• La vasectomie sans scalpel, moins invasive pour les hommes, se développe pour répondre à une demande en forte hausse - Orléans (45000)
    https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/la-vasectomie-sans-scalpel-moins-invasive-pour-les-hommes-se-developpe-pour-re

    23.000 vasectomies ont été pratiquées en 2021, en France. Il n’y en avait que 2.000 en 2010. Soit 11 fois plus en 11 ans !
    4 mois de réflexion sont obligatoires pour les hommes avant cette intervention. Tout comme pour les femmes avant une ligature des trompes (loi de 2001).

  • Le Planning familial de la Gironde ciblé par un groupuscule d’extrême droite pour la deuxième fois en deux semaines
    Un message contre le droit à l’avortement a été inscrit en rouge sur la façade des locaux à Bordeaux. L’association a déposé une nouvelle plainte « pour délit d’entrave à l’IVG ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/le-planning-familial-de-la-gironde-cible-par-un-groupuscule-d-extreme-d

    Article rédigé par
    franceinfo avec AFP
    France Télévisions
    Publié le 24/02/2023 07:19 Mis à jour le 24/02/2023 07:40

    « Ces attaques sont inadmissibles et choquantes. » Pour la deuxième fois en deux semaines, le Planning familial de la Gironde a été vandalisé par un #groupuscule_d'extrême_droite, a annoncé l’association, jeudi 23 février, dans un communiqué. Cette dernière a déposé une plainte « pour délit d’entrave à l’IVG », comme la première fois.

    Dans la nuit de mardi à mercredi, « une inscription en lettres rouges, ciblant l’#IVG, revendiquée par ’#Action_directe_identitaire' et une Croix de Lorraine » ont été inscrits sur la façade de nos locaux à Bordeaux, a précisé à l’AFP Annie Carraretto, coprésidente du Planning familial dans le département. D’après elle, le précédent message découvert sur la devanture le 8 février « visait, lui, les actions menées en faveur de la #contraception_masculine ».

    « Faire front commun face à ces attaques incessantes »

    « Si l’inscription diffère, le message reste le même : nos actions pour défendre les #droits_sexuels
    _ et_reproductifs dérangent. Mais nous ne nous laisserons jamais impressionner ni par ces méthodes, ni par ces personnes. Attaquer notre devanture, c’est aussi tenter d’intimider nos publics par des actions ’choquantes’ », écrit le Planning familial.

    Ces « attaques » sont « la traduction d’une extrême droite de plus en plus implantée et décomplexée sur notre territoire, comme en témoigne le grand nombre d’élus locaux attachés au Rassemblement national. Elles sont aussi l’expression d’un conservatisme anti-choix, anti-IVG, anti-LGBT fort sur notre ville de #Bordeaux », estime le #Planning_familial. Afin de « faire front commun face à ces attaques incessantes », l’association appelle à un rassemblement de soutien le 1er mars à 17h30 à Bordeaux.

    De son côté, le maire de la ville, Pierre Hurmic, a condamné « avec la plus grande fermeté », sur Twitter, cette « attaque inadmissible qui démontre la décomplexion de ces idées nauséabondes ».

  • Un peu d’or dans vos bijoux de famille : les nanotechnologies au service de la contraception masculine
    https://theconversation.com/un-peu-dor-dans-vos-bijoux-de-famille-les-nanotechnologies-au-servi

    La nanocontraception consiste à activer ou de désactiver la glande génitale à volonté, un peu comme un interrupteur. On y parvient en implantant dans le testicule des nanoparticules d’un diamètre d’environ 100 nanomètres — un millième de l’épaisseur d’un cheveu humain — que l’on échauffe ensuite par effet magnétique ou photothermique.

    Encore une fois dans ce domaine, on est loin d’un résultat probant.

  • Une pilule contraceptive masculine efficace à 99 % sur les souris

    https://www.nouvelobs.com/societe/20220324.OBS56128/une-pilule-contraceptive-masculine-efficace-a-99-sur-les-souris.html

    Administré oralement aux souris mâles pendant quatre semaines, YCT529 a drastiquement réduit la production de spermatozoïdes et a été efficace à 99 % pour prévenir les grossesses, sans que ne soient observés d’effets secondaires. Et six semaines après l’arrêt de l’ingestion de YCT529, les souris pouvaient à nouveau procréer.

    L’équipe, financée par les Instituts américains pour la santé (NIH) et l’organisation à but non lucratif Male Contraceptive Initiative, travaille avec l’entreprise YourChoice Therapeutics pour commencer des essais cliniques dans la deuxième moitié de 2022, a précisé la professeure Gunda Georg.

    #contraception #pilule #contraception_masculine #enfin ?

  • Contraception masculine : « Levons le tabou ! » - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191021/contraception-masculine-levons-le-tabou#at_medium=custom7&at_campaign=1047

    Ce soir, « À l’air libre » se penche sur le tabou de la contraception masculine, un symbole du patriarcat encore bien enraciné. On en parle avec nos invités Stéphane Jourdain, coauteur de la BD Les Contraceptés, Maxime Labrit, fondateur de Thorème, et Florence Boitrelle, andrologue.

    • #contraception_masculine #contraception

      voire aussi : https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-de-secrets-d-info-du-samedi-16-octobre-2021
      Les contraceptés : qui a torpillé la contraception masculine ?

      Alors que l’usage de contraceptifs est autorisé en France depuis plus de 50 ans, comment expliquer que la contraception soit toujours considérée comme une affaire de femmes ? Les journalistes Stéphane Jourdain et Guillaume Daudin ont mené l’enquête.
      En 1967, la loi Neuwirth est adoptée. Elle permet la fabrication, l’importation de moyens de contraception et leur vente en France. Un demi-siècle plus tard, la charge mentale et les effets secondaires des contraceptifs reviennent presque exclusivement aux femmes. Caroline Lee a illustré l’enquête de Stéphane Jourdain (rédacteur en chef du numérique à France Inter) et Guillaume Daudin (journaliste à l’AFP) : ensemble ils tentent d’expliquer pourquoi 13 contraceptifs féminins ont été développés alors que les méthodes de contraception masculines n’ont que très peu, voire pas évolué.
      À quand la pilule masculine ?

      À partir des années 50 et 60, la pilule féminine est étudiée et inventée. Pourquoi n’a-t-on pas vu se développer la pilule contraceptive pour homme en même temps ? Stéphane Jourdain nous explique qu’il y a deux raisons majeures à ce retard. Premièrement, la demande ne suit pas :

      Les hommes ne sont pas demandeurs de contraceptifs, ça les arrange que ce soit les femmes qui endossent 100% de cette charge contraceptive, et encore plus dans les années 30-40 qu’aujourd’hui.

      Deuxièmement, la testostérone à haute dose, qui permet de bloquer la production de spermatozoïdes, devient toxique lorsqu’elle est ingérée par le foie. C’est pour cela que certains pensent que la pilule masculine n’existera jamais.

      Pourtant, dans les années 80 la presse annonce que la pilule masculine sera pour demain. Or 40 ans plus tard, le sujet est au point mort.

      Dans les années 90, l’OMS lance deux études internationales pour tester la méthode de contraception masculine hormonale, c’est-à-dire des injections hebdomadaires de testostérone - sans passer par le système digestif. Les résultats de ces études sont sans équivoque : la contraception hormonale masculine est efficace à plus de 95%. Mais ni l’industrie pharmaceutique, ni les responsables politiques ne s’approprient le sujet.

      Pour les laboratoires, développer un contraceptif masculin se montrerait très couteux puisqu’il faudrait mener une étude très large et toucher énormément de monde. La demande et donc le marché économique étant faibles, l’industrie pharmaceutique ne voit donc aucune raison de se lancer dans cette voie.

      En 2017, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes assure qu’elle veillera au développement de la contraception masculine. Trois ans plus tard, lorsque Stéphane Jourdain et Guillaume Daudin la rencontrent, son discours semble avoir changé :

      Marlène Schiappa nous a dit que sa priorité avait été de lutter contre les violences faites aux femmes et qu’il était trop tôt pour porter le sujet de la contraception masculine.

      Aller plus loin :

      BD | Les Contraceptés, un livre de Stéphane Jourdain et Guillaume Daudin, illustré par Caroline Lee, aux éditions Steinkis.

    • Les auteurs mentionnent-ils que cette promesse mille fois réitérée d’une contraception masculine (alors que les hommes ne sont pas foutus d’enfiler une capote, de se faire vasectomiser ou de baiser autrement que par pénétration vaginale) est une vaste farce pour tenir les femmes en respect ?

    • Je documente ce sujet depuis longtemps sur seenthis sans le prendre pour une farce. Rendre les hommes responsables de leurs gamètes ca me semble important pour toutes et tous. Perso je me réjouie que Médiapart aborde la question.

  • Rebecca Weiss designs ultrasound-powered male contraceptive device
    https://www.dezeen.com/2021/09/02/coso-ultrasound-male-contraception-device

    German design graduate Rebecca Weiss has won a James Dyson Award for a male contraceptive device called Coso, which uses ultrasound waves to temporarily halt sperm regeneration.


    #contraception_masculine #ultra_sons #prototype

    • Plein de questions tout de même…

      Ça vous semble confortable, à vous ? Sinon y’a plusieurs tailles ? Ça passe au lave-vaisselle ? Ça fait pas double-emploi avec le vaccin (soit-disant) contre le Covid ? Et est-ce que c’est plus ou moins agréable que l’Andro-Switch référencé ici au début de l’été :
      https://seenthis.net/messages/919057

      Et plus sérieusement : il m’a semblé comprendre qu’il faut faire une séance tous les deux mois, ça ne s’utiliserait pas tous les jours ? Ce n’est pas très clair.

  • Messieurs, il est temps de prendre votre contraception en main !

    Si la planification familiale a depuis toujours été le lot des personnes ayant un utérus, il existe désormais, et depuis plusieurs décennies, des contraceptifs masculins efficaces, mais qui peinent à gagner en popularité.

    Messieurs, il est temps de prendre votre contraception en main ! D’autant plus lorsque des contraceptions fiables existent désormais !

    Le sujet de la planification familiale est éminemment genré ; il est le lot des personnes ayant un utérus depuis la nuit des temps, alors même qu’il faut bien toujours un spermatozoïde pour féconder un ovule, et que les détenteurs d’un pénis sont fertiles 365 jours par an, 24 heures sur 24.

    Pourtant, bien que je ne sois potentiellement fertile qu’environ 5 jours par mois, c’est à moi que revient la charge mentale de ne pas oublier ma pilule, de changer mon anneau ou mon diaphragme, de vérifier que mon stérilet est bien positionné ou encore que mon implant me convient. C’est moi qui planifie des rendez-vous annuels chez le gynécologue, « juste pour vérifier que tout va bien », alors même qu’on ne semble pas se préoccuper plus que ça de la santé sexuelle de mon partenaire, qui, comme beaucoup d’hommes, ne s’y intéresse d’ailleurs pas forcément lui-même.

    Heureusement, les temps changent peu à peu, et de plus en plus d’hommes se sentent concernés par la contraception. Seulement, ils ne sont pas informés, puisque le corps médical rechigne encore à mettre en avant des méthodes pourtant fiables et sans effets secondaires.

    La contraception thermique

    La France se place d’ailleurs en pionnière concernant la contraception thermique : à Toulouse, un slip qui remonte les testicules à l’intérieur du pubis, pour remonter leur température de quelques degrés, a vu le jour dès les années 1980 grâce au docteur Mieusset. En effet, à partir de 37 degrés, les testicules ne produisent plus de spermatozoïdes. Niveau utilisation, le slip est doté d’un trou où l’on passe la verge et le scrotum, pour ensuite remonter les testicules dans le corps. C’est une méthode non hormonale, non invasive et bien sûr, temporaire. Il faut porter le slip 15 heures par jour, et attendre 3 mois (la durée de la spermatogenèse) pour qu’il soit efficace.

    Il existe aujourd’hui des ateliers Do It Yourself pour fabriquer son propre slip, mais des médecins en mettent également en vente dans leurs cabinets.

    Autre option thermique, qui fonctionne sur le même principe : l’Androswitch. Il s’agit d’un rond en silicone, dans lequel on passe la verge et le scrotum, pour que les testicules remontent dans le pubis et que leur température augmente. Là aussi, on le porte 15 heures par jour. La différence entre les deux options citées plus haut est une question de confort.

    La contraception hormonale

    Si la contraception hormonale existe bel et bien, elle ne semble pas intéresser ni les concernés, ni les laboratoires pharmaceutiques. Comme l’explique Elodie Serna dans son ouvrage Opération vasectomie, là où l’on calcule un rapport bénéfices - risques pour les femmes, la contraception masculine semble devoir être dénuée de tout effet secondaire pour être envisageable.

    La douleur et l’inconfort, voire les risques de santé liés à la contraception hormonale sont normaux pour les femmes, mais il est inenvisageable qu’un homme prenne des risques pour ne pas procréer ! Comme on peut le lire dans cet article de la RTBF, le laboratoire Bayer connaît un contraceptif hormonal qui consiste en un implant et une injection, qui est parfaitement efficace, mais qui n’est pas commercialisé par manque d’intérêt.

    Bien plus tôt, le docteur Soufir avait mis en place, dès 1978, un gel contraceptif, parfaitement efficace, et d’ailleurs validé par l’OMS en 1996 comme étant aussi efficace que les contraceptions féminine. Des méthodes existent, mais elles ne seront jamais mises en avant si les hommes ne prennent pas leur responsabilité sur le sujet.

    La vasectomie

    Passons enfin à l’option dite « définitive » (bien que la vasovasostomie existe et fonctionne) : la vasectomie. Il s’agit d’une opération qu’on peut faire grâce à un anesthésie locale, qui dure 15 minutes, et qui n’entraîne pas d’effets secondaires particuliers. Contrairement à la ligature des trompes, elle est non-invasive !

    Légalisée depuis 2001, la pratique de la vasectomie remonte pourtant en France à la fin du 19ème siècle. Seulement, par manque de rentabilité (elle est facturée 60 euros en France, un coût qui ne couvrirait pas les frais réels selon les médecins) mais aussi à cause de stéréotypes liés à la virilité et à un manque d’information cruel, elle n’est pratiquée que par 10 000 hommes par an dans notre pays.

    A l’inverse, 44% des Néo-zélandais de plus de 40 ans y ont recours, en général après avoir eu des enfants, et alors que la conjointe ne supporte plus une contraception qu’elle a déjà subi depuis bien trop longtemps.

    Alors, messieurs, vous vous y mettez quand au juste ?

    https://blogs.mediapart.fr/bettinazourli/blog/300821/messieurs-il-est-temps-de-prendre-votre-contraception-en-main

    #contraception #contraception_masculine

  • Andro-Switch - #contraception #contraception_masculine -
    https://www.lamaisondesmaternelles.fr/article/j-ai-invente-l-anneau-contraceptif-masculin-rencontre-avec-l-

    Maxime est le créateur d’Andro-switch, un anneau contraceptif masculin. Son idée ? Que les hommes puissent enfin prendre leur part dans la charge contraceptive.

    Le principe d’Andro-switch est simple, comme nous explique son créateur, Maxime :

    « C’est un anneau en silicone. Ce n’est pas l’anneau qui contracepte, mais il permet de maintenir les testicules au plus proche du corps, ce qui permet de freiner la spermatogenèse suffisamment pour mettre le garçon en état contracepté. Ça va faire 4 ans que je l’utilise. »

    Une idée qui peut paraître un peu folle, et pourtant :

    « J’ai fait le pari fou de dire : si je rends accessible l’information sur la méthode, et que je propose aux garçons un outil qu’ils peuvent recevoir chez eux : est-ce qu’ils passeront à la pratique ? Il s’avère que l’accessibilité de l’outil et une information la plus juste possible, permet de faire levier, permet aux garçons et aux couples d’envisager une contraception mutualisée ou de basculer la charge contraceptive sur l’un des partenaires à une période donnée. Le pari fonctionne ! »

    Comment ça fonctionne exactement ?

    Il y a 2 choses à savoir concernant l’anneau masculin :

    Depuis 40 ans, un protocole médical existe et a été testé : si les testicules sont exposés à la chaleur du corps 15 heures par jour, la production de spermatozoïdes n’est plus assez importante, le garçon n’est plus fécondant. Il y a donc une relation entre la production de la spermatogenèse avec la chaleur.
    Pour que les testicules soient "chauffés" à la bonne température, il faut donc qu’ils soient rapprochés du corps. Pour cela, il existait déjà des outils textiles : le slip chauffant, le jockstrap, qui datent des années 80. L’andro-switch vient compléter cette offre, comme explique Maxime :

    « Moi j’ai inventé un anneau souple, bio-compatible, dans lequel il suffit d’insérer sa verge et son scrotum, et naturellement les testicules vont migrer dans la poche supérieure, se retrouvant au niveau du pubis, là où il y a les poils : ainsi, ils sont à 37 degrés. »
    androswitch

    Qu’en disent les utilisateurs ?

    Conscients de la charge que cela représente, et persuadés que leur conjointe ne devrait pas supporter seule cette responsabilité, de plus en plus d’hommes cherchent des solutions pour partager la contraception avec leur partenaire. Ils sont environ 2000 à utiliser l’anneau Andro-switch dans le monde selon Maxime :

    « Il y a un temps d’adaptation car c’est un nouvel outil avec une phase d’apprentissage qui peut être complexe pour des raisons techniques. Ce n’est pas simple de passer sa verge dans l’anneau. Il y a des contraintes aussi qui sont liées à l’ignorance du corps. Le garçon ne sait pas ce qu’il a entre les jambes : il peut avoir peur d’y toucher. Il y a des contraintes archétypales, symboliques, car quelque part les testicules « disparaissent », ne sont plus entre les jambes. Tous ces freins là peuvent faire que c’est complexe de se saisir de l’outil et de sa phase d’apprentissage. Mais une fois celle-ci passé, appliquer le protocole en lui même et donc ne rien faire, simplement porter l’anneau, ça se passe très bien en général. Les garçons disent qu’ils l’oublient au bout de quelques heures. »

    Les hommes doivent prendre leur part de charge contraceptive

    « C’est affolant de se rendre compte qu’on ne sait rien sur la contraception masculine, qu’on ne connait rien des méthodes existantes. Avant c’était dans des milieux militants, un peu fermés, inaccessibles d’une certaine façon, mais il existait des pratiques et revendications qui s’inscrivent totalement en alliance féministe.

    La contraception testiculaire est un plus. Ce que je prône, c’est de rappeler que la fertilité est une responsabilité individuelle qui s’inscrit dans une démarche collaborative et inclusive. C’est bien la rencontre de 2 gamètes qui va donner la fécondité et donc potentiellement, un bébé. Dans cette rencontre il y a bien 2 acteurs responsables : un garçon et une fille. Il suffit de donner à chacun des outils pour se responsabiliser et modifier à terme les pratiques et les représentations sociales et politiques. »

    Partager son parcours contraceptif avec son conjoint

    Mais alors, comment réagissent les hommes face à ce nouveau moyen de contraception ? Si chacun est évidemment différent, Maxime explique :

    « Les garçons, quand ils reçoivent cette information, réagissent en 2 temps. La première c’est « Moi, jamais ! ». Il y a cette impuissance, cette méconnaissance, cette ignorance, cette fragilité, de se dire : "Je peux faire quelque chose avec mon propre corps" : ils ne l’avaient pas envisagé. Le second temps va être un temps de réflexion, où ils vont envisager, et l’appréhender. »

    Car les pratiques contraceptives sont en train d’évoluer, et il est important que les femmes puissent communiquer sans tabous avec leurs conjoints à ce sujet :

    « Les temps des pratiques contraceptives que nous sommes en train de vivre, c’est-à-dire d’un modèle genré entre 2 clans à un modèle beaucoup plus uni, ça va prendre du temps. La clé c’est la discussion dans le couple. Les femmes doivent partager leur ressenti et leur parcours contraceptif pour que les garçons puissent envisager ce que c’est réellement la charge physique et psychologique. Maintenant qu’ils savent que des outils existent pour eux, qu’ils peuvent aussi prendre leur part ou la partager avec leur partenaire, je suis intimement persuadé qu’ils vont s’y mettre »

    Plus d’informations sur www.thoreme.com

    • En remontant aux années 70 et à l’émergence de discours volontaristes et idéalistes sur la contraception masculine, on constate que ces discours piétinent dans une posture qui affirme sans la moindre preuve une hypothétique bonne volonté des hommes ("l’intime persuasion" alléguée ci-haut par « Maxime ») et qui ne mentionne que pour mieux la réfuter la réalité de la non-contraception masculine et - pire - la volonté de ne pas se contracepter tout en prétendant qu’on le fait, p. ex. la pratique bien documentée du « stealthing », soit le retrait subreptice et délibéré du préservatif au cours d’un coït vaginal consenti à cette condition. Le désir, voire, la menace d’engrosser la partenaire doit être reconnue comme un élément de la sexualité de beaucoup d’hommes, et son déni (au nom d’une soi-disant morale masculine) constitue une dimension énorme du problème.

    • C’est vrai que c’est pas un sujet qui intéresse les hommes. Sur la spermatogenèse j’avais même découvert le principe grâce à un amant de jeunesse qui portait un slip rafraichissant afin d’augmenter son pouvoir de fécondité. Quoiqu’il en soit c’est toujours bien d’avoir des solutions pour les rares hommes motivés et de faire suivre l’info.

    • « ...c’est pas un sujet qui intéresse les hommes... »
      On peut reconnaître, a contrario, que le risque, la possibilité d’engrosser la femme est un sujet qui obsède bien des hommes, hélas, d’où la naïveté ou le cynisme du projet de leur faire confiance.
      Quant à l’injonction balancée aux cibles par notre bon apôtre-promoteur, « Les femmes doivent partager leur ressenti et leur parcours contraceptif, » elle se passe de commentaire.

    • De mon coté j’ai l’impression que ca fait plus de 10 ans que ce contraceptif masculin qui bouche le canal déférent et qui est testé en Inde est prêt à sortir sur le marché. Je pense que c’est un #marronnier je vais allé voire si je trouve la forêt.

      Pour les effets secondaires c’est très relatif, les hommes veulent bien se tuer à coup de viagra afin de ne jamais découvrir qu’ils peuvent jouir et faire jouir sans bander. Mais pour la contraception la motivation n’y est pas, ca pourrait les rendre moralement responsable de tout ces enfants qui leur poussent dans le dos.

    • En fait cette impression de déja vu c’est qu’en 2015 les fabricant·es disaient qu’illes pourraient commercialiser leur vasagel autour de 2018-2020. Et nous y sommes donc :
      https://seenthis.net/messages/384273
      A l’époque je soulignait le choix pour des méthodes contraceptives mécaniques et non hormonales pour les hommes car la testostérone c’est l’hormone de la domination et de la violence masculine naturalisé. C’est sacré on y touche pas en patriarcat. Je soulignait aussi que les infos sur la contraception masculine intéressaient tellement les hommes en 2015 qu’en cette époque lointaine on les diffusait dans la rubrique « women ».

    • Prix Ig-Nobel — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Ig-Nobel

      Prix décernés en 2019

      • Médecine : à Silvano Gallus, pour avoir rassemblé des preuves que les pizzas peuvent protéger contre les maladies etla port ; à condition que la pizza soit fabriquée et mangée en Italie
      • Education médicale : à Karen Pryor et Theresa McKeon, pour avoir utilisé une technique simple destinée à l’’éducation des animaux - la technique dite de « l’entraînement par clic » - pour former des chirurgiens à la chirurgie orthopédique
      • Biologie : à Ling-Jun Kong, Herbert Crepaz, Agnieszka Górecka, Aleksandra Urbanek, Rainer Dumke, et Tomasz Patere, pour avoir découvert que des cafards magnétisés morts se comportait différemment de cafards magnétisés vivants.
      • Anatomie : à Roger Mieusset et Bourras Bengoudifa, pour avoir mesuré l’assymétrie de la température du scrotum chez des facteurs, nus ou habillés, en France
      • Chimie : à Shigeru Watanabe, Mineko Ohnishi, Kaori Imai, Eiji Kawano, et Seiji Igarashi pour avoir estimé le volume total de salive produit quotidiennement par un enfant de 5 ans
      • Ingénierie : à Iman Farahbakhsh, pour l’invention d’une machine à changer les couches, destinée à des bébés humains.
      • Economie : à Habip Gedik, Timothy A. Voss, et Andreas Voss, pour avoir conduit des tests destinés à déterminer dans quel pays les billets de banques étaient le plus susceptible de transmettre des bactéries nocives.
      • Paix : à Ghada A. bin Saif, Alexandru Papoiu, Liliana Banari, Francis McGlone, Shawn G. Kwatra, Yiong-Huak Chan, et Gil Yosipovitch pour avoir essayé de mesurer le degré de plaisir généré lorsque l’on se gratte une démangeaison
      • Psychologie : à Fritz Strack, pour avoir découvert que tenir son stylo dans sa bouche provoque un sourire, ce qui rend plus heureux, puis pour avoir découvert que finalement ce n’était pas le cas.
      • Physique : à Patricia Yang, Alexander Lee, Miles Chan, Alynn Martin, Ashley Edwards, Scott Carver, and David Hu pour découvrir comment, et pourquoi les Wombats faisaient des crottes carrées.

    • Une étude française sur la température des testicules des postiers remporte le prix Ig-Nobel
      https://www.franceinter.fr/sciences/une-etude-sur-la-temperature-des-testicules-des-postiers-recompensee-par


      L’étude récompensée, menée sur des groupes de postiers et de chauffeurs de bus, a montré que le testicule gauche était légèrement plus chaud que le droit.
      © Getty / John Shepherd

      Roger Mieusset n’est autre que l’inventeur du slip chauffant. Ce moyen de contraception masculine qu’il a développé depuis les années 1980 et dont le mérite est de ne pas impacter tout le corps ni la vie sexuelle du patient, s’appuie sur une constatation ancienne : la température des bourses détermine la production de spermatozoïdes et donc la fertilité de l’homme. Des bandes de tissus cousus sur le slip permettent de remonter les testicules à l’intérieur du corps et de les garder « au chaud ». En passant de 34° à 36°, la température du scrotum garantit un seuil d’infertilité. 

      Absents lors de la remise de leur prix - un affreux trophée fait de bouts de plastiques dont une brosse à dent -, les deux scientifiques français ont été « représentés » par un postier en short encombré d’un gros colis, idéal pour alimenter quelques jeux de mots cocasses. Car c’est en effet sur 3 groupes de 20 à 52 ans (hommes habillés puis nus, chauffeurs de bus et postiers) que l’expérience a été menée en 2007.

  • On a rencontré des hommes utilisant la #contraception_masculine - ChEEk Magazine
    http://cheekmagazine.fr/societe/contraception-masculine-temoignages

    Encore trop peu accessible et donc trop peu représentée, la contraception masculine répond pourtant à une demande grandissante. Quand une femme rencontre des difficultés avec les méthodes de contraception classiques, beaucoup de couples hétérosexuels se retrouvent dans une impasse contraceptive. “Si on ne veut plus avoir recours à la pilule ou au stérilet, il ne reste plus beaucoup de solutions : soit préservatif, soit abstinence… ou sinon, contraception masculine”, explique Karine, 42 ans, dont le compagnon est sous contraceptif. Dans l’Hexagone, ils sont environ 150 à suivre une contraception, sans compter les 0,8 % d’hommes en âge de procréer ayant eu recours à la vasectomie (contraception définitive nécessitant une opération simple, sans aucun effet secondaire). Hormonales ou thermiques, les méthodes de contraception masculine sont encadrées par des protocoles médicaux et validées par deux médecins la prescrivant depuis 40 ans : les docteurs Soufir, à Paris, et Mieusset, à Toulouse.

    Partager les responsabilités

    Parmi la dizaine d’hommes que nous avons interviewés, tous ont fait cette démarche après avoir pris conscience de la charge mentale contraceptive portée par leurs partenaires, actuelles ou passées. “Ce n’est pas un acte féministe, mais un acte de partage des responsabilités”, assure Robin, 33 ans, qui a porté le slip contraceptif avant d’arrêter pour concevoir un enfant. Grégoire, 47 ans et vasectomisé depuis un an, a voulu “soulager [sa] compagne, qui prenait des hormones depuis de nombreuses années”.

    En France, la méthode thermique a le vent en poupe. Elle est sûre et sans danger ni effet secondaire. Elle consiste à remonter les testicules à la base de la verge, pour augmenter leur température et ainsi arrêter naturellement la production de spermatozoïdes. Deux outils permettent de maintenir les testicules au chaud : le slip contraceptif (aussi appelé “slip troué”, ou “boulocho”) et l’anneau pénien “Androswitch”. Tous deux doivent être portés quotidiennement quinze heures par jour, comme un sous-vêtement.

    Des ateliers de couture et d’essayage de slips

    Inventé dès les années 1980 par le Dr Mieusset, le slip contraceptif a d’abord été porté par des militants de l’association pour la recherche et le développement de la contraception masculine (Ardecom), créée en 1979 à partir de groupes de paroles de jeunes hommes proches du Mouvement de libération de l’avortement et de la contraception (MLAC).

    Aujourd’hui, les slips contraceptifs peuvent être fournis par le Dr Mieusset dans le cadre d’un suivi médical. Mais certains hommes choisissent de les fabriquer eux-mêmes, sous leur propre responsabilité. David, 46 ans a participé à un atelier de confection de slip, organisé par le collectif breton Thomas Boulou. Encourageant l’autogestion contraceptive, le collectif a mis en ligne des conseils de couture et plusieurs tutoriels vidéos pour réaliser son propre slip, suivant trois modèles au choix : classique, jock-strap ou soutien-gorge. “Porter le slip, c’est aussi un imaginaire érotique et sensuel à repenser”, note David. Il poursuit : “En essayant des slips entre hommes, on n’était pas en train de se la mesurer ou de savoir qui pisse le plus haut. C’était un moment précieux qui déplaçait les codes, au-delà de la cooptation virile.”

    “Des sensations nouvelles, mais pas désagréables”

    Laurent, 31 ans, a préféré porter l’andro-switch, un anneau commercialisé en ligne (37€) depuis décembre 2019 via la société Thoreme et basé sur la méthode thermique. “Il suffit de l’intégrer dans sa routine. Au début, ça donne des sensations nouvelles, mais pas désagréables ou inconfortables. Imaginez que vous n’ayiez jamais porté de sous-vêtements et que vous décidez d’en porter un, c’est le même ressenti.” “C’est une piste génialissime pour faire de la contraception dans le respect du corps des personnes, poursuit Laurent. Même avec très peu de moyens, n’importe qui peut utiliser un moyen contraceptif.”

    Quelques hommes utilisent aussi une contraception hormonale au protocole validé par l’OMS : une injection hebdomadaire intramusculaire d’un dérivé de la testostérone. La testostérone étant détruite par le foie, elle ne peut pas être prise en pilule. “C’est assez contraignant. Une infirmière doit passer chez moi toutes les semaines pour me faire l’injection, nous explique Thomas, 29 ans, qui a commencé le traitement en janvier. Le produit étant considéré comme dopant, il ne passe pas non plus l’avion.” Comme son équivalent féminin, la contraception hormonale masculine peut avoir des effets secondaires : irritabilité, hausse de la libido et de la force physique.

    “Les hommes ont peur”

    Si les hommes peuvent être sous contraceptif, cela “reste encore trop souvent une affaire de femmes”, certifie Erwan, 40 ans et très actif à Ardecom. Les femmes sont majoritairement présentes dans les réunions d’informations sur la contraception masculine. “Comme si la sexualité était liée aux hommes, et la procréation aux femmes, regrette Franck, 40 ans et vasectomisé. Aux hommes, on parle de Viagra, aux femmes on parle de pilule.”

    Pour beaucoup d’hommes, “agir sur leur fertilité peut être vécu comme une atteinte à leurs capacités sexuelles”, observe Alain Giami, directeur de recherche émérite à l’INSERM et co-auteur de Droits de l’Homme et sexualité – Vers la notion de droits sexuels ?. Robin, 33 ans, confirme : “Quand je parle de mon slip contraceptif autour de moi, j’ai le sentiment que les hommes ont peur.” Pourtant, la contraception masculine “pourrait permettre aux hommes de reprendre le contrôle sur leur corps et de faire valoir leurs droits reproductifs et sexuels”, s’enthousiasme Alain Giami. Un choix libérateur.

    “En suivant une contraception, j’ai ressenti un sentiment d’accomplissement et de confiance partagée au sein de mon couple, une nouvelle liberté dans une sexualité sans procréation”, nous confie Maxime, créateur de l’andro-switch. En dehors de l’intimité de son couple, Maxime a aussi ressenti “un violent sentiment de solitude et d’isolement”, face à des pouvoirs publics et à un corps médical inertes. Quant à Grégoire, avant d’avoir recours à la vasectomie, il n’a pu rencontrer aucun homme ayant déjà fait cette opération.

    En attendant des changements institutionnels, les docteurs Soufir et Mieusset continuent d’agir. En janvier 2019, ils ont dispensé une formation pour 26 médecins sur la contraception masculine. La deuxième session n’a pas pu se faire, faute de subventions pour défrayer les médecins. Quant au slip contraceptif du docteur Mieusset, il est en cours d’industrialisation, en vue d’essais cliniques à l’échelle européenne, pour qu’il soit reconnu comme un dispositif médical, vendu en pharmacie. Inutile de perdre espoir, nous assure Erwan. “Comme pour la légalisation de l’IVG, c’est en utilisant ces méthodes, malgré l’insuffisance de l’accompagnement médical, qu’on arrivera à faire pression sur les institutions.”

    Gaëlle Lebourg

  • Vasectomie mon amie : acte 1, il n’est jamais trop tard pour bien faire | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/christian-andreo/blog/200619/vasectomie-mon-amie-acte-1-il-nest-jamais-trop-tard-pour-bien-faire

    Devant le peu de témoignages disponibles sur la vasectomie, j’ai décidé de relater mon parcours en quelques billets. Par la même occasion, si cela peut contribuer à faire sauter le pas à quelques messieurs, soulager quelques dames et éviter quelques naissances ce sera toujours ça de gagné. Voici la première étape du parcours : le rendez-vous avec le médecin traitant.

    Bon, voilà ça y est.

    C’est décidé.

    Etant donné qu’il est hors de question que je me reproduise à nouveau, je vais m’engager dans un “parcours de vasectomie”. Oui, les mots sont importants et il s’agit bel et bien d’un parcours, parce que les étapes sont multiples et le temps éventuellement long.

    Enfin, quand je dis “je vais m’engager”, il faut bien préciser que dans ma situation c’est une décision qui se prend un tout petit peu à deux, ne serait-ce qu’en raison du caractère définitif de l’opération. Parce que si dans notre couple nous n’avons absolument aucun droit sur le corps de l’autre - et nous tenons fermement à ce principe, la contraception dans un couple de longue durée est un processus qui DEVRAIT impliquer les deux parties de la façon la plus équitable possible.

    Or, bien entendu il n’en est rien. Et c’est ma compagne qui se cogne la responsabilité - et les impacts divers et variés - de la contraception depuis une vingtaine d’années. Il était donc grand temps de renverser la tendance et de choisir cette contraception à ma portée : la stérilisation par la vasectomie, la vraie, celle qui fonctionne et qui est définitive, pas comme celle de Victor Newman (les vrais savent, les autres vérifieront drapés dans leur honte).

    Après quelques errances sur les internets pour essayer de trouver un peu de témoignages et n’ayant déniché qu’un bout d’interview sur le site du Figaro - dont on ne pourra que louer les efforts d’encourager ses lecteurs à la stérilisation, décision sera prise d’écrire ces quelques billets pour donner un peu d’infos, et surtout DE-DRA-MA-TI-SER. Rappelons que la vasectomie est une intervention bénigne qui consiste à sectionner les canaux déférents, ceux qui transportent les spermatozoïdes : en clair emmurer les spermatozoïdes et les laisser se faire bouffer par les macrophages.

    Circuit court.

    Pour le reste Rocco, pas de panique, tout continue à fonctionner comme avant.

    Rendez-vous est donc pris chez mon généraliste - secteur 1 s’te plait - que j’ai la chance de pouvoir consulter assez facilement. (non, je ne donnerai pas ses coordonnées).

    Le jour J, je me réveille une bonne heure trop tôt - un peu de pression, peut-être ? Heureusement, dès le petit déjeuner mon pré-ado préféré se montre suffisamment désagréable pour me conforter dans mon choix.

    “Alors Monsieur Andreo, qu’est-ce qui vous amène ?”

    “Et bien je voudrais faire une vasectomie - enfin qu’on me fasse une vasectomie. Bref, vous avez compris.”

    Sourire, sans plus.

    Bon, j’avais répété une belle phrase d’attaque 50 fois dans ma tête mais on ne se refait pas. Là mon docteur traitant me pose quelques questions un peu obliques pour s’assurer que je me suis un peu renseigné sur la question, malgré ma calamiteuse entrée en matière. J’en viens à faire une allusion pas fine du tout à Yves Montant et mon immunité totale face au risque de pulsion de paternité tardive et l’interrogatoire s’arrête là.

    “Et vous avez déjà identifié un spécialiste pour votre opération ?”

    “Alors non, mais j’en ai identifié un auquel je ne veux surtout pas avoir recours… c’est Bernard Debré”

    Là par contre, grosse rigolade.

    “Vous m’étonnez, il est carrément flippant”

    I love my doc. Et me voilà donc avec ma lettre de recommandation, pour un urologue lambda. Il ne me restait plus qu’à prendre rendez-vous en urologie à l’Hôpital Saint Louis parce que APHP je t’aime.

    C’est là qu’intervient un conseil stratégique : APHP je t’aime mais mieux vaut passer par internet pour les prises de rendez-vous !

    Le service étant géré par un opérateur privé, je n’en parlerai pas mais si vous voulez absolument passer par le téléphone, demandez au standard "le bureau des rendez-vous".

    Rendez-vous est donc pris, je n’ai pas choisi le ou la praticienne car je voulais le premier créneau disponible.

    Et j’ai donc rendez-vous... dans un mois.

    Affaire à suivre...

    #contraception #contraception_masculine #vasectomie

  • Choisir et après | Dimitri Merchie
    http://www.acsr.be/production/choisir-et-apres

    En 2010, un an après la nais­sance de mon deuxième enfant, je me suis fait vasec­to­mi­ser. Comme mon frère avant moi et notre père avant nous, mais sans concer­ta­tion. Une coïn­ci­dence. Et un sujet de conver­sa­tion comme un autre, si bien qu’à défaut de faire des petits, j’ai fait un émule. Dans ses pas, j’ai retrou­vé des ques­tions, j’en ai décou­vert d’autres, autour d’un choix de vie posé un jour en toute bonne foi, mais pas en toute connais­sance de cause. Durée : 42 min. Source : Atelier de création sonore radiophonique

    http://www.stoc.be/phono_acsr/2019_Choisir_et_après_MERCHIE.mp3

  • https://www.liberation.fr/debats/2019/04/02/marre-de-souffrir-pour-notre-contraception_1718931
    Marre de souffrir pour notre contraception !

    De plus en plus de femmes prennent conscience des effets indésirables des méthodes contraceptives et refusent de les subir. Face à l’urgence de cette nouvelle demande, nous en appelons à une prise de conscience collective pour que la situation évolue vers une contraception plus sereine, sans effets indésirables et partagée.

    Trop heureuses de pouvoir faire l’amour sans peur au ventre, nos mères et grands-mères sont passées outre l’inconfort et les effets indésirables des hormones contraceptives et autres stérilets. Mais les choses changent. Grâce aux combats de nos aînées, nous considérons aujourd’hui la contraception comme un acquis mais qui nécessite des améliorations. Nous ne sommes pas contre la pilule ou le stérilet mais nous voulons que soient développées et promues des contraceptions efficaces, sans effets indésirables et qui peuvent être partagées avec le partenaire. En France, la consommation de pilules contraceptives a diminué de 20 % en quinze ans. De plus en plus de femmes arrêtent leur contraception parce qu’elles n’en peuvent plus de ses effets indésirables (baisse de libido, douleurs, dépressions, etc. ou risques plus graves, type embolie, cancer ou AVC). D’autres refusent tout simplement de subir une norme contraceptive qui banalise des hormones de synthèse ou oblige à médicaliser la contraception. Certaines se retrouvent alors en « errance contraceptive », voire sans contraception, faute d’en trouver une qui leur convienne. Elles affrontent de surcroît le déni et le manque de considération de leurs partenaires et du monde médical. Il est urgent de réagir.

    Posez la question autour de vous : presque chaque femme a affronté durant sa vie les effets indésirables d’une pilule, d’un stérilet, patch ou anneau contraceptif. Si la plupart sont satisfaites de l’efficacité de leur méthode de contraception, beaucoup en déplorent les effets indésirables ou les risques pour leur santé. Cette charge est totalement invisibilisée. Pire encore, quand les femmes l’évoquent, elles sont souvent traitées d’« ingrates envers les combats de leurs aînées » ou de « chochottes ». Il arrive même parfois que leurs souffrances soient niées, qualifiées d’imaginaires. Beaucoup aimeraient ne plus avoir à médicaliser leur contraception et ainsi éviter de s’exposer aux effets indésirables qui lui sont inhérents. Mais leur demande de solutions alternatives est rarement entendue. Celles qui refusent de s’exposer à des effets indésirables devraient-elles donc accepter des rapports à risques parce que nous n’avons « rien de mieux à leur proposer » ou parce que « ces messieurs » n’aiment pas l’inconfort du préservatif ? Tout cela illustre à quel point l’offre contraceptive actuelle n’est ni « suffisante » ni aussi « pléthorique » qu’on le dit, et combien les hommes sont totalement déresponsabilisés.

    Pour que cela change, nous proposons d’organiser une grande concertation nationale pour la contraception. Le but : mobiliser femmes, hommes, chercheurs·es, médecins et société civile pour développer et promouvoir des contraceptions sans effets indésirables mais également des contraceptions masculines. Cette grande concertation pourrait aborder, entre autres, les points suivants.

    Le financement d’études scientifiques indépendantes visant à développer des contraceptions féminines et masculines fiables avec pas ou peu d’effets indésirables mais aussi autonomes ou non médicalisées.

    La responsabilisation des hommes vis-à-vis des grossesses et de la contraception. Le terme « contraception » ne doit plus systématiquement être associé aux femmes. Les préservatifs, par exemple, sont encore trop souvent associés au sexe sans lendemain alors qu’ils sont des contraceptions à part entière et ne servent pas seulement à protéger des IST.

    La relation patient-médecin et l’information de l’utilisatrice. L’efficacité du contraceptif semble systématiquement passer avant le confort de l’utilisatrice, comme si celui-ci passait au second plan. Trop de femmes sont peu ou pas informées des effets indésirables (bénins ou graves) de leurs contraceptifs et les découvrent à l’usage. Trop de médecins prescrivent la pilule de manière systématique sans présenter suffisamment aux patientes les autres contraceptions et/ou en discréditant les contraceptions sans effets secondaires qui existent déjà (préservatifs, diaphragmes couplés ou non aux méthodes modernes d’observation du cycle) ou en balayant d’un revers de main les méthodes masculines (contraception thermique, injections hormonales ou anneau).

    Les menaces qui pèsent sur le droit à l’avortement. En France, 65 % des IVG se produisent chez des femmes sous contraception. Aucune contraception n’est efficace à 100 %, il faut donc permettre à toutes les femmes d’accéder à l’IVG, sans jugement ni entrave. Or, aujourd’hui, malgré un taux d’IVG stable, des centres ferment, les délais s’allongent, et la clause de conscience spécifique à l’IVG aggrave les choses en donnant accès à ce métier à des médecins qui sont, en réalité, contre l’IVG et qui traînent parfois à renvoyer vers un confrère à la suite d’un refus.

    La stigmatisation de la stérilisation féminine comme masculine. Pour certain·e·s, la ligature des trompes ou la vasectomie est le seul moyen d’échapper à leur « enfer contraceptif ». La stérilisation est autorisée dès 18 ans, même pour les femmes sans enfants, et tout médecin qui la refuse doit adresser son patient à un autre médecin qui la pratique. Il faudrait allouer les budgets nécessaires afin que ce droit puisse être correctement appliqué. « La meilleure contraception est celle que l’on choisit », encore faut-il que les options soient satisfaisantes. Nous ne voulons plus que l’on nous impose des « solutions » mais que l’on nous donne les moyens de choisir. Une nouvelle bataille est en marche pour que les femmes se réapproprient pleinement leurs corps et leur sexualité. Alors, comme l’ont fait avant nous nos mères et nos grands-mères, joignons nos forces et osons rêver à ce monde pour qu’un jour il puisse devenir réalité.

    Premiers signataires : Marion Larat Lanceuse d’alerte et ses parents, Elizabeth Walton-Larat et André Larat, Florence Markarian Présidente de l’Association des victimes d’embolie pulmonaire et AVC liés à la contraception hormonale, Emilie Gillier Présidente de l’association Réseau d’entraide, soutien et informations sur la stérilisation tubaire (Resist), Ovidie Documentariste féministe, Noémie De Lattre Actrice et essayiste féministe, Lauren Bastide Journaliste féministe, créatrice du podcast « La Poudre », Emma Dessinatrice, Elise Thiebaut Essayiste.

    L’ensemble des signataires est à retrouver ici.

    Cette tribune est accompagnée du hashtag #PayeTaContraception et reprise dans un livre-manifeste Marre de souffrir pour ma contraception (Les Liens qui libèrent).
    Marie-Hélène Lahaye militante féministe , Sabrina Debusquat Journaliste , Diglee Illustratrice

    • Les menaces qui pèsent sur le droit à l’avortement. En France, 65 % des IVG se produisent chez des femmes sous contraception. Aucune contraception n’est efficace à 100 %, il faut donc permettre à toutes les femmes d’accéder à l’IVG, sans jugement ni entrave. Or, aujourd’hui, malgré un taux d’IVG stable, des centres ferment, les délais s’allongent, et la clause de conscience spécifique à l’IVG aggrave les choses en donnant accès à ce métier à des médecins qui sont, en réalité, contre l’IVG et qui traînent parfois à renvoyer vers un confrère à la suite d’un refus.

      L’IVG est une méthode de contraception et elle est à 100% efficace.

      Une nouvelle bataille est en marche pour que les femmes se réapproprient pleinement leurs corps et leur sexualité. Alors, comme l’ont fait avant nous nos mères et nos grands-mères, joignons nos forces et osons rêver à ce monde pour qu’un jour il puisse devenir réalité.

      La tribune en parle mais l’oublie dans sa conclusion, il faut que les hommes hétéros soient responsables et prennent en charge la gestion de leurs gamètes. Avoir le pouvoir de féconder des femmes ca veux dire avoir le pouvoir de leur détruire la vie, le corps, la liberté. C’est avoir le pouvoir d’exposer les femmes à la violence médicale et c’est intolérable. Ça devrait être le cœur de l’éducation des garçons et des hommes. Etre responsable de l’immense pouvoir de nuisance qu’ils ont entre les cuisses.

      #contraception #contraception_masculine

  • Slip ou boxer ? Les caleçons amples favorisent la production de spermatozoïdes, selon une étude
    https://www.20minutes.fr/sante/2319155-20180809-slip-boxer-calecons-amples-favorisent-production-spermato

    Sur 20 minute on découvre la spermatogenèse selon une « étude » récente !
    Ce qui est consternant c’est que l’article est orienté « si vous voulez devenir père ». La même étude donne tout autant le moyen de ne pas devenir père et ne pas ruiné le corps, la vie, la santé et la carrière des femmes.
    L’article est dans la rubrique « fertilité » alors que ca pouvait aussi bien être dans « contraception », et expliqué le principe du #RCT ou aborder le sujet de la contraception vis à vis du publique masculin qui en a grand grand grand besoin. Mais non, on ne va pas parler contraception aux homme, la seule chose qui interesse les hommes c’est comment pourrir la planete et la vie des femmes avec leur précieux jus de couilles.

    Le mot d’ordre : laisser respirer. Les hommes qui veulent devenir père feraient mieux de porter le caleçon plutôt que des sous-vêtements serrés, pour favoriser la production de spermatozoïdes, ont affirmé des chercheurs jeudi.

    Cette étude publiée par la revue Human Reproduction confirme, avec une plus grande rigueur que d’autres avant elle, ce que l’on soupçonnait déjà : plus les testicules respirent, mieux ils fonctionnent. « Les hommes qui portent des caleçons ont des concentrations en spermatozoïdes plus élevées que ceux qui portent des sous-vêtements plus moulants », a résumé la revue dans un communiqué.
    Les adeptes du caleçon avaient 33% de spermatozoïdes mobiles en plus

    Cette conclusion provient de spermogrammes réalisés par 656 hommes entre 2000 et 2017, dans le service d’assistance à la procréation du Massachusetts General Hospital à Boston (États-Unis).

    L’étude « est la première à dépasser l’accent mis traditionnellement sur la qualité du sperme et à comprendre des données sur une multitude d’indicateurs du fonctionnement testiculaire, tels que les hormones de la reproduction et les dégâts sur l’ADN du sperme », a avancé Human Reproduction.

    Les sujets de l’étude ont indiqué ce qu’ils portaient le plus souvent. Pour 53% c’était des caleçons, pour 47% des sous-vêtements plus serrés (boxer court ou boxer long, slip moulant ou autre). En ajustant avec d’autres facteurs pouvant influencer la qualité du sperme (état de santé, niveau d’activité physique, tabagisme, etc.), les adeptes du caleçon avaient 33% de spermatozoïdes mobiles en plus.
    Eviter pantalons moulants et ne pas passer trop de temps assis

    Par ailleurs, ceux qui portent des sous-vêtements serrés secrètent plus d’hormone folliculo-stimulante (FSH), qui stimule la production de spermatozoïdes. D’après les chercheurs, le corps compense ainsi une température trop élevée pour les testicules.

    « La production de sperme nécessite une température de 3 à 4°C inférieure à celle du reste du corps », a rappelé un professeur en médecine de la reproduction de l’université d’Édimbourg (Royaume-Uni), Richard Sharpe, cité par Science Media Centre. Lui et d’autres experts donnent d’autres conseils : éviter de porter des pantalons moulants, de passer trop de temps assis, et de prendre des bains très chauds.

    #natalisme #domination_masculine #contraception_masculine

  • Pilule contraceptive masculine : le « oui mais » des femmes - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/sante/pilule-contraceptive-masculine-le-oui-mais-des-femmes-27-04-2018-7686225.

    On estime qu’une femme qui prend la pilule toute sa vie ingère entre 6 000 et 7 000 comprimés. C’est sans compter les rendez-vous médicaux et la nécessité d’y penser chaque jour. On se dit ainsi, fort légitimement, que l’arrivée d’une pilule masculine participerait à faire de la contraception une affaire de couple.

    Or, si les femmes applaudissent à la perspective de voir débouler une pilule pour homme dans un souci d’égalité, donner à son partenaire ce moyen d’éviter une grossesse non désirée, et donc de contrôler la fécondité de madame, c’est une autre affaire.

    « C’est une liberté à laquelle je ne veux pas renoncer. On a eu assez de mal à l’obtenir, tranche Mathilde, une Parisienne de 32 ans. En cas de problème, d’oubli de pilule par exemple, c’est sur moi et sur mon corps que ça retomberait. C’est moi qui devrais en payer les conséquences. » Lena, une étudiante de 23 ans, bafouille : « M’en remettre à quelqu’un d’autre que moi sur ce point ? Non, je n’aurais pas confiance. L’usage du préservatif, c’est facile à surveiller mais la pilule… »
    « Une grossesse non désirée est l’affaire de deux personnes »

    « Si mon couple est solide, pourquoi pas ?, tempère son amie du même âge, Sihame. La pilule seule est forcément un contraceptif fait pour un couple établi puisqu’elle ne protège pas des maladies sexuellement transmissibles. Il faut être cohérente : on ne peut pas réclamer l’égalité, dire Ras le bol de gérer la contraception et, lorsqu’une nouvelle solution apparaît, mettre le pied sur le frein et lâcher : Super, mais pas pour moi. Une grossesse non désirée, c’est l’affaire de deux personnes. »

    On les laisse en plein débat sur « la responsabilisation des hommes ». Plus loin, Christelle, 36 ans, évoque ces femmes qui ne supportent pas la pilule et peinent à trouver d’autres moyens de contraception. « J’en connais plusieurs. Mais, du côté des hommes, à part le préservatif ou la radicale vasectomie, il faut qu’ils soient sacrément motivés pour suivre une contraception vue ce qui existe aujourd’hui. Une pilule masculine pourrait être une issue pour pas mal de couples. »

    Et pour le sien ? « Oui, enfin… C’est déjà moi qui lui rappelle de prendre ses comprimés pour l’hypertension, alors… »

    Pour le slip chauffant je ne savais pas que le porter plus de 4 ans augmentais les risques de devenir stérile.

    #contraception #contraception_masculine

    • Je ne comprend pas pourquoi il faudrait que seul l’un·e des membres de couples hétéros fertils prenne une contraception. Deux methodes contracpetive c’est bien et chacun·e s’occupe de ses gonades comme un·e grand·e.

  • Male contraceptive pill is safe to use and does not harm sex drive, first clinical trial finds
    https://www.telegraph.co.uk/news/2018/03/18/male-contraceptive-pill-safe-use-does-not-harm-sex-drive-first

    male contraceptive pill has been developed which is effective, safe and does not harm sex drive, scientists have announced.

    In what has been described as a “major step forward”, the drug was successfully tested on 83 men for a month for the first time.

    So far efforts to create a once-daily pill to mimic the mainstream female contraceptive have stalled because men metabolise and clear out the hormones it delivers too quickly.

    It means temporary male contraception has relied on condoms alone, with the main hopes for future contraceptive developments resting on a long-acting injection or topical gel, both of which are also under development.

    However, the new drug, called dimethandrolone undecanoate, or DMAU, includes a long-chain fatty acid which slows down the clearance, allowing just one dose to be taken each day.

    Like the pill for women, the experimental pill combines activity of an androgen - a male hormone such as testosterone - and a progestin.

    Investigators at the University of Washington Medical Centre tested three doses of DMAU - 100, 200 and 400mg - on 100 healthy men between 18 to 50 years old, 83 of whom completed the study.

    Contraception innovations
    Male hormone injections

    Progestogen jabs to cut off sperm production were found to be 96 per cent effective in clinical trials at University of Edinburgh last year. Research stalled due to side effects, including depression, mood disorders, libido changes and acne (which may sound familiar to women who’ve used the contraceptive pill)
    Male contraceptive gel

    A non-hormonal and non-surgical ‘reversible’ vasectomy, Vasalgel would be injected into the vas deferens, the small duct between the testicles and the urethra, to block sperm from being released. After successful tests on animals, the first clinical trials are expected to be finished in 2020.
    Contraceptive chip

    A computer-activated version of the levonorgestrel implant, this device being developed at MIT could last 16 years and let women turn off the hormone release using a wireless remote control.
    Unisex pill

    Researchers at the University of California, Berkeley are testing a Catsper blocker, to stop sperm from entering and fertilising an egg. In women, it would be effective within a short window after sex. In men, it could work like the daily contraceptive pill, but it is unlikely to be on shelves for at least a decade.

    They were subject to blood sampling for hormone and cholesterol testing on the first and last days of the study.

    At the highest dose of DMAU tested, 400 mg, subjects showed “marked suppression” of levels of their testosterone and two hormones required for sperm production.

    The results showed that the pill worked only if taken with food. “Despite having low levels of circulating testosterone, very few subjects reported symptoms consistent with testosterone deficiency or excess,” said Professor Stephanie Page, senior investigator on the study.

    “These promising results are unprecedented in the development of a prototype male pill,” All groups taking DMAU experienced some weight gain, as well decreases in HDL ("good") cholesterol.

    However, all subjects passed their safety tests, including markers of liver and kidney function. “DMAU is a major step forward in the development of a once-daily ’male pill’,” said Professor Page.

    “Many men say they would prefer a daily pill as a reversible contraceptive, rather than long-acting injections or topical gels, which are also in development.”

    Contraceptive pills for females have been available for almost 70 years, although the only achieved widespread use in Britain, including availability on the NHS, in 1961.

    However, other than the condom, which were first invented in 1855, there have never been a temporary male contraceptive.

    16 types of birth control you need to know about - plus their pros and cons

    #contraception_masculine

  • Les bijoux de famille - En route pour la #contraception_masculine (24 minutes)
    Benoît Bories, #Arte_Radio, le 12 avril 2016
    https://www.arteradio.com/son/61657845/les_bijoux_de_famille

    Un beau jour, Benoît réalise qu’il laisse à sa copine le soin de gérer la #contraception. Du coup, il entreprend des démarches pour utiliser la contraception masculine. Il y a deux méthodes efficaces, le slip chauffant et la piqûre de testostérone. Mais personne n’en parle : c’est un tabou pour les médecins comme pour les copains... Benoît va découvrir que, culturellement, ce n’est pas simple pour un homme de parler de contraception. Une enquête à la première personne qui ouvre le débat.

  • Contraception masculine : quelles sont les méthodes disponibles en France ?
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/01/14/contraception-masculine-quelles-sont-les-methodes-disponibles-en-france_5241

    Cinquante ans après la loi Neuwirth, légalisant en France la fabrication et la mise à disposition de contraceptifs, en dépit d’un modèle en évolution, le poids du contrôle des naissances repose encore majoritairement sur les épaules des femmes.

    Depuis le 1er janvier 2017, le Planning familial propose, à Paris, des journées de consultation groupées adressées aux hommes. Mais celles-ci n’attirent pas les foules. « Les premiers mois, il y avait une personne par consultation, ces derniers temps, on est entre trois et quatre », estime Caroline Rémy, coprésidente du Planning familial.

    Lors des consultations, les hommes recherchent avant tout « une méthode un peu plus fiable que le préservatif, qui peut craquer de temps en temps », poursuit Caroline Rémy :

    « Ils veulent aussi partager la contraception avec leur femme et être une forme de soutien dans les méthodes contraceptives. »

    Lire (en édition abonnés) : 50 ans après l’autorisation de la pilule, trois générations de femmes livrent leur expérience
    Toujours pas de pilule pour les hommes

    Il faut dire que les alternatives au préservatif ne sont pas encore largement popularisées. La pilule contraceptive, qui représentait encore en 2016 le principal moyen de contraception d’une femme sur deux, selon l’Institut national d’études démographiques (INED), n’existe toujours pas pour les hommes. « Je pense qu’il n’y a pas un afflux de demandes et donc les laboratoires ne se penchent pas vraiment sur la question », juge Mme Rémy.

    « On a largement les moyens scientifiques de développer la pilule pour homme », assure quant à elle Cécile Ventola, chercheuse à l’INED, qui note un intérêt au statu quo et une frilosité des laboratoires pharmaceutiques.

    « Toutes les innovations en matière de contraception féminine qui ont été réalisées dans les dernières décennies n’ont pas été portées par l’industrie pharmaceutique mais par des organismes publics : anneau vaginal, stérilet hormonal, etc. »

    Pour Pierre Colin, cofondateur de l’Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine (Ardecom), il s’agit d’un faux problème :

    « Pourquoi une pilule ? On entend les femmes parler de leur contraception, elles en ont marre de leur pilule et le stérilet en cuivre a beaucoup de succès à cause de ça. »

    « Depuis quarante ans, on a deux types de contraception — trois avec la vasectomie — et on est une centaine d’hommes “contraceptés” en France. »

    Lire : Apogée et déclin de la pilule, tabou de la stérilisation : 50 ans de contraception en France
    L’injection d’hormones

    Peu médiatisée, la contraception hormonale masculine consiste en des injections hebdomadaires de testostérone. Une méthode qui, en plus d’être méconnue, est lente à se mettre en place. « Il faut faire des spermogrammes [au cours du traitement], déjà ça va rebuter certains hommes qui ne vont pas se compliquer la tâche », dit la coprésidente du Planning familial. Il faut attendre jusqu’à trois mois pour l’arrêt de la production de spermatozoïdes :

    « Le cycle masculin ne s’arrête pas aussi rapidement que le cycle féminin. Les trois premiers mois, vous n’êtes pas vraiment “contraceptés”. »

    Au cours de l’utilisation, les piqûres sont autoadministrables et coûtent « dix euros par semaine en pharmacie », précise Pierre Colin. Ce traitement hormonal est réversible mais, là encore, il faut attendre trois mois pour pouvoir à nouveau procréer.

    Ce traitement doit impérativement faire l’objet d’une discussion préalable avec un professionnel de santé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un usage limité à dix-huit mois, et réservé aux « hommes de 25 à 45 ans n’ayant pas certains antécédents (cardiovasculaires, hépatiques, de cancers, d’obésité, psychiatriques, etc.) ou ne consommant pas de tabac », rappelle l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

    Une autre méthode, nommée « contraception masculine thermique », consiste en une légère augmentation de la température des testicules, « méthode qu’on appelle également “slip chauffant” », précise Caroline Rémy. Il s’agit donc d’un sous-vêtement ajusté qui place les testicules dans une certaine position pour les réchauffer. Le prix ? « Cinq euros de plus qu’un slip normal », répond Pierre Colin. Il faut porter ce sous-vêtement sept jours sur sept, et quinze heures par jour. Là encore, la méthode est réversible mais met jusqu’à trois mois pour devenir efficace ou cesser de l’être.

    Pour la contraception thermique comme hormonale, le nombre d’utilisateurs est flou : « Je pense que ça se compte sur les doigts d’une main, peut-être deux, dit Cécile Ventola. Les usagers potentiels ne savent pas que ça existe et les médecins non plus », regrette la chercheuse.

    Attention, le « slip chauffant » n’est pas une méthode reconnue par l’OMS, et l’Agence nationale de santé publique (ministère de la santé) fait savoir au Monde qu’elle refuse de prendre position sur son efficacité contraceptive et d’en faire la promotion pour le moment. Santé publique France déclare cependant suivre les travaux de l’Ardecom, « interlocuteur privilégié sur la méthode en France ». Les études sur cette méthode sont, pour le moment, limitées. « On doit le porter tout le temps, et ce n’est pas fiable », disait l’urologue Didier Legeais sur Franceinfo.
    La stérilisation reste taboue en France

    Enfin, l’ultime moyen de contraception masculine, la vasectomie, est également très peu répandu en France, où la stérilisation est autorisée depuis 2001. Elle concerne environ mille hommes en France, selon l’Ardecom et le Planning familial. Il s’agit d’une opération des testicules qui va bloquer de façon permanente la production de spermatozoïdes.

    Cette méthode n’est pas toujours réversible, aussi les hommes qui y recourent ont-ils la possibilité de congeler du sperme gratuitement avant l’opération. Selon Pierre Colin, elle est pratiquée par « une cinquantaine de médecins » en France. « L’Angleterre est beaucoup plus en avance et a beaucoup plus accès à la vasectomie, qui est proposée dans beaucoup de centres et par beaucoup plus de praticiens qu’en France », dit Caroline Rémy.

    Pour développer l’accès et le recours à la stérilisation, il faudrait « un changement de mentalités large », estime la coprésidente du Planning familial, alors que la plupart des personnes interrogées évoquent les effets d’une politique nataliste française, couplée à un manque de sensibilisation parmi les professionnels de santé. Contre les préjugés, Pierre Colin rappelle que l’érection et la libido ne sont en rien affectées par cette opération.

    Je trouve la manière de présenté le remonte-couilles-toulousain très contre productive. Oui il faut le porter 15h par jour, c’est assez léger comme contrainte, ca coûte rien, on peu le faire à la maison, pas de big pharma dans l’affaire et pourtant c’est jugé peu fiable et pas validé par l’OMS. Alors que c’est la seule méthode contraceptive réversible masculine accessible actuellement.

    #contraception_masculine #RCT

  • Cette virilité qui fait du mal aux hommes - Le Temps
    https://www.letemps.ch/societe/2017/09/23/cette-virilite-mal-aux-hommes

    Par encore lu, mais je signale ici, c’est assez rare de voir aborder ce sujet.

    C’est un ado qui traîne chez lui, seul, s’ausculte dans le miroir, engloutit des cochonneries, joue à « Call of Duty »… et se rembrunit. Il garde longtemps sa tête sous l’eau dans un bain, rédige un SMS : « Pote, c’est bizarre, mais je me sens super mal. Je ne sais pas quoi faire. Tout irait mieux si… » qu’il efface aussitôt, avant de chercher sur Google « idées suicidaires ». S’affiche alors un message de prévention : « Tu n’es pas seul à ressentir cela. C’est dur d’en parler. Tu peux le faire avec nous. »

    Produit par l’association britannique Manchild, ce spot est l’une des nombreuses campagnes enjoignant les hommes à montrer leurs faiblesses, alors qu’en Grande-Bretagne le suicide est la première cause de mortalité masculine avant 34 ans. En Australie, le suicide est également la cause principale de décès des hommes de 15 à 44 ans.

    #virilité #faiblesse

    • J’ai pas encore lu non plus mais le suicide des hommes est un des sujet central des masculinistes, et les féministes en particulier canadiennes, y ont beaucoup répondu. Si les hommes se suicide plus c’est qu’ils utilisent des moyens plus efficaces que les femmes en raison de leur plus grand accès aux armes.
      #masculinisme #suicide

      le suicide est la première cause de mortalité masculine avant 34 ans.

      la première cause de mortalité féminine à cet age est le meurtre par conjoint ou ex-conjoint.

      edit après lecture le texte est plutot bien. Si le sujet t’interesse je croi que @tintin a réuni pas mal de littérature sur le sujet sur seenthis. et il y a les tag #condition_masculine et #contraception_masculine

    • Il me semblait que le texte aborde aussi une autre question qui me semble importante : comment les hommes peuvent-ils échapper à l’obligation de virilité, de machisme, etc... dans un contexte social où la pression inverse est très puissante, et précoce, je le vois hélas tous les jours dans les familles de copains de mon fils... Ça va pas être simple.

  • Pourquoi un Canadien sur cinq choisit la vasectomie
    https://usbeketrica.com/article/sterilisation-masculine-pourquoi-un-canadien-sur-cinq-choisit-la-vasect

    Au Québec, le partage de la contraception dans le couple est devenu la norme : en un
    an, le professeur Michel Labrecque réalise à lui seul autant de vasectomies que la
    moitié de celles réalisées en France dans le même temps. Nous l’avons suivi, lui et
    ses patients, durant une journée à la clinique médicale de Lėvis-Les Rivières, où il
    exerce.

    « Vous baisserez seulement votre pantalon et vous vous allongerez. Les conjointes peuvent assister à l’opération, il n’y a pas de problème ». Dans une salle d’attente aux fauteuils confortables, sept hommes entre 30 et 60 ans écoutent attentivement les dernières consignes que leur dispense Nadia, l’infirmière, avant leur vasectomie. Cette opération, remboursée par la sécurité sociale québécoise, consiste à réaliser une incision au niveau des bourses pour couper et bloquer les canaux déférents – qu’on appelle ici familièrement le « canal famille » - afin d’empêcher les spermatozoïdes de s’écouler lors de l’ėjaculation.
    Une vingtaine d’opérations par jour

    La scène ne se déroule pas en France, où seulement 0,2 % des hommes ont recours à cet acte de stérilisation définitive, selon les dernières données disponibles issues de l’enquête Fecond réalisée en 2010 par l’Inserm et l’Ined ; elle se passe à Quebec, où elle est devenue tout ce qu’il y a de plus banal. « Sur une cohorte d’hommes âgés de 50 ans, un sur trois a eu une vasectomie », assure le professeur Michel Labrecque en consultant son agenda, qui affiche 22 opérations prévues pour la journée à la clinique Lėvis-Les Rivières. Faut-il en conclure qu’à l’heure où les effets secondaires de la pilule sont de mieux en mieux connus, la contraception sera partagée entre hommes et femmes dans le futur ?

    #contraception_masculine #vasectomie