• le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde, c’est un des composants du fameux round-up de la multinationale agrochimique américaine Monsanto.

    Il a été jugé dangereux pour la santé par le Centre International de Recherche sur le Cancer rattaché à l’OMS. Quant à l’autorité Européenne de Sécurité des Aliments, elle a donné une réponse contraire le 12 novembre 2015. Sur les 73 experts de l’EFSA qui ont participé à l’étude seuls 14 ont accepté de décliner leur identité...

    Le glyhposate de nouveau autorisé par l’Europe, par Amélie Perrier - France-Culture
    >>> http://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8h/le-glyphosate-de-nouveau-autorise-par-l-europe

    Le Parlement européen demande une réautorisation limitée du glyphosate, par Stéphane Foucart - Le Monde
    >>> http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/04/13/le-parlement-europeen-demande-une-reautorisation-limitee-du-glyphosate_49014

    L’éco du matin, par Catherine Boullay - France-Inter
    >>> http://www.franceinter.fr/emission-leco-du-matin-le-glyphosate-est-il-cancerigene.

    Glyphosate, des raisons de s’inquiéter - Les Amis de la Terre
    >>> http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/glyphosate_briefingmedia-2.pdf
    Greenpeace : articles sur le glyphosate
    >>> http://www.greenpeace.org/switzerland/fr/modeles/recherche/?all=glyphosate

    #glyphosate #herbicide #Round-up #pollution #cancer #Centre_International_de_Recherche_sur_le_Cancer #EFSA #Autorité_Européenne_de_Sécurité_des_Aliments
    #Monsanto #Lobbys #Experts #conflits-d'intérêts

  • « L’action de la Troïka a été le théâtre de nombreux conflits d’intérêts » Liem Hoang Ngoc
    http://www.contrelacour.fr/entretien-liem-hoang-ngoc-troika

    Liem Hoang Ngoc est eurodéputé socialiste. Élu en 2009 dans la région Est, il a réussi en un mandat à s’imposer dans le groupe socialiste et démocrate comme un parlementaire en pointe sur les questions de gouvernance économique.

    Monté au créneau contre l’introduction de la règle d’or budgétaire dans le Two-Pack, il a défendu un certain nombre d’amendements visant à une plus grande prise en compte des questions sociales dans la gestion budgétaire des États. C’est un travail que l’on ne peut que saluer même si l’on reste très critique du fonctionnement de la monnaie unique.
    L’euro justement, il dit en « off » s’en ficher un peu : « S’il faut faire sans l’euro, on fera sans. Moi je suis pour le socialisme« .

    Malgré ce travail de qualité et de conviction, le bureau politique du Parti socialiste n’a pas choisi de le réinvestir pour les prochaines élections européennes. La tête de liste de la Région Est a été confiée à Édouard Martin, syndicaliste de Florange.

    Durant ma semaine à Strasbourg, la séance plénière du Parlement européen était notamment consacrée au débat et au vote du rapport d’enquête sur le rôle et les activités de la troïka (BCE, Commission et FMI) dans les pays sous programme de la zone euro. Liem Hoang Ngoc était le co-rapporteur socialiste de ce rapport et a accepté de m’accorder un entretien (ci-dessous) quelques minutes avant sa présentation en séance.

    Le rapport est très critique, non seulement sur les résultats des politiques prônées par la Troïka, mais également sur son fonctionnement institutionnel non démocratique.

    Il faut noter que le rapport a été approuvé à une très large majorité par les parlementaires européens (448 votes pour, 140 votes contre et 27 votes blancs).
    Hormis 15 absences, la quasi-totalité des parlementaires français ont voté pour le rapport. Seuls Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, Bruno Gollnisch (FN), Jean-Luc Mélenchon, Younous Omarjee et Marie-Christine Vergiat (Gauche unitaire européenne GUE), ont voté contre. Patrick le Hyaric (GUE) a voté blanc.

    Sur les décisions prises par la Troïka, notons que les rapporteurs regrettent que les résultats ne soient pas au rendez-vous :
    « Le Parlement européen déplore que les mesures mises en œuvre aient entraîné à court terme une accentuation des inégalités dans la répartition des revenus ; constate que les inégalités dans la répartition des revenus se sont accrues au sein des quatre pays concernés dans des proportions supérieures à la moyenne ; observe que la réduction des prestations sociales et des services sociaux ainsi que l’augmentation du chômage, provoquées par les mesures contenues dans les programmes destinés à remédier à la situation macroéconomique, de même que les réductions des salaires, entraînent une hausse de la pauvreté« 

    De même, le rapport « déplore que les recommandations contenues dans les protocoles d’accord soient contraires à la politique de modernisation élaborée au titre de la stratégie de Lisbonne et de la stratégie Europe 2020« .

    Mais il rejoignent également une critique notamment formulée par les juges constitutionnels allemands en remettant en doute le fait que l’assistance financière soit « de nature à inciter [les États] à mettre en œuvre une politique budgétaire saine« . Le rapport regrette en effet « une situation indésirable où l’assistance remplace presqu’entièrement le financement qu’assurent habituellement les marchés« .

    Sur la forme, le rapport reconnait que les décisions prises par la Troïka l’ont été dans des situations d’extrême urgence et que les institutions de la zone euro n’étaient pas préparées à gérer une crise d’une telle ampleur. Néanmoins les parlementaires regrettent « le manque de transparence dans les négociations » et s’interrogent sur le fait de savoir si « les documents officiels ont été communiqués clairement aux parlements nationaux et au Parlement européen et examinés par ces derniers dans des délais raisonnables, et dûment débattus avec les partenaires sociaux« .

    Aussi, le rapport souligne « l’absence d’une base juridique adéquate pour la création de la troïka au regard du droit primaire de l’Union, situation qui a conduit à l’instauration de mécanismes intergouvernementaux tels que le FESF et, finalement, le MES » . Le Parlement « demande que toute solution future repose sur le droit primaire de l’Union » et appelle à cet égard une réforme des traités européens.

    En attendant, les parlementaires rappellent la Commission à l’application du nouveau règlement relatif à l’assistance financière (Two-Pack) et appelle chacune des institutions composant la Troïka (notamment l’eurogroupe) à plus de responsabilité politique, devant le Parlement européen et devant les Parlements nationaux......

    #Troïka
    #conflits-d'intérêts
    #Liem-Hoang-Ngoc ( eurodéputé )
    ( absence d’une base juridique adéquate pour la création de la troïka au regard du droit primaire de l’Union )

  • Bientôt un site pour connaître les cadeaux des laboratoires aux médecins - PC INpact
    http://www.pcinpact.com/news/84919-bientot-site-pour-connaitre-cadeaux-laboratoires-aux-medecins.htm

    Le décret « Sunshine » du 22 mai 2013 tend à lutter contre les conflits d’intérêts entre les laboratoires pharmaceutiques et les professionnels de santé qui seraient un peu trop arrosés de cadeaux en tout genre. Selon nos informations, le site unique synthétisant ces flux sera mis en ligne au printemps. Un texte préparant cette étape devrait être diffusé dans les prochains jours. Mais Google & co seront interdits de référencer son contenu.

    http://static.pcinpact.com/images/bd/news/medium-141950.jpeg

    Le décret « Sunshine » est consécutif à la loi Bertrand du 29 décembre 2011 sur la sécurité du médicament et des produits de santé. Il oblige la diffusion des avantages versés par les labos à ces professionnels en blouse blanche. Tous les « cadeaux » supérieurs à 10 euros doivent ainsi être listés sur un « site internet public ».

    Cependant, le décret en question a oublié d’imposer un calendrier pour assurer cette diffusion par ce site unique. Entre temps, il a demandé à chaque laboratoire de décrire ces liens d’intérêts dans une page quelconque de leur site internet. En clair, le patient en mal de transparence doit ainsi connaître d’abord le nom du labo, l’adresse de cette page, puis ensuite fouiller ces longs PDF pour découvrir ces drôles de liens.

    Selon nos informations, cependant, lors d’une réunion organisée hier à la Direction Générale de la Santé, il a été précisé que le texte encadrant ce site unique sera publié ces prochains jours, peut être entre Noël et Jour de l’An. Sa mise en ligne pourrait alors être orchestrée au printemps 2014. Le dispositif soulève cependant nombre de questions pratiques, touchant notamment aux protocoles de diffusion des données poussées par les laboratoires afin de faciliter leur traitement sur ce fameux site unique.
    Les moteurs ne peuvent référencer ces liens

    Rappelons que le décret en question a imposé un autre verrouillage. Les informations des laboratoires ou de ce futur site unique ne peuvent être référencées par les moteurs de recherche. Une contrainte réclamée par la CNIL qui a demandé que « les responsables de traitement qui procèdent à la mise en ligne des données à caractère personnel [soient] tenus de mettre en place des mesures visant à empêcher les moteurs de recherche externes de procéder à une indexation des données directement identifiantes ».

    La Commission a suggéré le levier du fichier « robots.txt », le protocole d’exclusion des moteurs qui permet d’exiger aux moteurs de ne pas référencer telle ou telle page d’un site. Elle a encore proposé que l’accès à chaque fiche soit verrouillé par un captcha. Le tout est inspiré par un souci d’équilibre entre le respect de la vie privée de chaque médecin et l’exigence de transparence au profit des patients....

    #laboratoires
    #médecins
    #cadeaux
    #conflits-d'intérêts

    • Mais Google & co seront interdits de référencer son contenu.

      Et les miroirs non-officiels, seront-ils référencés par les grands moteurs de recherche ?

    • Non mais il existe déjà (mais il est incomplet)

      http://www.sunshine-act.ordre.medecin.fr

      J’en profite pour faire mon coming-out :

      J’y vois que j’ai été soudoyé honteusement par 3 laboratoires pharmaceutiques pour 240€ en 2012 en 7 soirs.

      Plus de la moitié de la somme est revendiquée par un laboratoire dont je ne prescris pas les produits (il subventionnait à travers moi l’association de formation continue locale : buffet payé x2), pour les deux autres labos effectivement je prescris leurs produits, entre autre.

      Mais l’un d’entre eux ment (ou s’est trompé) car je n’ai rien fait avec lui (GSK) l’an dernier. Donc 6 soirs, non 7. Faire supprimer la mention nécessite une longue procédure administrative à laquelle je ne m’astreindrai pas et puis ça se trouve ça a permis au visiteur de payer un sandwich à une infirmière ailleurs ; ça ne me dérange pas vraiment.

      Reste un seul labo en lice donc dans la liste et concrètement les sommes correspondent au prix payé pour ma part de repas + location de salle à des soirées où, après le travail et de manière gratuite, je fais une présentation à des confrères sur un des domaines de ma spécialité. A savoir qu’en médecine depuis plus de vingt ans nous attendons la mise en place d’un système national de formation continue (le dernier est mort en 2010 avant d’avoir existé http://cnfmc.fr ) mais celui-ci échoue à aboutir à cause de son financement : aujourd’hui il se fait ainsi, à peu de frais.

      Je ne parle jamais du produit du labo, ce serait d’ailleurs mal vécu par les confrères, seule la présence du visiteur médical et la signature d’une feuille de présence leur rappel quel industriel les invite.

      Aujourd’hui il est impossible d’avoir plus de 3 échantillons médicaux d’un médicament (pour le VOIR avant de le prescrire) par personne et la délivrance de bloc note, post-it ou stylos sont interdits.

      Après tout pourquoi pas… mais alors que l’on m’explique pourquoi ce n’est pas le cas de nos élus ni de membres d’un service publique (pour ma part je suis en secteur privé, non public) : http://www.parisdepeches.fr/16-Politique/2048-France/5131-Députés_conflits_d’intérêts.html

      Fin du coming out.

  • Christiane Féral-Schuhl : « Dois-je rappeler que les avocats ont largement construit la République ? » | Interview | Dalloz Actualité
    http://www.dalloz-actualite.fr/interview/christiane-feral-schuhl-dois-je-rappeler-que-avocats-ont-largement-

    La rédaction : Des déclarations récentes ont quelque peu jeté le discrédit sur les avocats « dits d’affaires ». Le projet de loi sur la moralisation de François Hollande pourrait interdire qu’un avocat devienne parlementaire. Et le député PS Yann Galut veut, lui, encadrer le secret professionnel pour lutter contre la fraude fiscale. Qu’en pensez-vous ?
    Christiane Féral-Schuhl : La conséquence de tout cela est de contribuer à la création d’une image désastreuse de l’avocat. Dois-je rappeler que les avocats ont largement construit la République ? Ce serait dramatique pour la démocratie que les avocats disparaissent du paysage parlementaire. Quant aux polémiques récentes, doit-on créer une disposition générale à partir de quelques exemples et bâtir une assemblée de fonctionnaires uniquement ? L’avocat exerce son métier selon des règles déontologiques précises, rappelons-le.

    Attention donc aux lois faites dans l’urgence, aux précipitations incohérentes, car il y a toujours des dommages collatéraux. Le gouvernement a mis un an à abroger le décret passerelle et maintenant on veut enfermer les avocats dans leur profession, leur interdire d’être élus. Cela n’a pas de sens. On enferme également les élus dans leur mandat… Que feront les députés ou les sénateurs, à la fin de leur mandat, s’ils ont dû délaisser complètement leur métier ?
    À nous de faire respecter la déontologie, et en cas de manquement, la sanction sera forte.

    #avocats #parlementaires #conflits-d'intérêts