• A Yverdon-les-Bains, des arbres connectés pour mieux les protéger Le Temps avec ATS

    https://www.letemps.ch/suisse/yverdonlesbains-arbres-connectes-mieux-proteger

    La ville du Nord vaudois va installer des dispositifs pour surveiller la santé de ses arbres, pour prévenir tant leur dépérissement que leur chute

    La ville d’Yverdon-les-Bains a présenté jeudi un nouveau dispositif « Arbres connectés, alerter pour protéger », dont l’objectif est de surveiller la santé des arbres. Ce véritable kit accroché à l’arbre vise à signaler et renseigner sur la vitalité et les risques que présentent les arbres équipés, en ville et dans les parcs et jardins, publics ou privés.


    « La ville a développé une ambitieuse stratégie de densification de sa végétation sur son territoire urbain afin de lutter contre les îlots de chaleur. Or, les arbres sont des êtres vivants qui, à ce titre, présentent des risques de dépérissement et de chute, pouvant représenter une menace pour la sécurité des citoyens », indique-t-elle dans un communiqué.

    Fort de ce constat, à l’initiative de l’entreprise Krebs Paysagistes SA, l’institut de recherche inPACT (paysage, architecture, construction et territoire) de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève a développé ce dispositif « Arbres connectés, alerter pour protéger ». Il l’a réalisé avec le soutien de l’Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation (Innosuisse) et plusieurs partenaires institutionnels dont la Ville d’Yverdon-les-Bains.

    Et direct et en continu
    A terme, grâce à la visualisation en direct et en continu sur smartphone et aux alertes qui s’activent en cas de risque de chute, ce dispositif permettra de poser un diagnostic précoce et d’anticiper afin de prévenir et soigner avec rapidité les arbres. Il permettra également de mesurer la statique des arbres pour pronostiquer leur chute et alerter pour mieux protéger.

    Hormis l’objectif de surveiller la santé des arbres et de rallonger leur espérance de vie, celui d’éviter les accidents et les dégâts consécutifs aux chutes d’arbres est aussi mis en avant.

    La phase de lancement de l’appareillage des arbres est en cours, avec déjà une dizaine de communes partenaires, prélude d’un déploiement à grande échelle dans toute la Suisse romande, annonce encore la Ville, partenaire donc du projet-pilote. Dans un premier temps, trois arbres seront monitorés sur son territoire, ce qui permettra de fournir son expertise et ses retours.

    #arbres #des_grands_projets..._inutiles_ #environnement #bêtise #copinage #délire #connectés #Suisse

  • 🔊 « Connecte ta boîte : ils l’ont fait » : les podcasts Réussir-en.fr reviennent pour une saison 2 !

    👂 Écoutez dès maintenant les nouveaux épisodes https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/connecte-ta-boite-ils-lont-fait-les-podcasts-reussir-en-fr-reviennent-pour-une

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    🔊 “Connecte ta boîte : ils l’ont fait” : the Réussir-en.fr podcasts are back for a season 2 !

    👂 Listen to the new episodes now https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/connecte-ta-boite-ils-lont-fait-les-podcasts-reussir-en-fr-reviennent-pour-une

    #Afnic #Podcasts #ConnecteTaBoite #TransfoNum

  • n8n.io - Free and Open Workflow Automation Tool
    https://n8n.io

    Un outil d’automatisation de flux à la IFTTT : opensource, pouvant être auto-hébergé, basé sur nodeJS. Semble bien documenté et avoir une base de connecteurs conséquente :
    Parmi les connecteurs déja existants : Nextcloud, Gitlab, Discord, DeepL, tous les Google trucs, Mailjet et Mailchimp, Stripe...
    ...mais aussi, à un plus bas niveau FTP, SSH, fichiers CSV ou XML, GraphQL, RSS ou HTML...

    – le repo github : https://github.com/n8n-io/n8n
    – la documentation : https://docs.n8n.io
    – les « nodes » (connecteurs) existants : https://n8n.io/integrations
    – les tutoriels « officiels » : https://docs.n8n.io/getting-started/tutorials.html
    – un tutoriel complet en français (full Big Brother :-( ) : https://blog.eleven-labs.com/fr/outil-low-code-automatisation-workflow-n8n
    – une librairie de « Workflows » (intégrations) clés en main : https://n8n.io/workflows

    #automatisation #n8n #IFTTT #low-code #connecteur #API

  • Meaningful Connectivity — unlocking the full power of internet access - Alliance for Affordable Internet
    https://a4ai.org/meaningful-connectivity

    The meaningful connectivity standard is a tool to raise the bar for internet access and set more ambitious policy goals for digital development.

    1. Regular internet access > We benefit most from the internet when we can use it regularly. As our societies grow more digital and the internet is integrated into our daily lives, connecting occasionally is not enough.

    2. Daily access to the internet is the minimum we need to see real benefits for work, education and communication.

    3. An appropriate device > To experience the full power of the internet, we need the right device for the task at hand. A smartphone gives us the functionality to create and consume content in a way that basic phones don’t — and the portability to use the internet anywhere. Ideally we will have access to a range of device types.

    4. Enough data > While some people have unlimited data packages, others experience severe data scarcity, preventing them from doing certain online tasks or forcing them to wait until they can connect to public Wi-Fi.

    5. An unlimited broadband connection at home, or place of work or study gives us reliable internet access in our daily lives to use the full breadth of the internet’s potential.

    6. A fast connection > Our internet speeds make or break our online experience. We all know the frustration of a buffering movie or an unstable video call. And without fast speeds, services like telehealth are a non-starter.
    A 4G mobile connection is the minimum threshold that can give us the speeds we need for the experience we want.

    #internet #connectivité #fracture_numérique

  • Les confinés, ce sont les plus mobiles !

    Le confinement spatial est aussi une question de #frontières. Les confinés sont ceux qui, même immobiles, « ont accès ». Pouvoir se confiner relève du même processus que pouvoir traverser une frontière légalement, il faut appartenir au cercle restreint des « acteurs » de la globalisation.

    Depuis que le virus Covid-19 a été identifié, le repli spatial a constitué une préconisation politique essentielle. Ce qui est recommandé sous le terme désormais consacré de distance sociale, c’est le maintien d’une distance minimale entre les personnes, bien géographique celle-là. Et la mettre en œuvre suppose une forme de maîtrise sur nos conditions de vie, sur notre habiter. Confiner, c’est placer entre des limites. Cela implique que le contour que l’on érige à la périphérie de soi-même, entoure un centre, stable lui ! En filigrane de cette politique, on voit s’esquisser une pensée politique de l’espace très classique, tout à fait en décalage avec l’analyse des mobilités contemporaines.

    Ne sont véritablement confiné·es aujourd’hui que celles et ceux qui ont un logement suffisamment grand pour permettre au nombre de personnes qui y vivent de ne pas trop en sortir. En avoir deux, qu’on soit des enfants en résidence alternée ou des couples non-concubins, c’est déjà se trouver hors de ce cadre normatif… Cette logique de sédentarité extrême se présente désormais comme une marginalité spatiale positive, car choisie. Ne sont donc concernés ni les sans-logis, ni les entassés. Notamment celles et ceux qui subissent, en prison ou en centre de rétention administrative, une assignation de mise l’écart de la société qui prend effet dans des lieux enclos où le confinement est paradoxalement impossible : les densités trop fortes s’y traduisent dans les faits par une promiscuité délétère.
    Ceux qui ont « accès »

    Le confinement dont il s’agit n’a rien d’un enfermement ! Et ce, malgré le sentiment croissant de frustration de celles et ceux qui l’appliquent depuis un mois en se privant de l’accès à la multiplicité des lieux habituellement fréquentés. A y regarder de plus près, ne sont finalement concernés que celles et ceux qui peuvent vivre entre quatre murs parce qu’ils le font de manière tout à fait connectée ! Pouvoir, depuis chez soi, conserver des ressources régulières, c’est travailler à distance, être retraité ou encore indemnisé pour un chômage partiel ou permanent, un arrêt maladie. On continue alors d’être relié à un système marchand, lui-même relayé par un complexe bancaire qui nous « donne accès ». Et place les personnes concernées en situation de continuer à consommer à distance (faire ses courses le moins loin possible du domicile, se faire livrer, etc.).

    Certes, certains biens et services, notamment immatériels, sont désormais inaccessibles : soins du corps, pratiques de sociabilité, offre culturelle. Et l’avalanche d’ouverture de contenus en ligne dans ces domaines ne compense pas ce qui fait leur force habituelle, l’intensité des liens que ces secteurs stimulent. Mais ce mode « dégradé » reste un luxe, la carapace électronique qui garantit la faisabilité de notre enfermement apparent. Toute cette insertion économique se produit dans un processus d’invisibilisation des liens, produit par le système capitaliste qui les financiarise. Qu’il est facile de commander sur une grande plateforme en ligne sans penser aux employés qui travaillent dans ses entrepôts, livrent, déploient matériellement les réseaux sur lesquels repose notre approvisionnement !
    Informalisés et autres illégalisés

    Les confiné·es sont donc celles et ceux qui, même immobiles, « ont accès ». A l’extrémité inverse du spectre social, les non-productifs, les « informalisés » et autres « illégalisés », celles et ceux qui ne peuvent plus vendre leur travail manuel et physique (ménage, construction), qui ne sont pas pris en charge par les systèmes de santé, et tous ceux qui ont du mal à se relier au monde libéral. On peut aussi assister à des bascules rapides : l’étudiant·e issu·e d’un milieu modeste, qui n’a pas d’ordinateur ou de bonne connexion internet chez lui, parfois confiné·e dans une chambre minuscule où il·elle est désormais privé de la restauration à bas prix du Crous, peut tout à fait décrocher de la dynamique vertueuse que ses efforts lui avaient permis d’intégrer, éjecté du monde mobile auquel il aspirait.

    Paradoxalement, celles et ceux qui peuvent aujourd’hui se confiner dans de bonnes conditions sont très exactement les personnes qui avaient accès à la liberté de mouvement dans le monde d’avant. Ce sont des personnes qui disposent d’un degré d’autonomie globale leur permettant de choisir les interactions qui les mondialisent : en d’autres termes. Ce sont précisément celles et ceux qui disposaient d’un niveau de « #frontiérité » élevé, pour reprendre une expression que j’ai forgée avec Frédéric Giraut pour qualifier nos capacités inégales à traverser les frontières.

    Pouvoir se confiner relève du même processus que pouvoir traverser une frontière légalement : il s’agit de deux modalités de l’appartenance au cercle restreint des « acteurs » de la globalisation. Ce sont deux faces de l’« inclusion différentielle » (Sandro Mezzadra) qui régit désormais le corps social. Loin de l’égalité démocratique, l’attribution des droits politiques, notamment l’accès à une citoyenneté pleine et entière, semble dépendre de cette aptitude à pouvoir démontrer de l’utilité individuelle dans la mondialisation. Gommer opportunément de nos radars le fait que ceux qui produisent à bas coût des jeans ou des téléphones, du coton ou des minerais, actent tout autant cette économie inter-reliée que les élites mondialisées. Ne pas voir l’écheveau des liens complexes de notre système monde dont le Covid-19 est le symptôme, ne pas considérer pas la matérialité des biens qui sont derrière les liens électroniques sur lesquels repose notre confinement, c’est faire l’autruche.

    Les confinés, c’est-à-dire les plus « frontiérisés », se trouvent être aussi les êtres humains qui ont la plus forte empreinte écologique ! Sortir du confinement ne se fera pas en réouvrant les frontières, mais en re-visibilisant les liens. L’analyse fine des inégalités territoriales du monde mobile qui a produit la crise du Covid-19 constitue une étape essentielle pour poser les bases de la justice sociale nécessaire pour imaginer l’« après ».

    https://www.liberation.fr/debats/2020/04/27/les-confines-ce-sont-les-plus-mobiles_1786544

    #confinement #mobilité #immobilité #globalisation #mondialisation #inclusion_différentielle #Mezzadra #Sandro_Mezzadra #repli_spatial #distance_sociale #distance_spatiale #sédentarité #marginalité #assignation #SDF #détention #détention_administrative #prisons #sans-abrisme #rétention #promiscuité #enfermement #télétravail #connectivité #internet #enfermement_apparent #confinés #non-confinés #espace #liberté_de_mouvement #liberté_de_circulation #autonomie #im/mobilité #hyper-mobilité #immobilité

    Tribune de #Anne-Laure_Amilhat-Szary (@mobileborders)

    ping @isskein @karine4

  • Combler le fossé numérique de l’Afrique : le pouvoir des cartes
    http://blogs.worldbank.org/fr/digital-development/combler-le-fosse-numerique-afrique-le-pouvoir-des-cartes

    L’idée de cartographier les infrastructures numériques de l’Afrique fait son chemin, pour la simple raison qu’une carte vaut des milliers de discours. Pour universaliser l’accès sur le continent, il faut repérer les trous dans le maillage et suivre le déploiement des infrastructures numériques. Seule une représentation visuelle des lieux raccordés au réseau dorsal terrestre en fibre optique permettra d’avoir une idée précise de l’état de la connectivité en Afrique. La superposition des données démographiques (a) fournies en libre accès par le Centre commun de recherche de l’Union européenne et des données sur les réseaux en fibre optique (a) du Network Startup Resource Center permet un début de reconnaissance des besoins et de l’avancement de l’accès universel (voir la carte). Elle permet aussi de montrer que 45 % environ des Africains vivent à plus de 10 kilomètres d’une infrastructure réseau en fibre optique — soit plus que n’importe où ailleurs dans le monde.

    #Afrique #Internet #Carte #Réseaux #connectivité

  • The position of Amsterdam within international foreign direct investment networks

    The Dutch North-Wing within International M&A Networks

    In assignment of the Ministry of Economic Affairs, a research has been carried by Ronald Wall, IHS/Erasmus University to define the relative position of the Dutch North-Wing within international Mergers and Acquisitions (M&A). The study concerns inward and outward investments (2000-2009) within the European NUTS 2 regions. The North-Wing concerns the top half of the Randstad. This has resulted in a report (available shortly) and a supplementary animation of the total M&A network.

    The network has been generated using GIS software, and made three dimensional using 3D StudioMax. The node and linkage thicknesses represent the total M&A deals (Euros) taking place within this period. The higher and bigger the node the more important it is. Thanks to Marino Gouwens and Eline Wieland for 3D Animation and Martijn Burger and Stijn Vossen for their contribution to the data analysis.

    https://vimeo.com/16208007


    #vidéo #connectivité #Amsterdam #villes #urban_matter #réseau

  • Attacks by White Extremists Are Growing. So Are Their Connections.

    In a manifesto posted online before his attack, the gunman who killed 50 last month in a rampage at two mosques in Christchurch, New Zealand, said he drew inspiration from white extremist terrorism attacks in Norway, the United States, Italy, Sweden and the United Kingdom.

    His references to those attacks placed him in an informal global network of white extremists whose violent attacks are occurring with greater frequency in the West.

    An analysis by The New York Times of recent terrorism attacks found that at least a third of white extremist killers since 2011 were inspired by others who perpetrated similar attacks, professed a reverence for them or showed an interest in their tactics.

    The connections between the killers span continents and highlight how the internet and social media have facilitated the spread of white extremist ideology and violence.

    In one instance, a school shooter in New Mexico corresponded with a gunman who attacked a mall in Munich. Altogether, they killed 11 people.

    One object of fascination for the Christchurch killer and at least four other white extremists was Anders Behring Breivik, the far-right extremist who killed 77 in a bombing and mass shooting in Norway in 2011.

    Mr. Breivik’s lengthy manifesto offered a litany of grievances about immigration and Islam — and the attacks became a model for future ones.

    “I think that Breivik was a turning point, because he was sort of a proof of concept as to how much an individual actor could accomplish,” said J.M. Berger, author of the book “Extremism” and a research fellow with VOX-Pol, a European academic initiative to study online extremism.

    “He killed so many people at one time operating by himself, it really set a new bar for what one person can do.”

    Shortly after the Norway massacre, a prominent American white supremacist named Frazier Glenn Miller wrote on a white supremacist forum that Mr. Breivik had “inspired young Aryan men to action.” Mr. Miller opened fire on a Jewish retirement home and community center in Kansas a few years later, killing three.

    Mr. Breivik was not the only mass killer to inspire copycats. The Christchurch shooter also paid tribute to a Canadian man who opened fire inside a Quebec City mosque in 2017, writing his name on one of the guns used in his attack.

    That Canadian gunman read extensively about Dylann Roof, the American who killed nine worshipers at a black church in South Carolina in 2015.

    At least four white extremist killers made statements online praising Elliot Rodger, a racist and misogynist who targeted women in a 2014 spree, before carrying out their own attacks.

    All these attacks occurred amid a surge of white supremacist and xenophobic terrorism in the West that has frequently targeted Muslims, immigrants and other minority groups, the Times analysis found.

    The analysis was based on data from the Global Terrorism Database and identified nearly 350 white extremist terrorism attacks in Europe, North America and Australia from 2011 through 2017, the latest year of available data. We also examined preliminary data on attacks in the United States in 2018.

    The database is a project of the National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism at the University of Maryland. It relies on news reports and other records to capture episodes that meet its definition of terrorism: the use of violence by a non-state actor to attain a political or social goal.

    Over this period, white extremism — an umbrella term encompassing white nationalist, white supremacist, neo-Nazi, xenophobic, anti-Muslim and anti-Semitic ideologies — accounted for about 8 percent of all attacks in these regions and about a third of those in the United States.

    Erin Miller, who manages the database, said the increase in white extremist terrorism parallels a rise in hate crimes and bias episodes in the West and that deadly attacks are occurring more often.

    “There’s a common framing of far-right terrorism or domestic terrorism as being ‘terrorism lite’ and not as serious,” she said. “It’s an interesting question given that far-right attacks can be quite devastating.”

    Xenophobia Drives Violence in Europe

    In recent years, Europe has seen a surge in far-right and xenophobic violence amid an influx of migrants and refugees from conflicts in the Middle East and Africa.

    The Global Reach of White Extremism

    There were five white extremist attacks in Australia from 2011 through 2017, all of which were attacks on mosques and Islamic centers. There were no such attacks in New Zealand during that same period.

    Then the massacre of worshippers at two mosques in Christchurch on March 15 — the deadliest shooting in modern New Zealand history — helped put the global nature of white extremism into relief. The shooter was an Australian man who said he was radicalized during his travels in Europe and designed his attack to draw an American audience.

    Experts say the same broad motives are at play whether the target is a mosque in Perth or an asylum seekers’ shelter in Dresden or a synagogue in Pittsburgh. Attackers who identify as white, Christian and culturally European see an attack on their privileged position in the West by immigrants, Muslims and other religious and racial minorities.

    The difference now is that it is easier than ever for extremists to connect both domestically and across continents, according to Mr. Berger, the “Extremism” author. The entry point for radicalization is less narrow than it was during earlier waves of white supremacist action, when finding ideological fellow travelers typically required meeting in person.

    “This is a particularly strong wave,” Mr. Berger said, “and I think it’s being fueled by a lot of political developments and also by the sort of connective tissue that you get from the Internet that wasn’t there before that’s really making it easier for groups to be influenced and to coordinate, or not necessarily coordinate but synchronize over large geographical distances.”

    Heidi Beirich, director of the Southern Poverty Law Center’s Intelligence Project, said that given these international connections, it’s important to reconsider the nature of the threat. “We conceive of this problem as being a domestic one,” she said. “But that’s not the case.”

    The challenge for law enforcement will be to buck a sometimes myopic focus on Islamic extremism as the only driver of international terrorism.

    It may also require rethinking the legal framework for what constitutes terrorism: from violence that arises from a command and control structure to a looser definition that can account for a wider range of violent actors who share a common ideology.

    “They don’t see themselves as Americans or Canadians, very much like the Christchurch killer didn’t see himself as an Australian; he saw himself as part of a white collective,” Dr. Beirich said.

    “It has never been the case that these people didn’t think in a global way. They may have acted in ways that looked domestic but the thinking was always about building an international white movement.”

    https://www.nytimes.com/interactive/2019/04/03/world/white-extremist-terrorism-christchurch.html?smid=tw-nytimes&smtyp=cur
    #cartographie #visualisation #connections #réseau #suprématistes_blancs #extrême_droite #attaques #terrorisme #xénophobie #racisme #extrémisme_blanc
    intéressant la #terminologie #mots #vocabulaire

    ping @visionscarto @fil

  • Connecticut legislators to consider minimum pay for Uber and Lyft drivers - Connecticut Post
    https://www.ctpost.com/politics/article/Connecticut-legislators-to-consider-minimum-pay-13608071.php

    By Emilie Munson, February 11, 2019 - Prompted by growing numbers of frustrated Uber and Lyft drivers, lawmakers will hold a hearing on establishing minimum pay for app-based drivers.

    After three separate legislative proposals regarding pay for drivers flooded the Labor and Public Employees Committee, the committee will raise the concept of driver earnings as a bill, said state Rep. Robyn Porter, D-New Haven, who chairs the committee, on Friday night.

    A coalition of Uber and Lyft drivers from New Haven has been pressuring lawmakers to pass a pay standard, following New York City’s landmark minimum pay ordinance for app-based drivers approved in December. The legislation, which set an earnings floor of $17.22 an hour for the independent contractors, took effect on Feb. 1.

    Connecticut drivers have no minimum pay guarantees.

    Guillermo Estrella, who drives for Uber, worked about 60 hours per week last year and received $25,422.65 in gross pay. His pay stub doesn’t reflect how much Estrella paid for insurance, gas, oil changes and wear-and-tear on his car. Factor those expenses in, and the Branford resident said his yearly take-home earnings were about $18,000 last year.

    Estrella and other New Haven drivers have suggested bill language to cap the portion of riders’ fares that Uber and Lyft can take at 25 percent, with the remaining 75 percent heading to drivers’ pockets. The idea has already received pushback from Uber, which said it was unrealistic given their current pay structure.

    Connecticut legislators have suggested two other models for regulating driver pay. State Sen. Steve Cassano, D-Manchester, filed a bill to set a minimum pay rate per mile and per minute for drivers. His bill has not assigned numbers to those minimums yet.

    “What (drivers) were making when Uber started and got its name, they are not making that anymore,” said Cassano. “The company is taking advantage of the success of the company. I understand that to a point, but it shouldn’t be at the expense of the drivers.”

    State Rep. Peter Tercyak, D-New Britain, proposed legislation that says if drivers’ earnings do not amount to hourly minimum wage payments, Uber or Lyft should have to kick in the difference. Connecticut’s minimum wage is now $10.10, although Democrats are making a strong push this year to raise it.

    As lawmakers consider these proposals, they will confront issues raised by the growing “gig economy”: a clash between companies seeking thousands of flexible, independent contractors and a workforce that wants the benefits and rights of traditional, paid employment.

    Some Democrats at the Capitol support the changes that favor drivers.

    “I thought it was important to make sure our labor laws are keeping up with the changes we are seeing in this emerging gig economy, that we have sufficient safeguards to make sure that drivers are not being exploited,” said Sen. Matt Lesser, D-Middletown.

    But the proposals also raise broad, difficult questions like what protections does a large independent contractor workforce need? And how would constraining the business model of Uber and Lyft impact service availability around the state?

    Sen. Craig Miner, a Republican of Litchfield who sits on the Labor committee, wondered why Uber and Lyft drivers should have guaranteed pay, when other independent contractors do not. How would this impact the tax benefits realized by independent contractors, he asked.

    Uber and Lyft declined to provide data on how many drivers they have in the state, and the Connecticut Department of Motor Vehicles does not keep count. In Connecticut, 82 percent of Lyft drivers drive fewer than 20 hours per week, said Kaelan Richards, a Lyft spokesperson.

    Last week, Hearst Connecticut Media spoke to 20 Uber and Lyft drivers in New Haven who are demanding lawmakers protect their pay. All drove full-time for Uber or Lyft or both.

    An immigrant from Ecuador, Estrella, the Branford driver, struggles to pay for rent and groceries for his pregnant wife and seven-year-old son using his Uber wages.

    “A cup of coffee at the local Starbucks cost $3 or $4,” said Estrella. “How can a trip can cost $3 when you have to drive to them five minutes away and drop them off after seven or eight minutes?”

    In December, 50 Uber and Lyft drivers held a strike in New Haven demanding better pay. The New Haven drivers last week said they are planning more strikes soon.

    “Why is Uber lowering the rates and why do we have to say yes to keep working?” asked Carlos Gomez, a Guilford Uber driver, last week.

    The drivers believe Uber and Lyft are decreasing driver pay and taking a larger chunk of rider fares for company profits. Many New Haven drivers said pay per mile has been decreasing. They liked Sen. Cassano’s idea of setting minimum pay per mile and per minute.

    “The payment by mile, it went down by 10 cents,” said Rosanna Olan, a driver from West Haven. “Before it was more than one dollar and now when you have a big truck SUV, working long distance especially is not worth it anymore.”

    Uber and Lyft both declined to provide pay rates per mile and per minute for drivers. Drivers are not paid for time spent driving to pick up a passenger, nor for time spent idling waiting for a ride, although the companies’ model depends on having drivers ready to pick up passengers at any moment.

    Lyft said nationally drivers earn an average of $18.83 an hour, but did not provide Connecticut specific earnings.

    “Our goal has always been to empower drivers to get the most out of Lyft, and we look forward to continBy Emilie Munson Updated 4:49 pm EST, Monday, February 11, 2019uing to do so in Connecticut, and across the country," said Rich Power, public policy manager at Lyft.

    Uber discouraged lawmakers from considering the drivers’ proposal of capping the transportation companies’ cut of rider fares. Uber spokesman Harry Hartfield said the idea wouldn’t work because Uber no longer uses the “commission model” — that stopped about two years ago.

    “In order to make sure we can provide customers with an up-front price, driver fares are not tied to what the rider pays,” said Hartfield. “In fact, on many trips drivers actually make more money than the rider pays.”

    What the rider is pays to Uber is an estimated price, calculated before the ride starts, Hartfield explained, while the driver receives from Uber a fare that is calculated based on actual drive time and distance. Changing the model could make it hard to give customers up-front pricing and “lead to reduced price transparency,” Hartfield said. New York’s changes raised rates for riders.

    James Bhandary-Alexander, a New Haven Legal Assistance attorney who is working with the drivers, said Uber’s current pay model is “irrelevant to how drivers want to be paid for the work.”

    “The reason that drivers care is it seems fundamentally unfair that the rider is willing to pay or has paid $100 for the ride and the driver has only gotten $30 or $40 of that,” he said.

    Pursuing any of the three driver-pay proposals would bring Uber and Lyft lobbyists back to the Capitol, where they negotiated legislation spearheaded by Rep. Sean Scanlon, D-Guilford, from 2015 to 2017.

    Scanlon said the companies eventually favored the bill passed in 2017, which, after some compromise, required drivers have insurance, limited “surge pricing,” mandated background checks for drivers, imposed a 25 cent tax collected by the state and stated passengers must be picked up and delivered anywhere without discrimination.

    “One of my biggest regrets about that bill, which I think is really good for consumers in Connecticut, is that we didn’t do anything to try to help the driver,” said Scanlon, who briefly drove for Uber.
    By Emilie Munson Updated 4:49 pm EST, Monday, February 11, 2019
    emunson@hearstmediact.com; Twitter: @emiliemunson

    #USA #Uber #Connecticut #Mindestlohn #Klassenkampf

  • Dans le #business de l’#humanitaire : doit-on tirer #profit des #réfugiés ?

    Depuis la crise économique de 2008 et la multiplication des conflits dans le monde, l’insuffisance des fonds alloués au secteur humanitaire n’a jamais été aussi importante. En effet seulement 59 % des besoins en la matière ont été financés en 2018.

    Pour l’une des crises humanitaires les plus médiatisées, celle des réfugiés, les chiffres sont plus alarmants encore. Le Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR) estime que pour l’année 2019 tout juste 14 % de l’aide nécessaire a été financée pour venir en aide aux 68,5 millions de réfugiés, demandeurs d’asile, personnes déplacées et apatrides.
    L’échec du système d’asile

    Bien que garanti par le droit international l’accueil de ces populations vulnérables reste globalement infime. En moyenne, seulement 1 % des réfugiés sont référés par le HCR pour être réinstallés dans des pays d’accueil chaque année. Le cantonnement en camps ou les installations plus ou moins précaires dans les pays limitrophes des zones de conflits deviennent les seules alternatives pour la grande majorité des réfugiés, pour qui la durée moyenne d’exil est d’environ 26 ans.

    Victimes des politiques d’asile de plus en plus restrictives des pays occidentaux plus de 85 % vivent dans des pays « en développement », dont les services élémentaires sont déjà sous pression.

    Le privé à la rescousse

    Pour pallier ces tensions, les capacités financières et innovatrices du secteur privé semblent aujourd’hui s’imposer comme une solution. Le HCR reconnaît en effet que le monde commercial joue un rôle central pour fournir des opportunités aux réfugiés et les soutenir.

    Le Pacte mondial sur les réfugiés adopté par 181 membres de l’ONU en décembre 2018 a lui aussi souligné le rôle primordial du secteur privé pour contrer les failles du système humanitaire.

    Que ce soit en termes d’emploi, d’opportunités commerciales ou de fourniture de biens et de services essentiels par l’intermédiaire de partenariats public-privé, ou encore en aidant les agences non gouvernementales ou gouvernementales à innover pour améliorer la qualité et la provision de l’aide, le monde du business semble désormais indissociable du monde humanitaire.

    Mais normaliser la condition du réfugié dans la logique économique de marché, n’est pas un artifice idéologique servant de plus en plus les intérêts corporatifs ? Et ces derniers ne passeront-ils pas avant ceux des réfugiés dans ce business désormais très rentable – fort de ses 20 milliards de dollars par an- qu’est devenu l’humanitaire ?
    De nombreuses plates-formes impliquées

    Le secteur commercial est impliqué à de nombreux niveaux du système d’asile. Par exemple, via des forums consultatifs comme la branche UNHCR Innovation du HCR créée en 2012 et financée par la fondation IKEA. Ce forum cherche à développer des moyens créatifs d’engager les entreprises et leurs ressources technologiques.

    D’autres plates-formes comme l’initiative #Connecting_Business ou encore #The_Solutions_Alliance tendent à impliquer le secteur privé dans les solutions en déplacement et en mesurer l’impact.

    Ou encore des organismes comme #Talent_beyond_boundaries ou la plate-forme française #Action_emploi_réfugiés élaborent des #bases_de_données regroupant des réfugiés et leurs #compétences techniques et académiques afin de les connecter à des employeurs potentiels dans les pays les autorisant à travailler.

    Afin de coordonner et de conseiller les actions et réponses du monde du profit, d’autres acteurs comme les consultants #Philanthropy_Advisors ont vu le jour pour promouvoir le développement de la collaboration philanthropique stratégique entre les #entreprises et le monde humanitaire, et les aider à projeter leur retour sur #investissement.

    Les marchés prospèrent

    Ainsi les partenariats public-privé avec le HCR et les ONG se multiplient, tant pour les prestations de service que l’expertise du secteur privé dans l’innovation.

    De gigantesques salons commerciaux réunissent régulièrement les grandes agences onusiennes, des ONG et des sociétés privées de toute taille afin d’essayer de prendre les marchés de l’humanitaire. Au salon DIHAD de Dubai par exemple, des stands de vendeurs de drones, de lampes photovoltaïques ou encore de kits alimentaires côtoient ceux des sociétés de services financiers comme MasterCard Worldwide ou des grands cabinets d’audit et de réduction des coûts en entreprise, comme Accenture et Deloitte.

    Cette concurrence grandissante des marchés de l’humanitaire semble suggérer que le système d’asile s’inscrit lui aussi progressivement dans un modèle néolibéral, appliquant la logique économique de marché jusque dans la sphère humanitaire.
    Abus et philanthropie des bailleurs de fonds

    Ce monde humanitaire qui pratique une logique propre à celle du monde des affaires soulève de multiples questions éthiques et pragmatiques.

    Au niveau philanthropique par exemple, les partenaires majeurs du HCR incluent des multinationales comme #Nike, #Merck, #BP, #Nestlé, #IKEA ou encore #Microsoft.

    Or, bien que l’apport financier de ces corporations soit essentiel pour contrer le manque de fonds du système d’asile, la crédibilité et la légitimité de certains partenaires a été contestée.

    Pour cause, les exploitations et abus déjà recensés à l’encontre de ces corporations. Nestlé a récemment été accusé d’esclavagisme en Thaïlande ; Nike et BP ont eux aussi été régulièrement critiqués pour leur modèle économique peu regardant des droits du travail ; ou encore Microsoft, récemment accusé d’exploitation d’enfants dans les mines de cobalt en République Démocratique du Congo. L’entreprise IKEA, bailleur majeur du HCR à quant à elle été inculpée dans un scandale d’évasion fiscale, accusée d’échapper ainsi aux taxes dans les états qui entre autres, financent le HCR.
    Des employeurs douteux

    En tant qu’employeur, le secteur privé embauche et rémunère des réfugiés dans des contextes légaux comme clandestins.

    Par exemple, 20 % de la main d’œuvre de la compagnie #Chobani, spécialiste du yaourt à la grecque implantée aux États-Unis est réfugiée. Son PDG estime que dans le monde actuel le secteur privé est l ‘agent de changement le plus efficace et a ainsi créé la fondation #Partenariat_Tent, afin de sensibiliser le monde commercial à l’importance du secteur privé dans la cause réfugiée.

    Par l’intermédiaire de cette plate-forme, plus de 20 entreprises dont #Microsoft, #Ikea, #H&M et #Hilton ont annoncé des initiatives d’#emploi destinées à contrer la crise des déplacements.

    Cependant, puisque souvent sans droit de travail dans les pays d’accueil de la majorité des réfugiés, ceux-ci sont souvent prêts à accepter n’importe quelle opportunité, et s’exposent à toute sorte de mécanisme d’exploitation, des multinationales aux petites entreprises, légalement ou dans l’économie informelle.

    Des enfants réfugiés Rohingya au Bangladesh aux Syriens en Turquie, Irak, Jordanie ou au Liban exploités dans diverses industries, les exemples d’abus par des entreprises de toutes tailles sont souvent recensés et vaguement relayés dans la presse. Parfois, les entreprises inculpées ne sont autres que des géants comme #Zara, #Mango, #Marks_and_Spencer, qui ne sont pas légalement réprimandés car il n’existe ni mécanisme de coercition ni cadre de sanction pour les multinationales.

    L’ambiguïté des sous-traitants

    Par ailleurs, les gouvernements, le #HCR et les #ONG sous-traitent progressivement l’assistance et la protection des réfugiés à divers partenaires commerciaux afin d’améliorer les conditions de vie dans des secteurs aussi divers que la finance, la provision de service, le conseil, la construction, la santé, la technologie ou encore l’éducation.

    Si de tels projets sont souvent très positifs, d’autres se font complices ou tirent profit de politiques publiques allant à l’encontre de la protection des droits humains. La multinationale espagnole #Ferrovial, un entrepreneur indépendant contracté par l’état australien pour gérer son système carcéral des demandeurs d’asile offshore, a été accusée de mauvais traitements chroniques envers les réfugiés dans des centres de détention extraterritoriaux administrés par l’Australie. Cette dernière est elle-même accusée de crimes contre l’humanité pour son traitement des demandeurs d’asile arrivés par bateau.

    Amnesty International a aussi dénoncé des actes de torture par la compagnie Australienne #Wilson_Security, sous-traitant de la filiale australienne de Ferrovial, #Broadspectrum.

    La compagnie britannique de sécurité #G4S a elle aussi fait l’objet d’une multitude d’allégations concernant des violences physiques perpétrées par ses employés dans des camps contre des réfugiés, par exemple à Daddab au Kenya, et sans conséquence pour G4S.

    Des compagnies comme #European_Homecare ou #ORS spécialisées dans la provision de service aux migrants et réfugiés ont été accusées de #maltraitance dans les milieux carcéraux envers les gardes et les réfugiés.

    Ainsi, selon un rapport de L’Internationale des services publics, la privatisation des services aux réfugiés et aux demandeurs d’asile a un impact direct sur leur qualité et aboutit à des services inappropriés, caractérisés par un manque d’empathie, et ne respectant souvent pas les droits humains.

    Le business de la catastrophe

    Par soucis d’efficacité, en privatisant de plus en plus leurs services et en laissant le monde du profit infiltrer celui de l’humanitaire, le HCR et les ONG prennent le risque de créer des conditions d’exploitation échappant aux mécanismes légaux de responsabilité.

    Aux vues de nombreuses questions éthiques, le monde commercial peut-il réellement contrer les failles étatiques et organisationnelles du monde humanitaire ? L’intégration du secteur privé dans le système de protection et d’assistance aux réfugiés, est-ce aussi en soi justifier le désengagement des États de leurs obligations en matière de protection des personnes les plus vulnérables ?

    Comment ainsi éviter que cette source d’opportunité commerciale pour les entreprises, et les opportunités d’émancipation que cela engendre pour les réfugiés, n’entraîne leur marchandisation et exploitation, dans un contexte où les cadres juridiques en matière de business et droits humains ne sont visiblement pas assez strictes ?

    https://theconversation.com/dans-le-business-de-lhumanitaire-doit-on-tirer-profit-des-refugies-
    #privatisation #partenariats_public-privé #PPP #asile #migrations #philanthropie #travail #salons_commerciaux #salons #DIHAD #néolibéralisme #sous-traitance

  • #connections Alternatives
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/connections-alternatives

    Ce matin, Imal débarque dans les studios de votre radio préférée !

    Yannick et Raphaêl nous présente l’actualité de ce lieu mélant technologie, #art et politique avec notamment « Ways of Connecting » jusqu’au 10 mai (Mercredi - Dimanche, 12:30 - 17:30).

    Welcome all at this « center for #digital culture and technology » (30 Quai des Charbonnages, 1080 Bruxelles).

    Bonnes écoutes et partage à chacun.e

    #art,connections,digital
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/connections-alternatives_06599__1.mp3

  • Vers l’État plateforme - La dématérialisation de la relation administrative
    https://laviedesidees.fr/Vers-l-Etat-plateforme.html

    En l’état actuel, l’obligation administrative à se connecter demeure très inégale entre les individus : une personne bénéficiaire de #droits_sociaux soumis à déclaration de ressources trimestrialisées a mécaniquement davantage l’obligation de se connecter qu’une personne ne percevant pas de prestations sociales. La #connectivité étant socialement distribuée, l’on assiste ainsi à une double [14] peine (Credoc 2016) : les individus les plus précaires, aussi bien économiquement que sur le plan de l’isolement social (Défenseur des Droits 2017) sont moins connectés alors que, dépendants davantage de droits et prestations sociales, ils ont davantage l’obligation de le faire.

    Davantage que d’exclusion #numérique, qui renverrait à un manque de compétences d’individus qui ne seraient pas à l’aise avec le numérique, cette inégale exposition à l’obligation de connexion conduit à parler d’exclusion par le numérique : ce sont prioritairement les normes implicites de la dématérialisation qui rendent ici les usagers incapables de demander leurs droits.

    Il y a en effet un enjeu à considérer la #dématérialisation à partir des exigences qu’elle impose et non seulement à partir des capacités, ou non capacités, des individus. À centrer autrement dit l’analyse sur l’incapacitation produite par les dispositifs plutôt que sur les (in)capacités des individus [15] et à porter le regard sur la production d’exclusions par les processus techniques davantage que sur les incapacités (numériques) des individus, qui les rendraient personnellement responsables du retrait de leurs droits.

    Dans nombre de situations, les individus sont placés dans l’impossibilité de demander par les normes matérielles et comportementales exigées. Le support matériel du recours lui-même, dans sa dimension technique et cognitive, devient un obstacle et un facteur de #non-recours. Cette mise en incapacité porte sur toutes les séquences du parcours d’accès au droit : sur le processus de demande, mais aussi sur l’accès à l’information (de plus en plus exclusivement en ligne), le suivi de sa démarche ou encore la prise de rendez-vous ; elle concerne aussi des personnes en capacité d’utilisation (« autonomes numériquement »), mais dépourvues d’équipement ou de connexion satisfaisante, rendant l’engagement de la démarche d’autant plus difficile et son abandon plus probable [16].

    #services_publics

  • Attacks by White Extremists Are Growing. So Are Their Connections. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/interactive/2019/04/03/world/white-extremist-terrorism-christchurch.html

    In a manifesto posted online before his attack, the gunman who killed 50 last month in a rampage at two mosques in Christchurch, New Zealand, said he drew inspiration from white extremist terrorism attacks in Norway, the United States, Italy, Sweden and the United Kingdom.

    His references to those attacks placed him in an informal global network of white extremists whose violent attacks are occurring with greater frequency in the West.

    An analysis by The New York Times of recent terrorism attacks found that at least a third of white extremist killers since 2011 were inspired by others who perpetrated similar attacks, professed a reverence for them or showed an interest in their tactics.

    The connections between the killers span continents and highlight how the internet and social media have facilitated the spread of white extremist ideology and violence.

    In one instance, a school shooter in New Mexico corresponded with a gunman who attacked a mall in Munich. Altogether, they killed 11 people.

    #extrême_droite #agression #terrorisme #cartographie #visualisation

  • How #iot Will Revolutionize Our Smart Cities ?
    https://hackernoon.com/20-top-software-development-companies-6df775a14895?source=rss----3a8144e

    Have you ever realized that the developed and Smart cities, today, in which you are making your lives easier and entertaining should give credit to the various technologies? Technologies only, today are ruling over this world. And their absence could lead you into darkness.Hold on! Let’s begin by congratulating to one of the new frontiers of development that is Internet Of Things (IoT) which is really the cause of the modified cities in which they are present. The developers of IoT have revolutionized this world.Let’s throw light over the Revolution of the Internet of Things over the smart cities:Throw a quick look at what actually Internet Of Things (IoT) is?Internet of Things (IoT) is a network of various devices like vehicles, home appliances connected with the internet in order to (...)

    #smart-cities #internet-of-things #5g #connectivity

  • 5 Most Promising #blockchain-Based Tourism Projects
    https://hackernoon.com/5-most-promising-blockchain-based-tourism-projects-4d5bad0ab471?source=r

    Blockchain technology represents the area where business ideas for small and medium-sized startups grow faster than anywhere else. Every year brings thousands of highly promising startup projects to the stage, which hail from various industries, including tourism.A record 22.1 billion of venture capital has been invested in tech startups in the first quarter of 2018, with several budding travel-oriented projects on the list. This number has grown to 49% if to compare with equal timing last year, according to CB Insights.As a huge steadily growing market, the capacity of which will reach 12.3 trillion dollars by the end of 2020. Tourism attracts more and more ICO projects, and the most remarkable of them are destined to face a wide recognition soon.As a technology, blockchain has (...)

    #travel-startups-future #travel-startups-business #travel-startup #connection

  • One day your voice will control all your #gadgets, and they will control you - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/the-download/612750/one-day-your-voice-will-control-all-your-gadgets-and-they-will-con

    It’s tied to an idea that leading AI expert Kai-Fu Lee calls OMO, online-merge-of-offline. #OMO, as he describes it, refers to combining our digital and physical worlds in such a way that every object in our surrounding environment will become an interaction point for the internet—as well as a sensor that collects data about our lives. This will power what he dubs the “third wave” of AI: our algorithms, finally given a comprehensive view of all our behaviors, will be able to hyper-personalize our experiences, whether in the grocery store or the classroom.

    But this vision requires everything to be connected. It requires your #shopping cart to know what’s in your fridge so it can recommend the optimal shopping list. It requires your front door to know your online purchases and whether you’re waiting for an in-home delivery. That’s where voice interfaces come in: installing Alexa into your fridge, your door, and all your other disparate possessions neatly ties them to one software ecosystem. It’s quite the clever scheme: by selling you the powerful and seamless convenience of voice assistants, #Google and #Amazon have slowly inched their way into being the central platform for all your data and the core engine for algorithmically streamlining your life.

    #connection #internet #ia #contrôle #algorithme #voix

  • 15-Minute Walking Distance from a Train Station: Spatial Inequality in Paris Banlieues - THE FUNAMBULIST MAGAZINE
    https://thefunambulist.net/architectural-projects/15-minute-walking-distance-from-a-train-station-spatial-inequality-i

    he map presented above was made in the continuity of the four previous ones that established an inventory of Paris Banlieues’ Cités (July 2014) and a cartographic alternative to our geographical imaginary of Paris (January 2015). This map consists in a simple graphic (and probably too approximate) exercise: tracing a rough 15-minute walking distance radius around each train station (Metro/RER/Regional train) of the “Greater Paris” — a notion only in formation at the administrative level. In such a centralized city, the connection to its center is fundamental in order to exercise a potential “right to the city.” As this map and the others show, the train lines are all oriented so to reach the center of Paris, which admittedly allows a more direct path to it; yet reinforces the pre-eminence of “fortified Paris” (see past article) to the detriment of banlieue-to-banlieue exchanges. A few tram lines allowing such displacements recently opened to support the bus system; yet, these vehicles are not comparable to the trains’ speed in any way.

    #cartographie #gare #chemin_de_fer #ville