continent:europe

  • Pétition d’initiative citoyenne européenne,
    Mettre fin à l’exemption de taxe sur le carburant d’aviation en Europe
    https://www.endingaviationfueltaxexemption.eu

    Les compagnies aériennes ne paient pas d’ impôt sur le carburant. La TVA est pas appliqué sur les billets d’avion. Les émissions de CO2 de vol en Europe a augmenté de 21% au cours des 3 dernières années. Le temps est enfin venu de mettre fin à l’exemption de taxe sur le kérosène en Europe ! Signez cette initiative citoyenne européenne enregistrée à la Commission européenne pour rendre la mobilité en Europe plus juste et plus durable !

  • Élections européennes - Cette interview que vous ne lirez pas dans nos colonnes

    https://www.lavoixdunord.fr/586132/article/2019-05-21/cette-interview-que-vous-ne-lirez-pas-dans-nos-colonnes

    Trop drôle LaRem et Macron qui mérite vraiment son titre de plus grosse crapule de la République.

    Lecture zen

    Vous ne trouverez ni dans ce journal ni sur notre site l’interview complète qu’Emmanuel Macron donnait ce lundi à la presse quotidienne régionale (PQR) ou, plutôt, à une partie d’entre elle devrait-on écrire. Nous vous devons donc quelques explications. Neuf journalistes de « grands titres » régionaux, dont La Voix du Nord, avaient été conviés à poser leurs questions sur l’Europe au président de la République. Une interview d’une heure trente, encadrée de façon inédite puisque les participants devaient s’engager à coécrire sur place une version unique des réponses présidentielles, puis à la soumettre à la relecture de l’Élysée avant toute publication du texte validé.

  • En Roumanie, les sociaux-démocrates s’en prennent à l’Europe pour faire oublier leurs déboires
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210519/en-roumanie-les-sociaux-democrates-s-en-prennent-l-europe-pour-faire-oubli

    Depuis son intégration en 2007, la Roumanie est l’un des pays les plus enthousiastes envers l’Union. Une relation de confiance que le Parti social-démocrate au pouvoir pourrait remettre en cause : empêtré dans des affaires de corruption, le parti contre-attaque en réclamant plus de « respect » de la part de Bruxelles et de ses partenaires européens.

    #EUROPE #Roumanie,_Corruption,_social-démocratie

  • Groupe J.-P. Vernant sur twitter (c’est juste dommage que @Gjpvernant ne pense pas à publier ici en premier et utiliser Twitter en miroir).

    1/ Une crise politique s’entend comme l’impossibilité par un projet politique quelconque de rassembler un bloc social dominant derrière lui, c’est à dire d’instituer un imaginaire social qui permette de passer par dessus les intérêts de classe.

    2/ On pourrait décrire la crise du moment comme on décrit les réactions chimiques, par déplacement d’atomes, par des logiques d’affinité, par des processus catalytiques et des barrières d’activation.

    3/ La tripartition du champ politique provient de l’abandon des intérêts des classes populaires puis des classes moyennes par la gauche de gouvernement, théorisée par Terra Nova, en faveur de la formation d’un bloc moderniste néolibéral.

    4/ Ce qui a attiré la petite bourgeoisie intellectuelle et les cadres de la fonction publique dans ce guêpier, c’est le discours européen, qui a servi de paravent et de cheval de Troie au projet néolibéral, mais aussi la désignation des classes moyennes comme porteuse du Mal.

    5/ La création d’une confusion entre Europe et néolibéralisme a été une stratégie délibérée, depuis Giscard, depuis la deuxième gauche de Rocard, reprise par Delors puis par Strauss-Khan. Le second sert maintenant de repoussoir à tout projet internationaliste…

    6/ La modernisation du FN n’est pas pour rien dans l’attraction qu’il exerce sur la fraction des classes moyennes qui craint le déclassement, et dont il exalte le capital d’autochtonie : changement de génération, une femme à la tête du parti et adhésion au républicanisme.

    7/ Le RN - FN n’arrive cependant qu’à 10-12% de l’électorat, et peine à rassembler au delà d’une classe moyenne en colère complétée par la vieille réaction pétainiste.

    Le bloc modernisateur recomposé entre les cadres du privé et les classes moyennes éduquées, fait 9-10%.

    8/ A gauche, la fragmentation provient de répulsions binaires qui gênent les projets de transformation radicale :
    – la haine des classes moyennes touche une part des classes moyennes éduquées
    – le vieux projet productiviste du marxisme vs tournant écologiste
    – l’Europe

    9/ Le tripartisme politique laisse en apparence la possibilité qu’un groupe social très petit (9% pour Macron) puisse gouverner. C’est vrai, du fait des institutions de la 5ème République. C’est faux, car il lui faut déployer autoritarisme et répression fascistoïde.

    10/ C’est là où le projet « falsciste » à la Bolsonaro apparait comme recomposition d’un bloc social dominant : il suffit d’écarter la classe moyenne éduquée (journalistes, universitaires, enseignants) et de désigner le libéralisme culturel comme source de tous les maux.

    11/ La désignation de boucs émissaires aussi bien en bas de l’échelle sociale (les damnés : chômeurs, migrants, « assistés ») et dans les corps intermédiaires (journalopes, marxistes culturels de l’Université, etc), avec exaltation de la religion et de la bouffe locale, fonctionne.

    12/ On expulse les classes moyennes éduquées du bloc modernisateur néolibéral (le macronisme) et on recompose avec les cadres du privé, la classe moyenne en colère, la vieille bourgeoisie réactionnaire et… les détenteurs du capital financier.

    Et ça compose un bloc falsciste.

    13/ La petite bourgeoisie intellectuelle, qui a été à l’origine de la scission du bloc de gauche par abandon des classes moyennes et populaires, se retrouve exclue du bloc dirigeant (cf Brésil). En chimie, c’est le rôle d’un catalyseur.

    14/ Il n’y a pas une seule journée sans que les mouvements effectués par Macron et les siens n’aillent dans le sens de la recomposition falsciste, par fusion des néolibéraux antidémocrates et autoritaires avec les post-fascistes, illibéraux et identitaires.

    15/ Il suffira d’un tweet chaque matin à un abruti bleu-brun pour provoquer l’indignation de la classe moyenne éduquée sur le sujet du jour, lui permettant de montrer qu’il n’est pas « politiquement correct » et « bien-pensant ».

    16/ Post-scriptum. Il n’y a pas de déterminisme de l’Histoire. A chaque instant, une possibilité de bifurcation est offerte, n’était la difficulté à changer nos modes de vie et de pensée.

    Organiser le pessimisme…

    17/ Les virages socio-historiques sur l’aile ont déjà existé dans l’Histoire, et c’est bien de cela dont on a besoin pour juguler la perspective falsciste : une recomposition rapide (ce que la rue permet) du mouvement émancipateur pour un changement d’ère socio-historique.

    #macron #laRem

    • European Border and Coast Guard: Launch of first ever joint operation outside the EU

      Today, the European Border and Coast Guard Agency, in cooperation with the Albanian authorities, is launching the first ever joint operation on the territory of a neighbouring non-EU country. As of 22 May, teams from the Agency will be deployed together with Albanian border guards at the Greek-Albanian border to strengthen border management and enhance security at the EU’s external borders, in full agreement with all concerned countries. This operation marks a new phase for border cooperation between the EU and its Western Balkan partners, and is yet another step towards the full operationalisation of the Agency.

      The launch event is taking place in Tirana, Albania, in the presence of Dimitris Avramopoulos, Commissioner for Migration, Home Affairs and Citizenship, Fabrice Leggeri, Executive Director of the European Border and Coast Guard Agency, Edi Rama, Albanian Prime Minister and Sandër Lleshaj, Albanian Interior Minister.

      Dimitris Avramopoulos, Commissioner for Migration, Home Affairs and Citizenship, said: "With the first ever deployment of European Border and Coast Guard teams outside of the EU, we are opening an entirely new chapter in our cooperation on migration and border management with Albania and with the whole Western Balkan region. This is a real game changer and a truly historical step, bringing this region closer to the EU by working together in a coordinated and mutually supportive way on shared challenges such as better managing migration and protecting our common borders.”

      Fabrice Leggeri, Executive Director of the European Border and Coast Guard Agency, said: “Today we mark a milestone for our agency and the wider cooperation between the European Union and Albania. We are launching the first fully fledged joint operation outside the European Union to support Albania in border control and tackling cross-border crime.”

      While Albania remains ultimately responsible for the protection of its borders, the European Border and Coast Guard is able to lend both technical and operational support and assistance. The European Border and Coast Guard teams will be able to support the Albanian border guards in performing border checks at crossing points, for example, and preventing unauthorised entries. All operations and deployments at the Albanian border with Greece will be conducted in full agreement with both the Albanian and Greek authorities.

      At the start of the operation, the Agency will be deploying 50 officers, 16 patrol cars and 1 thermo-vision van from 12 EU Member States (Austria, Croatia, Czechia, Estonia, Finland, France, Germany, Latvia, the Netherlands, Romania, Poland and Slovenia) to support Albania in border control and tackling cross-border crime.

      Strengthened cooperation between priority third countries and the European Border and Coast Guard Agency will contribute to the better management of irregular migration, further enhance security at the EU’s external borders and strengthen the Agency’s ability to act in the EU’s immediate neighbourhood, while bringing that neighbourhood closer to the EU.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-19-2591_en.htm
      #externalisation

    • Remarks by Commissioner Avramopoulos in Albania at the official launch of first ever joint operation outside the EU

      Ladies and Gentlemen,

      We are here today to celebrate an important achievement and a milestone, both for Albania and for the EU.

      Only six months ago, here in Tirana, the EU signed the status agreement with Albania on cooperation on border management between Albania and the European Border and Coast Guard. This agreement, that entered into force three weeks ago, was the first agreement ever of its kind with a neighbouring country.

      Today, we will send off the joint European Border and Coast Guard Teams to be deployed as of tomorrow for the first time in a non-EU Member State. This does not only mark a new phase for border cooperation between the EU and Western Balkan partners, it is also yet another step towards the full operationalisation of the Agency.

      The only way to effectively address migration and security challenges we are facing today and those we may be confronted with in the years to come is by working closer together, as neighbours and as partners. What happens in Albania and the Western Balkans affects the European Union, and the other way around.

      Joint approach to border management is a key part of our overall approach to managing migration. It allows us to show to our citizens that their security is at the top of our concerns. But effective partnership in ensuring orderly migration also enables us, as Europe, to remain a place where those in need of protection can find shelter.

      Albania is the first country in the Western Balkans with whom the EU is moving forward with this new important chapter in our joint co-operation on border management.

      This can be a source of pride for both Albania and the EU and an important step that brings us closer together.

      While the overall situation along the Western Balkans route remains stable with continuously low levels of arrivals - it is in fact like night and day when compared to three years ago - we need to remain vigilant.

      The Status Agreement will help us in this effort. It expands the scale of practical, operational cooperation between the EU and Albania and hopefully soon with the rest of the Western Balkan region.

      These are important elements of our co-operation, also in view of the continued implementation of the requirements under the visa liberalisation agreement. Visa-free travel is a great achievement, which brings benefits to all sides and should be safeguarded.

      Together with Albanian border guards, European Border and Coast Guard teams will be able to perform border checks at crossing points and perform border surveillance to prevent unauthorized border crossings and counter cross-border criminality.

      But, let me be clear, Albania remains ultimately responsible for the protection of its borders. European Border and Coast Guard Teams may only perform tasks and exercise powers in the Albanian territory under instructions from and, as a general rule, in the presence of border guards of the Republic of Albania.

      Dear Friends,

      When it comes to protecting our borders, ensuring our security and managing migration, the challenges we face are common, and so must be our response.

      The European Border and Coast Guard Status Agreement and its implementation will allow us to better work together in all these areas. I hope that these agreements can be finalised also with other Western Balkans partners as soon as possible.

      I wish to thank Prime Minister Edi Rama, the Albanian authorities, and the Executive Director of the European Border and Coast Guard Agency Fabrice Leggeri and his team for their close cooperation in bringing this milestone achievement to life. I also want to thank all Member States who have contributed with staff and the personnel who will be part of this first deployment of European Border and Coast Guard teams in a neighbouring country.

      With just a few days to go before the European Elections, the need for a more united and stronger European family is more important than ever. We firmly believe that a key priority is to have strong relations with close neighbours, based on a clear balance of rights and obligations – but above all, on genuine partnership. This includes you, fellow Albanians.

      Albania is part of the European family.Our challenges are common. They know no borders. The progress we are witnessing today is another concrete action and proof of our commitment to bring us closer together. To make us stronger.

      http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-19-2668_en.htm

    • Externalisation: Frontex launches first formal operation outside of the EU and deploys to Albania

      The EU has taken a significant, if geographically small, step in the externalisation of its borders. The European Border and Coast Guard Agency, Frontex, has launched its first Joint Operation on the territory of a non-EU-Member State, as it begins cooperation with Albania on the border with Greece.

      After the launch of the operation in Tirana on 21 May a deployment of 50 officers, 16 patrol cars and a thermo-vision van started yesterday, 22 May (European Commission, link). Twelve Member States (Austria, Croatia, the Czech Republic, Estonia, Finland, France, Germany, Latvia, the Netherlands, Romania, Poland and Slovenia) have contributed to the operation.

      New agreements

      The move follows the entry into force on 1 May this year of a Status Agreement between the EU and Albania on actions carried out by Frontex in that country (pdf). Those actions are made possible by the conclusion of operational plans, which must be agreed between Frontex and the Albanian authorities.

      The Status Agreement with Albania was the first among several similar agreements to be signed between the Agency and Balkan States, including Bosnia and Herzegovina, Serbia and North Macedonia.

      The nascent operation in Albania will give Frontex team members certain powers, privileges and immunities on Albanian territory, including the use of force in circumstances authorised by Albanian border police and outlined in the operational plan.

      Frontex does not publish operational plans whilst operations (which can be renewed indefinitely) are ongoing, and documents published after the conclusion of operations (usually in response to requests for access to documents) are often heavily-redacted (Ask the EU, link).

      Relevant articles

      Article 4 of the Status Agreement outlines the tasks and powers of members of Frontex teams operating in Albanian territory. This includes the use of force, if it is authorised by both the Frontex team member’s home Member State and the State of Albania, and takes place in the presence of Albanian border guards. However, Albania can authorise team members to use force in their absence.

      Article 6 of the Status Agreement grants Frontex team members immunity from Albanian criminal, civil and administrative jurisdiction “in respect of the acts performed in the exercise of their official functions in the course of the actions carried out in accordance with the operational plan”.

      Although a representative of Albania would be informed in the event of an allegation of criminal activity, it would be up to Frontex’s executive director to certify to the court whether the actions in question were performed as part of an official Agency function and in accordance with the Operational Plan. This certification will be binding on the jurisdiction of Albania. Proceedings may only continue against an individual team member if the executive director confirms that their actions were outside the scope of the exercise of official functions.

      Given the closed nature of the operational plans, this grants the executive director wide discretion and ensures little oversight of the accountability of Agency team members. Notably, Article 6 also states that members of teams shall not be obliged to give evidence as witnesses. This immunity does not, however, extend to the jurisdiction of team members’ home Member States, and they may also waive the immunity of the individual under Albanian jurisdiction.

      Right to redress

      These measures of immunity alongside the lack of transparency surrounding documents outlining team members’ official functions and activities (the operational plan) raise concerns regarding access to redress for victims of human rights violations that may occur during operations.

      Human rights organisations have denounced the use of force by Frontex team members, only to have those incidents classified by the Agency as par for the course in their operations. Cases include incidents of firearm use that resulted in serious injury (The Intercept, link), but that was considered to have taken place according to the standard rules of engagement. This opacity has implications for individuals’ right to good administration and to the proper functioning of accountability mechanisms.

      If any damage results from actions that were carried out according to the operational plan, Albania will be held liable. This is the most binding liability outlined by the Status Agreement. Albania may only “request” that compensation be paid by the Member State of the team member responsible, or by the Agency, if acts were committed through gross negligence, wilful misconduct or outside the scope of the official functions of the Agency team or staff member.

      Across the board

      The provisions regarding tasks, powers and immunity in the Status Agreements with Albania, Bosnia and Herzegovina, the Republic of North Macedonia and Serbia are all broadly similar, with the exception of Article 6 of the agreement with Bosnia and Herzegovina. This states:

      “Members of the team who are witnesses may be obliged by the competent authorities of Bosnia and Herzegovina… to provide evidence in accordance with the procedural law of Bosnia and Herzegovina”.

      The Status Agreement with Serbia, an early draft of which did not grant immunity to team members, is now consistent with the Agreement with Albania and includes provisions stating that members of teams shall not be obliged to give evidence as witnesses.

      It includes a further provision that:

      “...members of the team may use weapons only when it is absolutely necessary in self-defence to repel an immediate life-threatening attack against themselves or another person, in accordance with the national legislation of the Republic of Serbia”.

      http://www.statewatch.org/news/2019/may/fx-albania-launch.htm

    • La police des frontières extérieures de l’UE s’introduit en Albanie

      Frontex, l’agence chargée des frontières extérieures de l’Union européenne, a lancé mardi en Albanie sa première opération hors du territoire d’un de ses États membres.

      Cette annonce de la Commission européenne intervient quelques jours avant les élections européennes et au moment où la politique migratoire de l’UE est critiquée par les candidats souverainistes, comme le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini ou le chef de file de la liste française d’extrême droite, Jordan Bardella, qui a récemment qualifié Frontex d’« hôtesse d’accueil pour migrants ».

      Cette opération conjointe en Albanie est « une véritable étape historique rapprochant » les Balkans de l’UE, et témoigne d’une « meilleure gestion de la migration et de la protection de nos frontières communes », a commenté à Tirana le commissaire chargé des migrations, Dimitris Avramopoulos.

      L’Albanie espère convaincre les États membres d’ouvrir des négociations d’adhésion ce printemps, ce qui lui avait été refusé l’an passé. Son premier ministre Edi Rama a salué « un pas très important dans les relations entre l’Albanie et l’Union européenne » et a estimé qu’il « renforçait également la coopération dans le domaine de la sécurité ».

      À partir de 22 mai, Frontex déploiera des équipes conjointes à la frontière grecque avec des agents albanais.

      La Commission européenne a passé des accords semblables avec la Macédoine du Nord, la Serbie, le Monténégro et la Bosnie-Herzégovine, qui devraient également entrer en vigueur.

      Tous ces pays sont sur une des « routes des Balkans », qui sont toujours empruntées clandestinement par des milliers de personnes en route vers l’Union européenne, même si le flux n’est en rien comparable avec les centaines de milliers de migrants qui ont transité par la région en quelques mois jusqu’à la fermeture des frontières par les pays de l’UE début 2016.

      Ce type d’accord « contribuera à l’amélioration de la gestion de la migration clandestine, renforcera la sécurité aux frontières extérieures de l’UE et consolidera la capacité de l’agence à agir dans le voisinage immédiat de l’UE, tout en rapprochant de l’UE les pays voisins concernés », selon un communiqué de la Commission.

      Pour éviter de revivre le chaos de 2015, l’Union a acté un renforcement considérable de Frontex. Elle disposera notamment d’ici 2027 d’un contingent de 10 000 garde-frontières et garde-côtes pour aider des pays débordés.


      https://www.lapresse.ca/international/europe/201905/21/01-5226931-la-police-des-frontieres-exterieures-de-lue-sintroduit-en-albani

    • European Border and Coast Guard Agency began to patrol alongside the Albanian-Greek border in late May (https://www.bilten.org/?p=28118). Similar agreements have recently been concluded with Serbia, Northern Macedonia, Montenegro, and Bosnia and Herzegovina but Albania is the first country to start implementing programs aimed at blocking refugees entering the EU. Bilten states that Frontex employees can carry arms and fight “against any kind of crime, from” illegal migration “to theft of a car or drug trafficking”. Frontex’s mission is not time-bound, i.e. it depends on the EU’s need. The Albanian authorities see it as a step forward to their membership in the Union.

      Reçu via la mailing-list Inicijativa dobrodosli, le 10.06.2019

      L’article original:
      Što Frontex radi u Albaniji?

      Nakon što je Europska unija službeno zatvorila “balkansku migrantsku rutu”, očajni ljudi počeli su tražiti nove puteve. Jedan od njih prolazi kroz Albaniju, a tamošnja se vlada odrekla kontrole nad vlastitom granicom u nadi da će time udobrovoljiti unijske dužnosnike.

      Agencija za europsku graničnu i obalnu stražu, Frontex, počela je krajem prošlog mjeseca patrolirati uz albansko-grčku granicu. Već prvog dana, raspoređeno je pedesetak policajaca iz različitih zemalja članica EU koji bi se u suradnji s albanskim graničarima trebali boriti protiv “ilegalne migracije”. Iako je slične dogovore Unija nedavno sklopila sa zemljama poput Srbije, Sjeverne Makedonije, Crne Gore te Bosne i Hercegovine – a sve s ciljem blokiranja mogućnosti izbjeglica da uđu na područje EU – Albanija je prva zemlja u kojoj je počela provedba tog programa. Zaposlenici Frontexa ne samo da smiju nositi oružje, već imaju i dozvolu da se bore protiv bilo koje vrste kriminala, od “ilegalnih migracija” do krađe automobila ili trgovine drogom. Također, njihova misija nije vremenski ograničena, što znači da će Frontexovi zaposlenici patrolirati s albanske strane granice dok god to Unija smatra potrebnim.

      Unatoč nekim marginalnim glasovima koji su se žalili zbog kršenja nacionalne suverenosti prepuštanjem kontrole nad granicom stranim trupama, javnost je reagirala bilo potpunom nezainteresiranošću ili čak blagom potporom sporazumu koji bi tobože trebao pomoći Albaniji da uđe u Europsku uniju. S puno entuzijazma, lokalni su se mediji hvalili kako su u prva četiri dana Frontexovi zaposlenici već ulovili 92 “ilegalna migranta”. No to nije prvo, a ni najozbiljnije predavanje kontrole nad granicom koje je poduzela albanska vlada. Još od kasnih 1990-ih i ranih 2000-ih jadranskim i jonskim teritorijalnim vodama Republike Albanije patrolira talijanska Guardia di Finanza. Tih se godina albanska obala često koristila kao most prema Italiji preko kojeg je prelazila većina migranata azijskog porijekla, ne samo zbog blizine južne Italije, već i zbog slabosti državnih aparata tijekom goleme krize 1997. i 1998. godine.

      Helikopteri Guardije di Finanza također kontroliraju albansko nebo u potrazi za poljima kanabisa i to sve u suradnji s lokalnom državnom birokracijom koja je sama dijelom suradnica dilera, a dijelom nesposobna da im se suprotstavi. No posljednjih godina, zbog toga što su druge rute zatvorene, sve veći broj ljudi počeo se kretati iz Grčke preko Albanije, Crne Gore i BiH prema zemljama EU. Prema Međunarodnoj organizaciji za migracije, granicu je prešlo oko 18 tisuća ljudi, uglavnom iz Sirije, Pakistana i Iraka. To predstavlja povećanje od sedam puta u odnosu na godinu ranije. Tek manji dio tih ljudi je ulovljen zbog nedostatka kapaciteta granične kontrole ili pak potpune indiferencije prema ljudima kojima siromašna zemlja poput Albanije nikada neće biti destinacija.
      Tranzitna zemlja

      Oni koje ulove smješteni su u prihvatnom centru blizu Tirane, ali odatle im je relativno jednostavno pobjeći i nastaviti put dalje. Dio njih službeno je zatražio azil u Albaniji, ali to ne znači da će se dulje zadržati u zemlji. Ipak, očekuje se da će ubuduće albanske institucije biti znatno agresivnije u politici repatrijacije migranata. U tome će se susretati s brojnim pravnim i administrativnim problemima: kako objašnjavaju lokalni stručnjaci za migracije, Albanija sa zemljama iz kojih dolazi većina migranata – poput Sirije, Pakistana, Iraka i Afganistana – uopće nema diplomatske odnose niti pravne predstavnike u tim zemljama. Zbog toga je koordiniranje procesa repatrijacije gotovo nemoguće. Također, iako sporazum o repatrijaciji postoji s Grčkoj, njime je predviđeno da se u tu zemlju vraćaju samo oni za koje se može dokazati da su iz nje došli, a većina migranata koji dođu iz Grčke nastoji sakriti svaki trag svog boravka u toj zemlji.

      U takvoj situaciji, čini se izvjesnim da će Albanija biti zemlja u kojoj će sve veći broj ljudi zapeti na neodređeno vrijeme. Prije nekih godinu i pol dana, izbila je javna panika s dosta rasističkih tonova. Nakon jednog nespretnog intervjua vladinog dužnosnika njemačkom mediju proširile su se glasine da će se u Albaniju naseliti šesto tisuća Sirijaca. Brojka je već na prvi pogled astronomska s obzirom na to da je stanovništvo zemlje oko tri milijuna ljudi, ali teorije zavjere se obično šire kao požar. Neki od drugorazrednih političara čak su pozvali na oružanu borbu ako dođu Sirijci. No ta je panika zapravo brzo prošla, ali tek nakon što je vlada obećala da neće primiti više izbjeglica od onog broja koji bude određen raspodjelom prema dogovoru u Uniji. Otad zapravo nema nekog osobitog antimigrantskog raspoloženja u javnosti, unatoč tome što tisuće ljudi prolazi kroz zemlju.
      Europski san

      Odnos je uglavnom onaj indiferencije. Tome pridonosi nekoliko stvari: činjenica da je gotovo trećina stanovništva Albanije također odselila u zemlje Unije,1 zatim to što ne postoje neke vjerske i ultranacionalističke stranke, ali najviše to što nitko od migranata nema nikakvu namjeru ostati u zemlji. No zašto je albanska vlada tako nestrpljiva da preda kontrolu granice i suverenitet, odnosno zašto je premijer Edi Rama izgledao tako entuzijastično prilikom ceremonije s Dimitrisom Avramopulosom, europskim povjerenikom za migracije, unutrašnje poslove i državljanstvo? Vlada se nada da će to ubrzati njezin put prema članstvu u Europskoj uniji. Posljednjih pet godina provela je čekajući otvaranje pristupnih pregovora, a predavanje kontrole nad granicom vidi kao još jednu ilustraciju svoje pripadnosti Uniji.

      S druge strane, stalna politička kriza koju su izazvali studentski protesti u prosincu 2018., te kasnije bojkot parlamenta i lokalnih izbora od strane opozicijskih stranaka, stavlja neprestani pritisak na vladu. Očajnički treba pozitivan znak iz EU jer vodi političku i ideološku borbu protiv opozicije oko toga tko je autentičniji kulturni i politički predstavnik europejstva. Vlada naziva opoziciju i njezine nasilne prosvjede antieuropskima, dok opozicija optužuje vladu da svojom korupcijom i povezanošću s organiziranim kriminalom radi protiv europskih želja stanovništva. Prije nekoliko dana, Komisija je predložila početak pristupnih pregovora s Albanijom, no Europsko vijeće je to koje ima zadnju riječ. Očekuje se kako će sve ovisiti o toj odluci. Ideja Europe jedno je od čvorišta vladajuće ideologije koja se desetljećima gradi kao antipod komunizmu i Orijentu te historijska destinacija kojoj Albanci stoljećima teže.

      Neoliberalna rekonstrukcija ekonomije i društva gotovo je uvijek legitimirana tvrdnjama kako su to nužni – iako bolni – koraci prema integraciji u Europsku uniju. Uspješnost ove ideologije ilustrira činjenica da otprilike 90% ispitanih u različitim studijama podržava Albansku integraciju u EU. U toj situaciji ne čudi ni odnos prema Frontexu.

      https://www.bilten.org/?p=28118

    • Frontex expands operations in EU neighbouring countries

      After Albania and Montenegro, the EU Commission has concluded a Frontex status agreement with Serbia, to be followed by Northern Macedonia and Bosnia-Herzegovina. A first deployment of the EU border troops has meanwhile been increased.

      The European Commission has now also signed an arrangement with Serbia on „cooperation on border management“. The so-called status agreement regulates the implementation of „Joint Operations“ with the EU border agency Frontex at the common borders with the European Union. It was already published by the Commission in January and has now been ratified by the Serbian Parliament. Kosovo’s territory is excluded.

      The objectives of the agreement include the fight against irregular migration and cross-border crime in accordance with the Frontex Regulation. The EU also promises „increased technical and operational assistance“ to the Serbian border police.

      Model status agreement for „priority third countries“

      The negotiations with Serbia followed a model status agreement approved by the Commission under the „European Migration Agenda“ for operational cooperation with „priority third countries“. The Commission first concluded a status agreement with Albania a year ago, followed by a similar agreement with Montenegro on 7 October this year. Further status agreements with Bosnia-Herzegovina and Northern Macedonia have been negotiated but still need to be ratified by the national parliaments. The European Parliament must also give its assent.

      Once all five status agreements have been signed, Frontex could be deployed throughout the whole Western Balkans with the exception of Kosovo. The EU Commissioner for Migration, Home Affairs and Citizenship, Dimitris Avramopoulos, describes the agreements as „yet one more step towards bringing the Western Balkan region closer to the EU“. All countries concerned are considered candidates for EU membership and the agreement to the Frontex operations is intended to facilitate the negotiations.

      However, this rapprochement is likely to be damaged by the decision of the French government to refuse negotiations on EU membership to Northern Macedonia and Albania despite fulfilling the necessary conditions. The North Macedonian parliament could therefore delay the planned Frontex agreement. The same applies to Bosnia-Herzegovina, which France’s President Macron described as a „ticking time bomb“ for returning jihadists.

      Police powers and immunity

      The border police officers sent by Frontex from the EU Member States receive a special identity card from the country of deployment and wear their own uniforms with a blue Frontex armband. They will also carry weapons, ammunition and equipment from their sending state and may use force.

      The troops enjoy immunity during Frontex operations. If a criminal offence is found, it will be prosecuted by the jurisdiction of the Member State of origin. Frontex team members also enjoy full protection against civil and administrative prosecution in the State of operation. The latter will also be liable for any damage caused by a member of the team during „all acts performed in the exercise of the official functions“.

      Deployment plan agreed with Greece

      Following the conclusion of the status agreement with Albania, it took six months for Frontex to launch its by now „first-ever joint operation“ on the territory of a neighbouring third country. According to Frontex, the governments in Austria, Croatia, the Czech Republic, Estonia, Finland, France, Germany, Latvia, the Netherlands, Romania, Poland and Slovenia have sent personnel to a total of 16 patrol vehicles and one thermovision car.

      According to the operational plan, which Frontex says is agreed with the Greek government, the operation will take place along the entire „green“ border and, in addition to border surveillance in the sections Sopik, Çarçovë, Leskovik, Shtikë, Kapshticë and Livadhja, will include border control at the Albanian-Greek crossing points Kakavija, Tre Urat (Çarçovë), Kapshticë, Rips and Qafe Bote. Frontex has set up support offices in Gjirokaster, Kakavija and Kapshticë to coordinate operations.

      In the meantime, the operation, which started with 50 EU officials, has grown to 66. One sixth comes from the German Federal Police, which also brought along six of the twelve patrol vehicles currently in use. In addition to operational border control, training measures are also planned in Albania. The operation will also facilitate the exchange of operational information and „best practices“.

      No Albanian human rights groups involved

      The new Frontex Regulation will apply from 4 December. The border agency will be then granted more powers and will set up a border troop of 10,000 border guards. The measures taken by Frontex should be observed by a Fundamental Rights Officer, among others. Frontex has also set up a Consultative Forum with non-governmental organisations to advise the Agency on how to prevent infringements.

      For „Joint Operations“ in third countries, the Consultative Forum recommends involving human rights groups active there in the operational plan. However, the German Federal Ministry of the Interior, which sends eleven officers to Albania, has „no knowledge“ of the involvement of Albanian non-governmental organisations. The German Government also does not know which Albanian organisations might be asked to participate.

      https://digit.site36.net/2019/11/25/frontex-expands-operations-in-eu-neighbouring-countries

  • De la difficulté de cartographier l’espace saharo-sahélien

    Depuis les premières cartes de l’Afrique au XVIe siècle où le Sahara apparaissait comme une longue barrière de dunes et le Sahel comme un lieu hanté par des bêtes sauvages, cartographier l’espace saharo-sahélien pose problème. Encore aujourd’hui, il semble difficile de représenter les mutations qui traversent la zone sans entretenir certains clichés. Nous en voulons pour preuve deux récents phénomènes qui ont fait l’objet d’une importante production cartographique : les migrations transsahariennes et la montée de l’insécurité liée au terrorisme.

    Des espaces migratoires lisses

    Les cartes diffusées dans la presse ou les rapports d’expertise sur la question donnent régulièrement à voir le Sahara et le Sahel depuis l’Europe, en les présentant comme des carrefours migratoires incontrôlables et des espaces de transit généralisé. Les concepteurs de ces documents ont fait des choix qui s’expliquent autant par la volonté d’en faciliter la lecture et de permettre une compréhension immédiate que par la difficulté de représenter certains faits complexes sur la carte. La plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « #aspérités » — spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire… — qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants. Les concepteurs de ces cartes opèrent ainsi de nombreux raccourcis qu’ils imposent au lecteur ; ils laissent de côté les questions essentielles mais peu documentées de la hiérarchisation des flux ou de l’importance de telle ou telle agglomération le long de ces routes, ou encore de la variabilité du phénomène, de sa saisonnalité…

    Les longs traits qui figurent la migration africaine vers l’Europe (fig. 1) restituent l’image un peu inquiétante d’une invasion passant par des itinéraires (les villes de Ceuta et de Mellila, la Libye...) qui sont pourtant rarement empruntés simultanément par des milliers de migrants. De telles cartes font oublier que ces flux sont marginaux au regard des migrations africaines et même des migrations transsahariennes. Elles induisent aussi une confusion entre « itinéraires » et « flux ». Les centaines de milliers de Soudanais, Éthiopiens qui se rendent en Égypte n’y sont pas représentés, ni les Tchadiens et les Soudanais en Libye, ni les Nigériens et les Maliens en Algérie... À l’inverse, il n’est jamais fait cas des Sahariens qui « descendent » dans les pays sahéliens ni de ceux du golfe de Guinée, flux pourtant plus anciens.

    La carte établie par l’agence européenne Frontex qui dresse le bilan des flux aux frontières extérieures de l’Europe est tout aussi évocatrice (fig. 2). Voulant mettre en lumière l’efficacité des opérations de contrôle des frontières sur le court terme, elle rend compte de la baisse des flux migratoires entre 2008 et 2009. Mais, en sus de figurer de façon confuse chiffres, nationalités et provenances, la carte de Frontex trace également des routes approximatives : l’improbable passage par le Sud-Est égyptien entre le Soudan et la Libye ou le départ depuis le golfe de Syrte vers l’Italie ou Malte. Cette carte gomme également la dimension conjoncturelle propre à ces flux migratoires, qu’il s’agisse de leur baisse progressive depuis le début des années 2000 ou de leur réactivation, largement évoquée depuis le début des révoltes arabes en 2011.

    Des zones grises incontrôlables ?

    Cette carte du ministère des Affaires étrangères (fig. 3) rappelle le changement géopolitique brutal qu’a connu la zone ces dernières années. Les nomades seraient passés du statut fascinant de Bédouins hospitaliers qui menaient les caravanes et accompagnaient les trekkeurs à celui de dangereux islamistes à la solde d’AQMI (al Qaïda au Maghreb islamique). Les récentes turbulences géopolitiques, généralement mises sur le compte d’al Qaïda, entretiennent l’idée que des régions entières échappent à l’emprise des États. Sur cette carte élaborée par le centre de crise du ministère des Affaires étrangères, la menace prend la forme d’une surface de couleur rouge couvrant une vaste zone qui s’étend de la Mauritanie au Niger. Qualifiée de « Sahel », alors même qu’elle couvre davantage le Sahara, elle est fortement déconseillée aux voyageurs. À l’évidence, représenter en surface une menace ne s’accorde pas avec la réalité d’AQMI, groupe qui opère toujours par des attaques ciblées et ponctuelles et selon une stratégie « fondée sur le mouvement et les réseaux » (Retaillé, Walther, 2011). Une carte réticulaire qui présenterait ses bases terrestres (le terme d’al Qaïda signifie justement base en arabe) et les lieux d’actes terroristes serait bien plus juste. Devant l’impossibilité à réaliser cette carte, c’est toute la zone qui est montrée du doigt pour le « risque terroriste » qu’elle représente et, par conséquent, délaissée par les touristes, les chercheurs, les ONG et les investisseurs. Seules les grandes firmes multinationales continuent à tirer bénéfice des ressources que la zone renferme et sont prêtes à investir beaucoup d’argent pour assurer la sécurité des enclaves extractives.


    https://mappemonde-archive.mgm.fr/num31/intro/intro2.html
    #Sahara #Sahel #cartographie #migrations #itinéraires_migratoires #parcours_migratoires
    ping @reka

    • Sarah Mekdjian cite le texte de Armelle Choplin et Olivier Pliez dans son article : "Figurer les entre-deux migratoires"
      https://journals.openedition.org/cdg/790

      Sur de nombreuses cartes migratoires, qui paraissent notamment dans les médias, les espaces parcourus par les migrants pendant leurs voyages sont souvent « lissés », selon la terminologie utilisée par Armelle Choplin et Olivier Pliez (2011) au sujet des cartes de l’espace migratoire transsaharien : « la plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « aspérités » -spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire...- qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants » (Pliez, Chopplin, 2011). En réaction à la figuration d’espaces « lissés », des chercheurs tentent de produire des cartes où apparaissent les expériences vécues pendant les déplacements et les difficultés à franchir des frontières de plus en plus surveillées. L’Atlas des migrants en Europe publié par le collectif Migreurop (2009, 2012), mais aussi des productions de contre-cartographie sur les franchissements frontaliers, entre art, science et activisme, se multiplient7.

  • Essai. Comment 1938 éclaire notre présent
    https://www.humanite.fr/essai-comment-1938-eclaire-notre-present-672244

    Dans son dernier ouvrage, le philosophe Michaël Fœssel explore la fin des années 1930 par le biais de la presse de l’époque.

    Le thème du « retour des années 1930 » tend à devenir l’un des lieux communs de notre époque, marquée par l’inquiétante résurgence des extrêmes droites en Europe et dans le monde. Mais, bien évidemment, la thèse d’une répétition à l’identique de l’histoire ne saurait résister longtemps à l’examen. Dès le début de son dernier ouvrage, Michaël Fœssel y insiste : « Aucun événement historique ne se reproduit sous la forme et dans les circonstances où il est advenu une première fois. » Et pour s’en convaincre, il suffit de songer un instant à l’impact des outils numériques sur les modes de mobilisation collective.

    Mais une fois la chose entendue, il n’est pas interdit d’aller « à la rencontre » d’un certain passé avec les préoccupations du présent. Et c’est précisément à cette démarche que nous convie le philosophe, en se centrant pour sa part sur l’année 1938. Son intérêt s’est porté sur cette date un peu par hasard. Tombé d’abord sur un éditorial particulièrement abject, paru dans un journal collaborationniste daté d’un jour de juin 1944, à un moment où la perspective d’une victoire alliée ne faisait plus de doute, il a éprouvé le besoin de remonter quelques années en arrière. « Je me suis souvenu que Je suis partout existait avant l’occupation allemande. Je me suis dit qu’il ne serait peut-être pas inutile de voir ce que ces types écrivaient avant cela », explique-t-il. Et il se trouve que c’est en 1938 que le ton du journal se précise, délaissant les précautions rhétoriques de ses débuts pour assumer ouvertement son antisémitisme. De là, Michaël Fœssel a pu explorer toute une période, son imaginaire dominant, sa « guerre des mots » et ses décisions politiques.

    1938, c’est l’année des accords de Munich, par lesquels les Français et les Britanniques, au prétexte de préserver la paix, livrent la Tchécoslovaquie à Hitler. C’est l’année de la démission de Blum et des pleins pouvoirs à Daladier, lequel entend « remettre la France au travail » par une série de « décrets-lois » mêlant recours aux heures supplémentaires et facilitation des licenciements, hausses de taxes sur les produits de première nécessité, suppressions de postes de fonctionnaires, mais aussi, déjà, des mesures contre les étrangers : traque et répression des « clandestins », « déchéance de nationalité » facilitée… 1938, c’est également, le 30 novembre, l’échec d’une grève générale et sa répression inouïe (10 000 ouvriers licenciés, près d’un millier de syndicalistes condamnés à de la prison ferme). « Au cours des mois qui suivent, il ne sera plus question de revendications sociales, seulement des victoires de la “République”, de l’“unité nationale” et de la “restauration de l’autorité de l’État” », observe Michaël Fœssel.

    Les analogies avec certains aspects de notre actualité crèvent les yeux. À travers des formes renouvelées, ne retrouve-t-on pas, de nos jours, le même mélange de libéralisme économique débridé et d’autoritarisme politique, la même tentative de neutraliser la colère sociale par l’agitation de sujets identitaires ?

    Fondamentalement, comme le résume l’auteur lui-même, « le détour par 1938 permet de voir en accéléré une démocratie qui prétend se défendre en empruntant les armes de ses adversaires les plus acharnés ». En creux, le message est clair : pour empêcher la « récidive », il n’est point d’autre voie que la défense intransigeante et l’approfondissement de la démocratie. Un livre essentiel dans nos temps troublés.

    • Toutes les citations exhumées se révèlent « raccord », tant à 80 ans de distance se fait jour le même jeu pervers et redoutable sur le « ressentiment » populaire, sciemment déchaîné par un pouvoir qui fait mine d’y répondre et de le tempérer.

      L’épilogue du livre saute aux yeux. En voici un extrait :

      « L’avantage de 1938 est de condenser en quelques mois des évolutions à l’œuvre depuis plus d’une décennie dans le présent : radicalisation conservatrice du discours camouflée par une idéologie postpartisane, triomphe des solutions libérales en pleine crise du libéralisme économique, perception des procédures démocratiques comme un obstacle à la mise en œuvre d’une politique efficace, renforcement inexorable du pouvoir exécutif, multiplication des lois sécuritaires, restrictions dans la politique d’accueil des réfugiés, stigmatisation d’une minorité religieuse à la faveur d’une “guerre” officiellement déclarée contre ses membres les plus fanatiques. Le tout sur le fond d’une montée apparemment irrésistible des “nationaux” rebaptisés ”populistes” sans que cette nouvelle appellation nous éclaire beaucoup dans l’intelligibilité du phénomène. »

      Et Michaël Fœssel de poursuivre :

      « Le détour par 1938 permet de voir en accéléré une démocratie qui prétend se défendre en empruntant les armes de ses adversaires les plus acharnés . »

      http://www.universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/article_800632.pdf

  • La fin de la collaboration Google-Huawei, symbole de la balkanisation du Web
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/20/huawei-google-la-nouvelle-guerre-froide-a-commence_5464482_3234.html?xtor=EP

    Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, l’Allemagne de l’Est a surpris le monde en entamant l’érection autour de Berlin-Ouest d’un gigantesque mur « antifasciste ». La guerre froide avait son symbole et pouvait occuper le devant de la scène pour près de trente ans. Brique par brique, Donald Trump semble vouloir construire son mur, mais, cette fois, pour contenir les ambitions commerciales et stratégiques chinoises.

    Un édifice totalement virtuel, mais tout aussi redoutable et dont la première concrétisation grand public est apparue ce week-end : Google a annoncé geler toute collaboration avec le deuxième vendeur mondial de smartphones (en unités), le chinois Huawei. Et notamment l’accès aux très populaires applications de l’américain, comme Gmail, YouTube ou Google Maps. Ainsi que les mises à jour de son système d’exploitation Android, qui équipe près de 2,5 milliards de téléphones dans le monde.
    Lire aussi Google coupe les ponts avec Huawei : ce que ça change pour les utilisateurs

    Cette décision est la conséquence logique de l’inscription de Huawei sur la liste noire tenue par Washington. Les entreprises américaines qui souhaitent fournir des composants aux sociétés ainsi stigmatisées devront demander une autorisation spéciale. Le plus grave pour le roi des télécoms chinois sera certainement la restriction d’accès aux puces électroniques, dont les Américains sont les champions mondiaux. Mais le blocage des accords sur Android est le plus spectaculaire. Cela affectera peu les téléphones de la firme vendus en Chine, dont les applications de l’américain sont interdites, mais lourdement ceux vendus en Europe, son second marché.
    Lire aussi Huawei : la guerre commerciale entre Washington et Pékin s’envenime
    Nouvelle guerre froide

    En ce qui concerne le système d’exploitation Android, le plus populaire au monde, Huawei pourra continuer à utiliser sa version libre de droits, mais il n’aura plus accès au support technique et aux mises à jour décidées par l’entreprise. Il devra développer sa propre version, qui, progressivement, divergera de celle de l’américain. Ou lancer mondialement son système d’exploitation maison, qu’il a déjà déployé en Chine. Cette mesure ne tuera pas la société mais l’affaiblira sérieusement.

    Google, lui, n’y perdra pas grand-chose financièrement puisqu’il est déjà interdit de séjour en Chine pour ses applications. Mais cela va sérieusement affecter sa stratégie en creusant encore la division du monde de l’Internet en blocs de plus en plus distincts. Android, volontairement ouvert à tous, se voulait, à l’instar du Windows de Microsoft dans les années 1990-2000, comme le standard indépassable du marché. C’est lui qui a permis l’émergence des smartphones coréens et chinois, qui se sont ainsi lancés à l’assaut du monde sous l’ombrelle de Google.

    Dans la Silicon Valley comme à Shenzhen, où l’on s’effraye de cette balkanisation du Net sous la pression des rivalités politiques, on veut croire que le champion chinois n’est que l’otage d’une guerre commerciale qui devra bien un jour aboutir à un accord entre les deux puissances. Mais il y a peu de chances que cela change la donne. La nouvelle guerre froide a commencé et les murs qui montent ne sont pas près de tomber.

    #Géopolitique #Google #Huawei

  • Child refugees in limbo for 16 months waiting to reunite with family members

    A new report by the child refugee charity Safe Passage and Greek NGO PRAKSIS has identified serious problems with the family reunification procedure for unaccompanied asylum-seeking minors arriving in Europe, exposing children to significant physical and mental harm as a result of lengthy separation from loved ones.

    The EU Dublin III Regulation sets out the family reunification rules by which asylum seekers arriving in the EU can apply to be transferred to another member state where they have family. 17,199 unaccompanied minors were recorded as having arrived in Greece between January 2016 and November 2018 and made up 37% of all arrivals in the first quarter of 2018. The report’s findings indicate that unaccompanied children arriving in Greece and applying for family reunion are waiting an average of 16 months from arrival until transfer, far exceeding the maximum of 11 months provided for in the Dublin Regulation. In some cases, children have been made to wait for over a year and a half.

    The report, based on extensive analysis of the experiences of 80 children who arrived in Greece and applied to reunite with family between December 2015 and November 2017, identified significant challenges impeding the process, among which the most striking is a lack of cooperation and information sharing between national authorities handling the children’s cases. Though the best interests of the child were prioritised in some instances, researchers found that many cases involved lengthy setbacks, unnecessary administrative hurdles and demands for proof of a family link far exceeding that required under EU law. The majority of cases first rejected on the grounds of lack of evidence were ultimately accepted, causing unnecessary and traumatic delays in children being reunited with their loved ones.

    The report concludes that delays, unjustified evidentiary requirements and a consistent failure to prioritise the best interests of the child have resulted in severe harm to many of the children’s physical and mental health. It highlights in particular the ten percent of cases where children lose faith in the process and abscond, often following a rejection despite submitting substantial and sufficient evidence.

    Speaking on the European release of the report, Safe Passage’s CEO Eleanor Harrison OBE said:

    “The Dublin III Regulation makes clear that the best interests of the child must be prioritised throughout any family reunification application. Children need to be treated as children first and then as asylum seekers. Yet in too many cases, children’s own stories are doubted and their relationship with loved ones are disbelieved. Many are subjected to invasive medical exams, questioned over the truth of their statements and some are forced to undergo DNA tests that may not actually be necessary.

    “Placing these unreasonable requirements on vulnerable, often traumatised children, only serves to further compound their distress. Whilst some instances of good practice were observed, the reality is that the system let most of these children down.”

    The report includes key recommendations for improving family reunification for children at EU and national level. These include a more creative and efficient approach to cooperation between EU Member States, which would allow more children to be reunited smoothly with their families. The report recommends a EU-wide review of guidance on establishing the proof of family connection, as well as a standardised approach for collecting and evaluating evidence.

    The report also suggests the establishment of an independent body to monitor and improve cooperation and information sharing between Member States handling family reunification applications and calls on all Member States to fully preserve and implement safeguarding principles within the Dublin III Regulation. Further recommendations include a refocus of policy-making, placing the rights of children at the heart of any future legislative reform of asylum legislation at EU and national levels.

    Speaking about his own experiences of waiting over one year for family reunification in Greece, an unaccompanied minor now reunited with his brother in the UK said:

    “I loved the weather in Greece, but it was one of the most difficult memories as I was homeless. Than safe passage found me a shelter. The waiting was unbearable, as I didn’t have any family in Greece.

    My brother and others kept telling me that they are working hard on my transfer case, but each day felt like forever. I am so glad I am here now and I love going to college. I am getting top grades in my speaking and written tests every week, but I still have to get used to this weather.”

    http://safepassage.org.uk/press_posts/child-refugees-in-limbo-for-16-months-waiting-to-reunite-with-family
    #Grèce #enfants #mineurs #regroupement_familial #attente #limbe #asile #migrations #réfugiés #rapport

  • C’est confirmé, Huawei et Honor perdent leur licence Android - FrAndroid
    https://www.frandroid.com/marques/huawei/595614_cest-confirme-huawei-perd-sa-licence-android

    En dehors de la Chine, cette décision pourrait être une condamnation à mort pour les smartphones Huawei en Afrique, en Asie, en Inde et en Europe. Il n’existe pas, pour le moment, d’alternatives viables à l’écosystème Android de Google. Par conséquent, les smartphones Huawei sans Google vont traverser une période difficile. Huawei va donc se battre pour défendre ses droits et récupérer sa licence Android.

    Si l’interdiction persiste, il est possible que Huawei développe un Android avec le Huawei App Store, sans Google, ce qui lui permettra d’étendre son écosystème d’applications au reste du monde. Huawei a également lancé le développement d’un système d’exploitation interne, mais il n’est pas évident que cela soit une meilleure option que d’utiliser Android.

    • (PDF) Alerte orange sur l’Europe bleue-brune.pdf | Michel Feher - Academia.edu
      https://www.academia.edu/38228371/Alerte_orange_sur_lEurope_bleue-brune.pdf

      Leur appauvrissement a certes empêché les Européens du Sud de remplir la fonction d’importateurs des produits du Nord qui leur était jusque-là dévolue. Pour autant, le gouvernement de Berlin et ses affidés au sein des institutions européennes n’ont pas hésité à sacrifier le pouvoir d’achat de leurs anciens clients. C’est qu’avant même le début de la crise financière, les exportateurs allemands s’étaient déjà redéployés vers la Chine et les États-Unis. Délivrés de leur dépendance à l’égard du marché intérieur de l’#UE, ils ont en outre bénéficié du #chômage créé par les politiques d’#austérité : celles-ci leur ont en effet permis de s’octroyer les services des jeunes #diplômés espagnols, italiens, grecs ou portugais contraints à l’#exode par l’absence de perspectives chez eux.

      Les programmes de consolidation budgétaire imposés par les dirigeants du Nord – grâce à l’appui de leurs collègues de l’Est et à la diligence des « gouvernements d’experts » du Sud – ne manqueront pas de répandre la #colère et le #dépit au sein des populations qu’elle affectent. Soucieux d’orienter les griefs de leurs mandants vers des cibles moins inconvenantes que les bailleurs de fonds dont ils exaucent les souhaits, les élus européens vont alors s’efforcer de promouvoir les thèmes favoris de l’#extrême_droite – à savoir le coût réputé exorbitant de l’#immigration et le mépris essuyé par les gens ordinaires qui s’en émeuvent – quitte à reprocher aux partis #populistes de prôner des solutions excessives au réel « malaise #identitaire » dont ils se font l’écho.

      [...]

      Si le trompe l’œil qu’a constitué la victoire d’Emmanuel Macron sur Marine Le Pen a pu brièvement faire illusion, c’est bien à partir de 2017 que la stratégie consistant à intégrer les discours et les pratiques de l’extrême droite tout en usant de leurs représentants comme de commodes #épouvantails a cédé le pas à un processus d’#alliance plus ou moins formalisé.

      En témoignent la participation ou le soutien des partis bruns aux gouvernements italien, autrichien, finlandais, belge, bulgare slovaque et danois, le quitus donné par Angela Merkel à la droite bavaroise pour la création d’un « #axe » (sic) entre Berlin, Rome et Vienne destiné à lutter contre l’immigration illégale et les concessions sans fin des institutions communautaires aux ubuesques animateurs du « groupe de Visegrad ». On peut aussi relever le dispositif inspiré du Portrait de Dorian Gray à l’œuvre en #France, où la vérité politique du gendre idéal de l’Élysée s’inscrit dans le masque grimaçant qui sert de visage à son ministre de l’Intérieur.

  • La République des conseils de Bavière (1919) - Partage Noir
    https://www.partage-noir.fr/spip.php?article20

    ans les années 1918-1919, les répercussions de la Révolution russe furent considérables. L’agitation toucha de nombreux pays d’Europe, notamment l’Allemagne.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/126139 via Partage Noir

  • #Londres inaugure la première zone à ultra basse émission et la France reste à la traîne - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2019/04/09/londres-inaugure-la-premiere-zone-a-ultra-basse-emission-et-la-france-res

    Londres est l’une des villes les plus polluées d’Europe. Et ses automobilistes en payent le prix. La capitale a inauguré sa première zone à ultra basse émission (Ulez), ce lundi. Les conducteurs de voitures à essence construites avant 2006, et avant 2015 pour les diesels, doivent s’acquitter d’une taxe de 14,50 euros par jour pour y entrer. Et ce, « 24 heures par jour, 7 jours par semaine, tous les jours de l’année », indique le site de la ville de Londres. La taxe se durcit pour les camions et les cars, fixée à 116 euros. Cette mesure s’ajoute au péage urbain, déjà existant depuis 2003, consistant à payer 13,40 euros pour circuler dans le cœur de Londres de 7 heures à 18 heures en semaine. Les contrevenants s’exposent à une amende de 160 livres (185 euros). La zone à ultra basse émission doit s’étendre au niveau de toute la ville en 2021.

    #pollution

  • Le Parlement allemand juge « antisémite » le mouvement anti-israélien #BDS - Europe - RFI
    http://www.rfi.fr/europe/20190517-parlement-allemand-bundestag-juge-antisemite-bds-israel

    Mais une centaine de députés qui ont voté ce texte ont en même temps émis des réserves. Ils jugent par exemple nécessaire de distinguer des positions antisémites d’une légitime critique à l’égard d’Israël. Le parti d’#extrême_droite AfD souhaitait l’interdiction pure et simple du mouvement BDS et s’est abstenu. Le parti de gauche Die Linke a rejeté le texte.

  • Eurovision 2019 : dernier appel de Gaza | Agence Media Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/05/17/eurovision-2019-dernier-appel-de-gaza
    Qu’est-ce que cela fait de chanter si près de tant de misère humaine et de tant de souffrance ?
    Par Haidar Eid, 17 mai 2019

    Un chanteur palestinien joue pendant un événement appelant au boycott de l’Eurovision sur les décombres d’un immeuble récemment détruit par les raids aériens israéliens sur Gaza le 14 mai [Reuters/Mohammed Salem]

    Chère Madonna, chers concurrents de l’Eurovision 2019,

    Vous avez jusqu’à présent décidé d’ignorer plusieurs demandes de respecter le piquet de grève palestinien. Le 9 mai, des organisations culturelles et des artistes de Gaza ont lancé un appel fort demandant de boycotter la compétition par respect pour les deux bébés et les deux femmes enceintes tués avec 23 autres Palestiniens dans le dernier assaut violent d’Israël sur la Bande de Gaza.

    En plus des appels répétés des Palestiniens et de leur mouvement de Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS), des dizaines de milliers de personnes en Europe et dans le monde entier ont signé des pétitions réitérant l’appel à #BoycottEurovision2019 à Tel Aviv et vous ont demandé d’arrêter de blanchir l’occupation et l’apartheid par votre art. Mais tout ceci est tombé dans les oreilles de sourds !

    Il est possible que vous vous en moquiez, il est possible que vous croyiez en la propagande d’Israël selon laquelle nous sommes tous des terroristes et les attaques sur Gaza des « opérations de sécurité ». Certains d’entre vous ont évoqué vouloir soutenir la paix, mais si vous le faisiez vraiment, alors vous ne seriez pas en train de chanter en Israël.

    Laissez moi vous dire ce que soutenir la paix signifie réellement. (...)

  • En Italie, la Ligue de Salvini fait campagne pour l’Europe « du bon sens »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180519/en-italie-la-ligue-de-salvini-fait-campagne-pour-l-europe-du-bon-sens

    Matteo Salvini organise samedi 18 mai l’un des temps forts de sa campagne pour les européennes, à Milan, en présence de Marine Le Pen. Le patron de la Ligue est en campagne permanente depuis des semaines, mais ne s’encombre d’aucun programme officiel.

    #EUROPE #Matteo_Salvini,_européennes,_Ligue,_Italie,_A_la_Une

  • Protéiformes, les droites dures prospèrent dans toute l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180519/proteiformes-les-droites-dures-prosperent-dans-toute-l-europe

    Les élections européennes se tiennent le 26 mai dans un contexte de montée des extrêmes droites sur l’ensemble du continent, même s’il y a peu de chances qu’elles parviennent à former un groupe uni à Strasbourg. Radiographie d’une #EUROPE qui penche de plus en plus du côté des forces brunes.

    #extrême_droite,_droite_identitaire,_droite_radicale,_xénophobie,_Suède,_souverainisme,_nationalisme,_union_européenne

  • Sans oublier le patron de l’extrême droite autrichienne, Strache, leur mentor, pris la main dans le pot de confiture de l’argent de Poutine

    A Milan, Salvini lance les souverainistes à la conquête de l’Europe - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/a-milan-salvini-lance-les-souverainistes-a-la-conquete-de-l-europe_2078823.

    A une semaine du scrutin européen, la mission s’annonce délicate pour M. Salvini et sa principale alliée Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN) en France, qui souhaitent réussir l’alliance de douze partis nationalistes et identitaires, dont les positions divergent pourtant sur de nombreux points comme la discipline budgétaire ou la répartition des migrants déjà présents dans l’UE.

  • Danse sur un fil transatlantique
    http://www.dedefensa.org/article/danse-sur-un-fil-transatlantique

    Danse sur un fil transatlantique

    Petite chronique avec suite ouverte des relations effrénées entre les USA et l’Europe tandis que, sur fond de guerre furieuse et possible avec l’Iran, le thriller de téléréalité se déchaîne à la Maison-Blanche où c’est John Bolton qui danse sur un fil présidentiel, avec un nom circulant pour son remplaçant, le colonel McGregor, homme certainement beaucoup plus cool que “Stache” (simple rappel de l’imposante moustache qui caractérise le visage de l’actuel et pour combien de temps encore, conseiller du président pour la sécurité nationale). Cet enchaînement somme toute inattendue, passant du chaos transatlantique provoqué par Washington D.C. dont on supposerait alors qu’il déployât contre l’Iran autant que contre l’UE une machine de guerre diplomatico-militaire particulièrement (...)