• Dieudonné, le meilleur allié du Système ?
    http://www.bastamag.net/Dieudonne-le-meilleur-allie-du

    Je ne suis pas sûr, alors même que j’écris ces lignes, que ce soit une bonne idée. Faut-il parler (encore et encore) de Dieudonné et de son cortège de quenelles ? Faut-il le traiter par un haussement d’épaules ? Avec commisération : l’histoire d’une dérive psychiatrique d’un comique de talent ? L’interdire ? Quelle idée contre-productive…. Je ne suis pas sûr, alors même que j’écris ces lignes, que ce soit une bonne idée. Faut-il parler (encore et encore) de Dieudonné et de son cortège de quenelles ? Faut-il le (...)

    #Chroniques

    / #Droites_extrêmes, #Capitalisme

    • 2014 a un petit air de famille avec les années 30. Les inégalités n’ont jamais été aussi violentes. La mondialisation financière, sans contre-pouvoirs, a laissé des millions de salariés sur le carreau. Les politiques sont tellement paralysés qu’ils semblent corrompus. Les télévisions nous abreuvent de télé-réalité débile, moquant les plus fragiles culturellement. Tout cela donne effectivement le sentiment qu’il existe un « Système » au service d’une cupidité aveugle. « Système » aux mains des juifs, pour Dieudonné et ses fans.

      S’il existe un « Système », l’antisémitisme a toujours permis de le protéger.

      L’antisémitisme, haine de diversion, est une manipulation.

      Et si c’était Dieudonné, le meilleur allié du Système ? Il y a d’autres points communs entre Dieudonné et Farrakhan.

      Le spectacle.

      Farrakhan était chanteur de Calypso. Il a remporté un concours à la télé, c’est ce qui lui a donné le goût du show-business. Puis il est rentré dans The Nation of Islam, où officiait le charismatique Malcolm X, icône black des années 60. Malcolm X tente alors de gagner les noirs américains à un combat plus tiers-mondiste, moins marqué par l’ethnie ou la couleur de la peau, plus concerné par la lutte contre l’impact de la colonisation. Malcolm X entretenait même une dangereuse amitié avec Che Guevara et Fidel Castro.

      Farrakhan va devenir un ennemi personnel de Malcolm X. Jusqu’à inciter quelques têtes brûlées à lui trouer la peau. En 1965, Malcolm X meurt sous leurs balles. Comme la plupart des leaders noirs des années 60, il finit assassiné.

      Farrakhan, lui, est toujours vivant. Il va bien. Il vomit sur les juifs. Il a des copains chez les suprémacistes blancs. Il a sa place dans le paysage. Moitié bouffon, moitié repoussoir, une caricature utile.

      Et il compte ses sous.

      #extrême-droite #confusionnisme

  • Jusqu’ici c’est le meilleur papier sur l’univers d’un fan de Dieudonné : lecture obligatoire pour les "gauchistes" qui n’ont jamais les pieds dans un quartier populaire...

    "A en croire Internet, Nabil, 26 ans, est un dangereux « nazillon » qui inculque aux enfants « la haine raciale » et pose volontiers avec un fusil à pompes pour honorer Mohamed Merah.

    C’est en tout cas le portrait tord-boyaux brossé par le site JSS News, proche de la droite israélienne, qui s’est lancé dans une croisade anti-quenelle sur les réseaux sociaux.Parce qu’il a été mis en avant par ce site et qu’il n’a pas hésité à faire faire aux gamins dont il avait la charge une quenelle franchement grasse, l’éducateur a perdu son travail. Employé dans un centre de loisirs à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), Nabil explique avoir été contraint à la démission au début du mois de décembre.

    Mis à la porte, le jeune homme assume, se défend, regrette qu’on l’ait « mal compris », mais croit tout de même distinguer dans son évincement la mainmise d’un supposé « lobby qui contrôle les médias ».

    On s’est décidé à rendre visite à ce Nabil, « persécuté » pour la cause, qui va rejoindre l’« association des Justes », dernière provocation en date de l’humoriste Dieudonné.

    C’est un costaud plutôt avenant qui émerge quand on débarque. Barbe fine façon La Fouine, bras encré de son nom de scène (il est rappeur), T-shirt de l’association qu’il a fondée pour concilier musique et encadrement des gamins du quartier.

    Nabil vit chez ses parents. On passe du salon à la chambre. De la télé, toujours allumée, à l’ordinateur bardé d’enceintes. En dehors de la bestiole, pas grand-chose. Une guitare dans un coin, des fringues un peu partout. Pas un bouquin.

    Nabil regarde BFM-TV pour « écouter les conneries qu’on y raconte » et préfère « s’informer sur YouTube », en cliquant de vidéos en vidéos. Ça démarre avec un sketch ou un podcast de Dieudonné, et puis l’algorithme de Google fait le reste : Alain Soral, Tariq Ramadan et autres, de la période « Ce soir ou jamais », quand les comparses étaient encore invités sur les plateaux pour jouer les dézingue-bobos.

    C’est comme ça qu’il fabrique sa grille de lecture, en picorant sur Internet, fasciné par « ces mecs qui ont la tchatche, qui cassent ».

    Lui n’a jamais vu Dieudonné en spectacle (« Un peu cher, trop compliqué »), mais s’est gorgé des vidéos et des DVD de l’humoriste, de « Mes excuses » à « Foxtrot » :

    « Je fais des soirées Dieudo, comme j’ai fait des soirées Gad Elmaleh à l’époque. Je le connaissais déjà quand il était avec Elie Semoun, mais je le suis vraiment depuis qu’il y a eu son scandale [sur le plateau de Fogiel, en décembre 2003, ndlr]. Pour moi, c’est un humoriste comme un autre. »

    Encouragé par les saillies de ce dernier, il s’est mis à faire le geste de la quenelle sur son lieu de travail. Voilà quelques mois qu’il est employé comme éducateur par la mairie de la Ferrières. Il a toujours travaillé dans l’animation et l’encadrement, après un bac STI à Champigny.

    Quenelle, ananas, doigt tendu vers le ciel, bouche en cœur... Il poste sur Internet un paquet de références à Dieudonné, allant même jusqu’à faire poser les enfants dont il s’occupe, ses « petits quenelliers »..."

    http://www.rue89.com/2014/01/02/quenelle-nabil-perd-emploi-sans-comprendre-pourquoi-248704

  • C’est reparti comme en 40 (cet été) : anti-industriel et confusionnisme : polémique et mise en garde pour #L'échappée !

    #Critique_de_la_valeur - parutions automne 2013
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-critique-de-la-valeur-parutions-automne-2013-121257028.

    #Palim-psao note la liste des dernières parutions #wertkritik, et parmi la liste on remarque ce paragraphe :

    - Un écologiste proche des décroissants, #Fabrice-Flipo, signe un article « Moishe Postone » dans l’ouvrage collectif sous la direction de G. Carnino, C. Biagini et P. Marcolini, « Radicalité. 20 penseurs vraiment critiques » (éditions L’échappée, 2013). Cet ouvrage collectif, mal fagoté par les éditeurs, suscite déjà la légitime polémique puisque qu’il comprend un article de #Charles-Robin proche de l’altercapitaliste d’extrême-droite d’#Alain-Soral.

    Et évidemment, cet article porte en plus sur… #Jean-Claude-Michéa !

    On trouve alors sur Indymedia une alerte :
    http://paris.indymedia.org/spip.php?article14497

    Que je trouve particulièrement débile quant a son assimilation de plein de trucs différents en même temps (genre mise à part qu’il fut prêtre, il n’a pas l’air de savoir grand chose de ce qu’à écrit Illich ou encore Ellul).

    Mais on trouve aussi une explication apparemment officielle des Éditions L’échappée, qui disent qu’ils ne connaissaient pas cette personne mais qu’elle leur a été conseillé par un ami très proche en qui ils avaient confiance (et qui ne connaissait pas non plus les relations de Robin), et qu’ils n’ont pas vérifié qui il était vraiment en le googlisant :
    http://paris.indymedia.org/spip.php?article14513

    cc @aude_v @fil @baroug :)

    #Anselme-Jappe #Robert-Kurz #Moishe-Postone #Marx #capitalisme #Michéa #confusionnisme #extrême-droite #infiltration

    • Ok, déclassement des valeurs, de la tradition, transcendance, nature avec un grand N, anti-lumières, honneur, sacrifice, persecution des catholiques (?!), autorité, verticalité, hiérachie blablabla... Nouveaux atours, vieilles idées. Robin s’inscrit à écouter sa conférence, dans la pensée de la réaction (à la révolution française etc.) ... Quoi de neuf ? Et qu’est-ce qui te chatouille ? Ses raccourcis sur l’art contemporain, les points de vue de l’extrême-gauche sur la famille et la sexualité sont ridicules... même si il parle bien.

    • @supergeante C’est une stratégie de l’extrême droite. Ça s’apelle la contre-révolution. On récupère un élément de la critique classique de gauche « le capitalisme c’est mal », afin de récupérer des clients que l’on ne touchait pas habituellement, pour leur faire entendre un discours qui dans le fond vise a renforcer l’autorité et la soumission.

    • Lu à la librairie tout à l’heure l’article en question, certes rapidement, mais à peu près en entier. En lui-même, ne comporte effectivement aucune opinion de l’auteur, et ne parle que de son sujet, donc quand on le lit, on ne se dit pas que l’auteur doit avoir des relations directes avec l’extrême droite.

      Mais je trouve ça incroyable de publier un article de quelqu’un sans savoir d’où il parle, d’où il vient, même sans Google.

    • Et zou, PMO publie dans ragemag ! C’est un festival... Il les trouves « curieux et pétulants »... certainement n’ont ils pas vu les articles réac que publie le site...

      Bonjour,

      Le site Ragemag (www.ragemag.fr), produit par des jeunes gens curieux et pétulants, nous a proposé un entretien par mail, sur des questions allant de l¹invasion éclair du téléphone portable jusqu¹à la possibilité ou non de l¹action directe contre la tyrannie technologique : pourquoi la technologie n¹est pas neutre ; l¹opposition entre technique et technologie ; l¹eugénisme
      technologique et le transhumanisme ; la constriction du monde dans le filet cybernétique ; les ressources de la conscience critique ; le langage et l¹école ; le clivage entre parti industriel (du Front national à Lutte ouvrière) et mouvement anti-industriel (des post-situs à la Nouvelle droite) ; l¹anonymat ; les luddites ; Kaczinsky (Unabomber) ; la violence ; que faire ? ; et finalement pourquoi, comme Bartleby, nous oeuvrons à la démobilisation - « I would rather not to. »

      Comme nous nous sommes exprimés à loisir, de façon aussi complète et précise que possible, nous proposons aussi cet entretien à nos lecteurs.
      Retrouvez-le sur :
      http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=453

      Merci de faire circuler, Pièces et main d¹oeuvre

  • Article11 - Alain Soral, petit idéologue et grand épicier - JBB
    http://www.article11.info/?Alain-Soral-petit-ideologue-et

    Il fait beaucoup parler de lui ces temps-ci. Mais si les idées et le parcours d’Alain Soral ont été largement disséqués, il n’en va pas de même de sa façon de mener ses affaires. Le fondateur et président d’Égalité et Réconciliation est pourtant à la tête de Culture pour Tous, entreprise lucrative chapeautant quatre sites de vente en ligne. Derrière la politique : l’épicerie.

    Cela dit je suis pas tout à fait d’accord avec Camus quand il dit que c’est inutile de regarder les prétentues idées de ce type. Déjà parce-qu’il y a un bon paquet de gens qui les prennent au sérieux les prétendues idées en question. A ce sujet voir http://www.esprit68.org/infokiosque/comprendre-comprendre-l-empire3.pdf

    sur le confusionnisme voir également http://seenthis.net/messages/167153

    #extrême-droite #confusionnisme #homophobie #misogynie #machisme

    • À chaque échoppe, son créneau. La première, Sanguisterrae, s’adresse aux amateurs (plutôt aisés) de vins – la caisse de six bouteilles de Gevrey Chambertin 2007 s’y monnaye 180 €. Mais les petites bourses peuvent aussi se reporter sur la promotion du moment : pour 80 €, douze bouteilles de Beaujolais arborant une étiquette revendiquant la « quenelle viticole », en référence à ce geste du bras dont Dieudonné est l’instigateur. La cuvée, promet le site d’E&R, « ravira tous les aficionados des désormais fameuses ’’quenelles’’, signe de ralliement des derniers hommes libres ». Dit autrement : du gros rouge qui tache.

    • Coïncidence :
      L’autre jour, dans le train, il y avait un jeune homme assis en face de moi qui lisait 50 nuances de Grey, ce qui a attiré mon attention (parce que je croyais que c’était du mom-porn ...).
      Et donc je vois son marque-page posé, avec des dessins genre konk ... ce qui augmente encore ma curiosité.
      Et je vois Kontre Kulture (dont j’ignorais l’existence) indiqué sur le marque-page. Donc en rentrant, hop, je vais voir ce que c’est, parce que je flairais le site nauséabond ... et je n’ai pas été déçu.
      Ce qui incidemment indique que des adeptes de Soral lisent ce torchon décadent qu’est 50 nuances de ... ;-)

    • 32:20 vite relevé
      Marie Darrieussecq : vous en arrivez à écrire des généralités qui me heurtent, comme « beaucoup plus que les femmes, les hommes aiment baiser pour baiser et ce depuis la nuit des temps »
      Nancy Huston : « La règle c’est que … physiologiquement (chez les femmes) il n’y a pas quelque chose qui s’accumule … les hommes se masturbent, les femmes ont leurs règles… »
      Merde, Nancy Huston là je te suis plus.

    • Il est très à la mode de taper sur Nancy Huston dans de nombreux milieux féministes parce qu’elle a le malheur de nuancer la théorie du genre et de ne pas occulter l’héritage biologique dans sa vision féministe.

      Dommage que les réactions hâtives empêchent d’écouter le fond de son propos. Pour ma part je l’ai parfaitement suivie dans ses « égarements », sa façon d’appréhender les choses est très proche de la mienne..

    • Nancy Huston était plutôt assez appréciée dans les « milieux féministes » avant de sortir ces âneries, @petit_ecran_de_fumee n’en fais pas une victime punie d’avoir osé toucher à un hypothétique autel du Genre ! Ce qu’elle écrivait ne permettait tout simplement pas de comprendre les mythes qu’elle défend maintenant, franchement lis l’article du monde pour voir qu’on en rigole pour ne pas pleurer.
      A la lire et l’entendre, je suis navrée de ce qu’elle énonce et non seulement je ne m’y reconnais plus mais son blougiboulgasexobiologique du XIXem siècle mêlées aux luttes féministes est exaspérant dans la confusion qu’il entretient.
      Je ne l’avais jamais encore perçu sous ce regard de repentance.

    • Justement, c’est parce que j’ai lu ce qu’elle énonce à différentes occasions, déjà relayées sur seenthis, que je la suis dans son approche philosophique
      (et que je refuse les pseudo-débats scientifiques sur la question.. je suis physicien de formation, j’aime la science, mais franchement que ce soit dans un sens ou dans l’autre, vouloir apporter des preuves scientifiques, qui des neuro-sciences, qui de la tribu isolée au fin fond de l’amazonie, pour valider sa théorie, c’est à la portée de tout le monde et ça ne sert à rien..)

      Selon moi on ne peut user de preuves scientifiques comme arguments dans un débat philosophique, en revanche on modélise la réalité avec des modèles plus ou moins valables selon l’état des connaissances, notre rigueur/honnêteté intellectuelle et nos valeurs morales.
      Tout au plus je peux reprocher à Nancy Huston de parler de règles et d’exceptions quand il faudrait à mon sens parler de schémas/comportements/habitus majoritaires et d’autres minoritaires, au sens statistique.

      Il y a une différence entre l’usage de la biologie au XIXè siècle, fait des mecs pour théoriser/rationnaliser et donc justifier la réalité de la domination masculine, avec la lecture que fait Nancy Huston pour demander de ne pas occulter ce que nous dit l’observation de la nature, même si ce n’est pas politiquement correct, ne serait-ce que pour mieux la dompter.
      Je ne m’associe donc pas à ceux qui veulent lui faire un procès en #confusionnisme, je pense que c’est une personne sincère et honnête (normal me direz-vous vu que je vois les choses comme elles :-)
      Ma philosophie en gros c’est ça :
      http://seenthis.net/messages/141746

    • Ça ne veut rien dire « ce que nous dit l’observation de la nature », ou plutôt à l’inverse ça peut vouloir dire tout et n’importe quoi. Observer un comportement récurent (y compris récurent depuis des centaines d’années) ne signifie en aucun cas qu’il est « naturel ». Si pendant des centaines d’années on dit à des générations de femmes (ou d’hommes) « vous êtes comme ceci, vous êtes comme cela », il n’y a pas de surprise à ce que la majorité d’entre elles, une fois adultes, deviennent et soient « comme ceci » ou « comme cela ».

      Quant à la comparaison avec d’autres cultures, fussent-elles rares, bien sûr que si ça a un sens : cela prouve que des humains avec 100% du même ADN que nous (ce ne sont pas des espèces différentes !), ont des comportements sociaux différents. Donc qu’il n’y a rien de « naturel » dans ces comportements.

      Enfin, pour ce qui est de l’état des connaissances (et donc de la science), ça ne donne évidemment pas l’ensemble des réponses aux questions philosophiques, mais encore heureux que ça les guide ! Je te rappelle qu’il fut une époque où savoir si les noirs étaient vraiment humains était une question « philosophique ». Lorsque la science a montré qu’on avait absolument tout pareil, et plus tard encore, qu’on avait 100% le même ADN, le soi-disant débat philosophique n’existait plus : on est pareil, point : reste le combat culturel (qui n’est évidemment pas à négliger, mais c’est autre chose). Donc si si si, la neurologie, la découverte de l’impressionnante plasticité cérébrale, joue forcément sur notre savoir de ce qui est biologique ou culturel.

    • Sa position intellectuelle est seulement intenable.
      Et bien heureusement tu ne la suis pas sur son plan pseudo-scientifique. Dire qu’il y aurait des habitus majoritaires dans la sexualité depuis la nuit des temps c’est s’exposer aux moqueries. Appuyer son discours sur la femme enfante et l’homme chasse va juste mener à renoncer aux quelques avancées féministes sous prétexte de sciences en renforçant (justification voulue ou non et pas politiquement correct parce que justifiant) la domination masculine qui s’est toujours reporté sur ces lois biologiques. Cette règle de domination est énoncée dès l’enfance et rappelée en litanie à toute femme tout au long de sa vie, voire également aux hommes, elle préside malheureusement à l’organisation sociale. Mais ça ne suffit pas, il faut aussi subir les retournements de Nancy Huston, #ex-féministe, qui voit dans les concepts de Genre un danger « d’éliminer la maternité » menant à une « contradiction inextricable ».
      Une fois cela dit, elle reprend sans sourciller un discours féministe pour énoncer qu’il est bien que les hommes s’occupent des enfants. Franchement intenable.

      Sinon, je trouve assez bon l’article que tu cites.
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/25/masculin-feminin-cinq-idees-recues-sur-les-etudes-de-genre_3174157_3224.html

  • une analyse posée et approfondie, par le blog socialisme critique, sur le lourd problème de ce qui est appelé #confusionnisme

    http://socialismecritique.wordpress.com/2013/07/21/confusionnisme-et-deviationnisme

    Depuis le début des années 1980, l’idée même de changement de société a progressivement disparu de l’ensemble des pays occidentaux, remplacée par une acceptation maussade de l’ordre social existant et par une immense perte de foi dans le politique. Les affaires de #corruption dans les années 1960 et 1970 étaient pourtant légion, mais elles n’avaient pas le même impact qu’aujourd’hui. De nos jours, la classe politique n’est plus vue que comme une #oligarchie incontournable, qui décide pour le peuple sans que celui-ci ait vraiment les moyens de l’influencer. Partant, cette déception vis-à-vis du politique a conduit une bonne partie de l’électorat à ne plus s’intéresser aux affaires de l’#État, restant simplement dans le champ des préoccupations quotidiennes : pouvoir d’achat, impôts, #chômage. La bourgeoisie a très bien compris le parti qu’elle pouvait en tirer, et a fait tonner sa propagande individualiste, relayée par les gouvernements Reagan, Thatcher… et même Fabius. D’une manière très simple, les gens ont été encouragés à s’occuper de leurs affaires, et seulement de leurs affaires. On leur faisait miroiter qu’en agissant ainsi, la société irait bien mieux. De bonne ou de mauvaise grâce, le peuple a obtempéré, et s’est occupé de ses affaires, d’où un désintérêt quasi-total pour les organisations de masse, les partis, les syndicats, les associations (qu’elles soient cultuelles ou laïques). La conscience de classe a ainsi totalement disparu, sauf pour une seule classe : la #bourgeoisie, comme le montrent amplement les ouvrages du couple Pinçon-Charlot.

    A partir du moment où une bonne partie de la population ne s’intéresse plus à la politique, où les organisations de masse se sont effondrées, la #dépolitisation est devenue l’une des caractéristiques de l’époque. Le mouvement s’est accéléré depuis la chute du Mur. Depuis, la formation politique n’existe plus que dans certains partis politiques, et encore, celle du PS et de l’UMP laissant franchement à désirer. Donc, pour ceux qui veulent se pencher sur les affaires du monde, il ne reste plus que l’autodidactisme, et plus précisément l’autodidactisme par Internet. Or, si Internet est sans doute ce que l’on peut trouver de meilleur du point de vue culturel dans le monde moderne, cet outil est extrêmement dangereux pour le novice. Et pour cause : impossible de savoir qui sont réellement les auteurs du discours politique que l’on trouve sur le Web. L’#extrême-droite l’a bien compris, et depuis longtemps. L’anonymat leur permet de frapper et frapper encore, d’occuper l’espace. Le néophyte, dans ces conditions, croise beaucoup plus les opinions d’extrême-droite que celles de #gauche sur le net. Il est souvent incapable de les reconnaître au premier abord. C’est dans un second temps qu’il rencontre les auteurs confusionnistes. Ils apportent des arguments précis, ont des démonstrations convaincantes, ont des solutions semble-t-il viables ; il ne lui en faut pas plus.
    [...]
    Comment lutter contre le problème ? Comme pour tout le reste, je pense que la seule solution réside dans le long terme. On me dira que l’urgence est là. Je répondrai qu’il est trop tard pour réagir. Il y a deux types de confusionnistes sur le Net : des gens sincères, mais aux opinions désaxées, et des fascistes déguisés. Seuls les premiers nous intéressent. Ils sont récupérables, à condition d’être séduits par notre discours. Et pour ce faire, il faut bâtir un véritable espace internet de la gauche radicale, multimédia et séduisant ; tirer les leçons de ce qu’a fait le Bloc identitaire ou le Front national par le passé, avec des myriades de sites ergonomiques et esthétiques au service exclusif de leurs idées, abordant tous les thèmes qui les intéressent. Utiliser les vidéos en ligne et le streaming avec intelligence (c’est-à-dire ne pas se contenter de balancer une conférence d’1h30, pour s’étonner après que personne ne la regarde), et surtout être présent sur tous les supports. Il faut enfin faire porter l’accent sur la cohérence du discours. Le néophyte en politique n’est pas un idiot, il manque juste de références. Il comprendra de lui-même si sa position est cohérente ou non s’il dispose des clés nécessaires. Voilà, je pense le travail à faire. Ce sera long et difficile, et nous n’avons pas le temps. Seulement, les ripostes ponctuelles ne nous ont jamais réussies. Il est temps d’essayer autre chose.

    Plus bas, un commentaire intéressant

    Je me suis interessé vers 2010 au discours de #Chouard sans y regarder de trop près. Jusqu’au jour où à la faveur d’une période d’inactivité, je me suis mis à remonter le fil de ses écrits et de sa parole. Force fut de constater que plus j’y regardais, plus le malaise montait, sans trop que j’arrive à mettre précisément le doigt sur ce qui me gênait. Le déclic qui m’a fait sortir de son impasse fut l’émission qu’il a fait avec Maja Neskovic chez Arrêt sur Images, où j’ai compris quel était fondamentalement son problème à mes yeux : il ne sait tout simplement pas hiérarchiser ou remettre en contexte l’information qu’il accumule, ce qui fait que pour lui tout se vaut en terme de sources, avec les conséquences très fâcheuses que je comprends maintenant.

    Je dirais que la principale arme du confusionnisme, c’est de noyer le néophyte ayant soif d’une #culture_politique différente de celle servie à la télé sous un déluge d’information hétéroclite, du genre qui ne se digère pas dans le temps que celui-ci est à même de consacrer à démêler l’écheveau pour y trouver ce qui cloche. En cela il est très efficace, car quand bien même le lecteur non averti tomberait sur un discours critique vis-à-vis de son nouveau prescripteur, son premier réflexe sera de rejeter celui-ci sans nuance dans la supposée pensée dominante…
    [...]
    Je ne mettrais pas Chouard sur le même plan que les autres cités, car pour se planter gaiement, lui le fait je pense de bonne foi. Je continue d’ailleurs à jeter un œil sur son site, mais c’est plus pour aller y piocher une lecture (dont j’aurais croisé au préalable les réceptions) dans la bibliothèque dont il se gargarise que pour regarder comment il l’intègre à ses tentatives…

    • Il y a deux types de confusionnistes sur le Net : des gens sincères, mais aux opinions désaxées, et des fascistes déguisés. Seuls les premiers nous intéressent. Ils sont récupérables, à condition d’être séduits par notre discours.

      Pour paraphraser méchamment, mais c’est le fond de l’affaire :
      « il y a deux types de cons sur le Net : les super cons qu’on va baiser et les fachos, avec eux on peut rien faire. »

    • votre paraphrase n’est elle pas un peu caricaturale ?
      le terme « séduits » est peut-être mal choisi, mais je pense que ce que l’auteur souhaite distinguer c’est d’une part des gens d’extrême-droite qui mettent en avant un discours antilibéral, écolo voire décroissant pour ensuite faire passer des idées d’extrême-droite (autoritarisme, antiféminisme, racisme, aristocratie, militarisme etc.) ; d’autre part des gens ayant plus ou moins clairement une sensibilité antilibérale ou questionnant l’idéologie du progrès, désireux d’approfondir certaines questions, tombant en premier lieu sur les écrits des premiers, et pouvant, par manque de culture politique, adopter finalement un discours d’extrême-droite à défaut de pouvoir imaginer une autre alternative au néolibéralisme.

      Exemple parmi d’autres, le label « au bon sens », lié à l’association « égalité et réconciliation ». A première vue, ce label ressemble à un label d’agriculture biologique comme il y en a d’autres (AB, Nature et Progrès, Demeter). Dans un texte, issu de aubonsens.fr et publié sur le site E&R, donnant moult conseils pratiques sur l’élevage domestique de volailles, on tombe dans les deux derniers paragraphes sur ceci :

      Mesdames, même si le poulet meurt instantanément à l’égorgement, il est préférable de laisser cette tache aux hommes pour nous éviter quelques larmes...
      [...]
      Deux mots sur le végétarisme : il nous paraît plus sensé et moins bêtement puriste de proposer aux Français une alternative efficace à la souffrance animale moderne avec l’élevage familial, sans supprimer totalement les produits animaux de nos alimentations par respect amoureux pour nos cultures et nos habitudes ; nous laissons ce sujet aux végétaliens urbains et autres anti-fascistes

      On a là un assemblage de machisme (insinuant l’idée que les femmes sont trop émotives pour tuer un poulet mais pas les hommes), de dénigrement gratuit des antifas (placé là alors que le thème n’a rien à voir), et de dénigrement des végétaliens, laissant entendre que ces derniers sont majoritairement urbains et n’ont de ce fait pas d’avis recevable sur les questions d’agriculture et d’alimentation non industrielles. Le tout arrivant en fin d’exposé.

      Qui cherche à produire/consommer de façon plus autonome et s’instruit à partir de telles sources pourra en retenir une certaine hostilité vis à vis du féminisme, de l’antifascisme et du véganisme, qui seront rejetés hors de l’idée d’une alimentation plus autoproduite, et possiblement assimilés au modèle industriel et néolibéral. On est là clairement dans du confusionnisme.

    • votre paraphrase n’est elle pas un peu caricaturale ?

      Le ton de cette paraphrase ainsi que la façon dont son auteur participe aux débats sur seenthis peut nous faire croire qu’il ne s’agit pas de caricature mais d’ironie provocatrice et pas forcément constructive. A lui de nous rassurer..

      Je trouve l’article intéressant. Pour ma part, la meilleure stratégie pour combattre le confusionnisme n’est pas vraiment technique, ce n’est pas tant une question d’attractivité de web de gauche ni de marketing idéologique, mais une question d’éthique intellectuelle.

      C’est un travail difficile car il faut se réhabituer à l’humilité. La supériorité intellectuelle de la gauche depuis plusieurs décennies en France (qui nous rendait assez arrogants avouons-le) s’est érodée. Avant on n’avait pas besoin de convaincre, il suffisait de dénoncer, et les réacs faisaient profil bas, ils se planquaient. Aujourd’hui les complexes ont changé de camp, il faut réapprendre à s’affirmer et à convaincre.

      Ayons confiance dans nos valeurs, affirmons-les de façon positive et BIENVEILLANTE (le mot est important pour moi) et mettant le doigt sur nos principes quand le débat veut nous entraîner vers les zones troubles et ambiguës.

      En d’autres terme, évitons absolument ce que l’on voit trop fréquemment ici en particulier (cf dernières discussions sur l’islamophobie et sur Darwin) : les procès d’intention, les jugements personnels, les insultes, les coups bas, les querelles de clocher, la diabolisation et la mauvaise foi.
      On peut être en désaccord et constater un désaccord sans en faire un cas personnel et des questions de postures orgueilleuses.

      Et disons qu’entre se défouler ou se mettre au service de ses idées, faut choisir.

      Ce concept même de cons irrécupérables sur lesquels on peut se défouler, c’est la vision de ceux d’en face.
      La pensée de gauche doit avoir une confiance forte dans l’individu quel qu’il soit, elle doit appliquer la présomption de bienveillance, sans quoi elle tombera vite dans le nihilisme social, et se fera vite absorber par la pensée réactionnaire.

      De toutes façons, ce qui tue la pensée de gauche, c’est la peur.
      Pas étonnant que la gauche soit au plus mal. La peur règne sur le monde..
      Quand un gauchiste dit « on ne doit pas parler à un tel ou un tel », il perd son âme. Quand l’humain a peur de ses congénères, il ne peut plus être de gauche. On le voit avec les gauchistes islamophobes, et on pourrait désormais parler de gauchistes confusiophobes.

      La clé c’est la confiance. En soi, et dans son prochain.. Y a pas de hasard, cette confiance, c’est ce que le néolibéralisme a le mieux réussi à détruire...

    • La peur, c’est vraiment la clé, @petit_ecran_de_fumee (et les attaques personnelles, itou). C’est parce que je me suis rendue compte que j’étais devenue peureuse et méfiante dans mes rapports aux autres que j’ai pilé devant l’auto-stoppeur de mon dernier récit. La pensée libérale actuelle nous fait toujours percevoir les autres comme des ennemis potentiels, animés d’intention égoïstes et nuisibles. Du coup, on devient incapables de penser la rencontre avec l’autre, l’échange, le partage ou la solidarité.

      De la même manière, je pensais sain et normal de prévenir ma fille sur les questions de harcèlement ou d’abus de pouvoir des adultes sur les enfants, mais du coup, je me rends compte qu’au lieu d’être éduquée et vigilante, elle est devenue méfiante et peureuse des autres, ce qui n’était pas le but recherché.

    • Pour l’éducation, c’est vrai que c’est super difficile (même problème avec mes enfants :-).
      La confiance ne se décrète pas, elle se construit. La situation par défaut, l’état « naturel » du monde en version « jungle », c’est la méfiance... Et là force est de constater qu’on est tombé bien bas..

      J’ai l’impression qu’on doit tous repartir à zéro, conformément à la prédiction de J.Généreux, sur l’avènement de la « dissociété ».

      C’est pour ça aussi que je n’adhère pas vraiment aux discours sur la #critique_de_la_valeur : ce n’est pas une divergence morale, puisque mon idéal converge avec cette théorie, c’est juste un divergence stratégique à court terme. Avant de pouvoir vivre dans un monde où on pourrait dire « quand on n’aime, on ne compte pas », je crois qu’on ne peut pas court-circuiter l’étape « les bons comptes font les bons amis » durant laquelle on évaluera nos vrais besoin et la capacité de notre entourage social à pouvoir les satisfaire via les échanges..

    • @petit_ecran_de_fumee intéressante analyse, notamment

      C’est un travail difficile car il faut se réhabituer à l’humilité. La supériorité intellectuelle de la gauche depuis plusieurs décennies en France (qui nous rendait assez arrogants avouons-le) s’est érodée. Avant on n’avait pas besoin de convaincre, il suffisait de dénoncer, et les réacs faisaient profil bas, ils se planquaient. Aujourd’hui les complexes ont changé de camp, il faut réapprendre à s’affirmer et à convaincre.
      Ayons confiance dans nos valeurs, affirmons-les de façon positive et BIENVEILLANTE (le mot est important pour moi) et mettant le doigt sur nos principes quand le débat veut nous entraîner vers les zones troubles et ambiguës.

      Je pense que c’est effectivement une des clés.
      Je pense qu’une autre clé tout aussi importante (et liée à la première) est de recréer ou revitaliser un imaginaire de gauche, ancré dans notre époque et capable de faire contrepoids à l’individualisme et à la valeur pognon http://www.peripheries.net/article323.html

    • En fait, j’ai l’impression qu’on a changé de paradigme de gauche. Aujourd’hui, la gauche se fait et ne se raconte pas. Bien sûr, il faudra mettre en mots, mais je vois autour de moi des gens qui refusent instinctivement la dictature de la consommation, du matérialisme, de l’individualisme et qui bricolent directement des alternatives dans leur vie quotidienne.
      Bien sûr, il y a toujours la tentation autarcique, derrière, l’entre soi, mais je pense que l’émergence d’une nouvelle pensée de gauche ne sera pas le fait de théoriciens qui font ruisseler la bonne parole depuis le haut, mais plutôt une sorte de jaillissement (forcément un peu confus au départ) de lignes directrices et de tendances nées de pratiques de terrain de résistance au conservatisme, une sorte de dynamique de la base qu’il va être extrêmement difficile de collecter, de rassembler, de comprendre et de rendre le tout articulé, construit, s’inscrivant dans une nouvelle dynamique sociale et culturel, une nouvelle cosmologie où, très probablement, l’être humain cesserait d’être le centre du monde au profit d’un réseau d’interactions étroites entre les gens, les systèmes et le biotope.

    • Ben... je sais pas. Je pense effectivement que plus la crise s’approfondit, plus des échanges parallèles se mettent en place à côté de ceux qui périclitent, mais on peut très bien imaginer qu’une partie de ces formes émergentes prennent une forme droitière, voulant revenir à une sorte de ruralité pré-industrielle avec femmes au foyer, non-dits familiaux, réapparition de seigneurs/mafiosos locaux dynastiques, racisme sous prétexte de localisme, patriarcat et virilisme masqué sous l’exaltation de la force de travail physique, etc. C’est à dire en gros ce qu’était la droite réactionnaire (le parti des « blancs ») au XIXème siècle. Ou dans une autre version ce qu’étaient les sudistes pendant la guerre de sécession, par opposition aux nordistes plus industrialisés et plus libéraux.
      Je ne suis pas certain que ce sont les pratiques de terrain qui en elles-mêmes peuvent résister au conservatisme, elles peuvent très bien s’envisager elles-mêmes comme conservatrices et s’opposant au libéralisme, au mondialisme, à la soi-disant « décadence » qui vient des villes.

      C’est pour ça que je crois qu’en parallèle à la construction de ces pratiques, il est important d’être également attentif à la culture qui s’y insuffle.

    • Ta remarque est très juste. Je dois t’avouer qu’en ce moment, je suis plus spectatrice qu’actrice dans les changements en cours, parce que tout cela manque cruellement de perspective et de grilles de lecture et que je ne vois rien émerger réellement comme construction de cette profusion d’initiatives. Quelque part, l’altermondialisme du début du siècle était mieux étayé et moins bordélique qu’il n’y paraissait au premier abord.
      Je crois que l’intérêt collectif est un bon angle d’attaque, mais pas le seul, parce qu’il a vite fait s’essuyer les pompes sur les nécessaires sacrifiés qui sont, le plus souvent, les classes dominées, comme les femmes ou les étrangers.

      En fait, difficile de penser le monde sans la grille de la guerre des classes.

    • Je pense que la question du bien collectif est effectivement indissociable de la question de la justice sociale. Je pense aussi que la pensée de gauche a tout à gagner à se réintéresser à l’imaginaire. Ainsi qu’à l’#écoumène, qui peut être une clé d’articulation entre le local et le global. Le global est trop souvent présenté comme des abstractions chiffrées qui n’ont rien de très perceptible et de très enchanteur, et beaucoup de gens ont tendance à y préférer un local plus palpable, plus charnel. Repasser du « penser local » au « penser global » peut se faire d’après moi par la prise de conscience de ce que l’#écoumène, palpable, est également universelle.
      « L’universel c’est le local moins les murs », dit Miguel Torga.

      En lien avec la question des valeurs qu’on insuffle aux pratiques qu’on construit, je suis tombé il y a peu sur ce petit bouquin plutôt bien fait http://www.librairie-quilombo.org/Construire-l-autonomie

    • @petit_écran_de_fumee

      J’approuve et respecte profondément votre attitude
      caractérisée par exemple dans :
      http://seenthis.net/messages/167153#message168005

      On peut être en désaccord et constater un désaccord sans en faire un cas personnel et des questions de postures orgueilleuses.
      Et disons qu’entre se défouler ou se mettre au service de ses idées, faut choisir.

      J’avais salué @monolecte dans http://seenthis.net/messages/156183#message164506
      au sujet d’un injuste procès dont elle avait été victime.

      A mon avis, la liberté d’expression
      a pour condition absolue que l’expression libre doit porter sur des opinions, des actes, des images, des concepts mais JAMAIS sur des personnes.
      On ne juge pas une personne, on ne peut juger que ses actes, ses paroles, bref son expression.
      La seule chose que l’on puisse faire avec une personne, c’est la respecter.

      Ce respect de la personne est la source de la confiance, vous le dites :

      La clé c’est la confiance. En soi, et dans son prochain...

    • Pour ce qui concerne le fond, c’est à dire le confusionnisme, et bien on a ici non pas l’expression d’une opinion, mais la description d’une tactique.
      On se croirait dans les vestiaires d’un club de foot avant un match : on met au point une stratégie, on se motive en poussant des hurlements.
      Il est un peu gênant d’assister à un tel conclave, on se sent
      comme Tintin dans les cigares du pharaon.
      La gauche, la gauche : le combat, la guerre...

      En fait, difficile de penser le monde sans la grille de la guerre des classes.

      Vraiment ?

    • On se croirait dans les vestiaires d’un club de foot avant un match : on met au point une stratégie, on se motive en poussant des hurlements.

      C’est gentil de nous faire part de vos observations en temps réel de sous marin immergé observant les milieux gauchistes. Toutefois contrairement à Tintin, on n’a pas de masque style Klu Klux Klan sur la tête et malgré quelques engueulades de temps en temps, je n’ai pas vu de hurlements.

      Pour le reste, oui il y a une bagarre idéologique à mener.
      Il me semble difficile de démonter des schémas de domination sans confrontation engagée et rapport de force à assumer. Mais si vous trouvez d’autres méthodes je suis preneur.
      Toute la difficulté consiste à s’attaquer aux idées qu’on veut combattre, pas aux gens qui les colportent...

    • bagarre idéologique, schémas de domination, confrontation engagée, rapport de force.
      C’est bien ça : à Tintin, j’ajouterais Astérix : « nous allons maintenant adopter la tactique de la tortue ! ».

      Dans quelle armée combattez vous ? Qui vous donne vos ordres ? Qui paie votre solde ? Quel chef d’Etat a nommé votre général ? A moins que vous ne soyez une société secrète, une armée de l’ombre ? Un groupe d’étrangleurs ?

      A moins que vous ne manipuliez dans le cadre du débat démocratique un vocabulaire bizarre, daté, connoté, en fait obscène, relent de ce qui fut bien pire avant je vous l’accorde, mais qui sent quand même son époque.

      Croyez vous vraiment à cette histoire de « schéma de domination » ?

    • Si les termes « bagarre idéologique, schémas de domination, confrontation engagée, rapport de force » sont pour vous un vocabulaire
      « bizarre, daté, connoté, en fait obscène, relent de ce qui fut bien pire avant je vous l’accorde, mais qui sent quand même son époque », je ne sais plus quel mot employer pour ne pas vous effrayer.. Il faut croire qu’on vit dans une époque désormais extrêmement harmonieuse et pacifiée pour que ce champ sémantique vous évoque le passé et non le présent...

      Si je m’aventure à expliciter ce que vous insinuez, vous me contredirez mais pour vous les luttes sociales sont ringardes (ce sont éventuellement même des symptômes de nostalgie du nazisme et de stalinisme), il n’existe plus de schémas de domination sociale (à part bien entendu chez les musulmans qui veulent nous convertir à leur obscurantisme médiéval, on l’a bien compris), et enfin l’Occident capitalo-libéral constitue l’aboutissement de la civilisation depuis la chute du mur, mais depuis la chute des tours il se retrouve menacé par la barbarie islamique alliés à quelques nostalgiques du goulag.

      Permettez-moi de ne pas avoir votre point de vue, et désolé de l’ironie de mon propos, mais elle répond à la votre. Nous sommes idéologiquement trop éloignés pour un échange constructif. Ce n’est pas que j’aime pas Tintin et Astérix, mais plutôt que de continuer dans le registre BD, je crois que nous pouvons avoir la sagesse de clore cette discussion, elle a déjà rempli tous les critères du dialogue de Trolls déjà listés ailleurs il y a peu.

    • Comme il n’y a de points de vue ici que celui du combat mythologique pratiquement sans objet (à part les quelques mots clés qui vous semblent si évident) , et votre description du mien que je trouve caricaturale, je voudrais donc le préciser :

      – la gauche et l’ensemble des opinions qui s’y rattachent est morcelée au point qu’identifier des camps organisés comme au bon vieux temps est parfaitement impossible (à mon avis).

      – le politique en général consiste (selon moi) non pas à choisir son camp dans une guerre mais à identifier des objectifs et négocier leurs réalisations dans un environnement complexe.

      – Il y a énormément de théories générales sur la marche du monde entre lutte des classes, schémas de domination, conceptions sacrificielles, communautarismes variés, oubli de l’être, honte prométhéenne etc. Pourquoi toujours tout ramener à quelques vieux concepts non explicités ?

      – il n’y a pas « les musulmans » mais (apparemment) une volonté communautariste latente de certains liée à des conceptions présentes dans des pays musulmans où se déroulent des luttes politiques navrantes. Et il n’y a pas que moi qui le dit.

  • A Lyon, les bars de « gauchos » sont-ils devenus la cible des hooligans ?
    http://www.rue89lyon.fr/2013/03/01/a-lyon-les-bars-de-gauchos-sont-ils-devenus-la-cible-des-hooligans

    Le mercredi 20 février, la veille du match d’Europa League entre Lyon et les londoniens de Tottenham, au moins une quarantaine de hooligans ont littéralement attaqué deux bars du Vieux-Lyon où se trouvaient les supporters anglais. Sept personnes ont été blessées, dont une a eu 42 jours d’ITT. Trois ultras de l’OL proches de la mouvance ultranationaliste ont été mis en examen.

    Dans la même semaine, trois autres bars des quartiers de la Guillotière (Lyon 7è) et de la Croix-Rousse (Lyon 4è), dont la clientèle est réputée à gauche, ont subi des actes de violence qui portent la marque de l’extrême droite.

    L’article parle de « hooligans » alors je m’interroge. Je connait peu les hooliganisme, mais est-ce que ca veut dire que pour Rue89Lyon, tous les hooligans sont des nazis ? Ceux de Tottenham étaient des hooligans aussi il me semble... j’ai l’impression qu’il y avait autre chose dans cette histoire d’agression qu’une histoire de foot. Pourquoi des footeux en voudraient-ils aux bars « de gauchos » ? Peut on être « gaucho » et supporter de foot ? Tout ceci me confusionne beaucoup !

    #le_paradis_des_fafs #confusionnisme #hooligans #Lyon

    • Les mouvements « ultras » sont souvent liés à la politique, mais ce n’est pas le message qui veut être mis en avant.

      http://www.krashzine.com/societe/35-les-tribunes-se-la-collent :

      Même si certains s’en défendent, la quasi totalité des groupes possède une coloration politique propre. Ainsi, les exemples des feu Boulogne Boys (Paris Saint Germain dissout en 2008) et des Irriducibili (Lazio Rome) catalogués à droite voire très très très à droite contrastent avec les USP (Sankt Pauli, Hambourg) rangés dans la catégorie antifa. A Bruxelles, pas de croix celtiques ni de croix gammés barrées mais un « Iris Clan » qui intrigue dans le contexte politique local. Plusieurs groupes flamands n’hésitent pas à arborer le lion des Flandres et à prôner ostensiblement la scission du pays. A l’opposé côté liégois, le coq wallon est mis en avant. S. nous assure pourtant qu’il n’y a « rien de politique là-dedans, c’est juste pour montrer notre fierté d’être Bruxellois. Un sticker qui a d’ailleurs été sorti avant même le début de tout ce bordel politique. Connaissant l’Irish Clan des Lutece Falco (ndlr : un groupe parisien du Virage Auteuil autodissout en 2010), on s’en est inspiré et on l’a tourné à notre sauce. » Une sauce et même une culture souvent montrée du doigt... Et merde on dirait une conclusion à la Bernard de la Villardière.

  • Antifarce - On refait le blog
    http://merome.net/blog/index.php?post/2013/02/07/Antifarce

    C’est ainsi que le père Chouard (hi hi), dont tout ceux qui l’ont un peu écouté peuvent témoigner de sa gentillesse, de son ouverture d’esprit et de sa sagesse, s’est retrouvé blacklisté par ces comiques, notamment parce qu’il cite certaines idées de Mullins qui est antisémite notoire, parce qu’il trouve Meyssan intéressant alors qu’il est complotiste et antiaméricain, et parce que Soral (ex communiste, passé FN, puis plus rien) lui fait faire des conférences via son organisation Egalité & Réconciliation.
    Bien évidemment, dans le discours de Chouard, pas une trace d’antisémitisme, de racisme, même en cherchant très loin, on ne peut décidément pas considérer cet homme comme un fasciste sans abuser de mauvaise foi.
    Mais pour un antifa, ce qui compte, ce sont les apparences. Ainsi, quand Chouard a été invité par Pierre Rabbhi pour le lancement de la révolution des colibris, selon le principe de contagion expliqué plus haut, c’est Pierre Rabbhi lui-même et tout son mouvement qui ont été entachés d’une réputation nauséabonde.

  • Sur « la liberté d’expression »
    http://brasiersetcerisiers.wordpress.com/2013/02/02/sur-la-liberte-dexpression

    La défense de la « liberté d’expression » est une question qui traverse aujourd’hui les mouvements sociaux, les organisations politiques, les collectifs militants divers et variés. En effet, elle se retrouve au cœur d’affrontements à propos de l’attitude à adopter face à certains adversaires. Plus précisément, autours de cette question s’opposeront certain-es souhaitant ouvrir leurs espaces (toujours au nom de la « diversité d’opinions », du « pluralisme », de la « liberté d’expression ») à des courants que l’on qualifiera de conspirationnistes, confusionnistes, où même parfois tout simplement fascistes, et d’autre part des militants qui, dans un objectif antifasciste, souhaitent au contraire maintenir toute cette sphère à distance de leur propre réseaux et du mouvement social en général. Et surtout, ils s’opposent à l’idée « voltairienne » (remise au gout du jour par des théoriciens comme Noam Chomsky), qu’il faudrait se battre « pour la liberté d’expression de ses pires ennemis ».

    • La limite me semble pourtant assez évidente, surtout dans nos milieux : à force de s’excommunier, on finit par discuter tout seul. Le texte en question référence directement un billet d’un autre site, lequel billet parle d’un de ses articles, lequel s’étonne que…
      http://conspishorsdenosvies.noblogs.org/post/2012/03/10/oui-viktor-dedaj-du-grand-soir-est-un-antisemite

      Le pire est sans doute que ce texte ait été applaudi dans les commentaires du Grand Soir par des blogueurs influents de la blogosphère de gauche (quasiment tous référencés par le portail altermondialiste Rezo.net), qui n’y ont semble-t-il pas vu malice. Le tenancier des « Chroniques du Yéti » exprime, avec les mêmes comparaisons douteuses et les mêmes confusions, son « Accord complet avec Viktor Dedaj. Voici que les “enfants battus” de la Shoah, maltraitent à leur tour les enfants de leur voisinage. Terrifiant destin ! » Le journaliste Olivier Bonnet, tenancier du blog « Plume de presse » n’a relevé aucun antisémitisme non plus dans ce texte, se contentant d’y apporter cette précision : « De juillet 2006 (guerre du Liban) à décembre 2008/janvier 2009 : “Plomb durci” et carnage sur Gaza. » Emcee, tenancière du blog « Des bassines et du zèle » va plus loin et salue « un texte admirable qui n’a pas pris une ride ». Quant à l’actrice Saïda Churchill, épouse de Romain Bouteille et vulgarisatrice de Noam Chomsky, elle ne souhaite pas être en reste dans ce concert de louanges : « La même chose pour moi, s’il vous plaît ! » Ce texte a par ailleurs été repris sur le blog « Police, etc. » de la fliquette se voulant « de gauche » malgré le métier qu’elle exerce Bénédicte Desforges5, qui indique l’avoir elle-même repompé sur le blog de l’animateur de radio Philippe Sage.

      Comme il nous paraît impossible que tous ces gens ne sachent pas lire, on va supposer qu’ils se sont laissés aveugler par leur détestation – légitime – du sort fait par l’Etat d’Israël aux Palestiniens et par la petite phrase magique de Dedaj sur le-mot-qu’il-ne-faut-surtout-pas-prononcer-mais-qu’on-prononce-quand-même mais que, ayant pris connaissance de notre analyse, ils vont promptement soit revenir sur leurs déclarations de soutien, soit retirer ce texte de leurs sites respectifs, si ce n’est déjà fait.

      Et voilà. On croyait dénoncer Faurisson, et finalement on excommunie rezo.net et des gens qui y ont été référencés à un moment donné. Ça me semble l’illustration parfaite, par l’absurde, de la position de Chomsky.

    • Il ne s’agit même pas de réclamer leur censure, simplement s’ils se font censurer, on ne va pas se battre pour eux non plus. Tout comme on n’a pas à se battre pour la liberté d’expression de Laurence Parisot si l’Humanité refusait de lui ouvrir ses colonnes pour une tribune où elle fustigerait le « coût du travail ».

    • @baroug : ça s’appelle l’hypertexte. J’ai suivi un lien depuis le texte de Brasiers et Cerisiers, lien qui est clairement fourni en support à la démonstration évoquée ici (concernant la censure). Lequel site explique qu’il est lui-même « censuré » à cause d’un texte qu’il a écrit contre Le Grand Soir (lien interne au site). Et dans lequel rezo.net se retrouve in fine explicitement impliqué.

      Donc le texte référencé ici, via ses propres liens hypertexte, mène directement à un autre texte qui dénonce rezo.net et des gens qu’il a référencé ; dans une logique que je comprends bien comme de l’excommunication et de la censure (rezo.net se retrouvant tout de même associé très explicitement aux termes « négationnisme » et « antisémitisme ».

      Donc j’insiste, on assiste à la démonstration par l’absurde de la position de Chomsky : ne défendons pas la liberté d’expression, c’est facile il y a des affreux facilement identifiables ; sauf qu’en suivant un lien hypertexte dans ce texte, on découvre qu’on est nous-mêmes dans la liste des affreux antisémites et négationnistes.

    • Ah mais moi je réagissais pas à ta réponse, je sortais juste du texte une phrase qui me semblait juste. Pour le reste, je ne me sens pas d’attaque.

    • L’article ne dit pas « ne défendons pas la liberté d’expression », mais bien autre chose : à savoir qu’on constate sans arrêt que l’extrême droite couine qu’elle se fait censurer (cf. Le Pen allant sur toutes les télés pour se plaindre de la censure), et qu’on voit aussi plein de gens de gauche prendre leur défense au nom de la liberté d’expression alors même qu’ils ne défendent pas l’extrême gauche quand elle est elle-même victime de censure. On peut partager ou non ce constat, mais c’est un argument bien différent.

    • Deuxième argument où l’article me semble pertinent : l’envahissement, par des militants d’extrême droite, des trolls conspis, etc, des espaces créés par des militants de gauche. Cela aboutit à pourrir les discussions, à diviser les gens entre pro-"censure" et anti-"censure", et au final à dynamiter ces espaces — ce qui n’est pas forcément le but de chacun de ces trolls, mais est globalement nuisible.

      Ma réponse, apprise auprès d’@aris en 1995, serait de virer les nuisibles sans ménagement, en leur expliquant éventuellement qu’ils peuvent tout à fait s’éditer eux-mêmes sur leurs propres serveurs. Il y a une différence de taille entre protéger le droit de quiconque à s’exprimer sur Internet, d’une part, et, d’autre part, à leur en fournir les moyens en les accueillant dans nos espaces et en les laissant y agir à leur guise. (et par moyens je parle concrètement des serveurs et des sites, pas des logiciels comme #SPIP dont je me réjouis qu’il serve à tous)

    • On se retrouve dans une sorte de maccarthysme consensuel où il ne faut fréquenter que des gens qui eux-mêmes ne fréquentent que des gens qui ne font pas tousser le consensus mou qui m’a tout l’air d’être vachement sécrété par les classes dominantes, lesquelles ont, étrangement, lourdement tendance à monopoliser le crachoir pour leur profit, à distribuer allègrement les bons et les mauvais points et à hurler au loup dès qu’on émet des doutes sur la simple qualité des pseudoarguments si allègrement assénés.
      Ce qui ne serait pourtant pas trop grave si cette tendance n’avait fini par devenir une sorte de réflexe mental pavlovien du type : « t’es d’accord avec moi ou tu dégages », ce qui érige en censeur à peu près tout le monde et n’importe qui, transformant l’agora du web en une vaste fumisterie à excommunier tout ce qui n’est pas mainstream.

    • Voilà, @monolecte, c’est binaire : si tu ne donnes pas aux fafs toute la place qu’ils veulent chez toi, c’est que tu es mccarthyste du consensus mou du bienpensant politiquement correct pavlovien. Super.

    • Pas d’accord @monolecte ! Marre de supporter cette espèce de glue puante de #confusionnisme sur le net, comme ailleurs. Merde alors, on perd beaucoup d’énergie et de temps, qu’on pourrait utiliser autrement, pour veiller et dénoncer les ruses de l’extrème-droite qui voudrait bien se refaire une virginité, mais purée de crottes d’oiseaux, il est nécessaire de le faire !
      Il est nécessaire de refuser définitivement ses colporteurs ! De retracer les lignes à ne pas franchir, claires, précises. Des mecs comme Collon, cheval de Troie fasciste, qui mêlent les genres gauche/extrème-droite tout en masquant leur finalité destructrices sont particulièrement insupportables. Refuser de les distinguer pour les plus jeunes qui ne voient pas la différence est criminel ! Leur but est bien de prendre le pouvoir en mettant à bas toute pensée créatrice de gauche.
      Franchement, je doute que tu aies lu le texte en lien, car ce n’est pas possible que tu es cette réaction !

    • L’extrême droite n’existe que parce qu’on en parle. Et... il ne reste plus qu’à déterminer qui est le « on » pour savoir à quoi peut servir l’extrême droite.
      J’ignore pourquoi, comment, mais nous sommes en train de prendre conscience du faible pouvoir que nous avons, nous, là, à croire qu’Internet est un contre-pouvoir. Le pouvoir, il est toujours dans la télé, dans les journaux quotidiens. Il suffit de voir autour de soit, tous ces glands qui ne jurent que par le consumérisme. Ils existent ces gens, pour de vrai, et ils sont plus nombreux que nous ! Vraiment ! Partout ! Et ils ne croient que ce qui est dans le poste. Même ma femme trouve que je suis sectaire, juste parce que j’exprime des idées tranchées sur tel ou tel sujet et que j’insulte Jupadas à chaque fois que j’ai le malheur de le voir. Tout à l’heure, j’expliquais l’obscenité de cette émission hier soir qui tentait de nous faire pleurer sur ces pauvres riches qui ont dû faire leurs preuves dans la vie suite à un malheur... Ok, ils ont du malheur, mais il vaut mieux être une femme riche et perdre son mari à 35 ans, qu’être une smicarde et perdre son mari de la même façon... Bon, voilà, impossible de causer avec quiconque de ce genre de choses, parce que tout le monde s’en fout ! ! ! Ici, c’est survivance et consommation. Tiens, autre preuve. Les enseignes de hard discount... Faut voir le rayon « biscuits ». Que des saloperies avec pleins de chocolat crêmeux, de ceci cela... à base de toutes ces saloperies industrielles pour « que ça coûte moins cher et que ça se conserve ». Pourtant les pauvres, y pourraient la faire frugal, juste des petits beurres... pas cher et tout... mais... 1), les petits beurres sont chers parce que c’est le seul truc du rayon confectionné avec du vrai beurre, et en plus, 2) c’est trop simple, on veut jouir nous aussi, et bouffer des trucs compliqués parce que ça fait riche.

      A part ça, l’extrême droite... Agnès reste engluée dans l’attaque des « nous à Reflets » qui eux même restent englués dans leur visite à Auschwitz. Parfois, les grilles de lecture deviennent dogmatiques et perdent en pertinence... Je pense que cette attaque est une énième preuve que les gauchistes sont des cons qui ne savent que se prendre la tête entre eux... faute de mieux.

      Aussi, Hollande a bien raison de se montrer sectaire à l’égard de sa gauche. Le personnel politique se fout des idées, il est professionnalisé et répond donc positivement à tous les stimuli managérials : la carotte et le baton. On pouvait être étonné de le voir aussi intransigeant à l’égard du PC et du FdG ensuite... mais les faits lui ont donné raison. La majorité se contrefout de tout ce qui n’est pas adoubé par le 20h.

      Qui c’est qui croyait que le 20h allait disparaître déjà ?

    • L’extrême droite n’existe que parce qu’on en parle.

      Ah chouette, l’extrême droite va disparaitre parce qu’on ne va plus en parler. Et supprimer tous les crapauds empêcherai les séismes ?
      Pff, autant il faut savoir générer des points porteurs de valeurs collectives, et je tente d’éviter pour cela le cynisme, autant nommer et contrer l’extrème-droite me parait une nécessité et l’enjeu majeur des groupes qui se disent anarchistes ou de gauche et qui ont tendance a ne rien comprendre des organisations politiques et de leur façon d’agir !

      Au besoin, je donnerais des exemples, mais il parait qu’il ne faut pas en parler !

    • Je me laisse aller à la facilité, je le reconnais, par le cynisme. Pas la capacité à faire plus. Ceci dit, ce qui m’importait, c’était la considération autour du « on ». Dans quelle mesure est-il pertinent pour une publication de commander un sondage mensuel sur la popularité du FN si elle ne fait pas la même chose pour... disons... au hasard... le Front de Gauche... Après tout, des gens qui se sentent proches des écolos ou des gauchistes, il doit y en avoir. Peut-être même qu’il y en a plus que pour les idées du FN. Mais on n’en fera pas des sondages hebdomadaires.
      Et donc, si nous là, on fait comme les « on », aka « ceux qui nous informent par voie de sondages réguliers », on réagit comme les taureaux face au chiffon rouge, et on se tape la tête contre les murs en gémissant que l’extrême droite y faut lutter contre parce que l’extrême droite est méchante et que quand on a fréquenté Auschwitz, on sait où est le diable (coucoukitetoa :-) ).

      C’est toujours la même musique, comme ce fut le cas exténuant à partir de 2007 : chiffons rouges après chiffons rouges, on ne se retrouvait plus qu’à se positionner « contre ».

    • Quand la liberté d’expression devient liberté de pression. A la base, je prônais, mordicus, la première. Mais à force de perdre beaucoup d’énergie à réguler, à force de voir des sites se faire envahir à tel point qu’on ose plus y foutre les pieds de peur de se les prendre dans un tapis pas persan pour un sous, bah il faut trouver des solutions. Et cet entêtement qu’ont l’extrême droite, les pro-colonialistes et autres conspi à squatter des sites qui ne souhaitent pas les accueillir a un nom : le trollage. Une seule réponse : don’t feed the trolls. Alors oui je suis pour la liberté d’expression de mes ennemis... mais sur leurs sites. Et je retrouverai ainsi avec plaisir celles et ceux avec qui on pourra débattre, ne pas être d’accord mais sans avoir envie de vomir.

    • La liberté d’expression, c’est pour quand on exprime des idées et que l’on souhaite le débat, pas pour éructer et chercher la baston :

      Charte du Monolecte
      Pour commenter ici :
      – Pas d’attaques personnelles
      – Pas de hors-sujet (type troll)
      – Pas de comportements agressifs
      La diversité des opinions est la bienvenue tant qu’elle respecte ces 3 petites règles simples et faciles à comprendre et retenir.
      Et don’t feed the troll !

    • Pour ma part je n’arrive pas à comprendre comment on peut se sentir « envahis » par des trolls. Soit ce qu’ils disent est absurde et on balaie, soit c’est construit et on contre-argumente.
      L’argument du manque de temps me navre.
      Si on ne veut pas s’engager dans la bataille idéologique, effectivement on reste en circuit fermé entre nous bien au chaud, et vogue la galère...

      Moi qui aime bien le débat, je suis frustré, je n’arrive pas à en susciter, même les trolls ne viennent pas chez moi. Je ne sais si c’est parce que je suis illisible ou insipide, peu importe, dommage je suis plein d’énergie :-)
      Au service militaire, mon binôme était un jeune bourguignon embrigadé dans la mouvance catholique extrémiste St Nicolas du Chardonnay qui participait à des commandos anti-IVG et autres subtilités du genre.
      Ensuite pour mon premier boulot d’informaticien, mon collègue était adepte des bouquins d’Alain Soral, Houellebecq, Marc Edouard Nabe et autres joyeux lurons de la haine ordinaire et du nihilisme snob.
      Pour mon deuxième boulot, j’étais là avec un militant actif du bloc identitaire dont le look proche de l’archétype du skin ne devait rien au hasard.

      A chaque fois on avait en commun quelques réflexes face au mainstream, la presse, le système, le politiquement correct, on arrivait à discuter un peu avant de nous crisper sérieusement sur nos divergences. Mais je prenais quand même une certaine satisfaction à les mettre en face de leur propre haine et leurs fantasmes, et à les ébranler dans leur conviction..
      On ne peut rien quand ils sont en meute, mais échanger quand ils sont isolés n’est pas complètement inutile, moi je le vois comme nécessaire... Il y a quand même un humain derrière chaque troll...

    • (HS : lol, s’il mettait Nabe dans le même sac idéologique que Soral et Houellebecq — qui eux-mêmes n’ont aucun rapport —, c’est un bel exemple de confusionnisme et de peu de culture.)

      Sinon je suis d’accord avec @fil. Si c’est pour faire des vraies phrases, et qu’il n’y a pas envahissement (genre les autres ne peuvent plus parler des sujets de départ), on peut discuter avec tel ou tel personne « trollesque ». Mais si c’est pour se faire insulter et avoir des suites d’injonctions copier-coller, voire de phrases grammaticalement illisibles comme celles de notre poutinophile d’ici, alors je suis désolé mais c’est facile de se créer un blog quelque part ou d’en héberger un soi-même et répondre sur son endroit : il y a les liens hypertextes pour ça, si on veut pointer à quoi on répond sur un autre site.

      Il y a une différence entre dire que tous peuvent s’exprimer, et les inviter à discuter dans notre salon. On ne demande pas à fermer leurs blogs, que je sache. (Mais je suis conscient qu’il y a aussi un biais, car quelque soit notre bord, exprimer ses idées sur son petit blog que personne ne connaît a moins d’impact que d’aller discuter sur des sites connus existants. Ça vaut pour tout le monde.)

    • Ben oui, yen a plein des mauvais lecteurs... :)

      Et surtout des gens qui n’arrivent pas à comprendre que : « les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis. »
      Et que donc ce n’est pas parce qu’une personne a les mêmes griefs que toi sur tel ou tel point (Israël ou autre) que c’est à mettre tout dans le même panier.

      Mais bon, les fans conspiros aiment bien tout mélanger... c’est la Réconciliation de tous les Dissidents du Système tu vois (- rires -).

    • Je ne suis toujours pas convaincu par cet article (même si évidemment comme tout le monde je fais gaffe et je choisis les gens avec qui je travaille), essentiellement parce qu’il mélange tout et n’importe quoi ; et parce que j’en ai vu d’autres auparavant avec les mêmes démons.

      – On démarre sur Chomsky et l’affaire Faurisson, puis on se demande s’il faut « héberger les fachos », alors que Chomsky, que je sache, ne fréquente personne de réellement infréquentable sur Zmag et autres publications. Donc je ne comprends pas comment on peut opposer Chomsky à ce qui se dit par la suite. Sauf si on invente un débat totalement artificiel (Chomsky milite-t-il pour que ZNet héberge Faurisson ?).

      – Évidemment, ce genre de texte prétend assez rapidement décrire nos propres expériences, et on se projette tous avec nos propres choix, nos propres supports, ce qui permet à nouveau de tout mélanger : associations où l’on choisit tout de même avec qui on veut militer, manifestations publiques où la possibilité de choisir est déjà plus faible, sites Web d’un groupe identifié, site de débat d’idée et carrément réseaux sociaux. La question devient totalement farfelue si on se demandait s’il faut refuser de s’exprimer sur Twitter parce qu’on y trouve des flux parfaitement dégueulasses. Je pense qu’on est pourtant ici dans ce genre de glissement de la discussion.

      – Autre mélange des genres : on passe de l’antiimpérialisme à l’antisionisme aux actions sociales locales et inversement, comme si les questions qui se posent sont les mêmes. Ça revient à admettre que ceci est une question logique : ah ah, si je refuse d’aller militer avec Coppé sur les questions sociales en France, pourquoi j’accepterais de fréquenter des sympathisants du Hezbollah libanais (qui n’est pas non plus un mouvement politique libertaire très progressiste) dans les manifestations contre les crimes israéliens ?

      – De plus, ce texte s’inscrit dans une longue tradition pénible avec son name-dropping de l’affreux, sans trop de précisions, sur le ton de l’évidence, sauf qu’il est ensuite explicitement reproché aux personnes dénoncées non pas d’« être fascistes », mais de « fricoter avec les fascistes ». Je veux bien, mais du coup le name dropping permet de conchier, ici, Chouard, Bricmont et, en suivant un seul lien, Rezo.net et d’autres personnes qui y étaient référencées régulièrement.

      Ce faisant, si la logique d’excommunier publiquement les gens se base sur leurs fréquentations et non sur le fait qu’ils soient eux-mêmes fascistes, pourquoi encore citer ce négationniste de Chomsky ? Ce type était copain avec Serge Thion et a pétitionné en faveur de Faurisson. C’est pourtant la logique de ce texte (les gens que le texte cite nommément se voient, généralement, reprocher d’avoir fait des choses bien moins graves que ça), alors j’aimerais savoir s’il faut aussi qu’on cesse de citer Chomsky ?

      – Et tout cela dans une saine ambiance de dénonciation d’antisémites qui se déguiseraient en pseudo-antisionistes. Mais enfin c’est pas nouveau et c’est un sujet souvent très discutable, alors que c’est toujours présenté sur le ton de l’évidence. J’ai déjà indiqué que ce texte dénonce Chouard, Collon et Bricmont comme infréquentables, qu’en un seul lien ça dénonce par association Le Grand Soir, Rezo.net, Chroniques du Yéti, Viktor Dedaj, Olivier Bonnet, Emcee, Saïda Churchill, Romain Bouteille, Noam Chomsky, Bénédicte Desforges, Philippe Sage… et que tout le monde est encore en train de parler ici sur le ton de l’évidence de ce qu’il faut faire « en général » contre les fachos et les conspis. Quoi, on est bien d’accord, alors, tous ces gens sont infréquentables et ce qu’ils font est équivalent à soutenir Faurisson ?

      Mais j’en ai vu passer d’autres, croyez-moi. Finkelstein, je peux vous trouver des tonnes de textes expliquant qu’il est d’évidence antisémite. Ménargues est-il encore fréquentable ? Atzmon ne me passionne pas (Angry Arab le qualifie clairement d’antisémite, perso j’évite de le référencer), mais il est préfacé par Bricmont (hop, antisémite aussi) et, aux États-Unis, défendu par John Mearsheimer (antisémite évidemment). Edward S. Herman vient de publier un article intitulé « Beyond Chutzpah » (comme le pamphlet antisémite de Finkelstein ?). Ben non, l’évidence n’est dans ces cas qu’une mode ou, plus certainement, une option politique, et le name-dropping est dangereux (et dégueulasse).

      Sans trop de surprise, le texte référencé qui dénonce LGS, rezo.net et Saïda-Churchill-compagne-de-Romain-Bouteille suinte de foutaises gentiment sionistes. C’est un gros non-dit, dans ces discussions, tout de même, que d’accepter de se faire dicter des listes de gens infréquentables au motif qu’ils seraient de faux-antisionistes (mais de vrais-antisémites) par des gens qui ont des idées que, pour ma part, je juge obscènes sur le sujet.

      Vous n’imaginez pas le nombre de listes d’exclusion publique d’extrême-gauche que je vois passer dans lesquelles il est explictement reproché la fréquentation de sympathisants du Hamas ou du Hezbollah (ou d’autres partis palestiniens, syriens, libanais). Merci de fournir une liste des gens fréquentables par un authenthique militant d’extrême-gauche au Moyen-Orient.

      Bref, pour un contre-exemple évident (Faurisson), je vois passer quotidiennement des listes d’exclusions basées toujours sur les mêmes arguments, mais qui contiennent systématiquement des gens présentés comme à l’évidence antisémites et infréquentables, et c’est soit sur des accusations par association, soit sur une lecture très tendancieuse (de manière assez transparente : d’inspiration sioniste) de ce qu’ils écrivent.

      – Après, je ne suis pas plus naïf qu’un autre. Quand il commence à y avoir trop de signaux bizarres, des contacts pénibles, je fais attention et je limite les référencements. Je ne cherche pas à rencontrer certaines personnes et je refuse des invitations à certains groupes. Mais le côté « évident » des listes de noms qui circulent me fait chier, et les accusations par association sont très dangereuses. Quant aux accusations émises par des gens qui puent le sionisme mou, elles n’ont rigoureusement aucun intérêt ; l’idée même de discuter sur la base des imputations par les faussaires sionistes est clairement inacceptable.

      – Pour une raison qui m’échappe, l’imputation d’antisémitisme (souvent discutables ou polémique) est la seule qui semble justifier les listes de dénonciations qui circulent sur le Web gaucho. Pourtant il y a des tripotées d’autres raisons d’exclusion dans les milieux pro-palestiniens : un ou deux États, reconnaissance ou non d’Israël, quelles frontières, rapport à la violence, rapport aux régimes autoritaires, collaboration avec des militants israéliens, etc. Historiquement ce sont des thèmes très clivants dans ces milieux. C’est très sérieux et grave. Si tu veux que des gens refusent de se fréquenter et travaillent ensemble, tu abordes ces sujets frontalement. Tu verras les exclusions et les « ah non c’est vraiment pas possible de donner la parole à ces gens-là ». Tu dois certainement savoir que Chomsky est à la fois dénoncé sérieusement comme antisémite et comme crypto-sioniste.

      Sans compter évidemment les autres sujets clivants qui ont toujours bien planté tous les mouvements anti-impérialistes (Serbie, Libye, Syrie…). À chaque fois de belles occasions de voir surgir ces belles listes d’excommunications (pro-russes, pro-dictature…) plus ou moins teintées d’accusations de conspirationnisme, de complaisance avec les fascistes ou, allez, avec les antisémites.

      – Et je signale que je bloque dans mes propres flux les gens que je juge trop graves (le cas pathologique évoqué sur Seenthis est bloqué depuis belle lurette), comme je bloque aussi préventivement tous les abrutis sionistes que j’identifie (« la seule démocratie de la région, blah blah », hop bloqué).

      – Bref, on nage en pleine confusion parce que ce texte mélange totalement différents niveaux de réflexion (liberté d’expression, liberté académique, sites collectifs, réseaux sociaux, associations, manifestations publiques…), différents types de personnages, différents types d’endroits et de supports, et qu’il accumule les non-dits ou les raccourcis dangereux.

      C’est toujours le même piège quand on parle de « liberté d’expression » : partir des cas les plus graves et les plus avérés (Faurisson, des fois qu’on aurait un doute), pour ensuite faire de grandes théories. Alors que justement la difficulté est qu’on n’est que rarement dans l’évidence (même si accoler Bricmont à Faurisson dans le même texte, sur le ton de l’évidence, est un raccourci bien pratique). Le principe de « ligne rouge » qui sous-tend toujours ce genre de discussion est pénible dans la pratique : il y a rarement la même perception de la ligne rouge dans nos milieux, notamment en matière d’anti-impérialisme et d’antisionisme, et on a souvent tendance à se faire dicter la position de la ligne rouge par des gens qui sont déjà, pour moi, du mauvais côté de la ligne.

    • Juste une contextualisation rapide pour expliquer mon commentaire. Je parlais de mon expérience d’ex modératrice d’indymedia. Ces sites sont la proie de groupes, pas si nombreux, qui se livrent à une guerre de publications et commentaires entre eux, sorte de jeu à qui ne se fera pas modérer. Autour du conflit israelo-palestition, autour des fascistes rouges, autour de... que sais-je encore. Je n’y mets presque plus les pieds, et pourtant c’est un super outil...
      Voici un exemple de ce que provoque la même publication d’article sur indy nantes (pour paris c’est pire...) : https://nantes.indymedia.org/article/27075

    • @Simplicissimus
      <HS> : oups, ou plutôt hips.. Merci pour la correction... St Nicolas du Chardonnet, à votre santé m’ssieurs-dames, il faut dire que le manant en question venait d’une famille de viticulteurs de Nuits St Georges (et véridique : depuis plusieurs générations, l’ainé était officier militaire et reprenait de l’exploitation viticole à sa retraite, le second rentrait dans les ordres.... Coup de bol pour lui (?) il était l’aîné, et il était le premier à déroger à la règle en faisant un BTS d’oenologie après avoir foiré St Cyr..) </HS>

  • Dossier les nouveaux antisémites
    http://rlf-mlv-antifasciste.blogspot.fr/2009/06/dossier-les-nouveaux-antisemites.html
    Réalisé en décembre 2008 pour le fanzine antifasciste et libertaire « Barricata ».

    La guerre contre le sionisme est présentée comme l’enjeu majeur de la lutte en faveur de l’émancipation. Ici, l’emploi du terme « sionisme » se révèle un cache-sexe sémantique régurgité à l’envi désignant les Juifs en général. Sous couvert d’un pseudo-discours antisystème, les nouveaux antisémites se présentent comme des « rebelles » et entendent occuper le terrain dans les quartiers comme sur la Toile. PANORAMA.

    Sommaire :
    – Égalité et Réconciliation.
    – Dieudonné : chute libre dans l’antisémitisme
    – « La banlieue s’exprime »
    – Lexique.
    – Le Mouvement des Damnés de l’Impérialisme
    – Le Parti Solidaire Francais
    #antisémitisme #antifascisme #extrême-droite

    • Ouais enfin quitte à critiquer l’utilisation abusive de certains mots par des ennemis politiques, faudrait peut-être arrêter de mélanger soi-même les mots dans tous les sens jusqu’à ne plus rien leur faire dire.

      Tu peux dire que cet État, ses dirigeants, son armée, une partie de sa population, sont des gros colonisateurs barbares qui veulent exterminer tout ou partie d’un peuple pour s’approprier des terres. Mais ça sert à rien de mélanger tout en bouillie.

      #confusionnisme

    • Désolé @butadaie mais j’effacerais tes messages à la fin de la journée, quand les autres personnes de @Seenthis auront pu les lire. Perso j’ai pas envie d’avoir de la prose antisémite et anti-antifasciste sous les liens que je sauvegarde, et comme y’a la fonction « effacer » les commentaires des autres sous mes seens, je vais me faire un plaisir de l’utiliser :-)

      Edit 21 h : voilà c’est fait. Compliqué la modération de ses propres seens ;) Pour ne pas perdre le fil, on retiendra que l’intervention de @rastapopoulos suivait celle de @butadaie (qui faisait entre autres l’éloge de Gilad Atzmon et traitait Netanyahou de nazi).

    • Je découvre ce matin ton interprétation de ce que moi je nomme échange de point de vue.

      Désolé également @ari, je suis plutôt quelqu’un qui appelle un chat un chat, c’est dur de se refaire.

      Je te laisse utiliser tout ton saoul la fonctionnalité qui te fait sourire.

      @golummoderne : c’est dans la différence qu’on apprend. Pour te paraphraser : je suis plutôt, un peu comme Sand ou Hass, pour « l’union de êtres humains pour la paix », c’est moins discriminant.

  • Criminologie(s) (Le nouvel Economiste)
    http://www.lenouveleconomiste.fr/criminologies-15977

    On veut lutter contre la #récidive ? Bravo. Où sont les études récentes sur la question ? Hors le travail de bénédictin de Pierre-Victor Tournier, que l’#administration pénitentiaire et judiciaire a tenté par presque tous les moyens d’isoler des sources d’information publiques, il n’existe pas grand-chose de sûr, stable, fiable, vérifiable et récent. Mais on se lance des chiffres sans sources à la figure. On veut intervenir à Marseille ? Bravo. Où sont les unités de renseignement opérationnel, quasi disparues de la voie publique depuis la suppression des Renseignements Généraux et si pauvrement dotées en Police Judiciaire ? Où sont les analyses de cartographies criminelles basées sur un outil informatique de suivi des plaintes, des procédures et des mains courantes, réclamées depuis 2003 par l’Observatoire national de la #délinquance, engagées dans le très byzantin dispositif de commande du ministère de l’Intérieur et dont l’installation est repoussée tous les ans depuis 2008 ? On élude alors les études sur le sujet de Xavier Raufer, on noie la critique réelle sur le déficit du renseignement opérationnel, mais on retrouve la réalité sur son chemin. On veut traiter des grandes affaires judiciaires ? Bravo. Les experts (parisiens) sont là. Mais on ne sait toujours pas faire appel à ceux dont la proximité géographique, mais pas l’uniforme, serait marquée au coin du bon sens (et de la bonne gestion des deniers publics).