• The Virus Trains : How Lockdown Chaos Spread Covid-19 Across India - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/12/15/world/asia/india-coronavirus-shramik-specials.html

    India has now reported more coronavirus cases than any country besides the United States. And it has become clear that the special trains operated by the government to ease suffering — and to counteract a disastrous lack of lockdown planning — instead played a significant role in spreading the coronavirus into almost every corner of the country.The trains became contagion zones: Every passenger was supposed to be screened for Covid-19 before boarding but few if any were tested. Social distancing, if promised, was nonexistent, as men pressed into passenger cars for journeys that could last days. Then the trains disgorged passengers into distant villages, in regions that before had few if any coronavirus cases.
    One of those places was Ganjam, a lush, rural district on the Bay of Bengal, where the Behera brothers disembarked after their crowded trip from Surat. Untouched by the virus, Ganjam soon became one of India’s most heavily infected rural districts after the migrants started returning.
    ImageFarmers in Ganjam, a rural district that was untouched by the virus until workers began to return.Many people in Ganjam’s villages had no idea what coronavirus symptoms were — until people around them started dying.
    “There was a very direct correlation between the active Covid cases and the trains,” said Keerthi Vasan V., a district-level civil servant in Ganjam. “It was obvious that the returnees brought the virus.”
    The tragic irony is that Mr. Modi’s lockdown inadvertently unlocked an exodus of tens of millions. His government and especially his Covid-19 task force, dominated by upper-caste Hindus, never adequately contemplated how shutting down the economy and quarantining 1.3 billion people would introduce desperation, then panic and then chaos for millions of migrant workers at the heart of Indian industry.A top economic adviser to Mr. Modi, Sanjeev Sanyal, confirmed that the administration had been aware of the risks posed by moving people from urban hot spots to rural areas but said that the situation had been managed “quite well.”Railroad officials also insist that the trains were the safest way to get migrant workers home.
    “India has done extraordinarily well in managing the spread of disease compared to some of the materially most advanced countries of the world,” said D.J. Narain, a Ministry of Railways spokesman. In all, the government organized 4,621 Shramik Specials, moving more than 6 million people. As they poured out of India’s cities, which were becoming hot spots, many returnees dragged the virus with them, yet they kept coming. Surat, an industrial hub, saw more than half a million workers leave on the trains.
    “It felt like doomsday,” said Ram Singhasan, a ticket collector. “When you saw how many people were thronged outside, it looked like the end of the world was coming.”

    #Covid-19#migrant#migration#inde#sante#confinement#contamination#travailleurmigrant#retour#migrationinterne

  • [Pour] ACCOMPAGNER UNE FIN D’ANNEE PAS COMME LES AUTRES [ne parlons pas des cantines, il sera toujours temps fin janvier ou plus tard], Note d’éclairage du #Conseil_scientifique #COVID-19, 12 décembre 2020
    https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_d_eclairage_conseil_scientifique_modifiee_14_decembre_20

    L’étude ComCor menée en France en octobre-novembre dernier sur les lieux et les circonstances des nouvelles contaminations montre le risque élevé de transmission du virus lors des repas, qu’ils aient lieu en milieu privé (familial, amical) ou public (cafés, restaurants...).

    [...]
    En ce qui concerne les écoles et les lycées, deux propositions peuvent être envisagées pour permettre de limiter au maximum la diffusion virale dans la semaine qui précède les repas de réveillon :

    – Renforcer les mesures barrières à l’école et dans les lycées la semaine du 14 décembre notamment dans les périodes à risque des #repas où les enfants ne portent pas leur masque. Il est à ce titre recommandé aux établissements scolaires d’éviter les rassemblements liés aux fêtes de fin d’année dans les écoles.

    – Laisser une tolérance aux familles qui le peuvent et qui le souhaitent d’élargir de 2 jours la période des vacances scolaires afin que l’auto-confinement de 1 semaine soit également possible pour les enfants. Il est donc recommandé de ne pas pénaliser les absences scolaires des 17 et 18 décembre.

    Covid-19 : ce que l’on sait de l’étude de l’Institut Pasteur sur les lieux de contamination
    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-ce-que-l-on-sait-de-l-etude-de-l-institut-pasteur-sur-les-lieux-

    Le Conseil scientifique puis le Premier ministre viennent d’avancer de premiers résultats de cette étude baptisée « ComCor ». Elle pourrait être rendue publique cette semaine.

    (...)« Il peut arriver que la science rejoigne le bon sens » (Jean Castex)

    Cette « étude des facteurs sociodémographiques, comportementaux et pratiques associés à un risque d’infection », dont nous avions déjà parlé en novembre, est baptisée « #ComCor » et elle a été menée cet automne sous la coordination du Pr Arnaud Fontanet. Son objectif est de « comprendre comment et dans quelles situations les personnes ont été infectées par le Covid-19 », lit-on dans la notice d’information destinée aux volontaires. https://www.pasteur.fr/fr/file/37281/download

    [...]

    C’est en comparant les réponses apportées par les deux groupes (contaminés ou pas) que les chercheurs ont ensuite établi les lieux et les circonstances les plus à risque de #contamination. « Les résultats issus de cette recherche sont susceptibles d’apporter un bénéfice collectif et de santé publique grâce à une meilleure compréhension de l’épidémie et permettront d’adapter les stratégies de prévention de santé publique », indique l’Institut Pasteur dans sa notice.

    Publication cette semaine ?

    D’après Jean Castex, l’étude ComCor « confirme des éléments des études scientifiques internationales » [génie français, ndc] déjà parues. Deux d’entre elles, qui sont régulièrement mises en avant, font bien apparaître les restaurants parmi les lieux les plus « dangereux ». Mais elles ont été menées aux Etats-Unis au printemps dernier. Soit dans un autre pays à et une période durant laquelle les règles sanitaires n’étaient pas aussi strictes qu’aujourd’hui, ce qui peut rendre compliqué d’en tirer des enseignements.

    Si de premiers éléments de ComCor commencent à être dévoilés, l’étude n’a pas encore été rendue publique. Elle le sera « je crois, cette semaine », a avancé le Premier ministre. Contactés, ni son entourage ni l’Institut Pasteur n’étaient en mesure d’apporter des précisions supplémentaires à l’heure de publication de cet article.

    On les choix entre !€<# !.+ ! du gouvernement et prose des média des milliardaires et marchands d’armes, soit. Les recommandations HAS pour les fêtes sont... pas encore publiées, mais, pour ce qui ne dépend que des premiers concernés, Le Monde a bien récapitulé les soucis et possibilités. Covid-19, Noël et fêtes en famille : ce que l’on sait sur les précautions pour réduire les risques de transmission
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/11/covid-19-noel-et-fetes-en-famille-ce-que-l-on-sait-et-ce-que-l-on-ignore-sur

    #enquête #Blanquer #école #profs #cantine (mot manquant...) et donc #travail #entreprises

  • Crise sanitaire : situation alarmante dans les centres de rétention administrative
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/15/crise-sanitaire-situation-alarmante-dans-les-centres-de-retention-administra

    Dès la mi-novembre, la contrôleuse des prisons, Dominique Simonnot, a alerté le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dans un courrier, sur la situation sanitaire dans les CRA : « Malgré une deuxième vague que le ministre de la santé qualifie sans cesse de “plus forte que la première”, la capacité d’accueil des centres de rétention administrative, limitée à 50 % dans les derniers mois afin de freiner la propagation du virus, est, dans certains centres, progressivement passée à 60 %, 70 % voire 90 %. » Mme Simonnot appelle à leur fermeture temporaire ou, au minimum, à une baisse drastique de leur activité. Au sein des établissements, les cas de Covid-19 se sont multipliés ces dernières semaines. Un cluster a été identifié au CRA de Coquelles (Pas-de-Calais), avec vingt personnes diagnostiquées positives dans le courant du mois de novembre. A Lyon, 17 cas positifs ont été recensés fin octobre ; on en comptait encore 9 fin novembre. « Il y a trop de monde dans ce centre, les policiers font le maximum mais il est impossible de faire respecter les mesures sanitaires », a estimé Thomas Dossus, sénateur (EELV) du Rhône, au cours d’une visite surprise, le 21 novembre, où deux journalistes – dont un du Monde – l’ont l’accompagné en vertu de la possibilité donnée à tout parlementaire de s’inviter dans les lieux de privation de liberté.
    Côté ministère de l’intérieur, on insiste sur les efforts fournis pour assurer des conditions sanitaires satisfaisantes, avec la mise en place d’un protocole strict dès le mois de mars ; en outre, le CRA de Plaisir (Yvelines) a été réservé aux retenus positifs ne nécessitant pas de prise en charge hospitalière.Sur le terrain, néanmoins, les remontées relatant l’application impossible du protocole sont légion. A Lyon, Seny, un Sénégalais de 39 ans enfermé depuis cinquante jours, témoigne : « C’est vraiment très compliqué ici. On fait comme on peut, mais ce n’est pas possible quand on est trois ou quatre dans une chambre. » La contrôleuse des prisons déplore un « niveau d’hygiène chroniquement insuffisant ».
    Au début de la cise sanitaire, un vaste mouvement de désengorgement des CRA avait eu lieu. Le 26 mars, on comptait sur l’ensemble du territoire 152 retenus pour quelque 1 800 places disponibles. Comme à Rennes, neuf centres étaient totalement vides ; les autres n’accueillaient qu’un nombre très restreint de personnes. Le Conseil d’Etat avait rejeté, dans une ordonnance du 27 mars, la demande de fermeture temporaire des CRA formulée par plusieurs associations.
    « La position des juges des libertés et de la détention a complètement changé entre les deux confinements. Ils n’accordent plus de libération, estimant que la baisse des effectifs par rapport aux capacités du centre suffit à préserver les conditions sanitaires », analyse Elodie Jallais de Forum réfugiés, une association présente en permanence au CRA de Lyon.
    Romain, un Béninois de 47 ans enfermé depuis un mois et demi au CRA de Rennes, le 14 décembre. Si le taux d’occupation des centres de rétention repart à la hausse, l’exécution des mesures d’éloignement, néanmoins, s’avère toujours délicate. Du fait de la crise sanitaire, les expulsions vers certains pays sont bloquées. « Les frontières de l’Algérie sont fermées, pourtant il y a toujours des Algériens dans les CRA alors qu’on sait qu’on ne va pas pouvoir les renvoyer », dénonce Paul Chiron, chargé des actions juridiques à la Cimade. « L’absence de perspective d’éloignement prive la rétention de fondement juridique », souligne Mme Simonnot dans sa lettre au ministre.
    Bilan : le passage en rétention – douze jours en moyenne en 2019 – s’allonge sans toujours déboucher sur une expulsion. Au CRA de Rennes, Romain, un Béninois de 47 ans, affirme avec précision : « Je suis là depuis un mois et treize jours. » Il a perdu son titre de séjour après s’être séparé de sa femme. Sans information sur son avenir proche, il ressasse, attendant qu’on lui annonce le jour de son retour : « Mes rêves sont devenus un cauchemar au niveau des papiers, ça m’a dépassé, j’ai tout perdu. »
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Stress, angoisse et tensions » au centre de rétention du Mesnil-Amelot depuis le départ de la Cimade Depuis la succession d’attentats sur le sol français, Gérald Darmanin multiplie les annonces et les déplacements. Fin septembre, il a notamment encouragé les préfets à rendre plus effectives les mesures d’éloignement, leur demandant « d’appliquer strictement la loi et de reconduire systématiquement dans leur pays les étrangers qui, par leurs agissements, constituent une menace grave pour l’ordre public ». Et d’ajouter : « Vous me rendrez compte trimestriellement et personnellement des éloignements (…) auxquels vous avez procédé. »
    Si le ministère de l’intérieur indique que le rythme des reconduites d’étrangers en situation irrégulière « reprend progressivement », les renvois effectifs concernent surtout les personnes « dublinées » – qui relèvent d’un autre Etat membre de l’Union européenne pour leur demande d’asile – et les ressortissants albanais et géorgiens. Pour certains pays – comme ceux du Maghreb – où un test Covid-19 négatif est exigé, les renvois sont plus difficiles : un certain nombre de retenus s’opposent aux tests, de crainte d’être expulsés plus rapidement. D’après plusieurs associations ainsi que la contrôleuse des prisons, certains d’entre eux seraient poursuivis pour obstruction à l’exécution d’une mesure d’éloignement. Au CRA de Rennes, la Cimade indique qu’au moins huit personnes ont été condamnées pour ce motif.

    #Covid-19#migrant#migration#france#CRA#sante#rapatriment#expulsion#asile#hygiene#contamination#reconduite#cluster

  • Covid-19 : Quand le ministre de l’Intérieur Espagnol défend les émigrés irréguliers accusés d’être des facteurs de propagation.
    https://www.dakaractu.com/Covid-19-Quand-le-ministre-de-l-Interieur-Espagnol-defend-les-emigres-irr

    La récente ruée de candidats à l’émigration clandestine vers l’Espagne coïncidant avec l’arrivée de la seconde vague de contamination en Europe, a poussé certains citoyens à soupçonner ceux-ci d’être des vecteurs de la maladie à coronavirus. Le ministre de l’Intérieur Espagnol, Fernando Grande-Marlaska a défendu les immigrés qui arrivent en Espagne par voie maritime, pour dire qu’ils sont ‘’le groupe le plus sûr’’ en termes de coronavirus. Une situation qu’il explique par le fait que ‘’tous ces immigrés subissent le test de diagnostic moléculaire mettant en évidence la contraction d’un virus par une personne appelé Pcr. Et que tous ceux dont le test est positif sont mis en quarantaine, a révélé le site ‘’Abc Espagne’’.
    Lequel a indiqué que ledit ministre a insisté sur le fait que les transferts vers d’autres zones de la péninsule pour lesquelles une autorisation a été donnée sont des cas « très sporadiques » qui affectent des personnes « susceptibles de bénéficier d’une protection internationale ».
    M. Marlaska, selon ledit site d’information a été ce vendredi à Saint-Sébastien (une ville du Nord de l’Espagne), pour rendre compte du projet de la nouvelle prison de Guipúzcoa, a évoqué ainsi les récents mouvements d’immigrants des îles Canaries vers la péninsule. Une "urgence qui, selon lui, trouve son origine dans les problèmes socio-économiques causés par le coronavirus dans leurs pays d’origine. « Cela a été un élément déterminant, toutes les personnes » qui entrent en Espagne par voie maritime, que ce soit par les îles Canaries ou le détroit, « sont soumises à un RAP ». Ceux dont le test est positif et leurs contacts sont mis en quarantaine."Tout, pour garantir la santé de ceux qui viennent et de ceux d’entre nous qui sont ici", a-t-il souligné. En ce sens, il a veillé à ce que ce soit le groupe d’immigrants en situation irrégulière ‘’qui donne plus de sécurité, aujourd’hui’’ en termes épidémiologiques.
    Le ministre de l’Intérieur a dénoncé, à son tour, que ‘’de certaines régions’’, il est prévu de lier l’immigré ‘’à la pandémie (…). J’appelle cela de la xénophobie’’, a dit Marlaska. Concernant les transferts vers la péninsule, ce dernier a souligné qu’ils sont ‘’sporadiques’’ et qu’ils ne concernent que des personnes ‘’vulnérables’’ et ‘’susceptibles de bénéficier d’une protection internationale. (…). Il n’y a pas de transfert vers la péninsule dans les conditions qui sont indiquées. Le nombre est très limité’’, a-t-il déclaré...

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#afrique#sante#contamination#xenophobie#stigmatisation#vulnerabilite#test#quarantaine

  • L’Afrique du Sud se prépare aux effets dévastateurs des « coronavacances »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/12/14/l-afrique-du-sud-se-prepare-aux-effets-devastateurs-des-coronavacances_60632

    A mi-chemin entre « rage » et « rave », proche des « spring breaks » dionysiaques sur les plages de Floride aux Etats-Unis, c’est à la base une série de concerts et de fêtes multiples dans des endroits fermés aux personnes non inscrites, tout cela au bord de l’océan Indien. Il y a désormais plusieurs Rage, en divers points d’Afrique du Sud, qui font un peu la tournée des plages et comptaient même investir Johannesburg cette année, s’étalant entre novembre et février, ce qui correspond au sens le plus large à la période des fêtes de fin d’année dans le pays.Le premier Rage de l’année 2020, organisé dans la station balnéaire de Ballito, près de Durban, dans le Kwazulu-Natal, avait à peine commencé, le 27 novembre, que les images en circulaient et suscitaient quelques interrogations. En ce mois de novembre, l’Afrique du Sud regardait déjà anxieusement remonter les courbes du nombre de personnes infectées à travers le pays (on approche du million de cas), et ce qui se découvrait sur les comptes Instagram, TikTok, Twitter ou encore Snapchat ne ressemblait pas à des mesures de précautions élémentaires.
    Or, cet événement a une puissance évocatrice considérable. Se rendre à un Rage n’est pas donné. C’est un sacrifice, parfois. Il est cependant possible de payer les frais d’entrée et les logements en plusieurs fois (les prix varient selon le mode de déplacement, la catégorie de logement, etc., mais peut atteindre facilement plusieurs centaines d’euros), premier endettement notable de la vie d’adulte dans un pays enclin au surendettement.
    L’Afrique du Sud, confrontée à un rebond du nombre de cas d’infection au coronavirus, se trouve toujours placée dans une série de règles limitant les contacts dans les lieux publics ou les réunions, ainsi qu’à un couvre-feu. Une série de semi-orgies, qui ne sont pas toutes musicales sur les plages, a inévitablement fait sourciller. Puis il a fallu se rendre à l’évidence : la contagion y avait battu, elle aussi, son plein. Officiellement, l’événement du Ballito Rage a été déclaré, dimanche 6 décembre, par le ministre de la santé « super-diffuseur » du Covid-19, et ce dernier a demandé que les participants se mettent en quarantaine.Même si le nombre de personnes officiellement infectées au cours des quelques jours d’excès est réduit, il semble acquis que la jeunesse exposée est repartie chez elle avec un risque de transmission du SARS-CoV-2 susceptible de contribuer à l’envolée du nombre de cas à l’échelle nationale.
    Alors que le pays avait passé le pic de la première vague de pandémie pendant son hiver, au cours du mois d’août, les chiffres inquiètent de nouveau, alors que c’est cette fois l’été, en raison du début des vacances. Que de fois, dans des magasins, des restaurants, les propriétaires annonçaient ne pas juger utile que leurs clients, comme eux, portent des masques. A Swellendam, George et Oudtshoorn, on entendait le même refrain : « Ici, on n’a pas besoin de cette chose », « cette chose », en l’occurrence, étant un masque. A Knysna, sur la côte, la pandémie semblait ne plus être qu’un vague souvenir lointain. En dehors de son côté agréable, coincé entre l’océan Indien et les montagnes couvertes de forêts magnifiques, Knysna est aussi un lieu où des individus aisés vont prendre leur retraite, pour profiter de la douceur du climat.Quelques semaines plus tard, George, Knysna et une grande partie de la « Garden Route » devenaient des points où se multipliaient les cas. Sans doute en raison de voyageurs faisant la navette entre ces zones de villégiature et le reste du pays. Dans ce petit paradis en bord de mer, l’explosion des cas préfigurait ce qui attendait le reste du pays dès le début de la saison des fêtes, dont le signal de départ est donné, symboliquement, par la série des Rage. Les organisateurs de l’événement ont dû suspendre ces derniers, en attendant de voir si l’Afrique du Sud se dirige vers un nouveau pic de « coronavirus vacancier », au risque de se trouver, comme en Europe, confinés de nouveau. Est-ce inéluctable ? Faute d’une réponse, le phénomène a au moins un nom : les « vacarona » (« coronavacances »), contraction de « vacation » (« vacances ») et de « coronavirus »

    #Covid-19#migration#migrant#afriquedusud#deplacement#vacance#sante#supercontaminateur#contamination#deuxiemevague

  • Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, convalescent du Covid-19, fait une apparition après deux mois d’absence
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/12/13/le-president-algerien-abdelmadjid-tebboune-convalescent-du-covid-19-fait-une

    Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, est apparu à la télévision publique dimanche 13 décembre dans l’après-midi pour la première fois depuis le 15 octobre et son confinement en Algérie, puis son hospitalisation en Allemagne pour être soigné du Covid-19.« Je suis en convalescence. Cela va prendre encore deux ou trois semaines pour que je reprenne mes forces physiques », a déclaré le responsable politique âgé de 75 ans, visiblement amaigri, dans un « discours au peuple » prononcé au lendemain du premier anniversaire de sa victoire électorale. « Je suis quotidiennement, et parfois heure par heure quand cela est nécessaire, ce qui se passe au pays. Et je donne, quand il le faut, des instructions à la présidence », précise-t-il. S’agissant de la situation régionale et des récentes tensions au Sahara occidental, le président algérien assure que « l’Algérie est forte et ne sera pas déstabilisée ». Alors que son absence prolongée avait alimenté rumeurs et désinformation, le chef de l’Etat a promis d’être de retour parmi les Algériens « dans les plus brefs délais », dans ce discours sur son compte Twitter relayé par la télévision publique. Sa dernière apparition publique remontait au 15 octobre lorsqu’il avait rencontré le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Plusieurs fois, les autorités algériennes avaient annoncé le retour « prochain » du président au pays depuis son hospitalisation en Allemagne. Dès le 24 octobre, Abdelmadjid Tebboune, grand fumeur, s’était mis volontairement à l’isolement après avoir été en contact avec des responsables contaminés par le coronavirus. Il a ensuite été admis le 28 octobre dans « l’un des plus grands établissements spécialisés » d’Allemagne « après avoir contracté le virus ».

    #Covid-19#migration#migrant#algerie#allemagne#sante#elite#politique#circulationtherapeutique#contamination

  • Comment sécuriser les #universités vis-à-vis de l’épidémie ?

    Comment éviter de nouvelles vagues épidémiques sans restreindre ni les libertés publiques ni l’activité sociale ? Comment faire en sorte que les universités, ainsi que les autres lieux publics, ne participent pas à la circulation du virus ? Nous examinons ici l’état des connaissances sur les voies de contamination pour formuler des préconisations à mettre en œuvre de toute urgence .

    Le coronavirus se transmet principalement par voie respiratoire. Une personne atteinte du Covid et symptomatique, émet en toussant des gouttelettes de salives entre 50 microns et 1 mm, chargées en virus . Les porteurs symptomatiques ou asymptomatiques, en parlant ou simplement en respirant, émettent de plus petites gouttes porteuse de particules virales, entre la centaine de nanomètre, ce qui correspond à la taille du virus, et 5 microns. Ces deux types de gouttelettes ont des comportements hydrodynamiques différents . Les grosses gouttelettes produites par la toux retombent sur le sol après un vol de l’ordre du mètre. Lorsqu’on les respire, elles se déposent, du fait de leur inertie, sur les parois des voies respiratoires. Les petites gouttelettes produites par la toux, par la parole, par le chant ou par la respiration ont une faible inertie et suivent l’écoulement de l’air. En conséquence, elles peuvent rester suspendues en aérosol dans l’air, entraînées par ses mouvements turbulents. Lorsqu’on les respire, elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires. Seules des gouttelettes de petites tailles peuvent ainsi aller jusqu’aux alvéoles pulmonaires . Une dizaine d’études de cas ont montré des contaminations par voies aérosol. Cela a été confirmé par des études sur des modèles animaux. On estime maintenant que 50% au moins des contaminations sont dues aux porteurs asymptomatiques, ce qui implique des gouttes transportées en aérosol. Du reste, 4 personnes sur 5 se montrent incapables de savoir précisément dans quelles circonstances elles ont été contaminées.

    https://www.youtube.com/watch?v=x_HcZyz1pFQ

    #ESR #université #sécurisation #contamination #facs #vidéo #voie_aérosol #modélisation #goutelettes #épidémie #repas #coronavirus #covid-19 #toilettes #aérosolisation_fécale #masques #salles_de_cours #chaînes_épidémiques #tests #transmission #lieux_collectifs #ventilation #niveau_de_ventilation #respiration #tutoriel #CO2 #VMC #fenêtres #transmission_aéroportée #purificateurs_d'air #filtres_HEPA

    ping @simplicissimus

  • Covid-19 : « Il est probable que lors des deux vagues, les trajets domicile-travail ont largement contribué à la propagation du virus »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/12/12/covid-19-il-est-probable-que-lors-des-deux-vagues-les-trajets-domicile-trava

    Malgré une fréquentation moyenne en baisse de 30 % en octobre, la promiscuité de l’heure de pointe expose à un risque important de contamination, comme l’indique le professeur Yves Buisson, membre de l’Académie de médecine et responsable de la cellule de veille sur le Covid-19 : « Si vous restez plus de dix minutes entassés les uns sur les autres dans les transports en commun et qu’un porteur du virus se trouve au milieu, la contamination peut arriver. » Il est donc probable que lors des deux vagues, les trajets domicile-travail ont largement contribué à la propagation du virus. Et qu’il en sera probablement de même après le déconfinement à venir. Est-il possible de limiter la fréquentation des transports de telle sorte qu’ils ne contribuent pas à l’accélération de la diffusion du virus ? Et qu’ainsi nos voisins arrêtent de railler l’inconstance de nos politiques ? Les mesures évidentes n’ont pas suffi. Les invitations de la ministre du travail au télétravail n’ont convaincu ni les entreprises ni leurs salariés. Le télétravail forcé n’est, quant à lui, pas constitutionnel. Le développement de l’usage du vélo, pourtant très bien exécuté par la ville de Paris, ne peut pas suffire : son usage se révèle saisonnier et plus adapté aux loisirs qu’aux trajets professionnels. Des négociations sont engagées entre les organisations patronales et syndicales sur le télétravail ; elles prendront du temps. Reste qu’il faut résorber ce foyer de contamination, le plus vite possible et pour de bon. A court terme, seules les entreprises peuvent agir : inciter au télétravail, vérifier que cette incitation est respectée, décaler les horaires de travail…A moyen terme, il faut donner une incitation financière aux entreprises qui permettront à leurs employés d’éviter les transports aux heures de pointe. A long terme, nous devons rendre nos villes résilientes, grâce à des stratégies de coopération territoriale, de développement du coworking et d’échanges d’emplois. Ensemble, ces mesures ont le potentiel de réduire de plus de 30 % les déplacements pendulaires.

    #Covid-19#migrant#migration#mobilite#deplacement#sante#ville#resilience#teletrvail#contamination#transport

  • Largest COVID-19 contact tracing study to date finds children key to spread, evidence of superspreaders
    https://www.princeton.edu/news/2020/09/30/largest-covid-19-contact-tracing-study-date-finds-children-key-spread-evi

    A study of more than a half-million people in India who were exposed to the novel coronavirus SARS-CoV-2 suggests that the virus’ continued spread is driven by only a small percentage of those who become infected.

    Furthermore, children and young adults were found to be potentially much more important to transmitting the virus — especially within households — than previous studies have identified, according to a paper by researchers from the United States and India published Sept. 30 in the journal Science.

    Researchers from the Princeton Environmental Institute (PEI), Johns Hopkins University and the University of California, Berkeley, worked with public health officials in the southeast Indian states of Tamil Nadu and Andhra Pradesh to track the infection pathways and mortality rate of 575,071 individuals who were exposed to 84,965 confirmed cases of COVID-19, the disease caused by SARS-CoV-2. It is the largest contact tracing study — which is the process of identifying people who came into contact with an infected person — conducted in the world for any disease.

    Lead researcher Ramanan Laxminarayan, a senior research scholar in PEI, said that the paper is the first large study to capture the extraordinary extent to which SARS-CoV-2 hinges on “superspreading,” in which a small percentage of the infected population passes the virus on to more people. The researchers found that 71% of infected individuals did not infect any of their contacts, while a mere 8% of infected individuals accounted for 60% of new infections.

    “Our study presents the largest empirical demonstration of superspreading that we are aware of in any infectious disease,” Laxminarayan said. “Superspreading events are the rule rather than the exception when one is looking at the spread of COVID-19, both in India and likely in all affected places.”

    The findings provide extensive insight into the spread and deadliness of COVID-19 in countries such as India — which has experienced more than 96,000 deaths from the disease — that have a high incidence of resource-limited populations, the researchers reported. They found that coronavirus-related deaths in India occurred, on average, six days after hospitalization compared to an average of 13 days in the United States. Also, deaths from coronavirus in India have been concentrated among people aged 50-64, which is slightly younger than the 60-plus at-risk population in the United States.

    The researchers also reported, however, the first large-scale evidence that the implementation of a countrywide shutdown in India led to substantial reductions in coronavirus transmission.

    The researchers found that the chances of a person with coronavirus, regardless of their age, passing it on to a close contact ranged from 2.6% in the community to 9% in the household. The researchers found that children and young adults — who made up one-third of COVID cases — were especially key to transmitting the virus in the studied populations.

    “Kids are very efficient transmitters in this setting, which is something that hasn’t been firmly established in previous studies,” Laxminarayan said. “We found that reported cases and deaths have been more concentrated in younger cohorts than we expected based on observations in higher-income countries.”

    Children and young adults were much more likely to contract coronavirus from people their own age, the study found. Across all age groups, people had a greater chance of catching the coronavirus from someone their own age. The overall probability of catching coronavirus ranged from 4.7% for low-risk contacts up to 10.7% for high-risk contacts.

    #COVID-19 #contamination #contact_tracing #enquête_épidémiologique #superspreaders #Superspreading_events #enfants #jeunes

  • Why are coronavirus rates so high in German regions with far-right leanings? - The Local
    https://www.thelocal.de/20201209/why-are-coronavirus-rates-so-high-in-german-regions-with-far-right-leanings
    https://www.thelocal.de/userdata/images/article/786388944053bb8067136905dc4735836c2d202f300af48c02f309e9ea6d13ff.jpg

    Scepticism about the virus and measures to contain it is rife in Saxony, the birthplace of the Islamophobic Pegida movement — including among medical personnel and economic decision-makers.

    In Bautzen, celebrity entrepreneur Jörg Drews, who runs a local construction company, has been pouring his profits into “alternative media”, according to the ARD broadcaster.

    The Regen district in Bavaria, for example, had the highest incidence rate in Germany on Tuesday at 579. Three years ago, it also gave the AfD its highest score in Bavaria at more than 16 percent.

    In Gelsenkirchen, the AfD’s biggest stronghold in Germany’s most populous state of North Rhine-Westphalia, the incidence rate is three times higher than in the neighbouring city of Muenster (169 versus 56).

    Meanwhile, in the districts with the lowest infection rates, mostly in the northern state of Schleswig-Holstein, the AfD vote is less than eight percent.

    ’Burqas for all’

    The AfD is the only German political party to have openly displayed scepticism of – and opposition to – virus restrictions.

    AfD lawmakers have voiced opposition to wearing masks in the Bundestag lower house of parliament, for example, with one calling them “burqas for all”.

    More than half of AfD voters (56 percent) consider Germany’s virus restrictions to be excessive, according to a recent Forsa poll.

  • Les vrais chiffres d’élèves contaminés par le coronavirus en Occitanie
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/vrais-chiffres-eleves-contamines-coronavirus-occitanie-

    Le ministère de l’Education aurait massivement sous-estimé le nombre d’élèves contaminés par le coronavirus, selon une enquête de CheckNews, le site de fact-checking fondé par Libération. En Occitanie, le nombre de cas positifs chez le 0-19 ans serait plus de 11 fois supérieur au chiffres communiqués par le rectorat.

    En Occitanie, les deux académies ont annoncé, le 6 novembre, les chiffres suivants :
    – Académie de #Toulouse : 185 élèves positifs sur les sept derniers jours
    – Académie de #Montpellier : 104 élèves positifs sur les sept derniers jours

    Soit un total de 289 élèves positifs sur la semaine précédant le 6 novembre.

    Pourtant, selon Santé publique France, 526 enfants de 0 à 9 ans et 2 681 jeunes de 10 à 19 ans, prélevés la semaine du 26 octobre au 1 novembre, ont eu dans les jours suivants un résultat positif dans la région. Soit un total de 3 207, 11 fois plus que les chiffres du rectorat.

  • One of the first Caribbean cruises since pandemic began sees suspected Covid case | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/nov/12/caribbean-cruise-ship-coronavirus-seadream
    https://i.guim.co.uk/img/media/4b10a28dad71e96781d07b38a9b64f0b08c903ff/0_63_4176_2506/master/4176.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    One of the first cruise ships to ply through Caribbean waters since the pandemic began ended its trip early after one passenger fell ill and is believed to have Covid-19, officials said on Thursday.The SeaDream is carrying 53 passengers and 66 crew, with the majority of passengers hailing from the US, according to Sue Bryant, a cruise ship reporter who is aboard the ship.She told the Associated Press that one passenger became sick on Wednesday and forced the ship to turn back to Barbados, where it had departed from on Saturday. However, the ship had yet to dock in Barbados as local authorities tested those on board.
    The incident marked the first time SeaDream had resumed its West Indies voyages since the pandemic, with the ship originally scheduled to return to Barbados on Saturday, according to an online itinerary. The ship had made several stops in St Vincent and the Grenadines before turning back.
    Bryant said passengers were required to have a negative PCR test to enter Barbados and underwent another test on the dock administered by the ship’s doctor.“We all felt very safe,” she said, adding that the ship had been implementing strict hygiene protocols. “Yet somehow, Covid appears to have got on board.”Neither SeaDream nor Barbados government officials immediately returned messages for comment.Waters around the Caribbean have been largely bereft of cruise ships this year, with the US Centers for Disease Control and Prevention suspending cruise ship operations at US ports in mid-March. The no-sail order expired on 31 October

    #Covid-19#migrant#migration#barbades#caraibes#etatsunis#croisiere#tourisme#test#contamination

  • France : « La rétention administrative, c’est de la criminalisation des personnes étrangères » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/28488/france-la-retention-administrative-c-est-de-la-criminalisation-des-per

    Paul Chiron : Depuis le mois de mars, il y a en moyenne 67 expulsions par mois, dont 37 vers des pays hors de l’Union européenne. En 2019, cette moyenne mensuelle était de 253.Ces chiffres nous permettent de faire un premier bilan de la situation en période de crise sanitaire. Ils confirment ce que l’on savait déjà : il y a désormais très peu de perspectives d’éloignement avec la fermeture des frontières.
    Celles de l’Algérie, par exemple, sont fermées depuis mars. Aucune expulsion n’a pu avoir lieu vers ce pays depuis le 15 mars. Et pourtant, on voit toujours des personnes de nationalité algérienne dans les CRA bien qu’il soit techniquement impossible de les expulser. Rien que dans les centres où nous intervenons, 13% de la population est de nationalité algérienne !
    Le sens légal de ce genre de retenue est par conséquent complètement dévoyé. La loi prévoit en effet qu’une personne peut être privée de liberté dans une perspective « raisonnable » d’éloignement. Or actuellement, la plupart des expulsions n’ont pas lieu et on ne sait pas quand elles pourront reprendre. Visiblement, on veut donc juste enfermer des personnes en rétention sans espoir aucun de les expulser. C’est simplement de la privation de liberté inutile et violente.
    Selon nous, la rétention administrative revient à criminaliser des personnes étrangères. Les CRA ressemblent d’ailleurs de plus en plus à des prisons. L’allongement de la durée maximale de rétention [portée de 45 jours à 90 jours par une réforme « asile et immigration » en septembre 2018, NDLR] va dans ce sens. Cela reflète une volonté d’afficher une fermeté envers les personnes en situation irrégulière et, ça, ce n’est que de la politique.
    IM : Rien que dans le CRA de Toulouse, vous avez récemment déposé 24 demandes de mises en liberté de retenus, qui ont toutes été rejetées. Quels étaient les motifs de ces rejets ?
    PC : Nos demandes étaient axées sur l’illégalité de ces rétentions, étant donné l’absence de perspectives d’éloignement. Les juges ont estimé que, pour eux, ces perspectives existaient bel et bien, soit car certaines frontières sont pour l’instant partiellement ouvertes avec l’exigence de tests PCR, soit car, selon eux, on ne sait pas comment va évoluer la situation, sous entendu les frontières pourraient rouvrir bientôt.
    Pourtant, on ne voit pas spécialement la fin de cette pandémie et il n’est pas imaginable « raisonnablement » - pour reprendre le terme de la loi - de croire que les frontières vont pouvoir rouvrir bientôt. Parmi la population retenue, on observe un véritable sentiment d’injustice par rapport à tout cela : les personnes savent très bien qu’il n’y a pas d’avion pour elles, qu’elles sont là pour rien. Elles sont tout à fait conscientes de l’injustice totale à laquelle elles font face et aussi du fait que ces centres sont des nids à contamination.
    IM : Dans certains CRA, des clusters de contaminations au Covid-19 sont d’ailleurs apparus ces derniers mois. Rien que cette semaine, au moins trois personnes ont été testées positives parmi la population de retenus dans le CRA de Bordeaux…
    PC : Oui. Des clusters sont aussi apparus aux CRA du Mesnil Amelot (établissement situé en région parisienne où sept personnes avaient été testées positives en août, NDLR), dans celui de Coquelles, près de Calais, et, très récemment, dans celui de Vincennes ["Sur les 24 retenus ayant accepté de procéder aux analyses, sept se sont révélés positifs au virus", a annoncé mardi 10 novembre l’Assfam, association qui intervient dans ce centre, sur sa page Facebook. « Parmi eux, plusieurs personnes sont atteintes de pathologies graves (VIH, asthme) et donc tout particulièrement vulnérables », NDLR].
    On le répète déjà depuis plusieurs mois mais ces centres ne sont pas adaptés aux mesures sanitaires qui sont demandées au reste de la population. Le protocole sanitaire qui y est appliqué est soit négligé, soit complètement inefficace. Il faut dire que, dans les CRA, les retenus sont plusieurs par chambre, ils partagent les repas en commun, autant de moments où les contaminations sont favorisées. Pendant le premier confinement, plusieurs centres avaient fermé leurs portes et le taux d’occupation s’était révélé plus faible que d’habitude. Mais aujourd’hui, ce taux d’occupation explose. Au CRA de Bordeaux, lors du premier week-end de reconfinement (31 octobre - 1er novembre), on a constaté un taux d’occupation de 90%. Cela semble assez fou et inadmissible : ces lieux vont totalement à l’encontre de ce qui est décrété pendant le confinement.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#demandeurdasile#refugie#cluster#cra#protocolesanitaire#contamination#retention

  • Cambodian PM isolating after Covid outbreak linked to Hungarian minister | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/nov/11/cambodian-pm-quarantined-after-covid-outbreak-linked-to-visit-by-hungar
    https://i.guim.co.uk/img/media/ddd6f359d014a38faaa3c6ac8c91186861988927/0_169_5568_3341/master/5568.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Cambodia’s prime minister, Hun Sen, has gone into quarantine and the country has locked down schools, bars and cinemas in the capital, Phnom Penh, and a surrounding province, after an outbreak of coronavirus cases linked to a visit by the Hungarian foreign minister, Péter Szijjártó.Szijjártó made a short visit to Cambodia on 3 November as part of a planned trade tour to the region, then tested positive for Covid-19 when he arrived in Thailand later the same day. All his meetings were cancelled and he flew home the next day on a private plane.
    Since then, the trip has been linked to at least four cases of coronavirus in Cambodia, where at least 1,000 people connected with the visit have been tested, including Hun Sen and his wife. Four cabinet ministers were also quarantined after meeting Szijjártó. The country has largely escaped the ravages of the global pandemic through strict entry and quarantine requirements, with only 301 infections and no deaths recorded. With a weak and badly funded healthcare system, Cambodia could face a devastating toll if the disease took hold.

    #Covid-19#migrant#migration#hongrie#cambodge#sante#contamination#quarantaine#elite#politique#circulation

  • Après des mesures tardives et insuffisantes, la #résurgence de #Covid-19 submerge la France - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/04/fran-n04.html

    Or le #reconfinement actuel est très limité. Pour garder l’économie ouverte, des millions de travailleurs de plus que lors du premier confinement poursuivent le travail sur site. De plus, 12 millions d’élèves ne sont pas confinés, non comme tente de le faire croire le gouvernement parce que l’#éducation des jeunes est une priorité, mais pour éviter que les travailleurs restent chez eux pour garder leurs enfants et soient ainsi soustraits de la force de travail disponible et indemnisés pour leur absence.

    Les établissements scolaires où les surfaces disponibles par enfants sont réduites, les classes surchargées et les locaux souvent mal ventilés sont particulièrement propices à la diffusion du virus. Les études montrent qu’au dessus de 10-11 ans les #enfants sont aussi contagieux que les adultes. Il y a de grandes incertitudes sur la contagiosité des enfants plus jeunes, mais les études même les plus sérieuses montrant un risque élevé ont été systématiquement écartées.

    Les données disponibles sur la #contamination en milieu scolaire sont incroyablement lacunaires. Santé publique France donne par exemple en vrac les clusters en milieu scolaire et universitaire sans les décomposer par tranche d’âge ou type d’établissement. Il serait très facile avec les technologies modernes de fournir des applications de cartographie ventilant sur le territoire les foyers de contamination dans le milieu scolaire, mais aussi dans toutes sortes d’autres structures. Ces informations essentielles pour lutter contre l’épidémie sont occultées.

    La situation se dirige vers le scénario le plus sévère, avec un débordement du système hospitalier plus durable qu’au printemps, avec une mortalité très élevée liée à la Covid-19 et une surmortalité importante pour les autres pathologies qui ne pourront être prises en charge correctement pendant plusieurs semaines.

    • Elle dit surtout que ça vient de partout et que dans 75% des cas d’infections on ne sait pas d’où ça vient... pour répondre à la question de savoir si il y a des secteurs de la population (j’imagine qu’elle fait référence aux enfants) qui ne seraient pas des vecteurs du virus...

    • Ich will noch einmal darauf hinweisen, weil dass oft in der
      Diskussion gesagt wird, dass bestimmte Bereiche keine
      Treiber der Infektionen seien, dass wir heute an einem Punkt sind, an dem wir bundesweit im Durchschnitt von 75 Prozent der Infektionen nicht mehr wissen, woher sie kommen. Für 25 Prozent können wir es auflisten. Das heißt, man kann nicht mehr sagen - das konnten wir eine Zeit lang sagen -, dass ein bestimmter Bereich überhaupt nicht zur Infektion beiträgt.

      Deshalb haben wir in einer Abwägung Maßnahmen der persönlichen Kontaktreduzierung beschlossen. Das bedeutet, dass der Aufenthalt in der Öffentlichkeit nur mit den Angehörigen des eigenen und eines weiteren Hausstandes erlaubt ist, das alles gilt ab dem 2. November – maximal mit zehn Personen, aber immer nur aus zwei Hausständen. Wir sagen, dass auch in Wohnungen sowie privaten Einrichtungen private Feiern oder Feiern auf öffentlichen Plätzen inakzeptabel sind. Wir werden die Kontrollen dessen verstärken.

      transcription sur le site de la Chancellerie
      https://www.bundeskanzlerin.de/resource/blob/656738/1805204/77ba2f81a355002480fe5c433681477a/2020-10-28-eingangsstatement-komplett-untertitel-data.txt

  • On the effect of age on the transmission of SARS-CoV-2 in households, schools and the community

    Compared to younger/middle aged adults, susceptibility to infection for children aged under 10y is estimated to be significantly lower, while estimated susceptibility to infection in adults aged over 60y is higher. Serological studies suggest that younger adults (particularly those aged under 35y) often have high cumulative incidence of SARS-CoV-2 infection in the community. There is some evidence that given limited control measures, SARS-CoV-2 may spread robustly in secondary/high schools, and to a lesser degree in primary schools, with class size possibly affecting that spread. There is also evidence of more limited spread in schools when some mitigation measures are implemented. Several potential biases that may affect these studies are discussed.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33119738
    #âge #covid-19 #coronavirus #âge #enfants #enfance #école #taille_des_classes #mesures_barrière #contamination

  • Restrictions on outdoor gatherings, including prohibiting large events
    https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/925856/S0770_NPIs_table__pivot_.pdf

    Les bénéfices sont « faibles » si on élimine les “grands rassemblements”

    “Low impact.
    Small reduction in transmission (reduction in R likely to be <0.05). SARS-CoV2 does not persist in well-ventilated outdoor areas for long. High confidence.”

    #contamination #transmission #sars-cov2

  • Serrer la vis ou laisser faire, le dilemme de l’immunité collective - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/serrer-vis-laisser-faire-dilemme-limmunite-collective

    Un groupe de scientifiques a récemment publié un texte mettant en garde contre les mesures contraignantes déployées pour faire face à une potentielle deuxième vague de Covid-19.

    Le document, paru sous le nom de Déclaration de Great Barrington, du nom de la ville américaine où il a été signé, a été rédigé par trois épidémiologistes : Jay Bhattacharya de l’Université Stanford, Martin Kulldorff de l’Université Harvard et Sunetra Gupta de l’Université d’Oxford.

    Ils affirment que « les politiques actuelles de confinement produisent des effets désastreux sur la santé publique », parmi lesquels « une baisse des taux de vaccination chez les enfants, une aggravation des cas de maladies cardio-vasculaires, une baisse des examens pour de possibles cancers ou encore une détérioration de la santé mentale en général ».

    Par conséquent, réclament-ils, il faut retourner au plus vite à la vie d’avant et laisser les restaurants, les commerces, les lieux culturels ou sportifs et les écoles ouvrir selon leurs habitudes. Sauf pour une partie de la population : les plus vulnérables au virus, principalement les plus âgés, doivent complètement s’isoler.

    Cette stratégie, qu’ils appellent la « protection focalisée » (focused protection) permettrait d’après eux au coronavirus de se propager rapidement dans la population jeune sans faire de dégâts majeurs tout en préservant les activités socio-économiques. Après quoi la majorité de la population guérie serait naturellement immunisée contre la maladie.

    Seuil d’immunité

    Ce concept n’est pas vraiment neuf : il est même régulièrement évoqué depuis le début de l’épidémie sous le nom d’« immunité collective » – en fait un abus de langage, ce terme ne désignant pas une stratégie ou un mécanisme, mais le statut immunitaire d’une population vis-à-vis d’une maladie infectieuse.

    [...]


    Ce graphe montre que plus le virus est contagieux (R zéro élevé, axe horizontal), plus le seuil d’immunité collective est important (en % de la population, axe vertical). « Measles » : rougeole. « Influenza » : grippe. « Smallpox » : variole.
    JAMA

    [...]

    D’autres scientifiques ont épinglé la Déclaration dans la revue The Lancet, vue comme « une dangereuse illusion non étayée par des preuves scientifiques ».

    Propos confirmés par Olivia Keiser, cheffe de la division des maladies infectieuses à l’Institut de santé globale de l’Université de Genève et membre de la task force scientifique suisse : « Ce que la Déclaration suggère n’est pas scientifique car on ne connaît pas encore les mécanismes liés à l’immunité au coronavirus, si celle-ci est efficace ou combien de temps elle dure. »

    « Le texte n’est du reste pas basé sur des critères éthiques », ajoute-t-elle. Atteindre le seuil fatidique sera un long processus durant lequel mourront de nombreuses personnes – plusieurs centaines de milliers pour un pays comme les Etats-Unis. Les mesures seraient en outre discriminantes envers les personnes à faible revenu, plus vulnérables.

    Enfin, l’épidémiologiste rappelle que garder les personnes les plus fragiles dans une bulle coupée du reste de la société est une gageure. D’autant que les aînés ne sont pas les seuls à être sensibles au Covid-19 – la population générale, même jeune, peut développer de terribles complications dont le « long covid », une forme chronique.

    https://seenthis.net/messages/881524
    https://seenthis.net/messages/881371
    #Great_Barrington_Declaration #immunité_collective

    • En même temps... les enfants et les jeunes restent scolarisés, les adultes peuvent étudier, travailler et les personnes âgées ne peuvent sortir qu’une heure par jour. Une manière de contourner l’impossibilité constitutionnelle d’un confinement sélectif des vieux. Agilitay qu’ils disaient.

      Eux-aussi ont noté que les « seniors » avaient été trois fois moins contaminés que la population générale lors de la première vague (#Épicov), ce qui a limité la surmortalité. Le game ce serait d’arriver à des contaminations sélectives, ce qui a pas bien marché cet été (tout n’est pas perdu, on peut faire la morale ensuite), et moins encore avec la rentrée solaire. Il faut rater encore ?

      Un jour (...) on pourra annoncer que le nombre d’entrée en réa et de décès baisse. On dira qu’on commence à voir la fin du tunnel des horreurs. Et ce sera une affaire de responsabilité individuelle et familiale de ne pas contaminer ses vieux. Dans le meilleur des cas, cet apprentissage sanitaire par les cercueils va laisser du temps à l’invention de pratiques sociales (comme ce fut le cas à l’hôpital en mars avril dernier).

      L’objectif fixé à 5000 covid + jour, ils nous le rappelleront jusqu’à la date butoir, le vaccin de l’été prochain.

      #protection_focalisée #contamination_sélective

    • bah alors @zeka ? pourquoi avoir recopié le texte de la « mise au point » de regards par rapport à cette tribune de merde publiée « par amitié » ? Sans nous préciser que Regards avait fait une « mise au point » ? Tout ça est très très flou…

      http://www.regards.fr/idees-culture/article/mise-au-point

      Cette publication ne signifie pas un soutien de la rédaction de Regards au contenu du texte. Depuis le début de cette pandémie, nous ne cherchons pas à nier sa gravité et son étendue. Au contraire, nous déplorons le manque de réactivité, de moyens et de cohérence de l’État pour faire face à ce péril. Nous affirmons que cette situation est profondément liée à des politiques délétères pour l’hôpital et pour l’environnement.

    • éventuellement retitrer « la déclaration de merde de Great Barrington », pour clarifier :)
      (je vois que @zeka a disparu)

  • Des graphiques pour mesurer l’#impéritie et l’#incurie.

    Dans le discours de Macron de mercredi 28 octobre, on pouvait entendre : « Nous sommes surpris » et quelques phrases plus loin, « Nous nous y attendions ». En fait si on les comprend bien, ils s’attendaient à être surpris.

    Thread by Panda31808732 on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1321935155041361921.html

    Félicitations au gouvernement pour son grand chelem ! Par sa nullité stupéfiante, l’exécutif est parvenu à noircir toute la France métropolitaine en 15 semaines. Nous pouvons à présent lui décerner le label IOC (Incompétence d’Origine Contrôlée).

  • [Video] Katastrophale Zustände: So verbreitet sich Corona in der Geflüchtetenunterkunft in Sankt Augustin

    https://www.youtube.com/watch?v=f_es5bJHcfQ

    Auch in bundesweiten Medien machte es Schlagzeilen: In der Zentralen Unterbringungseinrichtung (ZUE) des Landes NRW gab es einen rasanten Anstieg an Coronafällen, die gesamte Unterkunft wurde unter Quarantäne gestellt. Perspektive Online hat nun exklusives Bildmaterial und Berichte von BewohnerInnen der Unterkunft erhalten.
    – Ein Bericht von Leon Hamacher.

    Es sind schockierende Szenen, die Perspektive Online aus dem Leben in Corona-Quarantäne erhalten hat: Dutzende Bilder, Videos und Schilderungen von Geflüchteten, die derzeit in der „Zentralen Unterbringungseinrichtung“ in Sankt Augustin bei Bonn untergebracht sind.

    Sie zeigen, warum sich in einer Massenunterkunft Covid-19 so schnell ausbreiten kann: wegen mangelnder Hygiene und Leben auf engstem Raum. Bisher sind schon 165 Menschen infiziert.

    Die Bilder und Videos wurden uns von Meher Faani weitergeleitet. Bis vor kurzem war er in der landesweiten Sammelunterkunft, wurde nach seiner negativen Prüfung auf Covid-19 jedoch zusammen mit einigen anderen in eine Geflüchtetenunterkunft in Schleiden in der Eifel verlegt.

    Meher ist Wissenschaftler, aus dem Iran geflohen und wartet gerade auf das Ergebnis seines Asylverfahrens in Deutschland.

    „Social Distancing“ war unmöglich

    Auf den Bildern, die uns zugesandt wurden, sieht man Zimmer, in denen mehrere Stockbetten auf engem Raum aneinandergereiht sind. Auf einem Bild lassen sich zehn Schlafplätze zählen, es ist nur ein Teil des Raumes zu sehen und unklar, ob es nicht noch mehr sind. Mehrere Familien sollen in einem Zimmer untergebracht sein.

    Schon die Schlafsituation allein hat das „Social Distancing“ für die Geflüchteten unmöglich gemacht. Zudem soll es vor dem Ausbruch des Virus nur jeweils ein Badezimmer für Frauen und Männer gegeben haben. Da in der ZUE fast 500 Menschen untergebracht waren, mussten also mehrere hundert Menschen dieselben sanitären Einrichtungen nutzen.

    Ein weiterer Grund für die Ansammlung von Menschen lag darin, dass es für Frauen und Männer auch nur jeweils einen Raum mit Internet-Zugang gibt. Zudem gibt es nur wenige Möglichkeiten, um Handys und andere Geräte aufzuladen.

    Dies ist für die Geflüchteten jedoch unabdingbar, um beispielsweise Kontakt zu ihren Familien aufzunehmen oder ihr Asylverfahren vorzubereiten.

    Auch nach Beginn der Quarantäne hat sich an der Möglichkeit zum „Social Distancing“ anscheinend nicht viel geändert: Filmmaterial belegt, wie die Geflüchteten in einer Schlange stehen, um – alle am selben Tisch – ihr Taschengeld zu erhalten.

    Unhygienische Zustände

    Eines der uns zugesandten Videos – wie angegeben nach dem Beginn der Quarantäne aufgenommen – zeigt, wie ein Geflüchteter alle Seifenspender in einem der Badezimmer betätigt, die jedoch entweder leer sind oder in die noch nicht einmal ein Behälter eingesetzt ist. nach unseren Informationen sei das keine Momentaufnahme, sondern über einen längeren Zeitraum der Fall gewesen.

    Ein weiteres Bild zeigt, wie Bluttropfen auf dem Boden des Badezimmers verteilt sind.

    Es soll wohl nur sehr sporadisch gereinigt werden. Dieser Eindruck wird auch durch Bilder von Abfallbergen neben den ungeleerten Mülleimern in der Unterkunft bestätigt. Auch vor den hoffnungslos überfüllten Müllcontainern auf dem Hof sammeln sich Berge an Abfallsäcken.

    Ebenso sollen MitbewohnerInnen, die sich extrem unhygienisch verhalten oder in Gemeinschaftsräumen Drogen genommen hätten, nicht vom Rest getrennt worden sein, obwohl es laut Meher Faani sehr viele Beschwerden von den BewohnerInnen gab und sich in einem Fall wohl sogar die Sicherheitsleute der Unterkunft mehrfach an das Bundesamt für Migration und Flüchtlinge (BAMF) gewendet haben.

    Inkonsequente Quarantänemaßnahmen

    Bilder vom Außenbereich der Einrichtung sollen zeigen, dass dort infizierte und Menschen mit negativem oder noch ausstehendem Testergebnis nur durch Bauzäune getrennt sind.

    Eine infizierte Person soll außerdem heimlich das Gelände der Unterbringungseinrichtung verlassen haben, da die Sicherheitsleute anscheinend nicht den ganzen Bereich überblicken könnten. Masken seien erst nach dem ersten Corona-Fall bereitgestellt worden.

    Auf einem Bild ist auch Sicherheitspersonal zu erkennen: Es trägt bis auf die Masken keine Schutzausrüstung, die eigentlich notwendig wäre, um mit Infizierten in Kontakt zu treten. Das Sicherheitspersonal darf das Gelände nämlich jederzeit verlassen und ist somit potentieller Überträger.

    Auch der Umgang mit Geflüchteten in Quarantäne stößt auf Unmut. So wurde das Gepäck einer Familie, die isoliert wurde, angeblich unbeaufsichtigt in einem anderem Raum zurückgelassen.

    Unklare Zahl der Infizierten

    Am Sonntag informierte der WDR noch auf Twitter: „Der Rhein-Sieg-Kreis hat klar gestellt, dass es aktuell 70 Infektionen in der Flüchtlingsunterkunft in Sankt Augustin gibt. Die Gesamtzahl der bisher registrierten Infektionen in der Stadt liegt bei 263.“

    Bei den Geflüchteten stieß dies schon da auf Unglauben: „Die Zahl der Infizierten ist mehr als diese Nummer. Sie können die Fotos sehen. Wenn der Rest der Asylsuchenden noch nicht infiziert ist, werden sie es (bald) sein“, sagt uns unser Informant.

    Mittlerweile sind es bereits mindestens 165 Personen (Stand 20.5).

    Psychische Belastung

    In der Sankt Augustiner ZUE werden sogenannte „Dublin-Fälle“ konzentriert, also Fälle, in denen Geflüchtete meist in ein anderes EU-Land abgeschoben werden, damit dort ihr Asylverfahren stattfindet.

    Auch Meher Faani ist von einem Dublin-Verfahren betroffen. Er erzählt uns, dass er seit Monaten auf Information vom BAMF wartet, er habe in dieser Zeit Albträume über seine Abschiebung.

    Er berichtet, dass viele seiner Freunde ähnliche Probleme hätten. Sie würden teilweise seit 15 Monaten auf Ergebnisse warten und fühlen, dass sie ihre Zeit verschwenden. Das allein sei eine massive psychische Belastung für die BewohnerInnen.

    Die Quarantäne würde das Ganze verstärken. Uns wird berichtet, dass manche Gefüchtete langsam ihre Verstand verlieren würden. Psychische Probleme wirken sich bekanntermaßen auch auf die körperliche Gesundheit aus und dürften die Verbreitung des Virus somit vereinfacht haben.

    Die Verantwortlichen

    Wie bereits erwähnt gab es schon vor der Quarantäne viele Beschwerden der BewohnerInnen hinsichtlich der Infektionsschutzmaßnahmen.

    Die ZUE wird durch die „ORS Deutschland GmbH“ betrieben, ein Unternehmen, das sich auf Geflüchtetenunterkünfte spezialisiert hat und noch sechs weitere Unterkünfte in Deutschland betreut. Der auf der Webseite des Unternehmens formulierte Anspruch „neutral, flexibel und achtsam“ lässt sich allerdings nicht mit den gravierenden Vorwürfen vereinbaren.

    Ebenso muss auch das BAMF sich kritische Fragen gefallen lassen: es wurde zumindest über einen Teil der in der ZUE St. Augustin herrschenden Zustände informiert.

    Besonders pikant in dieser Angelegenheit ist, dass der Sankt Augustiner Bürgermeister (CDU) einem Einsatz des Ordnungsamts in der Unterkunft anlässlich einer Test-Aktion des Kreisgesundheitsamtes persönlich beiwohnte. Bei dieser medienwirksamen Inszenierung verlor er kein Wort über die uns beschriebene Situation.

    Ruf nach Solidarität

    Viele der BewohnerInnen sind verzweifelt, sie haben Angst und bekommen kaum Informationen zu ihrer Situation. Meher Faani wendet sich deshalb mit folgenden Worten an uns: „Bitte verfolgt diese Katastrophe dort drin und helft uns, unsere Rechte zu bekommen“.

    #Sankt_Augustin #ORS #covid-19 #video #photo #interview #Meher_Faani

    https://perspektive-online.net/2020/05/video-katastrophale-zustaende-so-verbreitete-sich-corona-in-der-

  • Harvard study says flying can be safer than eating at a restaurant - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/local/trafficandcommuting/with-proper-measures-flying-can-be-safer-than-eating-at-a-restaurant-during-the-pandemic-study-says/2020/10/27/01d6d248-17d1-11eb-aeec-b93bcc29a01b_story.html

    The risk of catching the coronavirus on an airplane can be significantly reduced if travelers wash their hands frequently, wear masks at all times, and if airlines clean and sanitize planes thoroughly and ensure there is a constant flow of air throughout the cabin — even when the plane is parked, according to a study released Tuesday. Using these and other measures as part of a layered approach could push the risk of catching the virus on a plane below that of other activities, including grocery shopping and eating at a restaurant, researchers at the Harvard T.H. Chan School of Public Health concluded.
    “Though a formidable adversary, SARS-CoV-2 need not overwhelm society’s capacity to adapt and progress,” the report said. “It is possible to gain a measure of control and to develop strategies that mitigate spread of the disease while allowing a careful reopening of sectors of society.”This study, from the industry-funded Aviation Public Health Initiative, is likely to be cited by airlines and plane manufacturers as they continue to try to convince the public that it is safe to fly as long as proper precautions are taken.
    The Harvard study follows the recent release of a Defense Department study that concluded that wearing a mask continuously while flying could reduce the spread of the virus because of how air is filtered and circulated on an airplane. Along with previous research, the two studies further bolster the case for wearing face coverings. The Centers for Disease Control and Prevention also recently updated its guidance on face coverings to say that it “strongly recommends” that masks be worn on all forms of public and commercial transportation. The Harvard team included experts on environmental health, industrial hygiene and infectious diseases whose goal was to develop a “comprehensive understanding of the intersection between the science informing SARS-CoV-2 transmission and the operations in the aviation environment.”

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#voyageaerien#contamination#economie#recherche#industrieaerienne

  • #COVID-19 in a Correctional Facility Employee Following Multiple Brief Exposures to Persons with COVID-19 — Vermont, July–August 2020 | MMWR
    https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/69/wr/mm6943e1.htm

    Although the correctional officer never spent 15 consecutive minutes within 6 feet of an IDP with COVID-19, numerous brief (approximately 1-minute) encounters that cumulatively exceeded 15 minutes did occur.

    During his 8-hour shift on July 28, the correctional officer was within 6 feet of an infectious IDP an estimated 22 times while the cell door was open, for an estimated 17 total minutes of cumulative exposure. IDPs wore microfiber cloth masks during most interactions with the correctional officer that occurred outside a cell; however, during several encounters in a cell doorway or in the recreation room, IDPs did not wear masks. During all interactions, the correctional officer wore a microfiber cloth mask, gown, and eye protection (goggles). The correctional officer wore gloves during most interactions. The correctional officer’s cumulative exposure time is an informed estimate; additional interactions might have occurred that were missed during this investigation.

    #contamination

  • The engines of SARS-CoV-2 spread | Science
    https://science.sciencemag.org/content/370/6515/406.full

    Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) has spread rapidly across the globe, causing epidemics that range from quickly controlled local outbreaks (such as New Zealand) to large ongoing epidemics infecting millions (such as the United States). A tremendous volume of scientific literature has followed, as has vigorous debate about poorly understood facets of the disease, including the relative importance of various routes of transmission, the roles of asymptomatic and presymptomatic infections, and the susceptibility and transmissibility of specific age groups. This discussion may create the impression that our understanding of transmission is frequently overturned. Although our knowledge of SARS-CoV-2 transmission is constantly deepening in important ways, the fundamental engines that drive the pandemic are well established and provide a framework for interpreting this new information.

    The majority of SARS-CoV-2 infections likely occur within households and other residential settings (such as nursing homes). This is because most individuals live with other people, and household contacts include many forms of close, high-intensity, and long-duration interaction. Both early contact tracing studies and a large study of more than 59,000 case contacts in South Korea found household contacts to be greater than six times more likely to be infected with SARS-CoV-2 than other close contacts (1, 2). Household contacts accounted for 57% of identified secondary infections in the South Korean study, despite exhaustive tracking of community contacts. Globally, the proportion of cases attributable to household transmission will vary because of multiple factors, including household size. Contact studies suggest that 17 to 38% of contacts occur in households, implying that 46 to 66% of transmission is household-based (using the standard formula for attributable fraction) (3). This is consistent with household contact being a key driver of transmission for other respiratory viruses.

    Even among close contacts within households, there are considerable heterogeneities in transmission risk. Spouses of index cases are more than twice as likely to be infected as other adult household members, and symptomatic index cases may be more likely to transmit the virus (4). Moreover, older age is associated with increased susceptibility to infection, increased transmissibility, and severe disease (4). Older members may face extra risk in multigenerational households if younger members have unavoidable work or school obligations, although young children may be less susceptible to infection and transmit the virus less readily (4).

    #covid-19 #transmission #contamination #famille #travail #école

    • Sur le phénomène de surdispersion : « une minorité d’individus infectés serait responsable d’un pourcentage de transmission (étonnamment) élevé », Thibault Fiolet, épidémiologiste
      https://threadreaderapp.com/thread/1319536501923917824.html

      En Nouvelle Zélande, la plupart des cas ne se sont transmises qu’à une personne ou personne. De cette manière, la surdispersion peut ralentir la propagation du virus vers de nouveaux endroits, car la plupart des introductions ne parviennent pas à déclencher une épidémie

      Lorsque la transmission décolle, elle peut le faire de manière explosive comme en Corée. La réponse du Japon à la pandémie a été une technique basé sur les enquêtes par clusters : une personne infectés d’un cluster est + facilement détectable que lors d’une transmission 1 par 1
      [..]
      Les lieu où l’éloignement physique n’est pas possible sont des endroits potentiels de super-contamination (rare) : espaces fermés mal ventilés, camps de réfugiés, zones urbaines densément peuplées, milieux fermés - établissements de soins de longue durée, prisons, gymnases

      La plupart du temps, ce sont plutôt de petits clusters de 10-15 cas provoqués par transmission domestique ou petits rassemblements qui surviennent. Ces petits clusters sont moins bien détectés et ciblables pour des interventions

      La difficulté avec le SRAS-CoV-2 est qu’on suspecte que l’infectiosité soit surtout élevée lors de l’apparition des symptômes et un peu avant. Ces graphiques représentent la distribution du nombre de jours entre l’infection et survenue des symptômes ➡️ rôle des pré-symptômatiques
      [...]
      Le SRAS-CoV-2 est probablement principalement transmis au sein des ménages et dans des environnements de type familial. La proportion des événements de transmission décroît quand les échelles spatiales augmentent

      #superdispersion #SuperSpreader #covid-19 #enquêtes_par_clusters