continent:afrique

  • L’oligarchie s’amuse

    Le bal masqué de Dior à Venise, échos d’un Fellini contemporain - Godfrey Deeny - traduit par Paul Kaplan - 19 Mai 2019 - fashion network
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-bal-masque-de-Dior-a-Venise-echos-d-un-Fellini-contemporain,10


    Pietro Beccari, le PDG de Christian Dior, et Elisabetta Beccari - Photo : Virgile Guinard

    Maria Grazia Chiuri ne prend jamais vraiment de vacances. À peine deux semaines après le défilé de la collection Croisière 2020 de Christian Dior, organisé à Marrakech, la créatrice italienne a dessiné les costumes d’une performance fantasmagorique donnée samedi soir, juste avant le bal Tiepolo organisé par Dior à Venise, qui faisait écho aux revendications politiques et à l’ambiance générale de la Biennale.

    Des dieux et des déesses dorés, plusieurs Jules César, des comtesses aux proportions divines, des courtisanes cruelles, des dandys coiffés de plumes géantes, une Cléopâtre majestueuse, et diverses figures célestes - dont une qui a passé la soirée perchée au sommet d’une grande échelle à pêcher un globe argenté parmi les célébrités... Karlie Kloss jetait des oeillades fatales derrière son éventail, vêtue d’une robe corset imprimée. Sienna Miller est arrivée sous une gigantesque cape en soie beige et une robe moulante et scintillante, pendue au bras de son nouveau cavalier, Lucas Zwirner. Tilda Swinton était sanglée dans un costume en soie bouclée et Monica Bellucci et Dasha Zhukova resplendissaient dans leurs robe et cape à fleurs. 100 % Dior.

    Samedi soir, après un véritable embouteillage nautique, des dizaines de bateaux de luxe Riva ont débarqué les invités sur les marches du palazzo, tandis que la troupe de danseuses Parolabianca se produisait sur une terrasse au bord du canal. Trois d’entre elles étaient juchées sur des échasses pour donner encore plus d’ampleur aux motifs étranges de Maria Grazia Chiuri - imprimés pêle-mêle d’animaux mythologiques, de cieux nocturnes, de crustacés géants, de taureaux en plein galop et d’amiraux de la Renaissance. « Des voyages célestes et ancestraux à travers le ciel », résume la directrice artistique des collections féminines de Dior.

    « Je pense que nous, Italiens, avons oublié que nous sommes une nation de navigateurs, surtout les Vénitiens. Que nous avons fini par nous intégrer dans des centaines de cultures et de pays. Et que nous sommes une nation d’immigrés sur toute la planète depuis de nombreuses générations », rappelle-t-elle.

    Des images dignes de cette Biennale, marquée par l’appel de nombreux artistes en faveur de frontières plus ouvertes . Cet après-midi-là, l’artiste aborigène australien Richard Bell a fait remorquer une péniche autour de Venise, transportant un pavillon factice enchaîné sur le bateau pour critiquer l’#impérialisme et le #colonialisme de son pays. Dans l’Arsenal, centre névralgique de la Biennale, l’artiste suisse Christoph Büchel a installé Barca Nostra, un bateau de pêche rouillé de 21 mètres qui a coulé au large de Lampedusa en 2015, entraînant la mort de près d’un millier de #réfugiés.

    Dans le cadre de l’exposition principale, nombreuses étaient les images puissantes d’exclusion et de dialogue des cultures - on retient surtout les photos nocturnes de Soham Gupta qui représentent des étrangers indiens errant dans les décombres de #Calcutta, les films d’Arthur Jafa sur les droits civiques et les superbes collages autobiographiques de Njideka Akunyili Crosby, artiste américaine née au Nigeria. Sans oublier la Sud-Africaine Zanele Muholi qui a fait un autoportrait quotidien pendant un an pour dénoncer les crimes de #haine et l’#homophobie dans son pays natal, tandis que le pavillon vénézuélien n’a pas ouvert en raison des troubles politiques dans son pays.

    De l’autre côté de la ville, le bal avait lieu au Palazzo Labia, célèbre pour les fresques sublimes de Giambattista Tiepolo, notamment dans l’immense salle de bal aménagée sur deux étages, ornée de scènes légendaires de la vie d’Antoine et Cléopâtre. La somptueuse soirée de Dior rappelait le célèbre bal oriental de 1951, organisé dans le même palais par son propriétaire mexicain de l’époque, Charles de Beistegui, qui avait redonné à l’édifice sa splendeur d’origine. Entré dans l’histoire comme « le bal du siècle », l’événement est resté dans les mémoires grâce aux nombreux costumes et robes dessinés conjointement par Salvador Dali et Christian Dior.

    C’est Dior qui a financé le bal, qui a permis de récolter des fonds pour la fondation Venetian Heritage, qui soutient plus de 100 projets de restauration du patrimoine vénitien et dont c’est le 20e anniversaire cette année. Le président américain de l’organisation internationale, Peter Marino, est un architecte qui a dessiné des boutiques parmi les plus remarquables du monde, pour des marques comme #Louis_Vuitton, #Chanel et, bien sûr, #Dior.

    « Les temps changent. Le bal de Beistegui était un événement fabuleux organisé pour les personnes les plus fortunées de la planète. Celui-ci aussi est un grand bal, mais il a pour but de récolter des fonds pour nos projets », précise Peter Marino, vêtu d’une veste, d’une culotte et de bottes Renaissance entièrement noirs, comme Vélasquez aurait pu en porter s’il avait fréquenté les bars gays de New York. Après le dîner, une vente aux enchères a permis de recueillir plus de 400 000 euros pour protéger le patrimoine vénitien.

    Comme pour sa collection Croisière - qui contenait des collaborations avec des artisans marocains, des fabricants de tissus perlés massaï et d’imprimés wax ivoiriens, des artistes et des créateurs de toute l’Afrique et de sa diaspora -, Maria Grazia Chiuri a travaillé avec des acteurs locaux de premier plan pour son bal Tiepolo.

    Les tables joliment décorées, en suivant des thèmes variés selon les salles - jungle, sicilienne et chinoise - comportaient des sphinx égyptiens, des œufs d’autruche géants, d’énormes candélabres en verre, des perroquets en céramique et des nappes sur mesure du légendaire fabricant de tissus et peintre vénitien Fortuny. Les invités ont pu déguster un pudding de fruits de mer composé de caviar, de homards et de crevettes, suivi d’un délicieux bar, préparé par Silvio Giavedoni, chef du restaurant Quadri de la place Saint-Marc, étoilé au guide Michelin.

    Pour ses costumes de bal, Maria Grazia Chiuri a également fait appel au fabricant de soie Rubelli, ainsi qu’à Bevilacqua, le célèbre spécialiste du velours et de damas « soprarizzo », dont le siège se trouve de l’autre côté du Grand Canal, en face du Palazzo Labia. Une demi-douzaine de danseuses de la troupe Parolabianca ont clôturé la soirée en dansant sous les fresques maniéristes de Tiepolo, au son d’une harpe malienne et de violons.

    Un événement vif, effronté, licencieux et provocateur... comme tous les grands bals masqués. Le #masque donne la liberté d’être poliment impoli - si on croise quelqu’un qu’on préfère éviter, il suffit de prétendre qu’on ne l’a pas reconnu. La soirée s’est déroulée dans une ambiance digne d’un film de Merchant Ivory ou de #Fellini et de son Casanova. Personnage que Sienna Miller a d’ailleurs côtoyé dans un de ses films...

    « Monsieur Dior a toujours adoré Venise. Ses artistes, ses artisans et son art font donc partie du patrimoine de Dior. Une raison de plus pour laquelle j’ai adoré mettre à contribution le savoir-faire vénitien pour organiser le bal », confie Maria Grazia Chiuri.

    Geste gracieux, Dior a offert un éventail à chaque invité, imprimé d’une célèbre phrase de son fondateur : « Les fêtes ont ceci de nécessaire qu’elles apportent de la joie ».

    #fric #ruissellement #bernard_arnault

  • Le génocide voilé

    « Les #Arabes ont razzié l’#Afrique_subsaharienne pendant treize siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains.
    Cette douloureuse page de l’#histoire des peuples noirs n’est apparemment pas définitivement tournée. La #traite_négrière a commencé lorsque l’émir et général arabe #Abdallah_ben_Saïd a imposé aux #Soudanais un #bakht (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d’#esclaves. La majorité de ces hommes était prélevée sur les populations du #Darfour. Et ce fut le point de départ d’une énorme #ponction_humaine qui devait s’arrêter officiellement au début du XXe siècle. »


    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Continents-Noirs/Le-genocide-voile

    #esclavage #déportations #livre #racisme
    ping @reka

    On me signale ce livre, que je signale du coup à mon tour.
    Elle me l’a signalé avec ce commentaire :

    c’est sur la #traite_arabe, qui a saigné l’Afrique bien plus longtemps , en plus grand nombre, et plus inhumaine aussi (car tous ces esclaves ont bien peu de descendants dans les pays arabes) et en accouchant, tout autant que l’autre, d’un #racisme_anti-noirs très fort.

    (indispensable pour saisir l’immensité de l’horreur libyenne).

    Pas tout récent, il est sorti en 2008...

  • La ZLEC, un afrolibéralisme caché derrière le masque du panafricanisme
    https://www.cetri.be/La-ZLEC-un-afroliberalisme-cache

    Quel contraste. Le continent s’est levé contre la signature des Accords de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et les pays africains, décrits comme le « baiser de la mort de l’Europe à l’Afrique ». Mais face à la ZLEC, la Zone de #Libre-échange continentale, il est pour l’heure silencieux. Exceptés le travail de décryptage d’Africa Check et les salutaires campagnes d’explications menées par le Comité d’action pour l’abolition des dettes illégitimes ou le réseau Third World Network Africa, le (...)

    #Le_Sud_en_mouvement

    / #Le_Sud_en_mouvement, #Afrique_subsaharienne, Libre-échange, Les blogs du (...)

    #Les_blogs_du_Diplo

  • De la difficulté de cartographier l’espace saharo-sahélien

    Depuis les premières cartes de l’Afrique au XVIe siècle où le Sahara apparaissait comme une longue barrière de dunes et le Sahel comme un lieu hanté par des bêtes sauvages, cartographier l’espace saharo-sahélien pose problème. Encore aujourd’hui, il semble difficile de représenter les mutations qui traversent la zone sans entretenir certains clichés. Nous en voulons pour preuve deux récents phénomènes qui ont fait l’objet d’une importante production cartographique : les migrations transsahariennes et la montée de l’insécurité liée au terrorisme.

    Des espaces migratoires lisses

    Les cartes diffusées dans la presse ou les rapports d’expertise sur la question donnent régulièrement à voir le Sahara et le Sahel depuis l’Europe, en les présentant comme des carrefours migratoires incontrôlables et des espaces de transit généralisé. Les concepteurs de ces documents ont fait des choix qui s’expliquent autant par la volonté d’en faciliter la lecture et de permettre une compréhension immédiate que par la difficulté de représenter certains faits complexes sur la carte. La plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « #aspérités » — spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire… — qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants. Les concepteurs de ces cartes opèrent ainsi de nombreux raccourcis qu’ils imposent au lecteur ; ils laissent de côté les questions essentielles mais peu documentées de la hiérarchisation des flux ou de l’importance de telle ou telle agglomération le long de ces routes, ou encore de la variabilité du phénomène, de sa saisonnalité…

    Les longs traits qui figurent la migration africaine vers l’Europe (fig. 1) restituent l’image un peu inquiétante d’une invasion passant par des itinéraires (les villes de Ceuta et de Mellila, la Libye...) qui sont pourtant rarement empruntés simultanément par des milliers de migrants. De telles cartes font oublier que ces flux sont marginaux au regard des migrations africaines et même des migrations transsahariennes. Elles induisent aussi une confusion entre « itinéraires » et « flux ». Les centaines de milliers de Soudanais, Éthiopiens qui se rendent en Égypte n’y sont pas représentés, ni les Tchadiens et les Soudanais en Libye, ni les Nigériens et les Maliens en Algérie... À l’inverse, il n’est jamais fait cas des Sahariens qui « descendent » dans les pays sahéliens ni de ceux du golfe de Guinée, flux pourtant plus anciens.

    La carte établie par l’agence européenne Frontex qui dresse le bilan des flux aux frontières extérieures de l’Europe est tout aussi évocatrice (fig. 2). Voulant mettre en lumière l’efficacité des opérations de contrôle des frontières sur le court terme, elle rend compte de la baisse des flux migratoires entre 2008 et 2009. Mais, en sus de figurer de façon confuse chiffres, nationalités et provenances, la carte de Frontex trace également des routes approximatives : l’improbable passage par le Sud-Est égyptien entre le Soudan et la Libye ou le départ depuis le golfe de Syrte vers l’Italie ou Malte. Cette carte gomme également la dimension conjoncturelle propre à ces flux migratoires, qu’il s’agisse de leur baisse progressive depuis le début des années 2000 ou de leur réactivation, largement évoquée depuis le début des révoltes arabes en 2011.

    Des zones grises incontrôlables ?

    Cette carte du ministère des Affaires étrangères (fig. 3) rappelle le changement géopolitique brutal qu’a connu la zone ces dernières années. Les nomades seraient passés du statut fascinant de Bédouins hospitaliers qui menaient les caravanes et accompagnaient les trekkeurs à celui de dangereux islamistes à la solde d’AQMI (al Qaïda au Maghreb islamique). Les récentes turbulences géopolitiques, généralement mises sur le compte d’al Qaïda, entretiennent l’idée que des régions entières échappent à l’emprise des États. Sur cette carte élaborée par le centre de crise du ministère des Affaires étrangères, la menace prend la forme d’une surface de couleur rouge couvrant une vaste zone qui s’étend de la Mauritanie au Niger. Qualifiée de « Sahel », alors même qu’elle couvre davantage le Sahara, elle est fortement déconseillée aux voyageurs. À l’évidence, représenter en surface une menace ne s’accorde pas avec la réalité d’AQMI, groupe qui opère toujours par des attaques ciblées et ponctuelles et selon une stratégie « fondée sur le mouvement et les réseaux » (Retaillé, Walther, 2011). Une carte réticulaire qui présenterait ses bases terrestres (le terme d’al Qaïda signifie justement base en arabe) et les lieux d’actes terroristes serait bien plus juste. Devant l’impossibilité à réaliser cette carte, c’est toute la zone qui est montrée du doigt pour le « risque terroriste » qu’elle représente et, par conséquent, délaissée par les touristes, les chercheurs, les ONG et les investisseurs. Seules les grandes firmes multinationales continuent à tirer bénéfice des ressources que la zone renferme et sont prêtes à investir beaucoup d’argent pour assurer la sécurité des enclaves extractives.


    https://mappemonde-archive.mgm.fr/num31/intro/intro2.html
    #Sahara #Sahel #cartographie #migrations #itinéraires_migratoires #parcours_migratoires
    ping @reka

    • Sarah Mekdjian cite le texte de Armelle Choplin et Olivier Pliez dans son article : "Figurer les entre-deux migratoires"
      https://journals.openedition.org/cdg/790

      Sur de nombreuses cartes migratoires, qui paraissent notamment dans les médias, les espaces parcourus par les migrants pendant leurs voyages sont souvent « lissés », selon la terminologie utilisée par Armelle Choplin et Olivier Pliez (2011) au sujet des cartes de l’espace migratoire transsaharien : « la plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « aspérités » -spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire...- qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants » (Pliez, Chopplin, 2011). En réaction à la figuration d’espaces « lissés », des chercheurs tentent de produire des cartes où apparaissent les expériences vécues pendant les déplacements et les difficultés à franchir des frontières de plus en plus surveillées. L’Atlas des migrants en Europe publié par le collectif Migreurop (2009, 2012), mais aussi des productions de contre-cartographie sur les franchissements frontaliers, entre art, science et activisme, se multiplient7.

  • C’est confirmé, Huawei et Honor perdent leur licence Android - FrAndroid
    https://www.frandroid.com/marques/huawei/595614_cest-confirme-huawei-perd-sa-licence-android

    En dehors de la Chine, cette décision pourrait être une condamnation à mort pour les smartphones Huawei en Afrique, en Asie, en Inde et en Europe. Il n’existe pas, pour le moment, d’alternatives viables à l’écosystème Android de Google. Par conséquent, les smartphones Huawei sans Google vont traverser une période difficile. Huawei va donc se battre pour défendre ses droits et récupérer sa licence Android.

    Si l’interdiction persiste, il est possible que Huawei développe un Android avec le Huawei App Store, sans Google, ce qui lui permettra d’étendre son écosystème d’applications au reste du monde. Huawei a également lancé le développement d’un système d’exploitation interne, mais il n’est pas évident que cela soit une meilleure option que d’utiliser Android.

  • Le rôle des #multinationales dans les #violences en #Afrique
    http://theconversation.com/le-role-des-multinationales-dans-les-violences-en-afrique-116618

    Les auteurs s’appuient sur une étude géolocalisée mettant en parallèle la présence des firmes et l’occurrence des conflits miniers. Ils ont quadrillé l’Afrique par zones de 55 sur 55 kilomètres pour analyser l’impact de l’augmentation du prix de 14 minerais. Leurs résultats suggèrent qu’une hausse des prix des matières premières augmente la violence uniquement dans les zones exploitées par des firmes étrangères.

  • [Dataviz] Simulated Dendrochronology of U.S. Immigration 1790-2016

    où les auteurs montrent comment la métaphore des"lignes de vie" lisibles sur les troncs d’arbres permet de visualiser la temporalité de courants migratoires.

    Chaque ligne correspond à une année et chaque point à 100 immigrants. Les lignes ont une orientation qui varie en fonction du pays de provenance, la couleur des points correspond à la région du monde concernée (L’Europe en vert, le Canada en bleu, l’Afrique en Rouge et l’Amérique latine en jaune, etc.)

    https://pic.infini.fr/hf0S1zgL/NMGDdmCy.PNG

    Pour montrer tout ça, une animation est proposée : https://vimeo.com/276140430

    En savoir plus : https://web.northeastern.edu/naturalizing-immigration-dataviz

    #dataviz #USA #immigration #migrants #métaphore #représentation #flows

  • Une vidéo dévoile le faste d’une fête donnée à Versailles par Carlos Ghosn en 2014
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/09/une-video-devoile-le-faste-d-une-fete-donnee-a-versailles-par-carlos-ghosn-e
    https://www.youtube.com/watch?v=DYhWZ0IYFSg

    Une vidéo dévoile le faste d’une fête donnée à Versailles par Carlos Ghosn en 2014
    Cet événement, qui a eu lieu le jour du 60e anniversaire du chef d’entreprise, visait officiellement à célébrer les 15 ans de l’Alliance Renault-Nissan.
    […]
    Officiellement, il s’agissait d’un événement pour les 15 ans de l’Alliance Renault-Nissan mais selon les deux médias, l’assistance était davantage composée d’amis de M. Ghosn que de représentants des deux constructeurs. La date, le 9 mars, interroge également, puisqu’elle correspond exactement aux 60 ans du chef d’entreprise et non à celle de l’anniversaire de l’Alliance. Le montant de la facture réglée par le constructeur s’élève à 600 000 euros.

  • La demande de sable a triplé en 20 ans, l’ONU s’inquiète - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/demande-sable-triple-20-ans-lonu-sinquiete

    La demande en sable et en gravier atteint 40 à 50 milliards de tonnes par an, 3 fois plus qu’il y a 20 ans. L’extraction a contribué à la diminution de plages et d’aquifères, la pollution, des inondations et des sécheresses. L’ONU veut travailler avec LafargeHolcim.

    Le sable et le gravier constituent des composantes « non reconnues de nos économies et du développement », a estimé mardi devant la presse le directeur exécutif de la base de données des ressources mondiales à Genève d’ONU Environnement (GRID-Genève), Pascal Peduzzi.[...]

    Les pays les plus affectés se trouvent en Asie et en Afrique. Parmi eux, la Chine est confrontée à une augmentation de population et d’infrastructures. Elle a aussi utilisé du sable pour établir rapidement des bases militaires sur les îles contestées dans la Mer de Chine.

    Par habitant, Singapour, qui a étendu son territoire sur la mer de 20% depuis 1973, est le plus gros consommateur. Ces excroissances utilisent 1,2 milliard de tonnes par an.

    Sand and Sustainability: Finding New Solutions for Environmental Governance of Global Sand Resources
    https://wedocs.unep.org/handle/20.500.11822/28163

    #sable #extraction #construction #urbanisation

  • Logement et racisme : un an d’enquête sur les discriminations - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/logement-et-racisme-un-an-d-enquete-sur-les-discriminations-06-05-2019-80

    Pour obtenir un logement en Ile-de-France, tous les candidats ne partent pas à armes égales : « Un profil asiatique a 15 % de chance en moins d’avoir un logement qu’une personne d’origine française ancienne, une personne d’origine maghrébine a 28 % de chance en moins et une personne ultramarine ou d’Afrique subsaharienne a 38 % de chance en moins ».Ce triste constat est l’un des principaux enseignements de l’enquête menée par SOS Racisme et qui sera dévoilée ce mardi lors du colloque « Discriminations raciales au logement : ça suffit ! ». « Quand on connaît les tensions sur le marché de la location en Ile-de-France, partir avec un handicap de près de 40 % c’est énorme », souligne Dominique Sopo, le président de l’association.

    Pendant un an, les équipes de l’association antiraciste ont effectué une opération de testing de grande ampleur. « La discrimination raciale est une infraction très insidieuse. Les victimes ont rarement conscience d’en avoir fait l’objet, rappelle Julia Levivier, la responsable du pôle juridique de l’association. Les preuves manquent et le testing est bien souvent la seule manière d’objectiver le phénomène. » Le cas échéant, les résultats peuvent également être produits devant un tribunal pour obtenir une condamnation.

    Concrètement, les auteurs de l’étude ont répondu à 775 annonces immobilières de location dans tous les départements d’Ile-de-France : avec les mêmes informations mais une seule variable, la consonance du nom de famille. 192 tests se sont avérés exploitables et les résultats obtenus sont édifiants. « C’est le profil ayant des origines françaises anciennes qui a obtenu le plus de retours positifs (proposition de rendez-vous ou demande de pièces complémentaires afin d’accéder au rendez-vous) avec 17 % de retours positifs, le profil asiatique a reçu 15 % de retours positifs, le profil maghrébin a reçu 12 % de retours positifs et les profils d’Afrique subsaharien et ultramarin tous deux 11 % de retours positifs », synthétise le rapport.

    Le prix du loyer n’a pas d’impact sur les discriminations. En revanche, l’influence du bailleur est beaucoup plus significative. Le taux de discrimination pour les logements mis en location par les particuliers se monte à 87 % quand il est de 68 % pour les biens proposés par des réseaux d’agence. « Ce n’est pas surprenant car les professionnels sont davantage sensibilisés à cette question et sont censés connaître le droit. Ceci étant dit, ce taux reste spectaculairement élevé de la part d’acteurs dont on attendrait qu’ils remplissent correctement leur rôle », s’alarme Dominique Sopo.
    L’association dénonce au passage la suppression, en novembre dernier, de la fonction disciplinaire de l’organe chargé de régir le fonctionnement des professions immobilières. « Un indéniable recul », tacle SOS.

    Face à un tel constat, l’association réclame le lancement d’une grande campagne de sensibilisation sur les discriminations. « On ne peut pas se contenter des déclarations ponctuelles de tel ou tel responsable politique, insiste Dominique Sopo. Si on veut faire évoluer les consciences, il faut s’en donner les moyens. On a besoin de mesures concrètes. »

    L’étude réalisée par SOS Racisme intervient à une période où, selon les études d’opinion, la pensée raciste est en recul. « Tout d’abord, le mécanisme des discriminations renvoie aux préjugés inconscients des individus […] – les personnes pouvant être amenées à discriminer sans nécessairement s’en rendre compte », avance le rapport en guise de première explication. « Ensuite, poursuit le texte, les condamnations juridiques et morales du racisme permettent d’en empêcher l’expression directe par les individus. De ce fait, les discriminations résultent également d’un racisme conscient mais non assumé. »

    #discrimination #racisme #logement

  • Les végans meilleurs soutiens de Nétanyaou ? Israël terre promise du vegan-washing Paul Aries - 24 Avril 2019 - Le Grand Soir
    https://www.legrandsoir.info/les-vegans-meilleurs-soutiens-de-netanyaou-israel-terre-promise-du-veg

    Un site végan me soupçonnait récemment d’antisémitisme (ce qui est un comble) parce que j’évoquais l’importance du lobby végan en Israël dans ma Lettre aux mangeurs de viandes qui souhaitent le rester sans culpabiliser (Larousse). Je vais cependant récidiver en m’abritant derrière le site autorisé de la Chambre de commerce France-Israël qui titrait, au lendemain de la réélection du candidat de la droite la plus dure : « Le véganisme : clé de la victoire de Nétanyaou ? ».

    La thèse, même sous forme interrogative, mérite le détour pour qui connait Israël. Il est exact que pour emporter les voix des « amis des animaux », Netanyahou a annoncé arrêter de consommer de la viande. Lors d’une conférence de presse donnée le 10 mars 2019, la députée Sharren Haskel, membre du parti du Likoud et proche de « Bibi », a annoncé que le Premier ministre et toute sa famille « avaient opté pour le végétarisme ». « Pas entièrement », a-t-elle ajouté à mi-mot. La presse conclut qu’en « s’entourant de cette figure appréciée par les défenseurs des bêtes, « Bibi » a probablement gagné des points dans les urnes ». Beaucoup de sites dont Actualité Israël ont repris aussitôt cette analyse. Sharren Haskel a joué effectivement un rôle central dans la véganisation de la droite. Ex-membre volontaire des commandos de la police des frontières, opposée récemment aux projets d’amélioration de la situation juridique des gays, reconnue comme proche idéologiquement du Tea Party des Etats-Unis, elle n’a cessé de se droitiser, au fils des années, expliquant, par exemple, qu’« ll n’y a pas d’armée plus morale dans le monde que la nôtre » (sic). Les journalistes s’interrogent cependant : « Deux questions émergent lorsqu’on constate l’importance de ces mouvements en Israël : y a-t-il un lien entre l’antispécisme et la spécificité historique d’Israël, à savoir sa définition comme « Etat des Juifs » ? Ensuite, cet engouement pour la cause animale a-t-il un lien avec le conflit israélo-palestinien ? ». La faute politique du candidat travailliste aurait été de ne jamais préciser si, de son côté, il mangeait encore du poulet, lit-on sous la plume des experts.

    L’instrumentalisation du véganisme à des fins politiques ne date pas cependant de cette seule période électorale ni même de la présence de Sharren Haskel. Nétanyaou se dit depuis longtemps favorable aux « lundis sans viande » et l’armée israélienne se proclame végane (alimentation et vêtements).

    Les faits sont assez têtus pour permettre de raconter une tout autre histoire. Cette pseudo « première nation végane » (comme on le lit dans la presse) reste l’un des pays au monde consommant le plus de viande (80 kilos par personne et par an contre 66 en France), notamment de poulets (57 kilos), et les végans, avec 8 % de la population, n’y sont guère plus nombreux qu’ailleurs… Alors pourquoi Israël passe-t-elle pour être le paradis des végans dans le monde ? L’Etat israélien est l’inventeur du vegan-washing en tant que stratégie politique.

    Israël a été d’abord le laboratoire d’une expérience grandeur nature, en matière de conversion, puisque 60 % des téléspectateurs réguliers de l’émission de télé-réalité « Big Brother » ont changé leur façon de manger. Tel Gilboa (née en 1978), fondatrice du Front israélien de libération des animaux (ALF) en 2013, a remporté la sixième édition de « Big Brother » en 2014, en utilisant, avec la complicité de la production, l’émission pour propager, en prime time, le véganisme, et ceci durant trois mois et demi… Végan France titrait le 10 février 2016 : « Une activiste végane remporte « Big Brother » ». Elle portait pour la finale un T-shirt « Go Végan », son opposant en finale (Eldad) était aussi végan, comme d’ailleurs 4 des 18 occupants de la « maison ». On sait aujourd’hui qu’elle a bénéficié d’une véritable mise en scène, un autre candidat était un pseudo-éleveur bovin engagé par la production et dont le rôle était de provoquer et de pousser la participation végane, la production a même autorisé l’ami de Tal à venir parler de véganisme devant les résidents de la « maison » et leur a projeté une vidéo sur l’industrie des œufs, de la viande et du lait, séance enregistrée puis projetée à la télévision, avec une séquence montrant les résidents fondant en larmes. Yoram Zack, directeur de la production, a prononcé un discours après sa victoire : « Il y a cent neuf jours vous êtes entrée dans la maison pour accomplir une mission. Vous êtes venue ici pour servir de voix à ceux qui ne peuvent pas parler . »

    Cette belle aventure n’est pas sans lien avec le fait que le gouvernement israélien a choisi de faire des biotechnologies (notamment dans le domaine agricole) un secteur de pointe, avec la fondation de plus 1 350 firmes, dont 612 créées depuis 2007, et qui mobilisent 20 % du total des investissements. Un exemple : la start-up SuperMeat commercialise une viande vegan friendly , grâce à un blanc de poulet issu de cultures cellulaires, les cellules sont prélevées par biopsie puis cultivées industriellement en laboratoire, elles se nourrissent d’acides aminés d’origine végétale et de glucose. L’association #L214 a relayé l’appel aux dons à SuperMeat sur Facebook. Le professeur Yaakov Nahmias, cofondateur et directeur de recherche de SuperMeat, est aussi directeur du Grass Center for Bioengineering de l’Université hébraïque de Jérusalem et membre du Broad Institute de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces projets sont soutenus par des organisations comme l’ONG A #Well-fed_World (Un monde bien nourri) qui distribue de l’alimentation végane aux nécessiteux. Cette ONG travaille avec le Fonds international pour l’Afrique afin de généraliser des repas scolaires strictement végétariens (Éthiopie). La #Modern_Agriculture_Foundation et l’université de Tel-Aviv ont lancé, en 2014, un projet de viande de poulet cultivée, sous la direction d’Amit Gefen, un des principaux experts mondiaux en ingénierie tissulaire. La firme #Jet-Eat vient de lancer la première imprimante alimentaire 3D végane…au monde.

    Cette belle aventure n’est pas non plus sans lien avec la possibilité que donne le #vegan-washing de laver plus blanc l’Etat d’Israël et sa politique de colonisation.

    Gary Yourofsky, le meilleur VRP végan en Israël
    Le militant étasunien Gary Yourofsky est l’un des nouveaux visages du véganisme israélien. Sa vidéo a été visionnée par plus d’un million d’habitants sur une population de huit millions, ses conférences font le plein et attirent l’élite de la société y compris des politiques comme Tzipi Livni (ancienne agente du Mossad, ancienne députée, elle vient d’abandonner la politique) … à tel point que la presse se demandait si Netanyaou n’irait pas la prochaine fois dans le cadre de sa stratégie assister à une conférence de Yourofsky. Gary Yourofsky ne recycle pas seulement les plus vieux clichés du végétarisme, l’humanité serait herbivore, toutes les maladies majeures seraient dues à la consommation carnée, car il se veut aussi ouvertement misanthrope et « dérape » souvent : « Au fond de moi, j’espère sincèrement que l’oppression, la torture et le meurtre se retournent dix fois contre les hommes qui s’en moquent ! Je souhaite que des pères tirent accidentellement sur leurs fils à l’occasion des parties de chasse, pendant que les carnivores succombent lentement à des crises cardiaques. Que chaque femme emmitouflée dans la fourrure doive endurer un viol si brutal qu’elle en soit marquée à vie. Et que chaque homme couvert de fourrure se fasse sodomiser si violemment que ses organes internes en soient détruits. Que chaque cowboy et chaque matador soit encorné jusqu’à la mort, que les tortionnaires du cirque se fassent piétiner par des éléphants et lacérer par des tigres . » Gary Yourofsky a pris position également en faveur d’Israël contre la Palestine : « Alors que les Israéliens sont dans un processus de destruction des industries de viande, de produits laitiers et d’œufs – ce qui amènera à l’éradication des camps de concentration pour les animaux, les Palestiniens et leurs sympathisants “droitdelhommistes”, psychotiques, sont en train de construire encore plus de camps pour les animaux ! […] Les Palestiniens sont le problème. C’est le groupe de personnes le plus psychotique du monde . »

    Cette position n’est malheureusement pas isolée. Eyal Megged appelle Netanyahou à faire d’Israël la terre des droits des animaux plutôt que de chercher inutilement une paix impossible avec les Palestiniens . Aeyal Gross, professeur israélien de droit international, s’insurge : « Le végétarisme devient un outil pour améliorer l’image des forces de défense israélienne, ou celle d’Israël dans son ensemble […] À Tel-Aviv aujourd’hui, il est beaucoup plus facile de trouver de la nourriture dont la préparation n’a pas impliqué l’exploitation des animaux que de trouver une nourriture dont la production n’a pas entraîné l’oppression et le déracinement d’autres êtres humains ». Le mouvement palestinien de défense des animaux dénonce Israël comme le premier pays du monde à faire du vegan-washing (blanchiment de l’image par le véganisme comme d’autres font du green-washing alors qu’ils bousillent la planète). On peut lire sur le site de Palestinian Animal League la mise en garde suivante : « Israël utilise le vegan washing pour couvrir les dégâts causés aux vies palestiniennes et au véganisme en Palestine, et obtient maintenant le soutien international de végétaliens bien connus, qui sont intentionnellement ou involontairement des outils dans le jeu de vegan washing du « paradis végétarien ». Les Palestiniens dénoncent ainsi le rôle d’institutions de propagande comme Vibe Israël qui invite d’éminents blogueurs végétaliens à visiter « l’empire végan appelé Israël ». Le mouvement palestinien accuse aussi Binthnight Israël, une association de défense d’Israël auprès des juifs du monde entier, d’avoir ajouté à son programme « Israël pour les végans »… Les palestiniens rappellent que la plus grande partie des productions véganes est réalisée dans les colonies israéliennes illégales à l’intérieur des territoires palestiniens.
    
Le gouvernement israélien, et notamment, son armée communique sur « Tsahal, l’armée la plus vegane au monde… », de là à soutenir qu’elle fait une guerre propre, le passage est souvent étroit).

    Cette propagande consistant à utiliser le véganisme pour légitimer la politique d’Israël fonctionne à plein au sein des multiples relais communautaires. Le JForum.fr (portail juif francophone) a ouvert un Forum sur « Israël, terre promise des végans ». Infos-Israël.News ajoute qu’Israël, paradis pour les végétariens mérite le détour et le soutien actif… L’association végétarienne de France titre « Ici, il fait bon être végé ! » et intègre Tel-Aviv « nation végane selon le Ministère du tourisme » dans les lieux de vacances de tout bon végan. Tribune Juive se fait l’écho cependant du débat qui secoue la communauté.

    Israël champion du vegan-washing ?
    Jérôme Segal nous aide à comprendre les raisons du véganisme israélien. Il y voit déjà une idéologie de substitution pour une gauche orpheline de victoires. Il cite le rôle des juifs, comme Peter Singer et Henry Spira, dans la naissance du véganisme. Il prolonge, également l’analyse de Jean Stern, selon lequel le pinkwashing était une stratégie politique visant à promouvoir Tel-Aviv comme capitale mondiale de la tolérance envers les minorités sexuelles dans le seul but de présenter le pays autrement que comme un Etat épinglé par des associations humanitaires pour ses manquements aux droits humains. Jérôme Segal parle donc du vegan-washing comme d’une stratégie délibérée servant les intérêts militaristes, colonialistes, économiques de l’Etat israélien. Le journaliste Gidéon Levy (éditorialiste au quotidien Haaretz) explique que le véganisme permet de mieux camoufler ce qui se passe en Cisjordanie. La gauche israélienne a tenté naturellement de surfer sur ce courant végan (comme certains dirigeants politiques de la gauche française le font encore). Conséquence : la gauche est de plus en plus marginalisée en Israël, au point que le seul parti qui ose encore se dire de gauche aujourd’hui, Meretz, n’a obtenu que 3,6 % des suffrages en avril 2019. Ce n’est pas pourtant faute d’avoir fait des efforts, puisque Tamar Zandberg, député du Meretz, est l’organisateur de la journée végane, au sein même de la Knesset, réunissant tous les députés…

    La gauche et les milieux écologistes israéliens ne parviendront à retrouver une parole forte qu’en se portant à la défense de l’élevage paysan israélien et palestinien.

    Paul Ariès

    #végan #biotechnologies #véganisation de la droite #antispécisme #vegan-washing #SuperMeat #vibe_israël #végétalisme #tsahal
    #sharren_haskel https://fr.wikipedia.org/wiki/Sharren_Haskel
    #gary_yourofsky https://fr.wikipedia.org/wiki/Gary_Yourofsky
    # Tzipi_Livni https://fr.wikipedia.org/wiki/Tzipi_Livni
    . . . . . . . . .

  • Visages de la Silicon Valley, Fred Turner et Mary Beth Meehan -
    http://danactu-resistance.over-blog.com/2019/04/visages-de-la-silicon-valley-fred-turner-et-mary-beth-

    A l’automne dernier les éditions C&F, basées à Caen, ont publié un ouvrage d’une grande originalité, intitulé Visages de la Silicon Valley, un essai signé Fred Turner avec des photographies et récits de Mary Beth Meehan.

    Cela débute par Cristobal,vétéran de l’armée américaine durant sept ans, dont trois dans l’Irak en guerre, aujourd’hui agent de sécurité chez Facebook, il gagne une vingtaine de dollars de l’heure, et vu le prix de l’immobilier dans la Silicon Valley, il vit dans un abri au fond d’une cour à Mountain View ! Il constate que les immenses richesses des grandes entreprises ne ruissellent pas vraiment.

    Victor, 80 ans, qui survit dans une petite caravane, au milieu d’autres, non loin du magnifique campus de Google. Ni électricité, ni eau. Et aussi Mary, venue d’un village en Ouganda où elle enseignait l’anglais dans toute l’Afrique, venue rejoindre sa fille, et qui voudrait bien repartir : « C’est la solitude ici, tellement de solitude. »

    Ainsi se succèdent les portraits, magnifiques photographies et textes édifiants, matérialisme partout, spiritualité nulle part, argent coulant à flots mais pas pour tous. Précarité, pauvreté, invisibilité, et parfois peur, l’envers terrible de ce que l’on appelait jadis, le rêve américain !

    #Visages_Silicon_Valley #Mary_Beth_Meehan #C&F_éditions #Silicon_Valley

    • Déjà condamné pour provocation à la haine contre les musulmans, Renaud Camus vient une nouvelle fois d’être épinglé à la suite d’un tweet : « Une boîte de préservatifs offerte en Afrique, c’est trois noyés en moins en Méditerranée, cent mille euros d’économie pour la Caf, deux cellules de prisons libérées et trois centimètres de banquise préservée », a-t-il tweeté le jeudi 18 avril. En s’affichant à ses côtés, Fiorina Lignier annonce clairement la couleur.

      #islamophobie #racisme #extrême-droite #GJ

  • A l’encontre » Histoire. En 1961, « Monsieur H » n’est pas mort dans un accident
    le 30 - avril - 2019, Par Colette Braeckman, source : le soir
    http://alencontre.org/societe/histoire/histoire-en-1961-monsieur-h-nest-pas-mort-dans-un-accident.html

    Voilà un livre qui démarre lentement. Qui ressemble, en ses premières pages, au rapport d’un contrôleur aérien. D’ailleurs, c’est bien de cela qu’il s’agit : d’une histoire d’avion, d’un crash comme il s’en produit si souvent sur les pistes peu balisées des brousses africaines. Bref un accident, un coup du sort.

    A l’époque, il était question d’une erreur de pilotage, où un équipage peu familier de l’Afrique aurait confondu Ndola en Zambie avec Ndolo, qui était à l’époque l’aéroport de Léopoldville (Kinshasa aujourd’hui). A ceux qui doutaient de cette confusion qui se jouait sur une seule lettre, on ajoutait que, volant trop bas, le DC-6 avait percuté une colline, ou une termitière. Bref, il fallait circuler, il n’y avait rien à voir.

    L’ennui, c’est que le crash du 17 septembre 1961 allait secouer la planète entière et que, près de soixante ans plus tard, alors que disparaissent les derniers témoins, les enquêtes ne sont pas terminées à propos de l’un des plus graves crimes politiques de l’après-guerre.

    Car à bord de l’Albertina, piloté par un équipage suédois, se trouvait le Secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld, un homme politique vénéré en Suède comme un héros national. Celui que l’on appelait alors « Monsieur H » – et qui a donné ce titre au livre que vient de publier notre correspondant aux Etats-Unis, Maurin Picard – était un homme engagé.

    En ces temps de guerre froide, le diplomate voulait que l’ONU soit un instrument de paix ; et que lui-même en soit plus le général que le secrétaire.

    C’est pour cela qu’un dimanche de septembre, neuf mois après l’assassinat de Patrice Lumumba [le 17 janvier 1961, à Lumumbashi], Dag Hammarskjöld avait embarqué à Léopoldville pour une mission en principe secrète. Désireux de préserver l’unité du Congo, qui faisait face à la sécession du Katanga et du Kasaï, le Suédois souhaitait s’entretenir personnellement avec le leader katangais Moïse Tshombe dans la petite ville de Ndola, en Rhodésie du Nord (Zambie aujourd’hui), espérant le convaincre de mettre fin à une sécession condamnée par l’opinion internationale et lui permettant d’annoncer que le Congo avait retrouvé son unité. (...)

    https://plus.lesoir.be/221381/article/2019-04-30/congo-la-mort-de-monsieur-h-netait-pas-un-accident

  • Tourbillon crisique et aveuglement US
    http://www.dedefensa.org/article/tourbillon-crisique-et-aveuglement-us

    Tourbillon crisique et aveuglement US

    Dans un texte circonstancié, Wayne Madsen analyse les événements importants en cours en Afrique ; principalement en Afrique du Nord, avec l’Algérie et la Libye, et au Soudan ; mais également dans d’autres pays de centre-Afrique où d’importants changements sont en cours.

    Madsen n’est certainement pas un ami de Trump, mais il est également un adversaire déterminé de la politique belliciste et expansionniste des USA. Ses deux critiques se trouvent évidemment réunies dans le fait que Trump, depuis qu’il s’est entouré de Pompeo et de Bolton, est complètement engagé dans une politique belliciste et expansionniste alors que l’une de ses promesses électorales était d’abandonner les désastreuses guerres expansionnistes et destructrices développées par les deux administrations (...)

  • Vincent Crase : « #Benalla, c’est vrai, ne sait pas s’arrêter » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/04/29/vincent-crase-benalla-c-est-vrai-ne-sait-pas-s-arreter_1724090

    #Keupon_a_croix
    #rock_et_bavures

    A ses heures creuses, #Vincent_Crase écoute du rock. Ses billes s’illuminent : « J’ai toujours été un keupon [punk], moi ! » Il vénère « la sainte trinité : Iggy Pop, Lou Reed, David Bowie ». De son enfance havraise, empreinte de catholicisme, il conserve un passage enchanté chez les scouts et une grosse croix sur le poitrail.

    « Où en êtes-vous aujourd’hui tous les deux ? » « Je lui dois d’être monté très haut. Je n’oublierai pas. Mais ces derniers mois, il m’a clairement tiré vers le fond. » Silence. « Son histoire de passeports diplomatiques utilisés pour voyager en Afrique, c’est dingue. Si, en plus, il a produit des faux dans le cadre de l’enquête judiciaire, il est inexcusable. » Silence. « Je suis obligé de reconnaître que nous n’avons pas vécu l’affaire de la même façon. Moi, j’ai fui dans ma forêt, à Louviers [Eure], il n’y a que là-bas que je suis bien. Lui, il a adoré être au centre du jeu, dans la lumière. » Silence. « Alexandre, c’est vrai, ne sait pas s’arrêter. »

  • Afrique : les aliments industriels nourrissent l’épidémie de diabète - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/afrique-aliments-industriels-nourrissent-lepidemie-diabete

    Alors que la France continue à inonder l’Afrique avec son blé excédentaire et subventionné (50% de la production part à l’export), les populations souffrent de diabète et d’obésité sans pouvoir accéder aux soins. L’article du quotidien suisse Le Temps donne trop largement la parole aux tenants de l’éducation des consommateurs et se contente de mettre mollement en cause l’industrie agro-alimentaire.

    Régime sans gluten pour les riches et diabète pour les pauvres donc ! On pense un peu à ceci : https://seenthis.net/messages/777550

    #agriculture #alimentation

  • Documentaire sur les religieuses abusées, la justice contraint Arte à cesser toute diffusion
    https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Documentaire-religieuses-abusees-justice-contraint-Arte-cesser-toute-diffu

    À la suite d’une plainte en référé, le tribunal d’instance de Hambourg (Allemagne) a rendu sa décision le 20 mars dans laquelle il interdit à ARTE de diffuser à nouveau le documentaire Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Église dans sa version actuelle. Source : La Croix

    • Voisi le texte àl’origine du sujet mentinonné dans une interview avec l’auteure

      LES BORDELS DU VATICAN
      http://humanoides.free.fr/press-30.html

      lien mort vers le texte original
      http://www.motus.ch/bulletins/no4/bordelsvatican

      LES BORDELS DU VATICAN
      Enrôlées comme religieuses à destination des couvents du monde entier, les jeunes filles du Tiers-monde sont utilisées comme esclaves sexuelles par le corps ecclésiastique.

      Des religieuses-prostituées comme ces filles chrétiennes de l’état du Kerala - "la réserve « christianisée » des jésuites en Inde" sont envoyées au loin pour en faire des nonnes d’un genre spécial. Quelque part en Afrique, en guise de promesse du ciel, c’est l’enfer qu’elles découvrent à l’abri de la sainte Église qui les utilise comme bétail sexuel au service de son corps ecclésiastique. On a bien fait voeu de célibat mais pas de chasteté. Cette hypocrisie empoisonne l’Occident depuis dix-huit siècles, et serait même à l’origine de la prostitution moderne. Durant des siècles, ce commerce fut pris en mains par l’Église qui était à la fois cliente et maquereau. La moitié de la population féminine de Rome "la ville de pèlerinage obligée pour tout sémina-riste" fut réduite à la prostitution à certaines époques de l’histoire.

      Pour que ce scandale puisse être connu, il aura fallu que des religieuses-médecins, débordées par l’ampleur de ce crime organisé, se décident courageusement à publier des rapports. Mais, immanquablement, ces rapports destinés au Saint-Siège finissent aux oubliettes avec celles qui les ont rédigés.

      Selon l’agence Reuters, « accusé d’entretenir une conspiration du silence autour des cas d’abus sexuels dans les couvents, notamment en Afrique, le Vatican a reconnu l’existence d’une série de scandales, tout en assurant qu’ils étaient limités. » Selon un rapport, des prêtres et des missionnaires ont contraint des religieuses à avoir des relations sexuelles avec eux, en les violant. Certaines victimes ont été obligées de prendre la pilule, d’autres d’avorter. L’ampleur du scandale a amené Joaquin Navarro-Valls, porte-parole du Vatican, à déclarer que le Saint-Siège était « au courant du problème », mais que celui-ci était « limité à certaines zones géographiques » non précisées.

      Conspiration du silence.

      Le rapport, qui a été soumis il y a six ans au cardinal Martinez Solamo, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et pour les sociétés de vie apostolique, a été rédigé par une religieuse et médecin, Maura O’Donohue. Celle-ci a recensé des cas d’abus dans 23 pays, y compris les Etats-Unis, l’Italie et l’Irlande. Mais elle écrit que la plupart des violences sexuelles commises par des prêtres et missionnaires se sont produites en Afrique, où les religieuses présentent, aux yeux de leurs partenaires potentiels, l’avantage de passer pour être exemptes du virus du sida qui ravage le continent noir.

      L’auteur du rapport, qui mentionne des noms, cite le cas d’un prêtre qui avait mis enceinte une religieuse. Après l’avoir forcée à avorter, ce dont elle est morte, c’est lui qui a célébré la messe d’enterrement.

      Maura O’Donohue rapporte des cas de nombreuses religieuses tombées enceintes en même temps dans des communautés religieuses africaines, notamment celui d’une supérieure relevée de ses fonctions par son évêque après avoir signalé "la grossesse simultanée de 29 de ses soeurs" sans qu’aucune mesure ne soit prise par ailleurs. Selon Marco Politi, correspondant de la Republica au Vatican, ces scandales, qui n’ont commencé à transpirer hors des murs du Vatican qu’il y a peu de temps, ont été portés à l’attention du Saint-Siège à plusieurs reprises au cours de la décennie passée. Sans résultat.

      Une autre religieuse, Marie McDonald, supérieure des Missions de Notre-Dame d’Afrique, avait à son tour soumis en 1998 un rapport sur les « abus sexuels et viols commis par des prêtres et évêques ». « Que je sache, aucune inspection n’a eu lieu. La conspiration du silence aggrave le problème », a t-elle déclaré. Le Vatican observe la situation mais n’a pris aucune mesure concrète.

      Cherchez la secte.

      L’Église est beaucoup plus loquace en ce qui concerne les dérives des prétendues « sectes » qui lui font de la concurrence. Il y a environ 25 ans, un prêtre français au sourire immuable, manipulateur et ambitieux, le père Jean Vernette, fut chargé de répandre l’idéologie antisecte par une propagande extrêmement habile et efficace. Selon l’adage « hors de l’Église, point de salut », Jean Vernette et ses amis inquisiteurs ont fourni à l’association antisecte ADFI toute une panoplie d’armes intellectuelles et logistiques pour traquer les « sectes ». Après avoir quitté l’ADFI, trop virulente, il peaufine son image de saint homme qui prêche la « tolérance » et « l’évangélisation des sectes ».

      En réalité, derrière cette langue de bois onctueuse, « évangélisation » signifie guerre totale. Pour l’ADFI, Vernette rédigea la liste des « symptômes de sectarisme » qui est à l’origine de la persécution de milliers de non-conformistes (long temps de lecture et de méditation, changement de régime alimentaire...).

      Par cette manipulation, l’épiscopat de France nous a fait croire que la secte c’est l’autre, que la pédophilie c’est chez les autres, et que les pratiques mafieuses c’est chez ceux d’en face. Pourtant, dans le seul registre des moeurs, chaque semaine apporte un nouveau cas de pédophilie ecclésiastique en France.

      En bon jésuite, le porte-parole du Vatican a trouvé la parade : « Certaines affaires négatives ne doivent pas nous faire oublier la foi souvent héroïque manifestée par une grande majorité de ces hommes et femmes des ordres religieux et du clergé », a- t-il plaidé.

      Certes, mais lorsqu’un enfant attrape un mauvais rhume dans une « secte » pas très catholique, le journal La Croix et les bons cathos de l’ADFI n’hésitent pas à crier au « crime contre l’humanité ».

      Quant à « la foi souvent héroïque », si c’est de l’évangélisation planétaire dont on parle, il aurait mieux fallu pour l’humanité souffrante que les hordes de missionnaires incultes et arrogants qui ont la prétention de sauver l’âme des païens, restent tranquillement à la maison en s’exerçant à un métier honnête.

      #religion #catholicisme #abus_sexuel #église

    • « Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Église » : une enquête choc qui rompt l’omerta
      https://information.tv5monde.com/terriennes/religieuses-abusees-l-autre-scandale-de-l-eglise-une-enquete-c

      Pendant deux ans, les documentaristes Marie-Pierre Raimbault et Éric Quintin, épaulé.e.s par la journaliste Élizabeth Drévillon, ont enquêté à travers le monde sur des faits d’abus sexuels commis par des prêtres sur les religieuses. Abusées pendant des années pour certaines, violées et avortées de force ... Ce documentaire permet aux victimes de sortir d’un trop long silence.

      Pourquoi ce phénomème est resté secret

      Ces rapports avaient été envoyés au Vatican par Maura O’Donohue et Mary Mac Donald, deux religieuses gynécologues, dans les années 1990. Elles étaient dignes de confiance puisqu’elles se sont retrouvées plusieurs fois confrontées à des religieuses violées, et parfois même, enceintes à la suite de ces viols. Au-delà de la thèse culturelle et des stéréotypes, puisqu’il était coutumier de renvoyer l’existence de ces abus sexuels à l’Afrique, les rapports faisaient mention du nombre de religieuses violées par des prêtres, dans 23 pays à travers le monde. C’était donc un mode de fonctionnement systémique dans l’Eglise catholique et le Vatican en avait connaissance. D’ailleurs, Rome n’a jamais répondu à ces religieuses. Elle demandaient une intervention de la part des autorités du clergé et réclamaient justice. Elles n’ont été entendues sur aucun de ces deux points.

      A ceci s’ajoute souvent une dualité de la part de ces lanceuses d’alertes. Elles ont certes dénoncé les abus des prêtres sur leurs consœurs religieuses, mais voulaient aussi protéger l’institution, en laquelle elles ont placé leurs croyances et à laquelle elles se sont dévouées. Pour ces raisons, elles n’ont pas osé en parler publiquement. Et si quelqu’un n’avait pas fait fuiter le contenu de ces rapports, l’opinion publique n’en aurait jamais rien su.

    • Religieuses abusées : une censure inexplicable
      Par Bernadette Sauvaget, Journaliste au service Société
      https://www.liberation.fr/planete/2019/04/29/religieuses-abusees-une-censure-inexplicable_1724080

      Personne ne s’attendait à cette censure. Et pour l’heure, rien n’indique qu’elle sera levée, ni, si c’est le cas, à quelle échéance. Le 20 mars, le tribunal de Hambourg, en Allemagne, a estimé - mais sans que cela ne soit rendu public à ce moment-là - qu’Arte devait suspendre illico la diffusion du documentaire Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Eglise. Une enquête approfondie qui a provoqué un immense choc, particulièrement dans les milieux catholiques.

      Aucune voix ne s’était pourtant élevée pour remettre en cause la véracité des accusations, ni la réalité des abus sexuels subis par les religieuses catholiques, un tabou qui commence à se lever. Personne, sauf un prêtre qui estime pouvoir être reconnu comme l’un des abuseurs ! Pensant être en mesure d’arrêter la marche de l’histoire, il s’est adressé à la justice qui lui a donné, pour l’heure, gain de cause. Seul contre tous. Même contre le pape, qui a pris acte de ces abus. « C’est une procédure inique, dénonce à Libération le producteur Eric Colomer. L’objectif du film est de donner la parole aux victimes, pas de jeter en pâture tel ou tel. » A Hambourg, la défense, conformément aux règles de la procédure, n’a pas pu faire valoir ses droits mais prépare sa contre-attaque. La bataille ne fait que commencer. Doris, l’une des ex-religieuses qui témoignent, a déjà publié un livre et s’est largement exprimée dans la presse. Sans jamais subir les foudres de la justice. A l’aune du succès du documentaire (plus de 2 millions de personnes l’ont visionné), la peur pourrait bien avoir changé de camp.

  • Qui sont les grandes #figures_féminines historiques du continent africain ? - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20190418-sont-grandes-figures-feminines-historiques-continent-africain

    Elles sont reines, prophétesses, militantes, et ont contribué à l’histoire du continent africain. Si l’on pense volontiers à la reine Nefertiti, d’autres #femmes ont marqué le continent africain à l’image d’Anne Zingha d’Angola, qui a permis d’éviter la colonisation du pays au XVIIème siècle, la Nigériane Funmilayo Ransome Kuti qui a livré un combat exemplaire pour l’émancipation et l’autodétermination des femmes sur l’#Afrique de 1923 à sa mort en 1977, ou encore Aoua Keïta, sage-femme, militante et femme politique malienne au XXème siècle. Entre sources orales et écrites, comment s’y prendre pour retracer leur #histoire ? Comment expliquer que ces femmes soient absentes des #enseignements ?

  • Le tabou de la traite arabo-musulmane des Africains : 14 siècles d’esclavage et 17 millions de victimes | Epoch Times
    https://m.epochtimes.fr/le-tabou-de-la-traite-arabo-musulmane-des-africains-14-siecles-desclava

    La traite des Noirs par les Arabes commença en 652 après J.-C., lorsque le général Abdallah ben Sayd imposa à Khalidurat, souverain du royaume de Nubie – un territoire situé entre le sud de l’Égypte et le nord du Soudan d’aujourd’hui –, la livraison de plus de 300 esclaves par an à travers la mise en place d’un traité appelé bakht.

    Dès lors, le commerce des esclaves noirs ne cessa de s’amplifier, gagnant une large part de l’Afrique. Il finira par s’étendre de la côte ouest du continent jusqu’à l’océan Indien, en passant par la mer Rouge.

    Un système de traite à grande échelle

    Bien qu’il soit difficile de donner des chiffres précis quant au nombre des victimes de ce sinistre trafic, plusieurs chercheurs comme Salah Trabelsi, Tidiane N’Diaye ou Malek Chebel, s’appuyant sur des documents d’époque ainsi que les travaux plus récents d’historiens comme Ralph Austen et Paul Bairoch, estiment que le nombre d’esclaves noirs concernés par la traite arabo-musulmane – également appelée traite trans-saharienne et orientale – serait compris en 15 et 17 millions.

    Sans compter les victimes collatérales tuées dans les combats pendant les rapts, et les captifs blessés ou jugés trop faibles pour être déportés qui étaient exécutés sur place.

    Selon Tidiane N’Diaye – anthropologue et écrivain franco-sénégalais, spécialiste des civilisations africaines et auteur du livre Le génocide voilé qui s’intéresse à la traite trans-saharienne et orientale –, pour une personne déportée, trois ou quatre autres étaient tuées.

    #esclavage

    • Il faudrait peut-être ne plus utiliser le mot « tabou » pour des choses connues de longue date. Aussi loin que je m’en souvienne, tous les bouquins traitant de la traite consacraient au moins un petit chapitre à la traite arabe (même si elle était souvent moins fouillée).
      Même la traite africaine n’est pas « tabou » pour les mêmes raisons.