• FEI10 : Bruno Verney : Pour en finir avec les conseils de classe ?
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/07022018Article636535842659698155.aspx

    10ème Forum des #Enseignants_Innovants et de l’#Innovation_Educative.

    [...] le #conseil_de_classe reste une instance qui n’a pas changé d’un iota depuis des décennies. Ce rituel trimestriel ou semestriel traverse le temps et n’a évolué ni dans son organisation ni dans son contenu ni dans son fonctionnement. Il n’est plus en phase avec les besoins des élèves, des parents et des professeurs de l’Ecole d’aujourd’hui. Je lui reproche d’avoir perdu tout sens pédagogique et il est devenu une simple chambre d’enregistrement, voire un lieu de procès par #contumace.

    Vous avez aussi abandonné le rituel des rencontres parents-professeurs : pour quelles raisons ?

    C’est aussi un rituel qui existe depuis des décennies mais que je considère comme dénué de sens. Les soirées sont interminables car certains professeurs ont du mal à absorber un flot considérable de parents devant leur salle tandis que d’autres passent une soirée bien seuls à attendre un hypothétique parent … Cela ne me semble plus appropriée.

    Il existe d’autres temps où les parents peuvent être rencontrés. Nous avons gardé bien entendu les réunions de rentrée et notamment la rencontre des parents d’élèves de 6ème avec les équipes pédagogiques en début d’année. Des cafés des parents externalisés, des événements festifs ouverts à tous et publics, sont autant de façons de multiplier les rencontres. Les échanges autour du travail, des devoirs et de la vie de l’établissement y sont bien souvent faits sur un mode de communication beaucoup plus détendu que les réunions parents-professeurs. Les messages éducatifs qui sont passés autour d’un café ou à la buvette d’un vide-grenier sont beaucoup plus percutants et suivis d’effets qu’à la lumière d’un néon de salle de classe un soir à 21h00. Ils sont également conviés au dispositif « devoirs faits ».

    Nous ne sommes plus autour d’un grand #rectangle avec des tables mais nous sommes simplement assis en #cercle tant lors de la première partie du suivi pour présenter le bilan de la classe, que lors des entretiens avec les parents et l’élève.

    Le travail sur le contenu des #bulletins est à poursuivre.

  • Haute-Loire : le voleur trahi par son slip dans une usine de saucissons
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/haute-loire-le-voleur-trahit-par-son-slip-dans-une-usine-de-saucisson-144

    Ce Roumain a donc été jugé mardi par le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay et condamné à un an de prison ferme. L’homme n’était pas à son procès. Il n’a pu dire pourquoi et comment il a perdu son slip. Quand les gendarmes mettront la main sur lui ce sera sans doute la première question qu’ils lui poseront avant de le conduire en prison.

    Après, l’idée qu’il puisse s’agir d’un coup monté n’effleure absolument personne, vu que c’est un Roumain, hein !

    • Je trouve aberrant à chaque fois ces jugements par contumace qui ne permettent donc pas à l’accusé de se défendre. Je n’ai pas souvent l’occasion de faire de la publicité pour l’Allemagne mais là elle est mieux organisée et plus juste que la France - si on omet qu’on est également soumis à une justice de classe.

      Bref - en Allemagne tu ne risques une condamnation par défaut qu’en cas d’infraction punie par une amende d’un montant maximal équivalent à 180 jours de prison.

      L’intention de la mesure est le contraire exact du raisonnement français en la matière. Ici on cherche à garantir pour chacun le droit de se défendre personnellement ( "Rechtliches Gehör" ) sauf en cas de bagatelle, alors qu’en France depuis 2004 on prive de son droit chaque accusé d’un crime particulièrement odieux sur base d’une sorte de défense légitime de la société.

      Je vois dans le texte allemand l’expression de la volonté de ne jamais se laisser répéter l’expérience du déni systématique des droits aux accusés sous les nazis.

      Rechtliches Gehör
      https://de.wikipedia.org/wiki/Rechtliches_Geh%C3%B6r

      http://dejure.org/gesetze/StPO/232.html

      Strafprozeßordnung, 2. Buch - Verfahren im ersten Rechtszug (§§ 151 - 295), 6. Abschnitt - Hauptverhandlung (§§ 226 - 275) § 232
      Durchführung der Hauptverhandlung trotz Ausbleibens des Angeklagten

      (1) Die Hauptverhandlung kann ohne den Angeklagten durchgeführt werden, wenn er ordnungsgemäß geladen und in der Ladung darauf hingewiesen worden ist, daß in seiner Abwesenheit verhandelt werden kann, und wenn nur Geldstrafe bis zu einhundertachtzig Tagessätzen, Verwarnung mit Strafvorbehalt, Fahrverbot, Verfall, Einziehung, Vernichtung oder Unbrauchbarmachung, allein oder nebeneinander, zu erwarten ist. Eine höhere Strafe oder eine Maßregel der Besserung und Sicherung darf in diesem Verfahren nicht verhängt werden. Die Entziehung der Fahrerlaubnis ist zulässig, wenn der Angeklagte in der Ladung auf diese Möglichkeit hingewiesen worden ist.

      (2) Auf Grund einer Ladung durch öffentliche Bekanntmachung findet die Hauptverhandlung ohne den Angeklagten nicht statt.

      (3) Die Niederschrift über eine richterliche Vernehmung des Angeklagten wird in der Hauptverhandlung verlesen.

      (4) Das in Abwesenheit des Angeklagten ergehende Urteil muß ihm mit den Urteilsgründen durch Übergabe zugestellt werden, wenn es nicht nach § 145a Abs. 1 dem Verteidiger zugestellt wird.

      #droit #Rechliches_Gehör #contumace #Abwesenheit