#Pôle_Emploi fait toujours plus de place au #service_civique
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/130218/pole-emploi-fait-toujours-plus-de-place-au-service-civique
Dans un contexte de réduction budgétaire et d’effectifs en baisse, l’agence chargée de gérer les demandeurs d’emploi ouvre largement ses portes aux volontaires du service civique. Payés 580 euros par mois, ces jeunes sont-ils utilisés comme des salariés au rabais ? Les syndicats craignent que ce ne soit bientôt le cas.
]]>Pétition unitaire des radios associatives
Le gouvernement a annoncé en août dernier sa décision de supprimer les #contrats_aidés de type CUI-CAE (130 000 au total).
Si dans certains secteurs associatifs, ceux qui remplissent les missions que l’Etat actuellement abandonne (santé, poste, éducation notamment) le gouvernement semble reculer, il n’en est pas de même pour le secteur culturel et médiatique.
L’impact d’une telle mesure signifie, à court terme, la disparition des #radios_associatives dont les salariè.es relèvent pour la quasi-totalité du dispositif des contrats aidés.
En supprimant brutalement ce dispositif, le gouvernement affirme de facto sa volonté de faire taire le principal secteur non commercial des médias hexagonaux et nous savons que d’autres mesures restrictives (FSER…) pourraient suivre celle-ci. C’est donc la survie des médias associatifs et non commerciaux, dont les #radios_libres sont un secteur emblématique et historique, qui est en jeu aujourd’hui.
De ce fait, nous appelons tous les acteurs du secteur à la #mobilisation_générale, dont la signature de ce texte n’est qu’une première étape.
Liste des 49 premières radios associatives signataires au 3 novembre 2017 : ▻http://www.rfpp.net/spip.php?article617
Cet automne 2017 est bien morose pour le secteur associatif en France, et les « radios privées non commerciales » ne font pas exception. Certaines déjà tiraient la langue : ces derniers mois, à mesure que des collectivités locales se désengageaient de leur financement, on a vu défiler les appels au secours. Avec la suspension des contrats aidés par le gouvernement cet été, et la dotation probablement très insuffisante du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) en 2018, des radios risquent de mettre la clé sous la porte. Une situation gravissime qui fragilise plus d’un millier de personnes déjà précaires, accentue l’atomisation de la société et atteint à la liberté d’expression.
▻http://syntone.fr/radios-associatives-peril-en-la-demeure/#note-2
▻http://syntone.fr/tag/radios-libres
source : @syntone
« Que croit l’Etat, qu’une subvention se retourne comme un colis sur Amazon ? »
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/271017/que-croit-l-etat-qu-une-subvention-se-retourne-comme-un-colis-sur-amazon
Charlotte Caccialupi, embauchée en contrat aidé, en octobre 2017. © MG Le double désengagement du gouvernement sur les #contrats_aidés et les crédits de #politique_de_la_ville touche en premier lieu les #quartiers_prioritaires. Illustration à Saint-Étienne-du-Rouvray, commune mise en lumière par la mort l’an dernier du Père Hamel, et sur les Hauts-de-Rouen. Dans ces quartiers, les #associations sont fragilisées au point de fermer leurs portes.
]]>Fin des contrats aidés à l’Éducation Nationale : toujours plus bas dans le précariat
Quels contrats aidés à l’école ?
Adressés aux personnes rencontrant des difficultés pour s’insérer dans la vie professionnelle, ces contrats d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE) sont particulièrement utilisés dans le secteur associatif ou par les collectivités territoriales. Dans l’éducation, ils concernent des aides administratives ainsi que les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH, ex-AVS). À la rentrée 2016, 68 000 personnes travaillaient dans les écoles avec ce type de contrat. [1]
Quelles sont leurs missions ?
Il s’agit principalement des auxiliaires de vie scolaire (AVS), qui accompagnent les élèves en situation de handicap (50 000), des assistants administratifs des directeurs d’école et des missions d’assistants à la vie scolaire dans le secondaire (environ 10 000). [3]
Ces situations de temps partiels contraints, concernant comme ailleurs principalement des femmes, étaient déjà dénoncés comme l’installation de la précarité en réponse à des vrais besoins des écoles, et correspondants à de réelles compétences.
Si tous les employeurs sont responsables de cet état de fait, l’Éducation Nationale, matrice institutionnelle de formation de la jeunesse française, n’est pas même fichue de former ses propres contrats aidés ! Cela tombe à point nommé, car l’État, qui a toujours fermé les yeux sur ces négligences particulièrement coupables, a décidé de concentrer les principaux moyens dévolus au financement des contrats aidés en 2017… vers l’Éducation Nationale !
Aucune vérification n’étant réalisée par l’institution quant à la nature et aux spécifications des postes proposés par les employeurs, on y trouvera aisément toutes sortes d’annonces illustrant l’illégalité patente des employeurs publics ou associatifs à l’égard du dispositif CUI-CAE. Des postes d’enseignants dans des écoles privées du premier degré, ou d’éducateurs de jeunes enfants. Des postes équivalent à ceux de travailleurs sociaux, voire de fonctionnaires… [2]
Une décision gouvernementale appliquée par les rectorats depuis la rentrée
Dans les académies, les instructions commencent à trouver leur application : dans les Bouches-du-Rhône, le Var, la Gironde ou encore le Cher, les rectorats ont déjà mis en œuvre une directive du ministère du Travail leur demandant de suspendre tout renouvellement et tout nouveau recrutement. De quoi inquiéter les syndicats : « Les missions, tant d’accompagnement des élèves en situation de handicap que d’aide administrative à la direction d’école, vont s’achever du jour au lendemain. Comment dès lors préparer la rentrée dans de bonnes conditions ? Quelles répercussions sur les élèves bénéficiant d’une notification d’aide ? » s’interroge le Syndicat national unitaire des instituteurs (SNUipp-FSU).
Ces contrats correspondent à des vrais postes de service. [1]
Combien de contrats supprimés à l’Éducation Nationale ?
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, a néanmoins reconnu lundi que 23 000 contrats aidés seraient supprimés, notamment ceux qui étaient affectés à l’assistance aux directeurs d’école primaire et à des « missions diverses ».
La secrétaire d’État aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, a de son côté confirmé que les 50 000 contrats aidés AVS seraient « sanctuarisés » tout en précisant qu’il faudrait « remettre à plat » ce statut qui n’est pas satisfaisant. [3]
Concrètement, sur le terrain, comment ça se passe ?
X est en CUI et fait fonction d’AVS mutualisée c’est-à-dire qu’elle accompagne deux élèves relevant du handicap (notifications MDPH), et donne, depuis la disparition de l’aide administrative affectée à l’école, des coups de main sur certaines tâches administratives. X a un contrat de 20h hebdomadaires. X est rémunérée 687€ (contrat de droit privé).
Son contrat arrive à terme. On lui propose de poursuivre ses missions d’AVS mutualisée en devenant AESH. Elle fera dorénavant 22h hebdomadaires. Elle sera payée 605 € (contrat de droit public).
Z est aide administrative auprès d’un directeur d’école, avec un contrat équivalent à X. Sa mission prend fin à la rentrée. La Direction Académique lui propose aussi un contrat d’AESH auprès d’élèves handicapés. Vendredi, elle se rend à sa nouvelle école pour rencontrer l’enfant et l’équipe pédagogique. Lundi, on la rappelle : finalement, il n’y a pas assez de contrats AESH disponibles sur le département. En fait, elle est juste virée. [4]
Résumons-nous :
– Soit t’es virée de ton emploi précaire, soit t’es reprise, mais moins bien payée.
– Des notifications MDPH ne pourront aboutir faute d’un nombre suffisant de postes d’AESH.
#éducation #précariat #handicap #MDPH #gestion_du_personnel #contrats_aidés #ressources_humaines #mépris #la_vie_des_riens
[1] Pas de rentrée sans contrats aidés (L’Humanité)
►https://www.humanite.fr/education-pas-de-rentree-sans-contrats-aides-640325
[2] De la misère (des contrats aidés) en milieu non-marchand (L’Alterpresse68)
►http://lalterpresse.info/de-misere-contrats-aides-milieu-non-marchand
[3] La suppression de contrats aidés menace-t-elle la rentrée scolaire ? (La Croix)
►http://www.la-croix.com/Famille/Education/suppression-contrats-aides-menace-elle-rentree-scolaire-2017-08-30-1200873
[4] Témoignages personnels
En savoir plus sur les enfants handicapés en attente d’auxilliaires de vie
[5] Handicap : pourquoi 3 500 enfants n’ont toujours pas accès à l’école
►http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/09/21/handicap-malgre-la-promesse-de-macron-3-500-enfants-sans-auxiliaire-de-vie-s
En savoir plus sur la situations des AESH
[6] La rentrée de rêve ! ou pas …pour les AESH (UNEAVS)
►https://briand0493.wordpress.com/2017/09/03/la-rentre-de-rve-ou-pas-pour-les-aesh
Fin des contrats aidés, le cri d’alerte du maire de Saint-Benoit de Carmaux ! | Le Club de Mediapart
►https://blogs.mediapart.fr/thomas-portes/blog/230817/fin-des-contrats-aides-le-cri-dalerte-du-maire-de-saint-benoit-de-ca
Hier j’ai eu l’occasion d’échanger avec Thierry San Andres maire communiste de St-Benoit de Carmaux dans le Tarn, au sujet des contrats aidés. Pour cette commune de 2500 habitants, l’annonce de leurs suppressions par le gouvernement Macron est un véritable drame.
Utilisés pour l’association du CLAE ainsi que pour la marie, ce type de contrat représente 7 emplois pour une comme Saint-Benoit de Carmaux.
Comment les maintenir sans le financement de l’État ? Voilà une question qui inquiète le maire depuis plusieurs jours. « Par mois l’État participe à hauteur de 12.000 euros sur un total de 15.000. Si demain je veux maintenir ces emplois je dois trouver 144 000 euros par an ! » précise Thierry San Andres.
Pour des collectivités déjà asphyxiées par la baisse des dotations cela est insurmontable.
]]>Restos du Cœur : la fin des repas chauds à Grenoble, faute de budget suffisant
►https://www.24matins.fr/restos-coeur-fin-repas-chauds-a-grenoble-faute-de-budget-suffisant-592802
Samedi, la présidente des Restos du Cœur de l’Isère a fait savoir qu’il ne va plus être possible de distribuer des repas chauds à Grenoble et ce en raison de la fin des contrats aidés annoncée par le gouvernement.
]]>Le mauvais procès fait aux contrats aidés | Alternatives Economiques
►https://www.alternatives-economiques.fr/mauvais-proces-aux-contrats-aides/00080033
Haro sur les contrats aidés. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a ouvert les hostilités le 9 août dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, juste avant les vacances parlementaires. Sans s’embarrasser de nuances : « Les études de la Dares 1, de l’OCDE, comme celles de la Cour des comptes, montrent trois choses. Premièrement, les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation. Deuxièmement, ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage. Troisièmement, ils ne sont pas un tremplin pour l’insertion professionnelle. » Fermez le ban !
]]>Macron-économie : la stratégie du choc.
Éducation. Pas de rentrée sans contrats aidés | L’Humanité
►https://www.humanite.fr/education-pas-de-rentree-sans-contrats-aides-640325
Décidément la première rentrée des classes du gouvernement Philippe ne se présente pas sous les meilleurs auspices. Après le cafouillage géant du ministre Blanquer sur la mise en place des CP à 12 dans l’éducation prioritaire, voici que l’organisation du retour en classes se heurte à la philosophie comptable du gouvernement et à ses recherches d’économies de bouts de chandelle. Cette fois, c’est le non-renouvellement de près d’un contrat aidé sur deux décidé par Bercy qui est en cause.
]]>René Revol (#Parti_de_gauche) attaque Montpellier journal sur deux fronts judiciaires – Montpellier journal
▻http://www.montpellier-journal.fr/2015/02/rene-revol-parti-de-gauche-attaque-montpellier-journal-sur-deux-
L’ami de longue date de Jean-Luc Mélenchon, maire de Grabels (Hérault) et vice-président de la métropole de #Montpellier n’y va pas avec le dos de la cuillère. Voudrait-il faire taire un site qui visiblement le dérange ? Montpellier journal est un média fragile avec moins de 300 abonnés et deux journalistes payés chacun 650 € nets par mois via deux #contrats_aidés. Visiblement l’élu « de la gauche la vraie » n’en a cure. Mais nous nous défendrons. Avec nos très modestes moyens mais nous nous défendrons car nous faisons un travail honnête, sérieux et approfondi. Et nous continuerons à le faire. Première étape : nous convions les abonnés, lecteurs, sympathisants le samedi 7 mars à l’Atelier du nord (quartier Figuerolles) pour une soirée de soutien.
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