tueur n’était pas celui de l’individu qui portait mal son masque dans son lieu de travail, mais le pillage de la santé publique pendant des décennies de banquet néolibéral. À cela il faudra ajouter aussi tous ces diagnostics tardifs ou inexistants pour des maux qui ont été considérés mineurs par rapport au SARS-CoV-2.

    2) Au lieu de suivre le protocole de l’OMS pour les pandémies déjà évoqué, lors de l’arrivée de la maladie en Europe et aux États-Unis, accompagnée (et souvent précédée) de la panique, on a préféré improviser à partir du modèle d’un État totalitaire, la Chine post-maoïste. Au nom d’un populisme sanitaire inouï s’est enclenchée une surenchère de mesures restrictives qui avaient souvent une base scientifique maigre voire inexistante.

    3) Ce qui est vécu comme une sorte d’apocalypse virale a réduit à peine l’espérance de vie en Europe. Par exemple, en France, elle est en légère hausse par rapport à 2020, mais en baisse par rapport à 2019 (nous sommes donc passés de 85,6 ans pour les femmes en 2019 à 85,4 en 2021, et de 79,7 pour les hommes à 79,3). La priorité aurait dû être, comme le recommandait le protocole de l’OMS de 2019, de protéger d’emblée les personnes les plus fragiles, dont le profil était déjà connu avant que ne soient mises en place les restrictions, et de faire prendre conscience du besoin d’imposer quelques mesures, au lieu d’étendre la peur à l’ensemble de la population.

    4) En acceptant l’existence d’un rapport en proportion directe entre les restrictions et la santé , la gauche a renoncé à exercer la moindre critique sérieuse envers l’absurdité régnante, avec des violations des droits les plus élémentaires, comme ceux de réunion et de manifestation lors des confinements et des couvre-feux. Les médias dits alternatifs ont serré les rangs autour d’une propagande uniforme et parfois mensongère, avec des gens réduits au silence pour avoir émis des avis critiques, comme l’a montré le cas de Laurent Mucchielli [Mouais ; il a juste été viré de Médiapart pour avoir dit des conneries, il continue de s’exprimer ailleurs ; NdTranbert]. Il aurait été souhaitable d’appliquer à la propagande de l’État ou d’entreprises telles que Pfizer la même exigence de vérité qu’aux complotistes et aux négationnistes, ce qui, bien entendu, n’a presque jamais été le cas. Et si l’#extrême_droite grandit grâce à cette situation, c’est parce qu’il lui a été octroyé un espace politique gigantesque que personne ne semble vouloir défendre. Au Royaume-Uni, The Guardian (un journal de gauche qui a soutenu toutes les restrictions possibles) a pu interviewer il y a quelques semaines l’épidémiologiste Mark Woolhouse, auteur d’un ouvrage critique du confinement et de ce qui est venu ensuite : The Year the World Went Mad [L’Année où le monde est devenu fou]. Rien de semblable n’est concevable en Espagne ou en France.

    5) Enfants et adolescents subissent un véritable endoctrinement dans le but de leur faire accepter les consignes les plus stupides. Un nouveau concept de « normalité » se crée, surtout pour les plus petits, basé notamment sur l’obéissance, ce qui est d’autant plus grave que ce sont eux qui devront faire face aux urgences à venir (climatiques et énergétiques, par exemple) qui vont leur exiger de savoir agir avec aplomb afin de sauver la dignité humaine, ce qui ne saurait être l’œuvre de ces décideurs qui ont fait largement preuve d’incompétence.

    6) Oubliant que toute décision scientifique ou technique ayant des conséquences sociales est avant tout une politique, la gauche, y compris la minorité qui a essayé d’esquisser une critique, a attendu que ce soient des savants, des juristes ou même des historiens dissidents qui réfutent la propagande officielle, ou qui confirment leurs timides intuitions – acceptant ainsi qu’on ne peut donner son avis que sous la caution de l’expertise, ce qui revient à renoncer à agir en sujet politique. Qui va oser lever la voix lors des crises à venir ? Qui connaît en profondeur la fusion nucléaire, la « décarbonisation » ou les tensions politico-militaires dans la Mer de Chine Orientale ?

    7) Internet n’a pas servi, loin s’en faut, à mettre en avant des positions critiques vis-à-vis de l’épidémie et de la manière d’y faire face, mais à diffuser en substance deux types d’opinion pareillement défaitistes : soit l’acceptation de toutes les contraintes, soit les folies complotistes. En moins de deux ans, un grand pas en avant a été franchi dans l’auto-enfermement numérique : des mesures telles que le confinement n’auraient pas été concevables sans l’accès généralisé au web, qui nous a fourni un ersatz de communication et de vie.

    8) Notre consentement général aux consignes les plus irrationnelles nous a avilis et infantilisés . On nous a appris à nous méfier les uns des autres sans cesse et partout, et nous avons assimilé le fait que se serrer la main est un acte terroriste. Et si quelqu’un osait baisser son masque dans un train ou un autobus parce qu’il n’en pouvait plus, le comportement du bon citoyen était de le gronder ou, du moins, de le regarder méchamment. Bref, nous sommes davantage soumis et nous nous sommes avilis, même si un secteur large de la gauche trouve que tout cela nous prépare mieux pour les catastrophes à venir, puisque nous représenterons des pantins plus dociles, prêts à suivre les bonnes consignes. Comme le disait Naomi Klein avec un cynisme presque candide : « L’une des choses que nous avons pu voir avec le covid est la manière avec laquelle un gouvernement doit gérer une véritable urgence : on ne suggère pas aux gens de rester chez eux, mais on leur donne des ordres : vous devez rester chez vous. Et on applique des sanctions. » ( El País , 18 février 2021)

    Nous pouvons enfin nous poser la question suivante : si, après avoir assisté à cette réaction hystérique vis-à-vis du nouveau coronavirus, une nouvelle épidémie comme celle de la grippe espagnole (qui a été bien plus meurtrière que celle du covid-19) se reproduisait, resterait-il quelque part un seul gouvernement en place ? Ou bien s’écrouleraient-ils tous les uns après les autres pour être remplacés par quelque chose de bien pire que ce qu’il y a aujourd’hui ?

    Bonne année, et surtout bonne santé !

    10 février 2022, fin de l’An II de l’Ère Covid.

    Ander Berrojalbiz, Séverine Denieul
    et Javier Rodríguez Hidalgo,
    auteurs du livre
    Les avant-derniers jours de l’humanité ,
    éditions {L’Autre Côté}, 2021 (120 pages, 12 euros).

    Éditions {L’Autre Côté},
    34, rue de la chaine,
    86 000 Poitier
    www.editionslautrecote.com

    #covid-19 #confinement

  • Coronavirus: New Zealand braced for more variants after Omicron, PM says; Malaysia set for March reopening to foreigners | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3166226/coronavirus-new-zealand-braced-more-variants-after-omicron-pm

    Malaysia set for March reopening to international visitors
    Malaysia’s government advisory council has agreed to reopen the nation’s borders to international visitors as early as March 1, without requiring travellers to undergo compulsory quarantine, Malaysiakini reported.
    Travellers who enter Malaysia need to conduct a Covid-19 test before departure and on arrival, the report cited National Recovery Council Chairman and former prime minister Muhyiddin Yassin as saying. The NRC met earlier today. The government must set a definite timeline to open the borders, Muhyiddin was quoted as saying in the local media last week. In the NRC meeting held in January, a committee comprising the Health Ministry was formed to map out the way forward, he said.
    Health Minister Khairy Jamaluddin on February 3 said his ministry will recommend to the government to open borders only after the nation’s booster vaccination rate improves. The ministry is still discussing the threshold values that it is comfortable with in regard to vaccination for children and booster shots for adults, he said. Nearly 80 per cent of Malaysia’s total population has been double jabbed, with more than 53 per cent of adults having received booster shots.The Southeast Asian nation’s borders have remained largely closed since the first lockdown was imposed in March 2020, save for citizens returning home, students, permanent residents and businessmen. Malaysia recently resumed the vaccinated travel lane with Singapore, and has agreed to begin a travel corridor with Indonesia early this year.

    #Covid-19#migrant#migration#malaisie#sante#frontiere#circulation#vaccination#confinement#singapour#indonesie

  • « Dix jours à Xi’an » par Jiang Xue (1/3) : la « catastrophe » du confinement - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2022/01/14/chine-dix-jours-changan-xian-jiang-xue-1-6-catastrophe-confinement

    Face à la vague Omicron, la stratégie de Pékin ne varie pas. Presque deux ans après le confinement de Wuhan début 2020, une autre ville chinoise est devenue le symbole glaçant de la politique « zéro Covid » appliquée à tout prix par les autorités chinoises. Depuis le 22 décembre, les 13 millions d’habitants de Xi’an, qui a recensé officiellement plus de 2 000 cas de Covid-19 en un mois, sont littéralement enfermés chez eux. Parfois au détriment de leur alimentation, beaucoup se heurtant aux pires difficultés pour se faire soigner. Jiang Xue, journaliste indépendante basée dans cette ancienne capitale impériale, a livré début janvier un témoignage fort sur les réseaux sociaux, rapidement supprimé par la censure. Asialyst le restitue en français pour la première fois, en trois épisodes. À commencer par le premier jour de la « fermeture » de la ville.

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    https://asialyst.com/fr/2022/02/04/dix-jours-xian-chine-jiang-xue-quand-confinement-cree-penurie

    Au début du confinement, tout semblait encore tenable. Les épiceries à l’entrée des résidences, les étals de fruits et légumes, étaient parvenus à rester ouverts clandestinement, tant bien que mal. Si la plupart des habitants de Xi’an avaient cessé de se déplacer, ils parvenaient encore chaque jour à s’approvisionner en denrées de base. Seulement, tout se déroulait au ralenti.
    Dans ma résidence, des tests PCR avaient lieu dans la cour tous les deux jours. En dépit de l’interdiction d’aller et venue, le syndic délivrait des « attestations de sortie » sur une petite feuille volante. « Une personne par foyer est autorisée à sortir une fois tous les deux jours pour faire ses courses. » Ainsi en allait-il des règles du confinement, nous disait-on.

    #Chine #pandémie #confinement #pénurie

  • Coronavirus en Belgique : quand arrêterons-nous ce cirque ? Association des Médecins de Famille de Soignies
    https://www.rtbf.be/article/coronavirus-en-belgique-quand-arreterons-nous-ce-cirque-10926345

    Mesdames et messieurs les ministres, chers élus, chers hommes politiques,

    Cette lettre fait écho à la lettre ouverte parue dans Le Vif le 24 décembre dernier https://www.levif.be/actualite/belgique/nous-sommes-le-23-decembre-et-%20dans-l-air-flotte-l-incomprehension-la-plus-t intitulée « Nous sommes le 23 décembre et dans l’air flotte l’incompréhension la plus totale ».

    Force est de constater que la précédente carte blanche n’a pas trouvé grand intérêt à vos yeux, puisqu’un mois plus tard, la situation s’est dégradée et la société actuelle est plongée dans le chaos (prévisible). Pour rappel : le 23 décembre, nous vous implorions d’arrêter le testing massif…

    Or celui a explosé de manière exponentielle, avec les conséquences qu’on lui connaît : l’école a repris depuis dix jours et les classes ferment les unes à la suite des autres, punissant une fois de plus les enfants. Les entreprises, tous secteurs confondus, sont paralysées par la légion d’employés en arrêt de travail.

    Le montant colossal investi dans cette stratégie est une pure perte ! De plus ce testing de masse mobilise des infirmiers qui font cruellement défaut dans les structures hospitalières et sature les laboratoires. Puisqu’une grande partie de la population est vaccinée, et que l’immunité collective tend à croître, puisque 99% des patients contaminés ne passeront heureusement pas par la case « Hôpital », puisque les courbes de contamination continuent d’augmenter (malgré le testing), puisque les masques dans les écoles n’ont pas freiné la progression des contaminations, puisque le nombre de patients aux soins intensifs tend actuellement à diminuer… Pourquoi ne pas arrêter cette stratégie dépourvue de bon sens ?

    L’humilité de reconnaître que certaines mesures n’ont pas été efficaces n’est pas un défaut ! Loin de nous l’idée de vouloir minimiser cette épidémie. Cependant, le COVID provoque actuellement chez l’adulte essentiellement des symptômes mineurs, allant d’une banale virose respiratoire à un état grippal plus marqué. Parfois il se complique de surinfection respiratoire dont les traitements sont bien maîtrisés (antibiothérapie et corticothérapie en ambulatoire).

    Le principe même de la médecine est « ne pas soigner un résultat mais un patient, en fonction de son état clinique ». Aujourd’hui, la médecine générale est trop souvent contrainte à faire l’inverse : soigner des résultats (frottis positifs, sans même voir le malade) et non plus des patients, parce que cette stratégie s’appuie sur des chiffres.

    Il est devenu exceptionnel que l’état clinique d’un patient contaminé justifie un arrêt aussi long que celui que vous préconisez !
    Revenons au bon sens et à la logique d’avant Covid : « si vous présentez des symptômes respiratoires, présentez-vous en consultation de médecine générale, un arrêt de quelques jours et un traitement adéquat sera préconisé. »

    Si nous devions extrapoler cette situation à la période « d’avant la pandémie », en faisant une comparaison aux états grippaux, cela reviendrait à dire que chaque patient « grippé » de même que son entourage aurait dû subir un test à la recherche du virus de la grippe et bénéficierait d’un certificat de 7 jours minimum ? Où allons-nous ?

    Nous demandons, nous, médecins généralistes de reprendre la main sur l’indication de testing, (et donc de stopper l’accès libre aux demandes de tests PCR sur la plateforme masante.be), de cesser urgemment les autotests qui n’ont pour but que d’accentuer la paranoïa et la névrose collective, de renflouer les caisses de certains, et de donner l’illusion d’être faussement négatifs.

    Nous, médecins généralistes, exigeons de ne réserver ces indications de testing qu’aux patients présentant des symptômes sévères (admission aux urgences) ou présentant des facteurs de co-morbidité (diabète, obésité, dialyse…)

    La médecine générale, de première ligne, est un précieux atout pour progresser vers la sortie de crise. Nous pouvons sensibiliser, informer, soigner, dépister les facteurs de risque et réserver les indications de test à nos patients les plus fragiles.

    Or, cette médecine de première ligne s’épuise, tous les signaux sont rouges, les généralistes saturent sous une charge de travail administratif croissante depuis deux ans. L’absence de valorisation du métier et la pression croissante liée à la pandémie sont en train d’user la profession.

    Nous, médecins généralistes, ne tiendrons plus la cadence longtemps : vous voilà prévenus ! Un certain nombre d’entre nous ont déjà lâché cette profession, d’épuisement, de lassitude, de dégoût…

    De plus, la stratégie actuelle crée des fractures énormes. Posez la question aux centaines de milliers de patients qui se présentent chaque jour dans les centres de testing de Belgique : « Qui réalise encore ce test pour limiter l’épidémie ? »

    À dire vrai, les motivations de testing sont essentiellement d’ordre individuel : « Je dois aller au restaurant ce soir avec des amis… », « Si je suis positif, j’aurai un certificat de guérison qui rendra mon CST valable pendant 6 mois… », « Si je suis positif, j’aurai un certificat de dix jours de repos… », « Docteur, je suis encore fatigué (après le certificat de dix jours) pouvez-vous me prolonger d’une semaine ? », « Docteur, mon fils est positif mais il va bien, pouvez-vous me couvrir toute la famille ? »

    La liste d’exemples est interminable.

    Voulons-nous continuer d’entretenir une société autocentrée, nombriliste, et dénuée de sens ? Plus personne ne réfléchit encore en termes d’épidémie et de contagion. Chacun pense à son petit confort personnel. Il est urgent que vous conviez à la table des concertations des représentants de terrain : infirmiers, urgentistes, généralistes, enseignants…

    Évoquons la situation dramatique des écoles et des crèches : vous avez imposé le port du masque dans les écoles dès l’âge de 6 ans (un âge où l’apprentissage crucial passe par le verbal, l’expression, la sensibilité) cette mesure n’a pas prouvé d’efficacité dans la diminution des transmissions.

    Pire encore, les écoles ferment. Qui voulez-vous protéger ? Les professeurs ? Ceux-ci peuvent respecter les gestes barrière, porter un masque, et sont en grande partie vaccinés. Ils souffrent et font de leur mieux pour essayer de continuer à enseigner dans des conditions difficiles.

    Cela va sans dire qu’en arrêtant le testing invasif de nos enfants et en les soignant de manière adéquate c’est-à-dire en fonction de leurs symptômes (pour rappel, à cet âge, essentiellement un nez qui coule) nous pourrions maintenir l’enseignement en fonction comme lors des périodes endémiques de grippe et autres petits virus respiratoires.

    Pour citer un ami : « À force de vouloir ménager les plus réfractaires, et par conséquent de faire preuve d’un attentisme coupable, puis de nous révéler incapables d’adapter les protocoles rapidement en fonction de l’évolution épidémiologique, on continue de sacrifier la scolarité des plus jeunes, soit l’essence même de la construction de ces futurs adultes. Nous sommes responsables de la mise en péril de leur avenir. »

    Les jeunes adultes, les ados, les enfants, sont dans une souffrance incommensurable liée à cette crise. Cela n’a pas l’air de vous émouvoir. Ils en portent trop souvent le poids de la culpabilité : « si tu ne mets pas ton masque, tu vas donner le Covid à tes parents »…

    Nous avons respecté vos règles, nous avons opté pour une vaccination de masse, et ce, pour revenir à la fermeture des classes deux ans après le début de cette pandémie ? C’est grave parce que vos mesures parviennent à nous faire douter du bon sens scientifique.

    Il devient dès lors difficile d’appliquer au quotidien vos mesures dans lesquelles nous ne croyons plus. Il n’est plus à prouver aujourd’hui que la vaccination réduit drastiquement le risque de finir aux soins intensifs, mais, s’il fallait préserver un autre avantage prioritaire à cette vaccination ce serait la garantie que nos enfants, nos jeunes adultes puissent vivre et grandir de la manière la plus sereine possible.

    Chers directeurs d’école et de crèches, refusez de fermer vos établissements ! Chers parents, n’allez pas tester vos enfants pour le moindre symptôme respiratoire banal.

    Chers médecins généralistes, continuez à rassurer vos patients et à restaurer un peu de logique dans la prise en charge de nos malades. Tous ensemble : soyons vigilants par rapport à nos aînés, nos « plus fragiles », gardons les gestes barrières et consultons notre médecin généraliste si des symptômes apparaissent.

    Chers hommes et femmes politiques, prenez vos responsabilités rapidement, adaptez les mesures, soyez un peu plus à l’écoute de la réalité de terrain. Car s’il fallait rappeler la situation des hôpitaux à l’heure actuelle : ils sont débordés oui, les soignants sont épuisés, pas exclusivement à cause de la surcharge Covid mais surtout par manque d’effectifs. Notre capacité d’accueil hospitalière actuelle est moins performante qu’en début de crise (et ce point-là était à anticiper depuis longtemps).
    L’argent dépensé en testing inefficace est à réinvestir dans l’aide aux soignants, aux hôpitaux, aux dispositifs de soins de première ligne. Et s’il fallait évoquer l’épineuse question de l’obligation vaccinale : imposez-la aux plus de 65 ans, aux patients « à risque », puisque la saturation des lits en soins intensifs est proportionnellement corrélée à l’âge et aux facteurs de co-morbidité.

    Continuons à sensibiliser les autres patients sur les avantages de la vaccination, et des gestes barrières. Mais de grâce, relançons la société. Cela ne sera possible que si la peur, la panique, la recherche absolue de coupables s’estompe pour laisser place au bon sens ! Vous en êtes les premiers garants. Tout reste à faire.

    Au nom de l’Association des Médecins de Famille de Soignies,
    Dr G. Fraiteur, médecin généraliste à Soignies
    Dr Nadège Vandystadt, Neufvilles
    Dr Séverine Jérôme, Soignies

    #Docteurs #Médecins #école #entreprises #crèches #argent #gaspillage #testing #grippe #politique #soignantes #soignants #Experts #Pandémie #parlement #Scientifiques contre les #charlatans #confinement #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #médias

  • « Le statut d’expert scientifique ne peut pas être acquis par simple autoproclamation », dénoncent une cinquantaine de personnalités académiques

    _ Nous sommes préoccupés par la désignation et l’audition de M. Geert Vanden Bossche par la Commission de la Santé et de l’Egalité des chances sur la vaccination obligatoire" . Ainsi commence la lettre adressée par une cinquantaine de personnalités de la communauté scientifique médicale et biomédicale belge, https://www.cjoint.com/doc/22_01/LAFqOkFk8eV_Pour-Commission-Sante-Chambre---FR-converti-1-.pdf à l’adresse des députés membre de la Commission de la Santé. Mercredi 26 janvier, en effet, celle-ci entendait #Geert_Vanden_Bossche, un #vétérinaire flamand qui se qualifie de #vaccinologue.

    À l’initiative de ce courrier, l’immunologiste Sophie Lucas, de l’Institut de Duve (UC Louvain) : « Nous avons commencé par leur dire que nous étions extrêmement préoccupés que les parlementaires entendent un expert autoproclamé, donc un soi-disant expert, qui s’autoproclame lui-même expert, alors qu’en fait, il ne répondrait pas aux critères minimums de reconnaissance d’expertise par des scientifiques. Ces critères sont extrêmement simples : il existe des institutions qui ont l’habitude de vérifier l’expertise de scientifiques de la Communauté internationale, et dans ce cas, cette personne, en particulier – mais il y a d’autres exemples que cette personne – ne répond absolument pas à ces critères. » _

    Une méthode proposée pour l’avenir
    Pour éviter que ce type de situation se reproduise, les signataires proposent une méthode : « La communauté internationale a des outils extrêmement efficaces », explique l’immunologiste Sophie Lucas, « pour vérifier l’activité scientifique récente de personnes qui sont actives dans un domaine, dans une discipline bien particulière. Nous propos donc qu’une qualité d’expert scientifique soit validée par deux de six instances différentes en Belgique, à savoir le Fonds national de la Recherche scientifique en Belgique (F.N.R.S) ou son équivalent néerlandophone, le F.W.O, ou les Académies néerlandophone ou francophone des Sciences ou de Médecine. Ces six instances sont parfaitement aptes à évaluer si objectivement, rationnellement, l’activité scientifique est reconnue par des pairs au niveau international. Et sans cette validation, personne ne devrait être entendu comme expert scientifique. »

    Cela ne signifie pas qu’une personne ne pourrait plus être entendue du tout, mais à simple titre d’acteur et d’auteur d’une opinion, pas à titre d’expert scientifique.

    Pas rassurée
    Cette lettre collective a reçu 3 réponses qui, toutes, tiennent dans un résumé commun. Ces 3 députés ont dit qu’ils étaient conscients et qu’ils avaient été outrés de la présence de ce « faux expert » dans les auditions de la Chambre et que les auteurs devaient être rassurés sur le fait que la plupart des parlementaires ayant entendu cette personne étaient conscients des limites de ses propos. L’immunologiste Sophie Lucas n’est cependant pas rassurée : « Etre entendu par la Chambre, c’est recevoir une caution par la plus haute instance législative de notre pays, je suis désolée, mais ça se mérite quelque part. Et nous n’avons pas le droit d’être bernés, nous les citoyens, à croire en des contre-vérités parce que les parlementaires ont accepté d’entendre des personnes qui diffusent ces contre-vérités », poursuit-elle.

    Outre ces 3 réactions, la Commission n’a pas encore donné suite à cette lettre ouverte et à cette proposition de validation de l’expertise scientifique, par les instances les plus averties.

    #Experts #Pandémie #parlement #Scientifiques contre les #charlatans #confinement #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #médias #contre-vérités

    • Extrait du courrier des scientifiques.

      Nous sommes préoccupés par la désignation et l’audition de Mr Geert Vanden Bosschepar la Commission de la Santé et de l’Égalité des chances sur la vaccination obligatoire ce mercredi 26/1/2022. Mr Vanden Bossche y est auditionné sous l’affiliation ’Voice for Science and Solidarity’,organisation indépendante obscure composée de deux membres dont Mr Vanden Bossche qui s’y présente comme docteur en Sciences, spécialiste en virologie ayant une expérience professionnelle dans le développement des vaccins.Il est donc évident que les parlementaires entendront Mr Vanden Bossche pour son expertise scientifique au sujet de la vaccination.Notre préoccupation découle de l’évidence suivante : le statut d’expert scientifique ne peut pas être acquis par simple auto-proclamation, surtout si ce statut justifie la remise d’un avis ou d’une opinion auprès de la plus haute instance législative d’un état démocratique. Bien sûr un parlement peut entendre des opinions basées sur d’autres raisonnements que la science. Mais les parlementaires et leurs électeurs ne peuvent être dupés lorsque ces avis sont malhonnêtement présentés comme une expertise scientifique. Mr Vanden Bossche n’est pas un expert scientifique reconnu par des pairs. La communauté scientifique internationale dispose d’outils efficaces, partagés, consensuels et objectifs pour évaluer les activités et impacts scientifiques de toute personne qui se présente comme activement impliquée dans les sciences biomédicales et de santé. Le curriculum vitaede Mr Vanden Bossche (annexe) n’indique aucune contribution scientifique académique, biotechnologique ou pharmaceutique significative ou évaluable en matière de médecine humaine, vaccins, immunologie, virologie, ou santé publique. L’absence quasi totale de publications récentes (< 5 ans) répertoriées dans Pub Med en atteste. Ces deux paramètres suffisent à invalider sa qualité d’expert. Des scientifiques informés en immunologie, virologie ou vaccins, décèlent instantanément l’ineptie scientifique de ses propos écrits ou filmés,parsemés de contre-vérités, diffusés exclusivement sur des médias sociaux ou les pages Web de son organisation, et ne bénéficiant à l’évidence d’aucune relecture critique par des pairs. Malheureusement, de telles évaluations ne sont pas à la portée de non-experts, ce qui explique l’écho que Mr Vanden Bossche trouve sur certaines plateformes médiatiques.

    • Au fait, que dit la communauté, qualités d’experts scientifiques sur la gestion de ce virus ?

      A part virer des médecins qui soignaient ou essayaient de soigner des malades, on les a pas entendu beaucoup.

      Quand à piquer les enfants de moins de 5 ans avec des injections qui ne servent pas à grand chose, ça n’a pas l’air de la choquer la communauté scientifique.

  • En Chine, les migrations du Nouvel An sous le signe du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/31/en-chine-les-migrations-du-nouvel-an-sous-le-signe-du-covid-19_6111707_3244.

    En Chine, les migrations du Nouvel An sous le signe du Covid-19
    Si les autorités n’ont pas voulu annuler les festivités une troisième année d’affilée, les obstacles aux retours sont nombreux alors que le pays maintient sa politique zéro Covid.
    M. Ceng, 50 ans, casquette et veste noires, teint hâlé, s’apprête à rentrer chez lui pour la première fois depuis le début de la pandémie. Un simple sac à dos pour tout bagage, il attend sa femme, abrité de la pluie fine à l’entrée d’une bouche de métro d’où s’écoule un flot continu de voyageurs se dirigeant vers le vaste bâtiment vitré de la gare de Shanghaï. A l’entrée, un haut-parleur leur rappelle de présenter leur « code QR de santé » aux employés enveloppés dans des combinaisons intégrales.
    Originaire de Huainan, dans l’Anhui, à trois heures de TGV au nord-ouest de Shanghaï, M. Ceng, gardien d’immeuble, n’a pas vu sa fille et ses parents depuis deux ans : « L’année dernière, mon employeur ne nous a pas laissés quitter Shanghaï, parce que l’épidémie était plus sérieuse », explique-t-il. A la veille du Nouvel An lunaire cette année, la Chine appelle à la prudence, mais lâche un peu la bride à sa population, malgré des foyers du variant Omicron, sous contrôle pour l’instant.
    Quitte à envoyer des messages parfois contradictoires : certaines villes offrent des centaines de yuans de subventions et de bons d’achat aux ouvriers migrants qui ne retourneraient pas chez eux, notamment au Guangdong et au Zhejiang, deux provinces manufacturières qui attirent chaque année des millions de migrants. Mais beaucoup ont ignoré les appels des autorités et sont rentrés parfois des semaines avant les vacances officielles, qui durent de la veille du Nouvel An, lundi 31 janvier, au 7 février, pour éviter d’éventuelles restrictions.
    D’autres localités imposent des quarantaines de deux semaines à ceux qui rentrent passer les fêtes en famille, pour un simple cas dans leur ville. Le gouvernement appelle à la mesure : « Certaines localités n’autorisent pas les personnes venant de zones à faible risque à rentrer, ou les forcent à passer par des hôtels de quarantaine payants. Cela provoque des réactions fortes de la part du public », a noté Mi Feng, le porte-parole de la Commission nationale de la santé, en conférence de presse, samedi 29 janvier. Il a appelé les autorités locales à « ne pas imposer de restrictions arbitraires, afin que les gens puissent passer une Fête du printemps joyeuse, en paix et en bonne santé ».Mais les autorités locales sont sous pression : en cas de foyer épidémique, ce sont elles qui seront tenues responsables, comme ces vingt-six fonctionnaires à Xi’an, punis fin décembre pour « manque de rigueur dans la prévention et le contrôle de la maladie ». Pour autant, le confinement strict de la ville pendant un mois a suscité un fort mécontentement et des critiques contre une politique sanitaire à l’emporte-pièce. En général, les villes les plus grandes et les plus développées font preuve de plus de mesure dans les restrictions tandis que les zones qui ont moins de moyens tentent de se protéger par des restrictions plus lourdes.
    Pékin est l’exception à cette règle : la capitale, qui accueille les Jeux olympiques d’hiver du 4 au 20 février, refuse les voyageurs de zones à risque moyen et impose plusieurs tests à l’arrivée. Dans ce contexte ambigu, le ministère des transports prévoit cette année 1,18 milliard de voyages pendant les quarante jours qui entourent la Fête du printemps, soit 35 % de plus que l’année dernière, mais beaucoup moins que les trois milliards de trajets effectués en 2019.A la sortie de la gare de Shanghaï, des employés en combinaison blanche se tiennent prêts à contrôler les tests et codes QR à l’arrivée. Ils sont désœuvrés : la plupart des voyageurs quittent les métropoles pour rejoindre leurs familles dans le reste du pays. Sans trop s’inquiéter du virus : « J’avais surtout peur au début, mais maintenant un peu moins. J’ai reçu ma troisième dose la semaine dernière, confie M. Ceng, qui se prépare à cuisiner pour toute la famille, parce que je suis le seul qui cuisine bien », sourit-il.
    La nourriture est évidemment au centre des festivités du Nouvel An, où la coutume veut qu’on rende visite aux différentes branches de la famille en enchaînant les banquets. Certains voyageurs tiennent à la main des boîtes de viande séchée, d’autres d’assortiments de noix. Mme Wang, 27 ans, rapporte des palmiers, spécialité pâtissière de Shanghaï héritée de l’époque coloniale. Elle n’est pas rentrée chez elle depuis trois ans. « Je sais qu’il y a un risque faible, mais je suis prête à le prendre pour voir ma famille. La Fête du printemps, c’est très important pour les Chinois », témoigne la jeune femme qui travaille dans le marketing.Elle aussi a reçu sa troisième dose de vaccin : devant la gare, deux grandes tentes sont prêtes à offrir les vaccins à ceux qui veulent. Dans les rues de Shanghaï, depuis un mois, une campagne de rappel a été lancée. Mais les deux principaux vaccins administrés en Chine, des sérums à virus inactivé développés par Sinovac et Sinopharm, sont peu efficaces face au variant Omicron, et la population chinoise, protégée par la politique zéro Covid, possède un faible niveau d’immunité naturelle.D’où la vigilance des autorités alors que les foyers Omicron se multiplient depuis début janvier. Pour l’instant, malgré une dizaine de foyers en activité, le nombre de cas officiellement déclaré reste faible, à moins d’une centaine par jour. Les mesures alliant tests massifs et confinements étendus semblent garder leur efficacité, au prix de lourds sacrifices : quelques millions de personnes, du Henan, dans le centre, au Heilongjiang, au nord-est, passeront le Nouvel An confinés.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#deplacementinterne#nouvelan#vaccination#immunité#confinement#quarantaine#test#omicron#travailleurmigrant

  • Des travailleurs de la santé contraints de payer leur quarantaine Jean-Louis Bordeleau
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/667371/des-travailleurs-contraints-de-payer-leur-quarantaine

    Les employés du réseau de la santé infectés par la COVID-19 doivent bien souvent payer eux-mêmes leur quarantaine, faute de pouvoir prouver qu’ils ont contracté la maladie sur leur lieu de travail. Cette directive instaurée pour la cinquième vague n’a rien pour aider la rétention de personnel dans un système déjà affaibli de 12 000 travailleurs.


    Photo : Jacques Nadeau archives Le Devoir Cette histoire, le « Devoir » l’a entendue de plusieurs travailleurs de la santé de régions différentes.

    « Chaque personne que je connais qui a eu la COVID-19 dans le dernier mois est dans la même situation », confie au Devoir Benoît, un travailleur social de Longueuil qui souhaite taire son vrai nom pour ne pas attirer l’attention sur lui. Ayant reçu récemment un résultat positif à un test COVID-19, il a dû lui-même s’isoler. Quelques jours plus tard, il a reçu par la poste une mauvaise nouvelle. Il ne recevra aucun salaire pour toute la durée de sa quarantaine. Ou sinon, il doit utiliser sa banque de congés personnels pour compenser — des congés qu’il a déjà dépensés après des mois de travail intense.

    « Ils nous envoient une litanie de papier pour dire qu’il faut rester chez soi pendant dix jours et tout, mais ne nous disent pas que votre paie va être amputée de 4-5 quarts de travail après, se désole ce travailleur. Si on tombe malade, on tombe dans une bureaucratie ridicule. On n’est pas payé. Ce n’est rien pour nous aider. Si je tombe malade, vous me laissez tomber ? Ça fragilise le lien d’emploi. »

    Cette histoire, le Devoir l’a entendue de plusieurs travailleurs de la santé de régions différentes. Ce problème nouveau a émergé des énormes quantités d’infections, conséquences de la cinquième vague. Les CISSS et les CIUSSS remboursaient auparavant les salaires de leurs employés en quarantaine en transférant automatiquement leur dossier à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Un seul test PCR positif équivalait à un diagnostic médical, puis une « présomption » établissait que l’employé avait contracté la maladie au travail.

    Désormais, le nombre de contaminés est tel que l’on demande aux gestionnaires d’analyser au cas par cas la source de l’infection des travailleurs. Si l’on juge que le contact s’est produit en dehors des murs d’un centre de santé, la COVID-19 est traitée comme n’importe quelle autre maladie.

    Ces enquêtes minent la confiance de beaucoup d’employés, avance Benoît, étant donné la difficulté de prouver que la contagion vient du travail. « On nous demande de remplir un papier au début de notre isolement, où on inscrit nos contacts, nos déplacements et tout. On se dit que c’est pour retracer les contacts. Dans le fond, c’est pour se donner des preuves que j’aurais pu contracter la maladie à l’épicerie ou ailleurs. On le remplit honnêtement. Mais si je l’avais su, j’aurais dit que j’étais chez nous, isolé. Tu veux être honnête, mais l’employeur est malhonnête. C’est désolant. »

    « J’ai un loyer à payer »
    Marie, qui préfère aussi taire son vrai nom par crainte de représailles, travaillait comme infirmière à temps partiel dans un hôpital de Montréal avant l’arrêté ministériel 2020-007 décrété il y a quelques semaines. Depuis lors, elle travaille obligatoirement à temps plein sans les congés payés qui viennent avec ce surcroît de tâches. Ce changement a pris un autre poids lorsqu’elle a appris qu’elle était un « cas contact ».

    « Ils nous ont demandé de nous rehausser à temps plein, mais on n’a pas les avantages du temps plein, explique-t-elle. C’est-à-dire qu’on me demande d’être en isolement, mais je ne suis pas payée pendant 7 jours. »

    Elle pourrait se tourner vers la CNESST pour être remboursée, alors que son unité de travail classée « zone froide » a été frappée par une éclosion de COVID-19. « L’employeur disait : “vous travaillez en zone froide, vous n’avez pas pu attraper la COVID-19 sur votre lieu de travail” », s’indigne Marie.

    Asymptomatique, elle a bien tenté de se porter volontaire pour travailler en « zone chaude », mais sans succès. Elle songe à celles qui pourraient être tentées de cacher leur maladie après avoir contracté la COVID-19 hors des murs d’un établissement de santé par crainte de manquer un chèque de paie. « J’ai un loyer à payer, j’ai deux enfants à charge. J’ai besoin d’avoir une rentrée d’argent. Je veux travailler. »

    Prouver la contamination
    « La plupart des CISSS et des CIUSSS fonctionnent comme ça, confirme Judith Huot, vice-présidente de la FSSS-CSN, qui représente des milliers de travailleurs de la santé. Il s’agit d’employeurs voyous. Le ministre [du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale] Boulet devrait intervenir à cet effet-là. On a demandé au ministère. Ça ne suit pas. »

    Elle enjoint les employés à réclamer un dédommagement auprès de la CNESST, bien consciente « des tracas » que cela peut causer. En date de juin dernier, pour 45 000 travailleurs infectés de la COVID-19, seulement 25 000 dossiers avaient été ouverts à la CNESST, selon la FSSS-CSN.

    « Pourtant, les employeurs, ça ne leur coûte rien de plus. En général, plus il y a des accidents de travail, plus ta cotisation coûte cher, mais durant une pandémie, c’est mis sur la glace », argumente Mme Huot.

    Elle note que cet isolement aux frais des employés concerne également le réseau des CPE. « Ils sont tous dans cette situation, voire pire. »

    #confinement #Femmes #Hommes #Soignantes #Soignants #Hôpitaux #Cliniques #infirmières #infirmiers #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #canada

  • #Quebec : Annuler un spectacle rapporte plus que le jouer Catherine Lalonde
    https://www.ledevoir.com/culture/665445/coronavirus-annuler-un-spectacle-rapporte-plus-que-le-jouer

    Paradoxes dans les théâtres. La réouverture des salles y est accueillie avec joie. Mais les nouvelles restrictions sanitaires, qui limitent les salles à recevoir au mieux 50 % de leurs spectateurs, font qu’il est présentement plus rentable d’annuler un spectacle que de le jouer. Petits calculs avec colonnes de fichier Excel, pour illustrer.


    Photo : Valérie Remise « Les Hardings », la pièce d’Alexia Bürger créée en 2018 et qui aborde la tragédie de Lac-Mégantic, doit être jouée à l’Espace le vrai monde ? le 23 février prochain.

    Les Hardings, la pièce d’Alexia Bürger créée en 2018 qui aborde avec une délicatesse de dentellière la tragédie de Lac-Mégantic, doit être joué à l’Espace le vrai monde ? le 23 février prochain. La directrice générale et artistique, Mélissa Pietracupa, a ouvert ses cahiers de comptabilité au Devoir pour illustrer le cul-de-sac dans lequel elle se trouve. Sa salle fait 528 places ; elle peut vendre 264 billets. Mercredi, 153 étaient vendus.

    « Avec la mesure d’aide à la billetterie du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), actuellement, si j’annule Les Hardings, je fais 2140 $, explique-t-elle, calculs à l’appui. Si je maintiens le spectacle, je perds 3600 $. » La directrice de l’espace affilié au Collège Ahuntsic n’en revient pas de devoir choisir de faire un déficit pour conserver vivant son lien avec le public. Et avec les artistes.

    Depuis le début de la pandémie, cette mesure d’aide du CALQ vient rembourser les billets que les théâtres ne peuvent pas vendre en raison des mesures de distanciation et des consignes sanitaires. La mesure paie des billets invendus, en d’autres mots. Le problème, c’est la nouvelle exigence de n’avoir que des demi-salles, qui vient changer les calculs. La mesure, s’il y a 50 % de spectateurs, rembourse au théâtre de Mme Pietracupa 2291 $. Si elle avait programmé le même spectacle entre le 1er avril et le 31 août 2021 (dans le respect de la règle de distanciation de 1,5 mètre), elle aurait alors pu obtenir 5943 $.

    Écart avec la réalité
    La directrice poursuit sa démonstration : pour Zoé, d’Olivier Choinière, prévu les 10 et 11 mars prochains, elle perdra 746 $, considérant les frais qu’engendre le spectacle. Si elle l’annule, elle fera 6057 $. Dans les deux cas, les cachets des artistes seront honorés de la même manière. « Il faut que le CALQ ajuste sa mesure », estime Mme Pietracupa.

    Le CALQ est-il au courant du problème ? Peut-on attendre des modifications ? « Comme depuis la mise en place de la mesure, nous apporterons des changements, si nécessaire, afin de tenir compte de l’évolution de la situation et de l’annonce d’hier », a répondu la directrice des communications du subventionnaire, Honorine Youmbissi.

    Alexandre Provencher, du théâtre Desjardins, à LaSalle, confirme que de son côté aussi qu’« il est plus rentable d’annuler » certains spectacles. Le directeur général et artistique se demande, avec la production, s’il doit annuler Neuf, d’Orange noyée (Mani Soleymanlou), prévu le 19 février. « On en est à notre troisième report de ce spectacle. Chaque fois, mes spectateurs s’étiolent. Je suis passé de 400 billets vendus à 300. » Sa salle peut en temps normal accueillir 800 spectateurs. « Là, je dois ajuster ma salle pour répondre à la demi-jauge. Je vais encore perdre des billets. Est-ce que je maintiens, ou est-ce que j’annule ? »

    #Spectacle #Théatre #Concerts #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique #confinement #néo-libéralisme #ordo-libéralisme

    • #Canada : La sécurité au Parlement et la police se préparent à l’arrivée des manifestants La presse canadienne

      Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré que personne ne voulait qu’une manifestation antivaccination prévue sur la colline du Parlement ce week-end se transforme en une tentative violente de renverser le gouvernement et a averti les gens de ne pas considérer les manifestants comme de simples combattants de la liberté.

      Plusieurs milliers de personnes sont attendues à Ottawa dès vendredi dans le cadre du groupe “Canada Unity” qui réclame le retrait des exigences de vaccination et des restrictions liées à la COVID-19. Certains des dirigeants du groupe préconisent un événement pacifique, mais les déclarations de certaines personnes associées au groupe ont inclus des menaces de violence.


      Des employés renforcent la sécurité autour du Parlement canadien, à Ottawa, à deux jours d’une manifestation regroupant des camionneurs opposés à la mesure leur imposant d’être vaccinés pour traverser la frontière canado-américaine. Photo : La Presse canadienne / Justin Tang

      M. Mendicino a déclaré que plusieurs corps de police — dont le Service de police d’Ottawa, la GRC et le Service de protection parlementaire — coordonnent la réponse et prennent des décisions indépendamment de toute implication du gouvernement.

      Les forces de sécurité sur la colline du Parlement se préparent à ce que jusqu’à 10 000 manifestants débarquent au centre-ville d’Ottawa, en fin de semaine, pour protester contre les mesures de confinement et la vaccination obligatoire des routiers. . . . . . .

      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1857815/ottawa-camionneur-manifestation-parlement-preparation-securite

  • South Africa’s looming vaccine revolt
    Cet article a été publié début décembre 2021. Alors que le Président Ramaphosa envisageait de rendre l’injection obligatoire pour accéder à certains lieux et activités, 60 % des Sud-Africains n’étaient pas vaccinés contre le Covid-19. Brian Pottinger analyse les raisons de cette opposition, à la lumière de la gestion de la crise sanitaire et de ses conséquences désastreuses pour la population et la nation sud-africaine.
    L’auteur, Brian Pottinger, est ancien rédacteur et éditeur du Sunday Times en Afrique du Sud. Il vit sur la côte nord du KwaZulu.
    https://unherd.com/2021/12/south-africas-looming-vaccine-revolt

    Je partage ici quelques extraits traduits de l’anglais.

    Seule 40 % de la population africaine a été piquée contre le Covid – un lent démarrage euphémiquement décrit comme une « hésitation vaccinale ». Il n’en est rien : il s’agit bien d’une opposition farouche.

    Un grand nombre de raisons explique pourquoi il est si difficile d’obtenir des Sud-Africains qu’ils prennent l’umjovu, l’injection : la gestion calamiteuse de l’épidémie, un scepticisme préexistant au sujet de la science, une méfiance vis-à-vis du gouvernement et une appréhension largement répandue parmi les pauvres et les marginalisés qu’il s’agit au mieux d’une forme de répression et au pire de sorcellerie. Un cocktail explosif dans un pays déjà en proie à une grande instabilité politique, sociale et économique.

    En Afrique du Sud, comme dans le reste du monde, les prévisions de mortalité aux premières heures de l’épidémie ont frisé avec le fantastique. Les estimations initiales se situaient entre 87 000 et 350 000 décès lors de la première vague. Il y en eut 17 103. Deux ans après, avec le recul du virus, les morts attribués au Covid (mais en aucun cas garantis) commencent seulement aujourd’hui à atteindre les estimations initiales les plus basses.

    Cependant, le gouvernement sud-africain a imposé l’un des confinements les plus longs et les plus sévères, soutenu par un aboiement national et par les médias sociaux. La décision a montré qu’elle était inadaptée, prématurée dans le temps et catastrophique dans ses conséquences. Dans un pays où la survie de nombreux habitants dépend de revenus quotidiens ou hebdomadaires ad hoc, l’interruption soudaine de l’activité économique a causé des ravages parmi les pauvres et chez les travailleurs indépendants. Un État défaillant s’est avéré incapable de tenir ses promesses de subsides, de politique responsable et d’endiguement efficace de l’épidémie.

    Les premières aides aux personnes ou aux petites entreprises ont mis plus d’un an à être versées. Et elles furent alors entachées d’irrégularité et de corruption, inappropriées et, d’après de nombreux rapports, attribuées sur des critères racialement biaisés. Près d’un quart des petites entreprises ont disparu tandis que le chômage a connu une explosion sans précédent.

    Une part entière de la population s’est vue criminalisée : au cours des quatre premiers mois de l’épidémie, 230 000 citoyens, soit 0,4 % de la population, ont été accusés de violation de l’état d’urgence, en raison du non-respect des restrictions, dont 311 policiers. Toutes les charges ont ensuite été levées : le système judiciaire ne pouvait tout simplement pas faire face.

    A la fin du mois de juin de l’an dernier, pour chaque infection enregistrée, sept citoyens étaient arrêtés pour non-respect des restrictions sanitaires ; pour 100 infections, un officier de police était arrêté ; et pour 1 200 infections, une comparution immédiate devant la Haute-Cour de Justice avait lieu. Sept personnes ont été tuées au cours d’interpellations musclées.

    Lorsque deux médecins d’un hôpital public ont été internés de force dans l’un des rudimentaires camps d’état, la Haute-Cour leur a finalement accordé la possibilité de s’auto-isoler à leur domicile, reconnaissant ainsi qu’ils avaient plus de chance de mourir de leurs conditions d’incarcération que du virus.

    Il est ainsi peu surprenant que la population en général, et plus particulièrement les pauvres, ait pris le maquis. Alors que la présence du rétrovirus du VIH/Sida a connu une baisse de 95 à 30 % ; le traitement de la malaria a suivi le même chemin. L’affluence pour le dépistage de la tuberculose a diminué de deux tiers, tandis que les consultations pour le syndrome des plaquettes grises ont baissé de 60 % et que 10 interventions chirurgicales urgentes sur 1 000 ont été reportées, afin de permettre l’accueil des patients du coronavirus qui ne sont jamais arrivés.

    L’achat en urgence d’équipement de protection personnelle, entre-temps, a ouvert la porte à une corruption s’insinuant à chaque strate de l’État. L’héritière pressentie du Président Ramaphosa a ainsi dû démissionner, une agence étatique d’enquête l’accusant d’avoir détourné un budget de 350 millions de rands (16,6 millions £) d’équipement de protection personnelle au profit d’amis. Le Service de santé du Gauteng, cœur industriel du pays, est impliqué dans une enquête pour fraude d’un montant de 560 millions de rands (26,5 millions £). La lanceuse d’alerte a été assassinée dans les jours qui ont suivi le lancement de l’enquête.

    L’auteur décrit également la mise à l’arrêt des services publics, qui ne sont toujours pas rétablis convenablement après deux années de « pause prolongée ».

    Les successions ne peuvent toujours pas être réglées, les enquêtes médico-légales menées, les crimes jugés (y compris pour les responsables de la soi-disant « capture de l’Etat » par l’ancien Président Jacob Zuma) et les propriétés transmises. Plus d’un demi-million d’élèves ne sont tout simplement pas retournés à l’école.

    Le poids de cette défaillance des services publics a été supporté de façon disproportionnée par les pauvres, surtout les citoyens noirs mais également de plus en plus par les blancs, à en juger par les mendiants aux coins des rue. Il fait peu de doute que les retombées de ces stratégies de confinement, défendues par les guerriers scientifiques d’Afrique du Sud, ont favorisé l’émergence des troubles de juillet de cette année, qui ont coûté la vie de 357 personnes au cours d’une épidémie de pillages, d’incendies criminels et de violence [...]

    Les Sud-Africains ont supporté, sans jamais les approuver, les absurdités et les atrocités de cette panique malavisée, instrumentalisée et, à ce jour, inutile. La partie instruite et connectée de la communauté a suivi attentivement les fluctuations du débat mondial sur l’évolution de la pandémie.

    Ils ont observé, comme beaucoup d’autres dans le monde, la manière dont les certitudes scientifiques arrogantes qui ont confiné le monde ont fondu devant la science mesurée et les faits empiriques. Ils comprennent qu’on ne peut pas obéir aveuglément à une « science » lorsque les scientifiques se contredisent désespérément. Ils sont tout aussi bien conscients des abus du langage que des manipulations statistiques, en particulier ces nouvelles pratiques de « vol » statistique qui consiste à attribuer au Covid-19 des décès liés à d’autres causes, ou encore l’utilisation de la trajectoire naturelle d’un virus expirant pour justifier de l’efficacité d’un remède, ou enfin le phénomène d’annexion d’une surmortalité pour légitimer une cause perdue.

    Ils constatent avec ironie la façon dont leur gouvernement, qui enjoint le monde à juste titre de ne pas s’alarmer du variant Omicron, envisage dans le même temps une attaque sans précédent contre les droits des citoyens pour contenir sa propagation, encouragés en cela par les habituels forcenés réclamant des confinements complets. Les citoyens ont minutieusement pris connaissance des récents rapports faisant état des pressions de Pfizer sur leur gouvernement, afin d’être légalement exonéré des effets de son produit : qui a déjà entendu parler de citoyens forcés à se faire vacciner alors que le fournisseur est absout de toute responsabilité quant aux conséquences ?

    La plupart des Sud-Africains ne sont pas conspirationnistes mais leur histoire leur a appris une chose : un pouvoir sans limite finit toujours par nuire. Et beaucoup se sentent aujourd’hui victimes d’une convergence de forces (et non pas d’une conspiration) qui – de Big Pharma aux gouvernements autoritaires, en passant par la Big Tech – cherchent à tirer une rente de cette incomparable tragédie.

    Mais une autre composante, bien plus importante, d’hésitants et d’opposants existe. Ceux qui prennent le temps de parler aux Noirs, pauvres et marginalisés, meurtris par leurs expériences du confinement, sont stupéfaits de voir à quel point ceux-ci considèrent la panique actuelle comme un nouveau moyen de les opprimer. Les couvre-feux, l’interdiction de l’alcool et du tabac et les règles proscrivant les rassemblements politiques sous couvert de combattre le Covid-19 témoignent en faveur de leur cause. Et, pour beaucoup d’entre eux, l’umjovo (l’injection) n’est rien d’autre que de l’ubuthakathi, de la sorcellerie.

    Le Président Ramaphosa pénètre ici un territoire dangereux. Pour différentes raisons, l’adhésion aux vaccins est plus forte au sein des minorités. Et c’est un segment de la minorité blanche qui défend de la manière la plus véhémente la vaccination-à-tout-prix. Le bannissement des lieux publics, comme toujours, donnera instantanément lieu à des esclandres politiques et raciaux. Des bouts de papier, autorisant ou restreignant les déplacements de certaines personnes, ont une terrible résonance dans l’histoire de ce pays : une résonance amère pour chaque personne noire.

    Il est aujourd’hui reconnu qu’en Afrique du Sud des forces en ébullition guettent l’opportunité de raviver l’insurrection de juillet. Il s’agit de gens qui ne protestent pas au moyen de manifestations rangées, avec pancartes et poussettes. Ils attendent seulement l’occasion ; les conséquences des mesures d’endiguement de l’épidémie pourraient amener à une révolution.

    Mais les révolutions finissent un jour ou l’autre par dévorer leurs propres enfants. Le temps détruira certainement le prestige des artisans de cette tragédie historique : scientifiques, firmes pharmaceutiques, politiques et médias. Et si Ramaphosa n’est pas prudent, la fragile nation d’Afrique du Sud pourrait également s’embraser.

    #afrique_du_sud #confinement #corruption #covid-19

  • Rire & Chansons : La drôle de chronique de #Karine_Dubernet, je me suis convertie au Covidisme

    Notre Pfizer qui est aux cieux,
    Que tes doses soient sanctifiées,
    Que tes actionnaires prospèrent,
    Donne-nous nos trois doses de ce jour,
    Vaccine-nous comme nous vaccinons ceux qui refusent de se vacciner,
    Ne nous laisse pas entrer en réanimation,
    Mais délivre-nous du Covid,

    Au nom du pèze, du fric et du simple d’esprit,
    ARNm.

    https://www.youtube.com/watch?v=AcdADBzetUA

    Attention !
    Ne pas faire confiance à #Pfizer à cause de ses 75 condamnations et 10 193 896 333 $ d’amendes pour charlatanisme, publicité mensongère, corruption de médecins, de fonctionnaire… fait de vous un, une #complotiste.

    Pourtant, faire confiance à Pfizer c’est comme laisser monter son gosse dans la voiture d’Emile Louis, en toute connaissance de cause.

    Karine et la gestion de la crise par not président !
    « Dire que t’es capable d’emmerder des millions de Français, revient à admettre que t’es un immense trou du cul. »

    #Humour #vaccination #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #populisme

    • Baromètre des médias 2022 : la confiance des Français au plus bas Aude Carasco
      https://www.la-croix.com/Economie/Barometre-medias-2022-confiance-Francais-bas-2022-01-20-1201195923

      Jamais l’intérêt pour l’actualité et la confiance envers les médias n’ont été aussi faibles à la veille d’une présidentielle, relève le 35e Baromètre de confiance dans les médias Kantar-Onepoint pour « La Croix ».

      En cette année d’élection présidentielle, plus aucun média n’obtient une majorité de confiance de la part des Français. Même la radio (à 49 %) qui caracolait seule en tête depuis le lancement, en 1987, de notre Baromètre médias avec une crédibilité encore de 52 % l’an dernier.

      Moins écouté avec le développement du télétravail pendant la crise sanitaire, ce média a été bousculé cette année par la reprise en main éditoriale d’Europe 1 par l’industriel Vincent Bolloré. Or, les Français, toujours selon notre étude, jugent à 91 % « important » ou « essentiel » que les médias soient « indépendants des intérêts et des milieux économiques ». C’est même le cas des 94 % des sondés qui citent la radio comme mode principal d’information.

      En perdant 3 points de crédibilité, ce média de la mobilité et de l’intimité se retrouve au même niveau que la presse écrite (à 49 %, + 1 point). Si la confiance dans la télévision progresse elle aussi (44 %, + 2 points), celle envers Internet (24 %, – 4 points) renoue avec ses plus bas niveaux historiques.

      « On observe une convergence de la crédibilité entre les médias traditionnels, avec un écart qui se creuse avec Internet », relève Guillaume Caline, directeur enjeux publics et opinions chez Kantar Public-Onepoint. Même si les Français se sont un peu moins informés par Internet cette année (32 %, – 2 points) au profit de la télévision (48 %, + 2) et de la presse papier (6 %, + 1), « la tendance guidée par les jeunes (qui privilégient à 66 % Internet, NDLR) ne va pas s’inverser ».

      La pandémie de Covid, un sujet trop traité pour huit Français sur dix
      Cette défiance envers les quatre supports d’information ( #télévision, #radio, #presse papier, #Internet ) incite une partie de plus en plus large de la population à « mettre à distance l’actualité », souligne Guillaume Caline. En pleine campagne, seuls six Français sur dix (62 %, comme en 2018) déclarent s’intéresser « assez » ou « beaucoup » à l’actualité, moins que lors de la précédente présidentielle, où l’actualité était suivie par 64 % des sondés. Mais on n’observait pas en 2017 un tel décrochage auprès des jeunes de 18-24 ans. Ils étaient encore 63 % à porter un intérêt à l’actualité, alors qu’ils ne sont plus que 38 % (– 13 points sur un an) cinq ans plus tard.

      Cette désaffectation des plus jeunes est à rapprocher de leur perception négative du traitement médiatique de sujets qui leur sont chers. Ils sont ainsi 68 % (contre 53 % pour l’ensemble de la population) à estimer que le dérèglement climatique et ses conséquences ont été mal traités. Et seuls 20 % (contre 37 %) ont une perception satisfaisante du travail journalistique sur les violences faites aux femmes.

      Ils se rapprochent davantage de l’avis de leurs aînés pour l’appréciation d’autres sujets, comme la pandémie de Covid-19 qui a saturé l’espace médiatique pour huit Français sur dix (79 %). De même que la candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle dont les médias ont trop parlé pour 73 % des sondés. Les plus jeunes se montrent un peu plus cléments sur le transfert de Lionel Messi au Paris Saint-Germain, trop médiatisé pour un Français sur deux (50 %) et 46 % des 18-24 ans.

      De façon plus positive, les Français jugent que les médias ont accordé « la place qu’il faut » à une majorité d’événements soumis à leur appréciation : l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon, les élections régionales et départementales, le départ d’Angela Merkel ou encore le procès des attentats du 13 novembre 2015. Une certaine reconnaissance de l’investissement éditorial pour des sujets jugés importants.

  • #Bruxelles : Manifestations contre les mesures soit disant sanitaires 23 Janvier 2022
    A Bruxelles, le cortège réunissait ce dimanche plusieurs milliers de personnes, des Belges mais aussi des manifestants venus d’autres pays qui entendent défendre la liberté, la démocratie et les droits de l’homme.

    https://www.youtube.com/watch?v=7oYBZUqRuXA

    https://www.youtube.com/watch?v=Ff1U35i_vl4

    Moins calme à Bruxelles
    https://www.youtube.com/watch?v=QxyPvxoQwnQ

    La manifestation contre les mesures sanitaires, dont les organisateurs appellent avant tout à l’ouverture d’un débat sur les contraintes nécessaires pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, se tenait ce dimanche dans les rues du centre de Bruxelles et a rassemblé 50.000 participants, selon la police de Bruxelles-Capitale Ixelles. Les manifestants venaient des quatre coins du pays, mais aussi d’autres pays européens. Des discours ont été prononcés au parc du Cinquantenaire, progressivement pris d’assaut par des émeutiers qui s’en sont notamment pris à des bâtiments voisins, à des véhicules et aux forces de l’ordre. Après que le parc du Cinquantenaire ait été évacué par la police, les émeutiers se sont retranchés dans l’avenue de Tervuren. Il s’agit de la cinquième manifestation contre les mesures sanitaires en deux mois à Bruxelles. C’est aussi la cinquième fois que des émeutes éclatent.

    Le cortège s’est rendu au cœur du quartier européen, dans le parc du Cinquantenaire, où des discours ont été donnés sous les arcades par plusieurs orateurs belges et internationaux connus. Ils appellent à un débat de société concernant les mesures sanitaires visant à contrer la pandémie de coronavirus. Au travers de cette manifestation, les organisateurs disent défendre « la démocratie, les droits de l’Homme et le respect de la Constitution ». Europeans United for Freedom estime sur son site internet que la propagation du Covid-19, la saturation des hôpitaux qui en résulte et le décès de personnes à la santé fragile ne justifient pas de déroger aux libertés fondamentales garanties par la démocratie.
    « C’est incroyable, l’affluence. Mais j’ai un double sentiment à ce sujet. D’un côté, je suis heureux de voir tant de personnes réunies. D’un autre côté, je suis malheureux parce que ces personnes (...) sont ici parce qu’elles ne sont pas entendues. Il y a un gros problème démocratique », déclarait notamment Tom Meert, président de Europeans United.
    Policiers belges obligés de se réfugier dans le métro.

    https://twitter.com/ClementLanot/status/1485273712639332358

    Anti-vaccine protesters march against Covid-19 mandates in #Washington, DC | AFP
    https://www.youtube.com/watch?v=uG91WTWxn4I

    #crise_sanitaire #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #violences_policières #pass_sanitaire (soir disant sanitaire)

  • La France en marche EP64 - Les aventures de Jean Castex au pays des non vaccinés Studio Crapulax

    https://www.youtube.com/watch?v=IYEn9Ohm9_I

    Cette vidéo n’est pas sponsorisée par un jeu gratuit tout naze ni un VPN à la noix ni un parti politique !
    Si vous voulez soutenir mon taff et m’aider à me payer des test PCR, ça se passe ici : https://fr.tipeee.com/studio-crapulax
    Oyé oyé, la France en Marche est un programme satirique dont l’existence se justifie parce que « Je suis Charlie » !

    Si ce programme vous semble moins caricatural que la réalité, je décline toute responsabilité.
    En raison de la politique de censure arbitraire de Youtube, je vous invite à télécharger cette vidéo si elle vous a plu parce qu’elle, comme la chaine, n’est pas à l’abri d’une censure définitive et sans appel !

    Si vous souhaitez que je poste mon contenu sur Odysee, hésitez pas à me filer des crédits sur le site. https://odysee.com/@studiocrapulax:d
    J’ai ouvert une chaine télégram où je fous rien mais si ça vous dit de venir taper la discussion, z’etes bienvenus ! https://t.me/studiocrapulaxlafranceenmarche

    #humour #satyre #vaccination #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #enfants #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #populisme #violences_policières

  • Près de 40% des enfants ne sont pas allés au rendez-vous de vaccination en Flandre Explication logique.
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/01/21/pres-de-40-des-enfants-ne-sont-pas-alles-au-rendez-vous-de-vacc

    Perte de confiance  : L’agence flamande "Zorg en Gezondheid" ("Soin et santé") constate que près de 32.000 enfants de 5 à 11 ans ne se sont pas présentés avec un parent au rendez-vous pour leur vaccination contre le Covid-19. Cela équivaut à près de quatre enfants sur dix (39%) éligibles à la vaccination en Flandre. L’Agence a également reçu un refus de la part des parents de 25.000 enfants invités (4,9%). Le baromètre de la motivation réalisé par les universités UCLouvain, ULB, KU Leuven et UGent révélait d’ailleurs mercredi que la motivation à suivre les mesures sanitaires dans le cadre de la pandémie de Covid-19 a diminué en un mois, alors que la méfiance à l’égard de la stratégie gouvernementale a augmenté. Le refus de faire vacciner son enfant chez les parents vaccinés a augmenté de près de 20%, passant ainsi de 41% fin décembre à 60%.

    Confinement des parents  : Le nombre élevé d’enfants qui ne sont pas allés se faire vacciner « est en partie dû aux personnes qui doivent être mises en isolement ou en quarantaine. Cela peut être le cas pour l’enfant lui-même, ou pour les parents qui ne peuvent plus amener l’enfant au centre de vaccination", expliquait ce vendredi Joris Moonens, porte-parole de l’Agence pour les soins et la santé.
    Pour les parents hésitant, les responsables de l’Agence soulignent qu’une prise de rendez-vous ultérieure sera toujours possible. "S’ils n’ont pas refusé, ils recevront une nouvelle invitation", poursuit le porte-parole. "Nous avions de toute façon tenu compte du fait que le taux de vaccination serait plus faible dans cette catégorie d’âge."

    Au total, plus de 514.000 enfants âgés de cinq à onze ans ont déjà été invités à se faire vacciner, soit 99,3 % des enfants flamands de 5 à 11 ans. Les quelques invitations qui n’ont pas encore été adressées seront envoyées dans les prochains jours.

    Une première dose de vaccin a déjà été administrée à 87.117 enfants (17%) en Flandre. La campagne de vaccination des enfants y a démarré le 30 décembre dernier à Gooik (Brabant flamand). En Wallonie, la vaccination des enfants de 5 à 11 ans a débuté mercredi et comptabilisait 15.000 réservations mardi.

    #vaccination #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #enfants #confinement