• 1789... La Révolution !
    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/1789-la-revolution

    La révolution française (CLT n°32 du 3 mars 1989, #archiveLO)

    1789 : Les premières étapes de la révolution
    – La convocation des #États_généraux
    – Du #Tiers_État à l’Assemblée nationale
    – 12-14 juillet : l’intervention des masses populaires parisiennes
    – Eté 1789 : les paysans entrent en scène à leur tour
    – 5-6 octobre : les femmes du peuple ramènent le roi à Paris

    De 1790 à 1792 : la révolution s’approfondit
    – L’agitation gagne l’armée royale. Le #massacre_de_Nancy (août 1790)
    #Varennes (juin 1791) : La #monarchie perd son crédit
    – L’Assemblée bourgeoise contre les #sans-culottes
    – Le #club_des_Jacobins
    – L’#Assemblée_Législative succède à la #Constituante (Octobre 1791)
    – La révolution face à la guerre (printemps 1792)
    – 10 août 1792 : les sans-culottes abattent la monarchie

    1793 : « #l'année_terrible »
    – Les Girondins dépassés par la radicalisation du mouvement populaire...
    – ...qui porte #la_Montagne au pouvoir (Juin #1793)
    – « Le peuple français debout contre les tyrans ! » (Août 1793)
    – La #Terreur montagnarde s’appuie sur la mobilisation des masses...
    – ... tout en la conservant sous son contrôle
    – La chute de #Robespierre (27 juillet 1794 - 9 Thermidor)

    1794-1799 : la bourgeoisie à la recherche de sa république
    – La #réaction_thermidorienne / #Thermidor
    – ...contre les soulèvements populaires...
    – ... et face aux tentatives royalistes
    – La #Révolution_française et la naissance de l’Europe moderne
    – L’actualité de la Révolution française : celle de la révolution tout court

    ANNEXE
    #Vendéens et #Chouans contre la Révolution
    Repères chronologiques

  • Pourquoi le #Chili a rejeté sa nouvelle #Constitution avec Christophe Ventura
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/pourquoi-le-chili-a-rejete-sa-nouvelle-constitution-avec-christophe-ventu

    Le 4 septembre dernier, le Chili a voté contre la proposition d’une nouvelle Constitution qui devait remplacer celle actuelle, écrite sous la dictature d’Augusto Pinochet. Proposée par le gouvernement de droite en 2019 après des mouvements sociaux très…

    #Constituante
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-pourquoi-le-chili-a-rejete-sa-nouvelle-constituti

  • Elisa Loncon Antileo : « Au Chili comme ailleurs, la démocratie a besoin d’oxygène et doit être renforcée »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/08/23/elisa-loncon-antileo-au-chili-comme-ailleurs-la-democratie-a-besoin-d-oxygen

    Pendant ce temps au Chili…

    A quelques jours du référendum du 4 septembre sur le projet de nouvelle Constitution au Chili, la militante et universitaire Elisa Loncon Antileo, qui a présidé l’Assemblée constituante, décrypte, dans un entretien au « Monde », les enjeux de ce texte et exprime son inquiétude à l’idée qu’il ne soit pas adopté.

    #Chili #constitution #constituante #mapuche #démocratie et… #paywall (wink wink)

  • 1848-2018, à la recherche des barricades oubliées - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/06/25/1848-2018-a-la-recherche-des-barricades-oubliees_1661841

    Juin 1848. Un matin pas comme les autres rue du #Faubourg-du-Temple. Depuis le grenier de la maison du n°92, propriété du jardinier-maraîcher Jean-Pierre Piver, Thibault prépare son étrange machine. Il s’apprête à fixer l’image du quartier sur des plaques de cuivre recouvertes d’argent (#daguerréotypes). La capitale est à feu et à sang. Les ouvriers parisiens se révoltent contre la toute jeune Seconde République, née après la #révolution de février et la chute du roi Louis-Philippe. Le régime avait soulevé tant d’espoirs, tant d’idées nouvelles : c’est l’époque des #socialismes_« utopiques », des systèmes en tout genre, des clubs foisonnants, des #abolitions de l’#esclavage et de la peine de mort en matière politique. Les journaux s’arrachent, les prêtres bénissent des arbres de la liberté. La Commission du Luxembourg devait mettre en application le « #droit_au_travail », mais après la défaite des socialistes aux élections à la #Constituante, en avril (au suffrage universel masculin) et surtout la dissolution des Ateliers nationaux (censés garantir l’emploi pour tous), le prolétariat prend les armes. Pas question de se faire confisquer la révolution.

    (arrêter de parler de suffrage „universel“ même si précisé „masculin“, remplacer par suffrage phallocrate)


    #barricades #insurrection #massacre #photographie

  • Pour la prise de pouvoir par le peuple : Dix propositions afin de ne pas reproduire la capitulation que nous avons connue en Grèce 28 décembre par Eric Toussaint

    désobéir,
    s’engager à appeler à la mobilisation populaire,
    s’engager à organiser un audit de la dette avec la participation des citoyens,
    mettre en place des contrôles des mouvements de capitaux,
    socialiser le secteur financier et le secteur de l’énergie,
    créer une monnaie complémentaire, non convertible,
    réformer radicalement la fiscalité, supprimer la TVA sur les biens et les services de consommation de base, comme la nourriture, l’électricité et l’eau, et d’autres bien de première nécessité,
    racheter les entreprises privatisées pour un euro symbolique,
    réduire le temps de travail avec maintien des salaires,
    abroger les lois anti-sociales et adopter des lois pour remédier à la situation de la dette hypothécaire,
    entamer un véritable processus constituant...

    http://www.cadtm.org/Pour-la-prise-de-pouvoir-par-le

    #programme #CADTM #Grèce #austérité #dette #constituante

  • #NuitDebout, mouvement, convergence, horizontalité etc.

    Nuit debout, convergences, horizontalité, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 25 avril 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-04-25-Nuit-debout-convergences-horizontalite

    [Question inévitable de journal ibérique] Les élections 2017 approchent. Outre le fait que le paysage politique à gauche du PS ne semble pas se prêter à la création d’un nouveau parti, vous affirmez qu’envisager un Podemos à la française serait se méprendre. Pourquoi ?

    La #Constituante est aussi une réponse à cette question. Je crois qu’il nous faut sortir de ce que j’appellerai l’antinomie Occupy Wall Street (OWS) / 15M-Podemos. D’un côté #OWS, mouvement qui a malheureusement fait la démonstration de son improductivité politique directe (ceci dit sans méconnaître tous les effets de Occupy qui ont cheminé souterrainement, et à qui l’on doit sans doute, par exemple, la possibilité aujourd’hui d’un Bernie Sanders). De l’autre 15M qui n’est devenu productif qu’en se prolongeant sous la forme de Podemos… c’est-à-dire sous une forme qui en trahissait radicalement l’esprit des origines : un parti classique, avec un leader classique, classiquement obsédé par la compétition électorale, et décidé à en jouer le jeu le plus classiquement du monde : dans les institutions telles qu’elles sont et sans afficher la moindre velléité de les transformer. L’appel à une Constituante est une manière de sortir de cette contradiction de l’improductivité ou du retour à l’écurie électorale. Il faut que le mouvement produise « quelque chose » mais ce « quelque chose » ne peut pas être rendu au fonctionnement des institutions en place. Conclusion : le « quelque chose » peut consister précisément en la transformation des institutions.

    Contester sans modération, par Pierre Rimbert
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/RIMBERT/55467

    A cet égard, les idées mises au clou par la #gauche et réactivées par les #mouvements de ces dernières années prolongent une tradition universelle de révoltes égalitaristes. En avril, un panneau destiné à collecter les propositions des participants à la Nuit debout, place de la République à Paris, proclamait : « Changement de Constitution », « Système socialisé de crédit », « Révocabilité des élus », « Salaire à vie ». Mais aussi : « Cultivons l’impossible », « La nuit debout deviendra la vie debout » et « Qui a du fer a du pain » — aux accents blanquistes.

    Espoirs de #convergence

    Au-delà des #socialismes européens, utopique, marxiste ou anarchiste, un pointillé thématique relie les radicaux contemporains à la cohorte des silhouettes insurgées qui hantent l’histoire des luttes de classes, de l’Antiquité grecque aux premiers chrétiens, des qarmates d’Arabie (Xe-XIe siècle) aux confins de l’Orient.

    (…)

    La tâche, de nos jours, s’annonce assurément moins rude. Un siècle et demi de luttes et de critiques sociales a clarifié les enjeux et imposé au cœur des institutions des points d’appui solides. La convergence tant désirée entre classes moyennes cultivées, monde ouvrier établi et précaires des quartiers relégués ne s’opérera pas autour des partis sociaux-démocrates expirants, mais autour de formations qui se doteront d’un projet politique capable de faire briller à nouveau le « soleil de l’avenir ». La modération a perdu ses vertus stratégiques. Etre raisonnable, rationnel, c’est être radical.

    Quand sautera l’ultime verrou par François Cusset | Politis
    http://www.politis.fr/articles/2016/04/quand-sautera-lultime-verrou-34629

    Cette convergence, en revanche, même ponctuelle et bricolée, suppose trois conditions, nécessaires avant d’être suffisantes. Primo, la désignation d’un adversaire commun, autrement plus vaste qu’une seule loi El Khomri de destruction du code du travail, mais moins flou que l’hydre abstraite du Capital – car, des DRH aux élus zélés, ils ont des noms, des postes, des rôles précis. Secondo, le refus du mirage électoral, refus qu’on sent cette fois largement partagé, le roi (des urnes) étant bel et bien nu après des décennies de promesses bafouées et de serments foulés aux pieds. Tertio, et c’est là que le bât blesse : un accord a minima sur les moyens d’action, compte tenu de la réticence croissante aux logiques de la discussion, mais aussi du risque de scission interne porté par les virées nocturnes pour casser vitrines de banques ou agences de Pôle emploi. La marge d’action est étroite, mais le débat doit avoir lieu, après trente ans de tabou sur ces questions : sabotage ou résistance physique relèvent-ils de la « #violence » ?

    Et quels modes d’action effectifs opposer à la violence sourde du système, celle qui menace, épuise, assigne ou sacrifie des vies ? Ce dernier point est évidemment le plus difficile, l’ultime verrou qui n’a pas encore sauté. Quand il cédera, un mouvement uni déferlera en comparaison duquel Mai 68 et décembre 95 auront l’air d’innocentes parties de plaisir. C’est demain, après-demain – au pire la prochaine fois. Mais dès lors qu’ont été franchis tous les seuils du supportable, c’est pour bientôt. Sans aucun doute possible.

    « Nuit debout a attiré ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels, et a exclu les dominés », par Par Geoffroy de Lagasnerie http://lemonde.fr/idees/article/2016/04/26/nuit-debout-releve-d-une-conception-traditionnelle-de-la-politique_4909223_3

    D’où les scènes d’incompréhension qu’on a observées entre Nuit debout et les quartiers nord de Marseille, ou entre Nuit debout et les #syndicats. L’absence de ces groupes n’est ni un accident qu’on pourrait combler en allant tisser des liens (même si c’est souhaitable) ni un fait qui s’explique pour des raisons extérieures au mouvement. Elle est une conséquence logique de la construction symbolique du mouvement comme une sphère de citoyens qui refusent de revendiquer et se rassemblent pour débattre et écrire une nouvelle Constitution. Parce que Nuit debout s’est construit autour de la rhétorique du peuple et du commun, il a attiré à lui ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels et a exclu les dominés du mouvement. L’inclusion des uns est solidaire de l’exclusion des autres – et toutes sont une conséquence du dispositif social, institutionnel et conceptuel dont ce mouvement est le produit.

    Le secrétaire général de la CGT chez Nuitdebout, la révolution est dans les détails
    https://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8707

    A part ça, Philippe Martinez était finalement, hier soir, à Nuit Debout, place de la République, à Paris. Je vous le dis, parce que les radios du matin ne l’ont pas dit, qui n’ont parlé qu’arrestations, voitures incendiées, gardes à vue, violence (la condamner ou pas ?), bref, qui ont réduit la journée de mobilisation et de manifs d’hier à un bilan policier. Pas seulement, d’ailleurs. Une radio a aussi découvert que « le mouvement se divise », en opposant une intervention de Lordon à la Bourse du travail ("nous n’apportons pas la paix"), déjà ancienne de plusieurs semaines, à l’interview d’un membre du « media center » de Nuit Debout. Il ne leur aura fallu qu’un mois pour réaliser qu’en effet, sur pratiquement tout, il y a quasiment autant d’opinions que de Nuitdeboutistes (comme d’ailleurs parmi les "Onvautmieuxqueça, qui viennent de scisionner sur la question des medias). Saluons l’exploit.

    Il faut donc lire la #presse, la bonne vieille presse écrite, pour apprendre que le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez s’est rendu place de la République. Bon, ce n’est pas encore la convergence totale. « La CGT se frotte à la Nuit Debout », titre Mediapart, tandis que Le Monde titre sur « la difficile convergence des luttes entre Nuit Debout et les syndicats ». Sur le contenu politique de l’épisode, les deux titres s’accordent à rapporter que Martinez a douché l’enthousiasme des Nuitdeboutistes pour le déclenchement d’une grève générale, en rappelant « qu’une grève ne se mène pas tout seul » (Le Monde), et qu’il « faut user de la salive pour aller convaincre les salariés » (Mediapart).

    S’il faut chercher des scissions, d’ailleurs, des écoles, des chapelles, on peut les chercher aussi dans les narrations journalistiques. Les deux compte-rendus du Monde et de Mediapart sont caractéristiques. Le reportage du Monde s’ouvre sur Martinez (qui, seul, a droit à sa photo). Le récit est centré sur lui, vedette de la soirée, son attente pendant deux heures, le fait que lui seul soit appelé par son nom entier. Les deux heures de prise de parole qui l’ont précédé n’arrivent qu’au troisième paragraphe du récit.

    A l’inverse, le reportage de Mediapart chamboule cette hiérarchie traditionnelle : Martinez (qui n’a droit qu’à la troisième des trois photos) doit patienter jusqu’au huitième paragraphe, derrière Manon et Elsa (coordination nationale étudiante), Fathi (Taxis debout), un représentant d’Infocom CGT (la fameuse affiche), la CGT Air France, la CGT gare d’Austerlitz, Gaël (Sud Postes), Eric Beynel (Solidaires), et deux émissaires de la CNT. Autrement dit, le récit du Monde épouse la hiérarchie traditionnelle, accordant la priorité aux institutions nationales reconnues (la CGT), tandis que celui de Mediapart épouse l’ahiérarchie édictée par l’institution émergente (l’AG de Nuitdebout). Question de point de vue, comme diraient les cinéastes. Où placer sa caméra ? La révolution, comme le diable, est dans les détails.

    cc @nicohaeringer @isskein

    • L’état d’exception a en France une longue histoire. Destiné à faire face aux crises de toutes sortes, il est aujourd’hui invoqué pour répondre au terrorisme. Mais rien ne dit, selon l’historien du droit F. Saint-Bonnet, que c’est là la bonne solution au terrorisme qui frappe aujourd’hui.

      La Vie des idées : Pourquoi avoir recours à une #législation_d’exception ?

      François Saint-Bonnet : On a longtemps eu recours au concept d’évidente nécessité pour échapper aux limitations des pouvoirs des gouvernants lorsqu’on devait faire face à un péril grave pour la communauté politique. Salus populi suprema lex est (le salut du peuple est la loi suprême) ou necessitas legem non habet (nécessité n’a point de loi) sont des formules qui ont permis de justifier la transformation d’un état normal de limitation du pouvoir en un état d’exception illimité. À partir de la Révolution, on a considéré que les lois limitatives du pouvoirs — c’est-à-dire souvent celles qui protégeaient des libertés — ne devaient être suspendues sous aucun prétexte. Mais cela a duré peu de temps car la mise entre parenthèses des lois et même de la constitution a été fréquente, notamment sous la Terreur mais aussi pendant le premier XIXe siècle. Les autorités plaçaient en état de siège des territoires dans lesquels des monarchistes s’agitaient sous la République, des républicains complotaient sous la Restauration ou des bonapartistes fomentaient sous la Monarchie de Juillet. Ces suspensions des #libertés se faisaient de manière brutale et servaient à faire basculer des adversaires politiques dans la catégorie d’ennemis du régime, qui parce qu’ils sont en guerre contre lui, ne sauraient prétendre à la même protection juridique que des concitoyens.

      C’est la raison pour laquelle la #Constituante de 1848 a souhaité qu’un cadre juridique fût donné à l’état de siège. Il s’agissait d’un moyen terme entre la légalité « normale » et le règne de l’arbitraire, une légalité d’exception certes mais une légalité tout de même. Cette logique est à l’origine de la loi du 9 août 1849, toujours en vigueur à travers l’article 36 de la constitution. Elle peut être mise en application dans deux cas opposés : l’un de consensus national (un « péril imminent résultant d’une guerre étrangère »), l’autre de dissensus (une « insurrection armée » d’une partie de la population). Et elle consiste à transférer l’essentiel des pouvoirs des autorités civiles aux militaires dans les zones déclarées en état de siège.

      Cette loi a été appliquée dans une vingtaine de départements pendant la guerre de 1870, pendant les quatre années de la première guerre mondiale sur la totalité du territoire, et à partir de septembre 1939 (les limites constitutionnelles du pouvoir seront elles-mêmes annulées à partir du 10 juillet 1940 et le régime de Vichy).

      L’ état de siège n’a pas été décrété pendant la guerre d’Algérie. Il fallait absolument que les membres du FLN n’apparaissent, en leur opposant la force militaire, ni comme des combattants ni comme des insurgés, il fallait qu’ils soient perçus comme de simples délinquants (assassins, auteurs d’attentats) dont le comportement ne pouvait être justifié par aucune cause politique dans un contexte de décolonisation. C’est pourquoi a été adoptée la loi du 3 avril 1955 sur l’#état_d’urgence qui met un soin particulier, contre l’évidence, à éviter tout rapprochement avec une guerre d’indépendance : on évoque de manière assez évasive un « péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public ». Et pour détourner davantage le regard loin des considérations politiques, l’état d’urgence peut aussi être décrété en cas de « calamité publique », comme une catastrophe naturelle. Il est vrai qu’un tremblement de terre avait été suivi de calamiteuses scènes de pillage quelques mois auparavant, en septembre 1954. Cette loi prévoit que les pouvoirs civils soient renforcés : il n’est pas question de les transférer aux militaires.

      Reste le cas de l’article 16 de la #Constitution_de_1958 dont la caractéristique reste, y compris après sa réforme en 2008, d’être un pouvoir absolument discrétionnaire du président de la République.

      #histoire

    • Pour rappel :

      C’est pourquoi a été adoptée la loi du 3 avril 1955 sur l’#état_d’urgence qui met un soin particulier, contre l’évidence, à éviter tout rapprochement avec une guerre d’indépendance : on évoque de manière assez évasive un « péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public ». Et pour détourner davantage le regard loin des considérations politiques, l’état d’urgence peut aussi être décrété en cas de « calamité publique », comme une catastrophe naturelle. Il est vrai qu’un tremblement de terre avait été suivi de calamiteuses scènes de pillage quelques mois auparavant, en septembre 1954. Cette loi prévoit que les pouvoirs civils soient renforcés : il n’est pas question de les transférer aux militaires.

  • Vote de la Constitution en Tunisie : une méthodologie qui fait débat - Tunisie - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20140105-vote-constitution-tunisie-une-methodologie-fait-debat

    Le vote de la Constitution, article par article, avance au sein de l’Assemblée nationale constituante en Tunisie. Les séances ont été plusieurs fois interrompues depuis vendredi après des débats houleux sur des questions de fond, mais aussi de forme. Des députés voudraient en effet revoir la méthodologie.

    #tunisie #constituante