continent:europe

  • Au menu : steak de boeuf alimenté au soja transgénique cultivé sur coupe rase de forêt amazonienne
    https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2275

    Alors que la canicule étouffe la France, Greenpeace France démontre une nouvelle fois le manque flagrant d’action du gouvernement pour changer de trajectoire. « L’Europe suffoque et avec le réchauffement climatique, cela ne fera qu’empirer. Puisque le gouvernement est incapable de respecter ses engagements pour lutter contre la déforestation et le changement climatique, nous sommes venus le faire à sa place », déclare Cécile Leuba, chargée de campagne forêts chez Greenpeace France. 50 activistes, (...)

    #Alimentation

    https://www.passerelleco.info/IMG/pdf/l_europe_accro_a_la_viande.pdf

  • Cordon sanitaire face à l’extrême droite : une notion de plus en plus fragile en #EUROPE ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300619/cordon-sanitaire-face-l-extreme-droite-une-notion-de-plus-en-plus-fragile-

    Entre droites et extrêmes droites, la notion de cordon sanitaire est de plus en plus poreuse. En France, les municipales de l’an prochain pourraient le fragiliser, tandis qu’ailleurs en Europe, il a déjà sauté. Tour d’horizon.

    #Marine_Le_Pen,_extrême_droite,_droite,_Jobbik,_élections_européennes,_Marion_Maréchal,_RN,_FPÖ,_Suède,_élections_municipales,_cordon_sanitaire

    • « Les femmes c’est comme les juments, celles qui ont de grosses hanches ne sont pas les plus agréables à monter, mais c’est celles qui mettent bas le plus facilement. »

      Le professeur Renaud De Tayrac, à l’origine de cette diapositive, a également publié un communiqué afin d’expliquer sa démarche. Selon lui, son intention n’était pas de provoquer ou de polémiquer, « mais de faire un rappel historique sur la vision de l’anatomie du bassin féminin et des difficultés de l’accouchement au Moyen-Âge. » Le chef du service Gynécologie Obstétrique Maternité du Pôle Femme-Enfant du CHU de Nîmes explique qu’il voulait tout simplement « démontrer au cours de la présentation qui suivait que les connaissances obstétricales avaient beaucoup progressé depuis ».

      https://www.marieclaire.fr/femmes-juments-congres-national-des-gynecologues-obstetriciens-de-france

      –---
      L’argument des gyneco-obstericien·nes du manque de moyens, surcharge de travail, mauvais matériel est assez spécial. Par exemple celle qui parle des mauvais scalpels qui ne coupent pas, ne dénonce pas la mise en danger du·de la patient·e mais son inconfort de travail. Ces manques de moyens, mauvais materiel, surcharge de travail sont peut etre à l’origine du gros des violences gyneco, mais le refus des gyneco de dialogué montre qu’illes préfèrent se soumettre aux contraintes de l’administration que lutter pour le bien de leurs patients. Légiféré ca peu etre fait dans le sens d’une revalorisation de certains actes, d’une augmentation du temps consacré aux patientes.

  • Architectural Review : The Irish issue

    https://www.architectural-review.com/my-account/magazine-archive/the-irish-issue-is-here/10042957.article

    Un numéro intéressant consacré à l’Irlande

    Avec cette carte de Belfast en page 106

    ‘If there is a canon in Irish architecture, it seems to be one of ambiguity, of refined cross-pollinations, of great thought in small things’, writes Andrew Clancy. He offers an Irishness in relation, between home and away, one that traverses and returns, to stand at the edge of Europe and before the open ocean. By sending this issue to press at the end of May, the idea was to have caught the islands just two months after the UK’s formal departure from the European Union, with whatever strained solution might have been wrought into the land around the border. We remain, however, afloat in the unknown; and as the interminable process grinds on – as Maria McLintock writes – our language around it remains insufficient, the messy and pulsating borderlands collapsed into ‘backstop’.

    Ignoring the rigid, often arbitrary, frontiers dividing countries, choosing to encompass instead the entirety of ‘the islands of Ireland’ is itself a provocation. But in this issue, we ramble the land from end to end and over the sea to Inis Mór, the ambiguity of our appelation proving productive, to rove around rich seams and difficult terrain to cast an eye over a land in the middle of something.

    In the keynote, Shane O’Toole traces the developments of a critical culture of architecture across Ireland, starting in November 1974 when the AR paid a visit to Dublin, and following on through to the threats posed to the culture today. ‘How long can architects survive on house extensions and other small private commissions before their potential atrophies?’, he asks. In reflection, Eleanor Beaumont considers the ambitious architecture packed into Dublin’s domestic projects, such as those by Clancy Moore, TAKA, Ryan W Kennihan Architects, and Arigho Larmour Wheeler Architects, and Noreile Breen features as this issue’s AREA profile. Going back to Group 91, and the introduction of Irish architecture to an international scene, we also feature a retrospective on Grafton Architects, and their offers of silence in the cacophony of the city.

    We go to Galway, on the Republic’s western coast, to review the recently-completed Pálás cinema by dePaor, a small and fantastical gem fourteen years in the making. Further out in the remote western reaches of Rosmuc and the Aran isle of Inis Mór, we also feature two new school buildings by Paul Dillon, the simplicity and clarity of which does not undermine their value. Looking back to a school rooted in 1970s ideals, we revisit Birr Community School by Peter and Mary Doyle, a school found to be ‘no museum piece’, as John McLaughlin and Aiobheann Ní Mhearáin write: ‘the values it embodies are as pertinent today as they were when it was first built.’

    In Belfast, Mark Hackett asserts that the roads that profess to connect the city can be as divisive as its walls, and Gary A Boyd reviews the transport hub designed by Hackett’s former partners, Hall McKnight, as part of a masterplan hoped to catalyse regeneration of the city’s dislocated fringe. In Outrage, Dawn Foster writes that inequalities in access to social housing continue to perpetuate the divide between Catholics and Protestants. In Cantrell Close in Belfast for example, the banners hung around the purportedly mixed community constitute a warning: symbols become violent, even lethal. As Darran Anderson writes, the land is one of iconographers – but also one of iconoclasts, the violence of the conflict mirrored by symbolic acts of destruction carried out on architecture as a receptacle of collective memory.

    In this issue we also feature The raingod’s green, dark as passion, a lyrical story of Cork by Kevin Barry, while Reputations looks at the life of States-based architect, Pritzker laureate and County Cork native, Kevin Roche.

    #irlande #architecture #conflit #frontière #urban_matter

  • Cédric Villani à Grenoble : l’intelligence artificielle de La République en Marche
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1144

    Il fallait Cédric Villani à la Maison du Tourisme pour tirer de chez eux des Grenoblois écrasés par 39° de canicule, ce jeudi 27 juin 2019. La réunion, intitulée « Intelligence artificielle et transition écologique : paradoxe ou opportunité ? », était organisée par deux députés locaux de La République en Marche, Emilie Chalas et Olivier Véran. Ambiance de fan club, smartphones à bout de bras, rires et applaudissements à chaque allusion politicienne, bruyante réprobation de toute critique. Nous n’étions pourtant que trois Chimpanzés du futur à contester le mathématicien député Villani, président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et auteur d’un rapport sur la stratégie nationale en intelligence artificielle « pour repositionner la France et l’Europe au (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/villani_a_grenoble.pdf

  • Facebook , gangster aux 55 milliards de dollars Pia de Quatrebarbes - 21 Juin 2019 - Solidaire
    https://www.solidaire.org/articles/facebook-gangster-aux-55-milliards-de-dollars

    Un chiffre d’affaire de plus de 55 milliards de dollars en 2018 : en quinze ans, le réseau aux 2,2 milliards « d’amis » a engrangé un paquet de fric sur nos informations, quitte à s’asseoir sur quelques lois. Un « #gangster_numérique », a tranché le parlement britannique dans un rapport au vitriol... Comment le réseau social qui voulait « rendre le monde meilleur » en est-il arrivé la ?


    Photo Wachiwit /iStock

    En 2008, quand Facebook débarque en France, c’est la ruée sur les « murs ». On y voit alors un formidable moyen de communiquer, partager des photos, personne ne s’y informe encore, mais on y dissémine naïvement des informations aux quatre vents : scolarité, opinion, statut amoureux....et déjà on #like. Rien de grave a priori, #Mark_Zuckerberg, le concepteur du réseau souhaite alors « rendre le monde meilleur ». Pas « le conquérir, seulement rendre les gens plus ouverts et connectés ».

    L’histoire est typique des innovations du web. 4 ans auparavant, dans sa chambre de Harvard, à Boston, le petit génie veut rencontrer des filles, il crée alors avec des camarades un #trombinoscope des étudiants, « The Facebook ». Les universités américaines s’y branchent, puis les lycées et collèges – Il suffit d’avoir 13 ans et une adresse mail. Et bientôt le monde entier : 2,2 milliards d’utilisateurs, un chiffre d’affaires de 55 milliards de dollars, et le 3e site internet le plus visité.

    De ses utilisateurs, il sait à peu près tout !
    Mais 15 ans après, sa firme est devenue un « gangster numérique au dessus des lois ». La sentence est venue mi-février de la Commission du numérique, de la culture et des médias du #Parlement_britannique. Pendant 18 mois, elle a planché sur le scandale #Cambridge_Analytica. Une centaine de témoins ont été auditionnés, mais le PDG de Facebook, lui, a refusé... A la lecture des 110 pages, on comprend pourquoi et comment #Mark_Zuckerberg a choisi « le profit avant la vie privée ».

    Comprenons bien : Que Facebook sait-il de ses utilisateurs ? A peu près tout ! « La pratique la plus problématique, c’est la captation systématique de nos données personnelles », explique Sylvain Steer, enseignant en droit et membre de l’association la Quadrature du Net. Pour les « amis », ce sont donc les contenus publics, les messages privés sur #Messenger, la listes des personnes, pages et groupes suivis, la façon dont on utilise le service et accède aux contenus et les informations sur l’appareil (adresse IP, fichiers présents, mouvements de la souris, accès au GPS et à l’appareil photo).

    Pour ceux qui n’ont pas de compte, la firme de Palo Alto a la solution : le « profil fantôme ». Les #cookies, les boutons « J’aime » et « Partager » affichés sur de nombreux sites, transmettent à Facebook les informations de navigation... En bref, Facebook s’accorde un pouvoir de surveillance de masse.

    Et quand Mark Zuckerberg répète à tout va, « Facebook ne vend pas les données », le parlement Britannique répond : il ment. En cause, le modèle économique : « la gratuité » pour l’utilisateur contre la monétisation de ses données. « Facebook vend aux annonceurs des catégories de publicité. Ce sont l’ensemble des caractéristiques sociales, économiques et comportementales que le réseau associe à chaque utilisateur afin de mieux le cibler », explique Sylvain Steer. « Avec l’argument fallacieux que c’est pour nous proposer des contenus de la façon la plus adaptée : sous entendu la plus subtile ». Facebook est donc avant tout « une #régie_publicitaire », analyse Yann Le Pollotech, chargé des questions numériques au PCF. 98 % de son chiffre d’affaires mondial provient de la publicité ciblée.

    L’accès aux données des téléphones
    Le réseau ouvre aussi ses données à des développeurs tiers contre rémunération « 250 000 dollars de publicités par an », écrivait le PDG dans un mail obtenu par les parlementaires britanniques. Facebook nie, explique que l’idée n’avait jamais été appliquée. En 2015, pourtant il restreint l’accès sauf pour une liste de 150 entreprises, dont Apple, Amazon, Netflix, ou Airbnb ou encore le site de rencontre #Tinder. Et là, c’est open bar ! Et Zuckerberg écrivait : « je ne vois pas de cas où des données ont été diffusées de développeurs à développeurs et ont causé un réel problème pour nous »... Raté ! 3 ans après, Cambridge Analytica allait prouver le contraire. La société, basée à Londres, a siphonné les données de 87 millions de comptes. La cheville ouvrière de la campagne numérique de Donald Trump en 2016, a réalisé un micro ciblage des électeurs.

    Parmi les autres pépites du rapport : l’accès aux données des téléphones. En 2015, la nouvelle version de l’application sur mobiles #Android pouvait avoir accès au journal des appels téléphoniques. Un cadre de Facebook s’inquiète dans un mail interne que les utilisateurs s’en rendent compte. « Ça serait très risqué : des journalistes (..) qui écrivent des articles sur “Facebook qui utilise sa mise à jour pour espionner votre vie privée” », écrit le cadre. Car le but de la firme, est bel et bien de tout savoir.... Pour cela, il faut capturer l’utilisateur et faire en sorte qu’il y reste. Et le pousser à partager toujours plus d’informations.

    Les #Fake_News rentrent dans cette catégorie. C’est parce qu’elles sont beaucoup plus partagées que Facebook les laisse se propager... Le sociologue Dominique Cardon limite leur portée dans un livre salvateur (1). Pendant la campagne américaine, ces « fake news » ont été le plus consultées par les 10% des électeurs les plus convaincus, y écrit-il. Pour Yann Le Pollotech aussi, « il faut se méfier de ce concept. Depuis que les hommes communiquent, il y a de la #désinformation. Mais ici, il y a aussi une sorte de racisme social : les fake news ne concerneraient que les moins diplômés.. et les gilets jaunes ! A chacun ses Fakes news ; celle des #CSP_+ [cadres supérieurs, NdlR], c’est que les cheminots partent à la retraite à 50 ans avec un pont d’or. Mais ce n’est pas à Facebook de décider ce qui est de l’ordre du complot ou de la #vérité. La seule manière de les éviter : c’est la délibération, le débat démocratique ».

    Mais ce n’est pas le programme du géant. Lui, il a un autre objectif : « enfermer les internautes dans son monde, son univers. Plus que du gangster, cela relève de la #mafia, au sens où c’est aussi une organisation sociale », continue Yann Le Pollotech. Dans ce système, Facebook compte aussi la messagerie #Whatsapp (1,5 milliard d’utilisateurs) et le site de partage de photos et vidéos #Instagram (1 milliard). Et avec elles, toutes leurs données ! En 2014, au moment du rachat de Whatsapp pour 19 milliards de dollars, Zuckerberg promettait « de ne pas combiner les données des comptes Facebook et Whatsapp. Bien sûr, il l’a fait deux ans après », continue Sylvain Steer.

    Depuis les scandales continuent : le 20 mars, Facebook reconnaissait ne pas protéger les #mots_de_passe de centaines de millions de comptes. En février, d’autres applications donnaient accès à Facebook à leurs données : une application pour suivre son cycle menstruel, de sport, de santé... En septembre, 50 millions de comptes étaient piratées.

    Un modèle basé sur l’illégalité
    Que font les législateurs ? En Europe, ils ont franchi une première étape avec le Règlement général pour la protection des données ( #RGPD ), entré en vigueur le 28 mai dernier. Ce dernier impose des formes de consentement éclairé et libre. Mais « Facebook continue de violer les textes, car tout son modèle économique est illégal », rappelle Sylvain Steer. Une plainte collective a été déposée, la CNIL Irlandaise – là où est le siège social de Facebook en Europe- l’examine. Sauf qu’elle prend son temps. « Bien sûr, Facebook comme les autres, fait un lobbying pour retarder sa mise en conformité et prolonger son business », continue-t-il.

    Le Parlement britannique veut la fin du far west... Sauf que Facebook, comme #Google « à force de ne pas être réglementés, se sont imposés comme des autorités centralisatrices sur internet. Les États au lieu de le limiter, continuent à lui déléguer des pouvoirs ». La France en tête, « les gouvernements, demandent à ces plateformes géantes de devenir juges et modérateurs des contenus en ligne. Ce qui devrait être de l’ordre de la justice ou du service public », poursuit Sylvain Steer ... Ou comment les gouvernements donnent à Facebook les clés de la censure. Zuckerberg, lui, s’excuse, encore une fois, et promet « de changer ». En attendant, le nombre d’utilisateurs recule, les jeunes désertent la plateforme... Mais pour Instagram. Et restent ainsi dans le monde clos de Facebook.

    Culture numérique, Dominique Cardon, Les presses de Sciences Po, sorti en février, 19 euros, 428 pages
    (Article paru dans le journal L’Humanité -Dimanche du 28 mars 2019)

    #facebook #surveillance #internet #algorithme #censure #réseaux_sociaux #publicité #données #bigdata #profiling #manipulation #marketing #domination #web #voleur de vies #escroc #gangster #fric

  • The New York Times and its Uyghur “activist” - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2019/05/09/uygh-m09.html

    9 May 2019 - The New York Times has furnished a case study of the way in which it functions as the conduit for the utterly hypocritical “human rights” campaigns fashioned by the CIA and the State Department to prosecute the predatory interests of US imperialism.

    While turning a blind eye to the gross abuses of democratic rights by allies such as Saudi Arabia, the US has brazenly used “human rights” for decades as the pretext for wars, diplomatic intrigues and regime-change. The media is completely integrated into these operations.

    Another “human rights” campaign is now underway. The New York Times is part of the mounting chorus of condemnation of China over its treatment of the Turkic-speaking, Muslim Uyghur minority in the western Chinese province of Xinjiang.

    In an article on May 4 entitled “In push for trade deal, Trump administration shelves sanctions over China’s crackdown on Uyghurs,” the New York Times joined in criticism of the White House, particularly by the Democrats, for failing to impose punitive measures on Beijing.

    The strident denunciations of China involve unsubstantiated allegations that it is detaining millions of Uyghurs without charge or trial in what Beijing terms vocational training camps.

    The New York Times reported, without qualification, the lurid claims of US officials, such as Assistant Secretary of Defence Randall Schriver, who last Friday condemned “the mass imprisonment of Chinese Muslims in concentration camps” and boosted the commonly cited figure of up to a million to “up to three million” in detention. No evidence has been presented for either claim.

    The repression of the Uyghurs is completely bound up with the far broader oppression of the working class by the Chinese capitalist elites and the Chinese Communist Party regime that defends their interests. The US campaign on the Uyghurs, however, has nothing to do with securing the democratic rights of workers, but is aimed at stirring up reactionary separatist sentiment.

    The US has longstanding ties to right-wing separatist organisations based on Chinese minorities—Tibetans as well as the Uyghurs—that it helped create, fund and in some cases arm. As the US, first under President Obama and now Trump, has escalated its diplomatic, economic and military confrontation with China, the “human rights” of Uyghurs has been increasingly brought to the fore.

    Washington’s aim, at the very least, is to foment separatist opposition in Xinjiang, which is a crucial source of Chinese energy and raw materials as well as being pivotal to its key Belt and Road Initiative to integrate China more closely with Eurasia. Such unrest would not only weaken China but could lead to a bloody war and the fracturing of the country. Uyghur separatists, who trained in the US network of Islamist terrorist groups in Syria, openly told Radio Free Asia last year of their intention to return to China to wage an armed insurgency.

    The New York Times is completely in tune with the aims behind these intrigues—a fact that is confirmed by its promotion of Uyghur “activist” Rushan Abbas.

    Last weekend’s article highlighted Abbas as the organiser of a tiny demonstration in Washington to “pressure Treasury Department officials to take action against Chinese officials involved in the Xinjiang abuses.” She told the newspaper that the Uyghur issue should be included as part of the current US-China trade talks, and declared: “They are facing indoctrination, brainwashing and the elimination of their values as Muslims.”

    An article “Uyghur Americans speak against China’s internment camps” on October 18 last year cited her remarks at the right-wing think tank, the Hudson Institute, where she “spoke out” about the detention of her aunt and sister. As reported in the article: “I hope the Chinese ambassador here reads this,” she said, wiping away tears. “I will not stop. I will be everywhere and speak on this at every event from now on.”

    Presented with a tearful woman speaking about her family members, very few readers would have the slightest inkling of Abbas’s background, about which the New York Times quite deliberately says nothing. Abbas is a highly connected political operator with long standing ties to the Pentagon, the State Department and US intelligence agencies at the highest level as well as top Republican Party politicians. She is a key figure in the Uyghur organisations that the US has supported and funded.

    Currently, Abbas is Director of Business Development in ISI Consultants, which offers to assist “US companies to grow their businesses in Middle East and African markets.” Her credentials, according to the company website, include “over 15 years of experience in global business development, strategic business analysis, business consultancy and government affairs throughout the Middle East, Africa, CIS regions, Europe, Asia, Australia, North America and Latin America.”

    The website also notes: “She also has extensive experience working with US government agencies, including Homeland Security, Department of Defense, Department of State, Department of Justice, and various US intelligence agencies.” As “an active campaigner for human rights,” she “works closely with members of the US Senate, Congressional Committees, the Congressional Human Rights Caucus, the US Department of State and several other US government departments and agencies.”

    This brief summary makes clear that Abbas is well connected in the highest levels of the state apparatus and in political circles. It also underscores the very close ties between the Uyghur organisations, in which she and her family members are prominent, and the US intelligence and security agencies.

    A more extensive article and interview with Abbas appeared in the May 2019 edition of the magazine Bitter Winter, which is published by the Italian-based Center for Studies on New Religions. The magazine focuses on “religious liberty and human rights in China” and is part of a conservative, right-wing network in Europe and the United States. The journalist who interviewed Abbas, Marco Respinti, is a senior fellow at the Russell Kirk Centre for Cultural Renewal, and a board member of the Centre for European Renewal—both conservative think tanks.

    The article explains that Abbas was a student activist at Xinjiang University during the 1989 protests by students and workers against the oppressive Beijing regime, but left China prior to the brutal June 4 military crackdown that killed thousands in the capital and throughout the country. At the university, she collaborated with Dolkun Isa and “has worked closely with him ever since.”

    Dolkun Isa is currently president of the World Uyghur Congress, established in 2004 as an umbrella group for a plethora of Uyghur organisations. It receives funding from the National Endowment for Democracy—which is one of the fronts used by the CIA and the US State Department for fomenting opposition to Washington’s rivals, including so-called colour revolutions, around the world.

    Isa was the subject of an Interpol red notice after China accused him of having connections to the armed separatist group, the East Turkestan Liberation Organisation, a claim he denied. East Turkestan is the name given to Xinjiang by Uyghur separatists to denote its historic connections to Turkey. None of the Western countries in which he traveled moved to detain him and the red notice was subsequently removed, no doubt under pressure from Washington.

    Bitter Winter explained that after moving to the US, Abbas cofounded the first Uyghur organisation in the United States in 1993—the California-based Tengritagh Overseas Students and Scholars Association. She also played a key role in the formation of the Uyghur American Association in 1998, which receives funding from the National Endowment for Democracy (NED). Last year its Uyghur Human Rights Project was awarded two NED grants totaling $320,000. Her brother Rishat Abbas was the association’s first vice-chairman and is currently the honorary chairman of the Uyghur Academy based in Turkey.

    When the US Congress funded a Uyghur language service for the Washington-based Radio Free Asia, Abbas became its first reporter and news anchor, broadcasting daily to China. Radio Free Asia, like its counterpart Radio Free Europe, began its existence in the 1950s as a CIA conduit for anti-communist propaganda. It was later transferred to the US Information Agency, then the US State Department and before being incorporated as an “independent,” government-funded body. Its essential purpose as a vehicle for US disinformation and lies has not changed, however.

    In a particularly revealing passage, Bitter Winter explained: “From 2002–2003, Ms. Abbas supported Operation Enduring Freedom as a language specialist at Guantanamo Bay, Cuba.” In the course of the interview with the magazine, Abbas attempted to explain away her involvement with the notorious prison camp by saying that she was simply acting on behalf of 22 Uyghurs who were wrongfully detained and ultimately released—after being imprisoned for between four to 11 years!

    Given the denunciations of Chinese detention camps, one might expect that Abbas would have something critical to say about Guantanamo Bay, where inmates are held indefinitely without charge or trial and in many cases tortured. However, she makes no criticism of the prison or its procedures, nor for that matter of Operation Enduring Freedom—the illegal US-led invasion and occupation of Iraq that resulted in the deaths of a million civilians.

    It is clear why. Abbas is plugged into to the very top levels of the US state apparatus and political establishment in Washington. Her stints with Radio Free Asia and at Guantanamo Bay are undoubtedly not the only times that she has been directly on the payroll.

    As Bitter Winter continued: “She has frequently briefed members of the US Congress and officials at the State Department on the human rights situation of the Uyghur people, and their history and culture, and arranged testimonies before Congressional committees and Human Rights Commissions.

    “She provided her expertise to other federal and military agencies as well, and in 2007 she assisted during a meeting between then-President George W. Bush and Rebiya Kadeer, the world-famous moral leader of the Uyghurs, in Prague. Later that year she also briefed then First Lady Laura Bush in the White House on the Human Rights situation in Xinjiang.”

    It should be noted, Rebiya Kadeer is the “the world-famous moral leader of the Uyghurs,” only in the eyes of the CIA and the US State Department who have assiduously promoted her, and of the US-funded Uyghur organisations. She was one of the wealthiest businesswomen in China who attended the National People’s Congress before her husband left for the US and began broadcasting for Radio Free Asia and Voice of America. She subsequently fled China to the US and has served as president both of the World Uyghur Congress and the American Uyghur Association.

    The fact that Russan Abbas is repeatedly being featured in the New York Times is an indication that she is also being groomed to play a leading role in the mounting US propaganda offensive against China over the persecution of the Uyghurs. It is also a telling indictment of the New York Times which opens its pages to her without informing its readers of her background. Like Abbas, the paper of record is also plugged into the state apparatus and its intelligence agencies.

    #Chine #Xinjiang_Weiwuer_zizhiqu #USA #impérialisme #services_secretes

    新疆維吾爾自治區 / 新疆维吾尔自治区, Xīnjiāng Wéiwú’ěr zìzhìqū, englisch Xinjiang Uyghur Autonomous Region

  • Rasmea Odeh Breaking the Silence in Berlin: #RasmeaSpricht #RasmeaSpeaks
    https://samidoun.net/2019/03/rasmea-odeh-breaking-the-silence-in-berlin-rasmeaspricht-rasmeaspeaks

    29 March 2019 - On Wednesday evening, 27 March, Rasmea Odeh‘s voice and words were heard in Berlin, Germany, despite a harsh, repressive campaign that included yet another ban on her speaking in person issued by Berlin’s Senator for the Interior. The successful event at be’kech in Berlin’s Wedding district brought crowds to the space despite a large police presence; the space was so crowded that many people stayed outside to watch the event through glass windows.

    The evening marked a significant achievement for Rasmea Odeh and all those defending the right to organize and advocate for Palestine in Berlin. Despite all attempts to prevent it from taking place, Rasmea’s voice was heard in Berlin and celebrated by people of conscience.
    Photo: Public-solidarity

    Once again, as was the case on 15 March, when Rasmea was to join Palestinian poet and former prisoner Dareen Tatour for an evening of solidarity and celebration of Palestinian women’s struggle, the venue itself was subject to harassment and threats. Another media smear campaign was launched against Rasmea along with attempts to demand that she once again be prohibited from speaking.

    On Wednesday afternoon, only hours before the event, Berlin Interior Senator Andreas Geisel, an SPD politician who had earlier declared that speaking “against the state of Israel” crossed a “red line” that justified the violation of freedom of speech, once again banned Odeh from delivering a public speech at the event. However, organizers presented a video from Odeh, ensuring that her message and her story would be able to be heard by supporters in person and everyone around the world who supports her and the struggle for justice in Palestine.
    Photo: Salim Salim, Arabi21

    Once again, several vans of police filled the area (although a smaller presence than that surrounding the 15 March event). They searched the crowd for Rasmea, but left partway through the event after it was clear that she was not attending in person. A claimed counter-demonstration by pro-apartheid Zionist organizations was not immediately visible, but there may have been several participants at the corner of the street.

    The moderator of the evening opened the event with a stirring call against the silencing of oppressed and marginalized people, especially Palestinian women. She noted the growing support received by the event and the campaign to defend Odeh by a number of organizations, including the Internationale Liga für Menschenrechte, which sent a statement to the organization. The event was supported by Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network, Berlin Muslim Feminists, Bündnis gegen Rassismus, HIRAK (Palestinian Youth Mobilization, Berlin), The Coalition Berlin, Bloque Latinoamericano Berlin, Brot und Rosen international socialist women’s organiation, Revolutionäre Internationalistische Organisation – Klasse Gegen Klasse, Berlin Against Pinkwashing, Jüdische Stimme für gerechten Frieden in Nahost (Jewish Voice for a Just Peace), RefrACTa Kollektiv Brasilien-Berlin, BDS Berlin and the Kali feminist collective.

    The event also included a speech by a Palestinian student on behalf of HIRAK, emphasizing that this week also marks the one-year anniversary of the Great March of Return in Gaza. Just this week, Israel has been shelling Gaza, causing further destruction after taking hundreds of lives in the past year as Palestinians participated in collective, popular protests for their right to return and break the siege. She urged people to get involved in struggles here in Berlin, including Palestinian community organizing, the solidarity movement and the BDS campaign.

    The organizers next showed a video from 2013 in which Rasmea speaks about her life as a Palestinian woman. The video was made when she received the 2013 Outstanding Community Leader award from the Chicago Cultural Alliance:

    The screening was followed by a 20-minute video presentation – the main speech of the night – in which Rasmea discussed her situation in Berlin as well as presenting more broadly on Palestinian women, Palestinian prisoners and the continuing struggle for liberation. Full video coming shortly!

    As Rasmea spoke, including discussing her personal experience of torture, people in the packed room were silent, watching and listening closely to the Arabic speech and the subtitles in German and English. The conclusion of her speech was met with loud and prolonged applause and cheers as the event’s moderator noted that “this is what they did not want you to hear.”

    The event continued with a cultural evening featuring anti-colonial poetry by Wind Ma, a silent theater sketch by Maher Draidi of Almadina Theater, a musical performance of songs and guitar by Nicolás Miquea and a closing dabkeh performance by the Yafa Dabkeh Troupe. The event concluded with a stirring moment as people chanted together, “Viva, viva Palestina! Free, free Palestine!”

    Rasmea Odeh, born in 1947, is a lifelong struggler for Palestine and a well-known feminist organizer and activist. After surviving torture and sexual assault under interrogation by occupation forces and serving 10 years in Israeli prison, she came to the United States, where she organized over 800 women in Chicago in the Arab Women’s Committee, a project of the Arab American Action Network. In 2013, she was targeted by the FBI and U.S. immigration authorities and accused of lying about her time in Israeli prison, despite the fact that it was publicly known; she even testified before a Special Committee of the United Nations about her experience under torture and imprisonment. After a years-long court battle that won widespread grassroots support, she was deported to Jordan in 2017. She was one of the initial signatories of the call for the International Women’s Strike.
    Photo: Public-solidarity

    After she was invited to speak in Berlin on 15 March, the U.S. ambassador (with ties to the German far right) Richard Grenell, Israeli Minister of Strategic Affairs Gilad Erdan, charged with fighting Palestine solidarity and the BDS movement internationally, and the Israeli ambassador in Germany launched calls to censor her. Media propaganda falsely labeled her an “anti-Semite,” when she is in reality a longtime anti-racist struggler who developed strong connections with other oppressed communities, particularly the Black liberation movement. In the U.S., Angela Davis and Jewish Voice for Peace were among her supporters. In this context, Berlin politicians yielded to the demands of Trump and Netanyahu, and when Rasmea arrived at the event location, she was given a sheaf of papers. Her Schengen visa was ordered cancelled and she was directed to leave the country; she was banned from speaking at the event.

    Most of the allegations in the documents simply restated attacks by pro-apartheid media publications, including labeling the BDS campaign “anti-Semitic”. The German authorities also claimed that allowing Rasmea to speak and retain her visa would “damage the relationship between Germany and Israel.” Thus, Rasmea Odeh’s voice, experience and analysis was ordered suppressed and silenced through the joint complicity of the German, U.S. and Israeli governments.

    Rasmea is committed to fighting back in court. Her lawyer, Nadija Samour, said that “cancelling a visa based on what has happened so far in the past is a completely new concept from a legal point of view.” However, she and her supporters are aware that this is not simply a legal question but a clear political battle that requires support from the broadest number of people in Germany and internationally.

    Supporters of Rasmea in the United States, including the US Palestinian Community Network, Committee to Stop FBI Repression, Rasmea Defense Committee and many other groups have worked to support the growing campaign in Germany, and more organizations have been adding their voices to express support for Rasmea. By cancelling her Schengen visa, German officials are not only attempting to silence Rasmea’s speech in Berlin but to prevent her from traveling elsewhere in Europe to speak about her experiences and her views – thus denying people across the continent the opportunity to hear from a leading transnational feminist and Palestinian organizer.

    Rasmea was ordered silenced based on a desire to stop her from sharing her words and her experience, telling her story and presenting her analysis. The U.S. government is apparently committed to chasing Rasmea around the world in order to persecute her wherever she goes; meanwhile, the Israeli state continues its intensive attack on people’s right to support Palestine everywhere in the world, which has included the promotion of anti-BDS laws and falsely labeling Palestinian human rights defenders and solidarity groups as “terrorists.” The German state and Berlin authorities also chose to join this campaign, issuing two separate bans in less than two weeks against Rasmea Odeh to prevent her from delivering a live speech about her experiences, her involvement in women’s organizing and her view of Palestine.

    In many ways, Rasmea’s case does not stand alone; in Germany, it comes alongside the Humboldt 3 case and the prosecution of activists for speaking up against war crimes, attempts to block Palestine events from taking place in any location and far-right campaigns particularly targeting migrant communities. It also comes alongside the pursuit of anti-BDS laws in the US, the use of “anti-terror” frameworks to criminalize Palestinian community work and the use of visa denial to suppress political and cultural expression, such as in Australia’s recent denial of a visa to Palestinian American poet Remi Kanazi.

    In a particularly disturbing media article containing propaganda against Kanazi, pro-apartheid groups demand that Kanazi is barred for, among other things, supporting Rasmea and other Palestinian political prisoners. They also use the recent far-right, white-supremacist massacre in Christchurch, New Zealand, as a justification for banning him, despite the fact that this was an attack targeting Muslims, linked to racist, anti-Muslim and anti-Arab propaganda, based on white supremacy, and which took the lives of a number of Palestinians specifically. It is clear that there is a global attack, backed by Erdan and the Israeli government, aimed at all Palestinians and supporters of Palestine – and especially aiming to isolate Palestinian prisoners from the international movements that continue to defend their rights.

    The campaign to defend Rasmea Odeh is not ending with this event – instead, it marks a strong beginning of a resurgent movement against the silencing of Palestinian women and for justice in Palestine. It also made it clear that Palestinian women, on the frontlines of struggle from inside Israeli prisons, to the Great Return March in Gaza to organizing for justice in Berlin, will not be silenced. Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network urges people and organizations around the world to get involved and join this campaign by following the Facebook page, Rasmea spricht (Rasmea will speak) and sending statements of solidarity to samidoun@samidoun.net.

    #Palestine #femmes #résistance #zionisme #Allemagne

  • Forces nucléaires en #EUROPE : Otan et Russie engagent l’escalade
    https://www.mediapart.fr/journal/international/280619/forces-nucleaires-en-europe-otan-et-russie-engagent-l-escalade

    Le 2 août, le traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire sera mort, dénoncé par les États-Unis et la Russie. Les ministres de la défense des pays membres de l’Otan viennent de décider de riposter à Moscou en mobilisant des moyens de surveillance, de renseignement, des missiles et systèmes d’armes conventionnels. Une course aux armements, tant redoutée, est lancée en Europe.

    #New_Start,_missiles,_Traité_FCE,_ABM,_forces_nucléaires_intermédiaires,_Otan,_Russie,_Etats-Unis,_Traité_FNI

  • Le record absolu de chaleur en France battu, et ça ne devrait pas s’arrêter
    https://www.mediapart.fr/journal/international/280619/le-record-absolu-de-chaleur-en-france-battu-et-ca-ne-devrait-pas-s-arreter

    Le record absolu de température en France a été battu vendredi, avec 45,1 °C relevés à Villevieille (Gard). Selon l’Organisation météorologique mondiale, la vague de chaleur qui touche actuellement l’Europe « correspond parfaitement » aux phénomènes extrêmes liés à l’impact des émissions des gaz à effet de serre. L’agence prévoit une année 2019 parmi les plus chaudes jamais enregistrées.

    #CLIMAT #coût,_inondations,_dérèglement_climatique,_réchauffement_climatique,_incendies,_Climat,_sécheresse,_Christian_Aid

  • Bon pour la tête | Le silence des assassins
    https://asile.ch/2019/06/28/bon-pour-la-tete-le-silence-des-assassins

    Alors qu’en Grèce, des milliers de réfugiés croupissent dans des conditions abjectes parmi leurs propres excréments, la vermine, les rats, les serpents et les scorpions, nous – la Suisse, la Grèce et l’Europe – restons muets, feignant ne rien voir ni entendre. Non-assistance à personnes en danger ? C’est le moins que l’on puisse dire… L’article […]

  • Vivre avec 7,50 euros par jour dans la région la plus pauvre d’Europe (Franceinfo)
    https://www.crashdebug.fr/international/16188-vivre-avec-7-50-euros-par-jour-dans-la-region-la-plus-pauvre-d-euro

    Comment vit-on avec moins de 8 euros par jour ? Vidin, en Bulgarie, est le chef-lieu de la région classée la plus pauvre de l’Union européenne. Ses habitants doivent compter chaque lev pour se nourrir à grand peine avec des produits de mauvaise qualité. "Avenue de l’Europe" a fait les courses avec Nikolay, ouvrier dans le bâtiment.

    Le pouvoir d’achat, revendication numéro un des citoyens de l’UE dans les Eurobaromètres, est le thème du numéro de mai d’"Avenue de l’Europe". Les journalistes du magazine se sont rendus dans la région classée la plus pauvre de l’Union, au nord de la Bulgarie. A Vidin, son chef-lieu, Nikolay leur a confié son quotidien difficile.

    Ouvrier dans le bâtiment, il gagne en moyenne l’équivalent de 7,50 euros par jour (15 (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Adult mortality among second-generation immigrants in France : Results from a nationally representative record linkage study (Volume 40 - Article 54 | Pages 1603–1644)
    https://www.demographic-research.org/Volumes/Vol40/54

    Background: France has a large population of second-generation immigrants (i.e., native-born children of immigrants) who are known to experience important socioeconomic disparities by country of origin. The extent to which they also experience disparities in mortality, however, has not been previously examined.

    Methods: We used a nationally representative sample of individuals 18 to 64 years old in 1999 with mortality follow-up via linked death records until 2010. We compared mortality levels for second-generation immigrants with their first-generation counterparts and with the reference (neither first- nor second-generation) population using mortality hazard ratios as well as probabilities of dying between age 18 and 65. We also adjusted hazard ratios using educational attainment reported at baseline.

    Results: We found a large amount of excess mortality among second-generation males of North African origin compared to the reference population with no migrant background. This excess mortality was not present among second-generation males of southern European origin, for whom we instead found a mortality advantage, nor among North African–origin males of the first-generation. This excess mortality remained large and significant after adjusting for educational attainment.

    Contribution: In these first estimates of mortality among second-generation immigrants in France, males of North African origin stood out as a subgroup experiencing a large amount of excess mortality. This finding adds a public health dimension to the various disadvantages already documented for this subgroup. Overall, our results highlight the importance of second-generation status as a significant and previously unknown source of health disparity in France.

    Author’s Affiliation

    Michel Guillot - University of Pennsylvania, United States of America [Email]
    Myriam Khlat - Institut National d’Études Démographiques (INED), France [Email]
    Matthew Wallace - Stockholms Universitet, Sweden [Email]

    Les hommes nés en France de parents nord-africains ont un risque accru de mourir avant 65 ans - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/les-hommes-nes-en-france-de-parents-nord-africains-ont-un-risque-accru-de

    « Les résultats suggèrent que cette surmortalité ne s’explique pas simplement par les différences de niveau d’éducation, mais par un ensemble de désavantages, notamment sur le marché du travail et sur le niveau des revenus », expliquent les auteurs, qui estiment qu’il s’agit d’une « dimension de santé publique importante et inconnue jusqu’ici ».
    « Impact négatif » des discriminations

    La discrimination sur le marché du travail, qui est « plus répandue » parmi la deuxième génération, peut se traduire par une « détérioration du fonctionnement psychosocial » et par un « impact négatif sur la santé », explique les chercheurs de l’Ined, qui ont précisé qu’il a été « difficile » de travailler sur le sujet à cause du manque de données.

    • La première étude sur la mortalité des descendants d’immigrés de deuxième génération en France révèle une importante surmortalité chez les hommes d’origine nord-africaine - Espace presse - Ined - Institut national d’études démographiques
      https://www.ined.fr/fr/actualites/presse/la-premiere-etude-sur-la-mortalite-des-descendants-dimmigres-de-deuxieme-genera

      La France compte une importante population de descendants d’immigrés de deuxième génération, c’est-à-dire les personnes nées en France de parent(s) immigré(s). Si les disparités socioéconomiques selon les pays d’origine sont bien identifiées, les inégalités de santé, et plus particulièrement en matière de mortalité, demeurent méconnues. Michel Guillot et Myriam Khlat, directeur.rice.s de recherche à l’Ined, et Matthew Wallace, post-doctorant à l’Université de Stockholm, ont analysé les niveaux de mortalité entre 1999 et 2010 d’adultes nés en France de deux parents immigrés. Ces travaux, réalisés pour la première fois en France, révèlent une importante surmortalité chez les hommes d’origine nord-africaine.

      Parmi les pays de l’Union européenne de plus d’un million d’habitants, la France est le pays qui compte la plus grande population de descendants d’immigrés de deuxième génération, tant en termes absolus que relatifs. En 2014, la population d’individus nés en France avec au moins un parent immigré représentait 9,5 millions de personnes, soit 14,3 % de la population totale. En raison de l’histoire de l’immigration en France, la population de deuxième génération est, aujourd’hui, vaste et diversifiée : les régions d’origine les plus représentées sont l’Europe du Sud (Portugal, Italie ou Espagne) et l’Afrique du Nord (Algérie, Maroc ou Tunisie), chaque région représentant un tiers environ, le dernier tiers comprenant un ensemble très diversifié de pays d’origine des parents, notamment des pays d’Afrique subsaharienne, d’Europe et d’Asie.
      Un travail de recherche unique en France

      Si les inégalités en matière de niveau scolaire, d’emploi et de revenu des descendants d’immigrés de deuxième génération d’origine non européenne sont bien documentées, aucun travail de recherche ne s’était intéressé jusqu’alors aux disparités dans le domaine de la mortalité.
      Les auteurs de cette étude, Michel Guillot, Myriam Khlat et Matthew Wallace, ont choisi d’étudier pour la première fois ce sujet. Ils ont utilisé l’échantillon longitudinal de mortalité (ELM), échantillon représentatif à l’échelle nationale de 380 000 personnes âgées de 18 ans et plus en 1999 (issu de l’Étude de l’histoire Familiale-EHF de 1999) et ont exploité un suivi de la mortalité au moyen de registres de décès appariés jusqu’en 2010. Ils ont comparé les niveaux de mortalité des descendants d’immigrés de deuxième génération âgés de 18 à 64 ans et originaires d’Europe du Sud et d’Afrique du Nord avec ceux de leurs homologues immigrés de première génération et avec ceux de la population de référence (personnes nées en France de deux parents eux-mêmes nés en France).
      Une surmortalité importante constatée chez les hommes d’origine nord-africaine

      Alors que la probabilité estimée de décès entre 18 et 65 ans s’élève à 162 pour 1 000 pour les hommes de la population de référence, elle est 1,7 fois plus élevée pour les hommes nés en France de deux parents immigrés d’Afrique du Nord (276 pour 1 000). Elle est en revanche plus faible pour ceux de la deuxième génération d’origine sud-européenne (106 pour 1 000), ainsi que pour les hommes immigrés de première génération toutes origines confondues. La surmortalité observée pour les hommes de deuxième génération d’origine nord-africaine demeure importante après ajustement en fonction du niveau d’instruction.
      Les résultats concernant les femmes ne relèvent pas de différences statistiquement significatives par rapport à la population de référence sauf pour les femmes immigrées de première génération d’origine sud-européenne qui bénéficient d’un avantage en matière de mortalité similaire à celui des hommes.

  • Report: Russia behind disruptions in Ben Gurion GPS systems - Israel National News
    http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/265174

    The Airports Authority announced yesterday that for three weeks pilots trying to land at Ben-Gurion Airport have been encountering mysterious disruptions in the aircraft’s navigation system.

    Galei Tzahal revealed that senior officials involved in the affair estimate that the reason for these disruptions is a hostile attack by Russia. It was also revealed that as part of the attempts to resolve the issue, a senior Israeli defense official is currently in Europe, where he met with American officials to discuss, among other things, the issue of the disruptions.

    The Airports Authority stated in connection with the disruptions: “As a result of the disturbances, some of the entry procedures for landing have been modified, via the safest and most professional medium at airports around the world (the ILS system) and in Israel, in particular. Ben Gurion Airport supervisors constantly carry out full escort of the aircraft taking off and landing, and at no stage was there a safety incident related to GPS interference in connection with the accuracy of navigation and flight routes.”

    It also noted that “From the first day that the disturbance appeared, officials in Israel have been working to solve the problem and find the source of the problem.”

    The IDF said: “This is an incident in the civilian arena, which the IDF is assisting with technological means, in order to allow freedom of action in the airspace of the State of Israel. At this point in time, this incident does not affect the IDF’s activity. The IDF is constantly working to preserve freedom of action and optimal operations across the spectrum.”

    #israël #russie #pirates_de_l'air

  • Chronique Europe | du 10 février 2019 au 16 mars 2019
    https://asile.ch/2019/06/25/chronique-europe-du-10-fevrier-2019-au-16-mars-2019

    10 février La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a ordonné à l’Italie de porter assistance au navire de l’ONG allemande Seawatch 3 après que le gouvernement italien ait refusé de laisser accoster le bateau en Sicile. Sur le navire, 47 personnes secourues au large de la Libye. 19 février En avril 2018, le […]

  • #Refus_d’entrée : criminaliser la solidarité

    En France, deux petites victoires ont été remportées contre les tentatives du gouvernement Français de criminaliser la solidarité envers les migrant·e·s. Un tribunal administratif a annulé deux ordres de la police française d’interdire de territoire des citoyen·ne·s européen·ne·s en raison de leur soutien aux migrant·e·s à Calais. L’interdiction ordonnée par la police a été déclarée illégale. Cette victoire au tribunal pourrait affecter des dizaines d’autres personnes placées sur des listes d’interdiction et dans les bases de données de surveillance par la police française.

    La liste des #interdictions_de_territoire

    En mars 2017, D. était à la gare de St Pancras à Londres pour prendre l’Eurostar en direction de Calais. Il s’y rendait pour participer à une réunion publique sur le rôle des sociétés privées impliquées à hauteur de plusieurs millions d’euros dans la sécurisation de la frontière Franco-Anglaise. Mais avant de monter dans le train, il est arrêté au contrôle des passeports, puis emmené dans une petite pièce par la Police aux Frontières française (#PAF). Après un moment d’entretien au téléphone, les agent·e·s de la PAF impriment un “Refus d’entrée”, document officiel l’informant qu’il lui est interdit d’entrer en France.
    Ce type de traitement n’est que trop courant envers les voyageurs et voyageuses non-européen·ne·s. Mais D. est titulaire d’un passeport européen. Le document qui lui a été remis stipulait qu’il figurait dans une base de donnée de la police française regroupant les personnes fichées comme « Danger pour l’ordre public ou la sécurité nationale ». En outre, la police lui annonce qu’il va également « avoir des problèmes » pour voyager dans d’autres pays, puisque son nom était dorénavant signalé sur la base de données du Système d’Information Schengen (SIS) utilisée par les polices aux frontières dans toute l’Europe.
    Le cas de D. n’est pas un incident isolé. Ainsi, en mars 2017 X. se rendait en Belgique en bus et a été arrêté·e par la PAF au port de Douvres. Après environ une heure d’attente, on informe X. que l’entrée en France lui est refusée et iel reçoit un papier notifiant simplement qu’iel est un « danger pour l’ordre public ou la sécurité nationale ».
    Ce n’était pas la première fois que X. a eu des problèmes pour entrer en France. En Octobre 2016, X. est arrêté·e à son arrivée à Calais et constate que les agent·e·s consultent une liste de trois pages avec des noms et des photographies. La police désigne à X. une photo d’iel prise en 2010 (date devinée grâce à la couleur de ses cheveux !) figurant en page 3 du document.
    On informe X. qu’en cas d’arrestation à Calais, iel serait interdit·e de présence sur le territoire français. Iel n’a pas été arrêté·e, malgré cela, l’entrée en France lui fut refusée la fois suivante.

    En examinant et recoupant l’enchaînement de ces incidents avec d’autres, il semble probable que la police ait établi une « liste de personnes interdites du territoire » juste avant l’expulsion de la jungle en octobre 2016.

    Nous savons que d’autres personnes ont reçu ces interdictions.
    D. et X., plutôt chanceux·se·s d’avoir pu le faire dans le délai imparti de deux mois, ont décidé de contester cette interdiction devant les tribunaux français. Iels ont été soutenu·e·s dans cette action par le réseau Calais Migrant Solidarity et par l’association française Anafé qui travaille avec les étrangers et étrangères empêché·e·s d’entrer en France. Nous pensons qu’il s’agit de l’une des premières fois qu’un refus d’entrée est contesté en France. La plupart des personnes à qui sont imposés ces refus d’entrée sont des migrant·e·s non-européen·ne·s, déporté·e·s loin de France et qui ont peu de chance de les contester.

    La #fiche_S

    Le ministère français de l’Intérieur a défendu l’interdiction devant la cour, arguant que D. et X. étaient bel et bien un “danger” pour la France. Mais de quel danger parle-t-on ? L’État français a tiré cet argument de son fichier consacré à D. et X. – une des tristement célèbres « fiche S » constituées par la police politique française sur de supposé·e·s fauteurs et fauteuses de troubles.

    Cette “fiche S” comportait deux parties. Tout d’abord, D. et X. sont identifié·e·s comme « membre de la mouvance anarcho-autonome d’ultra gauche (« no border ») susceptible de se livrer à des actions violentes dans les perspectives du démantèlement du camp de migrants de Calais ». L’État, dans ses pièces, ne mentionnait aucune violence de ce type, mais citait plutôt plusieurs articles de presse français traitant de la prétendue “violence” des “No Borders”.

    En fait, les assertions de ces médias étaient entièrement fondées sur des citations de sources policières, souvent anonymes. Ainsi, en un cercle parfait, la police a communiqué à la presse des affirmations sans fondements, puis a utilisé ces même citations de presse dans leurs propres “preuves”. Ni D., ni X., ni personne d’autre n’a jamais été poursuivi·e pour les prétendues “violences” mentionnées dans ces rapports, et encore moins reconnu·e coupable.

    La deuxième partie de la fiche S donne quelques exemples plus précis des activités de D. Par exemple, il est arrêté en 2010 dans une “occupation illégale” – c’est-à-dire qu’il était simplement présent dans l’Africa House, squat où habitaient environ 100 personnes venant principalement du Soudan, d’Érythrée et d’Éthiopie. Il a également été repéré par la police lors d’une manifestation de migrant·e·s à Calais en 2014. Le dossier de X. mentionnait que « du 5 au 7 février 2010, des activistes No Border, y compris X., ont illégalement occupé un hangar de la rue Kronstadt à Calais et ont accueilli des migrant·e·s, les forces de l’ordre devant expulser les lieux », et qu’en 2010, des activistes No Border, y compris X. ont déployé une banderole “solidarité avec les sans papiers” sur la façade du beffroi de la mairie de Calais.
    Comme l’a convenu la cour, tout ceci n’avait rien de bien sérieux, était inexact ou ancien, et que rien ne suggérait une menace imminente contre la nation française.

    Il y avait aussi des éléments issus de dossiers de la police britannique. Encore une fois, ceux-ci mentionnent simplement que D et X sont allé·e·s à des manifestations, et que X a été arrêté·e lors de l’une d’elle, mais jamais poursuivi·e.

    Ce que tout cela montre également est comment les polices britannique et française échangent de vagues « renseignements », des rumeurs policières et des soupçons, sur les personnes qu’ils identifient comme politiquement actives. Cette “intelligence” est ensuite utilisée comme une base pour bloquer les mouvements transfrontaliers des personnes, notamment en les ajoutant aux listes de surveillance internationales comme le Système d’Information Schengen.

    #No_Borders” : la menace fantôme

    En bref, la seule accusation réelle contre D et X était qu’iels appartenaient à une « violente » organisation « anarcho-autonome » appelée « No Borders ». Mais quelle est cette prétendue organisation ?

    Bien sûr, certaines personnes solidaires des migrant·e·s de Calais se considèrent anarchistes. Et certaines, anarchistes ou « ultra-gauchistes » ou non, s’identifient à l’idée de « No Borders ». Ces deux mots ont pu être compris différemment selon les personnes : un slogan, une demande, un défi, un rêve. En revanche ce qu’ils ne signifient absolument pas est l’appartenance à une organisation qui organiserait le soulèvement des migrant·e·s à Calais.

    C’est un fantôme créé par la police française et les journalistes qui alimentent des histoires en buvant quelques verres. Il n’existe tout simplement pas. Les journalistes des deux côtés de la Manche ont diffusé d’innombrables histoires de « No Borders » incitant à des émeutes, incendiant la jungle, alimentant des réseaux de passeurs, etc. Aucunes de ces affirmations n’ont jamais été étayées par des preuves ou des enquêtes, ni jamais justifiées devant un tribunal.

    Par ailleurs, les migrant·e·s à Calais sont généralement des personnes plutôt débrouillardes. Beaucoup ont vécu des guerres et des dictatures, des révolutions, traversé des mers et des déserts. Iels n’ont pas besoin d’aide pour être en colère, ni pour s’organiser pour franchir les frontières et passer à l’action.

    Lutter pour la solidarité

    Pour nous, cette contestation en justice ne concernait pas seulement deux individu·e·s . Il s’agissait de contester une arme largement utilisée par la police pour bloquer la libre circulation des personnes en toute impunité. C’était une petite participation à la résistance contre les gouvernements qui s’échinent à mettre fin aux mouvements de solidarité entre citoyen·ne·s et migrant·e·s.

    Au cours des dernières années, des milliers d’Européen·ne·s ont réagi au passage des réfugié·e·s avec soutien et solidarité, depuis les plages de Grèce en passant par les cols des Alpes jusqu’aux “Jungles” de Calais. Cela dérange les politicien·ne·s et les médias qui s’affairent à vouloir faire paniquer la population au sujet d’ « invasions de migrant·e·s ». Leur but est de semer la peur et la division, essayant d’empêcher les gens de s’unir contre les élites capitalistes qui sont nos ennemis communs. La solidarité concrète et pratique, quand les personnes avec et sans papiers résistent côte à côte, est une réelle menace pour leur projet de « diviser pour mieux régner ».

    C’est pourquoi les États répondent en diabolisant et en criminalisant la solidarité. À Lesbos ou à Lampedusa, des volontaires sont emprisonné·e·s ou harcelé·e·s pour avoir sauvé quelques-unes des milliers de personnes qui se noient en mer. A Calais, la police arrête et interdit de territoire arbitrairement quiconque qu’elle aura étiqueté comme « No Borders ». Iels espèrent ainsi effrayer les citoyen·ne·s et isoler les migrant·e·s. L’État et les médias peuvent ainsi discréditer et attaquer leurs boucs émissaires en toute liberté.

    Cette victoire judiciaire est une petite partie de la lutte contre cette guerre lancée contre la solidarité. Ce qui est primordial est que nous ne nous laissions pas effrayer et que nous continuions à combattre nos vrais ennemis qui traînent dans les halls de commerce et dans les lieux de pouvoir. Français·e·s ou Britanniques, Européen·ne·s ou Africain·e·s, nous avons les mêmes ennemis, ne les laissons pas nous diviser.

    #Calais #délit_de_solidarité #solidarité #asile #migrations #réfugiés #victoire #France

  • Financer un « Green New Deal » en Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270619/financer-un-green-new-deal-en-europe

    Rencontre avec Alain Grandjean, président de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme, autour de son ouvrage « Agir sans attendre », un texte qui donne des clés pour financer rapidement un plan massif d’investissements publics.

    #Entretien #Nicolas_Hulot,_Ecologie,_Transition_écologique,_investissement_public,_Transition_énergétique

  • Les profiteurs de la frontière – Juin 2019 – Corporate Watch

    La maire de Calais essaye de changer l’image de Calais, souhaitant en faire une « ville fleurie ». Mais comme des locaux ont confié à Corporate Watch le mois dernier, « #ville_barbelée » serait un label plus approprié. Du port ferry jusqu’au tunnel à Coquelles, la périphérie de la ville est un paysage cauchemardesque de #clôtures surmontées de #barbelés à lames rasoir, de #caméras et #détecteurs_de_mouvement, de #terrassements, #tranchées et #terrains_inondés, tous destinés à arrêter les « damné·e·s de la terre » entreprenant cette traversée du détroit de la Manche, si évidente et acquise pour un·e citoyen·ne européen·ne.

    Tout cela implique de l’#argent pour financer les compagnies de construction et de sécurité qui fournissent et édifient l’#infrastructure de la frontière. En 2016, Calais Research a commencé à lister et décrire les #entreprises impliquées dans le marché de la frontière. Voici une rapide mise à jour sur quelques points marquants apparus depuis.

    Le #Centre_Conjoint_d’Information_et_de_Coordination_franco-britannique à Coquelles

    Il y a deux points principaux de passage de la frontière à Calais : le #port, près du centre historique de la ville, et le tunnel sous la Manche, à quelques kilomètres de la ville, à #Coquelles. Près de l’entrée du tunnel se trouve un énorme centre commercial, la Cité Europe, fréquentée par des locaux comme par des Britanniques de passage renflouant leur stock d’alcool bon marché.

    Juste à côté se tient un complexe abritant l’infrastructure policière française anti-migrant : la base principale de la #PAF (Police aux Frontières) et des #CRS, un tribunal où sont entendus les migrants, et le #Centre_de_Rétention_Administrative (#CRA).

    En novembre 2018, un nouveau bâtiment est ajouté au complexe déjà existant : le #CCIC – Centre Conjoint d’Information et de Coordination franco-britannique.

    Selon l’Agence France Presse, le centre est financé par le gouvernement de Grande Bretagne, il est « notamment équipé de #drones », et sert de poste de commande pour les forces de police françaises et britanniques. Celles-ci incluent côté français la PAF, les #douanes et les #gendarmes, et pour l’outre-Manche la police aux frontières (UK border force), la #police du #Kent ainsi que le service national de lutte contre la criminalité (#National_Crime_Agency#NCA).

    Le jour où nous sommes passé·e·s jeter un œil, nous n’avons vu aucun drone décollant du toit. Sur le parking se trouvaient plus de voitures banalisées que de véhicules de police officiels, dont plusieurs immatriculées outre-Manche. Il y avait encore un affichage à l’extérieur du centre (cf. photo) nommant les entrepreneurs impliqués dans sa construction et son équipement. Il indique un coût de 1,844 million d’euros pour ces travaux.

    Les compagnies identifiées incluent : #Villesange_Masson (Architectes locaux) ; #Groupe_Qualiconsult (consultant·e·s pour les projets de construction) ; #Verdi ; #Cougnaud_construction (spécialisé en construction modulaire industrialisée) ; #Ramery_Batiment ; #Eiffage_énergie (grosse société d’ingénierie française) ; #Satelec (électricien·ne·s) ; #Resipelec (électricien·ne·s) ; #Pylones_du_Littoral ; #Majencia (mobilier de bureau) ; #Covage_DGL_Networks (installateur de fibre optique) ; #Econocom.

    Extension du centre de Rétention

    Juste en face du CCIS se trouve le CRA de Coquelles. Actuellement, il permet d’enfermer 79 hommes, mais l’État français veut augmenter le nombre de places. Fin mars 2019, il annonçait un projet d’extension de 480 mètres carrés. L’agence d’architectes #COAST supervise les travaux, et travaille avec #BD_engineering.

    Douanes et tranchées

    En dehors de Coquelles, on voit d’importants travaux de chaque côté de la voie rapide menant au tunnel. Ce sont de grands #bunkers, chacun avec plusieurs quais destinés à la fouille des camions. Ce ne sont pas des mesures prioritairement anti-migrants, il s’agit en fait de nouveaux parking poids-lourds et de postes de douane, construits à la hâte par #Eurotunnel, en prévision de nouveaux contrôles sur les marchandises après le Brexit.

    Cependant, ces projets participent à renforcer les mesures de sécurité exceptionnelles auxquelles on doit ce changement d’atmosphère autour de Calais. Les bunkers sont protégés par des #tranchées et de nouvelles clôtures – canaux et lacs artificiels creusés et remplis d’eau comme une autre mesure contre ces humains dont on ne veut pas. Ceci fait suite aux modèles de #déforestation et d’#inondation initiés par Eurotunnel en 2016.

    Contrôles aux frontières privatisés au parking poids-lourd #Polley

    Une petite industrie s’est développée grâce à la « crise migratoire » : le #parking_poids-lourd sécurisé. Le gouvernement britannique inflige une contravention aux entreprises de transport de marchandises si des personnes sont trouvées dans leurs véhicules sans les documents administratifs adéquats. Dans les faits, cela se traduit par l’#externalisation des contrôles frontaliers vers les camionneurs eux-même, soucieux de ne pas être surpris avec des passager·e·s clandestin·e·s. Et l’entreprise de transport va payer des emplacements sécurisés pour marquer un arrêt avant de traverser la Manche.

    À #Dunkerque, #DK_Secure_Truck_Park dispose de 250 emplacements entourés de clôtures et surveillés par « 40 #caméras_de_surveillance haute-définition ». À Calais, la plus grosse société est #Polley_Secured_Lorry_Park, dirigée par un homme d’affaire local, #Francois_Polley. Ce site de 10 hectares se targue d’être protégé par des grilles hautes de 2,40 mètres et d’être surveillé 24h/24 et 7j/7.

    Récemment, nous avons entendu parler d’une nouvelle niche dans ce business. Les cars de transport de passagers opérés par #Flixbus profitent également des services de sécurité de Polley. Les cars en route vers la Grande Bretagne passent par le parking Polley avant de se diriger vers le tunnel. Là, un des agents de sécurité privés du parking va procéder à une première fouille du véhicule, cherchant d’éventuel·le·s clandestin·e·s dans la soute à bagages. Ceci, en plus des deux contrôles qui seront effectués par les autorités françaises et britanniques une fois au tunnel.

    Flixbus et Polley fournissent peu d’information publique sur cette #fouille supplémentaire. Il y n’y en a qu’une vague référence sur le site de Flixbus, où elle est simplement mentionnée comme « un #contrôle_pré-Royaume-Uni ».

    Hôtel de police…

    Notre dernier arrêt sur notre tour des infrastructures de la frontière s’est trouvé en plein cœur de la ville de Calais. On avait entendu dire que l’ancienne pratique de constamment arrêter et harceler les personnes pouvant être des migrant·e·s dans le centre ville est progressivement devenue marginale. On se demandait donc pourquoi on continuait de voir les camionnettes de CRS patrouiller les rues principales entre la mairie et le théâtre.

    Nous avons réalisé que leur activité principale consistait à déposer et passer prendre de costauds hommes blancs en civil à la porte du #Brit_Hotel. Des locaux nous expliquent alors que ce bâtiment hôtelier a été inoccupé pendant des années, avant de rouvrir sous ce nouveau nom en 2016. Sa clientèle semble être composée presque exclusivement de CRS et de gendarmes – mais si vous rêvez de dormir à côté d’un CRS bien bâti, vous pouvez réserver une chambre pour environ 50 euros la nuit.

    Brit Hôtel est une chaîne hôtelière répandue dans tout la France.

    #business #migrations #frontières #Calais #France #profit #complexe_militaro-industriel #militarisation_des_frontières #privatisation #externalisation_des_frontières

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  • Athens’ air-raid shelters 1936-40

    I.Metaxa’s government, the “4th August” regime which came to power in 1936, considered conflict in Europe to be a real possibility. Moreover they realized that the airplane was going to dominate the fields of battle and as a consequence urban bombardments (provoking mass casualties) were more than probable (Εθνική Ένωσις Αεροχημικής Προστασίας/ National Association for Aero-chemical Protection 1936). This scenario drove Metaxa’s regime to conceive and implement a vast project of Civil Protection (Βλάσσης 2013) , focusing on the construction of numerous air–raid shelters. Noteworthy are the diversities in the type and size of the shelters that ranged from narrow underground galleries or small chambers, to organized shelters of hundreds of square meters including hygiene infrastructure, water tanks, numerous chambers and auxiliary rooms (Κυρίμης 2017).


    https://www.athenssocialatlas.gr/en/article/athens-air-raid-shelters-1936-40
    #Athènes #bunkers #guerre #histoire #WWII #seconde_guerre_mondiale #refuges #souterrain #Grèce #refuge #refuges
    ping @albertocampiphoto

  • Bahrain debacle marks crash of Trump team’s campaign to diss Palestinians into submission

    Kushner’s Peace for Prosperity includes Utopian projects funded by non-existent money as part of peace deal that won’t happen
    Chemi Shalev
    Jun 25, 2019 9:12 AM

    https://www.haaretz.com/us-news/.premium-bahrain-debacle-marks-crash-of-trump-team-s-campaign-to-dis-palest

    The unveiling of the U.S. administration’s long-awaited production of Peace for Prosperity, premiering in Bahrain on Tuesday, garnered mixed reviews, to say the least. Barak Ravid of Axios and Israel’s Channel 13 described it as “impressive, detailed and ambitious – perhaps overly ambitious.” Former U.S. Ambassador to Israel and Egypt Dan Kurtzer offered a slightly different take: “I would give this so-called plan a C- from an undergraduate student. The authors of the plan clearly understand nothing,” he said.

    The plan, released in a colorful pamphlet on the eve of the Bahrain economic summit, is being portrayed by the White House as a vision of the bountiful “fruits of peace” that Palestinians might reap once they reach a peace agreement with Israel. Critics describe it as an amateurish pie-in-the-sky, shoot-for-the-moon, everything-but-the-kitchen-sink hodgepodge that promises projects that cannot be implemented, funded by money that does not exist and contingent on a peace deal that will never happen.

    But the main problem with Peace for Prosperity isn’t its outlandishly unrealistic proposals – such as the $5 billion superhighway between the West Bank and Gaza, which Israel will never agree to; or its occasional condescending and Orientalist attitude towards Palestinian society - their great hummus could attract millions of tourists; or even its offer to manage and foster Palestinian institutions and civil society in a way that can be viewed either as implicit state-building or as imposing foreign control on a future Palestinian government.

    >> Read more: ’There is no purely economic solution to the Palestinian economy’s problems’ ■ Trump’s Bahrain conference - not what you imagined ■ Kushner’s deal holds some surprises, but it’s more vision than blueprint ■ The billion-dollar question in Trump’s peace plan

    The Palestinians would have been suspicious in any case, even if Jimmy Carter or Barack Obama were President. They have always been wary of the term “economic peace”, especially when detached from the real nitty-gritty of resolving their dispute with Israel. Nonetheless, if the President was anyone other than Trump, Palestinian leader Mahmoud Abbas would have more or less emulated Benjamin Netanyahu’s reaction: Somber nodding of the head, then a non-committal reaction to Peace for Prosperity, followed by effusive but general praise for our lord and savior Donald Trump. Israelis and Palestinians would have attended the Bahrain conference, while doing their best to suppress their inner guffaws.

    If it was anyone by Trump and his peace team - which often doubles as Netanyahu’s cheerleading squad – the Palestinians might have allowed themselves to believe that A. A comprehensive peace plan isn’t just a mirage and is indeed forthcoming. B. The deal won’t be tilted so far in favor of Israel that it will be declared stillborn on arrival and C. That it isn’t a ruse meant to cast Palestinians as congenital rejectionists and to pave the way for an Israeli annexation of “parts of the West Bank”, as Ambassador David Friedman put it when he pronounced Trump’s imperial edict conceding territory to Israel, which even Palestinian minimalists claim as their own, in advance of any actual talks.

    But because the plan bears Trump’s signature, it was received in most world capitals with shrugs, as yet another manifestation of the U.S. administration’s preposterous handling of foreign policy – see North Korea, Europe, Mexico, Venezuela et al. Israel, of course, didn’t miss the opportunity to regurgitate the cliché about the Palestinians “never missing an opportunity to miss an opportunity”.
    A Palestinian man steps on a painting depicting U.S. President Donald Trump during a protest against U.S.-led Bahrain workshop in Gaza City, June 24, 2019.
    A Palestinian man steps on a painting depicting U.S. President Donald Trump during a protest against U.S.-led Bahrain workshop in Gaza City, June 24, 2019. \ MOHAMMED SALEM/ REUTERS
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    For Palestinians and their supporters, however, Kushner’s bid was but the latest in the Trump team’s never-ending stream of slights, slanders and slaps in their collective faces. In Palestinian eyes, the economic bonanza isn’t a CBM – confidence building measure – but a con job and insult rolled into one. It dangles dollars in front of Palestinian noses, implying they can be bought, and it sets up a chain of events at the end of which Jason Greenblatt will inevitably accuse them on Twitter of being hysterical and dishonest while praising Netanyahu’s bold leadership and pioneering vision. They’ve been there, and done that.

    This has been the Trump approach from the outset: Uncontained admiration for Israel and its leader coupled with unhidden disdain for Palestinian leaders and contempt for their “unrealistic” dreams. Trump’s peace team swears by Israel’s security needs as if they were part of the bible or U.S. Constitution; the ongoing 52-year military occupation of millions of Palestinians, on the other hand, seems to have escaped their attention.

    For the first ten months of Trump’s tenure, the Palestinians put up with his administration’s unequivocal pledges of allegiance to Israel as well as the White House’s departure from past custom and continuing refusal to criticize any of its actions – not to mention the appointment of a peace team comprised exclusively of right-wing Netanyahu groupies, which Palestinians initially thought was surely a practical joke.

    Trump’s announcement in December 2017 that he would recognize Jerusalem as Israel’s capital and move the U.S. embassy there was both game-changer and deal-breaker as far as the Palestinians were concerned. While Netanyahu and most of Israel were celebrating Donald the Daring and the long-awaited recognition of their eternal capital, Palestinians realized they were facing a President radically different from any of his predecessors - one willing to break the rules in Israel’s favor and to grant his bestie Bibi tangible victories, before, during and after elections - without asking for anything in return.

    The Palestinians have boycotted the Trump administration ever since, embarrassing Friedman, Greenblatt, Kushner and ultimately Trump in the process. They, in response, have increasingly vented their anger and frustrations at the Palestinians, and not just in words and Tweets alone: The administration shut down the PLO’s office in Washington, declared Jerusalem “off the table” and indicated that the refugee issue should follow it, cut aid to UNRWA and is endeavoring to dismantle it altogether and slashed assistance to Palestinian humanitarian organizations.

    In March 2018, in a move strongly supported by Israel and vigorously endorsed by Evangelicals and other right wing supporters, Trump signed the Congressionally approved Taylor Force Act that prohibits U.S. aid to the Palestinian Authority as long as it continued to pay monthly stipends to the families of what the Act describes as “terrorists”. Palestinians, who, to many people’s regret, regard such terrorists as heroes and martyrs, noted that the passage of the Taylor Force Act embarrassed Israel and spurred it to legislate its own way to withholding Palestinian tax money for the very same reason.

    Throughout the process, Trump and his peace team have lectured the Palestinians as a teacher reprimands an obstinate child. The Palestinians need to face reality, to lower their expectations, to land back on earth, Kushner and colleagues insist. Not only will they never realize their dreams and aspirations, they should also forget their core demand for an independent state free of outside control and not confide inside Israeli-controlled gates. Israelis are worthy of such independence, the Palestinians are told, but you are not.

    Trump approach is a product, first and foremost, of his own inexperience, arrogance and unwillingness to learn anything from a past in which he wasn’t in charge. It is fed by anti-Palestinian prejudices prevalent in his peace team as well as his advisers and most of his political supporters. Trump and his underlings basically adhere to the arguably racist tenet encapsulated in the Israeli saying “The Arabs understand only force.” The more you pressure them, the greater the chance they will succumb.
    Women protest against the U.S.-led workshop in Bahrain in the Moroccan capital Rabat, June 23, 2019.
    Women protest against the U.S.-led workshop in Bahrain in the Moroccan capital Rabat, June 23, 2019.AFP

    At this point at least, it hasn’t worked out that way. Bahrain, by any measure, is a humiliating bust. As Trump and his aides contemplate the reasons for their abject failure they are likely to blame stubborn Palestinians who don’t know what’s good for them, along with radical Muslims, perfidious Europeans, idiot liberals and all the other usual suspects.

    In a better world, they would take a hard look at themselves in the mirror and possibly have an epiphany. They can make an immediate adjustment that will cost them nothing but possibly achieve dramatic results. Instead of incessantly rebuking, reproaching, reprimanding, threatening and intimidating the Palestinians in a way that garners cheers from Christian messianics and Jewish zealots, they could try and treat them, as Aretha Franklin sang, with just a little respect. And perhaps, if it isn’t asking too much, take down their fawning for Netanyahu a notch or two.

    It might not be enough to reconcile irreconcilable differences or to make peace, but it will signal that Trump is finally getting serious about his claim to be the peacemaker the world has been waiting for. Alternatively, the Palestinians will continue to frustrate his designs and pray to Allah for his quick departure.

  • Montée de l’Asie et marginalisation du paria US
    https://www.dedefensa.org/article/montee-de-lasie-et-marginalisation-du-paria-us

    Montée de l’Asie et marginalisation du paria US

    Le roquet euro-américain se ridiculise sur tous les champs de bataille verbaux. On imagine mal comment on attaquerait l’Iran après s’être dégonflé/ridiculisé en Syrie et au Venezuela. Pour rentabiliser le pétrole pourri de Wichita peut-être ? Tout cela ne durera pas longtemps entre la dette, notre agressivité brouillonne et notre dépeuplement. L’Europe c’est 4% de la population du monde, a rappelé Giscard, quand c’était 25% du monde en 1914 (elle payé cher ce surpeuplement du reste). Et mon ami Blondet rappelle qu’en Italie 50% des femmes n’ont pas d’enfants. La prostitution explose partout, et la natalité a baissé de 40 % en Espagne depuis la Crise de 2007. En Amérique comme je l’ai rappelé avec Hamilton, cela ne va pas mieux. Ce qui désole plus c’est (...)

  • Malgré la destruction de l’Amazonie, les dirigeants européens négocient un traité commercial avec le Brésil
    https://www.bastamag.net/Amazonie-Mercosur-Bresil-Bolsonaro-climat-traite-commercial-libre-echange-

    Les discussions entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), ouvertes il y a 20 ans, pourraient aboutir cette semaine à un vaste accord de libre-échange. Dans une lettre ouverte, plus de 340 organisations appellent les présidents des institutions européennes, en amont de la réunion des ministres des affaires étrangères, à interrompre immédiatement ces négociations commerciales. En cause : la détérioration des droits humains et de la situation écologique au (...)

    En bref

    / Traités de libre-échange : les #Multinationales contre la démocratie ?, #Amériques, #Europe, Multinationales, Droits (...)

    #Traités_de_libre-échange_:les_multinationales_contre_la_démocratie ? #Droits_fondamentaux

  • Découvrir la #France derrière des barbelés

    Chaque année, à leur descente de l’avion, du train ou du bateau qui les a menés en France, des milliers d’étrangers sont victimes de l’arbitraire de la frontière et ne sont pas autorisés à pénétrer sur le territoire. Quand ils ne sont pas renvoyés illico, on les enferme en « #zone_d’attente ».

    Tout commence lors des contrôles des passagers. Certaines personnes sont admises sur le territoire Schengen sur simple présentation de leurs documents de voyage. D’autres, en raison de leur provenance, de leur nationalité ou de leur comportement, subissent un contrôle plus poussé.

    Claudia, Lola et Sarah [1], trois amies de nationalité dominicaine, résident à Naples depuis huit ans. Elles décident de venir en France, sans avoir réservé leur billet retour, une condition nécessaire à leur entrée sur le territoire – ce qu’elles ignorent. Lorsque Claudia passe les #contrôles_frontaliers, aucune question ne lui est posée : elle est admise sur le territoire français. Ses deux amies n’ont pas la même chance et subissent un contrôle plus approfondi. Elles ont beau présenter immédiatement leurs cartes de résidence italienne, comme pour rassurer la police française : elles ne veulent pas rester, elles ont leur vie en Italie... rien n’y fait. L’entrée leur est refusée et elles sont enfermées jusqu’à leur refoulement.

    Bienvenue en « zone d’attente ». Des lieux de #privation_de_liberté [2] qui se trouvent dans les #aéroports, les #ports et les #gares desservant l’international. En France, il en existe cent une, toutes différentes. Il peut s’agir d’une salle dans l’aéroport de Toulouse, de cellules dans le sous-sol de l’aéroport de Marseille ou encore d’une chambre d’hôtel en face de l’aéroport de Nantes.

    À #Roissy, la #Zapi_3 (Zone d’attente pour personnes en instance) s’étend sur deux niveaux et peut recevoir jusqu’à 120 personnes. Placé au bord des pistes, le bâtiment est entouré de grillages surplombés de barbelés. L’intérieur n’est pas moins oppressant : présence policière constante, caméras de surveillance, fenêtres condamnées, lumière de néons blafarde et bruit incessant des haut-parleurs appelant des personnes pour un éventuel renvoi. Surnommée « l’hôtel » par la police aux frontières, la Zapi 3 est la vitrine des zones d’attente françaises.
    *

    Lorsqu’elles ne sont pas immédiatement renvoyées vers leur pays de provenance, les personnes non-admises sur le territoire sont donc enfermées en zone d’attente, pour une durée initiale de quatre jours et une durée maximum de vingt jours, le temps pour les autorités d’organiser leur renvoi. Durant leur maintien, elles sont dépendantes de la #police_aux_frontières (#PAF) pour l’exercice de leurs droits : enregistrement d’une demande d’asile, repas, accès aux soins.

    Dina et Ehsan, un couple afghan, sont arrivés de Grèce à l’aéroport de Beauvais. Placés en zone d’attente, ils ont vécu un calvaire durant cinq jours avant d’être libérés au titre de l’asile. Dina, alors enceinte de cinq mois, souffrait de maux de ventre et de saignements abondants ; Ehsan, lui, avait une plaie au bras nécrosée et inquiétante, due à une blessure par balle. Seule une lotion vitaminée leur a été délivrée lors de leur bref passage à l’hôpital.

    Les conditions d’enfermement étaient également inhumaines : un espace extrêmement sale, des poubelles débordantes, une chaleur suffocante, l’impossibilité de se laver, pas d’accès à un espace extérieur et une nourriture en quantité et qualité insuffisantes.

    À leur arrivée, la police a refusé d’enregistrer leurs demandes d’asile, et tenté de les renvoyer à deux reprises vers la Grèce. Pendant quatre jours, le couple n’a reçu aucune explication sur ses droits, la PAF n’ayant pas fait appel à un interprète. Les agents ont refusé de leur remettre les documents administratifs relatifs au refus d’entrée et au maintien en zone d’attente.

    La procédure de demande d’asile à la frontière est un #filtre qui sert avant tout au contrôle des flux migratoires, au détriment de la protection des personnes. Elle ne tend pas à reconnaître le statut de réfugié, mais seulement à donner l’autorisation d’entrer sur le territoire français afin d’y déposer une demande d’asile. Cette première décision revient au ministère de l’Intérieur. Pour cela, le demandeur est entendu par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et des apatrides) qui examinera de façon superficielle le « caractère manifestement infondé » de sa demande [3].

    Lydia est nicaraguayenne. Elle a demandé l’asile à la frontière depuis la zone d’attente de Roissy. Sur la base d’un entretien de 25 minutes avec interprète, l’Ofpra et le ministère de l’Intérieur ont considéré que sa demande était manifestement infondée, décision confirmée par le tribunal administratif qui a rejeté son recours contre la décision ministérielle. Lydia a alors subi plusieurs tentatives d’embarquement. Après vingt jours d’enfermement, elle est placée en garde à vue pour avoir refusé d’embarquer, puis directement au Centre de rétention administrative (#CRA) sur la base d’une obligation de quitter le territoire français émise à l’issue de la garde à vue. L’Ofpra lui accordera finalement le statut de réfugiée depuis le CRA.

    La situation de Lydia n’est malheureusement pas isolée. Si certaines personnes finissent par être libérées de la zone d’attente, les autres sont majoritairement refoulées ou placées en garde à vue pour leur refus d’embarquer, ce qui constitue souvent le point d’entrée d’une spirale d’enfermements successifs. Les possibilités sont nombreuses : prison, local ou centre de rétention administrative. Si le juge prononce une interdiction du territoire français, la personne est placée en rétention juste après l’audience. Si, en plus, le juge condamne la personne (le refus d’embarquer est un délit passible de trois ans de prison ferme), elle sera placée en rétention à sa sortie de prison. La police tentera de nouveau de l’éloigner et si elle persiste à refuser d’embarquer, elle pourra une nouvelle fois être placée en garde à vue et condamnée.
    *

    Pour se protéger d’un prétendu « risque migratoire » ou d’un « afflux massif », l’enfermement est un instrument central et banalisé de gestion des populations migrantes en Europe et au-delà. Les logiques frontalières sont généralement les mêmes : rejet, #invisibilisation, opacité des pratiques, fichage, violations des droits fondamentaux. L’enfermement se double d’une dimension de « #tri à l’entrée », qui renverrait à l’idée de prévention associée à l’image de « criminels » placés derrière des barreaux. Cet enfermement crée surtout des traumatismes profonds.

    http://cqfd-journal.org/Decouvrir-la-France-derriere-des

    #zones_d'attente #refoulement #push-back #refoulements #refoulements #aéroport #enfermement #détention_administrative #rétention

    ping @karine4 @isskein

  • #Rennes : mercredi 26 juin, barbecue contre les expulsions
    https://fr.squat.net/2019/06/24/rennes-mercredi-26-juin-barbecue-contre-les-expulsions

    L’AG inter-squats ainsi que l’inter organisation de soutien aux personnes exilées appelle à un #rassemblement revendicatif et festif contre les expulsions devant la Préfecture. Le lieu occupé de l’Aubière (Thorigné-Fouillard), ainsi que le squat d’Estrémadure sont menacés d’expulsion dans les prochaines semaines. Les habitant.es de la Tour Europe (Maurepas) vont devoir quitter les lieux le […]

    #Caen #Gilets_Noirs #intersquat #Le_Marais #lieu_occupé_de_l'Aubière #Lille #Paris #sans-papiers #squat_d'Estrémadure #squat_des_5_étoiles #Thorigné-Fouillard