• La #gestation_pour_autrui en #Inde - #Population_et_Sociétés - #Ined
    https://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/gpa-inde

    Si la gestion pour autrui ou #GPA est interdite en France, elle est possible dans d’autres pays comme l’Inde. À partir d’une enquête menée auprès de femmes indiennes gestatrices, de futurs parents indiens ou étrangers recourant à la GPA, et de médecins, avocats et responsables de cliniques indiennes, Virginie Rozée, Sayeed Unisa et Elise de La Rochebrochard nous décrivent l’organisation de la GPA en Inde et les attentes et motivations des différents protagonistes.

    Le PDF : https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/25755/537.population.societies.2016.gpa.inde.fr.pdf

    • Un #contrat tripartite est ensuite signé entre l’agence ou la clinique, les parents, et la gestatrice. Ce contrat fixe les conditions du travail et les montants. Des primes sont versées aux gestatrices en cas de grossesse multiple ou de césarienne qui comporte plus de risques pour la femme que l’accouchement par voie basse. Les parents ont la possibilité d’ajouter des clauses spécifiques, par exemple sur la nourriture ou la musique à écouter pendant la grossesse. À l’opposé, les gestatrices n’amendent pas ce contrat qui est par ailleurs rédigé en anglais, si bien qu’elles ne sont pas toujours en mesure de le lire elles-mêmes, le contenu du contrat leur étant généralement exposé par les professionnels de l’agence ou de la clinique.

  • #Rafale : comment la #France a mangé son chapeau en #Inde
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220916/rafale-comment-la-france-mange-son-chapeau-en-inde

    La signature annoncée du contrat entre l’armée de l’air indienne et #Dassault pour l’achat de 36 Rafale marque un tournant tactique à Delhi, dont l’obsession est aujourd’hui la #Chine, et non plus le #Pakistan.

    #International #Economie #armement #Asie #Aviation #contrats #Elysée

  • Des #conteneurs maritimes convertis en prison, Actualité des PME
    lesechos.fr

    C’est une première pour un établissement pénitentiaire. Le centre de semi-liberté de Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais) sera réalisé à partir de conteneurs, à raison d’une cellule par conteneur. Chacune, d’une surface de 11,7 mètres carrés, comportera une kitchenette et une salle de bains. Les 47 modules du futur centre, recouverts d’un bardage, seront livrés cet automne. Ils sont produits depuis le 18 juillet par la société Capsa, qui a décroché ce contrat en partenariat avec Eiffage.

    #prison #contrat_juteux #lesechos #capsa

  • #cdi en #portage_salarial vs. emploi classique. Quelles différences ?
    http://www.leportagesalarial.com/cdi-portage-salarial-emploi-classique-differences

    Le #contrat à Durée Indéterminée est le contrat de travail le plus prisé pour la sécurité qu’il apporte au salarié. Mais alors que le contexte économique n’encourage pas les entreprises à recruter en CDI, le travail par #mission répond à leur besoin de flexibilité. Dans ce cadre, la société de portage salarial peut proposer un CDI … Read more →

    #Le_Portage_salarial #Portage_en_pratique

  • Au centre de la gestion des forêts publiques par l’ONF, un modèle économique à court terme qui repose principalement sur les recettes des ventes de bois.

    Le contrat d’objectif et de performance qui lie l’État et l’ONF pour la période 2016-2020, signé par les ministres de tutelle, est rejeté par l’ensemble des organisations syndicales de l’ONF ainsi que par France Nature Environnement - porte-parole d’un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 80 organisations adhérentes.

    Vers la fin des forêts publiques ?
    http://www.fne.asso.fr/communiques/vers-la-fin-des-for%C3%AAts-publiques

    Dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances pour 2015, le modèle économique de la gestion des forêts publiques pourrait être sérieusement remis en cause. Pour FNE, les efforts légitimes de réduction des déficits ne doivent pas conduire à la destruction d’un système qui a été le garant d’une gestion équilibrée des forêts publiques depuis près de deux cent ans.

    Contrat d’objectifs et de performance Etat/ ONF/ FNCOFOR : peut mieux faire pour l’avenir des forets publiques
    http://www.fne.asso.fr/communiques/contrat-d%E2%80%99objectifs-et-de-performance-%C3%A9tat-onf-fncofor-peut-mi

    Lors du Conseil d’Administration de l’Office National des Forêts de ce jour, FNE n’a pas voté le projet de Contrat d’Objectifs et de Performance établi pour la période 2016-2020 entre l’Etat, l’ONF et la Fédération Nationale des Communes Forestières (FNCoFor). Explications sur ce signal d’alarme adressé aux signataires.

    Contrat d’objectif et de performance : La forêt grande perdante
    http://snupfen.org/article1609.html

    #Forêt #Forêt_publique #patrimoine #gestion #ONF #Contrat_d’Objectifs_et_de_Performance #Fédération_Nationale_des_Communes_Forestières #FNCoFor
    #France_nature_environnement #FNE #snupfen

  • A l’encontre » France. Huit thèses sur le #travail et sa qualité
    http://alencontre.org/europe/france/france-huit-theses-sur-le-travail-et-sa-qualite.html

    Les conquêtes sociales du #fordisme reposaient sur l’acceptation par les salariés d’un #contrat de travail où ils échangeaient leur force de travail et leur libre-arbitre dans l’entreprise contre un #salaire et une #protection sociale. Ce face-à-face conflictuel entre patrons et salariés dans l’espace privé de l’#entreprise, qu’on pourrait appeler la « citadelle du travail », a donné des résultats précieux que nous défendons aujourd’hui pied à pied. Mais le patronat s’est échappé de la citadelle en mondialisant le #capital : le libre-échange, la libre circulation des capitaux et la #financiarisation de l’entreprise nous confrontent directement au #marché mondial qui nous écrase. Restés enfermés dans notre citadelle, nous la voyons démontée pierre par pierre par les réformes néolibérales du travail et de son organisation, qui décuplent les #inégalités, précarisent nos vies, détruisent notre #santé, celle de nos concitoyen.ne.s et de la planète.

    • Les enfants appartiennent au père*, on le sait, et il n’y a pas si longtemps qu’il fallait, pour qu’une mère puisse faire traverser une frontière à l’enfant, qu’elle soit munie d’une autorisation du père, la réciproque ne se posant pas. Ce n’est pas qu’aujourd’hui et dans les pays riches la possession des enfants soit d’un immense intérêt économique, encore que... Les enfants restent par contre un très puissant outil de chantage en cas de désaccord conjugal : c’est leur possession que revendiquent les hommes, et non leur charge matérielle, qu’ils s’empressent de confier à une autre femme (mère, domestique, épouse ou compagne) selon la règle qui veut que les possessions des dominants soient entretenues matériellement par une (ou des) possession des mêmes

      *les pères n’hésitent pas à marquer leur propriété en leur donnant leur nom. Nommer c’est un acte d’appropriation et même si la loi l’autorise, les femmes ne peuvent toujours pas donner leur nom à ces enfants qui ne sont pas vraiment les leurs - http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/09/01/donner-le-nom-du-pere-une-tradition-quasi-inebranlable_4742007_3224.html

      #nommer #posséder #hétérosexisme #enfants #domination

    • Si on compare la relation de sexage avec la vente de la force de travail sur le marché classique, on se trouve confronté à la notion d’échange. Or il n’y a pas d’échange dans la relation de sexage, puisqu’en effet rien ne vient comptabiliser quelque chose que ce soit qui pourrait être la matière de rechange. Si rien n’évalue ou ne comptabilise, si TOUT est dû et si tout est propriété : le temps, la force, les enfants, tout, sans limites, la relation de sexage n’est pas une relation de marché

      #mariage #domesticité #bétail #esclavage #servage #viol #travail #sexage

    • Au sujet de l’éternel recommencement :

      l’idée qu’une classe soit utilisée (au sens propre : manipulée comme un outil), c’est-à-dire traitée comme une vache ou une moissonneuse, est dans le très progressiste esprit de nos contemporains, supposée relever de belles lurettes ou de despotismes orientaux autant que primitifs, ou au plus être l’expression d’un cynisme provocateur. Ce que nous avons sous les yeux, nous ne le voyons pas - pas même lorsqu’on appartient à la classe asservie.

      #nice_guy #notallman #Cologne #racisme #le_macho_c'est_pas_moi_c'est_l'autre

    • Sur le mariage :

      S’il exprime et limite le sexage, en restreignant l’usage collectif d’une femme et en faisant passer cet usage à un seul individu, il prive du même coup les autres individus de sa classe de l’usage de cette femme déterminée, qui, sans cet acte, resterait dans le domaine commun.

      Cf les harceleurs de rue qui te lachent la grappe quant tu leur dit que tu est marié ou que tu as deja un mâle propriétaire. Cf aussi « nos femmes » qu’il ne faut pas que les migrants touchent à Cologne, mais dont les européens n’ont rien à fiche qu’on les touchent à la fête de la bière.
      http://lesmotstuent.tumblr.com/post/140980985202/sud-ouest-020811-non-sud-ouest-3-viols-ce-ne#notes

      Cf aussi l’expression « femme publique » pour dire « prostituée ». L’épouse est une « femme privée » en fait la femme d’un seul propriétaire contrairement aux autres femmes qui sont la propriété de tout hommes. Les prostituées appartiennent tout de même souvent à un proxénète.
      #harcèlement_de_rue

    • Quels sont les moyens de l’appropriation de la classe des femmes ? a) le marché du travail ; b) le confinement dans l’espace ;c) la démonstration de force ; d) la contrainte sexuelle ;et e) l’arsenal juridique et le droit coutumier.

      Je met des exemples actuels pour bien voire qu’il n’y a pas de changements et que ce que dit Guillaumin est toujours d’une révoltante actualité.

      a) le marché du travail - 25% de salaire en moins, plafond de verre, et plancher collant, horaires fractionnée, mi-temps imposé, plus fort taux de chômage et harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

      b) le confinement dans l’espace ; même pas une chambre à soi, harcèlement de rue, faible accès aux infrastructures urbaines conçu pour et par les hommes, enfermement à domicile. Sur cette terre, aujourd’hui, les femmes font 70% du travail, elles ont 10% des revenus et 1% de la propriété.

      c) la démonstration de force : agressions sexuelles dès l’enfance, soulevage de jupes, et et insultes sexistes dès l’école « maternelle ». Interdiction de se défendre et d’apprendre à se battre tandis que les garçon sont encouragé à la violence et à la compétition. Cf sexe fort -sexe faible. Violence systémique des hommes dans les couples et sa négation...

      d) la contrainte sexuelle : même si le viol est reconnu dans le couple, c’est tout de même un crime impuni. L’inceste est aussi accepté, ce qui est réprimé ce sont les tentatives de défense des victimes. On fait le procès des victimes dans les cas de viols. Le fait aussi que dans l’hétérosexualité on impose des pénétrations sexuelles seulement aux femmes. Les pénétrations sexuelles sont jugées humiliantes puisque « se faire enculer » et « se faire baiser » ne sont pas des perspectives heureuses dans le vocabulaire courant. Une femme doit être baisé, si elle est « mal-baisé » c’est un crime très très grave. Ca fait d’elle une femme mauvaise, la qualité des femmes est fonction des penis qui leurs pilonnent le col de l’utérus. Elles n’ont pas de valeur en soi, il faut un « bon » baiseur pour en faire une « bonne » femme. Là derrière il y a le notion de soumission, une bonne femme est une femme bien soumise sexuellement.

      e) l’arsenal juridique et le droit coutumier : les femmes sont toujours les n°2, moins de revenus = personne secondaire dans le couple. Par exemple pour la déclaration d’impôts, mise en dépendance de la déclarante n°2 du bon vouloir du déclarant n°1, le « chef de famille » dans les faits. Divorces toujours en faveur des hommes, garde alterné qui met les femmes à la merci des ex violents. Non payement des pensions alimentaires tout à fait ignoré. Perte de son identité avec la disparition du nom des femmes. J’ai encore pas vu de case « nom de jeune garçon » sur les formulaires administratifs. Flicage par la CAF des femmes. Privation des allocation des femmes en couples, y compris les pensions d’invalidités.

    • Contrat sexuel, contrat social, contrat de travail…


      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/03/20/contrat-sexuel-contrat-social-contrat-de-trava

      Carole Pateman nous présente le contrat sexuel, le plus souvent passé sous silence, dénié, comme préalable au contrat social. Il est le contrat d’assujettissement par excellence, implicite, silencieux, ignoré mais fondateur de notre ordre social. Il donne propriété des femmes aux hommes et de toutes leurs productions, et permet aux hommes de jouir de leurs services et de profiter ainsi de la liberté que ces services leurs permettent. Cette liberté est décrite comme un attribut masculin, d’homme blanc occidental mais pas n’importe quel homme blanc, car nous ne devons pas oublier la hiérarchie entre les hommes blancs, qui est aussi oppressive ; les femmes se trouvant tout au bas de l’échelle et finalement, les seules, avec les esclaves, à pouvoir être totalement et infiniment appropriées.

      #objectivation #soumission #contrat_sexuel

  • Etude de l’#APUR “Les #quartiers parisiens de la politique de la #ville – Principales données de l’observatoire des #quartiers_prioritaires / #Contrat_de_ville 2015-2020” (Janvier 2016)

    Le contrat de ville signé en mai 2015 pour la période 2015-2020 constitue le nouveau cadre de la politique de la ville à Paris. Il s’appuie sur une géographie nouvelle comprenant 20 quartiers prioritaires et des quartiers de veille active situés dans 8 arrondissements parisiens.

    Au total, la géographie de la politique de la ville de Paris concerne 362 000 habitants soit 16% de la population parisienne, sur une superficie de 1 270 hectares, soit 12% du territoire parisien.

    Ce document rassemble des fiches descriptives des nouveaux quartiers parisiens de la politique de la ville. Une sélection de cartes, d’indicateurs statistiques et de graphiques donne à voir les principales données sociales, économiques et urbaines de ces quartiers.

    Certains quartiers, notamment situés aux portes de Paris, sont majoritairement constitués d’habitat social. D’autres sont plutôt formés d’un tissu d’habitat privé en partie dégradé. De manière générale, les indicateurs témoignent de la présence d’une population très modeste dans ces quartiers, avec plus d’un habitant sur quatre vivant sous le seuil des bas revenus (26% contre 11% en moyenne à Paris). Ces quartiers accueillent plus de deux fois plus d’allocataires du RSA que la moyenne parisienne (12,5% des ménages concernés contre 5,5% à Paris). Ils sont aussi marqués par la jeunesse de leur population : un habitant sur trois a moins de 25 ans (32% contre 28% à Paris). L’enjeu de la formation et de l’accès à l’emploi est majeur pour ces territoires où 16% des actifs sont en recherche d’emploi et 42% des habitants n’ont aucun diplôme.

    Enfin, les cartes de centralités présentées dans le document pour chacun des secteurs mettent en évidence un déficit de vie urbaine dans certains quartiers, notamment ceux situés le long du Périphérique. Cinq de ces territoires ont été retenus en 2015 au titre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).


    http://umrausser.hypotheses.org/4138
    #Paris #urban_matter #France #cartographie #visualisation

  • La #Cour_des_comptes souligne l’impunité accordée aux dirigeants défaillants
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110216/la-cour-des-comptes-souligne-l-impunite-accordee-aux-dirigeants-defaillant

    Le rapport de la Cour des comptes, publié le 10 février, relève nombre de dysfonctionnements dans l’utilisation de l’argent public. À cette lecture – assez déprimante – se dessine une image assez précise d’un nouveau rapport de force dans le pays : une étrange impunité pour les dirigeants publics, une immense rigueur réclamée aux autres. Quelques exemples, de Transdev à #Dexia.

    #France #Economie #contrat_de_génération #finances_publiques #Fraude_fiscale #inspection_du_travail #Veolia-Transdev

  • Abolition universelle de la #GPA | GLOBAL magazine
    http://www.globalmagazine.info/meli-melo/2016/02/03/abolition-universelle-de-la-gpa-1454453689

    La base du #commerce, c’est de ne jamais s’inte­rroger sur l’outil de #production et de se concen­trer sur le débouché du #produit, son #marché. Or, dans ce cas précis, l’outil de production et le produit sont des êtres vi­vants. Ce n’est pas déplacé de so­ulever le problème d’#éthique que cela pose. Il est même pertinent de so­uligner que la quasi to­talité des mères po­rte­uses actue­lles sont pauvres et sont en majorité des habi­tants de pays du sud … alors que la de­mande vient de personnes des pays du nord, suffisamment nanties pour s’offrir ce qu’elles no­mment donc un « se­rvice » (c’est plus diffi­cile d’assumer l’achat d’un nourri­sson). A la tri­bune de ces assises, Sheela Saravanan (cher­cheuse à l’unive­rsité d’Heide­lberg) a so­utenu, avec des exe­mples précis, la systémati­sation de la production d’#enfants, avec une organisation en #filière allant du réseau de mères po­rte­uses liées à une clinique indienne à l’offre « all in­clusive » pro­posée aux « parents d’intention » en Amérique du Nord. Cette délo­calisation de la production abaisse le prix de l’enfant de 200 000 do­llars aux Etats-Unis à 50 000 do­llars en Inde. Les « mères po­rte­uses » sont enrôlées avec des contrats te­rribles qui outre l’obligation de se conformer à une médi­cation hormonée, leurs di­ctent des normes de vie allant jusqu’à l’inte­rdi­ction de toute vie se­xue­lle. Les ri­squent inhérent à la #grossesse (mort prématurée du fœtus, avo­rte­ment, détéri­oration de la santé de la mère à cause de la gro­sse­sse ou de l’accouche­ment) ne sont pas pris en co­mpte. Tout comme la naissance d’un enfant handi­capé est considéré comme une rupture de #contrat, l’enfant res­tant à la charge de la mère po­rte­use. Quant à l’aide psy­cho­logique que de te­lles pratiques engendrent inévi­table­ment… elle est in­existante.

    #exploitation

  • Rupture du contrat social, déchéance de nationalité et banalisation de l’absence de lien.
    Relevé sur twitter https://twitter.com/feeskellepeut/status/681562831871995904

    Un jour j’aimerais que les gens comprennent : un groupe social, on s’en fout que les membres soient humains animaux jeunes ou vieux c’est pas le souci, ça ne marche QUE sur 1 règle de conduite : on n’abandonne PERSONNE. Ni riche ni pauvre ni malade ni mort ni vif. Il n’y a aucune autre règle. On se dit couple famille groupe troupeau ce qu’on veut la règle est la même : on n’abandonne JAMAIS personne pour aucune raison que ce soit.
    C’est cette règle unique qui garantit la #sécurité de tous, qui fait toute la valeur du concept de #COMMUN. Vous la trahissez, vous tuez tout.
    Même si c’est sans espoir. Même si la rationalité s’y oppose. Cette règle est la seule elle est tout l’enjeu c’est par elle que nous tenons. Sans elle nous n’avons plus aucune raison d’évoluer autrement que solo. Sans cette règle du non abandon nous n’avons rien à gagner.

    La #déchéance de #nationalité ’est pareil. C’est abandonner des membres du groupe social. Nous nous sommes engagés ensemble. Certains tournent mal certains agissent contre le groupe d’autres perdent leurs capacités financières ou perdent leurs jambes PEU IMPORTE. Quand on a décidé de faire groupe social on a accepté ces divers aléas si cruels soient ils. C’était au contrat.
    On s’est toujours réservé le droit de punir ceux qui nuisaient au groupe. Mais JAMAIS il n’a été question de les exclure. CONTRAT SOCIAL.
    Quand on rompt le #contrat_social il faut savoir ce qu’on fait. L’exclusion du groupe c’est quelque chose que même un gnou vit très mal. Même chez l’animal le plus basique il y a des conséquences sur tout le groupe. Sachez bien ce que vous faites et assumez le.
    Alors oui un groupe social c’est contraignant. Tout le monde dans le groupe est pas bien portant valide économiquement rentable et gentil. Un groupe social peut même, ô drame, comporter des cons. Des bien gros gratinés cons. En effet. mas hey : ÇAY LE CONTRAT.
    Tacrukoi ? Même chez les vaches il arrive qu’un veau à 3 pattes naisse et ce qui nous différencie des animaux c’est justement que nous on s’est engagés EN CONSCIENCE et tous ensemble à ne pas le laisser crever. À partir du moment où on décide de laisser de côté un membre du groupe social y’a aucun alibi qui tienne c’est le retour à l’#animalité. Faudra pas venir chialer que y’a des « barbares ». La #barbarie est la fille de l’exclusion. (et non l’inverse)

    C’est pas drôle, jusqu’ici on avait tenté de parfaire le contrat social. C’était déjà pas top mais on avait à coeur de l’améliorer maintenant c’est un peu comme dans le roi lion quand y’a les hyènes, on veut le casser, le contrat.
    Sauf que c’est partir du principe que toute hyène en restera une jusqu’à la fin de ses jours et ça c’est pas gagné, kamême. Enfin jdis ça jte souhaite pas de mal mais t’es pas à l’abri de te péter une patte, quoi. Et là le contrat social quand il te dira vtff...

    [...]

    Tiens parlons de l’influence des #séries télé sur le contrat social. Je suis pas en mode complotiste je dis pas que c’est fait exprès, MAIS : on peut te faire une série avec un personnage principal A et un secondaire B à un moment B disparaît pour x raison (en général mise en couple ou changement de taf ou déménagement) et ensuite on te chie une AUTRE SERIE où B est le personnage principal et pour la lancer on fait ce qu’on appelle un épisode crossover où les intrigues de A et B se recoupent et ils se recroisent le temps d’un épisode commun. Ils se recroissent SANS AUCUN vieux compte à régler aucune rancoeur que dalle. Et tout du long l’ironie règne en maîtresse absolue.
    Après quoi ils se reséparent, B étant lancé et A toujours sur son aura initiale. Néanmoins JAMAIS ils ne reparlent de leur relation passée jamais ils n’envisagent une quelconque poursuite de relation au delà de l’épisode crosover, rien. C’est comme si ils étaient accessoires l’un et l’autre, purement utilitaires dans l’histoire (intrigue) de l’un ou l’autre, sans aucun lien ni aucun impact. Ce ne sont plus des personnages au sens de gens, ce sont des objets purs et simples l’un pour l’autre, ces épisodes crossover sont très parlants de ce point de vue : ils se recroisent mais personne n’est rien pour personne et il n’y aura aucune suite. Dans un épisode crossover tu n’as plus que 2 utilités dans l’intrigue de l’un et l’autre, plus rien d’humain, d’affectif, que dalle. Ensuite chacun repart faire sa vie (sa série) de son côté comme si de rien, musiques de fond et rires enregistrés inclus. (sans parler des réactions émotionnelles préenregistrées. un drame, ce truc. ça te fait penser que si tu ris pas t’es pas normal. c’est pas que c’est pas drôle, cette possibilité est exclue, juste t’es pas normal. tu ris pas. c’est dramatique vu les « ressorts comiques »). c’est...immonde ?
    Le crossover c’est ce truc qui pose les rapports utilitaires bruts sans que ça dérange personne alors que c’est juste inhumain, quoi..
    Je dis pas que c’est fait exprès je dis néanmoins qu’il y a #habituation et que ce n’est PAS correct du point de vue du contrat social.
    Toute la culture #tv est imprégnée de la rupture de contrat social , de personnages secondaires féminins qui se font baiser/jeter ou de ce fameux personnage secondaire noir qu’on connaît tous qui MEURT avant la fin du film. Je dis pas qui est l’oeuf ou la poule je constate juste que ça contribue à établir la rupture de contrat social, l’#utilitarisme, comme NORME. après plus de 30 ans de cette NORME répandue partout comme la peste noire qui peut s’étonner de lire « déchéance de nationalité » ?
    Vous les avez élevés dedans vous avez cru quoi ? qu’ils allaient inventer un truc opposé qui ne va pas de soi et demande des efforts ?

    également #réciprocité #sexisme #racisme #déshumanisation #narcissisme #psychopathe

  • #contrat_freelance : les avantages du #portage_salarial
    http://www.leportagesalarial.com/contrat-freelance-portage-salarial

    En tant que freelance, lorsque vous obtenez une mission, vous vous engagez auprès de votre client par l’intermédiaire d’un contrat. Cette démarche, parfois contraignante, est toutefois indispensable pour formaliser votre prestation, clarifier votre intervention, son périmètre, et les obligations des parties prenantes. Elle offre de la sécurité au freelance et à son client. Dans cet … Read more →

    #Le_Portage_salarial

  • Royaume-Uni Le coût social du plein-emploi
    http://www.lesechos.fr/journal20151109/lec1_france/021456488439-royaume-uni-le-cout-social-du-plein-emploi-1173502.php#

    Le Royaume-Uni a presque retrouvé son bas niveau de #chômage d’avant la crise. Mais le nombre de #travailleurs_pauvres y explose.

    Le redressement est spectaculaire : très touché par la crise eu égard au rôle essentiel joué par les services financiers dans son économie, le Royaume-Uni a vu son taux de chômage bondir de 5,3 % en 2007 à 8,2 % en 2011… avant de retomber à 5,5 % cet été. Des résultats obtenus au forceps : l’arrivée en 2010 du gouvernement conservateur de David Cameron s’est accompagnée de lourdes réformes structurelles imposées malgré la forte opposition des syndicats, comme une refonte du droit du licenciement plafonnant à un an de salaire les indemnités pour renvoi abusif. Une forte pression a aussi été exercée sur les #chômeurs de longue durée : ils doivent suivre toute formation qui leur est prescrite par un Jobcentre ou encore effectuer des travaux d’intérêt général pour ne pas perdre leur #indemnisation. Le service public de l’emploi s’est en outre largement appuyé sur des prestataires extérieurs privés, payés en fonction du nombre de chômeurs à qui ils arrivent à trouver un emploi.

    Mais ce miracle anglais a un coût social. Portée aussi par le redressement de son économie et par la baisse de l’impôt sur la société, la nette reprise de l’emploi s’est faite au prix d’une précarité de plus en plus marquée, symbolisée par l’explosion des #contrats_« zéro_heure »

    Productivité en baisse

    En place bien avant la crise et initialement destiné à faciliter le #travail ponctuel d’#étudiants ou de #retraités, ce contrat offre une extrême flexibilité à l’employeur, qui peut mobiliser ces #salariés au gré de ses besoins sans avoir à leur garantir de durée minimale de travail. Le nombre de salariés sous ce contrat a triplé en trois ans, de 250.000 en 2012 à 750.000 aujourd’hui, surtout dans l’hôtellerie-restauration et les services à la personne. Ils travaillent en moyenne 25 heures par semaine.

    Au final, le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) souligne ainsi que « les bonnes performances du marché de l’emploi ont eu pour contrepartie une stagnation, voire une diminution de la productivité » et un « accroissement » du nombre de travailleurs pauvres (près de 5 millions) et du « sous-emploi subi ». Au risque, prévient-il, que le creusement des inégalités en résultant soit « accentué par la diminution annoncée des aides sociales, de nature à fragiliser à terme la pérennité du modèle social britannique ».

    D. P., Les Echos

    #plein-emploi_précaire #blairisme_continué

    • Pour mémoire : Plein emploi jospinien, le turbin sans les talbins, CARGO, 1999
      http://www.ac.eu.org/spip.php?article479

      Le plein emploi de papa, c’était, soit la version hard : les femmes à l’usine d’armement et les hommes au front, les camps de rééducation par le travail ou les porteurs de lunettes dans les rizières, histoire de leur apprendre ce qu’être productif voulait dire... soit la version soft, où les charmes de la production en série de bagnoles et autres merveilles interchangeables fabriquées en masse permettaient à un fordisme défunt d’assurer au plus grand nombre la garantie de perdre sa vie à la gagner... Mais, le règne dictatorial du « one best way » taylorien qui depuis l’entreprise organisait la société a vécu. Aux grèves sauvages, au turn over incontrôlable, à la fuite hors de l’usine, opposés par le travail à l’exploitation, le capital répond depuis 25 ans par l’imposition d’une discipline hors de l’usine. Cette discipline hors les murs touche directement toute la société pour retourner le contrôle de la mobilité au profit du capital. Le salaire n’est plus un investissement nécessaire à la massification de la consommation et à la croissance des profits mais un pur moyen de #contrôle.

      Le plein emploi d’aujourd’hui, celui que nous annonce Lionel Jospin pour dans dix ans, est donc tout différent de celui d’hier : c’est celui vers lequel tendent les Etats-Unis avec leur 4 % de chômage et leur 2 % de population active derrière les barreaux ; c’est celui du glissement progressif vers le workfare, c’est-à-dire l’obligation de travailler lorsqu’on dépend des superbes allocations généreusement versées par les social-démocraties européennes, en France en Allemagne, en Grande-Bretagne... c’est la société rêvée où des millions de salariés pauvres « working poors » misérablement payés à accomplir des tâches inutiles ou nuisibles, n’auraient plus l’outrecuidance d’alourdir les chiffres du chômage et, partant, le scintillant bilan gouvernement de la gauche plurielle.

  • Au Royaume-Uni, le nombre de « contrats zéro heure » ne faiblit pas
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/au-royaume-uni-le-nombre-de-contrats-zero-heure-ne-faiblit-pas-502101.html

    Le nombre de Britanniques déclarant être employés dans le cadre d’un contrat sans garantie horaire et sans salaire minimal a augmenté de 20% à 744.000 sur un an. Ils sont près de 1,5 million en réalité.

    #royaume-uni #travail #précarité #contrat-zéro-heure

  • Reconnaissance faciale : aurons-nous droit à la “confidentialité biométrique” ?
    http://www.internetactu.net/2015/06/25/reconnaissance-faciale-aurons-nous-droit-a-la-confidentialite-biometri

    Les technologies de reconnaissance faciale sont en cours de déploiement : des magasins testent des solutions qui, via des caméras de surveillance, identifient chaque client pour leur offrir une tarification individualisée ou de la publicité selon leur historique d’achat, reconnaître des clients indélicats…

    Des associations de défense de la vie privée ainsi que des représentants des grandes entreprises de ce secteur dont Google et Facebook, se sont récemment réunies, à l’invitation du gouvernement américain et du département du commerce, pour tenter d’établir des règles d’usages de ces technologies.

    [...]

    Pour Selinger et Hartzog, si les gens semblent majoritairement peu soucieux de la diffusion de leur image et de leur nom, comme ils le font sur Facebook ou Linked-in, c’est parce que les normes qui régissent nos attitudes proviennent d’un temps où il était justement difficile d’identifier les gens. Nous avons appris à compter sur le fait que nous pouvions nous cacher à la vue du public, nous protéger dans des zones d’obscurité, du fait de notre mémoire limitée du visage des autres et de notre exposition tout aussi limitée. Nous n’avions jusqu’à présent peu de raisons de nous inquiéter du fait que notre présence serait traduite en informations pouvant être stockées à long terme, analysées et mémorisées. La généralisation des technologies de reconnaissance faciales pourrait briser complètement notre contrat social.

    #Anonymat #Biométrie #Confidentialité #Contrat_social #Numérique #Politique #Reconnaissance_faciale #Technologie #Vie_privée

  • Tories’ legislation to protect zero-hours workers called ’toothless’ by lawyers | UK news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/uk-news/2015/may/26/conservatives-zero-hours-contracts-small-business-act-david-cameron-too

    Legislation that the prime minister, David Cameron, boasted will protect workers on zero-hours contracts has been described as toothless by employment lawyers.

    A provision in the Small Business, Enterprise and Employment Act 2015, which was passed under the Liberal-Conservative coalition government and came into force on Tuesday, intended to ban clauses that allow employers to block zero-hours employees from holding jobs elsewhere.

    The new measure against so-called exclusivity clauses was much touted by Cameron in the Conservative party election campaign. He promised: “In a Britain that everyone is proud to call home, people are employed, they are not used. Those exclusive zero-hours contracts that left people unable to build decent lives for themselves – we will scrap them.

    However, lawyers say that the ban is not backed by any enforcement measures, meaning zero-hours workers have no way of taking action against employers who break its terms.

    Interdiction de la clause d’exclusivité pour les #contrats_zéro_heure, mais sans règle contraignante. Le secrétaire d’État aux Affaires, à l’Innovation et au Savoir-faire a mené son enquête (74 réponses, d’entreprises, de syndicats, de chambres de commerce et de particuliers) : 83% pensent que les employeurs contourneront l’interdiction et énumèrent les moyens probables de contournement.

    https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/410114/BIS-15-59-zero-hours-contracts-government-response-to-the-banning-exclusivity-cl

    In your opinion, how likely or unlikely is it that employers would seek to avoid a ban on exclusivity clauses in zero hours contracts?
    • Very likely – 46%
    • Likely – 37%
    • Not likely – 14%
    • Not sure - 3%

    If you answered ‘very likely’ or ‘likely’ to the question above, how do you think employers would avoid a ban on exclusivity clauses?
    • Offering a minimal number of guaranteed hours, for instance 1 hour a week? – 75%
    • Restricting the work opportunities of the individual because they have not made themselves available in the past or have taken on an additional job – 66%
    • Don’t know – 3%
    • Other - 22%

    Should the Government seek to do more to deal with potential avoidance by employers of a ban on exclusivity clauses?
    • Yes – 90%
    • No – 2%
    • Not sure – 8%

  • Le slogan pervers : pour embaucher faut pouvoir débaucher. Faudrait protéger le licencieur pas le licencié ? – Le blog de Gérard Filoche
    http://www.filoche.net/2015/06/01/le-slogan-pervers-%c2%ab-pour-embaucher-faut-pouvoir-debaucher-%c2%bb-faudr

    Etrange quand même : avant de penser à la naissance du contrat il faut penser à sa mort. Ce qui occupe en premier chef le cerveau d’un #patron, serait de se débarrasser demain de celui qu’il va salarier aujourd’hui. Il n’est pas intéressé par ce que celui-ci va produire ni sa qualification, il est obsédé par la procédure finale, la rapidité, le coût de la rupture de son #contrat. Un patron ca n’a rien de positif dans la tête, genre « je vais garder longtemps un salarié » ni genre « mon carnet de commande impose que j’embauche ». Non, l’essentiel serait de ne plus être obligé d’envoyer une lettre, ni de convoquer le salarié les yeux dans les yeux, ni de motiver sa décision, et encore moins de payer des indemnités. Fini les #licenciements humains, droit aux licenciements comme des chiens.

  • Pôle Emploi : Des intermittents normands ont vidé les locaux de l’agence de Caen
    http://www.20minutes.fr/societe/1617055-20150529-pole-emploi-intermittents-normands-vide-locaux-agence-cae

    Un second report de leur #procès, le 7 mai dernier, ne leur a visiblement pas plu. Les dix #intermittents du spectacle qui intentent un procès contre #Pôle_emploi ont réagi à cette annonce en sortant sur le trottoir une partie du mobilier de l’agence régionale de Caen, avec le soutien des membres du collectif Kic (Koordination des intermittents du Calvados).
    Une quarantaine de chaises, des tableaux, des ventilateurs et des tables ont ainsi été transportés sur le trottoir devant l’entrée de l’agence, rapporte le quotidien Ouest-France.

    Une pétition est en ligne pour soutenir les dix intermittents
    Le tribunal de grande instance de Caen a reporté au 4 juin le référé de ces artistes, en conflit sur le procédé de remboursement d’un #trop-perçu. Pôle emploi leur réclame 160.000 euros de trop-perçu, considérant que certains #contrats de #travail n’entrent pas dans le cadre des activités ouvrant droit au régime de l’intermittence. L’agence cherche alors à récupérer, par des retenues sur les allocations, quelque 8.000 à 25.000 euros selon les personnes.
    Tandis qu’une pétition est en ligne pour soutenir les dix intermittents, la Kic demande, elle, l’arrêt des retenues sur les #allocations des dix intermittents, ainsi que la présence d’un technicien spécifique aux intermittents dans les agences Pôle emploi.

    Pétition : POUR LES DROITS DES ARTISTES & TECHNICIENS INTERVENANTS
    https://www.change.org/p/pour-les-droits-des-artistes-techniciens-intervenants

    le FB de la KIC
    https://fr-fr.facebook.com/KoordinationIntermittentsCalvados

  • Tenter la « parentalité positive » contre la violence éducative
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04/30/contre-la-violence-educative-la-parentalite-positive_4625665_3224.html

    En alternant exposés, jeux de rôles et démonstrations visuelles, la formatrice […], aborde les mêmes notions : l’empathie, la nécessité de poser un cadre solide et stable, les alternatives à la punition. « La fessée est une réponse quand on se sent impuissant, dépassé, dont la nocivité pour le cerveau de l’enfant a été prouvée scientifiquement. Mais crier, humilier, ce n’est pas mieux », explique cette mère de quatre adolescents. Son conseil : arrêter de vouloir « faire payer » un enfant désobéissant, mais lui enseigner les conséquences : réparer ses bêtises, présenter ses excuses…
    […]
    Les promoteurs de la parentalité positive ou de l’éducation bienveillante notent depuis quelques années un engouement, également notable chez les professionnels de la petite enfance.
    […]
    Cinq conseils pour essayer :
    – Comprendre : connaître les besoins de l’enfant, et adopter un point de vue empathique, chercher à entendre la colère, la tristesse ou la frustration de son enfant pour désamorcer les crises.
    – Poser un cadre : définir (à deux) des règles d’éducation adaptées à l’âge de l’enfant, et les formuler clairement. Se rappeler que l’enfant “teste” ce cadre, et pas la personne de ses parents
    – Être positif : formuler les règles de manière affirmative plutôt que les interdits (“Marche” plutôt que “Ne cours pas”). Complimenter les bonnes actions plutôt que pointer les erreurs. Parler avec respect.
    – Remplacer les punitions humiliantes ou brutales par des “conséquences” liées à l’action : réparer sa bêtise, s’excuser…
    – Déculpabiliser : accepter qu’on ne sera pas un parent parfait, et cesser, en miroir, d’exiger d’avoir un enfant idéal. Et être patient...

    #éducation #famille #parentalité_positive #violence_éducative #habiletés_de_langage #contrat

  • Au royaume des travaillera pauvres, la faim malgré la reprise
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/07/malgre-la-reprise-economique-le-royaume-uni-touche-par-la-faim_4609782_3214.

    ... Robert Clarck n’en mène pas large. C’est la deuxième fois qu’il se rend dans la food bank de son quartier (...) pour se procurer de la nourriture. Cet ancien conducteur de bus londonien de 60 ans a arrêté de #travailler il y a quatre ans : à l’époque, il devait s’occuper de son épouse, gravement malade , qui est morte à l’été 2013. Puis il a rencontré lui-même de sérieux problèmes de #santé.

    Aujourd’hui guéri d’un cancer mais souffrant tellement du dos et du pied qu’il peine à se déplacer, l’homme vit quasiment sans le sou. Il reçoit 40 livres (environ 55 euros) d’#allocations par semaine, garde parfois des enfants après l’école pour 15 livres (environ 21 euros) hebdomadaires et se fait surtout aider par ses deux filles qui habitent non loin. « Il y a des erreurs dans le calcul de mes allocations, plaide-t-il. En attendant que les autorités les corrigent, je suis obligé de venir ici. »

    « Sans revenus du jour au lendemain »

    M. Clarck n’est pas le seul dans ce cas, loin de là. « Quand les gens tombent malades, perdent leur emploi ou subissent de quelque manière que ce soit une baisse d’activité, l’#administration met un délai ahurissant à prendre en compte le #changement de #situation »(...). Entre-temps, « beaucoup se retrouvent sans revenus du jour au lendemain et ont des difficultés pour se nourrir ».

    L’aide alimentaire d’urgence fournie par les organisations caritatives prévoit de la nourriture pour trois jours : des pâtes ou du riz, des conserves de viande et de légumes, des céréales, du lait, du thé et du sucre. En théorie, les bénéficiaires ne peuvent en profiter que trois fois en six mois, en échange d’un bon établi par un #travailleur_social ou un médecin et après un #entretien_personnalisé destiné à accompagner la personne dans la réalisation des démarches administratives qu’elle doit réaliser. En réalité, « face aux situations de détresse, on est parfois plus flexibles » (...)

    Dans le quartier de la gare de #Waterloo, à quelques kilomètres de là, une autre food bank reçoit des victimes urbaines de la faim. La plupart de ceux qui y viennent travaillent, mais ne gagnent pas assez pour vivre correctement. Ce jour-là verra passer Jenna [les prénoms ont été modifiés] qui se débat pour faire #vivre, sur son maigre #salaire, son jeune fils handicapé et elle. Patrick, lui, a bénéficié de l’aide prodiguée par la banque alimentaire il y a six mois, et revient donner des coups de main. Ce jeune homme qui travaille dans la #grande_distribution a signé un « #contrat_zéro_heure », qui impose une #flexibilité extrême au salarié : l’entreprise décide du nombre d’heures que doit travailler le salarié, et seules les heures effectuées sont rémunérées. Certains mois, Patrick n’a rien touché. Alors la banque alimentaire est devenue une nécessité.

    Au moins 2 millions de Britanniques mal nourris

    Ces exemples ne sont ni des cas isolés ni des erreurs statistiques. L’association caritative chrétienne Trussel Trust a fait les comptes : au Royaume-Uni, le nombre de personnes s’étant tournées vers son réseau pour obtenir de la nourriture d’urgence est passé de 61 648 entre 2010 et 2011 à 913 138 entre 2013 et 2014, soit un nombre multiplié par 15 en trois ans. Et encore, souligne-t-on à l’association, cette donnée, aussi élevée soit-elle, ne reflète qu’une partie de la réalité.

    Aux 420 établissements gérés par l’association, il faut en effet ajouter au moins autant de banques alimentaires indépendantes, mais aussi compter les personnes vivant dans des endroits où une telle aide n’existe pas ou encore celles qui ne se rendent pas en ces lieux par peur du regard d’autrui . En 2013, l’ONG Oxfam estimait que 2 millions de Britanniques étaient mal nourris, et qu’un #parent sur six se privait de nourriture pour mieux subvenir aux besoins de sa famille. Aucune région n’est épargnée, pas même la riche ville de Londres, qui compte à elle seule quelque 90 banques alimentaires.

    Mais pourquoi le Royaume-Uni se tord-il ainsi de faim ? Comment ce pays qui affiche une insolente #reprise économique dans une Europe n’en finissant pas d’être affectée par la crise peut-il porter en son sein des habitants qui ont de plus en plus de mal à se nourrir ?

    Fin 2013, un rapport sur la faim et l’insécurité alimentaire au Royaume-Uni, mené par des parlementaires de tous bords, a mis en lumière la forte augmentation des prix des denrées alimentaires et du fioul domestique, à un rythme plus rapide que celui de la hausse des salaires et que celui de l’inflation.

    Une politique « punitive » dirigée « contre les pauvres »

    Mais l’invraisemblable augmentation de la pauvreté outre-Manche depuis quelques mois trouve aussi ses origines dans le « #Welfare_Reform_Act 2012 », la réforme d’ampleur de la protection sociale initiée par le gouvernement conservateur de David Cameron. Le journaliste et économiste Stewart Lansley, coauteur d’un essai intitulé Breadline Britain : the Rise of Mass Poverty (« La Grande-Bretagne sous le seuil de pauvreté : la montée de la pauvreté de masse ») évoque une politique « punitive » dirigée « contre les pauvres, et non contre la pauvreté » :

    « D’abord, le #montant de certaines allocations a été considérablement réduit. Ensuite, et surtout, le gouvernement a introduit un régime de #sanctions en 2013 : dans les faits, cela signifie que des chômeurs se voient refuser le versement d’allocations si leur jobcentre [équivalent britannique de Pôle emploi] estime qu’ils ne cherchent pas suffisamment de travail. »
    L’application de cette réforme a été faite « de façon très injuste », insiste l’auteur, qui cite l’exemple de personnes temporairement radiées du système d’allocations pour ne pas s’être rendues à un rendez-vous du jobcentre pour cause… d’entretien d’embauche. Les effets de ce régime sont considérables : selon les calculs de M. Lansley, un million de personnes ont déjà été victimes d’interruptions du versement de leurs allocations – des sanctions qui durent au minimum quatre semaines et peuvent aller jusqu’à trois ans.

    Engagements des travaillistes

    A quelques semaines d’élections législatives qui pourraient déboucher, le 7 mai, sur un changement de majorité, le sujet de la pauvreté au Royaume-Uni est revenu sur le devant de la scène.

    Le 26 mars, interrogé lors d’un débat télévisé sur le nombre de banques alimentaires dans son pays, M. Cameron a eu du mal à répondre, avant d’admettre que le recours à l’aide alimentaire avait augmenté depuis son arrivée au 10, Downing Street. S’ils restent au pouvoir, les tories entendent encore économiser 12 milliards de livres (16,4 milliards d’euros) en rabotant dans le régime de protection sociale. Les travaillistes, emmenés par Ed Miliband, se sont engagés quant à eux, en cas de victoire, à enrayer l’augmentation du nombre de banques alimentaires : ils promettent d’abolir le régime de sanctions, de réduire les retards de versements d’allocations, ou encore d’augmenter le salaire minimum.

    Des propositions qui n’attaquent le problème qu’à la marge, estime M. Lansley : « Avec les #travaillistes, le montant des allocations ne va pas être augmenté, et le #salaire_minimum ne sera pas beaucoup amélioré. » Et de pronostiquer : « La pauvreté va continuer de croître ces cinq prochaines années, lentement si les travaillistes l’emportent, rapidement si ce sont les conservateurs. »

    Epiceries sociales géantes

    Face à une situation qui pourrait durer, d’autres initiatives éclosent. En décembre, une #épicerie_sociale_géante, appelée Community Shop, s’est ouverte au sud-ouest de Londres. Deuxième du genre au Royaume-Uni – un premier magasin avait ouvert en 2013 à Goldthorpe, dans le nord de l’Angleterre – elle permet à ses membres d’acheter des produits jusqu’à 70 % moins cher que dans les supermarchés, sous certaines conditions : les personnes doivent habiter à proximité, bénéficier d’aides sociales et s’engager à suivre un « programme de développement professionnel personnalisé » qui doit les amener à gagner confiance en elles pour trouver un travail.

    « Nous ne sommes ni une banque alimentaire, ni une association caritative et nous donnons bien plus que de la nourriture », défend un de ses représentants, se lançant dans une démonstration contemporaine du proverbe « si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour, si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours ». Les 750 personnes qui fréquentent le magasin londonien reçoivent ainsi des conseils pour gérer leur budget et leurs dettes, apprennent à cuisiner sainement avec peu d’argent, et sont entraînées à passer des entretiens d’embauche .

    L’initiative se veut « plus positive » et « moins stigmatisante » que les food banks. Signe que la détresse alimentaire n’est pas en voie de résorption, 20 community shops de ce genre devraient ouvrir ces prochains mois dans tout le pays.

    #Blair_éxonéré #pouvoir_pastoral #soupes_populaires_modernisées

  • Bientôt un contrat flexible en plus du CDD et du CDI ? - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2015/04/04/bientot-un-contrat-flexible-en-plus-du-cdd-et-du-cdi_1234969

    ... le #contrat_de_chantier, utilisé dans le BTP, pourrait être étendu au secteur des services. Ce #CDI permet de licencier le salarié à la fin d’une #mission.
    Après le CDI et le CDD, bientôt un contrat flexible ? Selon Le Parisien de ce samedi, l’Elysée réfléchit à la possibilité d’étendre le contrat de chantier, actuellement utilisé dans le bâtiment, à d’autres secteurs.
    D’après le quotidien, le contrat plus flexible, appelé parfois contrat de mission, pourraît être étendu « à certains secteurs d’activité comme l’informatique, les services aux entreprises, le conseil, les SS2I [ingénierie informatique], le numérique ». Le #gouvernement, qui vise notamment les PME et TPE innovantes, exclut en revanche d’étendre ce contrat au secteur du commerce et de l’industrie, qui a déjà recours aux CDD et autres contrats précaires.

    Le contrat de chantier est un CDI, mais offre des conditions de licenciement plus flexibles : il permet de licencier le salarié à la fin de la mission pour laquelle il a été embauché. Selon le Parisien, quelques milliers de contrats de chantier sont signés chaque année, notamment pour la construction d’autoroutes ou de lignes ferroviaires. Une fois le chantier terminé, « le salarié est licencié avec les mêmes droits qu’un licencié économique », précise le quotidien.

    #précarité #travail_par_projet #droit_du_travail #salariat

    • Contrat de travail : les va-et-vient troublants du gouvernement
      http://www.liberation.fr/economie/2015/04/04/contrat-de-travail-les-va-et-vient-troublants-du-gouvernement_1235037

      ... sur le site de Challenges, du récit d’une rencontre avec le Premier ministre… datant du 27 mars. Soit deux jours avant le second tour. « Malgré la défaite, [Manuel Valls] compte ouvrir des chantiers sociaux à hauts risques, comme celui du contrat de travail. ’’Je suis frappé, lorsque je rencontre des patrons de PME, par la paperasse qu’ils subissent. Et souvent, ils n’embauchent pas, car ils craignent d’avoir des difficultés à se séparer de leurs collaborateurs s’ils n’en sont pas satisfaits.’’ Et d’annoncer : ’’Je veux ouvrir le chantier de l’emploi dans les PME.’’ En clair, l’ex-maire d’Evry entend créer un dispositif facilitant les licenciements pour les petites entreprises. Explosif ! », raconte l’hebdomadaire, qui ajoute que le Premier ministre envisagerait aussi de « transférer aux négociations entre syndicats et patronat des pans entiers du droit du travail (l’application des 35 heures, l’organisation du travail…) ».

  • Un CPER sans vision (suite de session compliquée à la Région Rhône-Alpes) - le blog de corinne morel darleux
    http://www.lespetitspoissontrouges.org/index.php?post/2015/03/06/Suite-de-session-compliquee-a-la-Region-Rhone-Alpes---CPER

    Les dés ne seront-ils pas pipés, dès lors que nous aurons signé ce #contrat avec l’Etat ? Faudra-t-il dire aux citoyens qu’on ne peut pas appliquer nos engagements de campagne parce que nous sommes liés, neuf mois avant l’#élection, par ce contrat avec l’Etat ? Comment s’engager sur un contrat qui part du principe que l’#austérité se poursuivra (la délibération proposée commence par décrire le « contexte nouveau marqué par la raréfaction des finances publiques » comme si c’était une fatalité) et qui mise sur les grandes #métropoles, alors que notre projet à nous repose à l’inverse sur la relance de l’activité par l’investissement public et la revalorisation des salaires, un #aménagement du #territoire plus équilibré et le refus des privatisations ? Un exemple : le CPER prévoit de contractualiser avec la plaine de Saint Exupéry près de Lyon autour des « questions d’avenir de la plateforme aéroportuaire ». Comment oublier que le même Parti Socialiste, qui dirige à la fois le gouvernement et la Région, vient de faire passer en force la loi Macron sans vote au Parlement, par le recours au 49.3, et que cette loi prévoit la #privatisation... de l’aéroport de Lyon Saint Exupéry, précisément.

    #démocratie

  • René Revol (#Parti_de_gauche) attaque Montpellier journal sur deux fronts judiciaires – Montpellier journal
    http://www.montpellier-journal.fr/2015/02/rene-revol-parti-de-gauche-attaque-montpellier-journal-sur-deux-

    L’ami de longue date de Jean-Luc Mélenchon, maire de Grabels (Hérault) et vice-président de la métropole de #Montpellier n’y va pas avec le dos de la cuillère. Voudrait-il faire taire un site qui visiblement le dérange ? Montpellier journal est un média fragile avec moins de 300 abonnés et deux journalistes payés chacun 650 € nets par mois via deux #contrats_aidés. Visiblement l’élu « de la gauche la vraie » n’en a cure. Mais nous nous défendrons. Avec nos très modestes moyens mais nous nous défendrons car nous faisons un travail honnête, sérieux et approfondi. Et nous continuerons à le faire. Première étape : nous convions les abonnés, lecteurs, sympathisants le samedi 7 mars à l’Atelier du nord (quartier Figuerolles) pour une soirée de soutien.

    #précaires #journal #procès

  • Tentative d’immolation par le feu d’un RSAste

    #Charleville-Mézières : un homme tente de s’immoler avenue Forest - France 3 Champagne-Ardenne
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2015/02/18/charleville-mezieres-un-homme-tente-de-s-immoler-avenue

    Le drame s’est joué ce mercredi en fin de matinée, au centre d’affaire de l’avenue Forest.

    La victime, âgée de 30 ans, était venu faire examiner son dossier de #RSA selon les premières informations en notre possession. Grièvement blessé suite à son geste, la victime est âgée de 30 ans.  

    Un autre homme a été brûlé aux pieds en tentant de porter secours à la victime. Une employée du centre est également choquée.

    Rectificatif de 15h40

    La victime, âgée de 47 ans, sortait d’un rendez-vous avec la structure carolo du CREF, une association spécialisée dans la réinsertion. Il s’est immolé vers 11h45, il est grièvement brûlé.

    19h51

    Mercredi soir, vu la gravité des blessures de la victime, un transfert était envisagé vers une unité spécialisée dans le traitement des grands brûlés. Les autorités (Préfecture, parquet, police) n’ont pas donné de précisions sur les motivations de ce geste désespéré. Elles ont décliné toutes les demandes d’interviews formalisées par la rédaction de France 3 Champagne-Ardenne dans l’après-midi du drame.

    #insertion #immolation_par_le_feu #conseil_général #Ardennes

    • Pour mémoire :

      L’homme qui s’est immolé à la #CAF de Mantes-la-Jolie le 8 août 2012 est mort (avec du #Marisol_Touraine dedans...)
      http://forum.anarchiste-revolutionnaire.org/viewtopic.php?f=65&t=6275

      13 février 2013, Djamal Chaar s’immole par le feu devant #Pôle_emploi. Pour M. #Sapin, futur ministre des finances, « les règles ont été appliquées avec l’humanité qui convient ».

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6559

    • Nulle nouvelle de cet allocataire aujourd’hui. Les officiels, mairie, conseil général, préfecture, police, hôpital, ministre(s) se taisent. Et, sauf erreur de ma part, la presse en fait autant. A-t-on affaire à un célibataire isolé ? pas d’écho public d’un éventuel entourage.
      On l’avait vu (marginalement...) pour les propos de Sapin sur la mort de Djamal Chaar, et on l’a constaté plus nettement encore avec les déclarations de Macron hier, ce que disent les « responsables » peut donner matière à #scandalisation. Dans ce cas, on ne nous offre pas une vacuole de silence, on ne nous inflige pas non plus (pas encore ?) une com’ autosatisfaite ; #omerta.

    • La recherche d’emploi désespère, dixit le maire UMP de Charleville_Mézières, Boris Ravignon, Vice-Président du Conseil Général, Inspecteur des Finances (hier au #JT local)
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2015/02/18/charleville-mezieres-un-homme-tente-de-s-immoler-avenue

      « ... le cheminement ... qui a pu l’amener à cet acte tragique, on a aujourd’hui peu de choses encore, bien sûr, on est en droit de supposer que ce qui s’est passé avait un lien avec la galère, la galère qui peut être la sienne dans une #recherche_d'emploi, (...) ici dans les Ardennes particulièrement, nous sommes touchés par le chômage, beaucoup de gens que je côtois régulièrement cherchent et parfois se désespèrent... »

      Titraille de L’Union (...) État stationnaire pour le grand brûlé de Charleville-Mézières
      http://www.lunion.com/399671/article/2015-02-19/etat-stationnaire-pour-le-grand-brule-de-charleville-mezieres

      ...transféré vers un centre hospitalier de l’Est de la France qui traite les grands brûlés. L’enquête de #police, toujours en cours n’a pas permis de déterminer les motivations exactes du désespéré. Pour comprendre ce geste, la police devra #entendre la victime dès que son état le permettra.

      #désespoir

    • Brûle
      http://le-salaire-de-la-peur.blogspot.fr/2012/08/brule.html

      Le 13 août 2012, un homme de 51 ans est mort des suites de ses blessures, après s’être immolé par le feu à la Caisse d’Allocations Familiales de Mantes-la-Jolie cinq jours plus tôt. Les journaux disaient que ses jours n’étaient pas en danger, ça ne fait qu’une erreur d’appréciation de plus.

      Il ne touchait plus son RSA depuis quatre mois. On insiste beaucoup sur le fait que c’était une suspension et pas une fin de droit, comme si le résultat était différent, comme si ça ne voulait pas dire que tu devais te démerder sans les 400€ et quelques qui te permettaient de ne pas couler totalement. Suspendu parce qu’il manquait des papiers.

      #5_jours_à_mourir

    • La phrase qui a enflammé Charleville-Mézières, Paris-Match
      http://www.parismatch.com/Culture/Medias/La-phrase-qui-a-enflamme-Charleville-Mezieres-France-3-PBLV-715608

      Il aura suffit d’une phrase dans l’épisode du 12 février de « #Plus_belle_la_vie » pour faire se soulever les habitants de la ville de Charleville-Mézières. Dans la série, alors qu’il était question de l’annulation d’une sortie scolaire sur la terre natale de Rimbaud, Coralie, enseignante, dit à sa collègue : « Mais c’est tes élèves qui vont être contents. Les traîner à Charleville-Mézières en plein hiver, c’est de la maltraitance ! ».

      Il n’en fallait pas plus pour échauffer le maire de la ville, Boris Ravignon qui a déploré samedi sur sa page Facebook cette partie du scénario. « Cette dernière réplique m’a plongé dans un abîme de perplexité. J’ai d’abord pensé que, ce feuilleton prenant pour décor principal la ville de Marseille, il s’agissait d’une aimable galéjade, d’un ironique mais amical clin d’œil. Et puis, après quelques rapides recherches, j’ai constaté que les scénaristes de "Plus belle la vie" était coutumiers du fait : ce n’est pas la première fois que les Ardennes y sont présentées comme une terre de relégation, tout juste bonne à accueillir des fonctionnaires mutés pour motif #disciplinaire », a-t-il écrit.

      Mais la polémique ne s’arrête pas là. Une campagne de réhabilitation est lancée sur Twitter, avec le hashtag « #plusbellelaviLLeCharleville ». « Réagissez en publiant par exemple des photos ou vidéos montrant la beauté de nos Ardennes, y compris l’hiver », demande le maire UMP. Les habitants se sont prêtés au jeu. Au total, plus d’une cinquantaine de tweets montrent les beautés de la commune.

      Il faut donc réhabiliter l’image de la ville... Une semaine après, aucune nouvelle, on doit supposer que l’immolé est toujours #entre_la_vie_et_la_mort.

      notes :

      . Synthèse subjective pas si ancienne, le bel énoncé formulé par le mouvement des femmes, « mon corps m’appartient » porte une (des) singularité(s) tout en résonnant universellement à l’occasion de maints écarts, de phénomènes multiples. Le corps, c’est ce dont les dépossédés peuvent reprendre possession, jusque dans l’#auto-destruction.
      Cet énoncé, je l’entends pour ma part -et cette fois comme un terrible hurlement implicite, non dit et qui condamne nos sociétés - lorsque, comme il y a une semaine, un allocataire du RSA s’immole par le feu dans les locaux d’une asso d’insertion.

      . Quand le CER me serre et m’asservit sans qu’il me serve : Insertion, l’unilatéral « #contrat_d’engagement_réciproque » du RSA
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5007

      #barbarie #technocratie #dépossession #corps

    • A l’été 1928, dans le n°1 de la revue Le Grand Jeu, animée notamment par Roger Gilbert-Lecomte, René Daumal, Roger Vailland, sous le titre « Tentation des volts », Marianne Lams écrivait :

      En avril 1922, un ingénieur visitait les ateliers de l’usine électrique de la Thomson-Houston. Il était accompagné d’un mécanicien qui semblait être le guide le plus sûr, car vingt années de servide dans cette usine avaient contraint son corps et son esprit à une attention sans cesse en éveil. Or, en passant près d’une barre de haute tension, ce mécanicien signala le danger qu’il y avait à s’en approcher et soudain l’étreignit de sa main.

      Flammes, colonne de fumée, corps carbonisé.

      L’enquête a révélé que ce mécanicien n’avait aucun motif de se suicider et était ce qu’on appelle un homme parfaitement normal. Mais j’imagine cette lutte éminemment tragique de vingt années contre la tentation des volts et son échec soudain.
      Qui ne s’est souvent senti infiniment tenté de se précipiter sous la rame de métro qui arrive. mais on imagine les convulsions du corps écrasé et les souffrances d’une demi-mort. Tandis que l’on sait qu’après une décharge de milliers de volts, il ne restera plus qu’un peu de fumée, et une mauvaise odeur, comme après la disparition du diable.

      On a alors une vision lumineuse de son pouvoir sur sa propre vie, sur la vie peut-être, dont à cet instant on croit être le centre. On veut l’éprouver Maître absolu de sa vie, on veut user du droit suprême, du droit de mort, pour être convaincu de sa propre toute puissance. On voudrait enfin en être sûr ; on atteint le stade du trouble extrême : la certitude du doute.
      L’aveuglante clarté dont en cet instant brille notre vie, fait surgir en nous l’idée d’une mort nécessaire, universelle, et nous nous laissons entraîner par le rythme des mondes agonisants que nous croyons percevoir. Nous mourons de leur mort que nous conservons avec une saisissante acuité. Nous oublions notre individualité qui nous enchaîne à ce monde en nous opposant à lui. Nous vibrons de sa vie ; nous sommes lui ; nous fermons les yeux.

      Citation piquée là : Totalement inconcevable (1)
      http://quadruppani.blogspot.fr/2015/03/totalement-inconcevable-1.html

  • Licenciée d’un établissement scolaire à la suite d’un statut Facebook (La Montagne)
    http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2015/01/12/licenciee-d-un-etablissement-scolaire-a-la-suite-d-un-statut-facebook_112

    Le lundi suivant, elle est de nouveau convoquée pour se voir recevoir une convocation pour un entretien préalable de licenciement. » Trois jours plus tard, Christelle est licenciée pour faute grave. Une semaine seulement après l’épisode Facebook. « Sans période de préavis et sans respecter le délai de cinq jours ouvrés après avoir reçu la convocation pour l’entretien préalable au licenciement. Je n’ai même pas pu négocier un licenciement en rupture conventionnelle. »

    #éducation #salariée_précaire #réseaux_sociaux #précariat #contrat_aidé #syndicats

    • Mais aussi :
      « Charlie Hebdo » : Un prof de philo suspendu pour ne pas avoir respecté la minute de silence
      http://www.20minutes.fr/societe/1524723-20150124-charlie-hebdo-prof-philo-suspendu-avoir-respecte-minute-s

      « Je suis sonné, je m’attendais à tout sauf à ça. Ce fameux jeudi, j’ai organisé des débats avec mes six classes de terminale. Le but était de comprendre les causes du terrorisme en sortant autant que possible de la passion et de l’émotion du moment »

    • Au détour d’une conversation, elle entend des choses choquantes, selon elle. « Ils parlaient d’une certaine classe en se moquant des élèves, les traitant de bulots et d’huîtres. Ils allaient trop loin. Je me suis dit, on confie nos gamins à des gens comme ça ? »

      Combien en ai-je entendu des commentaires aussi abjects de la part de collègues. Ne nous voilons pas la face : certains profs (même dans le primaire) n’aiment pas les pauvres.

      #apartheid

    • Je ne suis pas surpris par ce licenciement, et je ne pense pas qu’il ait le moindre rapport avec un effet « nous sommes des charlots » ou même tant que ça avec la seule propension à la délation encouragée par les réseaux sociaux - même si une délation et un propos publié ainsi se trouvent au coeur de celui-ci.

      A propos des emplois « aidés ».

      Je suis sorti il y a peu de deux ans de « contrat aidé » (CUI). J’en retire qu’un employeur (même une association) est très peu enclin à porter la moindre considération, le moindre respect à des salariés non seulement maintenus ainsi au dessous du seuil de pauvreté (temps partiels au smic horaire, incompatible ou très peu avec un second emploi) mais qui ne lui coûtent quasiment rien (quelques % de salaire lui reviennent, le reste payé par le conseil général). Quelques soient leurs compétences et le travail qu’ils effectuent. J’ai vu des licenciement abusifs, pour des broutilles.

      Quant au volet « formation », « accès à l’emploi » que ce type de contrat prévoit, si l’employeur s’en contrefiche, ça tombe bien : pôle emploi, qui a son mot à dire dans ce type de contrat, flique les chômeurs, pas les employeurs. Coincé par le loyer, et le reste, on y regarde à deux fois avant de lâcher son RSA et demi de salaire, et de retourner galérer plus avec moins.

      Comme ne le dit pas le slogan, « Dans le monde marchand, il vaut mieux être un produit qu’un employé gratuit »

    • Oui, j’ai aussi été des deux côtés de la barrière et ces dispositifs ne grandissent ou n’émancipent personne, absolument personne. C’est juste de la gestion de file d’attente pour les chômeurs et de la privatisation des esprits dans les structures « accueillantes ».

      Et dès mes premiers boulots, j’ai appris ma leçon : « grouillot un jour, grouillot toujours ».

      J’ai grandi avec le mythe de la valeur qui se prouve en gravissant tous les barreaux de l’échelle.
      C’est du total bullshit à destination des gueux, pour les laisser marner toute leur vie dans l’espoir de sortir du sous-sol après avoir prouvé leur totale soumission au système.
      Mais j’ai bien vite compris que la façon et le statut avec lequel tu arrives dans une boîte conditionnent bien plus ta carrière et ton avancement que toutes tes compétences et quelque soit la qualité de ton travail.

      Une gourde parachutée sur le perron des postes de direction s’en sortira toujours mieux qu’une bosseuse consciencieuse exploitée engagée pour son manque de prétention salariale.

      Bref, les emplois aidés, c’est de la merde qui te maintient dedans sans jamais t’offrir la moindre possibilité d’en sortir.

      Des contrats sans avenir : http://blog.monolecte.fr/post/2007/11/15/des-contrats-sans-avenir
      Et surtout : le précariat contre le salariat http://blog.monolecte.fr/post/2007/01/03/le-precariat-contre-le-salariat

    • Issus du FN le collectif Racine-Les enseignants patriotes
      http://www.collectifracine.fr
      « QUI SOMMES-NOUS ?
      Enseignants du primaire, du secondaire ou du supérieur, de l’enseignement général et technologique comme professionnel, du public aussi bien que du privé, nous nous engageons, dans le cadre du Rassemblement Bleu Marine, pour le redressement de l’Ecole de la République. »

      https://www.facebook.com/CollectifRacine?fref=ts