• « Le coronavirus ne nous arrêtera pas » : les Irakiens jurent de poursuivre les manifestations malgré le virus - Middle East Eye
    Exhortés à rester chez eux par leurs dirigeants, les manifestants irakiens disent craindre davantage le gouvernement et ses milices que la propagation du virus mortel

    #Covid-19#Iraq#Repression#Manifestation#Contestation#Quarantaine#Pandémie#migrant#migration

    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-coronavirus-ne-nous-arretera-pas-les-irakiens-jurent-de-poursuivre

  • Révolution, amour, famille… Comment de jeunes Irakiennes vivent le confinement- Middle East Eye
    En Irak, la contestation a été l’occasion pour certaines jeunes femmes de s’émanciper de leur famille et des normes patriarcales. Mais ces dernières semaines, le confinement les a renvoyées brutalement dans le foyer familial

    #Covid-19#Iraq#Femme#Ramadan#Manifestation#Contestation#Quarantaine#Pandémie#migrant#migration

    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/revolution-amour-famille-comment-de-jeunes-irakiennes-vivent-le-confi

  • En Irak, un Ramadan révolutionnaire au temps du COVID-19 - Middle East Eye
    Des dizaines de manifestants célèbrent le Ramadan sur la place Tahrir de Bagdad, épicentre de la contestation en Irak. Ce mois de jeûne est aussi celui de la concertation afin de garantir un retour de leur « révolution » après la pandémie
    #Covid-19#Iraq#Religion#Ramadan#Manifestation#Contestation#Quarantaine#Pandémie#migrant#migration

    Ces manifestants vivent sur la place Tahrir depuis le début de la contestation en Irak. Ils y ont tissé des liens d’amitiés et ont, pour certains, trouvé une seconde famille. Pour eux, ce mois de jeûne du Ramadan ne ressemble à aucun autre, comme l’explique Ali Mohammed, comédien de 23 ans.

    « En temps normal, le Ramadan, c’est l’intimité de la sphère familiale. Mais ici, nous sommes aussi une famille. Tahrir, c’est aussi notre maison, c’est juste un peu plus grand. »

    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/irak-ramadan-revolution-covid-coronavirus-manifestations

  • https://twitter.com/Nordengail/status/1253057150655528960

    Aujourd’hui on a commencé les premières contestations d’amendes reçues 135 € (attestations) et c’est une honte

    Un qui allait apporter des médicaments à son ami malade : 135 € d’amende parce que « son ami n’a que se débrouiller » (il y a une case pour ça sur l’attestation et l’ami n’a pas de famille en France)

    Le deuxième est analphabète. « Attestation mal remplie »

    Il est analphabète mais très intelligent : il a gardé toutes ses attestations depuis le début, je vais envoyer tout le paquet avec la contestation, histoire qu’ils voient qu’il ne sait pas écrire son nom, comment ils osent lui mettre une amende

    Je vous réponds ici si d’autres se posent la question : il faut attendre de recevoir l’amende par courrier à votre adresse, ne pas payer et envoyer un courrier de contestation à l’adresse indiquée

    Lien vers http://lesaf.org/wp-content/uploads/2020/04/Guide-pratique-2-sur-les-contraventions-relatives-aux-re%CC%80gles-de-confine

    #arbitraire #confinement #violences_policières

    • La Pérille Mortelle

      Typhaine D est autrice2, comédienne, metteuse en scène, coach, conférencière, professoresse de théâtre, et militante féministe.

      Elle travaille sur la #démasculinisation du langage, et la création d’une #langue_féministe, depuise des années. Elle a notammente inventée la concepte de « La #Féminine_Universelle » lors de l’écriture de son spectacle et livre #Contes_à_Rebours. Cette réinvention féministe des contes de fées commence donc toute naturellemente par « #Elle_était_une_fois ».

      « La Féminine Universelle » consiste en l’invention d’une #grammaire_féministe imPertinente, de mots inventés comme « #Femmage » (qui a sûremente due exister par la passée), ou encore « #Noues » et « #Voues » pour rassembler la Peuple des Femmes, les « #Sœurcières » et les « anniversœurs » pour fêter notre #Sororité ; et toute autre liberté féministante qui semblera signifiante ou émancipatrice à l’autrice, ou simplemente qui lui plaira. En effête, les instigateurs de la masculinisation du langage sous Richelieu ne s’étante pas encombrés de logique ou d’objectivité dans leure sinistre tâche, nulle n’y est à son tour tenue dans la riposte. Par ailleures, la « La Féminine Universelle », débridée, insurgée, insubordonnée, se trouve en constante évolution, et n’est pas restreinte par des règles strictes, si ce n’est celle de toujoures être porteuse de sens allante vers les intérêts des Femmes, donc en lutte féministe radicale intransigeante contre toutes formes des violences ou d’arnaques masculinistes et misogynes. Chacune est donc chaleureusemente invitée à utiliser la « La Féminine Universelle » en tant qu’acte de résistance littéraire, artistique et militante, et d’y ajouter ses propres trouvailles, comme cela se fait d’ailleures déjà, notammente sur les réseaux sociaux. L’autrice en est toujoures très heureuse, et Voues remercie alors de « rendre à Cléopâtre ce qui est à Cléopâtre » en citant sa travaille. Car affirmer la maternité de nos œuvres à chacune consolide notre Matrimoine commune, et participe de nos Luttes féministes et sorores, contre l’effacement et la mise sous anonymat qui menace toujoures les créatrices, ainsi que contre l’appropriation et l’instrumentalisation de nos inventions de Femmes, de Féministes, par des hommes, et à nos dépens.

      Typhaine D a écrite et interprétée pour la première fois ce texte « La Pérille3 Mortelle » à l’occasion du concours d’éloquence du Collectif Droits Humains pour Tou·te·s, la 10 décembre 2017 à l’Hôtel de Ville de la Mairie de Paris. Le titre féminisé de ce texte intervient en résistance aux élucubrations affolées de l’académie française, qui déclarait en 2017, avec toute la mesure que nous connaissons aux « Immortels », que l’écriture inclusive constituait pour la langue française un « péril mortel » (rien que ça) ; ces blancs messieurs combattante la démasculinisation du langage en agitante fébrilemente les arguments les plus iniques qui soient. Une riposte s’imposait, taraudait l’autrice : la voilà !

      Ce texte va plus loin que les précédents écrits de Typhaine D dans l’utilisation de « La Féminine Universelle ». Et de faite, c’est là toute son objective, d’aller, non pas la plus loin possible dans le souci de rester lisible, et parce que la démarche est par définition révolutionnaire et en permanente construction, maise d’aller loin, pour faire entendre profondémente ce masculin qui Noues étouffe au quotidien sous des semblantes d’évidence, insinué dans les mots et les règles qui Noues ont étée données pour dire, et donc pour penser. « La Pérille Mortelle » est une essaie, une manifeste de langage, en révolte, en chemin.

      https://www.revue-glad.org/1489

  • Benoît Delépine, Corinne Masiero et Blanche Gardin font souffler l’esprit des gilets jaunes sur la Berlinale [photos] - Charente Libre.fr
    https://www.charentelibre.fr/2020/02/24/benoit-delepine-corinne-masiero-et-blanche-gardin-font-souffler-l-espr

    Pour leur 10e long-métrage, Benoît Delépine et Gustave Kerven (« Mammuth ») se sont appuyés sur notre rapport au monde numérique pour brosser un tableau actuel, entre ubérisation du travail, exploitation des données personnelles, développement de l’intelligence artificielle… Le film suit une mère de famille victime d’un chantage à la sextape, un père surendetté dont la fille est victime de harcèlement et une chauffeur de VTC dépitée par sa faible note professionnelle. Tous trois se sont connus sur un rond-point, un des lieux de contestation des gilets jaunes, deux ans plus tôt. Ecrasés par leurs problèmes d’argent, ils passent leur temps sur leurs portables à tenter de revendre des objets, à répondre aux sollicitations de démarcheurs appelant du bout du monde, à comparer les tarifs des mutuelles ou à appeler des numéros verts surtaxés.

    #cinéma #film #gilets_jaunes #contestation

  • Vente de terres agricoles en Ukraine : violente manifestation devant le Parlement - Europe - RFI
    http://www.rfi.fr/europe/20191217-vente-terres-agricoles-ukraine-violente-manifestation-devant-le-parleme

    Plusieurs milliers de personnes, des fermiers mais aussi des centaines de militants nationalistes, se sont rassemblées à Kiev ce mardi 17 décembre. Ils dénoncent un projet de loi controversé visant à autoriser la #vente_des_terres_agricoles fertiles du pays. [...]

    En plus de Kiev, la capitale, des actions de protestations se sont déroulées dans 10 régions de l’est à l’ouest du pays. Les manifestants venus à l’appel de partis d’opposition et d’associations de fermiers, ont bloqué plusieurs routes.

    Dans l’hémicycle, les députés d’opposition ont bloqué la tribune et empêché les travaux parlementaires. Les détracteurs de la réforme réclament un référendum pour trancher la question. De son côté, la majorité présidentielle souhaite adopter la loi avant la fin de l’année. Le bras de fer promet de nouvelles journées de tensions. La Rada, le Parlement ukrainien, doit examiner en deuxième lecture dans les jours qui viennent, le projet de loi visant à autoriser dès 2020 la vente de #terres_agricoles. Aujourd’hui, ces terres très fertiles ne peuvent être que louées.

    #foncier #Ukraine #contestation

  • VIEQUES, AU LARGE DE PORTO RICO. Sous la plage, les bombes
    https://www.courrierinternational.com/article/2007/01/25/sous-la-plage-les-bombes

    Je ne connaissais pas cette histoire

    Lisant, au printemps 2006, un article du magazine Caribbean Edge sur #Vieques, cette petite île située à 7 milles de la côte de Porto Rico, je m’étonnais. L’auteur y vantait “ses forêts luxuriantes, ses plages immaculées et ses eaux cristallines” et en faisait “l’endroit idéal pour se détendre et découvrir les charmes paisibles d’une île caribéenne vraiment nature”. Il a dû se tromper d’île, me suis-je dit. Il ne peut s’agir de l’île utilisée pendant plus de cinquante ans par l’armée américaine comme terrain d’essai pour ses armes aériennes, un endroit où le taux de cancers est de 30 % supérieur au reste de #Porto_Rico, celui d’hypertensions de 381 % supérieur et celui de cirrhoses de 95 % plus élevé.

    résumé en tags
    #colonie #évictions_forcées #terrain_militaire #bombardements #mort #contestations #répression #parc_naturel #tourisme malgré #pollutions

  • Elles sont serrées, non pas au fond d’une boîte mais sur des places publiques. Quand elles chantent, elles entonnent « Bella Ciao », hymne de la résistance du pays. Les « sardines », mouvement lancé par quatre inconnus il y a un peu plus d’un mois rassemblent de plus en plus de monde partout en Italie.
    https://www.franceculture.fr/politique/les-sardines-italiennes-occuper-la-place-contre-le-populisme


    Esistono valori che troppo spesso ci dimentichiamo.
    Le sardine scendono in piazza per ricordarceli.
    #Italie #contestation #populisme #Matteo_Salvini #France_Culture

    • Critique de la manif comme forme de délégation, rappel des faillites du réformisme pour protéger l’État, nécessité du rapport de force...

      Il rappelle également que l’État et les classes dominantes définissent les mauvais manifestants non sur la base des dégâts matériels qu’ils occasionnent mais dans un compromis : la manif FNSEA, on peut attendre qu’elle passe, le secteur est bien cogéré. À comparer avec les GJ.

      Il est aussi question des manifs négociées par certains non-violents avec la police, dont ils apprendront plus tard que non, elle n’est pas neutre mais au service de l’État. Ça, les personnes racisées l’apprennent tôt, les militant·es un peu plus tard, certain·es jamais.

      N’empêche... au nom de quoi les manifs de centre-ville et leur folklore destructeur (je ne dis pas violent puisqu’elles ne s’attaquent pas aux personnes) ne sont-elles pas elles aussi une routine comme la manif merguez ? N’est-il pas plus intéressant de mettre cette force au service de luttes plus localisées, dans des défenses de lieux vécus ou de lieux de travail, auprès des personnes qui y vivent et y travaillent ? Et avec elles ?

  • Dans un Chili en pleine ébullition, le peuple autochtone des Mapuches fait entendre sa voix - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/161119/dans-un-chili-en-pleine-ebullition-le-peuple-autochtone-des-mapuches-fait-

    Très vite, l’un d’eux fait référence à la situation que traverse le pays : « La répression, les arrestations, la torture, les morts, ça fait des années que nous en souffrons. Le peuple mapuche ne peut que se solidariser avec le peuple chilien qui, aujourd’hui, fait face aux mêmes horreurs. »

    La semaine précédente, les #Mapuches étaient venus en masse : plus de 12 000 d’entre eux ont manifesté. À cette occasion, ils ont décapité la statue d’un des « conquistadores » (les conquérants espagnols de la colonisation) trônant en ville. Cette fois, ils sont seulement quelques centaines mais savent se faire remarquer : les jeunes soufflent avec vigueur durant toute la marche dans différents instruments à vent et les cris de ralliement sont régulièrement repris en chœur. À mesure que la marche fait le tour du petit centre-ville, des étudiants de l’université voisine et quelques passants curieux les rejoignent, accompagnant le cortège jusqu’au palais du gouvernement local.

    #Chili #contestation #peuples_autochtones #répression

  • Au Liban, les femmes réclament leurs droits - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/141119/au-liban-les-femmes-reclament-leurs-droits

    « Alors que la place de la femme dans la société libanaise a beaucoup évolué ces dernières années, la loi n’a pas suivi », explique ainsi Joumana Abourouss Moufarrège. Ces lois discriminatoires sont dénoncées dans les cortèges. « J’ai personnellement la chance de ne pas en souffrir au quotidien. Mais il ne faut plus que ce soit une chance, il faut que ce soit la norme », explique Mireille, une manifestante.

    Le #Liban se classe en effet 140e sur les 149 pays répertoriés par le Global Gender Gap Report du Forum économique mondial, un outil mesurant la parité des genres dans l’économie, l’éducation, la santé et la politique. « Cette révolution fait entendre haut et fort la voix des #femmes, nombreuses sont celles qui ne peuvent pas jouir de leurs droits fondamentaux », dénonce une manifestante.

    #contestation

  • The first fairytales were feminist critiques of patriarchy. We need to revive their legacy | Melissa Ashley | Books | The Guardian
    https://www.theguardian.com/books/2019/nov/11/the-first-fairytales-were-feminist-critiques-of-patriarchy-we-need-to-r
    https://i.guim.co.uk/img/media/fe662d56d5923557c1114bb96779eae14d016c9f/0_83_3240_1945/master/3240.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Women’s lives during this period were deeply constrained. They were married as young as 15 in arranged unions to protect family property, often to men many years older than themselves. They could not divorce, work, nor control their inheritances. And where husbands were allowed mistresses, women could be sent to a convent for two years as punishment for so much as the whiff of rumour at having taken a lover.

    It was in the repressive milieu of the troubled last decade of 17th century France that fairytales crystallised as a genre. Performed and recited in literary salons, from 1697 the fairytales of D’Aulnoy, Comtesse Henriette-Julie de Murat, Mademoiselle L’Héritier and Madame Charlotte-Rose de la Force were gathered into collections and published.

    In La Mercure Galant, Paris’s most fashionable literary magazine, these new stories and their authors were celebrated as the latest vogue. The subversive genre incorporated motifs and tropes from classical myth, the codes of medieval chivalry, the fables of La Fontaine and novels by the early feminist French writers Mademoiselle de Scudéry and Madame la Fayette.

    D’Aulnoy and her peers used exaggeration, parody and references to other stories to unsettle the customs and conventions that constrained women’s freedom and agency. Throughout her writing career, D’Aulnoy’s central theme was the critique of arranged marriage, her heroines repositioned as agents of their own destinies. While the quest continued to be love, it was on the terms of the Baroness’s female readers, whom she took immense care to entertain. Gender roles were reversed; princesses courted princes, bestowing extravagant favours and magnificent gifts – such as a tiny dog encased in a walnut that danced and plays the castanets.

    #contes #fées #littérature #femmes

  • #Luttes de #territoire : enjeux spatiaux et représentations sociales
    –-> Nouveau numéro de la #revue #EspacePolitique

    Laurent Beauguitte et Marta Severo
    Luttes de territoire : enjeux spatiaux et représentations sociales [Texte intégral]
    Struggles for territory : spatial issues and social representations

    Maude Cournoyer-Gendron, Catherine Trudelle et Laurent DEVISME
    Un nouveau #stade pour #Nantes ? Une production de sens mise à l’épreuve dans une fabrique conflictuelle de la #ville [Texte intégral]
    A New Stadium for Nantes ? A production of meaning put to test through a conflicted urbanism.

    Charlotte Ruggeri
    Un #train au pays des #pick-ups : controverses et conflits autour du projet de #grande_vitesse ferroviaire en #Californie [Texte intégral]
    A Train in the Country of Pick-ups : Controversies and Conflicts over the High-Speed Rail Project in California
    #chemin_de_fer #USA #Etats-Unis

    Marie Méténier
    Lutte environnementale dans le #parc_national de #Dartmoor : (re)définition d’un territoire de nature protégée par la dynamique conflictuelle [Texte intégral]
    Environmental Struggle in Dartmoor National Park : redefining a territory of protected nature through the conflict’s dynamic

    Zénaïde Dervieux
    Pratiques spatiales au nord-ouest du #Zimbabwe : revendications, occupations et résistances [Texte intégral]
    Spatial Practices in Northwestern Zimbabwe : Claims, Occupations and Resistance

    Hadrien Holstein
    #Ségrégation, lutte territoriale et affrontements identitaires dans un espace post-conflictuel, le cas des militants républicains dans les quartiers nationalistes de #Belfast et #Derry [Texte intégral]
    Segregation, Territorial Struggle and Identity Confrontations in a Post-Conflict Space, the Case of Republican Activists in Nationalist Districts of Belfast and Derry
    #Irlande_du_Nord

    Mathieu Uhel
    La « guerre de l’#eau » à #Cochabamba. De la réappropriation de l’espace politique à la reproduction d’un lieu symbolique de la #contestation [Texte intégral]
    #guerre_de_l'eau #Bolivie

    Pablo Corroyer
    « Faunes sauvages » en politique. Tisser et mettre en scène un territoire contestataire : de la #ZAD de #Notre-Dame-des-Landes à #Bure [Texte intégral]
    « Wildlife » in politics. To Weave and To Stage a Territory Protest : from the Notre-Dame-des-Landes’ ZAD To Bure.
    #NDDL

    Laurent Beauguitte
    Le #Bois_Lejuc occupé : éléments sur le fonctionnement d’une petite #zad en #Meuse (2016-2018) [Texte intégral]
    The occupied ’bois Lejuc’ : elements on the operation of a small ’area to defend’ in Meuse (2016-2018)

    https://journals.openedition.org/espacepolitique/6017
    #géographie_politique

    @reka a déjà signalé cet article :
    https://seenthis.net/messages/808509

  • #Crises sociales, crises démocratiques, crise du #néolibéralisme
    21 OCTOBRE 2019
    PAR #ROMARIC #GODIN

    Les tensions sociales dans le monde ont un point commun : le rejet des #inégalités et de la perte de contrôle démocratique. Le moteur de la #contestation pourrait bien être la perte de pertinence face aux défis actuels du néolibéralisme, qui aggrave sa propre #crise et ouvre la porte à l’affrontement.

    Les militaires dans les rues de Santiago du #Chili, la place Urquinaona de #Barcelone en flammes, des barricades qui hérissent les rues de #Beyrouth… Pendant que la France politique et médiatique se passionne pour un voile, le monde semble s’embraser. Car ces scènes d’#émeutes violentes qui ont marqué les derniers jours ne sont pas isolées. Elles viennent après des scènes similaires en #Équateur, en #Haïti (où le soulèvement populaire se poursuit), en #Irak, en #Égypte, en #Indonésie, à #Hong_Kong, en #Colombie… Sans compter les mouvements moins récents au Zimbabwe, au Nicaragua, en Roumanie et en Serbie durant l’hiver dernier ou, bien sûr, le mouvement des #gilets_jaunes en France.

    Évidemment, il est possible de ne voir dans tous ces événements que des mouvements locaux répondant à des cas précis : la pauvreté endémique en Haïti, la persistance du militarisme de la droite chilienne, la dollarisation partielle ou totale des économies équatorienne et libanaise, le refus de l’#Espagne de reconnaître l’existence d’une « question catalane » ou encore l’aspiration démocratique de Hong Kong. Toutes ces explications sont justes. Mais sont-elles suffisantes ? Les mouvements sociaux ou démocratiques locaux ont toujours existé, mais qu’on le veuille ou non, la particularité du moment est bien qu’ils surgissent au même moment. Immanquablement, cet aspect contemporain des #révoltes sur les cinq continents amène à penser qu’il existe bien un lien entre elles.

    Le néolibéralisme veut vivre et aggrave sa propre crise

    Ce lien pourrait bien se trouver dans la grande crise dans laquelle le monde est entré en 2007-2008. Au-delà de ce qu’en retiennent la plupart des observateurs, le « grand krach » qui a suivi la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008, cette crise est bien plus profonde et elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours. Car ce n’est pas une simple crise financière ou économique, c’est la crise d’un mode de gestion du capitalisme, le néolibéralisme, qui se fonde sur la mise au service du capital de l’État, la financiarisation de l’économie et la marchandisation de la société.

    Comme celle des années 1930 ou 1970, la crise actuelle remet en cause profondément le fonctionnement contemporain du capitalisme. Ces crises sont souvent longues et accompagnées de périodes de troubles. Comme l’a montré l’historien Adam Tooze dans Le Déluge (Les Belles Lettres, 2015), la crise de 1929 n’est pas le début d’une perturbation du capitalisme, laquelle a commencé pendant la Première Guerre mondiale et n’a réellement trouvé son issue qu’après cette Grande Guerre. Quant au néolibéralisme, il ne s’est imposé que dans les années 1990, vingt ans après le début de la crise de l’ancien paradigme.

    Aujourd’hui encore, la crise est longue et s’approfondit à mesure que le néolibéralisme se débat pour ne pas mourir. Or en voulant survivre, il pousse le monde dans l’abîme. Car, certes, le néolibéralisme a survécu au choc de 2008 et il a même pu revenir après 2010 pour proposer comme solutions au monde l’austérité budgétaire et les « réformes structurelles » visant à détruire les protections des travailleurs et des plus fragiles. Mais en cherchant à rester dominant, le néolibéralisme a encore approfondi sa propre crise.

    Le premier salut de ce système économique mondial a été en effet une fuite en avant dans la croissance menée principalement par un régime chinois soucieux de continuer à alimenter la demande occidentale, dont vit son système économique. Et cette fuite en avant s’est traduite par une surproduction industrielle inouïe qui n’est pas pour rien dans la dégradation brutale de la situation climatique actuelle. Quelques chiffres le prouveront aisément. La Chine produit en deux ans plus d’acier que le Royaume-Uni, qui fut longtemps le premier producteur mondial, en 150 ans et plus de ciment que les États-Unis au cours de tout le XXe siècle. Cette stratégie a échoué. Elle a conduit à un ajustement de l’économie chinoise qui a frappé directement ses fournisseurs émergents, du Brésil à l’Argentine en passant par l’Équateur et le Venezuela. Tous ont vu disparaître la manne des matières premières et ont dû ajuster leurs politiques.

    L’autre moteur de la sauvegarde du néolibéralisme a été la politique monétaire conçue comme un moyen d’éviter toute relance budgétaire dans les pays occidentaux, mais qui, en réalité, n’est parvenue à sauver que le secteur financier et les grands groupes multinationaux. Ce plan de sauvetage du néolibéralisme a profondément échoué. La croissance mondiale n’a pas redécollé et la productivité est au plus bas malgré la « révolution technologique ». Le secteur privé investit trop peu et souvent mal. Depuis quelques mois, l’économie mondiale est entrée dans une phase de nouveau ralentissement.

    Dans ces conditions, l’application continuelle des réformes néolibérales pour sauvegarder les marges des entreprises et les revenus des plus riches a eu également un effet aggravant. On l’a vu : les profits sont mal ou peu investis, la productivité ne cesse de ralentir et la richesse à partager est donc moins abondante. Mais puisque, pour réagir à ce ralentissement, on donne encore la priorité aux riches et aux entreprises, donc à ceux qui investissent mal ou peu, alors les inégalités se creusent encore plus. Dans cette logique, dès qu’un ajustement doit avoir lieu, on réclame aux plus modestes une part d’effort plus importante : par une taxe proportionnelle comme celle sur les appels Whatsapp au Liban, par la fin des subventions pour les carburants en Équateur ou en Haïti ou encore par la hausse du prix des transports publics au Chili. Toutes ces mesures touchent de plein fouet les besoins des populations pour travailler et générer des revenus.

    Quand bien même le différentiel de croissance rapprocherait les économies émergentes de celles de pays dits plus avancés et ainsi réduirait les inégalités au niveau mondial, dans tous les pays, les inégalités nationales se creusent plus que jamais. C’était le constat que faisait l’économiste Branko Milanović dans Inégalités Mondiales (2016, traduit par La Découverte en 2018) qui y voyait un retour de la question des classes sociales. C’est donc bien à un retour de la lutte de classes que l’on assiste au niveau mondial.

    Longtemps, on a pensé que la critique du néolibéralisme était un « privilège de riches », réservée aux pays les plus avancés qui ne connaissaient pas les bienfaits de ce système. D’une certaine façon, la hausse des inégalités était le prix à payer pour le développement. Et il fallait l’accepter au nom de ces populations que l’on sortait de la misère. Mais ce discours ne peut plus fonctionner désormais et c’est la nouveauté de la situation actuelle. La contestation atteint les pays émergents. Le coup d’envoi avait été donné dès 2013 au Brésil, juste après le retournement du marché des matières premières, avec un mouvement social inédit contre les mesures de Dilma Rousseff prévoyant une hausse du prix des transports publics. Désormais, la vague s’intensifie et touche des pays qui, comme le Chili, ont longtemps été présentés par les institutions internationales comme des exemples de réussite et de stabilité.

    Dans ces pays émergents, le ressort du néolibéralisme s’est aussi brisé. Son besoin de croissance et de concurrence le mène dans l’impasse : alors que la croissance est moins forte, la réalité des inégalités apparaît tandis que les hausses passées du niveau de vie font perdre de la compétitivité dans un contexte de ralentissement du commerce mondial. Le mirage d’un rattrapage des niveaux de vie avec les pays les plus avancés, la grande promesse néolibérale, disparaît avec les mesures déjà citées. Aucune solution n’est proposée à ces populations autre qu’une nouvelle paupérisation.

    Le retour de la question sociale

    Mais le néolibéralisme n’en a que faire. Enfermé dans sa logique de croissance extractiviste et comptable, il s’accroche à ses fantômes : la « théorie du ruissellement », la courbe de Laffer ou encore le « théorème de Coase » voulant que les questions de justice distributive doivent être séparées de la réalité économique. Il le fait grâce à un autre de ses traits saillants : « l’encadrement » de la démocratie. « L’économique » ne saurait relever du choix démocratique, il doit donc être préservé des « affects » de la foule ou, pour reprendre le mot devenu célèbre d’Emmanuel Macron, de ses « passions tristes ». Mais cet enfermement est de moins en moins possible alors que les inégalités se creusent et que la crise climatique s’exacerbe. Après cinq décennies de démocratie encadrée, les populations réclament que l’on prenne en compte leurs urgences et non plus celles des « marchés » ou des « investisseurs ».

    La crise actuelle du néolibéralisme a donc trois faces : une crise écologique, une crise sociale et une crise démocratique. Le système économique actuel est incapable de répondre à ce qui devient trois exigences profondes. Face à l’urgence écologique, il propose de répondre par les marchés et la répression fiscale de la consommation des plus faibles. Face à l’urgence sociale et démocratique, la réponse est l’indifférence. Car en réalité, répondre à ces demandes supposerait un changement profond de paradigme économique.

    Investir pour le climat supposerait ainsi de réorienter entièrement les investissements et de ne plus fonder l’économie uniquement sur une croissance tirée par les bulles immobilières et financières. Cela supposerait donc une remise à plat complète du système de création monétaire, ce qui est en germe dans le Green New Deal proposé aux États-Unis et qui effraie tant les économistes néolibéraux. Car, dès lors, la transition climatique ne se fera plus contre les classes sociales fragilisées mais avec elles. En assurant une redistribution massive des ressources au détriment des plus riches, on donnera ainsi aux classes les plus modestes les moyens de vivre mieux sans détruire la planète. Enfin, une association plus étroite des populations aux décisions permettrait de contrôler que ces dernières ne se font pas pour l’avantage des plus riches et du capital, mais bien de l’intérêt commun. Or, c’est précisément ce que le néolibéralisme a toujours rejeté : cette capacité de la démocratie à « changer la donne » économique. Précisément ce dont le monde a besoin aujourd’hui.

    Autrement dit : ces trois urgences et ces trois exigences sont profondément liées. Reposer la question sociale, c’est nécessairement aujourd’hui poser une question démocratique et écologique. Mais comme ce changement est profondément rejeté par le néolibéralisme et les États qui sont acquis à sa logique, il ne reste alors que la rue pour exprimer son besoin. C’est ce qui est sur le point de se cristalliser aujourd’hui. Selon les régions, les priorités peuvent être différentes, mais c’est bien un même système qui est remis en cause, ce néolibéralisme global. Au reste, tous les mouvements connaissent une évolution où la question démocratique et sociale se retrouve, parfois avec des préoccupations écologiques conscientes. Partout, donc, la contestation est profonde et touche au système économique, social et politique.

    Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux samedi 19 octobre, on voit des policiers espagnols frappant les manifestants indépendantistes catalans dans les rues de Barcelone. Sur le mur, un graffiti en catalan se détache : « aço és llutta de classe », « ceci est une lutte de classe ». Derrière la question nationale catalane s’est toujours placée la revendication d’une société plus juste et redistributive. Lorsque frappe la répression, cette réalité reprend le dessus. La volonté de reprendre le contrôle démocratique en Catalogne traduit aussi des priorités sociales et écologiques (un des condamnés par la justice espagnol, Raül Romeva, a été un élu écologiste avant de rejoindre le mouvement indépendantiste).

    En France, le mouvement des gilets jaunes ne s’est pas arrêté à une simple « jacquerie fiscale » et la fin de la hausse de la taxe carbone n’a pas mis fin au mouvement. Ce dernier a remis en cause la pratique démocratique du pays et la politique anti-redistributive du gouvernement et le mouvement a même rejoint les mouvements écologistes, comme l’a montré l’occupation d’Italie 2 début octobre. Les angoisses de « fin du mois » et de « fin du monde » commencent à converger. En Équateur, la situation est assez comparable : la lutte contre la fin des subventions à l’essence a permis de mettre en avant l’ampleur des inégalités touchant les populations autochtones, lesquelles sont depuis des années en révolte contre la logique extractiviste de gouvernements à la recherche de dollars.

    Au Liban, où sept personnes détiennent l’équivalent d’un quart du PIB, le rejet du plan de « réformes » prévoyant taxes pour les plus pauvres et privatisations s’est aussi accompagné d’un rejet du gouvernement qui, pourtant, regroupe l’essentiel des partis du pays. Ce lien entre mouvement social et démocratisation est également évident au Chili. À Hong Kong, la contestation démocratique contre un régime chinois qui cherche à tout prix à cacher la crise de son modèle économique a pris un tournant social évident.

    Cette crise n’est qu’un début. Rien ne permet d’espérer que cette crise néolibérale se règle rapidement, bien au contraire. Aux pressions sociales vont s’ajouter les catastrophes climatiques à répétition, comme celles qu’ont connues les Caraïbes depuis quelques années, qui ne feront que dégrader les conditions sociales. Surtout, les États semblent incapables de trouver d’autres solutions que celles issues du bréviaire néolibéral. Certes, en Équateur ou au Liban, les manifestants ont obtenu satisfaction avec le retrait des projets contestés. Au Liban, une mesure redistributive, une taxe sur les bénéfices bancaires a même été accordée. Mais ces victoires sont fragiles et, comme on l’a vu, elles n’épuisent ni les problèmes sous-jacents, ni les revendications démocratiques.

    Confronté à ce conflit permanent et à la contestation de son efficacité, le néolibéralisme pourrait alors se durcir et se réfugier derrière la « violence légitime » de l’État pour survivre. Comme Emmanuel Macron en France qui justifie toutes les violences policières, Pedro Sánchez en Espagne, qui n’a visité que des policiers blessés à Barcelone ce 21 octobre ou Sebastián Piñera, le président chilien invité du G7 de Biarritz en septembre, qui a fait ses annonces sous le regard de militaires comme jadis Augusto Pinochet… Ce dernier a ouvertement déclaré : « Nous sommes en guerre », à propos des manifestants. La guerre sociale devient donc mondiale et elle implique le néolibéralisme et ses défenseurs contre ses opposants.

    Devant la violence de cette guerre et l’incapacité des gouvernants à dépasser le néolibéralisme, on assisterait alors à une convergence du néolibéralisme, autrement dit de la défense étatique des intérêts du capital, avec les mouvements néofascistes et nationalistes, comme cela est le cas depuis longtemps déjà dans les anciens pays de l’Est ou, plus récemment, dans les pays anglophones, mais aussi désormais en Inde et en Chine. Le besoin de stabilité dont le capital a si impérieusement besoin ne pourrait alors être acquis que par une « militarisation » de la société qui accompagnerait sa marchandisation. Le néolibéralisme a prouvé qu’il n’était pas incompatible avec cette évolution : son laboratoire a été… le Chili de Pinochet, un pays alors verrouillé pour les libertés, mais fort ouvert aux capitaux étrangers. Ce retour de l’histoire pourrait être un présage sinistre qui appelle désormais à une réflexion urgente sur la construction d’une alternative sociale, écologique et démocratique.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/211019/crises-sociales-crises-democratiques-crise-du-neoliberalisme?onglet=full

  • Persian Language & Literature : Samad Behrangi : The Little Black Fish
    http://iranchamber.com/literature/sbehrangi/works/the_little_black_fish.php


    Painting by Farshid Mesqali

    Une collection d’oeuvres de Samad Behrangi et d’autres auteurs iraniens
    http://iranchamber.com/literature/sbehrangi
    http://iranchamber.com/literature

    The Little Black Fish

    It was the longest night of winter. At the bottom of the sea an old fish gathered together 12,000 of her children and grandchildren and began to tell them this story:

    Once upon a time a little black fish lived with her mother in a small pond on the side of a mountain. Their home was behind a black, moss-covered rock, under which they both slept at night. The little fish longed to see the moonlight in their home just once. From morning till evening, the mother and child swam after each other. Sometimes they joined other fish and rapidly darted in and out of small crevices. The little fish was an only child, for of the 10,000 eggs which the mother had laid, only she had survived.

    For several days the little fish had been deep in thought and had talked very little. She swam slowly behind her mother around the pond and did not play with the other fish. Her mother thought her child was sick and would soon be well. In fact, the black fish’s sickness was really something else!

    Early one morning before the sun had risen, the little fish woke her mother and said

    “Mother, I want to talk to you.”

    Half-asleep, the mother responded

    “Child, this isn’t the time to talk. Save your words for later. Go swimming?”

    “No, Mother! I can’t go swimming anymore. I must leave here.”

    “Do you really have to leave?”

    “Yes, Mother, I must go.”

    “Just a minute! Where do you want to go at this hour of the morning?”

    “I want to go see where the stream ends. You know, Mother, I’ve been wondering where the end of the stream is ... I haven’t been able to think about anything else. I didn’t sleep a wink all night. At last, I decided to go and find where the stream ends. I want to know what’s happening in other places.”

    The mother laughed - “When I was a child, I used to think a lot like that. But, my dear, a stream has no beginning and no end. That’s the way it is. The stream just flows and never goes anywhere.”

    “But mother dear, isn’t it true that everything comes to an end ? Nights end, days end, weeks, months, years ...”

    “Forget this pretentious talk,” interrupted the mother - “Let’s go swimming. Now is the time to swim, not talk.”

    “No, Mother, I’m tired of this swimming, I want to set out and see what’s happening elsewhere. Maybe you think someone taught me these ideas but believe me, I’ve had these thoughts for a long time. Of course, I’ve learned many things here and there. For instance, I know that when most fish get old, they complain about everything. I want to know if life is simply for circling around in a small place until you become old and nothing else, or is there another way to live in the world ?”

    When the little fish finished the mother exclaimed - “My dear child, are you crazy? World! ... World! What is this other world! The world is right here where we are. Life is just as we have it...”

    Just then, a large fish approached their home and said: “Neighbor, what are you arguing about with your child? Aren’t you planning to go swimming today?”
    Hearing her neighbor’s voice, the mother came out of the house and said, “What’s the world coming to! Now children even want to teach their mothers something!”
    How so? “asked the neighbor.”
    Listen to the places this half-pint wants to go!" replied the mother. “Saying over and over again I want to go see what’s happening in the world. What pretentious talk!”

    “Little one,” said the neighbor, “let’s see. Since when have you become a scholar and philosopher and not told us?”
    "Madam," answered the little fish, “I don’t know what you mean by ’scholar’ and ’philosopher,’ I’ve just gotten tired of these swims. I don’t want to continue this boring stuff and be happy as a fool until one day I wake up and see that like all of you, I’ve become old, but still am as dumb as I am now.”
    "Oh, what talk!" exclaimed the neighbor.
    “I never thought my only child would turn out this way,” said the mother. “I don’t know what evil person put my sweet baby up to this.”

    “No one put me up to anything,” said the little fish. “I have reason, and intelligence and understanding. I have eyes and I can see.”
    "Sister," said the neighbor to the little fish’s mother, “do you remember that twisted-up snail?”
    "Yes, you’re right," said the mother. “He used to push himself on my baby. God knows what I would do to him!”
    "That’s enough, Mother," said the little fish. “He was my friend.”
    "Friendship between a fish and a snail," said the mother, “I’ve never heard of such a thing!”
    "And I’ve never heard of a fish and a snail being enemies," replied the little fish. “But you all drowned the poor fellow.”

    “Let’s not bring up the past,” said the neighbor.
    “You brought up the subject yourself,” said the little fish.
    “It served him right to be killed,” said the mother. “Have you forgotten the things he used to say everywhere he went?”
    "Then," said the little fish, “kill me too since I’m saying the very same things.”

    To make a long story short, the arguing voices attracted the other fish. The little fish’s words angered everyone.

    One of the old fish asked, “Did you think we’d pity you?”
    "That one just needs a little box on the ears," said another.

    “Go away,” said the black fish’s mother. “Don’t you touch my child.”
    Another of them said, “Madam, if you don’t raise your child correctly, you must expect it to be punished.”
    The neighbor said, “I’m ashamed to live next to you.”
    Another said, “Let’s do to the little fish what we did to the old snail before it gets into trouble.”

    When they tried to grab the little black fish, her friends gathered around and took the fish away from the brawl.

    The black fish’s mother beat her head and chest and cried, “Oh, my baby is leaving me. What am I going to do? What a curse has fallen upon me!”
    "Mother, don’t cry for me. Cry for the old fish who stay behind."
    “Don’t get smart, half-pint!” shouted one of the fish from afar.
    “If you go away and afterwards regret it, we won’t let you come back,” said a second.
    “These are useful fancies. Don’t go,” said a third.
    “What’s wrong with this place?” said a fourth.
    "There is no other world. The world is right here. Come back! Said a fifth.
    “If you turn reasonable and come back, then we’ll believe you really are an intelligent fish,” said a sixth.
    “Wait, we’ve gotten used to having you around ...” said a seventh.
    The mother cried, “Have mercy on me. Don’t go! Don’t go!”

    The little fish didn’t have anything more to say to them. Several friends of the same age accompanied the fish as far as the waterfall. As they parted, the fish said,
    “My friends, I hope to see you again. Don’t forget me!”
    "How would it be possible to forget you?" asked the friends. “You’ve awakened us from a deep sleep. You’ve taught us many things that we had not even thought about before. We hope to see you again, learned and fearless friend.”

    The little fish swam down the waterfall and fell into a pond full of water. At first the fish lost its balance but after a while began to swim and circled around the pond. The fish had never seen so much water collected in one place.

    Thousands of tadpoles were wriggling in the water. They laughed when they saw the little black fish,
    “What a funny shape! What kind of creature are you?”
    The fish looked them over thoroughly and said, "Please don’t insult me. My name is Little Black Fish. Tell me your names so that we’ll get acquainted.
    “We call one another tadpole,” replied one of the tadpoles.
    “We come from nobility,” said another.
    “You can’t find anyone prettier than us in the whole world,” said another.
    “We aren’t shapeless and ugly-faced like you,” said another one.
    The fish said, “I never imagined you would be so conceited. That’s all right. I’ll forgive you since you’re speaking out of ignorance.”
    In one voice the tadpoles demanded, “Are you saying we’re stupid?”
    "If you weren’t ignorant," replied the fish, “you’d know that there are many others in the world who are pleased with their appearances. You don’t even have names of your own.”

    The tadpoles became very angry. But since they knew the little fish spoke truthfully, they changed their tone and said, “really, you’re wasting words! We swim around the world every day from morning till evening, but except for ourselves and our father and mother, we see no one. Of course, there are tiny worms, but they don’t count.”
    "You can’t even leave the pond," said the fish. “How can you talk about traveling around the world?”
    "What! Do you think there’s a world other than the pond?" exclaimed the tadpoles.
    “At least,” responded the fish, “you must wonder where this water comes from and what things are outside of it.”
    "Outside the water!" exclaimed the tadpoles, “Where is that? We’re never seen outside of the water! Haha ...haha ...You’re crazy!”

    Little Black Fish also started to laugh. The fish thought it would be better to leave the tadpoles to themselves and go away, but then changed its mind and decided to speak to their mother.

    “Where is your mother?” asked the fish. Suddenly, the deep voice of a frog made the fish jump. The frog was sitting on a rock at the edge of the pond. She jumped into the water, came up to the fish and said:
    “I’m right here. What do you want?”
    "Hello, Great Lady," said the fish.
    The frog responded “Worthless creature, now is not the time to show off. You’ve found some children to listen to you and are talking pretentiously. I’ve lived long enough to know that the world is this pond. Mind your own business and don’t lead my children astray.”
    "If you lived a hundred years," said the little fish, “you’d still be nothing more than an ignorant and helpless frog.”

    The frog got angry and jumped at Little Black Fish. The fish flipped quickly and fled like lightening, stirring up sediment and worms at the bottom of the pond.

    The valley twisted and curved. The stream became deeper and wider. But if you looked down at the valley from the top of the mountains, the stream would seem like a white thread. In one place, a piece of large rock had broken off from the mountain, fallen to the bottom of the valley, and split the water into two branches. A large lizard the size of a hand, lay on her stomach on the rock. She was enjoying the sun’s warmth and watching a large, round crab resting on the sand at the bottom or the water in a shallow place and eating a frog he had snared.

    The little fish suddenly saw the crab, became frightened, and greeted him from afar. The crab glanced sideways at the fish and said,
    “What a polite fish! Come closer, little one. Come on!”
    "I’m off to see the world," said the little fish, “and I never want to be caught by you, sir!”
    "Little fish, why are you so pessimistic and scared?" asked the crab.
    “I’m neither pessimistic nor afraid,” answered the fish. “I speak about everything I see and understand.”
    "Well, then," said the crab, “please tell me what you’ve seen and understood that makes you think I want to capture you?”
    "Don’t try to trick me!" responded the fish.
    “Are you referring to the frog?” queried the crab. “How childish you are! I have a grudge against frogs; that’s the reason I hunt them. Do you know, they think they’re the only creatures in the world and that they’re very lucky. I want to make them understand who is really master in the world! So you don’t have to be afraid, my dear. Come here. Come on.”

    As the crab talked, he was walking backwards towards the little fish. His gait was so funny that the fish couldn’t help laughing and said,
    “Poor thing! You don’t even know how to walk. How did you ever learn who runs the world?”
    The black fish drew back from the crab. A shadow fell upon the water and suddenly a heavy blow pushed the crab into the sand. The lizard laughed so hard at the crab’s expression that she slipped and almost fell into the water. The crab couldn’t get up.

    The little fish saw that a young shepherd was standing at the edge of the water watching the fish and the crab. A flock of sheep and goats came up to the water and thrust their mouths in. The valley filled with the sounds of “meh meh” and “bah bah.”

    The little black fish waited until the sheep and goats had drunk their water and left, then called the lizard,
    “Dear lizard, I’m a little black fish who’s going to search for the end of the stream. I think you’re wise, so, I’d like to ask you something.”
    "Ask anything you want."
    “All along the way, they’ve been frightening me a great deal about the pelican, the swordfish and the heron. Do you know anything about them?”
    "The swordfish and the heron," said the lizard, “aren’t found in this area, especially the swordfish who lives in the sea. But it’s possible that the pelican is farther down. Be careful he doesn’t trick you and catch you in his pouch.”
    "What pouch?"
    “Under his throat,” explained the lizard, “the pelican has a pouch which holds a lot of water. When the pelican’s swimming, fish, without realizing it, sometimes enter his pouch and then go straight into his stomach. But if the pelican isn’t hungry, he stores the fish in his pouch to eat later.”
    "If a fish enters the pouch, is there any way of getting out?" asked the fish.
    “There’s no way unless the fish rips open the pouch,” answered the lizard.
    “I’m going to give you a dagger so that if you get caught by the pelican, you can do just that.”

    Then the lizard crawled into a crack in the rock and returned wit a very sharp dagger. The little fish took the dagger and said:
    “Dear lizard, you are so kind! I don’t know how to thank you.”
    "It’s not necessary to thank me, my dear. I have many of these daggers. When I have nothing to do, I sit down and make daggers from blades of grass and give them to smart fish like you."
    “What?” asked the fish, “Have other fish passed here before me?”
    "Many have passed by," the lizard replied. “They’ve formed themselves into a school and they give the fisherman a hard time.”
    "Excuse me for talking so much," said the black fish, "but if you don’t think me meddlesome, tell me how they give the fisherman a hard time.
    “Well,” answered the lizard, “they stick together. Whenever the fisherman throws his net, they get inside, pull the net with them, and drag it to the bottom of the sea.”

    The lizard placed her ear on the crack, listened and said, “I must excuse myself now. My children have awakened.” The lizard went into the crack in the rock. The black fish had no choice but to set out again. But all the while there were many questions on the fish’s mind. “Is it true that the stream flows to the sea? If only the pelican doesn’t catch me! Is it true the swordfish enjoys killing and eating its own kind? Why is the heron our enemy?”

    The little fish continued swimming and thinking, In every stretch of the way the fish saw and learned new things. How the fish liked turning somersaults, tumbling down waterfalls, and swimming again. The fish felt the warmth of the sun and grew strong. At one place a deer was hastily drinking some water. The little fish greeted her.
    “Pretty deer, why are you in such a hurry?”
    "A hunter is following me," replied the deer. “I’ve been hit by a bullet ... right here!”
    The little fish didn’t see the bullet hole, but from the deer’s limping gait knew she was telling the truth.

    At one place turtles were napping in the sun’s warmth. At another place the boisterous noise of partridges twisted through the valley. The fragrance of mountain grass floated through the air and mixed with the water. In the afternoon the fish reached a spot where the valley widened and the water passed through the center of a grove of trees. There was so much water that the little black fish had a really good time.

    Later on the fish came upon a school of fish. The little fish had not seen any other fish since leaving home. Several tiny fish surrounded Little Black Fish and said:
    “You must be a stranger here!”
    "Yes," responded the black fish, “I’m a stranger. I’ve come from far away.”
    "Where do you want to go?" asked the tiny fish.
    “I’m going to find the end of the stream,” replied the black fish.
    “Which stream?”
    "This very stream we’re swimming in," answered the black fish.
    “We call this a river,” stated the tiny fish.
    The black fish didn’t say anything.

    “Don’t you know that the pelican lives along the way?” inquired one of the tiny fish.
    “Yes, I know,” answered the black fish.
    “Do you know what a big wide pouch the pelican has?” asked another.
    “I know that too,” replied the black fish.
    “In spite of all this, you still want to go?” exclaimed the tiny fish.
    “Yes,” said the black fish, “whatever happens, I must go.”

    Soon a rumor spread among all the fish that a little black fish had come from far away and wanted to find the end or the river. And the fish wasn’t even afraid of the pelican! Several tiny fish were tempted to go with the black fish but didn’t because they were afraid of the grown-ups. Others said, “If there weren’t a pelican, we would come with you. We’re afraid of the pelican’s pouch.”

    A village was on the edge of the river. Village women and girls were washing dishes and clothes in the river. The little fish listened to their chatter for a while and watched the children bathing, then set off. The fish went on and on and on, still farther on, until night fell, then lay down under a rock to sleep. The fish woke in the middle of the night and saw the moon shining into the water and lighting up everything. The little black fish liked the moon very much. On nights when the moon shone into the water, the fish longed to creep out from under the moss and speak with her. But Mother would always wake up, pull the fish under the moss, and make it go to sleep again.

    The little fish looked up at the moon and said
    “Hello, my lovely moon!”
    "Hello, Little Black Fish. What brings you here?"
    “I’m traveling around the world.”
    "The world is very big," said the moon. “You can’t travel everywhere.”
    "That’s okay," said the fish. “I’ll go everywhere I can.”
    "I’d like to stay with you till morning," said the moon, “but a big black cloud is coming toward me to block out my light.”
    "Beautiful moon! I like your light so much. I wish you’d always shine on me."
    “My dear fish, the truth is, I don’t have any light of my own. The sun gives me light and I reflect it to the earth. Tell me, have you heard that humans want to fly up and land on me in a few years?”
    "That’s impossible," exclaimed the fish.
    “It’s a difficult task,” said the moon, “but whatever they want, humans can ...”
    The moon couldn’t finish her sentence. The dark cloud approached and covered her face.

    The night became dark again, and the black fish was alone. The fish looked at the darkness in surprise and amazement for several seconds, then crept under a rock and fell asleep.

    The fish woke up early in the morning and saw overhead several tiny fish chattering. When they saw that the black fish was awake, they said in one voice:
    “Good morning!”
    The black fish recognized them right away and said, “Good morning! You followed me after all!”
    "Yes," answered one of the tiny fish, “but we’re still afraid.”
    "The thought of the pelican just won’t go away," said another.
    “You worry too much,” said the black fish. “One shouldn’t worry all the time. Let’s start out and our fears will vanish completely.”

    But as they were about to set out, they felt the water all around them rise up and a lid was placed over them. It was dark everywhere and there was no way to escape. The black fish immediately realized that they had been caught in the pelican’s pouch.
    “My friends,” said the little black fish, “we’ve been caught in the pelican’s pouch, but there’s a chance to escape.”

    All the tiny fish began to cry. On of them said, “There’s no way to escape! It’s your fault since you influenced us and led us astray.”
    "Now he’s going to swallow us all, and then we’ll die," said another.
    Suddenly the sound of frightening laughter twisted through the water. It was the pelican. He kept on laughing and said, “What tiny fish I’ve caught! Ha. Ha. Truly, my heart bleeds for you. I don’t want to swallow you! Ha, Ha ...”
    The tiny fish began pleading, “Your Excellency, Mr. Pelican! We’ve been hearing about you for a long time. If you’d be so kind as to open your distinguished beak a little so that we might go out, we’ll always be grateful to you.”
    "I don’t want to swallow you right now," said the pelican. “I’ve some fish stored. Look below.”
    Several large and tiny fish were scattered on the bottom of the pouch.
    “Your Excellency, Mr. Pelican!” cried the tiny fish, “we haven’t done anything. We’re innocent. This little black fish led us astray ...”

    “Cowards!” exclaimed the little black fish, “are you crying like this because you think this dishonest bird is merciful?”
    "You don’t know what you’re saying," said the tiny fish. “Just wait and see ... His Excellency, Mr. Pelican, will pardon us and swallow you!”
    "Of course I’ll pardon you," said the pelican. “But on one condition.”
    "Your condition, please, sir!" begged the tiny fish.
    “Strangle that meddlesome fish, and then you’ll get your freedom.”

    The little black fish moved aside and said to the tiny fish,
    “Don’t agree! This deceitful bird wants to turn us against each other. I have a plan ...”
    But the tiny fish were so intent on saving themselves that they couldn’t think of anything else. They advanced towards the little black fish who was sitting near the back of the pouch and talking slowly.
    “Cowards! Whatever happens, you’ve been caught and don’t have a way to escape. And you’re not strong enough to hurt me.”
    "We must strangle you," said the tiny fish.
    “We want freedom!”
    "You’ve lost your senses," said the black fish. “Even if you strangle me, you won’t escape. Don’t fall for his tricks...”
    "You’re talking like this just to save yourself," said the tiny fish. “Otherwise you wouldn’t think of us at all.”
    "Just listen," said the black fish, “and I’ll explain. I’ll pretend I’m dead. Then, we’ll see whether or not the pelican will free you. If you don’t agree to this, I’ll kill all of you with this dagger or rip open the pouch and escape while you ...” "Enough!" interrupted one of the fish. “I can’t stand this talk. Oh, wee ...oh, wee ...oh wee ...”>
    “Why did you ever bring along this crybaby?” demanded the black fish upon seeing him cry. Then the fish took out the dagger and held it in front of the tiny fish. Helpless, they agreed to the little fish’s suggestion. They pretended to be fighting together. The black fish pretended to be dead. The others went forward and said, “Your Excellency, Mr. Pelican, we strangled the meddlesome black fish ...” "Good work!" laughed the pelican. “Now, as a reward, I’m going to swallow all of you alive so that you can have a nice stroll in my stomach!”

    The tiny fish never had a chance. Quick as lightening they passed through the pelican’s throat and were gone. But, at that very instant, the black fish drew the dagger, split open the wall of the pouch with one blow and fled. The pelican cried out in pain and smashed his head on the water but he couldn’t follow after the little fish.

    The black fish went on and on and still farther on until it was noon. The river had passed through the mountains and valleys and now was flowing across a level plain. Several other smaller rivers had joined it from the right and the left, increasing its water greatly. The black fish was enjoying the immensity of the water.

    Soon the fish realized the water had no bottom. The fish swam this way and that way and didn’t touch anywhere. There was so much water that the little fish got lost in it! No matter how far the fish swam, still the water was endless. Suddenly, the fish noticed a large, long creature charging forward like lightening. There was a two-edged sword in front of its mouth. The little fish thought, “The swordfish! He’s going to cut me to pieces this very instant!”

    Quickly the fish jumped out of the way and swam to the surface. After a while the fish went under the water again to look for the bottom. On the way the fish met a school of fish-thousands and thousands of fish.

    “Friend,” said the fish to one of them, “I’m a stranger. I’ve come from far away. Where is this place?”

    The fish called his friends and said, “Look! Another ...” Then replied to the black fish, “Friend, welcome to the sea.”

    Another said, “All rivers and streams flow here, except some which flow into swamps.”
    "You can join our group anytime you wish," said one of the fish.

    The little black fish was happy to have reached the sea and said, “I’d like to travel around first, then I’ll come join your group. I’d like to be with you the next time you pull down the fisherman’s net.”

    “You’ll get your wish soon,” answered one of the fish. “Now go explore. But if you swim to the surface, watch our for the heron who isn’t afraid of anyone these days. She doesn’t stop bothering us till she’s caught four or five fish a day.”

    The black fish then left the group of sea fish and began swimming. A little later the fish came to the surface of the sea. A warm sun was shining. The little black fish enjoyed feeling the sun’s bright rays on its back. Calm and happy, the fish was swimming on the surface of the sea and thinking, “Death could come upon me very easily now. But as long as I’m able to live, I shouldn’t go out to meet death. Of course, if someday I should be forced to face death-as I shall-it doesn’t matter. What does matter is the influence that my life or death will have on the lives of others . . .”

    The little black fish wasn’t able to pursue these thoughts. A heron dived down, swooped up the fish, and carried it off. Caught in the heron’s long beak, the little fish kicked and waved but couldn’t get free. The heron had grabbed the fish’s waist so tightly that its life was ebbing away. After all, how long can a little fish stay alive out of water?

    “If only the heron would swallow me this very instant,” thought the fish, “then the water and moisture inside her stomach would prevent my death at least for a few minutes.”

    The fish addressed the heron with this thought in mind. “Why don’t you swallow me alive? I’m one of those fish whose body becomes full of poison after death.”
    The heron didn’t reply. She thought, “Oh, a tricky one! What are you up to? You want to get me talking so you can escape!”

    Dry land was visible in the distance. It got closer and closer.
    “If we reach dry land,” thought the fish, “all is finished.”
    "I know you want to take me to your children," said the fish, “but by the time we reach land, I’ll be dead, and my body will become a sack full of poison. Why don’t you have pity for your children?”
    "Precaution is also a virtue!" thought the heron. “I can eat you myself and catch another fish for my children. . . but let’s see . . . could this be a trick? No, you can’t do anything.”

    As the heron thought she noticed that the black fish’s body was limp and motionless. “Does this mean you’re dead,” thought the heron. “Now I can’t even eat you! I’ve ruined such a soft and delicate fish for no reason at all!”
    "Hey little one!" she called to the black fish. “Are you still half alive so that I can eat you?”
    But she didn’t finish speaking because the moment she opened her beak, the black fish jumped and fell down.

    The heron realized how badly she’d been tricked and dived after the little black fish. The fish streaked through the air like lightening. The fish had lost its senses from thirst for sea water and thrust its dry mouth into the moist wind of the sea. But as soon as the fish splashed into the water and took a new breath, the heron caught up and this time swallowed the fish so fast that the fish didn’t understand what had happened.

    The fish only sensed that everywhere was wet and dark. There was no way out. The sound of crying could be heard. When the fish’s eyes had become accustomed to the dark, it saw a tiny fish crouched in a corner, crying. He wanted his mother. The black fish approached and said:
    “Little one! . . .Get up! Think about what we should do. What are you crying for? Why do you want your mother?”
    "You there . . .Who are you?" responded the tiny fish. “Can’t you see? ...I’m ...dy...ing. O, me ...oh, my ...oh, oh ...mama ...I ...I can’t come with you to pull the fisherman’s net to the bottom of the sea any more ...oh, oh ...oh, oh!”
    "Enough, there!" said the little fish. “You’ll disgrace all fish.”

    After the tiny fish had controlled his crying, the little fish continued, “I want to kill the heron and find peace of mind to all fish. But first, I must send you outside so that you don’t ruin everything.”

    “You’re dying yourself,” replied the tiny fish. “How can you kill the heron?”
    The little fish showed the dagger. “From right inside here, I’m going to rip open her stomach. Now listen to what I say. I’m going to start tossing back and forth in order to tickle the heron. As soon as she opens her mouth and begins to laugh, you jump out.”
    "Then what about you?" asked the tiny fish.
    “Don’t worry about me. I’m not coming out until I’ve killed this good-for-nothing.”

    The black fish stopped talking and began tossing back and forth and tickling the heron’s stomach. The tiny fish was standing ready at the entrance of the heron’s stomach. As soon as the heron opened her mouth and began to laugh, the tiny fish jumped out and fell into the water. But no matter how long he waited, there wasn’t any sign of the black fish. Suddenly, he saw the heron twist and turn and cry out. Then she began to beat her wings and fell down. She splashed into the water. She beat her wings again, then all movement stopped. But there was no sign of Little Black Fish, and since that time, nothing has been heard.

    The old fish finished her tale and said to her 12,000 children and grandchildren, “Now it’s time to sleep, children. Go to bed.”
    "Grandmother!" exclaimed the children and grand-children, “You didn’t say what happened to that tiny fish.”
    "We’ll leave that for tomorrow night," said the old fish. “Now, it’s time for bed. Goodnight.”
    Eleven thousand, nine hundred and ninety-nine little fish said goodnight and went to sleep. The grandmother fell asleep too. But try as she might, a little red fish couldn’t get to sleep. All night long she thought about the sea .....

    #Iran #littérature #révolution #martyre #héros #contes #enfants

  • En Russie, le retour de la politique par en bas
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270719/en-russie-le-retour-de-la-politique-par-en-bas

    Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées ce samedi 27 juillet, lors d’une manifestation à Moscou. Et depuis plusieurs mois, diverses mobilisations citoyennes ont récemment secoué les autorités du pays, de la lointaine taïga à Ekaterinbourg en passant par la capitale. Pas de quoi parler d’un « printemps russe » pour autant, mais ces soubresauts pointent la résurgence d’une société civile engagée. Face à elle, le système veille au grain.

    #Reportage #contestation,_Vladimir_Poutine,_mouvements_citoyens,_Ekaterinbourg,_Moscou,_Russie

  • https://us12.campaign-archive.com/?u=93670423e9243101afcfcae19&id=8cc96e117d
    Vanessa Codaccioni est chercheuse en sciences politiques à l’Université Paris-8. Elle est spécialisée dans la justice pénale et la répression. Elle a publié en avril Répression, l’État face aux contestations politiques chez Textuel. Dans le livre, elle revient sur la criminalisation de l’action politique et la dépolitisation de l’activisme. Elle a répondu à nos questions. Extrait.

    Aujourd’hui, les procès ne peuvent plus être une tribune politique ; les juges ne reconnaissent plus la parole politique. La plupart des militant·es sont jugé·es en comparution immédiate – 29 minutes d’audience en moyenne, sans vraiment le temps de préparer sa défense – ou au tribunal correctionnel, qui est le tribunal des petites affaires.
    Si dans les tribunaux correctionnels, les peines sont plus légères, il y a cependant une impossibilité d’en faire une tribune politique. Ces procès ne permettent pas de faire des déclarations politiques, ils n’autorisent pas les avocats à plaider en longueur ou comme ils le souhaiteraient, ou encore à faire défiler des témoins. Les défilés de témoins ont toujours été importants dans les procès politiques. En cour d’assises ou en tribunal spécial, l’exercice serait plus simple, mais les peines y sont plus lourdes.

    https://www.editionstextuel.com/livre/repression

    #repression #justice #contestation #police

    • La fabrique des contes

      Ils sont loin d’être réservés aux enfants, et pas si innocents qu’il n’y paraît. Le MEG met en lumière les récits traditionnels avec l’exposition « La fabrique des contes ». À partir du 17 mai prochain, le public pourra s’immerger dans ce monde fantastique, mais aussi découvrir son histoire ainsi que les multiples instrumentalisations dont il fait l’objet.

      #Il_était_une_fois… Chacun de nous connaît des histoires commençant par ces quatre mots. De la Finlande à la Grèce, de l’Espagne aux Alpes, les contes font partie de notre patrimoine commun. C’est cet univers à la fois très familier et complètement fantasmatique que le MEG explore dans sa nouvelle exposition. En franchissant le seuil, le public se retrouve projeté dans une atmosphère surprenante, où les récits se vivent comme une expérience sensorielle.

      Huit contes, peu ou pas connus du grand public, sont mis en scène dans des « théâtres de l’imaginaire ». Lanterne magique, diorama, miroirs, illusions d’optique et changements d’échelle permettent de s’immerger véritablement dans l’histoire et de s’affranchir des règles du monde réel. Fabrice Melquiot, directeur du théâtre Am Stram Gram, a réécrit pour le MEG des versions contemporaines de ces récits souvent ancestraux. Mais leurs enjeux restent d’actualité : la difficulté de trouver un conjoint, le rapport à la nature et à la mort, ou encore la soif insatiable de pouvoir. Quatre illustrateurs livrent leur vision des contes à travers des dessins, peintures et papiers découpés. Des objets tirés des collections européennes du Musée permettent de leur donner vie.

      Les spectateurs découvrent aussi l’envers du décor. Une autre partie de l’exposition révèle l’histoire européenne de cette tradition orale, dont il existait à l’origine presque autant de variantes que de récitants. Collectés dès la Renaissance, les contes se voient désormais figés dans une version unique correspondant aux attentes du public de l’époque. Qui voudrait lire aujourd’hui cette mouture du Petit Chaperon rouge où l’enfant mange la chair de sa grand-mère, tuée et rôtie par le loup ?

      Immensément populaires, appartenant à l’imaginaire collectif européen, les contes ne pouvaient manquer d’être récupérés pour formater les esprits et orienter les comportements. Souvent à portée morale, ils permettent d’inculquer aux enfants les vertus de la société bourgeoise. Le domaine politique s’en empare également, l’instrumentalisant à des fins de propagande ou de contestation. Tel le parti nazi, qui produit des films transposant les histoires des frères Grimm dans l’Allemagne des années 1930. Ou le mouvement féministe, qui fait de la sorcière une figure antipatriarcale. Aujourd’hui encore, chacun peut interpréter les contes à sa manière, et y projeter ses propres valeurs...

      https://www.ville-ge.ch/meg/expo29.php

  • Semaine internationale de la rébellion
    Face au militantisme, “nous sommes revenus à un système de répression des années 1960 et 1970”

    Lycéens fichés S, écolos entendus par la police, Gilets jaunes renvoyés en correctionnelle : Vanessa Codaccioni explique comment l’#antiterrorisme a contaminé l’appareil répressif. Et comment la France a fait un bond de 40 ans en arrière.

    La chercheuse en sciences politiques Vanessa Codaccioni s’inquiète de la #criminalisation croissante du #militantisme. En refusant la #politisation des mouvements de #contestation, le pouvoir va jusqu’à les assimiler à du #terrorisme. Suite et fin de notre série d’articles consacrée à la Semaine internationale de la rébellion qui se déroule du 12 au 19 avril.

    https://www.telerama.fr/idees/face-au-militantisme,-nous-sommes-revenus-a-un-systeme-de-repression-des-an


    illustration photo : Abdulmonam Eassa/AFP : Manifestation des Gilets jaunes, à Paris, le 1er décembre 2018.

    En quatre mois de mobilisation des Gilets jaunes, 8 645 personnes ont été placées en garde à vue, 2 000 ont été condamnées, et 1 800 sont en attente de jugement. A titre de comparaison, environ 11 000 individus avaient été arrêtés pendant les grèves de mineurs sous Thatcher entre 1984 et 1985. Ce qui est inédit, c’est ce niveau de contestation politique, ou la vigueur de la punition ?

    /.../

    ++ SEMAINE DE LA REBELLION, MODE D’EMPLOI
    C’est quoi : la Semaine internationale de la rébellion a été lancée par Extinction Rebellion, https://extinctionrebellion.fr, un mouvement né en Angleterre en octobre 2018 et qui depuis essaime dans de nombreux pays – parmi lesquels la France, l’Italie, l’Allemagne et les Etats-Unis. L’idée : mener des actions de #désobéissance civile non-violente afin d’intensifier la protestation contre l’inaction politique en matière de lutte contre le changement climatique et la disparition des espèces. D’autres organisations environnementales ont annoncé qu’elles participeraient à cette semaine internationale de la rébellion.
    C’est quand : la semaine internationale de la rébellion se déroule du 12 au 19 avril.
    Quelles actions : Impossible de tenir un agenda précis. Car si certains collectifs communiquent depuis plusieurs semaines sur leurs prochaines actions pour s’assurer une médiatisation maximale, d’autres cultivent au contraire le secret, afin d’amplifier l’effet de surprise.
    En France, citons une « action contre l’industrie du textile et la fast fashion » menée par #Extinction #Rebellion, qui s’est déroulée le vendredi 12 avril. Et « bloquons la République des pollueurs », une action en Ile-de-France organisée par les Amis de la Terre, ANV-COP21 et Greenpeace. Des actions de « swarming » (blocages éphémères de la circulation) sont annoncées à travers le monde…
    Marc Belpois

    #répression

  • En #Colombie, le long bras de fer entre les Indiens et le gouvernement
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/08/en-colombie-le-long-bras-de-fer-entre-les-indiens-et-le-gouvernement_5447216

    Samedi 6 avril, les bulldozers sont entrés en action pour déblayer la route panaméricaine bloquée depuis vingt-sept jours entre les villes de Cali et de Popayan, dans le sud-ouest de la Colombie. La veille, les envoyés de Bogota et les représentants des communautés indiennes du département du Cauca étaient arrivés à un accord dans le hameau de Mondomo. Aux abords de la voie, les #Indiens ont commencé à emballer leurs casseroles et à démonter les bâches en plastique qui leur ont servi de tentes pendant plus de trois semaines.

    « Si le président Ivan Duque ne tient pas ses promesses, on reviendra », avertit Jeson, un jeune de la communauté Nasa.

    #paywall... #amérindiens #peuples_autochtones #contestation

  • #contes érotiques
    http://www.radiopanik.org/emissions/hot-lips/contes-erotiques

    Pour cet épisode de Hot Lips, nous avons eu la chance d’enregistrer et d’interviewer Ria Carbonez, pour son spectacle, « Du bout des lèvres »

    Pour plus d’informations : http://www.riacarbonez.com

    #sexualité #Afrique #images #intime #sexualité,contes,Afrique,images,intime
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/hot-lips/contes-erotiques_06375__1.mp3

  • Aujourd’hui, acte 17, par André Gunthert

    Dix-sept semaines d’un conflit social qui attend toujours sa résolution. Comment mieux dire, à l’heure où l’on évoque déjà les modalités de restitution du « Grand débat », que de #débat – c’est à dire de rencontre, de dialogue, de construction d’un consensus – il n’y en a pas eu ? Ou plutôt : il n’y en a pas eu avec Eux. Eux : les Gilets jaunes, les contestataires, les abrutis, les violents, les haineux. Les méchants. Ceux dont la #médiatisation a patiemment élaboré l’altérité. Macron, président de la politesse, a dicté la règle. On discute avec ceux qui disent bonjour, qui serrent la main, et qui ne coupent pas la parole au président. Les gentils. Ceux qui suivent les règles. Pas avec les Autres. Ceux qui les refusent. Comment contester cette équation repeinte aux couleurs du formalisme républicain ?

    C’est la magie performative du : « Vous ne m’avez pas serré la main ». Donc je suis légitimé à ne pas vous adresser la parole. Ne pas s’occuper du fond, répliquer sur la forme. Une technique de base du troll moyen. Je ne tiendrai pas compte de ce que vous venez d’énoncer, parce que vous n’avez pas respecté la bienséance. Magie d’une inversion qui glisse sous le tapis la colère. Et qui permet de dire : c’est de votre faute.

    On peut tourner et retourner dans tous les sens cette formule magique du formalisme : elle n’existe que pour faire taire. Débattre avec ceux qui sont déjà d’accord, ce n’est pas débattre. Ne pas écouter ceux qui protestent, et pire : les disqualifier justement parce qu’ils ont choisi de sortir du cadre qui étouffe toute #contestation, ce n’est pas un dialogue, mais un soliloque.

    Acte 17. On attend juste qu’ils s’essouflent. Logiquement, plus on se bouche les oreilles, plus ils se fatigueront. Ils vont bien finir par voir ça ne sert à rien. Cette attitude incarnée jusqu’au sommet de l’Etat n’a qu’un nom : le déni. Des violences policières, des blessés en pagaille, des malheureux fauchés sans la moindre raison ? Il est interdit d’en parler dans un Etat de droit, intime sans sourire le monarque républicain. N’ai-je pas été élu par tous les journaux de France ? Le débat c’est moi.

    Faire taire ceux qui crient et réserver la parole aux plus polis, est-ce encore la République ? Priver de #légitimité une partie du peuple parce qu’on est du bon côté de la caméra ou du fusil, ce n’est pas la démocratie, c’est la loi du plus fort. La démocratie ne résulte pas seulement d’un comptage des voix au moment du scrutin. Elle se construit fondamentalement sur l’élaboration d’une opinion commune, par les instruments du débat public : non pas le soliloque de l’autorité organisé pour annuler toute altérité, mais la libre expression de chacun répondant à chacun, armé de sa raison, et profitant d’un espace public qui est la condition du dialogue.

    La république de la politesse n’a plus de démocratique que le nom. Lorsqu’on refuse d’entendre ceux qui ont à se plaindre, lorsqu’on manipule la #violence tout en élevant un mur de #déni, lorsqu’on nomme débat le théâtre de la leçon magistrale du pouvoir, on se livre à une parodie autoritaire et méprisante. Souhaitons que l’Acte du jour ne soit pas obscurci par la barbarie de ceux qui portent le masque de l’Etat de droit.

  • Procès en appel des tombeurs de mur de #Bure

    Appel à convergence contre la #criminalisation des #luttes

    Jeudi 10 janvier à 13h la Cour d’Appel de #Nancy jugera le cas des « deux Christian », à qui l’Andra reproche d’avoir abattu, lors de la manifestation du 14 août 2016, avec 500 autres personnes, le « mur de Bure », érigé illégalement par l’Andra, qui bordait le bois Lejuc.
    Ils avaient été condamnés à 2 mois de prison avec sursis et 3000 euros d’amende – soit 1200000 euros divisé par 400, le nombre de participants supposés à la manifestation. Ce #procès est un des symboles de la criminalisation massive qui s’abat sur la lutte de Bure (qui n’est pas près de s’arrêter), et plus généralement sur toutes les formes de #ContestationPolitique en France.

    PROGRAMME
    Rendez-vous devant la Cour d’Appel de Nancy, Place Carrière
    12h00 : arrivée, repas paysan et auberge espagnole
    13h30 : début de l’audience
    14h environ : prises de paroles de personnes participant à la lutte à
    Bure et également d’autres luttes du Grand Est.
    – Jeux, table d’infos, chorales, etc.
    17h : temps d’échange régional inter-luttes, « faisons tomber les murs
    entre nos luttes » aux abords de la Cour d’Appel

    /Plus d’informations :
    http://www.stopcigeo-bure.eu/evenement/10-01-proces-en-appel-des-tombeurs-de-mur-rassemblement
    <http://www.stopcigeo-bure.eu> – burepartout@riseup.net/