• Fearing Rape, Female Migrants Are Taking Birth Control Before Crossing The Border

    MEXICO CITY – As a priest in the town of Altar, near the Arizona border, the Rev. Prisciliano Pedraza sees migrants stocking up on supplies such as food, water and medicine for treacherous treks through the desert.
    But he sees female migrants stocking up on something else: contraceptives, which they take preventatively to protect themselves against sexual violence all too common as they make the journey through Mexico to the United States.

    http://latino.foxnews.com/latino/news/2014/04/23/fearing-rape-female-migrants-are-taking-birth-control-before-crossing-border/?platform=hootsuite

    #femmes #viols #violences_sexuelles #contraception #asile #migrations #réfugiés #Mexique #USA

  • CERN Physicist’s Fertility Algorithm Prevents Unwanted Pregnancy With 99.5% Efficacy
    http://futurism.com/cern-physicists-fertility-algorithm-prevents-unwanted-pregnancy-with-99-5-

    A CERN physicist’s algorithm has been used to both prevent unwanted pregnancies and help over 5,000 women conceive.
    The creators hope for the app to officially be categorized as a contraceptive device.
    A NEW TRACK

    Back in 2012, a team at the Large Hadron Collider (LHC) found the elusive Higgs-Boson particle. While an impressive feat, it does raise the question: how do you top a discovery like that?

    For one physicist, the answer was to expand her horizons. That’s right, a scientist who was a part of the discovery of the Higgs-Boson switched gears to the field of female fertility, and has created an app that could eventually be the first smartphone-based contraceptive.

    The fertility app is called Natural Cycles, and it was developed by physicist Elina Berglund when she noticed there were few natural options for birth control. She even began the work while still at CERN.

    In order to provide a solution for this problem, she wrote an algorithm that analyses the user’s body temperature (input into the app) to display fertile and infertile days. Unlike other applications, Berglund’s algorithm is based on advanced statistical methods, earning it the distinction of being the only app of its kind regulated as an approved medical device.

    #fertilité #contraception #mobile

    • Can an algorithm replace the pill? Natural Cycles app wants to do just that
      http://www.wired.co.uk/article/natural-cycles-ovulation-app

      Berglund’s algorithm - based on advanced statistical methods from her time at CERN - uses body temperature to determine fertility. After ovulation, increased levels of progesterone make women’s bodies up to 0.45°C warmer. Input your daily temperature into her app, and by comparing the readings with those in its data set, it lets you know when you can have unprotected sex (shown as a green day in its calendar) and when to use contraception (shown as red).

      Natural Cycles has conducted two clinical trials, the second of which analysed the data of more than 4,000 women aged 20-35. Over the course of one year, there were 143 unplanned pregnancies, ten of which occurred on green days, giving the app a 99.5 per cent efficacy rating - the same as the pill. Natural Cycles is currently the only app of its kind to be regulated as an approved medical device, putting it in the same category as condoms and IUDs - albeit in a different class.

  • L’examen gynécologique des jeunes femmes : un droit de cuissage moderne | Marie-Hélène Lahaye
    http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2016/10/06/lexamen-gynecologique-des-jeunes-femmes-un-droit-de-cui

    Au cœur de l’été, anticipant l’idée que des jeunes femmes seraient tentées d’acheter des pilules contraceptives, j’ai eu l’envie de rappeler sur les réseaux sociaux, de façon légère et directe, les recommandations des instances médicales en matière d’examen gynécologique. Je n’imaginais pas provoquer un véritable tollé auprès de médecins, s’insurgeant contre mon message, brandissant tous leurs patients atteints d’un cancer, et m’accusant de vouloir semer la mort et la désolation autour de moi. Source : Marie accouche là

    • Puisque le virus causant le cancer est très peu dangereux chez les jeunes et qu’un cancer du col de l’utérus met 10 à 15 ans pour se développer, la Haute Autorité de la Santé a émis comme recommandations de ne dépister ce cancer par frottis qu’à partir de 25 ans, puis tous les trois ans si le frottis n’a montré aucune cellule précancéreuse trois années de suite. En Belgique, le Centre fédéral d’Expertise des Soins de Santé recommande également un dépistage tous les trois ans à partir de 25 ans (sans nécessité de trois frottis annuels négatifs), puis propose un dépistage du HPV tous les cinq ans à partir de 30 ans.

      Il est donc parfaitement inutile de pratiquer un frottis sur une adolescente au début de sa vie sexuelle. Il est même criminel de l’imposer à une jeune fille vierge.

      « Mais quel est le rapport avec la pilule contraceptive ? », me demanderiez-vous à ce stade. La réponse est simple : aucun.

      En réalité, les gynécologues savent qu’il n’y a aucun lien entre la pilule et le frottis, mais ils profitent du passage de la femme dans leur cabinet pour effectuer un dépistage du cancer. Un peu comme si un médecin généraliste trouvait normal de proposer à un patient en bonne santé souhaitant un rappel du vaccin contre le tétanos, de lui faire un prélèvement rectal à la recherche d’un cancer de l’anus.

    • Un frottis c’est le prélèvement de cellules du col de l’utérus, apparemment pour la recherche d’un cancer. On me l’a toujours fait en me disant que c’était obligatoire, sans me dire à quoi ça servait, et chez moi ça m’a toujours fait mal la petite petite brosse, c’est dingue quand même d’apprendre maintenant que c’est une recherche de cancer. Tu vas me dire, on m’a pas dit non plus que la prise d’hormones pour la contraception risquait de faire chuter ma libido. Ah mais, oui, j’oubliais que je suis une femme, un ventre à faire des hommes avec un machin irresponsable autour.

      Et pour faire un petit benchmark des explications que les jeunes femmes pourraient chercher sur internet concernant le #frottis … attention, accrochez vous, vous allez rire.

      L’arbre qui cache le frottis

      Pour mieux comprendre ce que represente un Frottis : les médecins agissent ici comme un jardinier qui, au pied d’un arbre, ramasserait les feuilles mortes qui sont tombées des branches afin de détecter des anomalies sur celles-ci. Il peut normalement trouver des feuilles marrons ou quelques feuilles vertes, voire des feuilles jaunes mais pas de feuilles bleues ! leur présence peuvent dès lors attirer l’attention et aboutir à un examen plus précis de l’arbre.

      Ou encore …

      Le petit petit frottis tout mignon

      Un frottis cervico-vaginal est un examen au cours duquel un petit échantillon de cellules du col de l’utérus et du fond du vagin est prélevé à l’aide d’une petite brosse ou d’une spatule. Le geste est rapide et indolore

      Aaah, ces femmes qui se plaignent

      Certaines femmes l’appréhendent et en ont un ressenti désagréable. Cependant, cet examen est habituellement indolore. De petits saignements peuvent se produire à la suite des prélèvements. Ce n’est pas anormal et il n’y a pas lieu de s’en inquiéter.

      C’est pour les chiffres ou pour moi ?

      Dès l’intro…

      En France, les bénéfices du dépistage ont été significatifs ces dernières années. En 30 ans, nous sommes passés de 7 000 à moins de 4 000 cas annuels, ramenant l’incidence de 18 pour 100 000 à 10 pour 100 000, avec une diminution régulière de 1,8 % par an. Nous vous proposons l’essentiel sur les bénéfices du frottis en dix questions.

      Je ne suis pas une brosse ! ou comment confondre l’analyse du frottis et le frottis lui-même.

      Le frottis conventionnel consiste à étaler la brosse sur une ou plusieurs lames de verre, lesquelles sont séchées, puis colorées, avant d’être examinées au microscope.

      #on_nous_prend_pour_des_connes

    • Un peu comme la mammographie : si c’était pour les couilles, ils auraient vite trouvé autre chose que l’écrasement entre deux plaques.
      D’ailleurs, au vue des derniers résultats du dépistage systématique, j’ai arrêté les mammographies. J’en ai informé mon MG qui a pris note sans critiquer mes choix.

      Pour le frottis, d’après plusieurs études étrangères, c’est le moyen le plus efficace de réduire à presque rien le cancer du col, cancer déjà pas hyper abondant malgré la propagande pour nous culpabiliser de ne pas piquer nos filles au Gardasil.

      Donc, pas d’examen gynécologique pour ma fille. Quand elle exprimera le besoin d’une contraception, je l’accompagnerai — si elle le souhaite — chez une sage-femme en lui précisant que le frottis, c’est pas avant 25 ans. Comme on parle du corps sans trop de gêne (mais un peu quand même) je lui rappelle régulièrement qu’il n’y a pas d’âge pour la sexualité, la contraception et tout ça, c’est en fonction de SA vie, SON vécu et c’est tout. On n’a pas à juger.
      Par contre, je lui ai bien expliqué que le reste de la société n’allait pas se gêner pour la juger en tous points, ce qui ne sera jamais le cas pour un garçon (à moins qu’il soit pauvre, racisé, homo ou visiblement malade ou handicapé).

      Bon, j’ai dû lui expliquer la dictature de la norme…

  • Le remonte-couilles toulousain | Xavier Bonnefond et Paulin Dardel
    http://jefklak.org/?p=2880

    Pour beaucoup, le projet de loi du 28 juin 1974 a réglé définitivement le problème de la contraception. Encore aujourd’hui, la pilule pour femmes apparaît souvent comme une solution incontournable, sinon unique. Pourtant, la maîtrise de la fertilité recouvre des pratiques très variées : médicalisées ou autonomes, individuelles ou collectives, etc. Et si les femmes sont les premières concernées par la contraception, elles n’ont pas à en rester les seules actrices. Source : Jef Klak

  • Rotterdam veut imposer la contraception aux parents incompétents Rtbf Belga 2 Octobre 2016
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_rotterdam-veut-imposer-la-contraception-aux-parents-incompetents?id=9419

    La ville néerlandaise de Rotterdam souhaite imposer la contraception aux mères qu’elle juge incompétentes et planche sur une loi qui le permettrait, indique le Algemeen Dagblad dans son édition du week-end.

    Rendre la contraception obligatoire entrerait bien sûr en contradiction avec les droits fondamentaux, ce qui fait que d’autres tentatives de ce genre ont capoté. Mais les agents de la ville de Rotterdam sont confrontés à des situations difficiles comme des négligences graves et des maltraitances qui ont parfois des conséquences mortelles pour les enfants.

     « Grandir dans un environnement sain et sûr est tout autant un droit fondamental que celui d’avoir des enfants » , invoque ainsi l’échevin à l’Education, à la Jeunesse et aux Soins, Hugo de Jonge, du parti démocrate-chrétien CDA. "Nous choisissons (l’intérêt de) l’enfant."

    Le collège communal a envoyé la proposition au conseil communal. La mesure concernerait entre dix et vingt femmes par an, des femmes aux problèmes psychiatriques ou de dépendance, mentalement déficientes, sans abris ou qui travaillent dans la prostitution.

    Selon la proposition, un juge serait chargé de décider si la personne concernée peut être obligée à faire usage d’un moyen contraceptif, comme c’est déjà le cas pour la médication sous contrainte en psychiatrie. Les femmes se verraient alors imposer un stérilet ou un implant dans le bras qui les protégerait des grossesses pendant trois ans.

    #Hollande #Pays_Bas #Contraception

  • Les naissances de mères de moins de 20 ans en recul en #Angleterre : un rapprochement avec l’Europe ? - Population et Sociétés - #Ined
    https://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/meres-de-moins-de-20-ans-en-recul-en-angleterre

    Les jeunes femmes de moins de 20 ans ont mis au monde deux fois plus d’enfants en Angleterre qu’en France entre 2010 et 2015. Ce phénomène est lié au fait qu’elles utilisent moins de #contraception et ont moins souvent recours à l’#IVG. Mais les comportements sont en train de changer. Le #taux_de_fécondité avant 20 ans a beaucoup baissé récemment en Angleterre, grâce à une meilleure information des jeunes sur la sexualité et la contraception, et un recours plus important à celle-ci ainsi qu’à l’IVG, permettant à l’Angleterre de se rapprocher du reste de l’#Europe de l’Ouest.

    Le PDF : https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/25676/536.population.societes.2016.septembre.maternites.precoces.angleterre.fr.pdf

    #Démographie

  • BOUQUINS#1[les en-dehors/le sexe apprivoisé]
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/09/06/bouquins1les-en-dehorsle-sexe-apprivoise

    Dans la lignée de la section bouquins du blog qui recensent et “résument” des ouvrages qui peuvent aider à mieux comprendre cet existant que nous habitons ensemble, nous publierons les nouveaux ajouts de cette section dans le fil d’article. On … Continue reading →

    #LIVRES #anarchie #anarchistes #anne_steiner #contraception #controle_des_naissances #en_dehors #francis_ronsin #illégalistes #individualistes #jeanne_humbert #jules_bonnot #le_sexe_apprivoisé #libertad #neo_malthusianisme #planning_familial #roger-henri_guerrand #victor_serge

  • Le conseil de l’ordre des pharmaciens discute d’une clause de conscience. Réponse bien patriarcale au refus de vente de contraceptifs rapportés cet été.
    ici - https://seenthis.net/messages/516384
    et là - https://seenthis.net/messages/514409

    –-----
    Pour la clause de conscience des pharmaciens, par Jean-Baptiste Chevalier, avocat au barreau de Paris - La Croix
    http://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Pour-clause-conscience-pharmaciens-Jean-Baptiste-Chevalier-avocat-barreau-

    Les pharmaciens ont l’obligation déontologique d’exercer leur mission dans le respect de la vie et de la personne humaine. Pourtant, ils sont aussi les seuls professionnels médicaux à ne pas bénéficier de clause de conscience vis-à-vis des actes susceptibles de porter atteinte à la vie humaine.

    Une concertation menée dans le cadre de la révision du code de déontologie auprès des 75 000 pharmaciens inscrits au tableau de l’Ordre a révélé en mars 2016 que, parmi d’autres évolutions attendues, 85 % des pharmaciens souhaitaient bénéficier d’une clause de conscience. Tenant compte de cette attente, l’Ordre national des pharmaciens a proposé l’insertion d’un article ainsi rédigé : « Sans préjudice du droit des patients à l’accès ou à la continuité des soins, le pharmacien peut refuser d’effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine. Il doit alors informer le patient et tout mettre en œuvre pour s’assurer que celui-ci sera pris en charge sans délai par un autre pharmacien. Si tel n’est pas le cas, le pharmacien est tenu d’accomplir l’acte pharmaceutique. »

    Nouvelle attaque contre les femmes, car la clause de conscience c’est avant tout pour nous imposer des grossesses indésirées.

    https://www.youtube.com/watch?v=4syGtazHTiA

    #domination_masculine #patriarcat #backlash #contraception #pharmacie #femmes #IVG #refus_de_soin

  • Ma Vasectomie - Sur les docks : podcast et réécoute sur France Culture
    http://www.franceculture.fr/emissions/lheure-du-documentaire/ma-vasectomie?xtmc=vasectomie%20sur%20les%20docks&xtnp=1&xtcr=2

    Un épisode de Sur Les Docks fort intéressant sur la vasectomie. On y apprend notamment qu’elle n’est légale en France que depuis 2001 et on a des témoignages de médecins qui la pratiquaient déjà dans les années 70. — Permalink

    #féminisme

  • CANADA : Pas si simple, la pilule abortive Le devoir 8 juillet 2016 |Jessica Nadeau
    Un an après l’autorisation de Santé Canada, les femmes n’ont toujours pas accès à cette option

    Un an après avoir obtenu l’autorisation de mise en marché par Santé Canada, la pilule abortive n’est toujours pas disponible pour les femmes canadiennes. Le fabricant refuse d’expliquer la raison de ces délais dans la mise en marché. Certains commencent à s’impatienter, alors que différents groupes s’activent dans l’ombre pour permettre une distribution plus souple que ce qui est présentement autorisé.
     
    « Comme praticiens, on trouve que c’est long, plus d’un an pour mettre un médicament en marché alors qu’il est déjà approuvé », affirme la Dre Édith Guilbert, clinicienne-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).


     
    C’est que la pilule abortive est attendue depuis longtemps au Canada. Dans plusieurs pays d’Europe, et même aux États-Unis, elle est disponible depuis des années, voire des décennies.
     
    Au Canada, l’approbation du Mifegymiso fut donnée par Santé Canada en juillet 2015, au terme de plusieurs années de débats et de controverse. À l’époque, le fabricant, Linepharma international, et son distributeur canadien, Celopharma, parlaient d’un lancement commercial pour janvier 2016. Le distributeur parle aujourd’hui d’une commercialisation pour l’automne prochain, sans expliquer pourquoi le produit se fait toujours attendre. « Il est malheureux que nous ayons eu des délais dans le lancement commercial, mais en même temps, cela permet de mieux développer le matériel requis tel que l’offre de formation, les brochures, etc. », se contente de répondre par courriel la porte-parole de Celopharma, Paula Tenenbaum.
     
    C’est au fabricant de décider du moment de la mise en marché. Mais il y a des éléments externes à considérer. Et tout n’est pas encore parfaitement au point pour l’arrivée de la pilule abortive, selon la Dre Édith Guilbert. « Il y a un problème sur le plan de l’arrimage, particulièrement dans les [autres] provinces. »
     
    Pas une pilule comme les autres
     
    Il faut dire que Santé Canada a imposé des conditions de distribution et d’administration très strictes qui chamboulent les façons de faire. En effet, c’est le médecin qui doit non seulement prescrire le médicament, mais qui doit également l’administrer. Ainsi, une femme qui souhaite prendre la pilule abortive devra prendre la première dose dans le bureau de son médecin.
    La suite : http://www.ledevoir.com/societe/sante/475092/pas-si-simple-la-pilule-abortive
    #RU486 #Canada #contraception #IVG #Pilule

  • Israel is a racist country. Take it from me, an Ethiopian Israeli
    Revital Iyov, Haaretz, 30 June 2016
    http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.727935

    “Israel is one of the most racist countries in the world,” said Tahunia Rubel, an Ethiopian-born Israeli model and actress. The remarks by Rubel, who became famous on the Israeli version of “Big Brother,” were published in the mass-circulation daily Yedioth Ahronoth last weekend.

    Rubel said things like “We have a screwed-up government … and the police are total idiots.” She added: “People in Israel find it strange to see an Ethiopian woman who behaves like an Israeli.” According to a report this week by the Berl Katznelson Foundation, the interview stirred particularly violent posts on social networks.

    That leads me to conclude that I’ve spent 21 years in Israel, the total number of my years on earth, in a country totally different from the one where Israelis so angry at Rubel live. For a moment it was nice to wake up in a parallel universe where Israel and Israeli society aren’t racist, and where people get angry at people who claim they’re racist.

    Of course it’s possible to refuse to acknowledge that the experience of a black woman in a white space isn’t identical to that of a white man in a white space, and to believe that he will never be able to understand my subjective feelings. But why talk about subjective feelings? The pain and anger are a product of institutional practices.

    Israel commits racist crimes. A prominent example is the police violence during the demonstrations by young Ethiopian men and women a year ago. (Police violence, incidentally, isn’t limited to young Ethiopians; many young Arabs encounter it as well.) Another example is the investigation that revealed the pressure on Ethiopian women to receive shots of the birth control hormone Depo-Provera before immigrating.

    In Israel, women of Ethiopian origin suffer oppression on two fronts: gender-related and race-related. The furious reactions to Rubel’s statement that Israel is a racist country only prove the justice of her claims. They refer to the fact that she’s a woman, an Ethiopian (“Go back to Ethiopia”) and a black person (“a disgusting African”).

    As far as they’re concerned, a black woman in the white mainstream should always be pretty, quiet, polite and filled with gratitude for the right to be a part of the mainstream. If you don’t play along you’ll pay a high price.

    The reactions are a perfect illustration of the difficulty facing minorities in Israel. They’re accepted into the mainstream only if they refrain from criticism.

    So you belong to a minority and you want to express criticism? They’ll immediately remind you that you shouldn’t take for granted that you’re here and will suggest that you return to your country of origin. That’s if you’re Ethiopian, of course, because leftist Israel-haters are sent to Berlin regardless of their ethnicity.

    Some people say that in other countries the situation is much worse, so we shouldn’t criticize Israel but only praise it because we’re better than the non-Jews. Well, I don’t think that’s love for one’s country. After all, anyone who loves the country must criticize it, put a mirror in front of it and take steps to change it. Formal equal rights aren’t enough. Equality must be seen on the ground. In life itself. Even on the Internet.

    #Palestine #Racisme #Ethiopiennes #Israfrique

  • Pourquoi le #féminisme doit s’emparer de la #grossophobie
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/06/24/pourquoi-le-feminisme-doit-semparer-de-la-grossophobie

    Témoignage d’une personne concernée. Relation à la #contraception, à l’avortement, à l’accès au soin, et cetera. Aller chez le médecin m’a toujours plongée dans l’anxiété. Depuis que je suis un-e enfant, les médecins ont fait des remarques ignobles sur mon … Continue reading →

    #ANTISEXISME #accès_aux_soins #avortement #corps #corps_médical #discrimination #droit_des_femmes #everydayfeminism #femmes #femmes_grosses #gros #grosses #ivg #médecine #misogynie #pma

  • prenez ce couteau (Pourquoi le féminisme doit s’emparer de la...)
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/146352273063/pourquoi-le-f%C3%A9minisme-doit-semparer-de-la

    Aller chez le médecin m’a toujours plongé dans l’anxiété. Depuis que je suis un-e enfant, les médecins ont fait des remarques ignobles sur mon poids devant moi. Quand j’avais 8 ans, un médecin a dit à ma mère que mes allergies alimentaires devaient « marcher à l’envers » puisque j’étais « si grosse ». Et il a ri.

    Depuis cet incident, j’ai plus ou moins enchaîné les humiliations et les énervements.

    N’importe quel-le gros-se vous dira que trouver un médecin qui vous écoute ou qui prend vos soucis au sérieux est une entreprise pourrie. Parce que peu importe vos symptômes, on vous dira de perdre du poids. Vous avez la cheville tordue ? Perdez du poids. Une otite ? Perdez du poids ? La grippe ? Perdez du poids.

    Vous ne saviez pas que les personnes minces n’ont jamais d’otites ou de grippes ?

    Ce n’est donc pas une surprise si beaucoup de personnes gros-ses évitent au maximum de voir des médecins. Je suis coupable d’attendre que mes symptômes deviennent insupportables ou pire pour prendre rendez-vous.

    Mais il n’y a vraiment rien de pire qu’un gyneco qui déteste les personnes grosses.

    Mon précédent gyneco m’a donné une leçon humiliante. Il m’a expliqué à quel point il était dégueulasse d’être gros-se au milieu d’un frottis. Alors que j’étais dans une position dans laquelle n’importe qui se sentirait mal ou privée de pouvoir, j’ai été soumise à des commentaires vicieux et méchants à propos de mon poids et de mon ‘addiction à la bouffe’. Elle me posait des questions sur ce que je mange pendant qu’elle me grattait le col de l’utérus, et quand j’ai répondu, elle m’a dit que je mentais.

    J’étais en pleurs à la fin de cet examen. Je me suis sentie violentée et humiliée. Et je ne suis pas retournée chez le gyneco pendant 4 ans.

    Le manque de respect et la discrimination sont le quotidien des personnes gros-ses. C’est un sujet de discussion banal dans les cercles militants. Mais les maux et la violence causés par la grossophobie sont rarement discutés en dehors des cercles militants gros.

    Les gens adorent voir une personne gros-se portant des vêtements à la mode, ou s’assumant, mais ils ne veulent pas vraiment entendre à quel point nos vies sont impactées par la grossophobie.

    Il est temps que cela cesse.

    Les droits à la procréation sont au cœur du débat féministe, parce que sans la possibilité de contrôler quand, comment, nous avons des enfants, nous ne pourrions pas participer au débat politique, au monde du travail, ou plus largement à la vie publique.

    Quand on nous refuse notre droit de choisir, on nous refuse notre humanité primaire. Si nous n’avons pas ces droits, nous n’avons rien.

    Oui, les personnes gros-ses sont privées de leurs droits, de manière invisible, sans que cela ne préoccupe personne dans le grand mouvement féministe. Personne ne se préoccupe du fait que les personnes gros-ses sont impacté-es dans leur droits par la grossophobie.

    Mais je crois au pouvoir du féminisme, et je crois que nous pouvons nous saisir de ce problème, et commencer à envisager la problématique des droits reproductifs d’une manière plus nuancée et plus intersectionelle.

    Les féministes doivent reconnaître la discrimination contre les personnes gros-ses et considérer que ce problème est majeur. Nos vies sont réelles ; nos vies comptent.

    #féminisme #intersectionnalité #grossophobie

    • 1. Contraception d’urgence et contraception hormonale

      En Novembre 2013, nous avons appris que la contraception d’urgence (pilule du lendemain), perdait de son efficacité après 80 kilos, et ne serait sans doute pas du tout efficace pour les personnes de plus de 85 kilos.

      En France, les fabricants de pilules du lendemain (Norlevo) ont ajouté un avertissement sur la notice de ces pilules.

      En Juillet 2014, l’agence européenne de médecine a jugé que cet avertissement n’était pas nécessaire, il n’y aurait pas assez de preuves que le poids joue sur l’efficacité de la molécule. Cette agence n’a pas pris en compte les deux études qui ont été menées sur ce problème, et qui ont mené à la mise en place des avertissements par les fabricants.

      Les avertissements ont donc disparu des notices, et tout le monde a oublié cette histoire. Les gens continuent à penser qu’on peut prendre la pilule du lendemain efficacement à n’importe quel poids, parce qu’il n’y a pas d’avertissement sur les notices.

      C’est un problème énorme, parce la pilule du lendemain est très largement utilisée, et que c’est mettre beaucoup de foi dans quelque chose qui peut fonctionner ou pas.

      Cette polémique nous pose une série de questions : pourquoi les premiers tests sur la molécule n’ont-ils pas été réalisé sur une série de personnes de poids différents ? Cela aurait permis de représenter efficacement le très large panel de population qui utilise la pilule du lendemain.

      La femme américaine moyenne pèse 75 kilos. Nous avons donc une pilule du lendemain inefficace pour la majorité de la population qui en a besoin.

      La pilule du lendemain existe depuis des années, mais c’est seulement en 2014 que nous avons appris qu’elle ne fonctionnait pas pour certain-es. Pourquoi cette annonce n’est-elle pas suivie de tests ? et pourquoi personne ne met la pression à l’industrie pharmaceutique pour que ces tests soient faits ?

      Les personnes gros-ses sont en moyenne plus pauvres que les personnes minces, et moins capables d’accéder aux soins. Une solution contraceptive d’urgence qui ne fonctionne pas est une mauvaise blague.

      La contraception hormonale classique (pas d’urgence) pose les mêmes problèmes : des études ont montrées que les personnes gros-ses ont deux fois plus de grossesses non désirées sous pilule que les personnes minces. Le stéréotype selon lequel les personnes gros-ses ne sont pas aimées, désirées, ou actives sexuellement contribue à ce que les questions de contraception soient traitées comme peu importantes.

      Les personnes gros-ses attendent que leur contraception soit efficace. Si la contraception hormonale classique ne l’est pas, ou pose des problèmes, ils-elles doivent le savoir, et ils-elles doivent pouvoir faire le meilleur choix avec les meilleures informations possibles.

      Avoir accès à une contraception qui ne fonctionne pas, ce n’est pas avoir accès à la contraception.

      Chaque féministe qui se bat pour l’accès à la contraception devrait se battre pour que la contraception fonctionne pour tout le monde, non ?

      #contraception

    • 2 Avortement et poids

      Une étude américaine montre que 85% des professionnel-les qui pratiquent des avortements jugent que les personnes gros-ses posent des problèmes. Certain-es ont même commencé à faire payer des « tarif gros » pour leurs patient-es en surpoids.

      Les patient-es ont eux indiqué que leur poids était un facteur de délais dans l’accès à l’avortement. Ils-elles racontent avoir eu du mal à trouver un professionnel qui accepte de pratiquer l’avortement sur un corps gros. Plusieurs personnes racontent qu’on a refusé de pratiquer l’avortement à cause de leur poids.

      Une autre étude montre qu’il n’y a pas de différence significative de complications post IVG entre les personnes grosses et les personnes minces dans les avortements du second trimestre. Cette autre étude propose les mêmes résultats.

      Ces études recommandent clairement de ne pas envoyer les personnes grosses dans des services d’IVG à haut risque, car le transfert de service en service retarde la procédure. Ce délai supplémentaire peut entrainer des complications, l’augmentation du prix de la procédure, et limite parfois le choix des personnes.

      Peut être que la raison pour laquelle les médecins pensent que les avortements sont plus compliqués à effectuer sur des personnes grosses est simplement parce qu’ils refusent de mettre leurs compétences au service des personnes grosses ?

      Un corps gros est souvent présenté comme un barrage au traitement médical, mais les corps des enfants sont plus petits, ce qui rend leur traitement plus compliqué. On arrive néanmoins à trouver des manières de soigner les enfants, sans leur demander de grandir avant d’être soignés.

      La légende qui dit que les personnes grosses sont plus compliqué-es à avorter contribue aux difficultés d’accès aux soins de ces personnes. Cette légende ne se base pas sur une réalité médicale. Elle est le symptôme de la grossophobie banale du milieu médical, et peut avoir des conséquences désastreuses.

      Si les féministes sont engagé-es dans le combat pour l’avortement pour toustes, alors elles devraient aussi se battre pour le droit des personnes gros-ses à avorter.

      Ce n’est pas plus acceptable de dire à quelqu’un de perdre du poids pour accéder à leur droit fondamental qu’il ne l’est de lui dire d’aller dans un autre pays pour avorter.

      #IVG #avortement

    • 3 Pour quoi la grossophobie empêche les personnes gros-ses de se soigner

      Les personnes grosses vont moins facilement faire réaliser des frottis ou des mammographies, alors qu’elles sont plus concernées par les risques de développer un cancer.

      Dans une étude, 17% de médecins ont exprimé être répugné-es par l’idée de devoir réaliser un examen pelvien sur une personne très grosse, et 83% des médecins ont exprimé-e qu’ils le feraient à contre cœur s’ils sentaient de l’inquiétude ou du stress chez la personne grosse à examiner.

      Tout le monde peut être stressé ou inquiet ou aller faire un examen pelvien à contre cœur, ce n’est pas la chose la plus sympa du monde. Mais les personnes minces ont accès à cet examen dans de bonnes conditions, qu’elles soient perçues comme stressées ou non.

      Les personnes grosses sont confronté-es à des professionnel-les de santé souvent hostile et peu respectueux, ce qui les empêche souvent d’accéder aux soins. 24% des infirmièr-es dans une étude ont bien voulu admettre qu’ils-elles trouvaient les personnes grosses dégoutant-es. Dans une étude sur les préjugés, des professionnel-les de santé ont associé le mot gros avec les mots feignant, stupide et sans valeur.

      Même si les médecins et les infirmier-es pensent qu’ils cachent avec grâce leur dégout du corps gros, ils sont tout de mêmes discriminants. Comment peut-on vouloir le meilleur pour quelqu’un-e qu’on considère stupide et sans valeur ?

      Quand on rajoute à cela le manque d’équipement médical à toutes les tailles, le manque de blouses à toutes les tailles, la parade incessantes des sermons moralisateurs et humiliants, souvent administrés quand le -la patient-e est nu-e et sans défense, peut-on vraiment s’étonner que les personnes gros-ses n’aillent pas chez le gyneco ?

      C’est presque amusant que les personnes grosses soient blâmées pour leur taux de cancer élevé alors qu’ils sont aussi exclus des protocoles de soins qui peuvent détecter le cancer. Sauf que le cancer tue, et que ce n’est pas drôle.

      Dans notre culture de haine du gros, tous les problèmes de santé subis par les personnes grosses sont toujours mis en rapport direct avec le poids, mais jamais avec l’échec du système de santé qui qualifie leur existence même comme une épidémie à enrayer.

      Les gens adorent sermonner les personnes grosses à propos de leur santé, mais ils ne semblent pas se soucier que les personnes grosses sont privé-es de soins ou d’accès aux soins. C’est comme si ces gens ne s’inquiétaient pas vraiment de notre santé, ils utilisent juste ce levier pour nous punir et nous marginaliser.

      Pour que le féminisme soit intersectionel et inclusif des problèmes des personnes grosses, il faut qu’il y ai une réelle prise en compte et des actions mises en place pour aider les gros-ses à se battre contre la discrimination médicale.

      La grossophobie médicale cause des dommages physiques et psychologiques et nous tue parfois. Nous nous battons pour nos vies, et nous avons besoin d’aide.

      #violence_médical #discrimination #santé

    • 4 Refus des traitements d’aide à la fertilité et adoption

      Les droits reproductifs ne sont pas seulement les droits à décider de faire ou de ne pas faire un enfant. Ils s’étendent aussi aux droits égaux pour chacun-e à être aidé dans sa fertilité afin de concevoir.

      Malheureusement, ces droits sont aussi souvent refusés aux gros-ses.

      Plusieurs pays, comme le Royaume Uni, l’Australie, ont des limites de poids informelles liées à la capacité à adopter à l’intérieur du pays. La Chine et la Corée ont des limites de poids pour les parents adoptifs venant d’autres pays. Trop gros pour adopter.

      Pourquoi ne pas laisser les personnes grosses adopter ?

      La plupart des raisons données pour refuser l’adoption aux personnes grosses sont fausses, par exemple l’idée que les gros-ses vivent moins longtemps que les minces, ou que le gras est le signe que quelqu’un-e est en mauvais santé. D’autres raisons invoquées sont carrément haineuses et insultantes ; comme par exemple la notion que le corps gros est une indication claire d’un psychisme défaillant ou de maladie mentale, ce qui est à la fois grossophobe et psychophobe.

      Il semble que les gens ont peur que des parents gros puissent d’une manière ou d’une autre apprendre à leurs enfants adoptifs à être gros, ce qui n’existe pas.

      Des personnes préfèrent voire des enfants dans le système des foyers et familles d’accueil plutôt que de les laisser intégrer le foyer aimant de personnes grosses. Malheureusement, ces personnes sont en charge de décider qui peut adopter ou non.

      Dans plusieurs pays, il y a des poids limites pour accéder aux traitements à la fertilité : Royaume Uni, Nouvelle Zélande, Chine, malgré toutes les études qui prouvent qu’il n’y a pas de liens entre le poids et le nombre de naissances par FIV. Il y a un taux plus élevé de complications, c’est vrai, mais sans impact sur le nombre de naissances. En France, la plupart des centres de PMA refusent toutes les personnes qui ont un BMI supérieur à 30.

      Dans la plupart des pays qui refusent la FIV aux personnes grosses, il n’y a pas d’âge limite pour ce traitement. Alors que l’âge est un facteur documenté d’échec pour la FIV.

      Quand les personnes grosses sont enceintes et accouchent, ils-elles sont souvent traité-es de manière ignoble par les professionnel-les de santé, et on les oblige à faire des césariennes. 32% des accouchements aux USA se font par césarienne, alors que 50% des personnes grosses aux USA subissent une césarienne.

      Et ne parlons même pas du désastre des enfants retirés de leurs foyers à cause d’un état grossophobe. Un enfant qui présente un surpoids alerte les services sociaux, qui peuvent dans certains pays, choisir de retirer l’enfant à ses parents, s’ils ont eux-mêmes gros-ses.

      Il semble que les gens soient prêts à tout pour être sûr que les gros ne se reproduisent pas, même en séparant des familles et en traumatisant des enfants.

      L’adoption et les traitements de la fertilité sont déjà des procédures longues et compliquées, mais les personnes grosses doivent affronter des obstacles encore plus importants que les personnes minces dans ce parcours.

      Placer ces obstacles n’est pas fait par hasard : c’est une façon pour la société de punir et d’humilier les parents gros-ses, de les rendre invisibles et de limiter leurs droits, afin de « mettre fin au problème de l’obésité » ou autre rhétorique grossophobe.

      Le féminisme a un rôle à jouer : il doit s’assurer que chacun-e peut mettre en œuvre ses droits à porter et à élever des enfants. Quand les droits des personnes grosses sont bafoués, nos droits essentiels le sont aussi.

      #FIV #adoption

    • Je veux voir le féminisme s’intéresser vraiment aux droits reproductifs des personnes grosses, et prendre en compte les discriminations spécifiques qu’ils-elles subissent, et comprendre comment les besoins des gros-ses ne sont pas pris en compte.

      Je veux voir une pression accrue sur l’industrie pharmaceutique afin qu’elle produise des tests et des études sur tous les corps, y compris les corps gros.

      Je veux voir une pression accrue sur la problématique de la pilule du lendemain. Les chercheur-ses commencent à étudier comment doser de manière différente les hormones de la pilule, mais on doit s’intéresser de manière urgente à ce problème. La contraception doit fonctionner pour tout le monde, à n’importe quelle taille.

      Je veux que le féminisme s’indigne contre les limites de poids liées à l’avortement.

      Je veux que les personnes grosses aient accès à l’adoption, à la FIV, et puissent élever leurs enfants dans la paix et la sécurité.

      Il devrait y avoir une révolte permanente des féministes contre discriminations subies par les personnes grosses de la part des professionnel-les de santé.

      Les féministes minces ne veulent pas qu’on leur retire leur autonomie et leur droit aux choix. Nous non plus. Intéressez-vous à nos droits, et ne nous dites pas que nous devrions maigrir pour que vous commenciez à faire attention à nous.

      Les gros-ses ont aussi droit à l’autonomie.

      Et bien plus que tout, je veux que les féministes ouvrent les yeux sur les mauvais traitements reçus par les gros-ses. Même si c’est douloureux, parce que vous n’imaginez même pas que cela existe.

      Arrêtez de couvrir la voix des personnes grosses. Portez nos voix, mettez en lumière les militant-es gros-ses. Ne pensez pas que vous êtes des expert-es sur les questions grosses si vous n’êtes pas gros-se. Nous sommes les expert-es. Ecoutez nous.

      Je veux que le féminisme prenne en compte la grossophobie de manière intersectionelle, et nous rejoigne dans la lutte pour exiger le changement.

      Article traduit de Everyday Feminism

      http://everydayfeminism.com/2016/06/fat-people-in-reproductive-justice

      Auteure : Aly Thompson

  • GISTI - Des femmes immigrées face à la contraception
    http://www.gisti.org/doc/plein-droit/14/contraception.html

    Dès 1983, le Gisti a soulevé le problème de l’utilisation du contraceptif injectable en France. À l’origine de la démarche, des travailleurs sociaux avaient été informés par des associations de femmes immigrées, de l’existence de pratiques abusives de cette méthode auprès de femmes étrangères avec lesquelles la communication était difficile voire impossible, sans réelle information. L’initiative conjuguée du Comité médico-social pour la santé des migrants, du Gisti et de l’organisation internationale de coopération pour la santé Médicus Mundi, cherchant à en savoir plus sur l’usage de cette méthode et ses conditions de prescription, a constitué le point de départ d’une enquête menée en région parisienne.

    Ce travail se situe donc à l’articulation d’une demande sociale associative, et de l’expérience d’une équipe de recherche qui a mis au point des outils d’observation et d’analyse d’une situation de prescription et d’utilisation de cette technique de contraception.

    En France, deux contraceptifs injectables, le Dépo-provera et le Noristérat sont accessibles.

    L’enjeu est d’autant plus important que leur utilisation, notamment celle du Dépo-provera, a occasionné une intense polémique à la fin des années 1970. Celle-ci a démarré avec le refus d’autorisation de mise sur le marché du Dépo-provera par la Food and Drugs Administration aux États-Unis et son utilisation parallèle comme méthode de limitation des naissance dans les sociétés en voie de développement.

    Le débat international a porté sur deux points :

    la toxicité du produit
    la question du « double standard » — produit considéré comme dangereux pour les unes mais utilisé auprès des autres — et qui pose le problème du choix des femmes et des couples en ce qui concerne la planification des naissances et les méthodes utilisées.

    Les campagnes de planning familial menées dans les sociétés du tiers-monde relèvent de logiques de contrôle démographique qui laissent peu de place à ce choix. Les contraceptifs injectables ont été et sont un outil de ces campagnes.

    En France, la prescription de cette méthode est marginale par rapport aux autres (pilule et stérilet) et concerne essentiellement les femmes de faible niveau socio-économique et/ou d’origine étrangère en situation de précarité.

    #femmes #contraception #immigration #double_standard

  • La vérité sur le #DIU | Générations Cobayes
    http://www.generationscobayes.org/nos-actus/la-verite-sur-le-diu

    Parce qu’il n’y a pas que la #pilule dans la vie, aujourd’hui on zoome sur une méthode de #contraception peu connue des jeunes, et qui offre pourtant de nombreux avantages : le “stérilet”, ou plutôt le DIU (dispositif intra-utérin). Souffrant de nombreux préjugés infondés, le DIU mérite plus de reconnaissance, alors c’est parti !

  • Les bijoux de famille
    http://arteradio.com/son/61657845/les_bijoux_de_famille

    Un beau jour, Benoît réalise qu’il laisse à sa copine le soin de gérer la contraception. Du coup, il entreprend des démarches pour utiliser la contraception masculine. Il y a deux méthodes efficaces, le slip chauffant et la piqûre de testostérone. Mais personne n’en parle : c’est un tabou pour les médecins comme pour les copains. Benoît va découvrir que, culturellement, ce n’est pas simple pour un homme de parler de contraception. Une enquête à la première personne qui ouvre le débat. Source : Arte Radio

    • @rastapopoulos Le slip chauffant permet de remonter les testicules afin de les réchauffer, ce qui coupe la spermatogénèse. Quant à la piqûre de testostérone, j’ai regardé, ça peut être efficace mais certains ne sont pas réceptifs au traitement. De plus ça implique des injections hebdomadaires (disons que si on veut faire ça il faut savoir se piquer).
      Il faut quand même avouer que toutes ces solutions sont encore plus contraignantes que les méthodes féminines et nécessitent un suivi médical poussé (tant pour le slip que pour les injections, il faut régulièrement faire analyser son sperme). Déjà qu’il y a un frein culturel, ça n’encourage pas les hommes à y aller tout ça (en tout cas je ne me vois pas porter un slip chauffant nuit et jour ou me faire des piqûres et aller au labo tous les mois, j’admire ceux qui sont prêts à se lancer là dedans).

    • Oui j’avais pigé le principe avec la chaleur. On l’appelle aussi le Remonte-Couilles Toulousain, de part son origine. :D

      https://vaderetrospermato.wordpress.com/techniques/rct

      Le fait de porter le slip n’implique en aucune manière que l’on est contracepté tant qu’on ne l’a pas vérifié scientifiquement par un comptage rigoureux effectué en laboratoire. Le RCT, comme d’ailleurs l’autre méthode par injection d’hormones, implique donc un suivi médical régulier. Un médecin généraliste est à même de prescrire un examen de sperme à intervalle régulier. La prescription médicale permet également que cet examen soit remboursé.

      Mais je me demande surtout quel est son pourcentage de réussite : à comparer aux plus de 99% de fiabilité des DIU, qui sont les moyens les plus efficaces de tout ce qui existe actuellement (la pilule n’est autant efficace qu’en laboratoire : dans la vie réelle, comme on peut l’oublier, il y a entre 5 et 20% de grossesses !)

      Moi je suis ce qui existe, mais ce n’est pas parce que « ça marche » ou « ça peut marcher », que ça peut marcher autant. Et pour l’instant je n’ai vraiment jamais rien vu qui concurrence le DIU, y compris chez les femmes (et donc encore moins chez les hommes vu qu’il y a encore moins d’études et d’expériences pour eux).

      Si, le seul, et c’est très bien quand on est sûr de soi, c’est la vasectomie. Qui à mon avis pourrait parfaitement être beaucoup plus utilisée si les médecins en faisaient vraiment la « pub », déjà au moins à ceux qui ont déjà eu 1 ou 2 gosses. Même s’ils se décident après en avoir eu 4, mais ce que je veux dire : que les médecins commencent à en faire la pub dès que ces hommes ont déjà 1 ou 2 enfants pour qu’ils l’aient en tête ensuite.
      Mais avant qu’on en soit là…

  • LETTRE OUVERTE À LA MAIRIE DE #CARCASSONNE QUI SUPPRIME LA SUBVENTION DU PLANNING FAMILIAL DE L’AUDE
    #Planning_Familial de l’#Aude 11

    Lézignan-Corbières, le 11 mai 2016

    Marion Maréchal Le Pen l’a rêvé, #Gérard_Larrat l’a fait !*
    Le Planning Familial a 60 ans cette année. L’association départementale de l’Aude est très impliquée sur le terrain auprès de tout public sur les questions de sexualitéS et de violences.
    Association militante, ses engagements revêtent de multiples facettes peu connues du public comme l’écoute, l’éducation à la sexualité, la prévention des IST et du Sida, l’accès aux droits ou la lutte contre les violences. Il mène des actions collectives, groupes de parole et entretiens individuels dans l’ensemble du département, notamment à Carcassonne de manière régulière.

    Les évaluations de nos différents programmes sont très encourageantes et ont été reconnues par la Mairie de Carcassonne à hauteur de 6000 € en 2014. Avec 500 € en 2015 et 0 € en 2016, la ville de Carcassonne nous retire son soutien financier sans justification. Faute de moyens, nous ne pourrons pas continuer à assumer les missions qui nous sont confiées.
    Cette coupe injustifiée nous inquiète : les besoins du public augmentent et nos subventions en général diminuent (hormis celles de la délégation aux droits des femmes - un service déconcentré de l’État).

    Pourtant, la Mairie affirme lutter contre les violences faites aux femmes le 25 novembre et fête les femmes le 8 mars. Au Planning Familial, le 25 novembre et le 8 mars se déclinent 365 jours par an. Les inégalités d’accès aux droits et à la santé sexuelle sont toujours persistantes, elles ne se résolvent pas seulement à coups d’affichage médiatique. Joyeux anniversaire le Planning Familial !

    * "J’ai pris un engagement de campagne clair : je ne subventionnerai pas les associations communautaristes, de préférence étrangères ou politisées. Indéniablement, le Planning Familial est une association politisée", déclaration de Marion Maréchal Le Pen lors de la campagne des régionales en PACA, le 8 décembre 2015 sur Europe 1.
    0 800 08 11 11

    « #Sexualité / #Contraception / #IVG » www.planning-familial.org

  • En #France, des décennies de lutte pour l’#avortement et la #contraception
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/A/53943 #st

    1920. Interdiction de l’avortement et de la contraception.

    1942. L’avortement devient un « crime contre l’Etat » passible de la peine de mort.

    1943. Marie-Louise Giraud est guillotinée pour avoir pratiqué plusieurs avortements.

    1967. La loi Neuwirth autorise la vente de contraceptifs sur ordonnance en pharmacie, avec autorisation parentale obligatoire pour les mineures.

    1971. Marche internationale des femmes, à l’initiative du Mouvement de libération des femmes (MLF), « pour une contraception et un avortement libres et gratuits ».

    Avril 1973. Création du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC).

    1974. Remboursement de la contraception et suppression de l’autorisation parentale pour les mineures.

    1975. Promulgation de la loi Veil autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) jusqu’à dix semaines de grossesse.

    1982. La loi Roudy autorise le remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale.

    1990. Autorisation de la délivrance de la pilule abortive à l’hôpital.

    1991. Loi autorisant la publicité pour les préservatifs et la contraception.

    1993. La loi Neiertz instaure un délit d’entrave à l’IVG.

    2000. Autorisation de la contraception d’urgence (pilule du lendemain).

    2001. Loi Aubry portant à douze semaines de grossesse le délai légal pour une IVG et abrogeant la nécessité de l’autorisation parentale pour les mineures.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/24165 via Le Monde diplomatique

  • Contraception and family planning around the world – interactive | Global development | The Guardian
    http://www.theguardian.com/global-development/datablog/2016/mar/08/contraception-and-family-planning-around-the-world-interactive

    Where has the highest rate of male sterilisation? How many people in sub-Saharan Africa are on the pill? Explore a world of contraception data

    Rise in use of contraception offers hope for containing global population

    A record number of women now use contraception. The latest figures from the UN’s Department of Economic and Social Affairs show 64% of married and cohabiting women used modern or traditional methods of contraception in 2015 – a significant rise from 36% in 1970. But the figures show wide disparities between and within regions and countries.

    Data refers to women aged between 15 and 49 who were married or living with a partner.

    #contraception #data #visualisation

  • Meagan Tyler : Rapports sexuels et virus Zika : sur la contraception et l’impératif du coït

    https://tradfem.wordpress.com/2016/03/21/rapports-sexuels-et-virus-zika-sur-la-contraception-et-limperatif

    Un lien potentiel de causalité entre l’infection au virus Zika et la naissance d’enfants atteints de microcéphalie a poussé les autorités d’une partie des pays touchés à recommander aux femmes de « repousser toute grossesse » de six mois à deux ans. Comme l’ont relevé nombre de commentatrices, universitaires et militantes des droits des femmes, ce conseil constitue pratiquement un non-sens dans des régions où la contraception peut être difficile d’accès et où plus de la moitié des grossesses sont actuellement « non planifiées ».

    [...] les relations de pouvoir propres à l’hétérosexualité et, en particulier, le présumé droit des hommes à entreprendre une activité sexuelle pénétrante et procréative avec des partenaires femmes, constituent le contexte manquant à ces discussions. La contraception et l’accès à l’avortement ne sont que la pointe de l’iceberg.

    [...] l’institution de l’hétérosexualité repose sur le pouvoir masculin, le plaisir sexuel masculin et le risque féminin. Ce sont ces conditions qui permettent d’expliquer pourquoi la connaissance et l’accessibilité des préservatifs (et d’autres formes de contraception) ne sont pas toujours des facteurs décisifs pour déterminer leur utilisation

    Traduction : Tradfem
    Original : http://www.feministcurrent.com/2016/02/02/sex-and-zika-on-contraception-and-the-coital-imperative

    #Meagan_Tyler est une enseignante-chercheuse relevant de la vice-chancelière à l’Université RMIT de Melbourne, Australie. C’est aussi une érudite de réputation internationale dans le champ des études du genre et de la sexualité. Elle est l’autrice de « Selling Sex Short : The pornographic and sexological construction of women’s sexuality in the West » (non traduit) et a codirigé l’ouvrage « Freedom Fallacy : The Limits of Liberal Feminism » (non traduit). Suivez-la sur Twitter : https://twitter.com/DrMeaganTyler


    #contraception #contrainte_à_l'hétérosexualité #coït #autonomie_sexuelle #zika #Feminist_Current #tradfem

  • Vasectomie contraceptive, un droit non respecté - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/vasectomie-contraceptive-un-droit-178126

    Je me souviens avoir décidé de parler d’une stérilisation contraceptive avec mon médecin généraliste en 2009, j’avais à l’époque 22 ans. Finalement, je me suis dégonflé et n’ai pas osé affronter le représentant du corps médical. J’ai ensuite mis plusieurs années à remettre cette question dans mes préoccupations prioritaires.

    Courant 2012, je me replonge dans mes recherches. J’avais eu vent du fait qu’il était compliqué d’obtenir l’opération en France avec un profil de type jeune homme sans enfant. Rapidement, je tombe sur le MLSV, Mouvement libre pour la stérilisation volontaire, qui à une époque rassemblait et diffusait de l’information sur les méthodes de stérilisation volontaire. Le blog Vasectomie en France était également une mine d’informations.

    Cela m’a permis de m’informer sur l’opération, et m’a particulièrement aidé à appréhender le genre de réflexions auxquelles je risquais de me retrouver confronté.

    Septembre 2013, je décide de prendre un premier rendez-vous dans un hôpital public parisien, je savais seulement que l’urologue que je consulterai pratiquait la vasectomie sans savoir s’il avait des critères personnels précis pour la refuser. Il n’est pas possible d’obtenir plus d’informations par téléphone en amont. Après une rapide formulation de ma demande et de mes motivations pour la soutenir, la réponse tombe, abruptement. Il ne m’opérera pas. Je suis trop jeune, je n’ai pas d’enfant, et je pourrais le regretter voire l’attaquer en justice pour cela. Absurde, justification malhonnête, aucune condamnation n’a jamais été posée en France suite à une plainte pour regret depuis le passage de la loi en 2001. Et non docteur, il ne serait pas « dommage » que je ne n’enfante pas. Et votre ton paternaliste appelant une interne présente à prendre partie en votre faveur n’y changera rien.

    Dans « les enjeux de la stérilisation » (Alain Giami et Henri Leridon, 2000), on apprend que la seule condamnation relative à la vasectomie date d’il y a 70 ans, suite à l’arrêt des « stérilisateurs de Bordeaux » de la Chambre criminelle de la cour de cassation. Cette condamnation concernait des non médecins et considérait que pratiquer la vasectomie sur des hommes, même consentants portait atteinte à l’intégrité corporelle et constituait un délit de coups et blessures volontaires. L’acte aurait dû être thérapeutique pour être qualifié de légitime à l’époque.

    Ma seconde tentative date d’octobre 2015. Je me suis orienté vers un chirurgien urologue d’un hôpital privé de banlieue parisienne que j’ai trouvé sur une liste d’urologues pratiquant la vasectomie et considérés plus ouverts que la moyenne. Décidé, j’y retournais, argumentation préparée et attestation de ma première demande en main. Le ton fut peu différent que lors de la première consultation. Les premières questions posées sont strictement les mêmes « quel est votre âge ? », « avez-vous eu des enfants ? ». Après avoir mis en avant la « gravité » d’une telle décision, et de m’avoir précisé qu’il craignait que je puisse porter plainte pour une grossesse non désirée le cas échéant (efficacité vasectomie : 99,8%), le doc m’avoue qu’il n’aime pas dire non à ses patient-e-s. A tel point qu’il a décidé de prendre sa décision finale avec le concours de collègues, et a missionné son secrétariat de me donner sa réponse négative une semaine plus tard par téléphone. Pratique pour ne pas avoir à rendre de compte.

    Un parti pris idéologique liberticide

    Il y a un grave tabou entourant la stérilité choisie en France actuellement. L’argument de l’irréversibilité ne tient pas une seconde quand on le rapproche d’autres actes tout autant définitifs et qui ont parfois des conséquences importantes sur le quotidien, à commencer par celui de faire des enfants. Mais il y a un choix idéologique collectif clairement orienté qui est fait et dont on ne peut pas s’écarter. La natalité est valorisée et valorisante, la fertilité est l’essence de la masculinité, l’individu-e se réalise seulement dans la famille nucléaire biologique, et seul-e-s les expert-e-s savent vraiment ce dont on a besoin, c’est comme ça, c’est la « nature ».

    La semence de vie doit le rester sous peine d’être démythifiée.

    Autant d’idées préconçues et de carcans contre lesquels il faut lutter pour construire son identité propre.

    #contraception #contraception_masculine #natalisme