• Pétrole et paradis fiscaux : les intérêts cachés de la ministre de la transition énergétique
    https://disclose.ngo/fr/article/petrole-et-paradis-fiscaux-les-interets-caches-de-la-ministre-de-la-transi

    Agnès Pannier-Runacher est liée à une société créée par son père, en 2016, pour le compte de ses enfants mineurs. Baptisée Arjunem, l’entreprise familiale partage des intérêts financiers avec Perenco, numéro 2 du pétrole en France, et détient plus de 1 million d’euros dans des paradis fiscaux. Malgré le risque de conflit d’intérêts, la ministre de la transition énergétique n’a jamais rendu publique son existence. Lire l’article

  • Jeux des 7 familles. Il y a des familles qui se distinguent dans les scandales sanitaires.

    Dans la famille #fabius :
    Le père : le sang contaminé et ses morts, en toute impunité.
    Le fils : Le plan vaccination, avec un vaccin expérimental, dont on peut prévoir une quatrième injection, après la troisième qui démarre.

    #victor_fabius , fils de laurent, est directeur associé de #McKinsey & Company au bureau de Paris, membre du pôle d’activité Consommation et Distribution de McKinsey en France.
    Et c’est McKinsey en France qui dirige campagne de vaccination en France.
    Enfin, non, pas dirige, mais élabore.

    Source : https://www.mckinsey.com/our-people/victor-fabius/fr-fr
    « Victor Fabius est directeur associé de McKinsey & Company. Basé à Paris, il opère principalement dans le pôle d’activité Consommation et Distribution. Il pilote le pôle de compétences Marketing et Ventes en France. »

    Sur plan #marketing et #vente, victor fabius fait un sacré bon boulot.

    On comprend mieux la décision du #conseil_constitutionnel sur l’#obligation_vaccinale.

    Mais non, il n’y pas de #conflit_d’intérêt entre le père et le fils.
    Une tradition familiale ?

    #collusion #connivence #gouvernement_macron #conflit_d’intérêt #laurent_fabius #vaccins

  • Gregg Gonsalves sur Twitter : “Lots of old #canards re: patents, capacity & global South. Will kill innovation, IP not problem, South can’t manufacture. Strange thing about ddiamond’s piece is that these excuses being made by those w/ huge conflicts of interest, but taken @ face value. https://t.co/wWVpbkXX5o” / Twitter
    https://twitter.com/gregggonsalves/status/1388212480145559552

    #brevets #propriété_intellectuelle #pseudo_journalisme #conflit_d’intérêt

  • Garantir une #liberté_académique effective

    Ce billet est consacré à la notion de liberté académique. Auparavant, nous traitons succinctement de trois sujets d’actualité.

    #Maccarthysme — Depuis le 16 février, nous vivons une de ces séquences maccarthystes qui ont fait le quotidien des Bolsonaro, Trump, Johnson et autres Orbán [1], et qui se répètent désormais dans le nôtre. L’attaque de l’exécutif contre les scientifiques a été déclenchée à l’approche des élections régionales par Mme #Vidal, possiblement tête de liste à Nice. Cet épisode politicien consternant ouvre la campagne des présidentielles pour le chef de l’État ainsi que pour les autres ministres chargés de chasser sur les terres lexicales de l’#extrême_droite. La charge consiste à désigner comme non scientifiques certains domaines de la #recherche et à les associer au #terrorisme, par un nom chimérique construit sur le modèle de l’adjectif « #judéo-bolchévique », de sinistre mémoire. La #menace est réelle. Mais elle ne vient pas des travaux insufflés par une libido politique, qui innervent aujourd’hui un grand nombre de disciplines des sciences dures et humaines, elle vient de la #stratégie_politique qui accuse la recherche et l’#Université d’être politisées tout en leur enjoignant ailleurs de légitimer les choix « sociétaux » des politiques [2] ou de répondre dans l’urgence à une crise par des appels à projet [3]. Elle s’entend dans ce lexique confusionniste et moraliste qui prétend dire ce qu’est la #science sans en passer par la #méthode_scientifique. Elle se reconnaît à la fiction du débat qui occupe l’#espace_médiatique par #tribunes de #presse et, bien pire, sur les plateaux des chaînes de #télévision singeant le modèle de Fox News et des médias ultraconservateurs états-uniens.

    La menace nous appelle donc à forger de solides réseaux de #solidarité pour les affronter et à nous réarmer intellectuellement, pour réinstituer l’Université.

    #Zéro_Covid — Nous avons à nouveau demandé au Président de la République, au Premier Ministre et au Ministre de la santé de recevoir une délégation de chercheurs pour proposer une série de mesures de sécurisation sanitaire composant une stratégie globale Zéro Covid (https://rogueesr.fr/zero-covid), conformément à la tribune (https://rogueesr.fr/zero-covid) signée, déjà, par plus de mille chercheuses et chercheurs.

    #Hcéres — Dans ce contexte, il peut être pertinent de revenir sur le fonctionnement du Hcéres, instance symptomatique s’il en est des menaces institutionnelles qui pèsent sur la liberté académique. Le collège du Hcéres réuni le 1er mars a entériné le recrutement de M. #Larrouturou comme directeur du département d’évaluation des organismes nationaux de recherche. M. Larrouturou était, avant sa démission le soir de l’adoption de la LPR, à la tête de la Direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI). À ce titre, il a organisé la nomination de M. #Coulhon à la présidence du collège du Hcéres. À qui en douterait encore, ce renvoi d’ascenseur confirme l’imbrication des différentes bureaucraties de la recherche et leur entre-soi conduisant au #conflit_d’intérêt permanent.

    Certains militants d’une fausse liberté académique, dans une tribune récemment publiée, ont par ailleurs présenté le département d’évaluation de la recherche comme l’instance légitime pour une mission de contrôle politique des facultés. Il est donc intéressant de relever que ce département demeurera dirigé par un conférencier occasionnel de l’#Action_Française, le mouvement de #Charles_Maurras à qui l’on doit le mythe de l’Université inféodée aux quatre États confédérés (Juifs, Protestants, Francs-Maçons, « Métèques ») [4].

    Enfin, trois membres d’instances nationales de La République en Marche apparaissent dorénavant dans l’organigramme du Hcéres, confortant les craintes de constitution d’un ministère Bis en charge de la reprise en main de la recherche.

    Garantir une liberté académique effective — Vous trouverez ici la première partie de notre synthèse : Réinstituer la liberté académique : https://rogueesr.fr/liberte-academique.

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    [1] À ce sujet, on pourra lire l’actualité récente en Angleterre, frappante de similitude :

    - Government to appoint “free-speech champion” for English universities : https://www.theguardian.com/world/2021/feb/14/government-to-appoint-free-speech-champion-for-universities-heritage-hi
    - A political scientist defends white identity policies : https://www.newyorker.com/news/q-and-a/a-political-scientist-defends-white-identity-politics-eric-kaufmann-white
    - Gavin Williamson using “misleading” research to justify campus free-speech law : https://www.theguardian.com/education/2021/feb/27/gavin-williamson-using-misleading-research-to-justify-campus-free-speec

    [2] Le CNRS célèbre ses 80 ans : http://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/le-cnrs-celebre-ses-80-ans

    [3] Face aux attentats : un an de mobilisation au CNRS : https://www.cnrs.fr/fr/face-aux-attentats-un-de-mobilisation-au-cnrs

    [4] Les convictions politiques de la personne en question n’auraient pas vocation à apparaître sur la place publique s’il n’était pas précisément question de lui confier une mission de contrôle politique des universités. D’autre part, nous nous refusons à mentionner des liens vers des pages pointant vers des sites d’extrême-droite. Les lecteurs soucieux de vérification les trouveront sans peine.

    https://rogueesr.fr/2021/03/03
    #libertés_académiques

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    ajouté au fil de discussion autour des propos tenus par Vidal :
    https://seenthis.net/messages/902062

    • La #résistance s’organise à #Sorbonne_Univresité

      Les paniques identitaires n’ont pas leur place à @Sorbonne_Univ_ !

      Le 07 et 08 Janvier se tiendra en Sorbonne le colloque « Après la déconstruction : reconstruire les sciences et la culture ».
      Nous nous opposons à l’accueil des idées réactionnaires au sein de notre université

      Avec Solidaires Étu SU, l’ASU, la BAFFE et le NPA Jussieu-ENS, nous dénonçons l’accueil de ce pseudo colloque portant sur la "cancel culture" et la lutte contre les discriminations qui menacerait "le monde éducatif, où elle y a déjà causé quelques dégâts" d’après sa description.

      Nous demandons à ce que @Sorbonne_Univ_ se désolidarise de la tenue d’un tel colloque dans l’un de ses campus !
      Nous soulignons également la présence du ministre Blanquer qui préfère à l’éducation nationale crédibiliser les fantasmes identitaires !

      https://twitter.com/UNEFsorbonneU/status/1479104625533804551

      #résistance

    • Ceci n’est pas un colloque universitaire - communiqué

      Du 7 au 8 Janvier, l’association loi 1901 "Le Collège de Philosophie" présidé par l’un de nos collègues de la Faculté des Lettres (Pierre-Henri Tavoillot) organise un colloque intitulé « Après la déconstruction : reconstruire les sciences et la culture ». Utilisant pernicieusement le crédit de l’université qui l’héberge - l’université est un lieu de liberté d’expression, cette réunion partisane se présente comme un colloque "d’échanges scientifiques" visant à « étudier les tenants et aboutissants de la pensée décoloniale, "wokisme", ou "cancel culture" et comment elle s’introduit dans le système éducatif pour y imposer une morale au détriment de l’esprit critique » (sic). Les conclusions de ce "colloque" sont déjà connues, puisqu’elles sont dans son titre : la "cancel culture" (terme utilisé par les conservateurs américains et amalgamé ici avec la pensée décoloniale, courant intellectuel anti-raciste) venue des États-Unis aurait détruit les sciences et la culture, et il faudrait les reconstruire. Par un grossier retournement de la réalité, ce pseudo-colloque universitaire implémente exactement ce qu’il entend dénoncer : le camouflage d’une idéologie sous couvert de recherche universitaire, aidé par la localisation de cette réunion politique dans une université !

      La liberté d’expression est la règle à l’université, et il est donc possible d’y organiser des réunions politiques. Une réunion de La France Insoumise ou d’En Marche qui y aurait lieu n’entraînerait aucun doute sur l’absence de caractère universitaire d’une telle réunion. Par contre, un "colloque" organisé par "le Collège de Philosophie" (qui n’a aucune reconnaissance universitaire) utilise la tutelle du lieu pour déguiser des propos idéologiques en "recherche" ou "échanges scientifiques".

      SUD Éducation appelle les collègues de toute catégorie professionnelle et les étudiant.e.s à ne pas tomber dans le panneau de ce colloque idéologique pseudo-scientifique
      1. Un parti pris idéologique revendiqué, indigne d’un vrai colloque scientifique

      Sans prendre en compte la réalité du racisme, du sexisme, des oppressions coloniales, ce colloque s’oppose à leur étude sociologique ou historique. Le constat est fait dès la présentation du colloque : un "ordre moral" serait introduit (comment ? par qui ?) qui serait "incompatible" avec le système éducatif. On parle d’ailleurs de "wokisme" ou de "cancel culture" dont les définitions sont absentes, ce qui peut laisser penser que les organisateurs et organisatrices ne les connaissent pas elles-mêmes ou choisissent délibérément de les garder dans le flou (rendant ainsi plus facile leur caricature et leur condamnation). On peut remarquer que le terme "pensée décoloniale", présenté comme synonyme de ces termes, est au contraire revendiqué par des courants anti-racistes, ce qui confirme la connaissance rigoureuse que les organisateurs du colloque semblent avoir des courants de pensée dont ils entendent discuter.
      Et surtout, dans ce "colloque", aucune trace de la disputatio, une des règles de base de la recherche et de son intégrité. Aucun-e représentant-e des études décoloniales n’intervient dans cet évènement. Ceci n’est donc pas un colloque universitaire mais un colloque politique et idéologique.

      2. Une réunion politique et publicitaire

      Les intervenant.e.s de ce colloque ne sont pas neutres. Une discussion sérieuse autour de questions scientifiques impliquerait la présence d’intervenant.e.s varié.e.s et la possibilité d’un débat contradictoire. Toutefois, beaucoup des intervenant.e.s invité.e.s sont connu.e.s plutôt pour leur opposition médiatique aux questions de l’antiracisme et du féminisme, que pour leur travaux de recherche sur ces questions : Mathieu Bock-Côté et ses aspirations identitaires décrites dans "L’empire du politiquement correct", qui remplace désormais Éric Zemmour sur CNEWS, Jacques Julliard qui ironise sur une gauche qui aurait abandonné la nation et l’identité nationale au profit de la diversité (voir les conclusions "L’esprit du peuple"), Nathalie Heinich dont on peut supposer qu’elle parlera "des enjeux épistémologiques de la post-vérité" plutôt en tant que signataire de la tribune "Non au séparatisme islamiste" du Figaro (mars 2018) qu’en tant que sociologue de l’art, pour prendre des exemples connus... De plus que vient faire une table ronde de "témoins" du "néoracisme", invitant entre autres Pascal Bruckner, essayiste, dans un colloque universitaire ? La présence du romancier fait résonner ses propos manichéen sur la lutte contre l’islamophobie, la comparant à une "chasse aux sorcières", ou ses accusations contre Rokhaya Diallo, mettant en cause son militantisme comme ayant entraîné les attentats meurtriers contre Charlie Hebdo en 2015. Face à des intervenant.e.s aussi politisé.e.s et venu.e.s défendre leurs écrits politiques au regard du programme, où est la contradiction ? Remarquons que le ministre de l’Éducation Nationale semble avoir le temps de sonner le départ de ces deux jours de réunion, alors que la situation des établissements scolaires est catastrophique.

      3. Un évènement de propagande de la "pensée" réactionnaire

      En conséquence, nous appelons nos collègues et les étudiant.e.s de Sorbonne Université a être vigilant.e.s vis-à-vis du déguisement universitaire d’une idéologie réactionnaire en vogue actuellement. Ce "colloque" ne peut être considéré comme indépendant des attaques médiatiques et politiciennes envers des collègues, accusé.e.s d’"islamogauchisme" par les ministres de l’ESR et de l’Éducation Nationale, ainsi que des personnalités politiques dans la droite ligne de l’extrême-droite qui en d’autres temps accusait l’Université d’être sous l’emprise judéo-maçonnique (voir la Une de Paris Soir du samedi 31 Novembre 1940). Nous pensons que ce colloque pseudo-scientifique vise à légitimer ces attaques, et à censurer toute pensée universitaire critique des dominations. Dans le respect des traditions universitaires, nous appelons au contraire à défendre les libertés pédagogiques et de recherche et l’indépendance de nos collègues face à l’ingérence des tutelles politiques nationales ou régionales. Ce n’est que dans de telles conditions que la recherche et les idées nouvelles peuvent s’épanouir !

      https://sud-su.fr/spip.php?article36

    • Communiqué FERC Sup Sorbonne Université - Ceci est-il un colloque universitaire ?

      Les 7 et 8 janvier 2022 se tiendra dans un amphithéâtre de la Sorbonne un événement intitulé « Après la déconstruction : reconstruire les sciences et la culture ».

      Cette réunion se présente comme un colloque "d’échanges scientifiques" visant à "étudier les tenants et aboutissants de la pensée décoloniale, "wokisme", ou "cancel culture" et comment elle s’introduit dans le système éducatif pour y imposer une morale au détriment de l’esprit critique".

      Ce colloque va être ouvert par Blanquer le ministre de l’Éducation nationale qui affirmait il y a un an, sans jamais être revenu sur ses dires que « Notre société a été beaucoup trop perméable à des courants de pensée « Ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme fait des ravages », « Il fait des ravages à l’université, il fait des ravages quand l’UNEF cède à ce type de chose, il fait des ravages quand dans les rangs de la France Insoumise, vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels. Ces gens-là favorisent une idéologie qui ensuite, de loin en loin, mène au pire ».

      Ce colloque pourrait-il être instrumentalisé en meeting politique qui s’inscrirait dans la droite ligne des discours de Blanquer et Vidal ? Blanquer, comme Vidal, prétendent que l’islamogauchisme (terme maintenant remplacé par celui de wokisme) « gangrène l’université ». Or, cette parole ministérielle, pendant une année de campagne présidentielle, et en pleine pandémie qui étouffe encore un peu plus les personnels de l’éducation nationale et l’hôpital, dans un colloque universitaire soulève des questions bien légitimes.

      En outre, cet événement est organisé sur le site de Sorbonne Université. Dès lors, la responsabilité et l’image de notre université sont engagées.

      La plupart des intervenants de cette manifestation sont signataires du « manifeste des 100 » qui appelait à la dénonciation des "islamo-gauchistes". Un certain nombre sont également membres de l’« Observatoire du décolonialisme », dont l’activité principale semble aussi être de dénoncer des collègues sur internet. Cet événement qui aura lieu les 7 et 8 janvier reprend les mêmes thèmes, en évitant soigneusement le terme d’« islamo-gauchisme » (devenu trop sulfureux ?) mais en ciblant les études décoloniales, sans laisser place au débat contradictoire. Ainsi, le colloque annoncé pourrait paraître comme une opération politique à laquelle participeront des personnes qui appellent régulièrement à la dénonciation et à la censure de collègues sur le site de l’« Observatoire du décolonialisme ».

      Il y a pourtant moins d’un an, l’ancien président de Sorbonne Université, Jean Chambaz avait pris position très clairement au sujet de l’"islamo-gauchisme", à contre-courant des déclarations de la ministre Mme Vidal : "Il y a une orientation de ce gouvernement qui va draguer des secteurs de l’opinion publique dans des endroits assez nauséabonds" "L’islamo-gauchisme est un terme absolument peu précis, issu des milieux de la droite extrême, repris par certains députés LR qui voudraient interdire l’enseignement de certaines disciplines à l’université. On se croirait dans l’ancienne Union soviétique. Ça me fait davantage penser aux slogans du 20e siècle dénonçant le judéo-bolchévisme." Selon l’ancien président de Sorbonne Université, le mal qui "gangrène" la société n’est pas cet "islamo-gauchisme" mal défini et qui est agité, selon lui, comme un chiffon rouge. "On accole deux mots qui font peur pour ne pas définir une réalité. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? martèle-t-il. Qu’est-ce qui gangrène la société ? C’est la discrimination, c’est la ghettoïsation, c’est l’inégalité sociale dans l’accès au travail, dans l’accès à l’éducation, à la culture, et l’échec des politiques publiques dans ce domaine depuis cinquante ans.".

      Nous ne demandons pas l’annulation de cette manifestation qui doit être reconnue comme telle. Mais il ne peut y avoir d’appel à la délation et de chasse à certains collègues. Ce que nous attendons de la nouvelle présidente de l’université, c’est un engagement lié à votre fonction qui vous charge d’une mission de protection des personnels de l’université.

      Pour mémoire, début 2021, comme 2000 personnes qui avaient signé cette réponse au manifeste des 100, votre prédécesseur M.Chambaz avait accordé la protection fonctionnelle aux collègues qui en avaient fait la demande après avoir été mis en cause publiquement dans cette chasse aux sorcières.

      Ce que nous attendons donc de la présidence de l’université, c’est qu’elle donne l’assurance à nos collègues :

      - qu’il sera accordé systématiquement le bénéfice de la protection fonctionnelle à toutes celles et tous ceux qui seront mis-es en cause publiquement dans l’exercice de leurs missions d’enseignement et de recherche,
      - et qu’il sera donné pour consigne à la direction des affaires juridiques de l’université d’effectuer un signalement auprès du ministère de l’intérieur pour toute dénonciation calomnieuse publiée sur internet ou ailleurs, sur simple demande de la personne concernée.

      https://www.ferc-cgt.org/communqiue-ferc-sup-sorbonne-universite-ceci-est-il-un-colloque-universita

  • Dérives au Louvre - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/010321/derives-au-louvre

    Au moment où Jean-Luc Martinez postule pour un troisième mandat de président, sa politique n’a jamais été aussi contestée. Acquisition d’œuvre créant un #conflit_d’intérêts, travaux aux coûts démesurés en pleine crise, licences de marques détériorant l’image du musée… Un bilan qui engendre un climat social délétère.

    #chemin_néocatéchuménal #religion #Louvre #art

  • Le Parlement privatise la #formation des #vétérinaires sur fond de #conflit_d’intérêts

    L’Assemblée nationale devrait entériner mardi la possibilité pour des #écoles_privées de former les futurs vétérinaires. Une mesure décidée à la hâte, impulsée entre autres par #Sophie_Primas, une sénatrice LR dont les liens avec un groupe privé posent de sérieuses questions éthiques.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/161120/le-parlement-privatise-la-formation-des-veterinaires-sur-fond-de-conflit-d
    #macronisme #privatisation

  • Covid-19: Government buried negative data on its favoured antibody test | The BMJ
    https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4353

    The UK government delayed the findings of a Public Health England (PHE) study that question the accuracy of a leading covid antibody test just as it was about to announce that it had spent £75m (€84.3m; $99.4m) on buying one million of the tests.

    The study,1 published online this week at bmj.com, is the first independent assessment of the test and finds it to be significantly less accurate than a manufacturer funded study has claimed. If the test is used in the community as intended, and assuming that 10% of recipients have previously been infected, around one in five positive AbC-19 tests would be a false positive, the findings suggest.

  • Trump’s Vaccine Chief Has Vast Ties to Drug Industry, Posing Possible Conflicts - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/05/20/health/coronavirus-vaccine-czar.html

    Moncef Slaoui, a former pharmaceutical executive, is now overseeing the U.S. initiative to develop #coronavirus treatments and vaccines. His financial interests and corporate roles have come under scrutiny.

    #conflit_d’intérêt #vaccins #vaccin #vaccination #pharma #porte_tournante

  • #Philanthropie : Le #capital se fout de la #charité - #DATAGUEULE 93 - DataGueule
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/554be54b-fd91-4e89-bddf-119813b64e73

    Ah les belles fortunes de ce monde et leur immense générosité ! L’éducation, l’art, la faim dans le monde : rien n’est trop beau, rien n’est trop grand. À condition d’y gagner en visibilité… Et de pouvoir faire une belle opération fiscale au passage. Et si parfois, ces opérations sentent bon le #conflit_d’intérêt, il ne faudrait tout de même pas cracher dans la soupe. La #générosité ça ne se discute pas. Mais au fait, elle vient d’où cette richesse ?

    #fiscalité #défiscalisation #trust #social-washing #image #philantrocapitalisme #bill_gates #mécénat_d'entreprise #fondation_louis_vuitton #contreparties #loi_Aillagon #niche_fiscale

  • https://www.capital.fr/economie-politique/jean-paul-delevoye-contraint-de-demissionner-dun-autre-poste-dans-le-prive-1
    “En tant que #ministre, la conservation de cette fonction en parallèle pouvait légitimement interroger”, commente René Dosière, ancien député et président de l’Observatoire de l’éthique publique. Dans son rapport, la commission Jospin estimait que “l’exercice de responsabilités au sein d’associations ou de partis est susceptible de présenter, eu égard aux attributions d’un ministre ainsi qu’à l’objet et aux sources de financement de ces organisations, un risque de #conflit_d’intérêts qui lui paraît devoir être prévenu”.

  • Breaking : Private Equity company acquires .Org registry - Domain Name Wire | Domain Name News
    https://domainnamewire.com/2019/11/13/breaking-private-equity-company-acquires-org-registry

    L’Internet Society vient de vendre le registre .org à un
    fond de pension tenu par ses anciens dirigeants...
    ...ou : « mais pourquoi la gestion d’un bien commun comme les TLD est il fait sur le modèle commercial ??? »

    #registre #.org #conflit_d’intérêts #domaine #tld #biens_communs #internet_society

  • Toulouse-Blagnac: le scandale Macron - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240119/toulouse-blagnac-le-scandale-macron

    Décidée en 2014 par Emmanuel Macron, du temps où il était ministre de l’économie, la privatisation de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (SATB) n’aura été qu’une suite interminable de scandales. Et le dernier en date risque d’avoir un retentissement encore plus important que ceux qui l’ont précédé : les actionnaires chinois qui ont racheté à l’État 49,9 % du capital de la société ont en effet décidé de revendre leur part, et de faire au passage une belle galipette financière. Le bilan de l’opération de privatisation est accablant pour le chef de l’État, l’histoire s’apparentant à une opération de prédation sur un bien public.

    • Le journal La Dépêche a révélé, mardi 22 janvier, le projet des actionnaires chinois de la société Casil de rétrocéder pour 500 millions d’euros les 49,9 % des parts de la société de gestion qu’ils avaient acquis en avril 2015, lors de la privatisation voulue par Emmanuel Macron.

      L’actionnaire chinois a mandaté la banque Lazard, dirigée par Matthieu Pigasse (par ailleurs coactionnaire du journal Le Monde), pour chercher un acquéreur au prix de 500 millions d’euros. Ici réside le premier scandale : l’#aéroport de #Toulouse-Blagnac – qui est un bien public, jouant un rôle économique majeur pour la région et ayant des enjeux environnementaux importants pour la ville et le département – va être l’objet d’une galipette financière insensée puisque, en moins de quatre ans, l’acquéreur qui avait déboursé 308 millions d’euros, espère engranger une plus-value de 192 millions d’euros.

      Ce premier scandale a deux facettes : d’abord cela suggère, si l’opération se fait à ce prix, que l’Agence des participations de l’État (APE), dirigée par Martin Vial, le conjoint de la ministre des armées Florence Parly, a bradé un patrimoine public, permettant à l’acquéreur de faire une plus-value peu après sur le dos des citoyens. Cela suggère ensuite – mais nous y reviendrons plus loin – que l’État s’autorise à vendre des biens publics sans se soucier que les acquéreurs puissent faire ensuite ce que bon leur semble de ce bien.

      Le scandale prend d’autant plus de relief qu’il intervient comme l’acte final d’une opération de prédation que l’on a vue venir depuis longtemps.

      Que l’on se souvienne des débuts de l’histoire. À la fin de l’année 2014, Emmanuel Macron décide que l’État cédera à la société Casil, contrôlée par des investisseurs chinois emmenés par Mike Poon, 49,9 % de la SATB. Et à l’époque, il fustige ceux qui dénoncent cette #privatisation (dont Mediapart !), en faisant valoir que cela… n’en est pas une ! En clair, l’opinion est invitée à comprendre qu’avec leurs 49,9 %, les investisseurs chinois seront des actionnaires importants mais minoritaires ; et que la société restera contrôlée en majorité par des actionnaires publics français, soit 25 % pour la chambre de commerce et d’industrie (CCI), 5 % pour la Région Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, 5 % pour le département de la Haute-Garonne, et 5 % pour Toulouse Métropole ; le solde, soit 10,1 %, étant détenu par l’État français.

      Cette promesse-là, Emmanuel Macron la répète en boucle. Ainsi lors d’un entretien avec La Dépêche, le 4 décembre 2014 : « Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’une privatisation mais bien d’une ouverture de capital dans laquelle les collectivités locales et l’État restent majoritaires avec 50,01 % du capital. On ne vend pas l’aéroport, on ne vend pas les pistes ni les bâtiments qui restent propriété de l’État. […] Nous avons cédé cette participation pour un montant de 308 millions d’euros », dit le ministre de l’économie. Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron hausse même le ton : « Celles et ceux que j’ai pu entendre, qui s’indignent de cette cession minoritaire de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse, ont pour profession d’une part d’invectiver le gouvernement et d’autre part d’inquiéter les Français », déclare-t-il, en marge du congrès de l’Union nationale des professions libérales.

      Mais peu après, Mediapart apporte la preuve qu’Emmanuel Macron ment. Notre enquête a révélé qu’un pacte secret d’actionnaires avait été conclu et qu’il liait l’État non pas aux collectivités publiques régionales et locales, mais aux investisseurs chinois. Nous avons publié les principaux extraits de ce pacte d’actionnaires que l’État avait conclu secrètement avec la société Casil (lire Privatisation de l’aéroport de Toulouse : Emmanuel Macron a menti et Aéroport de Toulouse : les preuves du mensonge), et qui fait apparaître des dispositions stupéfiantes.

      Ainsi, il est prévu que la SATB sera supervisée par un conseil de surveillance de quinze membres, dont deux désignés par l’État et six désignés par l’investisseur chinois, selon la disposition « 2.1.2 » du pacte. Autrement dit, ces huit membres du conseil de surveillance, liés par le pacte, garantissent aux investisseurs chinois minoritaires de faire strictement ce qu’ils veulent et d’être majoritaires au conseil de surveillance.

      Le point « 2.1.3 » du pacte consolide cette garantie offerte aux investisseurs chinois, puisqu’il y est précisé que « l’État s’engage à voter en faveur des candidats à la fonction de membres du conseil de surveillance présentés par l’Acquéreur, de telle sorte que l’Acquéreur dispose de six (6) représentants au Conseil de surveillance ».

      Mais il y a plus grave. Au point « 2.2.2 », l’État donne la garantie quasi formelle à l’investisseur chinois, aussi minoritaire qu’il soit, qu’il pourra décider strictement de ce qu’il veut et que la puissance publique française ne se mettra jamais en travers de ses visées ou de ses projets : « L’État s’engage d’ores et déjà à ne pas faire obstacle à l’adoption des décisions prises en conformité avec le projet industriel tel que développé par l’Acquéreur dans son Offre et notamment les investissements et budgets conformes avec les lignes directrices de cette Offre. » Bref, les investisseurs chinois avaient carte blanche pour faire ce qu’ils voulaient.

      Depuis cette révélation par Mediapart, le ministère des finances a continué de garder le secret sur ce pacte et ne l’a jamais rendu public dans sa version intégrale.

      À ce premier scandale est ensuite venu s’en greffer d’autres. On a ainsi appris que le principal dirigeant du consortium chinois contrôlant la société Casil, Mike Poon, était impliqué en Chine dans un retentissant scandale de corruption et qu’il était en fuite (lire L’aéroport de Toulouse barbote toujours dans un climat de scandale).

      Un an et demi plus tard, le #mensonge d’Emmanuel Macron prend un caractère public. À l’occasion du vote que l’État émet lors d’une assemblée générale des actionnaires d’ATB, il affiche qu’il a bel et bien pactisé avec l’actionnaire chinois, même quand celui-ci a voulu siphonner les réserves de l’entreprise pour se servir un dividende exceptionnel (lire ici).

      Cette histoire de dividende donne lieu, au printemps 2016, à de longues semaines de conciliabules discrets qui inquiètent ceux des élus locaux attachés à la défense de l’intérêt général. À l’époque, les investisseurs chinois font savoir qu’ils entendent décider du versement d’un dividende aux actionnaires de la société. Au début, ils placent la barre très haut : selon nos informations, aux alentours de 50 millions d’euros.

      La somme indigne de nombreux responsables des collectivités qui figurent parmi les actionnaires historiques. Il faut en effet savoir que la société de gestion est profitable depuis longtemps, à hauteur environ de 5 millions d’euros par an, et qu’elle a eu la prudence de distribuer chaque fois seulement la moitié de ces gains à ces actionnaires, mettant en réserve l’autre moitié, pour faire face aux investissements futurs. Au fil des ans, cette autre moitié a donc fini par constituer un fonds de réserve de plus de 67 millions d’euros à la fin de l’exercice de 2015.

      En exigeant le versement d’un dividende de 50 millions d’euros, les investisseurs chinois ont donc suscité beaucoup d’émoi parmi les collectivités locales concernées. Car cela veut clairement dire que Casil ne tient pas sa parole : après avoir annoncé, lorsqu’elle était candidate pour la privatisation, qu’elle serait non pas un investisseur financier soucieux de profitabilité de court terme mais un investisseur responsable préoccupé des logiques de long terme, la société des investisseurs chinois montre qu’elle veut tout bonnement se « payer sur la bête » et siphonner les réserves de l’entreprise (lire ici).

      L’affaire s’est donc envenimée, et Casil est finalement obligée de transiger, ramenant la ponction sur les réserves à un peu moins de 20 millions d’euros. Ce qui constitue, envers et contre tout, le second scandale dont Emmanuel Macron porte l’entière responsabilité : les caisses d’une entreprise publique ont été partiellement vidées par un investisseur se comportant comme un fonds rapace, sitôt la privatisation effectuée.

      Et chaque année, par la suite, les acquéreurs chinois ont répété l’opération, continuant à piocher dans les réserves de l’entreprise, au risque de mettre en danger les investissements nécessaires à l’avenir : 7,7 millions de dividendes pour l’exercice clos en 2016, après 19,9 millions d’euros pour 2015 et seulement 2,4 millions pour 2014.

      Ces scandales, contre lesquels s’est constamment dressé un « Collectif contre la privatisation », ont fini par avoir un large écho. Et les faits révélés par Mediapart ont, par la suite, été confirmés par de nombreux rapports publics.

      Il y a d’abord eu un rapport sur « Le processus de privatisation des aéroports de Toulouse, Lyon et Nice », publié en octobre 2018 par la Cour des comptes. Stigmatisant « l’échec de la privatisation », les magistrats financiers n’ont pas de mots assez durs contre l’opération de privatisation, faisant en conclusion ces constats : « Le processus choisi a révélé de graves insuffisances : les critères de recevabilité des candidats étaient peu exigeants et limités à leur capacité financière, l’APE ayant choisi de ne pas exiger d’expérience en matière de gestion aéroportuaire ; elle a, par ailleurs, insuffisamment associé, et de manière trop tardive, les autres administrations de l’État, notamment la DGAC. De fait, l’acquéreur retenu a suscité des inquiétudes, en raison de son absence d’expérience en matière de gestion aéroportuaire, de son manque de transparence financière et de ses liens avec la puissance publique chinoise. »

      Un autre rapport public, réalisé par l’Assemblée nationale avec la député (PS) Valérie Rabault pour rapporteure, aboutit à des conclusions tout aussi sévères : « Ainsi, le montant de dividende par action au titre de l’exercice 2015 (versé en 2016) a été multiplié par 8 par rapport à celui versé au titre de l’exercice 2014 (payé en 2015), sans qu’évidemment les résultats financiers de la société ne suivent une telle évolution. Pour l’exercice 2016, le niveau de dividende par action est 3 fois celui de 2014. Au titre de l’exercice 2017, le montant de dividendes voté lors de l’Assemblée générale serait de 13,8 millions d’euros, ce qui représente un dividende de 93 euros par action, selon le calcul de la rapporteure spéciale. Ce montant est ainsi quasiment 6 fois celui de 2014, cette évolution étant sans commune mesure avec l’évolution des résultats. »

      Et ce rapport se concluait par ce constat, en forme de réquisitoire contre la privatisation Macron : « Au final, la rapporteure spéciale observe que les versements de dividendes semblent occuper une place centrale dans la stratégie de la société ATB, au détriment d’une vraie politique de développement de l’aéroport de Toulouse Blagnac. »

      Le fait que, après tant de péripéties, cette privatisation se conclue par une énième galipette financière et la cession par Casil de ses parts est évidemment logique mais choquant. Car dans cette affaire, de bout en bout, c’est la spéculation qui aura été le fil conducteur du récit : le ministre de l’économie s’est comporté comme un banquier d’affaires ; et un bien public a été vendu à l’encan, au profit d’investisseurs cherchant constamment des gains rapides.

      Car il y a dans cette affaire au moins une certitude : ce gâchis n’est pas le produit d’une cascade de malchances ou de maladresses. C’est la conséquences évidente d’une politique délibérée, transformant l’APE en une sorte de banque d’affaires, assez semblable aux banques d’affaires privées, suivant une seule logique, celle des forces de l’argent.

      De cela, il y a de nombreux indices. D’abord, toutes les privatisations des aéroports menées par Emmanuel Macron ont conduit à des dérives de ce type. Dans le cas de la privatisation de l’aéroport de Nice, Martine Orange a ainsi révélé cette histoire ahurissante : ancien directeur adjoint de cabinet de Christine Lagarde puis conseiller économique de Nicolas Sarkozy, Emmanuel Moulin, qui est à l’origine issu de la direction du Trésor, choisit le grand large du privé après la présidentielle de 2012. Et il rejoint la banque d’affaires italienne Mediobanca, comme secrétaire général. À partir de son arrivée, la banque d’affaires voit toutes les portes de l’État s’ouvrir. En 2017, Mediobanca se classe au troisième rang des banques conseils de l’État, juste derrière Rothschild, comme l’a révélé un autre rapport de la Cour des comptes.

      Or qui l’APE prend-elle comme banque conseil pour la privatisation de l’aéroport de Nice, qui intervient après celle de Toulouse ? La même banque Mediobanca. Plus grave : le rapport de la Cour des comptes évoqué plus haut révélera que cette banque est en outre actionnaire minoritaire du consortium qui remporte… la privatisation de l’aéroport. En somme, la banque qui conseille l’État est du côté du vendeur, mais elle fait aussi partie… des acheteurs ! Un #conflit_d’intérêts qui n’empêchera pas Emmanuel Moulin de revenir à Bercy : directeur de cabinet du ministre des finances Bruno Le Maire, il pilotera les futures privatisations, dont celle d’Aéroports de Paris (ADP). L’affairisme autour de l’aéroport de Toulouse est en somme le prélude de celui autour de l’aéroport de Nice ; et cela pour une bonne raison : la start-up nation d’Emmanuel Macron est passée par là, instaurant une confusion généralisée entre l’intérêt général et les appétits privés. Et ce qui est vrai des concessions aéroportuaires l’est tout autant, sinon plus, des concessions autoroutières.

      Une sorte de triste jurisprudence toulousaine s’est donc instaurée. Et c’est aussi pour cela qu’il importe maintenant de savoir si les investisseurs chinois pourront faire la dernière galipette financière à laquelle ils songent, ou si l’intérêt général finira par reprendre le dessus. Car même si la privatisation est bien consommée, il n’y a aucune fatalité à ce que les spéculateurs aient le dernier mot.

      Beaucoup de citoyens qui vivent à Toulouse ou dans sa région l’ont compris : cette privatisation est hautement impopulaire. Le combat du Collectif contre la privatisation, regroupant de nombreuses associations démocratiques et syndicats (voir ci-contre sa première réaction), risque donc de peser fortement dans une région où les gilets jaunes ont aussi des troupes nombreuses.

      Mais dans la nouvelle bataille autour de Toulouse-Blagnac qui va s’ouvrir, les opposants à la privatisation ont aussi de lourds arguments de droit à faire valoir. On oublie trop souvent – et les responsables politiques les premiers, surtout quand ils sont au pouvoir – qu’il existe tout un arsenal juridique très sophistiqué permettant « la résiliation unilatérale par l’administration des marchés publics ou des contrats de concession » – cette formulation est même le titre d’une note de la direction des affaires juridiques de Bercy.

      En certains cas, la résiliation peut ouvrir droit à une indemnisation, mais en d’autres cas non. « L’autorité concédante pourra procéder à la résiliation du contrat en cas de faute du concessionnaire alors même que cette possibilité n’aurait pas été envisagée dans le contrat », dit cette note, qui cite à l’appui une décision du Conseil d’État (7 décembre 2012, commune de Castres n° 351752) qui a fait jurisprudence : « En l’absence même de stipulations du contrat lui donnant cette possibilité, le concédant dispose de la faculté de résilier unilatéralement le contrat pour faute et sans indemnité. »

      Dans le cas présent, n’est-ce pas la solution qui devrait s’imposer à l’État, pour mettre fin aux spéculations de ce fonds rapace ? Dans un pays respectueux des règles de l’État de droit et attaché à la défense de l’intérêt général, c’est assurément cette voie-là qui serait explorée…

    • La #cour_administrative annule la privatisation de l’aéroport de Toulouse

      La cour administrative d’appel a annulé mardi 16 avril la vente de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, estimant que le cahier des charges n’avait pas été respecté. L’État va devoir racheter les parts vendues au repreneur chinois Casil. Cette privatisation voulue par Emmanuel Macron en 2014 tourne au fiasco.

      https://www.mediapart.fr/journal/economie/160419/la-cour-administrative-annule-la-privatisation-de-l-aeroport-de-toulouse
      #justice

  • Vitamin D, the Sunshine Supplement, Has Shadowy Money Behind It - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/08/18/business/vitamin-d-michael-holick.html

    Enthusiasm for vitamin D among medical experts has dimmed in recent years, as rigorous clinical trials have failed to confirm the benefits suggested by early, preliminary studies. A string of trials has found no evidence that vitamin D reduces the risk of cancer, heart disease or falls in the elderly. And most scientists say there isn’t enough evidence to know if vitamin D can prevent chronic diseases that aren’t related to bones.

    Although the amount of vitamin D in a typical daily supplement is generally considered safe, it is possible to take too much. In 2015, an article in the American Journal of Medicine linked blood levels as low as 50 nanograms per milliliter with an increased risk of death. That’s within the level considered healthy by the Endocrine Society, which defined vitamin D “sufficiency” as between 30 and 100 nanograms, Rosen said.

    #corruption #conflit_d’intérêt #santé #pharma #vitamine_D

  • MSC : les preuves du mensonge d’Alexis Kohler, numéro 2 de l’Elysée | Mediapart - 6 août 2018 Par Laurent Mauduit et Martine Orange
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060818/msc-les-preuves-du-mensonge-d-alexis-kohler-numero-2-de-l-elysee?onglet=fu

    Contrairement à ce qu’il affirme, Alexis Kohler n’a pas toujours révélé ses liens familiaux avec MSC et ne s’est pas toujours déporté sur tous les dossiers concernant l’armateur italo-suisse. Des documents officiels du port du Havre, auxquels Mediapart a eu accès, montrent que le plus proche collaborateur d’Emmanuel Macron, quand il siégeait de 2010 à 2012 au conseil de surveillance du Port, a pris part aux discussions et aux votes en faveur de MSC.

    #conflit_d’intérêts

  • Many GMO studies have financial conflicts of interest
    http://phys.org/news/2016-12-gmo-financial-conflicts.html

    Thomas Guillemaud, director of research at France’s National Institute for Agricultural Research (INRA), told AFP that the team originally looked at 672 studies before narrowing down to the pool to 579 that showed clearly whether there was or was not a financial conflict of interest.

    “Of this total, 404 were American studies and 83 were Chinese,” he said.
    To determine whether there was a conflict, researchers examined the way the studies were financed.

    Conflicts of interest were defined as studies in which at least one author declared an affiliation to one of the biotech or seed companies, or received funding or payment from them.

    “The most important point was how we also showed there is a statistical link between the presence of conflicts of interest and a study that comes to a favorable conclusion for GMO crops,” Guillemaud said.

    “When studies had a conflict of interest, this raised the likelihood 49 percent that their conclusions would be favorable to GMO crops.”
    Among the 350 articles without conflicts of interest, 36 percent were favorable to GM crop companies.

    Among the 229 studies with a conflict of interest, 54 percent were favorable to GM companies.

    “We thought we would find conflicts of interest, but we did not think we would find so many,” Guillemaud said.

    #OGM #recherche #conflit_d’intérêt

  • Guy Verhofstadt pointé du doigt pour de potentiels conflits d’intérêts - mobile.lesoir.be
    http://mobile.lesoir.be/913007/article/actualite/union-europeenne/2015-06-19/guy-verhofstadt-pointe-du-doigt-pour-potentiels-conflits-d-interets

    Celui-là même qui veut contourner le veto de la Wallonie sur le Ceta

    « #Verhofstadt se déclare membre de sept conseils d’administration et comités directeur, qui lui rapportent tous ensemble un minimum de 12.003 euros brut par mois, incluant deux grandes compagnies belges, Exmar et Sofina », a constaté le collectif d’associations. Et le rapport de raconter, par le menu, cette soirée de gala de mars 2015, organisée par l’industrie du transport maritime, où Guy Verhofstadt a prononcé un discours au nom d’Exmar. « Pour son discours liminaire, à [ce souper], Verhostadt a été présenté comme ‘l’un des rares hommes politiques de haut niveau en Europe ayant un rôle très actif dans l’industrie maritime, parce qu’il est membre du conseil d’administration de l’un des plus importants – si ce n’est du plus important – groupes maritimes belges, Exmar’. » Ce cas « illustre les problèmes qui peuvent survenir quand un eurodéputé est membre d’un conseil d’administration avec des intérêts commerciaux dans des dossiers où les élus peuvent se positionner : cela peut donner l’impression d’un potentiel #conflit_d’intérêts », conclut le rapport.

    Même inquiétude soulevée par son rôle de directeur au sein de la Sofina (Société financière de transports et d’entreprises industrielles), une autre grande société belge, qui verse chaque mois à Guy Verhofstadt plus de 10.000 euros (130.500 euros avant impôts au total en 2013, a confirmé le cabinet du libéral). La Sofina n’est pas inscrite au répertoire des entreprises habilitées à faire du lobbying au parlement européen, mais plusieurs grandes entreprises qui en possèdent des parts en font bien partie (GDF Suez, Danone, Colruyt…).

  • Rapport Pointereau : seconde « feuille de route » réactionnaire pour la politique de l’eau après 2017
    http://www.eauxglacees.com/Rapport-Pointereau-seconde-feuille

    Après le rapport Tandonnet-Lozach, dont nous avons dit tout le mal qu’il fallait en penser, l’offensive des émigrés de Coblence se poursuit. Comment mettre à bas l’essentiel du dispositif mis en œuvre depuis des décennies pour tenter de préserver une ressource vitale ? Réponse en 28 propositions qui éclairent sans ambiguïté aucune la politique de l’eau qui sera mise en œuvre après l’alternance de 2017. Tout fait sens dans ce rapport d’information de 87 pages, présenté par Rémi Pointereau le 20 juillet (...)

  • #NDDL : Une consultation qui n’a rien réglé
    http://jose-bove.eu/nddl-une-consultation-qui-n-a-rien?var_mode=calcul
    http://jose-bove.eu/IMG/arton585.jpg?1467039523

    Depuis 2014, le chef du pôle énergie, transport, environnement, logement auprès du Premier Ministre, Manuel Valls, n’est autre que Loïc Rocard, qui avait alors quitté sa fonction de cadre chez VINCI (principal bénéficiaire du projet), où il était employé depuis 7ans pour le rejoindre. Ce #conflit_d’intérêt scandaleux éclaire la position partisane du locataire de Matignon et entache sa crédibilité sur le dossier.

    Depuis sa campagne en 2012, François Hollande s’est engagé à ne pas débuter les travaux tant que la justice n’avait pas tranché. Faisant fi de cette solution d’apaisement, il a organisé en temps record cette #consultation alors même que le tribunal administratif de Nantes doit se prononcer en appel sur les arrêtés préfectoraux « loi sur l’#eau » et « #espèces_protégées ».
    Une procédure d’#infraction est toujours ouverte à Bruxelles contre la France dans ce dossier, car les promoteurs du projet n’ont jamais fourni une étude environnementale globale, mais partielle et fractionnée, scindant l’impact sur l’eau, de la protection des espèces protégées et de leur habitat ou encore de la consommation des #terres_agricoles. La mise en demeure européenne impose de régulariser la situation au cours de la procédure d’adoption du SCoT Nantes-St Nazaire, le schéma de cohérence territorial. Celui-ci est en cours d’élaboration, et sera soumis à enquête publique, au plus tôt à l’automne.

  • Les transactions douteuses d’#Areva dans le Nord-du-Québec
    http://www.journaldemontreal.com/2016/05/23/uranor-le-scandale-quebecois-dareva

    En 2007, Serge Genest a touché le gros lot en revendant à la société française Areva ses intérêts dans des claims d’uranium, dans le Nord-du-Québec. Mais il a dû partager la cagnotte avec son vieux camarade de prospection, Claude Caillat, géologue français... chez Areva. Pour camoufler l’apparence de #conflit_d’intérêts, plus de 18 M$ (12 M€) ont alors disparu dans les paradis fiscaux. Dans quelles poches ? Les autorités enquêtent.

  • Pas de Snowden dans la #fonction_publique_territoriale - Lagazette.fr
    http://www.lagazettedescommunes.com/436649/pas-de-snowden-dans-la-fonction-publique-territoriale

    Le projet de loi relatif à la #déontologie et aux droits et obligations des #fonctionnaires, en cours d’adoption définitive au parlement, élargit la protection du #lanceur_d’alerte aux agents territoriaux qui auraient connaissance d’un #conflit_d’intérêt. Une avancée. Mais une avancée contrebalancée par le nouvel encadrement de ces fonctionnaires dénonciateurs.

  • The #FDA Now Officially Belongs to Big #Pharma | Alternet
    http://www.alternet.org/news-amp-politics/fda-now-officially-belongs-big-pharma

    It is hard to believe only four senators opposed the confirmation of Robert Califf, who was approved today as the next FDA commissioner. Vocal opponent Bernie Sanders condemned the vote from the campaign trail. But where was Dick Durbin? Where were all the lawmakers who say they care about industry and Wall Street profiteers making money at the expense of public health?

    #conflit_d’intérêt

  • Study Warns of Diet #Supplement Dangers Kept Quiet by F.D.A. - NYTimes.com
    http://well.blogs.nytimes.com/2015/04/07/study-warns-of-diet-supplement-dangers-kept-quiet-by-f-d-a/?ref=health&_r=1

    ...public health experts contend that the F.D.A.’s reluctance to act in this case is symptomatic of a broader problem. The agency is not effectively policing the $33 billion-a-year supplements industry in part because top agency regulators themselves come from the industry and have conflicts of interest, they say. In recent years, two of the agency’s top officials overseeing supplements — including one currently on the job — were former leaders of the largest supplement industry trade and #lobbying group.

    #conflit_d’intérêt #porte_tournante #FDA #pharma #désespérant #santé #BMPEA #Etats-Unis

  • Which Companies Are Buying the #Election? - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2015/03/28/opinion/which-companies-are-buying-the-election-securities-and-exchange-commission.

    The bipartisan silence testified to the growing importance to both parties of anonymous campaign donations. With each passing year since 2010, when the Supreme Court’s decision in Citizens United opened the floodgates to secretive political giving, politicians appear to value so-called dark money more and value disclosure of unnamed donors less. The issue was finally broached by Representative Michael Capuano, Democrat of Massachusetts. He observed that shareholders have a right to know how corporate cash is spent, and demanded to know why the #S.E.C. has not required disclosure. Ms. White gave the same answer she has given since she became chairwoman in 2013 — essentially, that the agency is too busy with more important issues.

    Since then, however, the S.E.C. has added new issues to its agenda, while neglecting to put political-spending disclosure on its to-do list. The omission is indefensible, because the investors’ need to know will only grow as the level of anonymous giving rises.

    #SEC illustrates regulator too cozy with the industry it regulates - SFGate
    http://m.sfgate.com/opinion/article/SEC-illustrates-regulator-too-cozy-with-the-6161571.php

    In 2013, the nonpartisan Project on Government Oversight published a study showing that “more than 400 SEC alumni filed almost 2,000 disclosure forms saying they planned to represent an employer or client before the agency.” In light of that, financial expert Yves Smith, who first flagged the Stanford video at her website, #Naked_Capitalism, said Bowden’s comments spotlight a deeper problem at the agency.

    “Bowden’s most attractive career option, assuming he does not move into a more senior role at the SEC first, would be to join a private equity firm as a chief compliance officer,” she wrote. “The fact that Bowden made such an unabashed statement of his real loyalties, to his future meal tickets, is a strong and troubling sign that this sort of cozying up is a non-issue at (the) SEC.”

    Such “cozying up” is the definition of regulatory capture. We can at least thank the SEC for providing such an easy-to-understand illustration of how it operates.

    #Etats-Unis #conflit_d’intérêt #corruption_légale #démocratie

  • #FDA inspections: Fraud, fabrication, and scientific misconduct are hidden from the public and doctors.
    http://www.slate.com/articles/health_and_science/science/2015/02/fda_inspections_fraud_fabrication_and_scientific_misconduct_are_hidden_from.s

    It’s not just the public that’s in the dark. It’s researchers, too. And your doctor. As I describe in the current issue of JAMA Internal Medicine, my students and I were able to track down some 78 scientific publications resulting from a tainted study—a clinical trial in which FDA inspectors found significant problems with the conduct of the trial, up to and including fraud. In only three cases did we find any hint in the peer-reviewed literature of problems found by the FDA inspection. The other publications were not retracted, corrected, or highlighted in any way. In other words, the FDA knows about dozens of scientific papers floating about whose data are questionable—and has said nothing, leaving physicians and medical researchers completely unaware . The silence is unbroken even when the FDA itself seems shocked at the degree of fraud and misconduct in a clinical trial.

    (...)

    Why does the FDA stay silent about fraud and misconduct in scientific studies of pharmaceuticals? Why would the agency allow claims that have been undermined by fraud to appear on drug labels? And why on earth would it throw up roadblocks to prevent the public, the medical community, its advisory panels, and even Congress from finding out about the extent of medical misconduct? The answers the FDA gives are fascinating—(...).

    (...) But even the most paternalistic philosophy of public health can’t explain why the FDA would allow drug companies to put data on its labels that the agency knows are worthless, or to fail to flag bioequivalence problems in a publication that is specifically designed for the purpose of flagging those very problems.

    (...)

    It’s a sign that the FDA is deeply captured, drawn firmly into the orbit of the pharmaceutical industry that it’s supposed to regulate. We can no longer hope that the situation will get better without firm action from the legislature.

    #corruption #conflit_d’intérêt #big_pharma #fraude #santé #Etats-Unis

  • #CIA Paid #Torture Teachers More Than $80 Million
    http://www.nbcnews.com/storyline/cia-torture-report/cia-paid-torture-teachers-more-80-million-n264756

    The contract was for more than $180 million, but the contractors had only received $81 million when their contract was terminated in 2009.

    Although the committee identified the contractors via pseudonyms, NBC News has previously identified them as Mitchell, Jessen & Associates, a Spokane, Washington, company run by two psychologists, Dr. John “Bruce” Jessen and Dr. James Mitchell, who had both previously worked with the U.S. Air Force.

    The report states that when they were hired the two did not have “specialized knowledge of al Qaeda, a background in counterterrorism or any relevant cultural or linguistic experience.”

    #perversion #santé #psychologue #argent

    • Dick Cheney’s dark victory: Torture and the demise of American democracy
      http://www.salon.com/2014/12/13/dick_cheneys_dark_victory_torture_and_the_demise_of_american_democracy

      We are a nation whose constitutional commitment to high-flown Enlightenment ideals is undermined by a vein of mendacity that too often makes the whole enterprise feel like an elaborate self-delusion.

      We have long been such a nation, maybe from the beginning.

      By day, Thomas Jefferson wrote passionate and glorious prose about the rights of man; by night, he pursued his manly privilege in the slave quarters.

      (...)

      What kind of society produces physicians who will supervise waterboarding and “rectal feeding,” or psychologists who spin the supervision of a secret torture program into an $80 million government contract?

    • The CIA Didn’t Just Torture, They Experimented on Human Beings
      http://m.thenation.com/article/193185-cia-didnt-just-torture-they-experimented-human-beings

      The “war on terror” is not the CIA’s first venture into human experimentation. At the dawn of the Cold War, German scientists and doctors with Nazi records of human experimentation were given new identities and brought to the United States under Operation Paperclip. During the Korean War, alarmed by the shocking rapidity of American POWs’ breakdowns and indoctrination by their communist captors, the CIA began investing in mind-control research. In 1953, the CIA established the MK-ULTRA program, whose earliest phase involved hypnosis, electroshock and hallucinogenic drugs. The program evolved into experiments in psychological torture that adapted elements of Soviet and Chinese models, including longtime standing, protracted isolation, sleep deprivation and humiliation. Those lessons soon became an applied “science” in the Cold War.

      During the Vietnam War, the CIA developed the Phoenix program, which combined psychological torture with brutal interrogations, human experimentation and extrajudicial executions. In 1963, the CIA produced a manual titled “Kubark Counterintelligence Interrogation” to guide agents in the art of extracting information from “resistant” sources by combining techniques to produce “debility, disorientation and dread.” Like the communists, the CIA largely eschewed tactics that violently target the body in favor of those that target the mind by systematically attacking all human senses in order to produce the desired state of compliance. The Phoenix program model was incorporated into the curriculum of the School of the Americas, and an updated version of the Kubark guide, produced in 1983 and titled “Human Resource Exploitation Manual,” was disseminated to the intelligence services of right-wing regimes in Latin America and Southeast Asia during the global “war on communism.”

      In the mid-1980s, CIA practices became the subject of congressional investigations into US-supported atrocities in Central America. Both manuals became public in 1997 as a result of Freedom of Information Act litigation by The Baltimore Sun. That would have seemed like a “never again” moment.

      But here we are again. This brings us back to Mitchell and Jessen. Because of their experience as trainers in the military’s Survival, Evasion, Resistance, Escape (SERE) program, after 9/11 they were contacted by high-ranking Pentagon officials and, later, by lawyers who wanted to know whether some of those SERE techniques could be reverse-engineered to get terrorism suspects to talk.