Philippe Descola, Bruno Latour et Ramsès II - La Hutte des Classes
▻http://www.lahuttedesclasses.net/2022/11/philippe-descola-bruno-latour-et-ramses.html
(...) j’avais souligné à quel point les positions philosophiques de l’anthropologue Philippe Descola, tout en se gardant de l’assumer trop clairement, ouvraient la porte à un relativisme dévastateur. Et je tentais de montrer que la manière dont il abordait sa classification des « ontologies » (le terme lui-même est tout sauf innocent) suggérerait qu’il n’est pas de représentation du monde plus juste, ou plus fidèle, qu’une autre. Il suffit d’un peu de logique pour comprendre que cette position revient à affirmer que la réalité elle-même n’existe pas indépendamment de l’idée qu’on s’en fait – même si, une fois encore, P. Descola se gardait bien de tirer cette conclusion explicitement.
Or, ce pas avait été franchi sans ambages par son collègue et ami Bruno Latour, qui vient de décéder et qui était considéré depuis longtemps comme un intellectuel majeur par de nombreux chercheurs en sciences sociales (je crois nos collègues des sciences expérimentales globalement beaucoup moins sensibles à sa rhétorique, pour des raisons assez évidentes).
Parmi les nombreux écrits de B. Latour, il en est un qui possède le mérite d’être bref, relativement simple, et de permettre à tout un chacun de juger des fruits que porte son arbre. Il s’agit d’un article paru en 1998 dans La Recherche, sous le titre « Jusqu’où faut-il mener l’histoire des découvertes scientifiques ? », où l’auteur explique en substance que Ramsès II n’a pas pu mourir de la tuberculose étant donné que le bacille n’a été découvert par Koch qu’au 19e siècle. Je renvoie tous ceux, incrédules, qui pensent que j’invente, que je caricature ou que je déforme ses propos, à l’article en question, en y relevant notamment ce passage :
Avant Koch, le bacille n’a pas de réelle existence. Avant Pasteur, la bière ne fermente pas encore grâce à la Saccharomyces cerevisiae. (...) Affirmer, sans autre forme de procès, que Pharaon est mort de la tuberculose découverte en 1882, revient à commettre le péché cardinal de l’historien, celui de l’anachronisme .
(...) on peut, et on doit, tout autant s’interroger sur les raisons qui font que des positions aussi manifestement absurdes exercent une fascination sur une large fraction du monde intellectuel. Tout comme pour la religion, la persistance (ou la résurgence) d’idées aberrantes ou réfutées depuis longtemps ne peut s’expliquer que par des causes étrangères à leur force de conviction propre : ces idées satisfont un besoin, et possèdent une fonction sociale.
#Philippe_Descola #Bruno_Latour #relativisme_généralisé #idéalisme_philosophique
]]>RENCONTRE 4 BENEDICTE GROSJEAN : 17 MAI 2021
QUESTIONS
Comment définir aujourd’hui les liens possibles entre
recherche-action et urbanisme ?
Comment les resituer dans le cadre de la recherche
par le projet ?
Quelles peuvent être les relations entre recherche-action et pédagogie ?
PARCOURS
Professeure, ENSA de Lille, Ville et territoire ; Chercheure au laboratoire LACTH, ENSAP de Lille
Chercheure associée au laboratoire IPRAUS (UMR
AUSser) ; chargée de cours à la Faculté d’Architecture
de l’Université de Louvain (LOCI), site de Tournai.
Formations : 1995, Ingénieur civil architecte (Ecole
Polytechnique de Louvain) ; 2000, DEA « projet urbain :
théories et dispositifs » (ENSA Paris-Belleville) ; 2007,
Docteur en architecture, urbanisme et aménagement
du territoire (UCLouvain / Université de Paris VIII) ; 2008,
Grand Prix de la Thèse sur la Ville ; 2019, Habilitation à
diriger les Recherches
Thèmes de recherches : les formes territoriales alternatives à la métropolisation (entre-deux, transfrontaliers, ville diffuse, etc.) et les modes de projet « dans un
monde incertain » (urbanisme descriptif, stratégique,
bottom-up).
▻https://www.youtube.com/watch?v=sXPuaJstvMQ
#Bénédicte_Grosjean #recherche #recherche-action #urbanisme #TRUST #master_TRUST #conférence #research_by_design #pédagogie #constructivisme #positionnement #immersion #méthodologie #émancipation #empowerment #rationalisme_scientifique #RAP #recherche-action_participative #ressources_pédagogiques
]]>Convergences et divergences entre le féminisme radical et la théorie queer | Cairn.info
►https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2014-2-page-80.htm
Je trouve cet article (datant de 10 ans… trad fr en 2013) très clair, écrit sobrement, sur la distinction entre la définition du mot « genre » pour la tradition radfem VS pour la philosophie queer. Définition différente, qui aboutit à un avis différent sur les causes, et donc à un avis différent sur les stratégies prioritaires pour changer vers du mieux.
De nos jours, les conversations sur le « genre » achoppent souvent sur des problèmes parce que les personnes qui en parlent emploient le même mot en lui donnant en gros la même signification, alors qu’en y regardant de plus près, elles ne parlent pas des mêmes questions à partir de la même approche. Par exemple, quand nous avons lancé l’anthologie The Trouble & Strife Reader à la Foire du livre radical d’Édimbourg, des étudiantes sont venues nous dire leur satisfaction de voir ce livre publié, mais aussi leur surprise qu’il y soit si peu question du genre. Pourtant, ce livre ne parle que de cela, du genre, au sens féministe radical du mot, soit les relations de pouvoir entre femmes et hommes, de sorte qu’à nos yeux, cette réaction était assez surprenante. Joan ne la comprenait tout simplement pas au départ. Pour ma part, j’ai saisi ce qu’elles voulaient sans doute dire car je suis toujours universitaire, et à l’université, on entend beaucoup le mot « genre » utilisé de cette manière.
Voici la clé de l’énigme. Pendant les années 1990, les théoriciennes et les activistes queer ont élaboré une nouvelle façon de parler du genre. Leur approche présentait bien sûr des points communs avec le vocabulaire féministe plus établi, mais elle présentait un accent différent ; une théorie différente la sous-tendait. Il s’agissait au fond de la théorie postmoderniste de l’identité, associée à la philosophe Judith Butler, bien que je doute que Butler elle-même dirait que les féministes n’avaient pas d’analyse critique du genre. Il découla de cette nouvelle approche des choix de politiques très différents.
Publié avant NQF dans Sisyphe en deux :
▻http://sisyphe.org/spip.php?article4426
▻http://sisyphe.org/spip.php?article4430
#philosophie #genre #féminisme #matérialisme #queer #politique #stratégie #identité #constructivisme #Debbie_Cameron #Joan_Scanlon
]]>L’enfant interdit - Comment la pédophilie est devenue scandaleuse | Pierre #Verdrager
►https://www.armand-colin.com/lenfant-interdit-comment-la-pedophilie-est-devenue-scandaleuse-9782200
« (...) dans certaines sociétés, ce que nous appellerions des actes pédophile sont acceptés comme des actes naturels de la vie sociale » in Tom o’caroll paedophilia, p.38. Les sciences sociales dans leur ensemble n’ont cessé d’encourager ce type de raisonnement. Le schéma inférentiel qui sous-tend cette analyse est le même que celui des analyses de la sociologie critique qui tentent de rendre fragile l’état des choses en faisant référence à d’autres cieux, reprenant par là des arguments relativistes qui sont formulés depuis des siècles, lesquels déduisent de la variation des normes leur arbitraire. La démarche des sciences sociales critiques, qui font rimer variation et arbitraire et souhaitent mettre en évidence le caractère contingent d’éléments qui ne seraient que « naturalisés » parce que préalablement « intériorisés », fut donc fortement mise à contribution [pour défendre la pédophilie]. (...) Les défenseurs de la pédophilie furent des gens qui culturalisaient à tout bout de champ comme le font les professionnels (...) dans Gai Pied , on développe une passion pour les peuples primitifs (...) « près des Asmats, vivent les Marins Anim dont parle Van Baal dans son livre intitulé Dema (...) ils croient à la sodomie comme étant la seule voie possible pour l’enfant de devenir un homme. (...) » [ et Verdrager de donner d’autres exemples de ce « relativisme pédophile »].
En indexant la variation des attitudes sur celle des latitudes, l’utilisation de l’argument anthropologique visait à rendre contingent et arbitraire le rejet de la pédophilie ayant cours en Occident. Et comme toujours, rendre contingent et arbitraire une pratique sur le plan sémantique aboutit à la rendre vulnérable à la déconstruction sur le plan pragmatique : la dynamique appelle la dynamite.
(p56-57)
]]>Bruno Latour, le virus et la vérité
(…)
« Ce qu’un bon philosophe des sciences doit donc prioritairement expliquer, c’est la prépondérance des convergences scientifiques. La question fondamentale est bien, comme l’écrit Pierre Jacob, « de comprendre comment les scientifiques finissent par s’accorder pour décider quelles observations sont susceptibles de départager des théories scientifiques rivales et pour déterminer quelles théories doivent être éliminées »[5]. La sociologie empirique des sciences, à l’opposé, soutient que nos raisons d’adopter une théorie scientifique ne sont pas ipso facto des raisons de la croire ou de la tenir pour vraie. Il est, au contraire, nécessaire de défendre l’idée que la vérité est une norme. Ainsi que l’affirme Pascal Engel, il est impossible de fournir une théorie de la justification de nos croyances sans faire appel au concept de vérité.
« Une telle position a des conséquences politiques fort dommageables : « Si les puissants ne peuvent plus critiquer les opprimés parce que les catégories épistémiques fondamentales sont inévitablement liées à des perspectives particulières, il s’ensuit également que les opprimés ne peuvent plus critiquer les puissants.
Voilà qui menace d’avoir des conséquences profondément conservatrices »[6]. Il est certainement plus aisé de défendre les valeurs de solidarité, de tolérance ou de liberté si l’on attribue à la vérité, plutôt qu’une valeur instrumentale, une valeur substantielle. On pourrait même craindre que l’abandon de la distinction entre justification et vérité conduise inéluctablement à la disparition de cette dernière. On voit mal ce que la démocratie aurait à y gagner. La vérité est bien l’ultime protection dont disposent les plus faibles contre l’arbitraire des plus forts. »
▻https://www.telos-eu.com/fr/bruno-latour-le-virus-et-la-verite.html
]]>Un chercheur genevois propose un nouveau langage #mathématique - SWI swissinfo.ch
▻https://www.swissinfo.ch/fre/toute-l-actu-en-bref/un-chercheur-genevois-propose-un-nouveau-langage-math%C3%A9matique/45476810
« En mathématique classique, une proposition est toujours soit vraie, soit fausse, selon le principe du tiers-exclu. Mais dans les mathématiques intuitionnistes, une proposition est soit vraie, soit fausse, soit indéterminée. Il y a donc une part acceptée d’aléatoire », continue Nicolas Gisin.
Cet aléatoire se rapproche beaucoup plus de notre expérience quotidienne que le déterminisme prôné par la physique classique. De plus, on retrouve également l’aléatoire en physique quantique.
« Certains tentent de l’éviter par tous les moyens en impliquant d’autres variables fondées sur les nombres réels. Mais selon moi, il ne faut pas chercher à rapprocher la physique quantique de la physique classique en tentant de supprimer l’aléatoire. Au contraire, il faut rapprocher la physique classique de la physique quantique en y intégrant enfin de l’indéterminisme », soutient le physicien genevois.
]]>Constructivisme et urgence environnementale
Face à l’urgence environnementale, faut-il revenir à l’idée de nature, et rompre avec l’imaginaire moderniste selon lequel l’homme peut avoir un contrôle total sur elle ? Faut-il, comme le préconise F. Neyrat, en finir avec le « constructivisme » ? Rien n’est moins sûr, selon P. Charbonnier.
►https://laviedesidees.fr/Constructivisme-et-urgence-environnementale.html
#Frédéric_Neyrat
#constructivisme #nature #environnement
Rouge ! L’Art au pays des #soviets
Les #peintres de l’#avant-garde russe ont annoncé et accompagné la #révolution_bolchévique. Récit de la 3e révolution russe, la #révolution_artistique.
« Rien d’ancien – ni les formes, ni la vie ! » : par cette rupture radicale avec le passé, les artistes russes font leur #révolution_picturale dès 1905 et participent à l’édification de la #société_nouvelle. Vingt ans plus tard, la belle alliance aura vécu. Ce film est le récit de cette #3e_révolution.
Images d’archives, œuvres, tournages, recherches graphiques concourent à restituer le bouillonnement d’une époque et d’un milieu artistique où se jouent les enjeux esthétiques du XXe siècle.
ping @reka
Diagramme sur l’art, re-picoré sur Twitter ce matin
« Diagramme ultra célèbre d’Alfred H Barr Jr. : arbre généalogique de l’art moderne pour le catalogue de l’exposition au MoMA (dont Barr était directeur) intitulée "Cubism and Abstract Art" en 1936.
]]>Macron en Hitler, la caricature de trop? – L’image sociale
►http://imagesociale.fr/6975
Ce sera la dernière #image de l’année, celle qui vient clore l’impressionnante dégringolade du président Macron, auquel tout semblait sourire il y a à peine six mois. Dans sa livraison du 29 décembre, le magazine hebdomadaire du Monde, M, publie un long article d’Ariane Chemin. Celle qui avait déjà signé le 18 juillet dernier la révélation de la participation d’Alexandre Benalla à un tabassage enregistré en vidéo, propose un bilan du trajet politique d’Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir, à travers le prisme de la célèbre avenue des #Champs-Elysées, scène de son investiture en command car en mai 2017, et aujourd’hui théâtre emblématique de la contestation des #Gilets_jaunes, plus important mouvement de protestation populaire depuis Mai 68.
Le récit, commencé en fanfare et qui se clôt sur un champ de bataille, est illustré en couverture du magazine par un photomontage du graphiste Jean-Baptiste Talbourdet. Détouré, passé en noir et blanc et fortement contrasté, un portrait de Macron par Ludovic Marin (Sipa), sur fond de biseaux rouges, s’orne d’une surimpression de l’avenue envahie par la foule (Olivier Beuvelet repère qu’il s’agit d’une image de la descente des Bleus, le 16 juillet 2018, et non d’une manifestation des Gilets jaunes).
Deux options graphiques indiquent le passage à la caricature photographique : celle du noir et blanc, qui suggère l’évocation historique, ainsi que l’expression maussade du président, accentuée par l’ombre qui obscurcit son regard – code qui traduit, dans un contexte politique, un jugement négatif sur l’action menée.
Malgré l’imprécision des signaux graphiques, ces deux élements, auquel s’ajoute le soulignement de la couleur rouge, suffisent à aiguiller nombre de lecteurs vers une interprétation de l’image comme une critique sévère et une allusion à peine voilée à la référence nazie – comme cela avait été le cas en janvier de cette année avec la couverture de L’Obs montrant Emmanuel Macron derrière des barbelés. [...]
Une deuxième vague de réactions, dans la soirée du 29, vient contredire cette première lecture, et propose de rattacher la couverture du supplément à la tradition du #constructivisme. Même si l’on ne comprend pas exactement la relation entre cette esthétique innovante et la critique du macronisme, que la couverture est censée illustrer, les associations visuelles, et plus particulièrement le recours dynamique au photomontage, marque de fabrique de l’iconographie de gauche dans les années 1920-1930, récemment documentée par une belle exposition au Centre Pompidou (« La Photographie, arme de classe »), semble écarter le spectre nazi. [...]
C’est un autre élément d’information cité dans le texte qui donne finalement la clé de l’illustration. Le Monde indique que Jean-Baptiste Talbourdet s’est inspiré « de travaux d’artistes, notamment ceux de Lincoln Agnew ». Plusieurs internautes signalent à la suite un #photomontage du graphiste canadien publié en juillet 2017 dans le Harper’s Magazine, qui a servi de source pour ce qui semble bien être une imitation servile : même construction du portrait en noir et blanc comme espace de surimpression d’une foule, sur fond de biseaux rouges, avec la matière apparente du papier – mais il s’agit cette fois d’Adolf Hitler.
]]>Constructivist capital: the architectural legacy of Yekaterinburg – in pictures | Cities | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/cities/gallery/2018/may/30/capital-of-constructivism-yekaterinburg-architecture-russia-in-pictures
Constructivist capital: the architectural legacy of Yekaterinburg – in pictures
The constructivists of the 1920s and 30s combined modern engineering methods and technology with communist ideology. The World Cup city of Yekaterinburg has retained this legacy – the largest concentration of constructivist architecture in the world
#architecture #urban_matter #russie #ekaterinbourg #constructivisme
]]>Why I don’t like the term “#Western_Balkans”
“Western Balkans” is a label born 15 years ago that has certainly not helped – if anything it has slowed down – the path of south-east Europe towards the EU. A comment
cc @reka
Article en italien :
▻https://www.balcanicaucaso.org/aree/Balcani-notizie/Perche-non-mi-piace-il-termine-Balcani-occidentali-187621
cc @albertocampiphoto @wizo
Vadym Meller
▻https://www.google.com/search?q=Vadym+Meller&client=firefox-b-ab&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahU :
]]>Lyubov Popova
« Production Clothing for Actor no.5 » in Fernand Crommelynck’s play “The magnanimous Cuckold”, 1921.
]]> La Russie a une nouvelle identité visuelle inspirée de la peinture de #Malevitch et reprenant les bases de sa géographie, il faut absolument que je le montre à mes élèves
Vu sur twitter, spéciale dédicace à @reka et @simplicissimus
#cartoexperiment #Russie #cartographie #visualisation #art
Faire vivre son essence | Les Indigènes de la République
▻http://indigenes-republique.fr/faire-vivre-son-essence
À propos de cet article (soi-disant) pro-essentialiste de Norman Ajari du PIR en juin dernier, j’avais écrit ça autre part sur FB. Je le remets ici pour mieux le garder.
===============
Bon, c’est une bête de tête en philosophie, donc c’est possible qu’avec mes faibles études et mes quelques lectures uniquement sur mon rare temps libre, je ne sois pas très rigoureux hein.
Mais quand même, il me parait complètement redéfinir entièrement le mot « essentialisme » pour lui faire rentrer dedans ce qui finalement est peu ou prou des trucs « construits » justement : de l’éducation, de l’histoire, de la transmission explicite, volontaire, consciente d’elle-même (il le dit lui-même !). Y compris par rapport aux définitions qu’il donne au début de l’article pour faire un rappel, ce qu’il fait rentrer ensuite dans le mot va complètement à l’encontre.
Forcément quand on réinvente entièrement une nouvelle définition à un mot, bah on peut dire ce qu’on veut, après tout.
Au final tout ce qu’il met dans le mot-concept de « essentialisme décolonial » bah de ce que je comprends… c’est en gros du constructivisme finalement… Mais non-individualiste : qui prend en compte la dynamique de groupe, l’aspect social et interaction dans des groupes affinitaires ou partageant une même condition, et non pas juste des choix purement individuels (qui n’existent pas vraiment !) comme le pense le libéralisme.
Il n’y a aucune incompatibilité entre connaître son histoire, donc celle de ces ancêtres, se sentir faire partie d’une même communauté (ou de plusieurs, ça arrive), et le fait d’être conscient que tout cela construit un être particulier… c’est justement le principe même de la construction par la culture… Et en plus il parle de processus où la "transmission historique est consciente d’elle-même" ! Noir sur blanc ! C’est-à-dire qu’en plus d’avoir des êtres humains dont la pensée et la vie quotidienne est construite culturellement par des apports venant du passé, en plus de ça, de nombreuses personnes le font en tout conscience, volontairement. Comment est-ce qu’on peut encore utiliser le mot « essentialisme » après tout ça ?… :D
À part par bonne grosse provocation du militant de gauche (qui va tomber dedans forcément, comme un enfant dans un pot de confiture :p)…
#essentialisme #constructivisme #sociologie #histoire #PIR #identité
]]>Races sans couleur
▻http://www.laviedesidees.fr/Races-sans-couleur.html
De l’Espagne du 13e siècle à la colonisation du Nouveau Monde, de l’obsession du lignage à la #biologie de l’hérédité, l’historien J.-F. Schaub retrace les étapes de la construction de l’idée de #race. Il montre que c’est la #généalogie, plus que le phénotype, qui fournit le prétexte à cette naturalisation de la différence qu’est la racisation.
Livres & études
/ race, #constructivisme, biologie, généalogie
]]>Une carte de Moscou pour la mise en valeur de son patrimoine constructiviste
▻http://www.lecourrierderussie.com/culture/2016/11/carte-baklazanas-moscou-patrimoine-constructiviste
« Ce n’est pas un plan touristique, on ne peut pas le plier et le mettre dans sa poche pour se balader avec. C’est avant tout un bel objet, destiné à tous ceux qui sont sensibles à l’avant-garde »
]]>#architecture constructiviste, quotidien et culture révolutionnaire
▻http://revueperiode.net/architecture-constructiviste-quotidien-et-culture-revolutionnaire
On l’oublie souvent mais la Révolution de 1917 s’est aussi voulue être une révolution du quotidien au cours de laquelle les transformations des rapports de production devaient s’accompagner d’une véritable réinvention du « mode de vie ». Dans ce processus, art et architecture étaient appelés à jouer un rôle de premier plan. Mobilisant les écrits des théoriciens productivistes et constructivistes russes des années 1920 (Boris Arvatov, Nikolai Tchoujak, El Lissitzki, etc.), Claire Thouvenot expose, à rebours de toute vision réductrice de la notion de « culture prolétarienne », la genèse d’une conception de l’art comme « construction du quotidien », devant en finir avec la séparation entre l’art et la vie caractéristique de la culture bourgeoise, en opérant la réconciliation du travail et de la création. Se (...)
]]>Le constructivisme à Saint-Pétersbourg : cinq lieux emblématiques de la révolution par l’architecture
▻http://www.lecourrierderussie.com/culture/2016/05/guide-constructivisme-saint-petersbourg
À Saint-Pétersbourg, une ou deux décennies durant, les expérimentateurs ont tenu le haut du pavé, bénéficiant de la confiance du pouvoir et d’un espace laissé vierge par la grande table rase.
]]>#constructivisme et urgence environnementale
▻http://www.laviedesidees.fr/Constructivisme-et-urgence-environnementale.html
Face à l’urgence environnementale, faut-il revenir à l’idée de #nature, et rompre avec l’imaginaire moderniste selon lequel l’homme peut avoir un contrôle total sur elle ? Faut-il, comme le préconise F. Neyrat, en finir avec le « constructivisme » ? Rien n’est moins sûr, selon P. Charbonnier.
Essais & débats
/ #environnement, #catastrophe, nature, #écologie, constructivisme
]]>::::: : Présentation de la page Le New Organum ::::: :
Le #discours_scientifique est partout présent, omniscient, omniscientifique. Si la #science nous dit la #vérité du monde, ou du moins nous est présentée comme telle, intéressons nous à la manière dont elle entend dire cette vérité, pour tenter de comprendre comment l’autorité vient au discours. On peut concevoir l’activité de #critique de très nombreuses manières. Si la critique est communément associée à la #déconstruction des rapports de domination, nous l’entendons plutôt comme une activité de #construction, de création, au principe même de l’activité scientifique. La critique est moins la négation de l’objet sur lequel elle porte, que la négation des effets d’autorité de ces objets. Il s’agit alors, dans cette perspective, de s’intéresser aux discours, mais aussi à leur mise en forme. Mettre en forme, c’est aussi mettre les formes. Si l’on se demande dans un premier temps comment le discours scientifique légitime l’action politique, il s’agit ensuite de comprendre comment la mise en forme du discours scientifique lui confère une autorité. Cette page est un espace de confrontation et d’interprétations de discours scientifiques. Elle procède par agencements, rapprochements, confrontations, mise en rapport de productions théoriques provenant de sources diverses. Nous emprunterons différentes voies, de manière à donner à voir différents points de vue sur ce paysage accidenté qu’est la production scientifique. Il s’agira de rendre ce terrain praticable, en installant des points de fixation intermédiaires, des prises communes, et ouvrant par ailleurs des voies nouvelles, transversales, et parfois sinueuses.
Sarah Calba, Vivien Philizot et Robin Birgé
::::: : Les auteurs ::::: :
Sarah Calba, chercheur-arpenteur, a récemment soutenu une thèse en #épistémologie intitulée Pourquoi sauver Willy ? Pourquoi et non comment car, dans cet écrit, il s’agit de définir la science en fonction de ses finalités : la science prétend-elle expliquer le réel, unique, en découvrant des lois naturelles ou souhaite-t-elle comprendre les réalités humaines en construisant des #représentations partagées ? Et puisque différentes finalités engagent différentes manières de faire, c’est en arpentant les voies et les voix de la #recherche_scientifique, et en particulier celles de l’écologie des communautés – discipline dédiée à l’explication de la répartition des espèces biologiques sur la planète bleue –, que Sarah argumente sa thèse. Elle distingue alors deux types de voies : celles abondamment pratiquées, simples, efficaces, aux prises évidentes, de la recherche ici nommée analytique, et celles, soucieuses de leur style, plus sinueuses car procédant par détours voire retours sur leur propre parcours, de la recherche dite synthétique... et c’est, bien sûr, la défense de cette dernière qui est la fin de cette thèse.
Vivien Philizot est graphiste, doctorant et maître de conférences associé en #design. Il enseigne à l’Université de Strasbourg et à la Head à Genève. Il prépare une thèse qui porte sur le rôle du #design_graphique dans la #construction_sociale du champ visuel et dans la construction visuelle du champ social. Il s’agit notamment d’articuler une épistémologie des sciences avec une histoire critique du design graphique à l’époque moderne, envisagé comme manière de donner à voir et à connaître. Sont ainsi cartographiées, à vue, différentes voies par lesquelles le design graphique s’est construit, souvent envisagées par les grimpeurs modernistes comme des accès privilégiés à la vérité de l’image et du texte. Une approche #pragmatique consiste alors à considérer la pertinence de ces voies de manière locale plutôt qu’universelle, en les rapportant aux conditions historiques et climatiques dans lesquelles elles ont été posées. Le cheminement de la voie, la succession des prises, et l’inclinaison de la paroi ne sont-ils pas plus importants que la hauteur qu’ils nous permettent d’atteindre ? Peut-être faut-il garder à l’esprit que les points de vue que les théories de l’image se sont attachées à naturaliser, restent relatifs aux voies qu’elles nous conduisent à emprunter, et aux postures du corps et de l’œil qu’elles ont ainsi contribué à construire.
Robin Birgé est doctorant en #anthropo-épistémologie. Il s’intéresse aux voies que prend la construction du savoir scientifique, et particulièrement au statut de la #connaissance quand les chemins bifurquent. Lorsque le premier de cordé arrive à un embranchement et choisi une voie plutôt qu’une autre, une théorie plutôt qu’une autre pendant une #controverse par exemple, nous pouvons (1a) considérer que finalement, ce qui compte, c’est la hauteur finale atteinte, soit l’accumulation de connaissances. Malgré le fait que les voies divergent et “fonctionnent bien d’un point de vue pratique”, il s’agit cependant du même rocher - du même réel ; on s’élève différemment mais pour parler d’une même chose en soi. Finalement, les voies finiraient par se rejoindre, et si les voies ne se rejoignent pas, le réel impitoyable du rocher finira par avoir raison de la vie de nos grimpeurs (les mauvaises théories seront alors éliminées). Une autre façon d’aborder la #philosophie de l’escalade, celle engagée ici, est que (1b) si des voies sont sans issue ou tournent en rond, il est envisageable qu’après tout relais elles prennent des versants différents et ne se rencontrent jamais : autrement dit, des visions du monde divergentes peuvent ne jamais se rencontrer.
Plus précisément, cette thèse porte sur le statut d’un savoir particulier : celui de la figure de l’#expert en démocratie. Il s’agit notamment de dessiner les différentes façons d’articuler le réel-rocher, à sa connaissance si ce dernier existe, à sa médiation et au à la mobilisation du savoir lors de la prise de décision politique.
"La langue basque est morte"
▻http://www.berria.eus/paperekoa/1896/010/001/2015-03-25/la_lengua_vasca_ha_muerto.htm
Maisha MC - rappeur
(je partage pas son enthousiasme technophilo-moderniste, mais la lecture vaut quand même le détour)
(traduction en bas)
La lengua vasca ha muerto. XX. mendearen hasieran hori esan zezakeen Barakaldoko egunkari baten tituluak, orduantxe, Barakaldon jaiotako azkenengo euskaldun zaharrak hil zirelako. Ordea, mende bat igaro da eta gaurko egoera oso desberdina da. Gaur, 18.000 bat barakaldar euskaldun gara, Azpeitiko biztanleria osoa baino gehiago.
Fenixen mitoa bete da. Irakurtzen ari zaren euskarazko hitz hauek Barakaldon idatzi ditut, barakaldarra izanik, pertsona askok egindako izugarrizko lanaren ondorioz. Hemen, inork ez zuen euskaraz egiten, zerotik hasi ziren lanean superheroi anonimo horiek. Euskaldun berri bakoitza, garaipen bat zen. Orain, Korrikan bezala, lekukoa pasatu digute. Milaka urtean bizirik iraun duen hizkuntza mantentzea eta zabaltzea egokitu zaigu.
Gaur, ezkerraldeko ikastola eta eskola publikoetan ikasgela berean daude Ocho apellidos españoles dituen umea, 80ko hamarkadako punki baten lehenengo biloba eta Abdul Mohameden alaba. Abdul, Aljeriatik etorri zen. Hona heltzeko, kilometro ugari egin behar izan zituen kamioi baten azpian ezkutaturik. Berak esan zidan hautsa eta diesela arnasten zuenean, euskara bizirik mantentzea ez zegoela bere lehentasunen top 10-ean. Baina orain, fruta-denda bat zabaldu du eta bere alaba euskalduna da. Abdulek ere, euskara jakin gabe, lekukoa pasatu du.
Eta nola mantenduko da bizirik euskara ? Ba, bere ingurugirora moldatzen bada. Darwinek esan zuen. Eta ingugiroa etengabe aldatzen ari da : euskara oso makala da mundu globalizatu honetan. Berritzaileak izan behar gara, etengabe mutatu behar dugu euskararen alde borrokatzen dugunok. 2015. urtean euskarak zera behar du : musika elektronikoa, rapa, bideoklipak, diseinua, kaleko artea, marketina, konfetia, Interneta... Eta nik, ez dut nahi #basqueisdead. Euskarak beste mila urte bizirik irautea, zure ahoan, zure belarrietan, zure eskuetan dago. Euskara mantendu, eta hedatu dezakezu. Zuri pasatzen dizut lekukoa, hemen eta orain.
Jaun-andreok, ezkerraldean ere euskara bizirik dago, eta ilusio guztiarekin hedatzen ari gara. Euskara birjaio da : mezua zabaldu !
–---------------------------------------------------------
La lengua vasca ha muerto. C’est ce qu’aurait pu annoncer au début du XXème siècle la première page d’un journal de Barakaldo, car c’est alors que mourut le dernier locuteur natif de l’euskara de Barakaldo. Cependant, passé un siècle la situation actuelle est très différente. Aujourd’hui, environ 18.000 barakaldar sommes basques, soit plus que la population entière d’Azpeitia [une des communes au plus fort pourcentage de locuteurs de l’euskara NdT].
Le mythe du Phénix s’est réalisé. Ces mots en euskara que vous êtes en train de lire je les ai écrits à Barakaldo, en étant moi-même barakaldar, suite à l’immense travail qu’ont effectué un grand nombre de personnes. Ici, personne ne parlait l’euskara, ces superhéros anonymes sont partis de zéro. Chaque nouveau locuteur était une victoire. Maintenant, comme à la Korrika ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Korrika, ils nous ont passé le témoin. C’est à nous que revient de maintenir et de diffuser cette langue qui a vécu pendant des millénaires.
Aujourd’hui, dans les ikastola ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Ikastola et les écoles publiques de la rive gauche du Nervion, on trouve dans la même classe l’enfant qui a huit patronymes espagnols [référence au navet cinématographique « Ocho apellidos vascos »], le premer petit-fils d’un punk des années 80 et la fille d’Abdul Mohamed. Abdul vient d’Algérie. Pour arriver ici, il a du faire un paquet de kilomètres caché sous un camion. Il m’a dit lui-même que quand il respirait de la poussière et du diesel, maintenir l’euskara vivant n’était pas dans le top 10 de ses priorités. Mais maintenant, il tient un magasin de primeurs et sa fille est Basque. Abdul aussi, sans avoir appris l’euskara, a quand-même passé le témoin.
Et comment l’euskara se maintiendra-t-il en vie ? Et bien, en s’adaptant à son environnement. Darwin l’avait dit. Et l’environnement change sans arrêt : l’euskara est très faiblard dans ce monde globalisé. Nous devons être inventifs, nous qui luttons pour l’euskara devons muter sans arrêt. En 2015 l’euskara a besoin de : musique électronique, de rap, de clips vidéo, de design, d’art de rue, de marketing, de confettis, d’internet... Et moi, je ne veux pas #basqueisdead. Que l’euskara continue à vivre encore mille ans, c’est entre vos mains, vos oreilles, votre bouche. Nous pouvons maintenir et étendre l’euskara. Je te passe le témoin, ici et maintenant.
Mesdames et Messieurs, sur la rive gauche l’euskara est vivant, et nous le répandons avec tout l’enthousiasme. L’euskara revit : passe le message !
Comme vous l’aurez compris à la lecture, l’identité basque est constructiviste, elle ne se définit ni selon la « souche » parentale, ni selon le « sol » de la naissance, mais uniquement selon sa langue. Euskaldun (« Basque ») signifie simplement « locuteur de l’euskara ».
Malgré le passage modernisto-technophile, l’article fait du bien à lire face à des niaiseries essentialistes qui sentent le moisi du style de ▻http://www.la-croix.com/Actualite/France/Les-Basques-naissent-missionnaires-2015-03-27-1296098
#langues_sans_frontières #sociolingustique #empowerment #immigration #constructivisme #essentialisme
]]>Collectif Ogino Knauss (Ogino Knaus est une contraception par abstinence sexuelle durant la période de fécondité)
"Le collectif ogino:knauss a démarré ses activités au milieu des années 1990, sur la scène alternative florentine. La démarche d’ogino:knauss se caractérise par un attrait pour l’architecture et la vidéo. Tout comme les situationnistes, ils partent à la dérive pour explorer les facettes modernistes de nos cités, ces lieux où l’être humain se débrouille avec l’environnement qui lui est imposé. Leur attrait pour des endroits marginalisés et périphériques les a mené à filmer à La Havane, Moscou, Detroit, Berlin, Belgrade, Mexico...
De ces récits de voyage, ils distillent des vidéos, des photos et des performances.
▻http://www.cetri.be/IMG/pdf/142web.pdf
▻http://www.oginoknauss.org
Ogino Knauss is a collective active since 1995. Born as mutant cinema laboratory, acts during the years as a constant drift through audio visual languages and communication practices. The group experiments with VJing techniques as a peculiar form of open narrative, in contrast to the dominant tendency to create video
tapestries as an ornament to musician and DJ s production. Developing its action
at the crossing point between the exploration of etherotopic spaces and the exhibition of disclosing practices of the audiovisual device, Ogino knauss led a steady exploration of new spatial and creative contexts to confront, such as cultural centers, public spaces, temporary occupied zones, art galleries, festivals,dancefloors. Among many others ogi:no knauss collaborated or played live sessions with:
Autechre, Autobam, Vladislav Delay, DJ Ultracore, Masami Akita & Zbigniew Karkowski, Otolab, OTK, Rich Medina, Terre Thaemlitz.
In more recent projects, the attention has been focused on the globalizing urban landscape, applying image production techniques in the attempt to develop innovative listening and description practices about cultural urban processes. Urban explorations leading to performative acts or installations have place in such locations as Florence, Riccione, Berlin, New York, Rome,
Milan, Amsterdam, Thessaloniki, La Habana. The anthological project, Triplicity, focusing on the co-related production of space and image in the evolving global landscape, has been presented
world wide as live performance or installation and has been published as an interactive DVD + book by AVrec.
Tout le site est sous Flash, je ne sais comment exporter photos et vidéos ou meme si c’est possible.Cinéma expérimental, musique expérimentale, c’est riche et vraiment intéressant.
Parallélement le collectif a aussi ouvert blog plus institutionnel dans ses propositions et centré sur un projet unique.
Re:centering Periphery|Ogino Knauss
▻http://www.oginoknauss.org/blog
Moscou et ses bâtiments constructivistes
Au 18 de la Lesnaya Ulitsa, on pourra admirer ce joyaux de l’architecture constructiviste soviétique. Les constructiviste cherchaient à inventer de nouvelles formes architecturales pour la construction de bâtiments destinés à être utilisés pour des activités collectives. Ce « club des travailleurs Zuyev » est depuis devenue un cinéma, il était auparavant un lieux de rencontre pour les prolétaires du quartier ;) On doit ce petit bijou construit en 1928 à l’architecte Ilya Golosov
]]>Hier soir, pintes et fatigue m’ont empêché de retrouver ce dont je voulais causer avec @nhoizey : au départ, on parlait de #Lego et #Lego Mindstorm. Je voulais rebondir sur Seymour Papert et Bret Victor (grâce à qui j’ai « redécouvert » S. Papert et relu un peu de Piaget).
Seymour Papert : ▻http://en.wikipedia.org/wiki/Seymour_Papert
Son bouquin « Mindstorms : Children, Computers, and Powerful Ideas » a inspiré leur nom aux Lego Mindstorm
L’article de Bret Victor : ►http://worrydream.com/LearnableProgramming
The canonical work on designing programming systems for learning, and perhaps the greatest book ever written on learning in general, is Seymour Papert’s “Mindstorms”.
#constructivisme #Piaget #pedagogie #programmation #psychologie
Propaganda lithographs from
’Russian Placards, Placard Russe 1917-1922’
by Vladimir Lebedev, 1923
▻http://bibliodyssey.blogspot.fr/2014/01/russian-placards.html
"The activities of the painter, designer, illustrator, and constructivist, Vladimir Lebedev, encompass a very broad period: from the early 1910s through to the early 1960s, and, consequently, his stylistic [oeuvre] connects with many different trends and avenues of inquiry. In fact, Lebedev started his artistic career as a graphic designer when he was only 14 years old by designing postcards for the Fietta Art Store on the Bolshaia Morskaia in St. Petersburg (his home town); and only a few years later he was already a prolific illustrator of popular and children’s magazines[..]
Consciousness of the material of the work (the ink, the print, the lightness of the paper, the brilliant color of the poster’s chromolithography) is [..] a condition that unites the various artistic experiences and concerns of Lebedev’s career. For example, Lebedev’s activity as a caricaturist for the St. Petersburg satirical journal, ’Novyi Satirikon’ (New Satyricon) might seem to be quite contrary to his experimental compositions for the posters that he designed for Okna ROSTA (the display windows of the Russian Telegraph Agency) just after the Revolution.
Piaget on Piaget, Part 1/4
▻http://www.youtube.com/watch?v=I1JWr4G8YLM
Expériences et recherche sur le développement de l’intelligence @baroug
#psychologie #mathématiques #expériences #constructivisme
Voir ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Constructivisme_%28psychologie%29
Bashnia Tatlina Tower Bawher - YouTube
►http://www.youtube.com/watch?v=zap6AlCQsQk&feature=related