• Toulouse : conférence sur “confusionnisme et théories du complot”
    http://lahorde.samizdat.net/2016/09/15/toulouse-conference-sur-confusionnisme-et-theories-du-complot

    L’UAT (Union Antifasciste Toulousaine) organise une conférence samedi 17 septembre à 18h à la Chapelle (36, rue Danielle Casanova, métro Compans Caffareli). Le thème de cette conférence portera sur “CONFUSIONNISME ET THÉORIES DU COMPLOT”, animé par Yannis Youlountas. Complot sioniste, nouvel ordre mondial, 1%, chemtrails, juifs dominant la finance internationale, franc-maçons, reptiliens, prédestination extra-terrestre,… Nombreux sont [&hellip

    #Initiatives_antifas #confusionnisme #conspirationnisme #théorie_du_complot

    • La video en question, sur RT (télévision russe pro-poutine et qui ne floute pas les gens, pour info de précaution en diffusion) callée au moment qui concerne Romain à 5h17... : https://youtu.be/V2d90Ttb0n8?t=5h17m23s

      Les mots du père de Romain :

      Ca n’arrive pas qu’aux autres.
      Romain D, le jeune homme très gravement blessé en voulant filmer la manifestation du jeudi 26 mai, c’est Romain Dussaux, mon fils.
      Les mots me manquent alors pour ceux qui voudraient savoir regardez le lien de la télévision russe

      https://www.facebook.com/ldussaux/posts/10210106385964715

      Romain se bat du mieux qu’il peut... avec courage.

      https://www.facebook.com/ldussaux/posts/10210128418275509

      Je viens de lire ça... c’est assez troublant.

      https://www.facebook.com/ldussaux/posts/10210128875686944

    • Après visionnage : le camion de pompier reste très longtemps sur place, comme en attente. A 5h49 une voix appelle « hey les gars y’a un problème » et ont entend Romain hurler de douleur. La suite se passe très vite : deux flics rentrent, mais après l’appel. L’ambulance part presque aussitôt. C’est bien plus dans le délais d’attente qu’il me semble y avoir un souci sur l’évolution de la blessure ; j’avoue être gênée par la version dans Libération qui transmets un témoignage donnant la sensation que des flics sont rentrés avant l’aggravation de l’état de Romain : https://youtu.be/V2d90Ttb0n8?t=5h49m8s

      Cela ne va pas dans le sens du témoignage livré par Libération :

      Troisième épisode : un camion de pompiers débarque enfin sur les lieux. Romain y est embarqué sur un fauteuil roulant, visage bandé mais manifestement éveillé, voire souriant pour rassurer ses proches. Deux CRS harnachés et casqués montent alors à bord. Un témoin affirme qu’un troisième CRS portant une mallette de survie se serait glissé dans le camion.

      Impatience.
      La suite nous est racontée par deux autres témoins oculaires, Paul et Marie (1). Peu de temps après avoir démarré, l’estafette des pompiers se gare quelques centaines de mètres plus loin, le temps qu’un autre véhicule, mieux médicalisé, ne prenne en charge Romain. « Le voyant entrer bien portant dans le camion des pompiers, on a trouvé bizarre que deux CRS s’y engouffrent. Du coup, on l’a suivi. » Ils disent ensuite avoir vu, via une vitre latérale, « deux CRS casqués se pencher sur lui », le pompier de service restant « en retrait » de la cabine. Nos témoins n’ont pu observer directement le corps de Romain, seulement les deux CRS. Mais ils affirment que « leurs gestes étaient violents, au point de faire bouger le fourgon ». Premier secours, acte d’intimidation ? Dans un appel téléphonique passé à des proches depuis le camion de pompiers (Libération a eu accès à la bande audio), on entend juste Romain crier sa douleur.

    • Je ne suis pas tranquille... En voyant ce qui se développe sur les réseaux sociaux, où beaucoup n’attendent, légitimement, que la preuve d’un faux pas policier qui fasse enfin condamner la répression, je me dit que le témoignage cité ainsi par Libération fera plus de mal qu’autre chose. Il va être très facile de montrer, avec les images, que les flics n’étaient pas dans le camion de pompiers quand l’état de Romain s’est aggravé et qu’au contraire ils se sont précipité pour intervenir à l’appel du pompier et des hurlements de douleur. Les fautes sont pourtant suffisamment présentes ailleurs : avant, lors des jets de grenade de désencerclement à l’aveugle, puis dans le délais d’attente sans doute imposé par des conditions de sécurité policières et des ordres hiérarchiques... C’est là qu’il y a mise en danger de la vie d’autrui et c’est bien l’ensemble de l’armement militaire des « forces de l’ordre » contre les manifestations sociales et les dérives anti-démocratiques attisées par un syndicat comme Alliance comme par les membres « responsables » du gouvernement qu’il faut dénoncer, fermement.

    • Merci @val_k ! L’analyse de la situation médicale à chaud dans la 2e vidéo est extrêmement importante. En gros, un passant probablement du milieu médical en sait plus que les policiers : le samu aurait du venir et repartir rapidement pour intervention médicale (on voit la flaque de sang parterre et son visage en sang).

      Si on regarde le rush de RT on voit que :

      – à 5h20min Romain Dussaux est blessé
      5h33 les pompiers arrivent
      – à 5h49 la situation de Romain semble s’aggraver (cris)
      – à 5h50 les pompiers partent mais s’arrêtent aussitôt 100 m plus loin
      6h15 les pompiers partent enfin vers un hôpital

      55 MINUTES ! 55 minutes pour l’évacuer, alors qu’il était en plein Paris avec minimum 5 hôpitaux à moins de 5 minutes : http://www.openstreetmap.org/?mlat=48.8475&mlon=2.4093#map=15/48.8475/2.4093

    • Il faut peut-être préciser que les pompiers de Paris, comme les gardes mobiles chargés ici de la « protection » immédiate de l’ambulance, sont des militaires aux ordres du préfet de police. Pas le SAMU. Les deux CRS ne sont sans doute appelés que pour constater ce qui se passe dans le camion avant son départ. Ça reste en famille, transparence garantie.

      EDIT : pour archive, à propos de l’ambiguïté du statut des pompiers de Paris dans leurs interventions sur les manifs et ses conséquences sur l’accès à l’information — parano, rumeurs :

      http://seenthis.net/messages/476818

      http://www.humanite.fr/securite-un-temoin-evoque-des-consignes-de-ne-pas-secourir-les-manifestants

    • autre analyse trouvée sur indymedia nantes :
      Romain D. dans le coma : « Bavure » ou tactique de répression du mouvement social ?"
      https://nantes.indymedia.org/articles/34901

      Je tiens à préciser ces quelques éléments :
      1- lors d’un tel évènement sur la voie publique, il est d’usage que la police accompagne l’ambulance
      2- le camion bouge, c’est normal, des personnes se déplacent à l’intérieur...
      3- Oui, Romain crie. Comme on le voit, il n’a pas perdu connaissance de suite, et les secouristes l’ont de toute évidence examiné, donc touché ses blessures graves : ça fait mal.
      4- Le coma peut survenir quelques minutes à quelques heures après le choc : une hémorragie met du temps à se propager et d’autres éléments médicaux entrent en compte...
      5- Nous ne pouvons pas clairement infirmer ou affirmer une énième attaque physique policière sur une personne innocente, faible et sans défense.

      Il me semble étrange qu’un journal tel que Libération, détenu majoritairement par deux hommes très riches issus d’une classe sociale bourgeoise (dont un franco-israëlien bien connu domicilié fiscalement en Suisse) aborde le sujet. La police est tout de même la bras armé du capitalisme... et donc des bourgeois.
      En fait, l’article sème le doute sur les conséquences du lancer de grenade... ceci explique cela ?

      ... A qui profite le doute ? Aux armes de la police.

      L’article ne tombe pas dans une parano binaire hein, mais souligne les points de défiance nécessaires. J’ajouterai que feu l’esprit canal doit pas mal accentuer les choses puisque l’article de libé annonce plus ou moins un scoop dans l’émission de Barthes qui fait sa dernière semaine avec son petit journal : y’a surement aussi du teasing pour qu’il fasse un carton avant de partir... sur TF1 !

    • Moralité... deux jours après et malgré de multiples décryptages qui démontrent l’erreur, émotionnellement logique, contenue dans le témoignage suggérant la possibilité de violences policières dans le camion... RIEN !
      Le Petit Journal a heureusement concentré son analyse sur la grenade. Évidemment vu la rumeur parallèle, l’intéret du public n’accroche pas. Cette rumeur est en train de gonfler, partout, se cristallise sur le passage du soit-disant tabassage. Et c’est logique.
      Pendant ce temps, Libé a modifié son article pour dire que hou la la ils se sont trompés sur la dénomination des CRS mais absolument rien sur les erreurs, évidentes, dans le témoignage.
      Pire, des pages militantes n’ont visiblement pas pris le temps de regarder les vidéo et font des records de fréquentation avec cette fausse info. Certaines pages « militantes » savent très bien qu’il y a de grosses failles là dedans mais transmettent quand même sans la moindre précaution. Et l’une d’entre elle, antifa, a fait un montage video qui coupe le passage prouvant que les flics sont montés APRÈS les hurlements de Romain. Évidemment cette vidéo, mensongère du coup, tourne partout et bien peu de commentaires interviennent pour prévenir de la manipulation :/
      https://www.facebook.com/ActionAntifascisteNp2c/videos/1016411138396319

      Si je suis en colère et que je n’arrive pas à décrocher de ce sujet c’est qu’il me semble hyper symptomatique de ce qui ne pourra changer tant que celleux qui se présentent comme responsables, medias, politiques, feront sciemment des choix sensationnalistes et donc mercantiles, plutôt qu’éthiques.

      Pendant ce temps là se prépare #Eurosatory, le juteux « SALON INTERNATIONAL DE DEFENSE ET DE SECURITE »
      Tranquille.

      En cristallisant la colère et l’indignation sur une responsabilité individuelle de deux flics plutôt que sur l’armement de la police et les donneurs d’ordre, cette rumeur, qui va exploser comme un ballon de baudruche, me semble un vrai gâchis, pour ne pas dire plus...

      Il est peut-être encore temps d’intervenir ?

    • Hélas @intempestive : même #David_Perrotin alimente le truc en fait, d’où mon désespoir total :
      https://twitter.com/davidperrotin/status/739547470049480705
      Et pour le billet j’écris de manière trop émotionnelle pour me charger d’un tel boulot. Pis ça fait 3 mois que j’essaye de ne pas me noyer chaque jour dans le flot d’infos et que je constate mon échec chaque soir. Là dessus, sur cet état d’urgence permanent, j’aimerai bien écrire mais...
      Bref je cherche moi aussi LA publication qui fasse dégonfler le ballon en douceur pour le transformer en relai contre les armes plutôt qu’en pétard mouillé (oué j’aime les métaphores en plus, c’est dire si mon écriture n’est pas idéale !)
      Mais si quelqu’un-e lance un pad collectif à publier ensuite sur les #médias-libres je suis partante hein !

    • J’allais l’ajouter, @intempestive : merci pour le suivi.
      J’avoue avoir la gorge encore plus nouée à la lecture de ce témoignage. Je ne me remets pas du 26 mai. Quelque chose a basculé, à Nantes et à Paris. Et en moi aussi. Et c’est super compliqué de l’écrire, comme si tous les fils sensibles que je tissais s’étaient emmêlés et que certains cadres avaient rompus.

    • Je vais essaye de clore ce non-article puisque je n’arriverai sans doute jamais à l’écrire.
      Ce qui se passe autour de Romain D. m’a profondément touchée parce qu’en plus de ce qu’a très bien égrainé @intempestive, à savoir le cumul #violences_policières, #armement, #maintien_de_l-ordre et #fabrique_du_consentement, #médias #mainstream et #confusionnisme, #marchandisation et #récupération, #buzz-ness, #etat_d-urgence permanent... (à compléter)
      s’ajoute le #sensible bien difficilement transmissible : la disparition par #maltraitance et #casse_sociale, dans les luttes et dans les rues, des gens qui rêvent, des gens qui espèrent, des gens fragiles, des gentils, des doux et des dingues, des gens à mobilité ou réflexion réduite, des gens comme toi et moi, quoi. La grande majorité du [nous] .
      J’ai la sensation d’avoir atteint mes limites ce jour là, le 26 mai.
      L’arrivée en douce de #Eurosatory et en force de #Euro2016 vont finir de tuer l’un de ces autres mondes possibles que nous avons tenté de faire émerger. Heureusement, nous savons qu’il y a en d’autre, mais chaque révolte réprimée rend la naissance du suivant encore plus violente...

  • Baron de Boue : Ce royaliste nationaliste qui prétend s’incruster dans une lutte sociale
    https://nantes.indymedia.org/articles/34557

    Depuis que Sylvain Baron a été prié fermement par la commission « Accueil et Sérénité » de « Nuit Debout » [Paris, pas #Nantes hélas] de ne pas venir perturber le collectif #en lutte qui occupe la place de la République, ses défenseurs nationalistes, chouardiens et autres conspirationnistes hurlent à la « censure » contre « la liberté d’expression », comme si la liberté d’expression, c’était pouvoir dire n’importe quoi à n’importe qui à n’importe quel moment en n’importe quel lieu et sans tenir aucun compte du désir des destinataires de recevoir ou pas le message qu’un propagandiste veut leur imposer. Beaucoup arguent aussi sur les réseaux sociaux que Baron ne serait ni fasciste ni d’extrême-droite, qu’il serait même « de gauche », et exigent auprès de ceux qui le nient des preuves du contraire. Nous avons (...)

    #luttes #salariales #-ismes #tout #genres #_anarch-fémin #confusionnisme #luttes,salariales,-ismes,en,tout,genres,_anarch-fémin…,confusionnisme

  • Sylvain Baron : Ce royaliste nationaliste qui prétend s’incruster dans une lutte sociale
    par l’Observatoire des réseaux
    http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/20/royaliste-pretend-sincruster-lutte-sociale

    Depuis que Sylvain Baron a été prié fermement par la commission « Accueil et Sérénité » de « Nuit Debout » de ne pas venir perturber le collectif en lutte qui occupe la place de la République, ses défenseurs nationalistes, chouardiens et autres conspirationnistes hurlent à la « censure » contre « la liberté d’expression », comme si la liberté d’expression, c’était pouvoir dire n’importe quoi à n’importe qui à n’importe quel moment en n’importe quel lieu et sans tenir aucun compte du désir des destinataires de recevoir ou pas le message qu’un propagandiste veut leur imposer. Beaucoup arguent aussi sur les réseaux sociaux que Baron ne serait ni fasciste ni d’extrême-droite, qu’il serait même « de gauche », et exigent auprès de ceux qui le nient des preuves du contraire.

    Nous avons donc fait l’effort de ne pas nous contenter des témoignages qui attestent de ses liens avec des skinheads ou avec l’extrême-droite catholique et de nous plonger dans la lecture de quelques écrits de Sylvain Baron. L’ensemble, quoique d’une grande pauvreté théorique, présente beaucoup de digressions narcissiques et de bavardages confus qui en rendent la lecture laborieuse. Nous ne prétendons pas ici à l’exhaustivité et nous nous contentons de reproduire un florilège de citations qui nous semblent significatives.

    #Sylvain_Baron #confusionnisme #Nuit_Debout #extrême_droite_qui_veut_se_faire_passer_pour_la_gauche

  • [Nantes] Alerta Antifascista le fasciste Sylvain Baron veut tenter de noyauter les mouvement de luttes à #Nantes à partir de ce soir
    https://nantes.indymedia.org/articles/34518

    Avis à tou-tes les camarades Antifasciste de Nantes, le Fasciste 2.0 Sylvain Baron un membre du « Mouvement du 14 Juillet » appuyé par des Fascistes Soraliens locaux, annonce sur sa page Face Book qu’il compte venir faire sa petite Opa réactionnaire, distribuer des tracts et prendre la parole à Nuit debout Nantes sur la place du Bouffay en début de soirée ce 14/05/2016.

    #Répression #quartiers #populaires #Répression,quartiers,populaires

  • [Dossier] Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout-Non Fides
    http://www.non-fides.fr/?Dossier-Ruffin-et-Lordon-une-Nuit-a-dormir-Debout

    @Ad Nauseam - Nuit Debout nous donne l’occasion de publier, en partenariat avec plusieurs autres groupes et sites antifascistes, un dossier qui se veut aussi exhaustif que possible sur la galaxie citoyenniste, ses réseaux et ses errements idéologiques. Vous trouverez ci-dessous son sommaire avec des liens (...)

    #Non_Fides / #Mediarezo

  • Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout | Les Enragés
    http://www.lesenrages.antifa-net.fr/ruffin-et-lordon-une-nuit-a-dormir-debout


    Sans déconner, on commence à se demander qui joue vraiment le #confusionnisme, parce là, niveau mauvaise foi et amalgames, ça y va gaiment.

    Nous pourrions ajouter que la Révolution s’éloigne à chaque fois que des Lordon et des Ruffin la convoquent, la surjouent pour mieux la conjurer. Car ce » mouvement « , tranchant avec la vivacité et la rage du mouvement social, le vrai, provient en réalité d’un nuage idéologique à la fois vaste et très cohérent, porté par un ensemble social, somme toute, plutôt homogène, nous le verrons en détail plus bas.

    Qui sont ses promoteurs les plus actifs ? Le plus souvent des gens qui se situent avant tout en défense de quelque chose, des nationalistes de gauche et de droite, des professionnels du militantisme, des champions de la récupération, des moines de la confusion et des fascistes.

    Une poignée qui finalement, tente d’entrevoir une passivité chez quelques uns pour mieux la justifier chez eux en se jetant à corps perdu dans une mystique constitutionnaliste qui, non contente de ne rien solutionner, n’est en aucun cas à l’ordre du jour, même si l’idée n’est pas nouvelle…

    Le procès contre #Lordon est inique et essentialiste : Lordon est un bourgeois, il ne peut donc pas être sincère. À ce compte-là, Jaurès non plus !
    Et en passant, on me pique ma photo de Lordon en violant même la licence creative commons…

    Frédéric Lordon ou la virtuosité bavarde d’un social-chauvin


    De son côté, Frédéric Lordon, qui vit dans un confortable appartement emmitouflé dans l’une des villes les plus riches de France, est tout sauf un prolo. Voici son CV, tel que décrit par deux médias :
    France Tv Info :

    En 1962, rien ne prédestine Frédéric Lordon à la lutte des classes. Né dans une famille bourgeoise de l’Ouest parisien, son père, de droite, est dirigeant d’entreprise et sa mère femme au foyer. En 1985, il sort ingénieur de la prestigieuse Ecole nationale des Ponts et chaussées avant de poursuivre à l’Institut supérieur des affaires, devenu depuis un MBA (Master of business administration) à HEC.
     » C’était au milieu des années 1980. J’avais fort intention de devenir un ‘winner’ et de gagner plein d’argent. « 
    Frédéric Lordon, France Culture

    Ben ouais, les gars, moi aussi dans les années 80, je vivais dans une société d’hypercompétition dédiée au dieu argent et je croyais que c’était la vie et je voulais être Working Girl , ce genre de trucs.
    Heureusement, j’ai grandi, j’ai évolué, j’ai appris et ma vision du monde a drastiquement changé.
    Même s’il est vrai que le chômage m’y a beaucoup aidée. Sinon, sans accident de parcours, comme la majorité des gens, j’y croirais encore à la consommation heureuse et au travail qui épanouit !

  • #NuitDebout contre Nuit de boue
    par l’Observatoire des réseaux
    http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/12/235

    On connaît les obsessions délirantes de Benajam et de son mentor Meyssan. Il est donc hilarant mais pas inattendu de les voir s’embourber une fois de plus dans la théorie du complot qui leur sert de grille de lecture unique : l’ineffable Meyssan a d’ailleurs lui-même publié* sur le site de son réseau conspirationniste sa vision de l’événement : « Nuit Debout » serait l’oeuvre, forcément… de la CIA ! La preuve ? L’appel du collectif « Convergences des luttes » faisait référence au printemps arabe, au mouvement du 15M, à la place Tahrir, au parc de Gezi, derrière lesquels Meyssan voit la main… de la CIA ! Au point qu’on pourrait se demander si Meyssan n’est pas lui-même une blague… de la CIA !

    /.../

    Benajam, l’ami du nationaliste Tepa de Meta TV (où il vient régulièrement postillonner ses élucubrations), se revendique donc aussi « l’ami » de ce brave Sylvain Baron qui aime à se faire passer pour « de gauche » sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi il vitupère contre les « gauchistes mondialistes qui virent les nationaux des rassemblements ». Il fait là encore référence à Baron, évidemment. On notera au passage la finesse de sa profession de foi nationaliste qui prétend lutter contre le capitalisme sans s’en prendre au patronat et en luttant exclusivement contre la « finance mondialisée » (au nez crochu ?). Conception interclassiste nationaliste typique de l’extrême-droite. Avec un parrainage pareil, qu’il ne refuse pas, le pitre Baron aura du mal à nier appartenir à cette mouvance.

    #confusionnisme #conspirationnisme #Alain_Benajam #Thierry_Meyssan #Sylvain_Baron #gauchisme #CIA #ettoutletralala

  • #Anonymous, #facebook, #renseignement et #confusionnisme. (☆)
    Dans le genre des sites & pages qui se font passer pour ce qu’elles ne sont pas afin de, au mieux récupérer du trafic, au pire faire passer des idées semant la confusion par l’amalgame qu’elles génèrent, il y a toutes celles qui surfent sur la célébrité / transgressivité d’anonymous. Globalement, chez anonymous, la tendance est à ne plus être sur facebook. Ils communiquent sur leurs sites et sur twitter. Voici d’ailleurs un article qu’ils ont fait récemment qui clarifie bien les choses suite à l’intervention de #Richard_Stallman accusant le réseau social de #Mark_Zuckerberg de tuer la démocratie.
    http://www.anonymousvideo.eu/il-faut-eliminer-facebook-pour-proteger-la-vie-privee.html

    (☆ si c’est pas un quarté gagnant dans les hashtags ça, je m’y connais pas :p )

  • Un nouveau média... #le_lanceur, sur les #lanceurs_d'alerte (en collaboration avec @wereport).
    Premier article :

    Cybersurveillance : l’homme qui a dit non au business avec Bachar al-Assad

    C’est l’histoire d’un “homme ordinaire qui se trouve devant une situation extraordinaire”. En citoyen, #James_Dunne a eu un simple “cas de conscience”. Employé chez #Qosmos, une société française de surveillance en affaire avec la #Syrie de #Bachar_al-Assad, l’Irlandais n’a pu accepter l’insoutenable. Le Printemps arabe, la répression, la complicité de tortures. Dans son modeste appartement de la banlieue parisienne, l’homme nous a reçus longuement, en exclusivité, entre deux livres de philosophie et une guitare posée au mur. Il révèle ici être l’une des sources à l’origine de la plainte de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), qui a provoqué l’ouverture en avril 2014 d’une information judiciaire du pôle Crimes contre l’humanité du parquet de Paris. Entretien.

    http://www.lelanceur.fr/james-dunne-orwell-commence-a-ressembler-a-un-optimiste

    Article de @marty
    #médias #journalisme #presse

  • A propos des Dominants Robert Charvin Janvier 2016

    * En France et en Europe, l’idéologie dominante est le confusionnisme : on n’admet pas la structuration de classe, assimilée à une obscénité intellectuelle archaïque. Bourdieu a été l’objet de toutes les agressions pour avoir tenté d’établir une « anthropologie globale » de la classe dirigeante ! Il est en effet des sujets qu’il convient de ne pas aborder !


    
Les dominants entendent s’octroyer à eux-mêmes le droit de s’auto-analyser... avec l’indulgence qui s’impose. A défaut, la connaissance de ce phénomène essentiel qui est le consentement inconscient que les individus accordent au monde qui s’impose sans bénéfice pour eux, risque de conduire à la critique de la domination !

    

L’air du temps conduit à s’apitoyer (sans faire grand chose pour autant) sur la pauvreté extrême. Une « classe moyenne » sans frontière engloberait la grande majorité de la population ; au mieux, on la subdivise en une « upper middle class » et une « lower middle class ». Elle est idéalisée : la « moyennisation » d’ensemble permettrait l’épanouissement de la démocratie, en dépit du constat que la démonstration contraire a été faite dans les années 1930-1940 avec le ralliement aux divers fascismes des classes moyennes. Malgré aussi l’appui qu’elles apportent dans les pays du Sud où elles sont apparues aux régimes autoritaires qui leur offrent quelques privilèges (dans la Tunisie de Ben Ali, dans l’Égypte de Moubarak et dans les diverses dictatures que l’Amérique du Sud a connu, au Chili, par exemple). 



    Pour comprendre le fonctionnement et les contradiction de notre société, il est pourtant indispensable de savoir qui la dirige et qui en profite effectivement. L’approche de la classe dominante est prudente et discrète. Le simple fait de noter qu’elle est très restreinte et d’analyser ses composantes relève de la subversion ! Ce petit monde est constitué des milieux d’affaires, des hauts fonctionnaires et des politiciens des sommets de l’État et de quelques personnalités médiatisées de toutes disciplines. Ces dominants sont en osmose, proches d’une caste à la fois diverse et homogène. Cette petite communauté est opaque pour tout le reste de la population : on ne connaît pas ses revenus réels ; on n’imagine pas son mode de vie, on ignore les moyens qu’elle emploie pour se pérenniser. Vouloir la rendre transparente (ce qui est un désir rare, car on préfère ausculter avec moins de risque la pauvreté) est assimilé à une agression politique destructrice de l’ordre public et qualifié de populisme anti- élitiste ! Les relations public-privé, argent-pouvoir politique et médias, clés des « réussites » individuelles « doivent » échapper à la transparence et donc à tout contrôle. La corruption (de formes variées) qui y règne échappe souvent aux procédures judiciaires qui s’enlisent faute de détenir les clés probantes. Il est difficile d’en pénétrer la réalité profonde. 



    Ce petit « complexe politico-médiatico-affairiste » est en effet surarmé. Il a la maîtrise de l’argent, ce qui lui permet d’en acquérir toujours davantage (sauf accident) et d’acheter les hommes qui lui sont utiles ; il dirige les communications, ayant acquis les grands médias, ce qui lui permet de formater les esprits, de fabriquer les leaders, de fixer « l’ordre du jour » et le vocabulaire du débat politique et de faire pression sur leurs comparses au sein de leurs monde ; il produit le droit (sauf exception) et l’interprète à son gré, grâce à ses juristes de cour (les vrais « intellectuels de marché »), et malgré les juges qu’il ne cesse de dénoncer les qualifiant de « rouges », ce qu’ils sont pourtant si rarement ! 



    Tout en ayant pris ses distances vis-à-vis du catholicisme, il conserve des relations solides avec les institutions religieuses. Si la foi est tiède (le laxisme dans le domaine du sexe et de tous les plaisirs est sans borne), le respect affiché vis-à-vis du Pape et de l’Église reste « utilisable », notamment en période de crise. La caste dirigeante veut conserver la capacité de se couvrir de quelques oripeaux de spiritualité.

    

 On s’étonne que le parcours de nombreuses personnalités soit un cheminement de gauche à droite et pratiquement jamais l’inverse ; on ne saisit pas pourquoi toute victoire progressiste soit rapidement suivie d’un échec et d’une régression générale (Front Populaire, Libération, 1981, etc.) ; on assimile difficilement le fait que toute pensée critique est ultra minoritaire, sauf en d’exceptionnelles périodes. On est surpris de la faiblesse des opposants à ce système pourtant oligarchique. 



    Le plus surprenant est ailleurs. Il est dans l’existence permanente, malgré tout, d’une action contestataire et d’une réflexion anti-système vivante, alors qu’il est même difficile de savoir quel est le véritable adversaire des droits et du bien-être de la grande majorité ! Cette survie, évidemment insatisfaisante, a toutefois d’autant plus de mérite que les forces de droite et celles de la « gauche » social-démocrate créent une confusion croissante, mêlant leur programme et leur pratique au point qu’ils deviennent indistincts. Ce « mixage » délibéré, résultat de leur échec respectif, vise à la fois à satisfaire le monde des affaires et de séduire le « petit peuple ». Le grand écart et la dissimulation du réel ainsi provoqués ne dérangent aucunement les « partis de gouvernement », même s’ils perdent en route de nombreux adhérents (dont souvent ils n’ont que faire). Le résultat est un brouillard profond jeté sur la vie sociale et politique, conduisant à un discrédit du politique, à un abstentionnisme massif et croissant et à l’extension d’un esprit néo-fasciste dans la population, comme en témoignent les succès du F.N. La progression du F.N dérange davantage la droite (qui tente de lui ressembler) que la social-démocratie. Obsédés d’élections, les socialistes espèrent faire du F.N le principal adversaire au détriment de la droite classique. Ils ne se privent pas cependant d’envisager la possibilité d’une coalition « droite-gauche », qui est d’ailleurs en voie de réalisation locale.

    
 Ce qui caractérise la pratique constante des dominants, c’est la concentration de tous leurs efforts sur la seule tactique. Qu’il s’agisse de rivalités personnelles, de concurrences claniques, de luttes de partis, les dominants n’ont pas pour arme une stratégie ou un système de valeurs, quoiqu’ils disent. Ils ont simplement la maîtrise de toutes les procédures concevables : leur seule fin, qui est de se pérenniser, se trouve dans le meilleur usage possible des manipulations de toutes natures. A tous les récits, à toutes les idéologies, aux croyances, ils opposent la tactique !

    

 Cette classe dirigeante parce que dominante, vivant sur une autre planète que celle du reste de la population, a une haute considération pour elle-même et un grand mépris pour ceux qui n’appartiennent pas à cette « élite » autoproclamée. Tous ses membres se sentent les « meilleurs » et se considèrent « irremplaçables » : l’autorité leur appartient naturellement. Ces « Importants », de premier choix, se sont convaincus, comme l’était hier la noblesse d’Ancien Régime, qu’ils sont seuls à pouvoir manier le gouvernail dans tous les domaines, particulièrement dans l’économie. Mais ce ne sont pas tous des héritiers. Nombreux sont des aventuriers du système, style Tapie, qui ont « réussi » à se rapprocher des grands groupes, de type Bolloré ou Bouygues. Le petit monde politique néo-conservateur ou social-démocrate regorge de ces petits « prodiges » dont les sommets de la caste dirigeante ont besoin. Les « mal-nés » qui ont pour seule conviction de profiter à fond du système et qui ont le sens du vent dominant, s’ils savent donner des gages, sont distingués au milieu de la masse des dominés de la « France d’en-bas ». La politique professionnelle est aujourd’hui l’équivalent du rôle que jouaient l’armée et l’Église pour les cadets sans terre de l’aristocratie d’autrefois ! L’origine « populaire » peut être même un atout : ils peuvent « plaire » plus facilement, même s’ils font tout pour s’éloigner du peuple dont ils sont issus ! Ils ont le choix pour leur carrière d’opter pour les différentes droites ou pour la fausse gauche (ce qui n’engage à rien), en restant prêts à se reconvertir si nécessaire pour adhérer à la mouvance la plus rentable. L’opportunisme est leur boussole : elle indique les « valeurs » à la mode qu’il faut promouvoir et surtout les intérêts qu’il ne faut pas égratigner ! Demain, des éléments « frontistes » et « patriotes », évidemment, pourront aussi servir, s’ils n’ont pas d’exigences anti-néo-libérales !

    

L’aristocratie italienne, malgré son mépris pour les « chemises noires », a conclu un accord avec Mussolini ! Tout comme l’industrie lourde et l’essentiel de la bourgeoisie allemande se sont liées au nazisme hitlérien (après l’élimination du courant « national et socialiste » préoccupé réellement de social). Le patronat français n’était pas à Londres, durant les années 1940-1944, mais à Vichy : il ne s’est manifesté ni contre la Gestapo ni contre la Milice. Il faisait des affaires ! Rien n’exclut demain en France et ailleurs une « recomposition » politique, fédérant tous les courants encore divergents ayant pour trait commun de n’être pas contre le système, c’est-à-dire le capitalisme financier : les castes dirigeantes ont pour tradition de s’accommoder de tous les régimes pourvu qu’ils ne remettent pas en cause leurs privilèges et leur domination. Elles savent rendre la monnaie de la pièce ! 



    Les castes dominantes pour diriger ont aussi besoin d’ « experts » et d’ « intellectuels » qu’il s’agisse hier d’un « grand » comme Raymond Aron ou d’un « petit » style Zemour ! Aucun système ne peut en effet se passer de ces agents de légitimation. 



    La lecture de ce qui se produit dans la société ne peut être laissée à la spontanéité des consciences individuelles. Il convient de les « guider » vers les analyses ne remettant rien en cause, y compris en usant de la fausse monnaie intellectuelle sur le marché des idées ! C’est ainsi qu’il faut doctement expliquer que les Français ne sont ni racistes ni xénophobes, malgré les « apparences », à la différence de tous les autres peuples de la planète. Il faut persuader, par exemple encore, que la croissance permet de réduire le chômage quasi-mécaniquement et que la lourdeur du Code du Travail est un obstacle majeur à l’embauche, ce qui exige beaucoup de talent ! Il faut entretenir un « techno-optimisme » fondé sur la croyance que les nouvelles techniques règlent tous les problèmes, y compris sociaux, ce qui rend inutiles les révolutions. Il faut légitimer l’hostilité aux Russes qui sont mauvais par nature, communistes ou pas, incapables qu’ils sont de comprendre la bienfaisance de l’OTAN ! A la différence des États-Unis, champions du monde de la démocratie et de l’ingérence humanitaire, y compris en Irak, qu’il est convenable de toujours admirer, malgré Guantanamo et les trente mille crimes annuels (souvent racistes). 



    Nombre de journalistes, de juristes et surtout d’économistes (surtout ceux des organismes privés) se bousculent pour offrir une crédibilité au système moyennant leur médiatisation lorsqu’ils ont un peu de talent, donc un certain impact sur l’opinion.

    

La classe dirigeante n’a besoin en effet que d’une pensée « utile » à court terme, c’est-à-dire ajustée à la logique économique du système mais capable aussi de faire croire qu’il peut satisfaire tout le monde. 



    L’intellectuel de cour n’a qu’à se couler, en l’enrichissant, dans la pensée commune venant d’en-haut sans faire plus d’écart personnel qu’il n’en faut pour se démarquer des autres et manifester un « quant à soi », ayant la vertu de faire croire au pluralisme. Sa panoplie est standard dans le vide idéologique et l’infantilisme préfabriqués par les grands médias :
    Il doit toujours se placer à l’intérieur du système, évalué comme indépassable. Il doit écarter toute recherche des causes aux problèmes qui se posent et se satisfaire d’une analyse descriptive des faits, car toute cause profonde révélée est subversive. Par exemple, l’approche de la pauvreté et du sous-développement doit éviter la recherche de leurs origines.

    

En tant qu’ « expert », il n’a pas besoin de penser si ce n’est à ce qu’il a intérêt à penser s’il veut rester « expert ». Il n’est chargé que d’expliciter à posteriori les décisions prises « en haut », quitte à renouveler son argumentaire, compte tenu de « l’usure » des explications précédentes. C’est d’ailleurs ce savoir-faire qu’on lui enseigne essentiellement à l’ENA, dans les écoles de commerce et les facultés de droit, chargées de la reproduction de la pensée unique.

    

Il doit être aussi « moralisateur » : à défaut de pouvoir invoquer la légalité et le droit « trop objectifs » (sauf le droit des affaires concocté par les intéressés eux-mêmes). L’intellectuel de service doit user à fond de « l’humanitarisme-mode ». Il permet de tout justifier, y compris la guerre (« juste », évidemment) et la politique de force, selon les opportunités. Cela offre de la « dignité » aux pratiques les plus « voyous » !

    

Il doit convaincre que la démocratie se résume à la désignation élective des dirigeants soigneusement pré-sélectionnés par « l’élite » et que toute autre interprétation de ce système politique est d’inspiration marxiste, ce qui est jugé évidemment totalement dépassé. 



    Enfin et surtout, il doit pratiquer le culte de l’Entreprise, « source de toutes les richesses », agent vertueux de la concurrence « libre et non faussée », au service de l’intérêt général, en particulier des salariés. 



    Le discours dominant est ainsi globalement affabulateur ; il n’a qu’une visée tactique : séduire, faire diversion, faire patienter, diviser, rassembler, selon les circonstances. Il n’aide pas à comprendre. Il manipule. Il y réussit. Grâce à ses capacités à rebondir sans cesse en sachant prendre le vent. 



    Dans l’histoire contemporaine, la « pensée » conservatrice a été anti-républicaine avant d’être éminemment républicaine ; elle a été belliciste avant d’être pacifiste et collaborationniste (avec les nazis) puis interventionniste aujourd’hui ; elle a été férocement antisémite avant de devenir pro-israélienne et anti-arabe ; elle a été colonialiste puis promotrice du droit des peuples (contre l’URSS) mais anti-souverainiste (avec l’Europe). 



    Les néo-conservateurs et la social-démocratie d’aujourd’hui font mieux encore. Ils révèrent les États-Unis (surtout les « Sarkozistes » et les « Hollandais »), comme puissances tutélaires, championnes du renseignement contre leurs alliés ; ils dénoncent Daech, mais pactisent avec ses financiers (argent et pétrole obligent !) et ses inspirateurs (Arabie Saoudite, Qatar) ; ils transfigurent l’Europe des affaires en un vaste projet de paix et de prospérité (malgré ses 20 millions de chômeurs). Dans l’ordre interne, ils applaudissent Charlie et dans le même temps, licencient des humoristes et les journalistes « dangereux » de leurs médias ; ils donnent toujours raison au Médef et toujours tort à la CGT. Ils dénoncent le FN mais lui font une publicité constante. Ils sont pour la démocratie et les libertés, mais tout autant pour un « État fort », comme l’écrit Juppée, capable de les réduire ! Grâce au terrorisme imbécile, ils peuvent instrumentaliser la peur pour leur seul profit ! 



    En dépit du simplisme chaotique de ces positions, les victoires idéologiques s’accumulent. Les dominants subissent parfois des défaites (comme celle du référendum sur le projet de « Constitution » européenne de 2005), mais elles sont rares. Pour les néo-socialo-conservateurs, perdre la guerre contre les dominés est impensable. Tout le jeu est de « s’arranger » entre soi et tous les moyens sont bons ! 



    Le « modèle » étasunien s’impose, qui combine conformisme et diversité, esprit libéral (à New-York) et autoritarisme raciste (au Texas), laxisme et rigorisme, obscurantisme (avec les sectes) et culte de l’innovation, etc.

    

Les dominants, à quelques cas particuliers près, en réalité, ne font pas de politique ; ils font des affaires et ils font carrière. Il peuvent être tout à la fois, parce que tout ce qui ne relève pas de leur petit monde leur est indifférent : ils peuvent faire dans le « démocratisme » ou dans la violence et la torture (comme durant la guerre d’Algérie). Indifféremment.

    

Neuilly et le « tout Paris », mobilisés par la course à l’argent, par l’auto-congratulation permanente et les « renvois d’ascenseur » nécessaires, sont loin de toute réalité concrète qui fait le quotidien du plus grand nombre. Comme l’écrit Tomaso de Lampedusa, ils sont prêts à tout, la liberté ou le fascisme, afin que « tout change pour que rien ne change » d’essentiel : leur propre fortune et leur place dans la société. 



    Ils mêlent dans la société tous les archaïsmes mâtinés de pseudo-modernité : ils font la promotion du « risque » qu’ils ne courent pas, de la peur dont ils ont les moyens de se protéger, du refuge identitaire, dont ils se moquent par esprit cosmopolite, du repli sur la vie privée et l’individualisme, dont ils sont les seuls à pouvoir réellement jouir. 



    Nul ne sait l’heure et les modalités de « l’atterrissage » de cette « France d’en-haut ». La prise de conscience de l’échec global de cette oligarchie est une perspective très vraisemblable, tant leur système est à la fois absurde, inéquitable et intellectuellement pitoyable. Mais, disposant de tous les moyens face à ceux qui n’ont pratiquement rien, les dominants peuvent encore prospérer un temps indéterminé, mais en usant de plus en plus de la force brutale. Dans l’attente active que les peuples tournent la page en se mettant au clair sur leur propre volonté, Victor Hugo revient en mémoire : «  l’Histoire a pour égout des temps comme les nôtres  ».
    

Janvier 2016
    Robert Charvin
    http://www.michelcollon.info/A-propos-des-Dominants.html?lang=fr
    #confusionnisme #Bourdieu #pauvreté #classe_moyenne #élite #ingérence_humanitaire #Charlie #censure #démocratie #risque #concurrence #entreprise #gauche #social-démocratie
    experts

  • Bernard Lahire, sociologue : “Nos responsables politiques ont tendance à refuser toute explication” - Idées - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/idees/bernard-lahire-sociologue-nos-responsables-politiques-ont-tendance-a-refuse

    Un premier ministre qui lance au Sénat le 26 novembre 2015 qu’il en a « assez de ceux qui cherchent en permanence des excuses ou des explications culturelles ou sociologiques à ce qui s’est passé », non seulement confond « justifier » et « comprendre », mais dénie toute légitimité à la connaissance. C’est donc à la fois l’expression d’une profonde ignorance quant à ce que font réellement les chercheurs en sciences sociales, et la victoire du registre émotionnel et guerrier. Savoir comment nous en sommes arrivés là n’aurait aucune espèce d’utilité, il s’agirait juste de désigner le mal et de le combattre. Si Manuel Valls veut par là prouver aux électeurs de droite et d’extrême droite qu’il est intransigeant, c’est un populisme très dangereux. Mais c’est surtout le signe d’une grande confusion intellectuelle et d’un abandon de l’idéal de connaissance des Lumières.

    #sociologie #confusionnisme #état_d'urgence

    • Vu qu’y a agoravox en premier, c’est l’occasion pour rapporter que la modération avait rejeté ce texte : http://seenthis.net/messages/368668 au motif :

      Nous vous remercions d’avoir soumis votre article (Petit dictionnaire
      d’ethnologie humaine) sur AgoraVox. Toutefois, le comité de rédaction n’a
      pas validé sa publication. Nous considérons en effet que l’article est
      outrancier et inutilement polémique.
      Nous vous encourageons, à l’avenir, à proposer des articles plus modérés
      et pondérés dans leur approche.

      L’indépendance se doit donc d’être pondérément polémique j’imagine ...

    • M’enfin, vous déconnez. C’est exactement le même procédé, en plus grossier, que la presse la plus main stream, un peu de vérité (citer bastamag comme exemple de site « indépendant ») et un max d’intox (présenter des indépendants dont la fonction première est de créer une dépendance à des « théorie » qui expliquent tout, c’est-à-dire rien, par ex. égalité et réconciliation, c’est la preuve par 9 que cette liste est de la merde). L’esprit critique ça commence par ne pas gober les hameçons, même enrobées de la mie de pain le plus présentable, même bien cachée dans le merveilleux poisson de l’indépendance, terme toujours utilisé par les apolitiques (c-à-d la droite), et les fafs..

    • Je ne comprends pas pourquoi un site de droite, d’extrême droite, ou complotiste ne pourrait pas être indépendant ?

      Pour moi il y a très peu de confusionnisme car je ne pense pas que les gens de E&R (par exemple) essaient d’embrouiller les gens de gauche, mais plutôt qu’ils piochent où ils veulent ce qu’ils veulent pour se construire leur doctrine. Et franchement quand en face il n’y a que des personnes pour crier au confusionnisme, ou dire que c’est nauséabond, ou que c’était à la gauche qu’ils l’ont volé et qu’ils avaient pas le droit ça fait pas sérieux. Et que ça leur donne du crédit par rapport à la riposte apportée.

    • Oui, indépendant ne veut rien dire. C’est parfait pour les fafs.
      Tu pense ce que tu veux. Mais tu peux aussi te renseigner. Il n’y a pas un fascisme que ne se soit occupé « d’embrouiller les gens de gauche ». Le NSADP se revendique du « national socialisme » (avec du rouge dans le drapeau pour rappeler aussi son nom d’origine faisant référence aux « ouvriers »). Mussolini sort du parti socialiste, un prototype de ces « gens de gauche embrouillés », un modèle de la ressource dont ces partis ont besoin. Soral la ramène sur son passage au PCF pour montrer aussi la voie (qui s’impose) de la gauche à la droite, etc.
      E&R ne « construit » aucune « doctrine », mais picore de ci de là de quoi revivifier la thèse du complot juif, et faire du fric depuis cette escroquerie intellectuelle.

    • Je me renseigne justement, et j’ai du mal à comprendre comment des gens qui se pincent le nez et ferment les yeux dès qu’ils voient un truc apparenté à ces courants se renseignent.

      Je pense que faire appel au « confusionnisme » ça démontre qu’on est sur une position statique, et qu’au lieu d’affronter les nouvelles idéologies type « droite des valeurs gauche du travail » de Soral qui pioche un peu partout en les prenant comme telles, on botte en touche en disant « hey c’était à nous il a pas le droit de les prendre et il embrouille les cerveaux faibles ». En tout cas c’est quelque chose que je constate régulièrement, et c’était du pain bénit pour les gens d’E&R

  • « Laïcard » est « l’équivalent de négro, youpin, bicot » selon Patrick Kessel, président du Comité Laïcité République - Zaman France

    La 10e cérémonie de remise de prix de la laïcité s’est déroulée à l’Hôtel de Ville de Paris en présence d’Anne Hidalgo maire de Paris, Manuel Valls Premier ministre qui avait déjà assisté à la manifestation à l’époque où il était ministre de l’Intérieur, Patrick Kessel, Président du Comité Laïcité République et Pierre Bergé, Fondateur du Comité Laïcité République.

    http://www.zamanfrance.fr/article/laicard-injure-equivalente-a-negro-youpin-selon-patrick-kessel-18288.htm

  • Un squat d’extrême-droite dans la capitale : Le « mouvement du 14 juillet » occupe une église
    http://lahorde.samizdat.net/2015/10/23/squat-extreme-droite-mouvement-14-juillet-eglise

    On avait laissé les allumés du « Mouvement du 14 juillet« , après leur coup d’éclat du 14 juillet s’empêtrer dans les règlements de compte et coups tordus dignes de n’importe quelle petite formation politique, un type de fonctionnement et des méthodes qu’ils avaient pourtant juré être à l’opposé de leur philosophie. Le site Squat !net nous apprend [&hellip

    #Confusionnistes #catholiques_intégristes #confusionnisme #Mouvement_du_14_Juillet

  •  » Jacques Sapir, la polémique (II)
    http://www.les-crises.fr/jacques-sapir-la-polemique-ii

    Intéressant débat entre deux intellectuels (attendons la réponse de Lordon), à chacun de se faire son avis.

    Mais c’est rigolo, on ne parle jamais dans les médias de #confusionnisme quand le PS vote la loi Macron ou quand l’UMP s’assoit sur le référendum de 2005…

    • J’ai essayé de m’intéresser.
      Mais j’ai décroché définitivement lorsque le second n’a pu s’empêcher de nous ressortir la rengaine d’un « FN très fort ».

      Un FN très fort (comme c’est le cas aujourd’hui)

      L’effet de loupe est un peu gros. L’étroit paradigme démocratique impose son microscope. Entre les deux lames de verre, une poignée de ces pauvres électeurs.

      Dans la dégoulinante déconfiture de la politique, il se peut bien qu’un FN, ou un équivalent, peu importe, soit un jour le dernier parti à en avoir . Il ne seront que trois, ou cinq cent, ou trois cent mille, et même quelques millions : qui persistera à s’amputer volontairement l’intellect pour ne penser le monde qu’en république, démocratie, citoyens et électeurs se condamnera alors à voir encore et toujours en le FN un parti très fort - et peut-être même « le plus forts » de ce triste jeu. Et à ne pas comprendre pourquoi dans le moins pire des systèmes politiques, ces méchants sont toujours là et gagnent parfois.
      Je me dis que ce malheureux comme tant d’autres ne s’enhardira jamais à penser au delà du bac à sable du formatage parlementariste. Et que lui aussi a bien besoin, pour s’assurer de s’y cantonner, d’un de ces spectres que les humains produisent laborieusement, avec lesquels ils se conduisent-eux mêmes, d’un de ces pathétiques chiens de bergers de l’intellect que sont les démocrates et leurs partis politiques. Tous ont recours à l’hypertrophie opportune du seul et unique qui ait été désigné comme foncièrement vicié et méchant, le FN. Tous entendent bien tirer parti de cet anathème, y compris les esprits forts mais démocrates qui prétendent le dénoncer.

      Le FN est sûrement très fort dans le bac à sable démocratique. Regardez le, ne le perdez pas des yeux. Voyez comme le petit FN devient grand.

      Mais on peut aussi remarquer que l’essentiel se passe depuis longtemps en dehors, et refuser de venir se salir vainement dans un sable aussi notoirement souillé.

      Sinon, plutôt que de disputer des pelletées de sables et des seaux employés à amuser le citoyen, je pense qu’on peut aussi bien se rafraîchir en lisant l’épatante biographie que Georges Avenel a donné il y a un siècle et demi de l’enthousiaste Anacharsis Cloots, évoqué par l’auteur - ou s’essayer, l’esprit à distance convenable du bac à sable, de faire à peu près n’importe quoi d’autre.

      #croquemitaine
      #stratégie_ de_la_peur

  • This is post following a debate on TW that I had with some on Twitter, following the publication by Richard Dawkins a paper on TW in Universities and issues it raises (I like reading Richard Dawkins as he aims at being the most rationalist possible, and I find this approach, although not interesting to me personnally, interesting from an observer pov). You can read the paper here:

    http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2015/09/the-coddling-of-the-american-mind/399356

    The authors wonders (aloud) or rather concludes, that TW are an obstacle to a fully-conscious and well-educated generation as it may censor some pans of education programms at the university. He uses some specific cases, specific to the USA, that I can’t relate to. One of his tweet following up the publication of the paper was "University is about confronting new ideas, unfamiliar, un-"safe". If you want to be “safe” you’re not worthy of a university education.". Let’s forget about him deciding who’s worth of what, that’s some kind of punchlines he likes to throw and let people react on (and I must say, I do sometimes, since I find this so “hochnase”).

    What disturbed me about the post and reactions to the post was qui easy to understand, on my pov. Using a condescendant tone, that only un-empathic people can use, Richard Dawkins and Twittos were implying some very dangerous ideas about TW in general. What I didn’t make clear in my reactions were that I didn’t really care about those specific cases in the US University they were talking about, I’m not from the US, never lived there and can’t judge anything going on there. What I found very touchy in those reactions of theirs (yours if you’re reading this following our debate yesterday), is that

    – there’s no reminder of what TW are, RD makes general assumption on what TW are used for + specific cases at the Uni = general conclusion on how ppl are not worthy studying at the University (I got this reaction a lot "then you shouldn’t go to the university blah blah. Hum I’m a teacher + a PhD at the University, so I guess I can relate quite well on how to use and how to receipt TW in courses).
    – the very very condescending tone of RD and reactions that implied that the generation of TW is a “fragile” generation, worse: a weak generation. I hate all hypothesis on which such assumptions are made on (aside from the pretty disrespectful vocabulary and ppl judging other ppl on their ability to live or not). So life is tough, then you need to get over it and be tough enough to face the conflicts of the world you’re living in. That’s the biggest WTF and that’s where we’ll never agree on with “tough ppl that judge others as weak because needing TW”: the world isn’t tough in itself, ppl make it tough, conflicts make it tough. There are many scale of violence: it goes from penibility of work or study environment (No, not everyone is fitted to our current societal model, sorry, and some are even rethinking it, such weakness, OMG) to wars. If you endured wars, you might find that some TW are really stupid since it doesn’t imply real violence as you experienced it. But let’s say we never endured wars, none of us. Then our sensitiveness has its own scale of privilegied first world societies. Our sensitiveness is some the same, our daily life can’t be compared to issues raised by other daily lives around the world. We have all different experiences and we, as individuals, have different ways of dealing pain, suffering, fear...
    Having said that (which is a basic principle of empathy), the argument of ppl becoming fragile facing society conflicts is inappropriate. How can you only judge someone sensitiveness?

    Second point: what TW originally are and why RD is basing his presumptions on specific case that are, in no way, usual TW. He’s dealing with the misuse (and not overuse, sorry) of TW.
    TW are a tool for “bienveillance” (there I can’t find any translation except from kindness, and knwoing the meaning of kindness, it doesn’t reflect the same). Bienveillance is when you’ve got empathy enough to take into consideration one’s pov, standing in her or his shoes and trying to be as well-aiming as possible (I hope this is clear, if not please ask me to rephrase). TW are used on Twitter to announce that you’re going to talk about something that can recalla trauma to a person (or many) in the audience, that is considered as violent, that can hurt people. The trigger-warned content can be pictures, words, or sounds, any medium of information is. This content can help some figuring out in their ways what we’re talking about, and others that already experienced such things or that don’t want to be confronted to it are allowed (that’s my pov) to know before chosing whether or not to have access to this information, whether or not the content can be hurtful. We already do this for porn, for erotic, violent films, explicit song lyrics. That exists, and sometimes it’s an abusive use (come on erotic films guys, are boobs that violent even for kids? I don’t think so).
    TW are NOT disabling anyone from reaching a content. NOT EVEN CLOSE. They are, I thought it was clear since it stands in the name, warnings. WARNINGS. I mean, how is that unclear?
    I had this conversation yesterday with someone that didn’t understand what TW stand for and how to apply them on the Internet and IRL. When she heard the definition (as I wrote above), it was far clearer, and I gave her some very clear example of implementing them in the Uni courses (yes, it is possible to trigger warn your students and give them free choice to access contents or not, and if you think their reaction is irrationnal, then this is YOUR role as a teacher to use pedagogy and make them express why they are sensitive to things that aren’t common to be sensitive on. I was teaching an economic appraisal course. One of the main subjects is the monetary valorisation of the human life (for road schemes for example). As we’re talking about hospitalisation (long terme ones), evacuation, death, psychological traumas... and since they didn’t really chose to study that particular point, I warn them at the beginning of the class: “Hey today class is about that, that and that. Here are some material you can find online, if you don’t want to attend this class, please feel free to go”. And some got out. One that I talked to afterwards (not really about this particular event, but it came up) told me both his parents died in a car crash a year ago, and he wasn’t prepared to hear such “primary” considerations of how much it costs to society, to have his parents dead on the road.
    What did it cost to me to warn my 200 students, for 3 or 4 that went out? Maybe 13 seconds speech. Or 14 to let them out without disturbing class. Did I find it useful? YES. Hearing that boy story made me even more confident about the “bienveillance” (sorry, again) of the approach.
    On Twitter, this is the same. Some girls had a movement I can’t remember the hashtag, where they wanted to raise the attention on hwo risky city life can be to them, and how unsafe they feel. Some talked about their rape and harrassment. And some didn’t want to read since they had been raped like a month ago, or even two years ago, doesn’t matter. So everyone decided to introduce their tweets with TW:rape. As simple as that. Twittos could still express their ideas, some could read them, it raises awareness, and victims that didn’t want to be confronted didn’t have to be suprised by the reminder of their trauma. Again, as simple as that. And when I say victims, it can also not be victims. Like today, if I don’t feel like being confronted to harrassment posts (since street harrassement is making me 100 x more nervous now I live in Paris), I don’t feel like reading it today and TW help me chose whether or not to read content talking about it. Maybe I’ll read them tomorrow, why not. At least I’ve got the information.
    And examples can go on forever. Much had this about homophobia. To raise awareness some posted photos and quotes of homophobics. And not being TW depressed some since they has greatly suffered from homophobia (youknow? weak people that have depression or committ suicide after years of exclusion, harrassment and oppression? so weak for this tough tough world).

    Finally, I got this reaction too about “we’re not going to trigger warn every possibly sensitive subject”. Do you have this word in english “bad faith”? That’s a literal translation from French, saying that you’re not making any effort to construct the debate and you’re making pointless statements just to show how absurd you feel the debate is by just not giving a thought about it (mmmh fortunately I don’t work for the Oxford dictionnary).
    Well, let’s be clear, I disagree with misuse of TW, everything is worth knowing, when appropriate of course, and you should have all access to all information you cant, especially when studying (strugging to get databases every single day). But this is common sense to know what is potentially sensitive and what is not. I mean, I find this very “easy” to imagine how this or that subject can be hurtful to talk about for some. And how other things that some ask a TW for that can be discussed by teachers if not violent and obviously hurtful for potentially everyone. Religion, sex, deviant behaviours, that are all subjects you need to raise awareness on while struggling with TW and censorship. That’s the role of teachers and professors to debate on this, to laucnh discussions, to make offended speak aloud on why and how they feel offended etc. That takes some times (empathy takes always time), but that is our society today: not the tough life that you imagine we’re all living in along with you. No, it’s taking into account we live in a complex world, where you need to get into everyone’s shoes to understand their pov, their feelings... And to learn from these diverging opinion (and finally maybe not to agree, doesn’t matter). How does that make us weak in your minds? I can’t figure out (maybe I don’t have empathy enough). But, I’d rather live in such society where we try as much as possbile, as teacher or as individual, to elarn from each other and yes TW some subjects and not censoring, rather that in “your” society where YOU are tough and decide on who is worth enough studying at the university. In France, University is for all and everyone. We like talking about uni as a melting-pot where people that wouldn’t meet outside would gather and discuss and work together. That’s our University and I hope your vision of what University should be (full of very very tough big boy that don’t cry) will never cross the Ocean).

    And god, I find censorship unacceptable. Do I really need to state the obvous? Living in the country of “Charlie” where much debates was gien to freedom of speech (which in France is already mocked since ppl use that excuse to speak out loud their racism but “OOOOH freedom of speech, let me be a racist pleease”. We had hundred on debates on it, and apprently, even if it takes some deeper thoughts, some time and endless disagreements, I’d rather try than face your fatality and despise.

    I might be weak, but I’m really not sorry.

  • Le centenaire de Hannah Arendt (par Alain de Benoist) - In limine
    http://www.in-limine.eu/2015/02/le-centenaire-de-hannah-arendt-par-alain-de-benoist.html


    Découverte assez ahurissante d’un #fascisme jargonnant et intellectualisant qui reprend la vie et l’œuvre de Hannah Arendt à son compte.

    • Il a fallut que je lise attentivement pour que l’alarme se déclenche. Après, j’ai vérifié le site. Les liens. Et puis j’ai googlé le mec et là c’était plié.
      Mais ce n’était pas évident de penser qu’un facho utilise Hannah Arendt pour répandre son venin.

      Il n’y a pas grand chose d’équivalent à gauche de cette entreprise systématique de racolage dans les rangs ennemis.

    • @monolecte En fait Alain de Benoist utilise entre autre une des idées du penseur marxiste Gramsci, et cela depuis au moins 40 ans, qui est de gagner la guerre culturelle avant de s’attaquer à la politique.

      Tu as un bon petit résumé dans l’article « Métapolitique » de WP :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tapolitique#M.C3.A9tapolitique_et_gramscisme_de_droite

      qui parle très exactement d’utilisation de ces concepts par la Nouvelle Droite dès les années 70 (dont de Benoist est le fondateur).

      Des gens comme Soral ou autre, sont à n’en pas douter des grands lecteurs de ce gramscisme de droite, et ont continué d’appliquer les mêmes méthodes à l’époque actuelle. Avec beaucoup moins de finesse néanmoins, mais pas mal d’efficacité apparemment.

      Quant à de Benoist, il utilise des références de gauche, et même surtout extrême-gauche, voire parfois anar, etc, depuis le tout début. Il est assez perspicace pour chercher plusieurs années en avance ce qui seront les tendances un peu radicales de la gauche dans les années qui suivront, et hop il commence à les utiliser aussitôt, ce qui permet ensuite de pouvoir dire « on était là sur ce sujet dès le début ». Il a fait ça avec l’anti-libéralisme, avec le renouveau du socialisme, avec Marx, avec la relocalisation, avec la décroissance, avec la critique anti-tech, et de très nombreux autres sujets.

      Donc tu vois, c’est pas nouveau nouveau. Et le concept de base vient d’un communiste. :D

  • Antisémitisme DE gauche : définition et fonctions politiques - mondialisme.org
    http://mondialisme.org/spip.php?article2313

    La plupart des militants et des intellectuels de gauche ou d’extrême gauche considèrent que l’#antisémitisme serait un fléau en voie de disparition. Alors pourquoi diable s’intéresser à « l’antisémitisme de gauche » ?

    Pourtant, cet antisémitisme DE gauche, et pas simplement A gauche, existe depuis près de deux siècles. Il a pris différentes formes dont il faudrait à la fois retracer en détail l’histoire au sein du mouvement ouvrier, mais aussi souligner les continuités et les discontinuités jusqu’à l’antisémitisme mondialisé actuel.

    L’antisémitisme planétaire, qui sévit aujourd’hui dans la grande communion émotionnelle et politique du cyberespace, d’Internet, fédère toutes les formes d’antisémitisme, du vieil antijudaïsme religieux chrétien et musulman jusqu’à l’antisémitisme racial, social, nationaliste, anticapitaliste et anti-impérialiste. Ces convergences permettent à des groupes et à des individus très différents
    politiquement, voire aux opinions totalement opposées, de communier dans la même haine (assumée ou pas, peu nous importe) : celle du Juif (ou d’Israël, ce qui d’un point de vue symbolique revient au même)…

    Sans une telle vision d’ensemble de l’antisémitisme, et plus particulièrement de l’antisémitisme de gauche qui nous occupe aujourd’hui, il est impossible de comprendre :

    – la portée de l’assassinat d’Ilan Halimi (délibérément réduit à un fait divers par la gauche et l’extrême gauche en 2006),

    – la portée des meurtres commis par Merah, Nemmouche ou Coulibaly en 2015 (à propos desquels la gauche et l’extrême gauche ont surtout botté en touche et parlé des risques d’augmentation de.... « l’islamophobie »),

    – mais aussi il est impossible de saisir le sens des alliances – a priori contre nature – entre l’extrême droite islamiste, les Identitaires de gauche comme le PIR, la mouvance autour du politicien raciste et fasciste Dieudonné et l’extrême gauche qui se dit « antisioniste ».

    http://mondialisme.org/IMG/pdf/antiseI_mitisme_de_gauche_journeI_es_iconoclastes_mai_2015.pdf

    Il s’agit de l’argumentaire développé par #Yves_Coleman lors des #journées_iconoclastes organisées par la #CNT-AIT le week-end dernier à #Toulouse

    • Je ne comprends pas - ou t’es de gauche ou t’es anti-sémite voire raciste. Quand tu défends des positions antisémites, tu ne peux pas être considéré comme quelqu’un de gauche.

      Je connais l’argument de l’antisémitisme de gauche de la bouche de partisans de la politiqie israelienne qui savent très bien que qualifier quelqu’un d’antisémite en Allemagne l’exclue de toute discussion, c’est le point Godwin quoi.

      Un raciste n’est jamais de gauche même s’il prétend l’être. Il faudra alors définir ce que c’est qu l’antiséḿitisme.

    • De mes lectures d’#Yves_Coleman, il dénonce habituellement le #confusionnisme. Je ne l’ai plus, je l’ai prêté à @Aude_V. C’était surtout des journaux ou des personnalités de gauche qui portaient préjudice à leurs idées en faisant intervenir des courants de pensée de l’autre bord. Etienne Chouard, Jean Bricmont, Frédéric Lordon… c’est les 3 seuls dont je puisse me rappeler et dont Coleman se plaint.

    • Bonjour @Klaus, peut-être que si tu prends la peine de parcourir le document PDF mis en lien cela répondra à tes questionnements, celui-ci commence justement par définir ce qu’’est l’antisémitisme. D’ailleurs le terme d’antisémite lui-même a été forgé historiquement par un homme de gauche, Wilhem Marr en l’occurrence, et qui s’en réclamait puisqu’il créa vers 1879 la Ligue des antisémites. Il s’agissait pour lui d’inventer un concept non péjoratif à l’époque pour remplacer le terme usuel de judenhass (haine des juifs)

    • Ouais enfin ce genre de phrase…

      de communier dans la même haine (assumée ou pas, peu nous importe) : celle du Juif (ou d’Israël, ce qui d’un point de vue symbolique revient au même)

      merci pour les juifs de gauche qui critiquent Israël voire pour certain⋅e⋅s le principe même d’aller coloniser une terre pour y fonder un État récent (et à peu près confessionnel).

      et pour les autres pas juifs aussi, c’est vrai qu’avoir la haine envers un oppresseur et un colon qui te pique ton lieu de vie (ou celui de tes grands-parents, proche dans le temps quoi, pas un truc ya 2000 ans), c’est pas du tout légitime.

      et sur le fait que ça obligerait à retourner aux années 30, hum… ah parce que le mouvement anti-colonialiste, dont le but était de virer les colons d’Afrique ou d’ailleurs, leur but c’était de retourner au XIXème, ou encore avant ?

      non, c’était d’aller de l’avant, et parfois certains mouvements étaient très progressistes, mais en récupérant « leur » terre en y étant autonomes, souverains (et parfois en proposant d’y intégrer les descendants des colons qui sont nés ensuite sur le territoire en question).

      et encore… pour ces mouvements, ça faisait bien plus longtemps que les colons étaient là, par rapport à Israël, et pourtant ça s’est fait : les colons ont plus ou moins été virés au final (oui oui, sans prendre en compte le néo-colo, etc)

      donc ça a existé, et sur une échelle de temps bien plus longue pourtant.

      =====

      à part ça je dérive un peu sur ce « détail » (hu), mais sinon en revanche, je pense parfaitement que l’anti-sémitisme de gauche existe, l’anti-sémitisme pseudo-anti-capital, avec tous les préjugés, et qui explique le monde par des grands complots, etc.

      dans le mouvement socialiste y compris, au XIXème, on compte de nombreux cas de penseurs faisant partie du mouvement (quand bien même il y a de nombreux courants, personne n’a dénié le fait qu’ils en faisaient partie), et qui étaient clairement antisémites ; là c’est même pas à gauche (les socialistes de l’époque étant contre la gauche aussi).

      Il y a Moishe Postone qui a écrit des choses sur le sujet :

      Critique du fétiche capital : Le capitalisme, l’antisémitisme et la gauche

      http://www.palim-psao.fr/article-l-antisemitisme-moderne-et-le-capitalisme-drumont-hitler-soral-et

      http://www.palim-psao.fr/article-moishe-postone-critique-du-fetiche-puf-2013-118578271.html

      http://www.palim-psao.fr/article-le-sionisme-l-antisemitisme-et-la-gauche-entretien-avec-moishe-po

      (Oui je sais Moishe lui il dit que la lutte contre Israël c’est pas de l’anti-colonialisme, ça doit pas être assimilé à ça, etc, je suis pas spécialement d’accord avec lui sur ce point là. Mais ça n’empêche qu’il a écrit plein de choses sur le rapport entre l’antisémitisme et la gauche.)

    • @anarsonore Merci de m’avoir fait remarquer la présence du lien. J’ai donc rapidement lu le texte sans essayer de l’analyer profondément et je lui trouve quelques faiblaisses qui sautent aux yeux.

      D’abord l’auteur part du principe qu’il y a un peuple juif, question difficile à évaluer et sujet à discussion entre les juifs. Avec ce parti pris il est possible d’élargir la définition de l’antisémitisme au dela des cercles racistes classiques.

      Je ressens comme de la malhonnêteté intellectuelle la méthode d’associer la prétendue naissance d’un antisémitisme de gauche avec un personnage loufoque qui au moment de la création du terme antisémitisme n’avait plus rien en commun avec les personnages anarchistes qu’il cotoyait avant. Peut-être je me trompe, mais c’est l’impression que j’ai eu en lisant rapidement.

      Ensuite l’auteur évoque un joyeux mélange de positions diverses qui ont un l’air antisémite quand on les approche avec nos réflexes d’habitants du 21éme siècle qui avons grandi avec le souvenir des pires exactions nazies et somme empreignés des idées puissantes des Lacan et autres analystes du poid des mots. Il aurait fallu à chaque fois placer les citations dans leur contexte écrit et historique afin de pouvoir se faire une idée s’ils sont vraiment antisémites.

      Pour prendre un exemple, il suffit de vérifier dans l’article de Wikipedia, d’ailleurs excellent, sur le texte de Marx « La question juive » qu’il y a des opinions très variées àquantà sa qualité antisémite supposée. Cet article est un exemple brillant pour la méthode à utiliser pour placer un texte dans son contexte véritable. Il conclue que Marx n’était définitivement pas antisémite.
      https://de.wikipedia.org/wiki/Zur_Judenfragehttps://de.wikipedia.org/wiki/Zur_Judenfragehttps://de.wikipedia.org/wiki/Zur_Judenfrage

      On sent bien que l’auteur Yves Coleman et son texte se positionnent dans les clivages entre courants politiques francais. Il est polémique et injuste, mais c’est une attitude qui se justifie par la confrontation entre forces opposées. Malheureusement on perd de vue par cette approche les véritables énnemis de la paix et des peuples.

      Tout ca est intéressant à débattre, mais on n’arrivera jamais á établir un accord général. Alors pour être plus clair je propose de poser la question autrement. Au lieu de me demander s’il y a un antisémitsme de gauche je préfére me demander ce que c’est que d’être de gauche. Pour moi il s’agit simplement de prendre systématiquement position en faveur des plus démunis et défavorisés et d’exercer la solidarité avec avec eux et les membres de sa classe. Bien entendu ceci ne s’applique aux Warren Buffets de ce monde. La lutte des classes des nantis n’a rien de « gauche ». Alors quand je prends de position ou commet des actes racistes je ne fais plus partie de la gauche. D’où l’impossibilité d’un antisémitisme de gauche.

      J’admets qu’il y a usurpation du terme, mais c’est sans importance pour la validité de la définition.

  • Comment échapper à la confusion politique, par Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/HALIMI/52909

    En prétendant que « Mme Le Pen parle comme un tract communiste des années 1970 », M. François Hollande a contribué au brouillage des repères politiques en #France. La multiplication des alliances entre des Etats qu’a priori tout oppose rend également plus délicate la compréhension des #relations_internationales. Et l’#information accélère sans cesse la cadence, ce qui accroît la confusion ambiante. Dans ce contexte chaotique, comment conjurer les replis identitaires et clarifier les enjeux ? [#st]

    #politique #confusionnisme

    http://zinc.mondediplo.net/messages/999 via Le Monde diplomatique

  • La Décroissance par l’incohérence ? | Confusionnisme.info
    http://confusionnisme.info/2015/03/12/la-decroissance-par-lincoherence

    Au fil des mois, le journal La Décroissance semble prendre une orientation de plus en plus confusionniste et droitière. Le point sur ses drôles d’accointances avec des penseurs réactionnaires ou le rédacteur en chef d’une revue proche de la Nouvelle Droite.

    Où l’on apprend que même les revues La décroissance et l’écologiste sont fascistes ...

    #confusionnisme_partout_intelligence_nulle_part

    • Non mais faut pas prendre le site confusionnisme.info au sérieux. Ce sont des fous furieux qui arrivent à rendre n’importe qui antisémite par ricochet de connaissance (ou juste en étant présent dans la même pièce). La décroissance fait un peu pareil sauf que c’est plus souvent sur une parole, mais ils ont réussi à lyncher tout le monde autour d’eux. Quant à l’Ecologiste, malgré l’accusation assez grave, je n’au pas trouvé d’explication sur le rapprochement suppoé avec la droite nationale (comme quoi y a même pas besoin de 5 degrés de ricochets, suffit juste de le dire)

  • Le grand prix du n’importe quoi : des lingettes pour nettoyer les fruits et légumes
    http://www.reporterre.net/Le-grand-prix-du-n-importe-quoi

    Grâce à Vegan Eden, on apprend donc que l’eau n’est pas suffisante pour se protéger. Il existe « des risques de contaminations aléatoires » dus à des produits « exposés à la vente le plus souvent sans emballage », indique le site de la société. « Il faut savoir que l’eau ne suffit pas pour nettoyer les fruits. C’est comme quand on se lave les mains, il faut du savon pour que ce soit efficace », nous explique Christelle Chavignaud, gérante des relations presse. On se serait donc trompé, pendant des siècles, en nettoyant nos fruits à l’eau. Les médecins diagnostiqueront-ils bientôt des maladies causées par le non-nettoyage d’une pomme ? Heureusement, l’innovation est là !

    #lol #déchet #veganisme (?)

    • Ou plutôt, le marketing qui surfe sur la tendance à l’"hystérie" de certains vegans (je ne vais pas me faire que des amis en disant ça mais j’ai dit « certains », vous aurez noté). Le mot « vegan » fait vendre. Et le pire, c’est que ça va probablement marcher...

    • Je ne peux pas savoir ce qu’ils vont faire mais j’en connais quelques uns qui se cuisinent sans frémir des courgettes en plein hiver et achètent leurs légumes bio emballés dans des petits sachets en plastique individuels...
      Une fois, un type m’a expliqué doctement que c’était mieux d’éplucher sa pomme pour des raisons spirituelles... donc tout est possible.
      Cela dit, il y a un bon moyen de le savoir : si l’année prochaine l’entreprise existe encore, c’est que son produit se vend.

      Quoi qu’il en soit, le mot « vegan » apposé sur un emballage fait vendre, et ça, les pro du marketing l’ont bien compris.

    • On se serait donc trompé, pendant des siècles, en nettoyant nos fruits à l’eau.

      Quand j’étais petit (c’était il y a un peu moins d’un siècle…) il était encore très courant d’utiliser du permanganate de potassium pour nettoyer fruits et légumes.

      Sinon, Vegan sans doute tout simplement parce que tous les composants sont végétaux ?

      Les extraits d’agrumes que nous utilisons dans notre formule ont des propriétés naturellement nettoyantes. Les extraits de plantes aromatiques possèdent des propriétés désinfectantes. L’extrait de vinaigre de cidre permet de faire disparaître les bactéries. La gomme et la glycérine végétale sont des épaississants qui permettent à l’eau de s’accrocher au fruit pour nettoyer les impuretés.

    • Mais justement si c’est emballé individuellement y aura pas besoin de lingettes, cf argumentaire du site ;)

      Perso je vois pas les vegans comme une population plus susceptible d’acheter des lingettes que Mr et Mme Michu. Ils ont plus d’argent et sont plus concernés pour leur santé, mais ils doivent aussi acheter plus bio et sont en général plus « écolos ». Donc c’est quand même un peu une insulte pour les végans je trouve, qui en plus sont une population pas très importante. Je plutôt l’impression que ça utilise un mot « trendy » pour attirer ceux qui n’y connaissent pas grand chose au sujet mais qui ont vu souvent passer le mot dans leur flux. Peut être des hipsters (qui semblent se nourrir de bagel d’après mon voyage anthropologique à Montpellier)

    • Mais tous les légumes ne sont pas emballés individuellement, c’est ça le drame... ;o) Non, j’exagère, je sais. J’en rajoute.

      Plus sérieusement, je pense qu’on ne peut pas dire « les vegans » parce qu’ils sont différents les uns des autres. Et qu’ils ont des motivations différentes aussi d’une personne à l’autre. Ceux qui sont vegans pour des raisons relatives à l’environnement ne tomberont pas dans ce panneau : en général ils ne sont déjà pas consommateurs de lingettes et autres produits de ce type.
      Ce qui est sûr, c’est que certains mots attirent l’œil et peuvent déclencher la « décision d’achat », comme on dit : « bio », « fabriqué en France », « sans conservateur », « naturel », etc. Il semble que « vegan » puisse être ajouté à la liste, dorénavant. (ça m’étonne, d’ailleurs, parce que j’avais l’impression que ce mot n’était pas connu dans le grand public.)

      Reste à voir si nous allons trouver ce produit en magasins et si oui, dans lesquels...

      @Simplicissimus : Tu m’apprends quelque chose. ça servait à quoi, le permanganate ?

    • Le permanganate de potassium, outre de laisser les bouts des doigts violets, est un oxydant puissant utilisé comme désinfectant (c’est lui qui donne sa couleur au Dakin qui sinon serait juste de l’eau de Javel…)

      La dernière fois que je l’ai vu utilisé, c’était par une copine enceinte non immunisée pour la toxoplasmose (sa fille a dans les 20 ans).

      On le trouve encore recommandé dans ce cas :

      Femme enceinte : Fruits et légumes sans risques - Alimentation et grossesse : aliments interdits et autorisés - Sante AZ
      http://sante-az.aufeminin.com/grossesse/aliments-interdits-grossesse-d4849s20272.html

      Pour éviter tout risque de listeria ou de toxoplasmose (si vous n’êtes pas immunisée), vous pouvez les tremper quelques minutes dans de l’eau vinaigrée ou de l’eau accompagnée de permanganate de potassium avant de les laver à grande eau et de les déguster.

      ou dans certains pays d’Afrique (en second choix)

      Fiche pratique : Eau - La France en Guinée et en Sierra Leone
      http://www.ambafrance-gn.org/Fiche-pratique-Eau

      Le permanganate de potassium : éventuellement pour les fruits et légumes, pas pour la boisson. Par précaution, il ne faut pas utiliser le permanganate de potassium, peu efficace et parfois dangereux.

  •  » “Comment devient-on rouge-brun ?”, par Daniel Schneidermann
    http://www.les-crises.fr/comment-devient-on-rouge-brun-par-daniel-schneidermann

    Alors précisons les choses, puisque Quatremer en a visiblement besoin : si je relève que Philippot est le seul à avoir à ce jour réagi, j’en suis, en citoyen, désespéré. Comme je suis désespéré à chaque fois que sur un sujet ou un autre je me sens « exprimé » par le seul FN, sachant bien ce que nous ne cessons de répéter ici : que le FN n’est en aucune manière une solution à quoi que ce soit, qu’il est resté dans ses profondeurs un mouvement xénophobe et parfois raciste, que sa « dédiabolisation » est pour une large part une création médiatique (à laquelle il est d’ailleurs arrivé que participe Libé, notre journal commun avec Quatremer). Mais ce n’est pas une raison pour – en tant que journalistes – passer sous silence ce qu’ils disent, ni souligner qu’ils sont les seuls à le dire.