• Les #syndicats peinent à influencer les gouvernements européens
    http://fr.myeurop.info/2016/03/01/les-syndicats-peinent-influencer-les-gouvernements-europ-ens-14494

    Daniel Vigneron

    Les #confédérations syndicales françaises appellent à la mobilisation contre les projets de #réforme du #code_du_travail et des #allocations-chômage. Ce rôle de contestation politique et sociétale est en voie de disparition dans les autres pays européens.

    Une fois de plus, la #France semble à la veille d’importantes manifestations sociales. lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Espagne #Italie #Royaume-Uni #Suède #concertation #conventions_collectives #DGB #grèves #RFI #TUC #Unédic

  • L’#hystérie contre les réfugiés finira par déchirer l’#Europe
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/l-hyst-rie-contre-les-r-fugi-s-finira-par-d-chirer-l-europe-83624128

    Les #violences observées à Douvres et Stockholm se nourrissent des paroles prononcées par des hommes blancs en costume gris dans les capitales européennes. Récapitulons simplement quelques-uns des moments les plus épouvantables du premier mois de 2016 : Geert Wilders, la figure politique la plus populaire aux Pays-Bas aujourd’hui, a demandé à ce que les hommes musulmans soient enfermés dans des camps. Ses paroles ont attisé les flammes qui ont encouragé les nationalistes d’#extrême_droite à mener des émeutes contre les #réfugiés.

    Au Danemark, le parlement a voté des lois visant à confisquer les biens et les richesses des personnes recherchant l’asile. Au Royaume-Uni, lors de la séance des Questions au Premier ministre David Cameron, les personnes bloquées à Calais et à Dunkerque qui cherchent à se réfugier en Grande-Bretagne ont été décrites comme « un tas de migrants ». Et n’oublions pas que le président tchèque Miloš Zeman a qualifié la crise actuelle aux frontières de l’Europe d’#invasion islamique organisée.

    La force qui relie tout cela est le #racisme antimusulman, qui permet aux dirigeants de se soustraire à leurs #responsabilités. Les dirigeants autoritaires tels que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán évoquent les histoires des #invasions ottomanes pour attiser le soutien pour le #nationalisme et distraire leur peuple des #crises économiques et sociales qui touchent la société hongroise et européenne. Les « #socialistes » déclarés, comme François Hollande, ont abandonné la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » pour mener une guerre potentiellement infinie contre le soi-disant État islamique et imposer un #état_d’urgence continu au niveau national jusqu’à ce que cette guerre soit gagnée.

    Le racisme et la propagation de l’idée de différence sont des outils essentiels pour rejeter les exigences prévues par le #droit et les accords internationaux, comme les #Conventions_de_Genève. Les personnes sont désignées comme étant des « #migrants » ou des « monstres », car cela empêche de les reconnaître en tant que réfugiés, terme qui implique alors des responsabilités morales et juridiques.

    Nier ces responsabilités et les mettre sur les épaules des autres est la marque de fabrique actuelle de la politique de l’#UE. Un an après les espoirs nés de #Syriza, la #Grèce n’est guère plus qu’une nation sacrificielle. Les conditions qui ont été imposées par la terreur économique de la troïka et les #diktats migratoires des autorités européennes ont formé un terrain fertile pour le parti d’extrême droite #Aube_dorée. Plus que quiconque, ce sont eux qui tirent profit des échecs de Syriza.

  • Data Gueule | Migrants, mi-hommes
    http://asile.ch/2016/01/07/data-gueule-migrants-mi-hommes

    Une vidéo produite par Premières Lignes, StoryCircus et France Télévision fait le point sur les réfugiés, les déplacés internes, les passeurs, les murs, la terminologie et sur d’autres sujets qui relèvent du domaine des migrations. Et tord ainsi le coup sur certains préjugés.

  • Geneva Conventions laws of war ’need fixing’ - BBC News
    http://www.bbc.com/news/world-europe-35023029?ocid=socialflow_twitter

    David Rodin, a moral philosopher and co-director of the Oxford Institute for Ethics, Law and Armed Conflict, points out that “if you look historically at where the law of armed conflict came from, it’s about mutually advantageous reciprocity, it’s in the interests of both to have some restraint”.

    He adds: “So what do you do when you have a foe who is not interested in that reciprocity? There’s no benefit to us in behaving well if the enemy doesn’t.”

    This might be a seductive line of argument for countries engaged in the so-called “war on terror”.

    #conventions_de_Genève

    Il est quand même extraordinairement fabuleux de prendre comme prémisse le fait que les armées dites régulières, notamment occidentales, sont respectueuses des conventions de Genève, notamment vis-a-vis des combattants et des civils non occidentaux.

    #sidérant

  • Différé d’indemnisation spécifique Pôle emploi : appel à actions en justice simultanées - Recours radiation
    http://www.recours-radiation.fr/differe-d-indemnisation-specifique-pole-emploi.html

    Le 5 octobre 2015, à la suite d’un recours initié par plusieurs associations et syndicats (L’AIP -CIP-IDF, Les Matermittentes, Sud Culture Solidaires et Recours Radiation), le #Conseil_d'Etat a annulé
    l’arrêté d’agrément de la #convention_d'assurance_chômage 2014/2016, indispensable à son application.
    La principale illégalité constatée est le #différé_d'indemnisation spécifique de 180 jours, calculé à partir de toutes les sommes perçues à l’occasion de la rupture au-delà des minima légaux.

    Malheureusement, à l’exception des dispositions relatives à la répétition des indus et aux périodes non déclarées, l’annulation de l’arrêté a été reportée au 1er mars 2016 sauf pour les procédures en
    cours contre #Pôle_Emploi. Tous les différés non contestés (ou qui surviendront d’ici mars 2016) s’appliqueront.

    Après discussion avec des avocats avec lesquels nous travaillons, nous pensons qu’il est possible de dépasser le report de l’annulation en se fondant directement sur l’illégalité de la convention d’assurance
    chômage pour éviter de devoir rembourser le différé ou en obtenir le paiement.

    Par ailleurs, une partie des motifs d’illégalité se retrouvant dans la convention d’assurance chômage antérieure (ruptures du contrat de travail antérieures au 1er juillet 2014), il est également possible de
    contester le différé.

    Nous cherchons donc à réunir toutes les personnes intéressées pour s’impliquer dans une #procédure afin de rassembler les dossiers et d’en limiter le coût.

  • ANALYSE – La philosophie au secours des migrants... et des politiques - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    http://www.nonfiction.fr/article-7854-analyse__la_philosophie_au_secours_des_migrants_et_des_polit

    Ces contradictions entre un statut de #réfugié, créé en 1951 puis amendé en 1967, et la situation actuelle, montrent qu’il nous faut changer de paradigme pour pouvoir penser le sort de ces populations migrantes. Et cela d’autant plus que ce statut pose enfin un problème de droit de l’Homme : il nie la liberté des #migrants au profit d’une toute-puissance des Etats.

  • 13 enfants se sont encore noyés cette nuit au large de la Turquie. Bruxelles je te hais.

    Hellas : 13 barn druknet i Egeerhavet - Aftenposten

    http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/Hellas-13-barn-druknet-i-Egeerhavet-8223532.html

    Minst 22 mennesker, deriblant 13 barn, mistet livet da to båter med flyktninger og migranter sank på vei fra Tyrkia til Hellas natt til fredag, opplyser greske myndigheter.

    #réfugiés #turquie #mourir_en_mer #enfants #enfance

  • Doctors Without Borders announce they want international fact-finding commission - The Washington Post

    http://www.washingtonpost.com/rweb/world/doctors-without-borders-announce-they-want-international-fact-finding-commission/2015/10/07/24103848-6cd4-11e5-b31c-d80d62b53e28_story.html?wpisrc=nl_draw2

    President Obama apologized to Doctors Without Borders on Wednesday for an airstrike that killed 12 aid workers and 10 patients in Afghanistan, even as the White House withheld U.S. support for an international inquiry the relief group says is needed to investigate an attack that may qualify as a war crime.

    White House press secretary Josh Earnest said that Obama had spoken by telephone with Joanne Liu, international president of the group also known as Médecins Sans Frontières, or MSF, and expressed his condolences for Saturday’s strike in northern Afghanistan.

    #afghanistan #msf #hopital #meurtres #états-unis

    • #MSF demande que l’enquête soit menée par la « Commission d’enquête internationale humanitaire »
      http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201510/07/01-4907577-obama-presente-ses-excuses-a-medecins-sans-frontieres.php

      Trois enquêtes, une américaine, une afghane et une de l’OTAN, ont été diligentées. Mais Joanne Liu a réclamé une « commission internationale humanitaire » pour établir les faits [...]

      Cela n’a pas été uniquement une attaque contre notre hôpital. Cela a été une attaque contre les #Conventions_de_Genève. Nous ne saurions le tolérer », a-t-elle affirmé.

      Signées en 1949, les Conventions de Genève encadrent le comportement à adopter par les belligérants d’un conflit afin de protéger les blessés et les malades « en toutes circonstances ».

      MSF demande que l’enquête soit menée par la Commission d’enquête internationale humanitaire, créée officiellement en 1991 dans ce cadre. Pour que la Commission puisse se saisir d’un dossier, au moins un des 76 États l’ayant reconnue doit demander l’ouverture d’une enquête.

  • Le Temps | Vincent Cetail : « La #Convention_sur_les_réfugiés est quasi universelle »
    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/09/22/le-temps-vincent-cetail-la-convention-sur-les-refugies-est-quasi-universelle

    La Convention de Genève sur les réfugiés de 1951 est de plus en plus questionnée. Est-elle dépassée ? La réponse du spécialiste des migrations Vincent Chetail, professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement où il dirige le Centre des migrations globales.

    #Articles_de_presse #Documentation

  • « La Convention sur les réfugiés est quasi universelle »

    La Convention de Genève sur les réfugiés de 1951 est de plus en plus questionnée. Est-elle dépassée ? La réponse du spécialiste des migrations #Vincent_Chetail, professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement où il dirige le Centre des migrations globales

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/1af93916-6091-11e5-bcb8-823d68be581d/La_Convention_sur_les_r%C3%A9fugi%C3%A9s_est_quasi_universelle
    #réfugiés #asile #migrations #Convention_de_Genève

  • NOUS VOULONS ACCUEILLIR LES REFUGIES

    http://accueilrefugies.wesign.it/fr

    Un espoir à Berlin, Londres, Madrid ?

    NOUS VOULONS ACCUEILLIR LES REFUGIES

    Nous voulons accueillir les réfugiés. C’est notre devoir d’humains, de citoyens. Nous voulons accueillir les réfugiés parce que c’est normal. Il n’y a pas d’autre position digne. Il y a urgence absolue.

    #réfugiés #asile #migration

  • Viols en temps de guerre, le silence et l’impunité - par Agnès Stienne
    http://visionscarto.net/viols-en-temps-de-guerre

    Fin juillet 2015, Zainab Bangura, représentante spéciale des Nations unies dans la lutte contre la #violence_sexuelle en période de conflit s’indignait, lors d’une rencontre internationale à Québec, de la persécution systématique des femmes par le groupe armé État islamique (EI) sur tous les territoires que celui-ci assiège. Les conflits ont pour causes les ressources naturelles, le pouvoir, politique ou religieux, mais c’est sur les femmes et les filles, utilisées comme armes de guerre, que les combats se déchaînent. Cette synthèse historique et géographique dresse un état des lieux des #crimes_de_guerre contre les #femmes et l’efficacité des instruments juridiques censés les protéger.
    par @odilon

    #cartographie #viols #culture_du_viol #droit_des_femmes #guerre #conventions_internationales #conflits_armés

  • Sidéré je m’efforce de lire les messages de certaines et certains auteurs Seenthis.
    Pourtant elles et ils sont violents, grossiers, certains de leur fait. Une surtout qui parle de ses deux enfants avec une brutalité renversante, une vulgarité digne d’un soudard, paraissant leur reprocher d’être des garçons ? Comment comprendre ? On se prend à espérer qu’ une douleur dissimulée explique ces affreuses fanfaronnades.

    • « riche » ? Bien balancé, certes ( et même en pleine gueule) mais riche de quoi ? Mépriser ainsi sa progéniture ? Je n’y vois que la cruauté de l’impuissance, des termes pour salir...

    • Ces remarques là (j’imagine que tu causes de billets de @povrs, si je me gourre tu préciseras) j’y vois plutôt de l’exigence et pas du mépris. "L’amour" (maternel compris) ça permet de tartiner. Là le choix est inverse il me semble (autrement que Rilke conseillant au "jeune poète" de ne pas écrire de poème d’#amour). #Ne_pas parler d’amour peut permettre d’être plus juste, et puis il y a là une forme de pudeur. Et la lecture des post l’indique bien, et pas seulement en creux, (" Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. », dit-on).
      Comme disait un Gilles, méfiance avec les gros mots, les gros concepts...

      Je trouve plus emmerdant pour ma part, je l’ai indiqué, que cette sorte de retenue là ne soit pas aussi à l’oeuvre dans l’analyse sociale, politique. Avec une #binarité (vrais #pauvres et pas vraiment pauvres, par exemple) ou le reprise de gros concepts de l’idéologie dominante (#classes_moyennes), d’évidences non mises en cause et qui ne mènent selon moi à rien d’autre, dans les conditions actuelles, qu’à reconduire la balkanisation, l’atomisation capitaliste.

    • Il faudrait que j’aille relire le billet qui te choque, mais le jour où, je n’ai pas ressenti de haine ou de mépris pour ses enfants. Juste j’ai lu cette dénonciation de ce système qui fait que le privilégié ne pourra jamais comprendre ce que les autres (les non-privilégiés) lui reprochent. Bref, je n’ai pas lu de mépris pour sa progéniture comme tu sembles l’exprimer.

      Ceci dit, ce qu’elle vit me fait penser à la merde dans laquelle on a pataugé quand j’étais gamin. Ce n’était pas à ce point. Mais les combats étaient les mêmes. Mère seule, deux fils à élever, boulot de merde.

    • Tu dois avoir raison, @colporteur , je l’espère. Il n’est pas nécessaire et souvent menteur de parler d’amour, ( j’imagine ici que tu parles de « minauder », )c’est vrai, reste étrange pour moi ce type de vidange-provocation ( car je n’y vois pas de retenue, « pudeur » dis-tu sans crainte) et j’ai du mal à en percevoir l’exemplarité -et le profit dans le domaine social et politique.
      J’ai bien lu derrière ces imprécations une revendication « sociale » que je mets entre guillemets car cogner ainsi à côté me parait sans enseignement... Je regrette d’ailleurs d’avoir employé le mot vulgarité , brutalité conviendrait mieux
      Si l’envie t’en prend, @colporteur, développe un peu, je te lirais avec intérêt.

    • j’ai lu ce message, qui m’a fait rire d’abord (il y a aussi beaucoup d’humour (noir) là), et qui m’a rappelé les macho-feintes d’ado que j’utilisais pour esquiver la vaisselle... Plutôt pas mal dit tout ça, me suis pas sentis un pét’ agressé, plutôt du genre : ouais-c’est-vrai-’tain et voilà, c’est bien de le dire. Point. Je l’ai même envoyé à ma mère... Mais là, je trouve vraiment pas poli, et plutôt vraiment violent, de parler de quelqu’un comme ça, indirectement, en douce, façon hm hm, ça sent pas bon cette "vidange", cette "une surtout" pourrait-elle à tout hasard mieux articuler son propos dégueu, nous sommes tout de même sur Seenthis, j’attendais un peu de retenue et de réflexion... Effectivement psychanalyse sauvage et pour le coup vraiment bien plus crade et grossière (nan mais « être des garçons » qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire, à part que rien ne changera jamais ? (Dans la famille gros concept, je voudrais « être des garçons » s’il vous plaît))... Beaucoup de condescendance, de violence et de mépris là-dedans. Typiquement le genre de truc que ma mère s’est entendu dire presque tout sa vie... Pas glop du tout cette envie d’entresoi sur un truc ouvert il me semble... C’est pas pour distribuer les bons points, mais au moins Colporteur cherche le dialogue (et directement), avec de vrais arguments...

    • @tintin, merci pour les fleurs m’enfin après quelque temps ici, je suis pas du tout certain d’arriver à des échanges heureux (y compris pour cerner des désaccords sans toujours s’embarrasser de « bonnes manières »). Dans ce cas, je suis intéressé car j’ai découvert ailleurs @povrs, était content qu’elle débarque ici car j’apprécie bcp nombre de ses propos, bien que je sois aussi en désaccord sur plein de points qui me paraissent décisifs, sans trop savoir comment nourrir un échange à ce sujet.

      du coup, j’avais fait un machin indirect et mal ficelé, sur les classes moyennes
      http://seenthis.net/messages/374035

      et là de suite j’en découvre un autre de 2011 à ce sujet (avec du Wauquiez dedans)
      http://seenthis.net/messages/41883

      Pourquoi ? parce que je me rappelle que l’on entendait « mange ta soupe, il y a des Biaffrais qui meurent de faim », qu’on entend que les retraités sont comme les chômeurs des « parasites », que la concurrence dans le malheur fait prospérer la #misère, économique, existentielle, politique. Depuis on a trop bien vu comment chacun est invité à trouver au plus près son et ses #privilégiés, une distrayante activité d’#évaluation permanente qui recouvre de son bruit de fond, ponctue de ses percées les plus haineuses et ressentimentales une acceptation tacite de l’ordre social. On est supposé se venger comme ça de l’impuissance collective.
      Le capitalisme capture des affects et des désirs (il ne fait pas qu’exploiter le travail). Et c’est une de ses réussites que de canaliser ainsi l’hostilité à ce qui existe, la société du capital, pour en faire un des ressort de son maintien. Cette société fait la guerre à la population, y compris en brouillant sans cesse à son profit la distinction ami/ennemi... (cf. aussi le succès du complotisme)

      @paulo, sur l’aaaamour, faudrait peut-être regarder quelques critiques féministes :) on peut pas réifier à pertes de vue les relations, le concret, derrière des catégories aussi massives à perte de vue. Et oui, il n’y pas de pensée sans violence, sans nécessité, en bisounoursant tout ça, on pense plus rien. @povrs donne ailleurs une réponse directe sur la "#dévotion_maternelle
      http://seenthis.net/messages/375058

      sinon, sur les différents politiques avec @povrs j’aurais du mal à développer sans moultes pérégrinations et digressions, ou pire, renvoi à des citations qui seraient supposée m’économiser le soin de formuler, mais j’essayerais (...) d’y revenir ; par delà le dialogue, ça pose d’énormes problèmes politiques, bien plus durs, généraux, et dont je sais pas comment ils pourraient être posé de façon maniable, de façon à faire jouer quelque chose contre l’actuel, à gagner de la marge de manœuvre, un peu d’espace.

    • Voilà, quand je disais riche et bien balancé, ça rejoint à mon sens ce que dit @intempestive. La forme choque sans doute, mais le fond se tient, et à chaque fois, tu as une thèse derrière. Y-en a combien des gens capables de t’expliquer cette histoire de privilèges ? Là, c’est bien expliqué, et c’est illustré :-D Les autres billets, pareil. On est d’accord, c’est pas propre comme du journalisme. Mais c’est à mon goût au moins aussi intéressant que du Vive le Feu... s’il s’agit de comparer avec une autre forme d’écriture peu orthodoxe.

    • @povrs le seuil de pauvreté n’est qu’une #convention, et il y en a plusieurs, c’est un pourcentage du revenu médian disponible.
      (En France, un #individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 828 euros ou 993 euros selon le seuil de pauvreté adopté."). La question qui est pauvre, elle se pose, si c’est sur le mode de l’accusation (faux pauvres), c’est un appui à tous les dénonciateurs d’assistés de profiteurs, à tous ceux qui veulent faire croire que c’est la richesse qui fait défaut, alors que c’est la politique qui manque.

      La politique c’est justement ce qui détermine les conventions, un rapports de forces.

      Tu réponds guère à ce que je disais par ailleurs mais pour reprendre ton exemple, une femme mère vélib de deux enfants qui touche 2500 boules (près de 1000 boules au-dessus du revenu médian), ben si elle est en CDD et que c’est à Paris, ça a rien d’évident, pas du tout, du moins je crois (sauf bonne pension alim, patrimoine, black).

      J’ai aimé les mouvements de chômeurs et précaires dans les moments ou personne n’y était trop assigné à une place, où les différences, les disparités donnaient lieu à un style d’intervention aiguisé, ouvert, une composition de forces. Puis, il y a eu des gens pour dire que à moins d’être au minima (ce qui était aussi mon cas à cette époque, c’est chronique) on était trop « privilégié », par exemple en touchant une alloc chômage. Un poujadisme du pauvre, typique de la défaite, passée et à venir. C’est rester sur le terrain indiqué par Jospin en 1998, lorsque disant « je préfère une société de travail à l’assistance », il a joué le travailleur pauvre (imaginaire) contre le chômeur (imaginaire).

      Déjà dans les années 80 il y avait dans les mouvements de chômeurs de l’époque une propension a considérer les ceusses « ayant » un emploi comme des privilégiés. On les connait les emploi non ? Il est où le privilège ? Pas partout.

      A part ça, ayant été un bout de temps au RMI (avec un loyer en sous loc) sans APL je ne sais même plus comment j’y arrivais à l’époque, à deux ou trois sources bien trop annexes près. Et pourtant je suis au RSA depuis un bout de temps à nouveau.
      L’imagination sur comment sont ou font les autres, ça marche encore moins bien dans pas mal de cas, sauf « enquête », analyse concrète des situations concrètes.

    • @colporteur dit : « Et oui, il n’y pas de pensée sans violence, sans nécessité, en bisounoursant tout ça, on pense plus rien. »
      Non. Il y a de la pensée sans violence, surtout quand on évoque les violences sociales et c’est même celle qui fait avancer chacun. ( toutes les _réactions_ou presque sont des jugements expéditifs, oui. ) Cet échange est une empoignade dans laquelle chacun aimerait me foutre sur la gueule.
      Quant à « l’entre-soi » évoqué, c’est hors de propos, procès d’intention. Je ne connais personne, je pose des questions.

      Colporteur, tu as résumé la question, je te cite :
      « la concurrence dans le malheur fait prospérer la #misère, économique, existentielle, politique. Depuis on a trop bien vu comment chacun est invité à trouver au plus près son et ses #privilégiés, une distrayante activité d’#évaluation permanente qui recouvre de son bruit de fond, ponctue de ses percées les plus haineuses et ressentimentales une acceptation tacite de l’ordre social. On est supposé se venger comme ça de l’impuissance collective. »

      ça doit soulager ?

    • La honte et sa violence sont des causes de la pensée :

      « Un des motifs de l’art et de la pensée, c’est une certaine #honte_d’être_un_homme. L’écrivain qui l’a dit, redit, le plus profondément, c’est Primo Levi. Il a su parler de cette honte d’être un homme, dans un livre extrêmement profond puisque c’est à son retour des camps d’extermination. Il dit : quand j’ai été libéré, ce qui dominait, c’était la honte d’être un homme. C’est une phrase à la fois très splendide, très belle, et puis ce n’est pas de l’abstrait. C’est très concret, la honte d’être un homme. Mais ça ne veut pas dire nous sommes tous des assassins. Ca ne veut pas dire nous sommes tous coupables. Il dit : ça ne veut pas dire que les bourreaux et les victimes sont les mêmes. On ne nous fera pas croire ça. La honte d’être un homme, ça ne veut pas dire : on est tous pareils, on est tous compromis, etc. Mais ça veut dire plusieurs choses. [...]

      Cela veut dire à la fois : comment est-ce que des hommes ont pu faire ça ? DES hommes, c’est-à-dire d’autres que moi. Et deuxièmement, comment, moi, est-ce que j’ai quand même pactisé ? Je ne suis pas devenu un bourreau, mais j’ai quand même pactisé assez pour survivre. Et puis une certaine honte, précisément, d’avoir survécu à la place de certains amis qui n’ont pas survécu. Moi je crois qu’à la base de l’art, il y a cette idée, ce sentiment très vif, une certaine honte d’être un homme qui fait que l’art, ça consiste à libérer la vie que l’homme a emprisonnée. [...]

      Mais quand je parle de la honte d’être un homme, ce n’est pas seulement au sens grandiose de Primo Lévi. Chacun de nous, dans notre vie quotidienne, il y a des événements minuscules qui nous inspirent la honte d’être un homme. On assiste à une scène où quelqu’un est un peu trop vulgaire, on ne va pas faire une scène, on est gêné, on est gêné pour lui, on est gêné pour soi puisqu’on a l’air de le supporter. Et là aussi, on passe une espèce de compromis. Et si on protestait en disant « mais c’est ignoble ce que tu dis ! » ? On aurait l’air de faire un drame... On est piégé, on éprouve alors, ça ne se compare pas avec Auschwitz, mais même là, à ce niveau minuscule, il y a une petite honte d’être un homme. »

      Abécédaire de Gilles Deleuze.

      On pense depuis des contraintes, une violence. La béatitude, c’est ne pas penser (transe, télé, médiation, sport, peu importe ici) autre chose que la béatitude et les moyennes d’y parvenir ou de l’accroître.

      Le post sur le dévouement maternel le montre bien, être féministe et devoir admettre que d’autres, sans théories explicite, « s’en sortent mieux » de la culpabilité, du travail de reproduction (production de travail vivant, par exemple l’élevage des enfants). Voilà un truc brutal.

      Ce qui est brutal autrement, c’est d’en arriver à des justifications du genre « moi aussi je sais ce que c’est que d’être pauvre » ou puisque me dit que j’aime pas mes enfants, je vais monter que j’en suis l’esclave pour que cela soit difficile à soutenir" (alors que la démonstration d’amour - qui comme la révolution dans la chanson est la sans être nommée, pudeur, superstition ? mais aussi précaution : que le mot ne vienne pas tenir lieu de...) à déjà été donnée par divers post de povrs.

      Y a pas d’empoignade, juste deux personnes qui ont eu l’amabilité de dire que ce n’est pas élégant de parler de quelqu’un sans s’adresser à la personne concernée. C’est une attitude empathique. On peut le dire autrement, en terme juridique, « principe du contradictoire ».
      Mais c’est aussi comme de parler de quelqu’un qui est là, présent, à la troisième personne. Si on est trois au troquet et que je te dis du 3eme, « il parle avec brutalité », il n’y a que deux possibilités, soit c’est une forme de connivence entre les trois locuteurs qui ponctuellement s’expriment comme ça, acceptent que l’un des locuteurs cause comme ça, par exception, soit c’est à l’inverse effectivement un entre soi brutal pour le coup, où on est passé de de trois à 2, l’un des présent étant nié.
      Il était là l’entre soi, pas dans le fait de « se connaître » ou pas.

    • @povrs et donc on va évaluer l’urgence de chacun⋅e, un⋅e par un⋅e, on va se donner un ticket avec un numéro, et ensuite on attend notre tour ? :)

      (arg… on risque d’attendre longtemps avant les milliards de gens non-occidentaux dont on a pourri la vie - oui toi aussi, le pauvre - et qui auront un ticket avant nous.
      ben oui si on se met à s’évaluer et se concurrencer entre pauvres, c’est ça que ça donne.)

      ou bien on essaye de s’organiser dans la majorité qui vit plus (les vrais pauvres ?) ou moins (les faux pauvres ?) dans la même merde, contre celleux qui n’ont vraiment que des privilèges [1], ainsi que contre la manière de vivre actuelle en général ?

      [1] je ne parle ici que des privilèges de classe sociale évidemment, je n’oublie pas, quelque soit la classe, les autres privilèges (genre, race, handicap, etc)

    • Encore cette histoire de classemoyenne. Le truc c’est que pour l’instant, par rapport à ce que j’ai lu, on a l’impression que pour toi ya « pauvres-(seuildepauvreté)-classemoyenne-(seuildejesépakoi)-riches », et que ça, avec le truc du milieu énorme.

      Un⋅e prolétaire smicard⋅e ça a pas d’impôt que je sache. Et à ta manière d’écrire on a l’impression qu’illes font partie des sales bourgeois à étriper, et qu’il n’y a aucune unité possible avec ces sales privilégiés de merde. Enfin perso je l’ai ressenti comme ça pour l’instant. Mais c’est peut-être que des maletears ou des smictears… :)

    • En fait, on oublie un peu qu’être pauvre, c’est se priver, c’est devoir gérer les privations. Mais il y a aussi être misérable. C’est quand la somme des privations attaque le noyau dur de la survie. La misère, c’est autre chose, c’est effectivement ne plus pouvoir avoir de vie sociale du tout, parce que pas assez pour bouffer, pour inviter à bouffer, pour aller bouffer, pour aller où que ce soit d’ailleurs, ne pas avoir d’autre activité concrète que de survivre.
      Moi, je suis pauvre et surtout précaire, ce qui est une autre sous-espèce. Des fois, j’ai du fric. Donc je n’en fais rien. Je le garde pour toutes les fois où je n’en ai pas. Pour durer jusqu’à la prochaine fois où j’aurai du fric, sans savoir quand ça arrivera ou si ça arrivera. Mais en moyenne, j’ai juste de quoi payer les factures au moment où elles arrivent. C’est déjà bien.
      Mais pas d’éponger un coup dur. Pas d’avoir des loisirs.

      Donc, ce n’est pas la misère. Mais c’est la pauvreté.

      Après, quand quelqu’un se trouve pauvre parce qu’il ne peut pas refaire sa cuisine ET partir en vacances à l’étranger, j’ai un peu envie de le baffer.

    • Après, quand quelqu’un se trouve pauvre parce qu’il ne peut pas refaire sa cuisine ET partir en vacances à l’étranger, j’ai un peu envie de le baffer.

      Et même que chez ces gens-là, on envie les pauvres (traduire par « chômeurs ») parce qu’ils gagnent autant que vous sans rien branler. Elle est pas belle la vie ?

    • Sauf que les smicard⋅e⋅s, illes sont pas forcément tou⋅te⋅s seul⋅e⋅s. Loin de là. Ça peut être pratique d’imaginer des choses sur les gens pour répondre, mais des fois ça rate. :)

      Au-delà de ces détails, mes remarques précédentes correspondaient à l’inverse d’un concours, puisque je ne cesse de dire que même avec des revenus différents ou des vies différentes (et je rejoins carrément la distinction de @monolecte juste avant, avec les mêmes baffes), quand on reste plus ou moins dans la merde, c’est quand même mieux d’essayer de s’unir un tant soi peu.

      Concurrence vs Coopération… toussa… (ce qu’on apprend pas à l’école quoi.)

      Bon et au dodo, parce que ya des gosses qui se lèveront tôt même si les adultes traînent sur le net trop tard. :)

    • Mise à part s’il a beaucoup de chance avec son loyer, le célibataire SMICard peut très bien être pauvre.
      Le truc, c’est les dépenses contraintes. Elles tuent les misérables, étranglent les pauvres et paupérisent une grande partie de ceux qui surnagent un peu au-dessus.
      Et le gros des dépenses contraintes et vachement sous-évaluées par l’INSEE et les autres, c’est le logement.

      Nous, on est bien : 30% d’efforts par rapport aux revenus du foyer. + le chauffage. L’hiver, on monte à... 60% d’efforts. Là, ça rigole moins. Sans l’électricité, la flotte et les assurances.
      Pour le logement, en vrai, toutes dépenses confondues, on est à 50% d’effort toute l’année. En se pelant les miches l’hiver. Le premier hiver, on a chauffé comme quand j’étais gosse, autour de 19-20℃. Là, on a eu du mal à payer.

      Ensuite, tu ajoutes le fait que si notre logement est moins cher, c’est parce qu’il est moins confortable, mais surtout, en pleine cambrousse. Donc, il faut absolument un véhicule pour faire... tout. Environ 20-25% d’efforts en conduisant au minimum (tu calcules toujours tes trajets pour faire le maximum de choses en un minimum de kilomètres. Et tu renonces à pas mal d’autres pour ne pas plomber la facture... comme aller voir tes amis un peu éloignés.

      Une fois qu’on a réglé les autres factures, comme la mutuelle, la cantoche et les autres putains d’assurances obligatoires qui sont juste du racket, parce qu’ils ont bien l’intention de ne rien te rembourser en cas de problèmes, ben c’est plus que serré pour la bouffe. Et rien d’autre ne passe.

  • Israël sait depuis bien longtemps que ses colonies et la démolition de maisons palestiniennes sont illégales
    By Gershom Gorenberg 19.05.15 - traduction par L. Delval.
    http://www.pourlapalestine.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1987:israel-sait-depuis

    C’était en mars 1968. Le directeur-général du cabinet du premier ministre [israélien], Yaakov Herzog, reçut du conseiller juridique du ministre des affaires étrangères, Théodor Meron une note estampillée « Top Secret ». Faisant autorité auprès du gouvernement en matière de droit international, Theodor Meron répondait à des questions à propos de la légalité des démolitions [par l’armée d’occupation] de maisons de Palestiniens suspectés de « terrorisme » à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, ainsi qu’à propos de la déportation de résidents arabes sur base de considérations « de sécurité ».

    Sa réponse : les deux types de mesures constituent des violations de la quatrième Convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre, qui date de 1949. Les justifications avancées par le gouvernement [israélien] - à savoir qu’elles étaient permises sur base des règles, toujours en vigueur, édictées par la Grande-Bretagne [à l’époque du mandat britannique sur la Palestine], et que la Cisjordanie n’est pas un « territoire occupé » - peuvent avoir une certaine valeur en tant que propagande (hasbara), mais sont juridiquement bien peu convaincantes.
    (...)
    La note de Meron a été découverte dans les dossiers de Yaakov Herzog aux Archives de l’Etat [d’Israël] par Akevot, une nouvelle organisation qui s’est fixé pour objectif d’explorer les archives pour découvrir des documents qui permettent d’éclairer les questions relatives aux droits de l’homme dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Le document, dont l’original est en hébreu, a été rendu public la semaine passée (traduction en anglais disponible ICI [ http://www.hamoked.org/files/2015/1159122_eng.pdf ] ).

    (...) A propos de Theodor Meron, il est bon de noter ceci : né en Pologne, il a passé ses premières années d’adolescence dans un camp de travail nazi. Après son arrivé en Palestine, il a repris des études pour récupérer le temps perdu, et a fait des études de droit à l’Université Hébraïque, puis un doctorat à Harvard et un post-doctorat à Cambridge, l’une et l’autre en droit international.

    Il est ensuite entré au Ministère israélien des Affaires étrangères. Une dizaine d’années après avoir rédigé les avis juridiques dont il est question ci-dessus, il est retourné dans le monde universitaire pour enseigner le droit international à l’Université de New-York. En 2001, en tant que citoyen des Etats-Unis, il a été désigné comme juge au Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie. Il préside actuellement toujours ce tribunal, et est considéré comme un des plus éminents spécialistes au monde en droit humanitaire de la guerre.

    Après que son avis de 1967 sur les colonies dans les territoires occupés aient été rendu public, il a déclaré au journal « The Independant » qu’il « aurait émis le même avis aujourd’hui ». La raison en transparait clairement dans son avis de 1968, dans lequel il écartait les interprétations « étroites, trop littérales » de la Convention de Genève. Cette convention, disait-il, « est une convention humanitaire destinée à protéger les droits de la population civile ».

    #droit_international #conventions_de_Genève

    • Eric Rouleau le mentionne dans son livre Dans les coulisses du Proche-Orient dans le chapitre VII : L’occupation « libérale » pages 217-218

      La prudence s’imposait dans les premières années suivant la guerre de 1967. Un petit nombre de centres de peuplement furent établis sous le nom hébraïque de nahalim (« avant-postes militaires »), destinés, disait-on, à assurer la sécurité des territoires. Ils avaient le double mérite d’être légitimes par rapport au droit international, et protégés des regards indiscrets. Toutes mes demandes de visite de l’une de ces implantations – en réalité, les premières colonies de peuplement – furent rejetées courtoisement. Ce maquillage avait été rendu nécessaire par un rapport soumis dès la fin de la guerre de 1967 par le conseiller juridique du gouvernement, l’avertissant que la création de colonies dans les territoires occupés constituerait une double violation de la IVͤ convention de Genève, ainsi que de celle de La Haye (ce qui fut confirmé maintes fois par l’ONU et la Cour Internationale de justice). Archivé « secret d’État », le rapport n’a été révélé qu’en juin 2007 par son auteur, Theodor Meron. Survivant de l’Holocauste, considéré comme l’un des plus grands juristes au monde, il a présidé jusqu’en 2005 le tribunal pénal international pour la Yougoslavie.

      #Eric_Rouleau

  • #Step_It_Up

    #Step_It_Up : #Dignité, #Droits et le #Développement est la campagne mondiale lancée par le Forum des migrants dans le réseau d’Asie (Migrant Forum in Asia (#MFA) et des affiliées comme les organisations de société civile, les #syndicats, le Comité sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles ainsi que l’Organisation Internationale du Travail, qui met en évidence l’importance de la Convention internationale sur la Protection des Droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles (Convention des Travailleurs Migrants des Nations Unies / CMW). Au 18 décembre 2015, marque le 25ème anniversaire de l’adoption du Convention qui garantit spécifiquement les droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles.

    Le 25ème anniversaire de la Convention des Travailleurs Migrants des Nations Unies est l’occasion idéale pour le mouvement des droits des migrants pour célébrer la défense sans faille à la ratification et la mise en œuvre de cet instrument international des droits humains, qui s’occupe des droits de l’homme et des droits du travail des travailleurs migrants et s’étend une protection aux membres de leurs familles. La campagne lancée, le 18 Décembre 2014, le Step It Up : encourage toutes les parties prenantes – États parties, les syndicats, les organisations d’employeurs, les organisations de la société civile, les travailleurs migrants et les membres de leurs familles à prendre part à cette longue initiative mondiale de l’année, à compter du 18 Décembre 2014 au 18 Décembre 2015. Les activités liées à la promotion des droits humains des travailleurs migrants et les membres de leurs familles, ainsi que les engagements avec les États à ratifier la CMW trouveront place ici, dans la plate-forme en ligne de la campagne, Step It Up.

    La plate-forme en ligne de Step It Up cadre la campagne sur les thèmes suivants : promotion de la ratification de la Convention des Travailleurs Migrants des Nations Unies, les enfants des travailleurs migrants, particulièrement en mettant fin à la détention des immigrations des enfants, les travailleurs domestiques migrants, les contributions des travailleurs migrants dans leurs pays d’origine et de destination, et les situations de travail forcé, une poursuite humain et les pratiques de l’esclavage que les travailleurs migrants ont subis. La campagne est aussi liée avec d’autres efforts de ratification, y compris la Convention de l’OIT sur le travail domestique n ° 189 (C189), la Convention n ° 97 de l’OIT (sur les travailleurs migrants), Convention de l’#OIT n ° 143 (Convention des travailleurs migrants) et l’OIT forcé Protocole du Travail.

    Ces thèmes et la ratification des droits de l’homme et les droits du travail des traités internationaux influencent directement la vie et la réalisation des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles. La campagne Step It Up s’efforce à travers la plate-forme en ligne et d’incorporer ensemble ces questions interdépendantes et souligne que la migration n’est pas un cas isolé, mais est lié à diverses dimensions de la lutte des peuples pour l’égalité, la dignité, le travail décent et les droits humains.

    “Il est donc difficile d’envisager comment le processus de la main-d’œuvre de migration peut améliorer le développement dans les pays d’origine et de destination en absence de respect adéquate pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles pendant l’ensemble de l’intégralité de migration du départ et du retour. (Cholewinski, 1997) ”

    Les messages que vous voyez dans cette plate-forme en ligne placent les travailleurs migrants et les membres de leur famille au cœur des discussions sur la migration et illustrent comment la #Convention_des_Travailleurs_Migrants des Nations Unies peut affecter positivement leur dignité, les droits, et le développement.


    http://cmw25.org/about
    #travail #migration #campagne

  • Festival du Film dans les Alpes

    Festival du film de montagne d’Autrans - France
    http://www.festival-autrans.com

    Orobie Film Festival - Bergamo - Italie
    http://www.montagnaitalia.com/OFF15.html

    Sestriere Film Festival - Sestriere (TO) - Italie
    http://www.montagnaitalia.com/SESTRIERE%2015.html

    Cervino Cinemountain - Cervinia - Italie
    http://www.cervinocinemountain.it

    Festival della montagna di Cuneo - Italie
    http://www.festivaldellamontagna.it

    Festival du Film des Diablerets - Suisse
    http://www.fifad.ch

    Mountain Film Festival #Domžale
    http://imffd.com

    Bergfilmtagen - #Going - #Autriche
    http://www.bergfilmtage.at

    Mountain film - #Graz - Autriche
    http://www.mountainfilm.com

    Film festival della Lessinia - Bosco Chiesanuova (VR) - Italie
    http://www.ffdl.it

    Livigno Film Festival - Italie
    http://www.europeanfreeridefestival.com/it

    Festival dei Festival Lugano - Suisse
    http://www.festival-dei-festival.ch

    Film Festival St. Anton - Autriche
    http://www.filmfest-stanton.at

    Festival International du Film de Montagne Tegernsee - #Allemagne
    http://www.bergfilm-festival-tegernsee.de

    Festival international du film Aventure et Découverte - Val d’Isere - France
    http://www.festival-aventure-et-decouverte.com

    Trento film festival - Italie
    http://trentofestival.it

    www.alpconv.org
    #cinema #film #alpes #lugano #trento #france #autrans #bergamo #Suisse #italie #montagne #slovenie #livigno #trento @cdb_77

  • La réalité sociale des #conventions_d'intégration. Un contrat à sens unique

    Les conventions d’intégration symbolisent pour beaucoup la politique suisse d’intégration des étrangers et son slogan « encourager et exiger », esprit dont s’imprègne la nouvelle Loi sur les étrangers toujours en travaux aux Chambres fédérales. Un discours revendiqué comme novateur et comme la panacée aux problèmes d’intégration mais qui souffre dans la pratique du flou juridique laissé à la notion même d’intégration (VE 149). Bien que le législateur insiste sur une interprétation large impliquant à la fois la société dans son entier et les individus étrangers, les politiques d’intégration cantonales (PIC) ne disposent finalement que de leviers restreints pour intervenir sur ces processus, parmi lesquels la convention d’intégration. Reste à savoir quel type d’« intégration » est produit et permis, au final, par ces mesures. C’est ce que l’auteure du présent article examine, dans son travail de Master à l’Université de Fribourg, en prenant comme exemple les conventions d’intégration.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/04/02/un-contrat-a-sens-unique
    #intégration #Suisse #réfugiés #asile #migration

  • CIP-IDF > Préambule à une lecture de la convention chômage / le mot annexe / description attentive des formulations des annexes dans la convention d’assurance chômage. Commission annexe
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7549

    La commission annexe décide de s’attaquer à la #convention d’assurance #chômage du 14 mai 2014 par le biais du mot #annexe.
    #Intermittents et #précaires de l’emploi, indemnisés ou non, nous manions régulièrement ce mot : une partie d’entre nous sait « dépendre » d’une annexe au régime général de l’assurance chômage.

    Les trois annexes qui reviennent souvent sont :
    • l’annexe 4, dite « des #intérimaires »
    • l’annexe 8, dite « des #techniciens du cinéma et du #spectacle vivant »
    • l’annexe 10, dite « des #artistes »

    Mais on le sait – et ceci est d’autant plus évident puisqu’il y a numérotation – il y a d’autres annexes.
    Quelles sont-elles ?
    Sont-elles toutes liées à des pratiques d’#emploi ? Et lesquelles ?
    Comment sont-elles numérotées ? Chronologiquement ? Sur d’autres critères ?
    Comment sont-elles apparues, ont-elles été obtenues, ont-elles été imposées ?
    Combien de personnes, indemnisées et #non_indemnisées, sont-elles concernées par chacune des annexes ?

    Plus largement : c’est quoi, une annexe ? D’où vient ce mot ? Quels sens a-t-il ?

    La commission annexe, gardant en mémoire les propos d’un ministre expliquant en 2003 que ces considérations techniques étaient trop compliquées pour être comprises par les #chômeurs, s’attache à creuser toutes ces questions, supposées annexes, pour comprendre et décrypter les mécanismes en jeu lors des négociations de l’assurance chômage, passées, présentes et futures.
    Elle (se) questionne notamment sur le rapprochement du Règlement général * avec les annexes, en ce qui concerne la prise en compte de la #discontinuité_de_l’emploi, notamment avec l’#activité_réduite.

  • 3 janvier 2015 : la France annonce la reprise des travaux du site de stockage des déchets nucléaires à Bugey pour avril 2015.

    Une façon comme une autre de nous faire un cadeau empoisonné par ces chers voisins qui ne savent pas où fourguer leurs déchets nucléaires moyennement radioactifs, mais à longue durée, ou MAVL pour ceusses qui ne jurent que par les sigles. Il n’empêche que les GenevoisES ne devront pas être les seuls intéresséEs puisque ce dépôt sera équidistant avec Lyon et devra être exploitable en 2017, soit dans deux ans. Ce qui laisse peu de temps pour construire un site de dépôt de ce type et de cette envergure puisqu’aux dernières nouvelles, en 2008, l’ICEDA avait évalué la durée de construction de 3 à 4 ans. Le béton aurait-il changé ? Toujours est-il que ce centre pourra stocker jusqu’à 2’000 tonnes de déchets qui seront issus essentiellement les matériaux de démantèlement de neuf réacteurs : de Brennillis en Bretagne, de Saint-Laurent et de Chinon au Centre, de Chooz dans les Ardennes, y compris celui du Superphoënix de Craint-Ma-Ville – qui n’a de Super que le nom – et celui de Bugey1, le site le plus vieux de France et proche du Rhône, en plus !

    http://lesazas.org/2015/01/04/3-janvier-2015-la-france-annonce-la-reprise-des-travaux-du-site-de-stockage

    #nucléaire #bugey #déchets #convention Espoo

  • CIP-IDF > #Droits_rechargeables, précarité éternelle
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7461

    Depuis le 1er Octobre, la convention d’#assurance_chômage signée le 22 mars et agréée par le #gouvernement est en application dans son intégralité.

    Les témoignages arrivent en nombre chaque jour. C’est le désespoir qui s’exprime pour des milliers de gens. Nous l’avions dénoncé dès la signature, aujourd’hui les faits parlent d’eux-mêmes.

    Une fois de plus, ce sont les plus #précaires qui trinquent !

    • "Droits rechargeables" : Caroline, cadre, 900€/mois au lieu de 3.600.
      http://www.lesechos.fr/journal20141229/lec1_france/0204041033798-caroline-cadre-a-900-euros-par-mois-au-lieu-de-3600-1078671.p

      Cette cadre dans la finance a occupé un poste payé 4.500 euros par mois pendant plus de trois ans avant de s’inscrire à Pôle emploi.
      Parmi les exemples mis en ligne par le #comité_de_chômeurs CGT du Morbihan, celui de Caroline est le plus frappant. Quand la jeune femme s’est séparée de son mari, il y a quelques années, #elle n’a pas eu le choix. Cette ancienne cadre dans la finance installée dans le Sud a dû retrouver tout de suite un #emploi pour se loger et nourrir ses deux filles. Elle a pris le premier poste qu’elle a trouvé, un #mi-temps payé quelque 1.300 euros par mois. Au bout de neuf mois, elle s’est retrouvée au chômage - avec une allocation de quelque 850 euros par mois - et est alors montée en région parisienne pour multiplier ses chances de retrouver un emploi conforme à son profil. Bon calcul : au bout de trois mois à Pôle emploi, elle est embauchée sur un poste à environ 4.500 euros net. Trois ans et trois mois plus tard, en octobre dernier, la voici de retour à #Pôle_emploi, soit juste après l’entrée en vigueur des droits rechargeables.
      Le mois dernier, elle a reçu sa notification de droits. Surprise... Alors qu’elle s’attendait à une #allocation de quelque 3.600 euros par mois, elle apprend qu’elle touchera seulement 850 euros.La raison ? Elle n’avait pas épuisé ses anciens droits à indemnisation . « Il aurait fallu pour cela que je reste à mon poste 60 jours de plus pour arriver à 3 ans et 163 jours de travail, puisqu’il me restait encore 163 jours d’indemnisation que je n’avais pas consommés », explique-t-elle aux « Echos ». [ou débuter sa période de #chômage un peu avant la mise en application de cette #convention_anti-chômeurs, ce que Les Échos n’envisagent pas car le chômage c’est mal , ndc]

      A cela s’ajoute une autre incidence des droits rechargeables : celle sur le calcul des jours de #différés_d'indemnisation résultant des indemnités compensatrices de congés payés perçues au moment du départ de l’entreprise.
      Il restait 18 jours de vacances à prendre à Caroline, qui correspondaient à environ 4.200 euros. Mais, avec les droits rechargeables, cette somme a été divisée non pas par son #salaire journalier effectif, juste avant le chômage, mais par celui qu’elle avait perçu dans son emploi précédent. Résultat : trois mois de différé d’indemnisation en plus au lieu d’un . Avec les 7 jours de délai d’attente et les 180 jours des indemnités de rupture, Caroline, dont la pension alimentaire pour ses filles (200 euros) a été calculée sur son salaire en activité, sera indemnisée à partir du 2 août 2015 [plus de 9 mois sans alloc pour commencer par bien (ré)apprendre que le chômage c’est mal , ndc], à 850 euros. Elle ne commencera à toucher 3.600 euros d’allocations qu’en janvier 2016. Mieux vaut pour elle avoir retrouvé un emploi d’ici là. [cqfd, ndc]

      #rupture_conventionnelle

  • “La Fabrique des garçons” : “On éduque les garçons à l’agressivité, à la compétition, à ne pas pleurer”

    j’ai vu que ce texte n’était toujours pas référencé, pourtant il est important
    ça me donne l’occasion de rapporter un témoignage
    http://www.lesinrocks.com/2014/11/16/actualite/fabrique-garcons-on-eduque-les-garcons-lagressivite-competition-pas-pleu

    La mixité, qui est pourtant un grand pas en avant, ne suffit pas à réduire ces différences puisque les garçons se construisent en se distinguant hiérarchiquement de tout ce qui est féminin.
    (...)
    Les garçons doivent tenir leur rang, ne pas perdre la face devant les leaders qui rassemblent autour d’eux un groupe solidaire dans le harcèlement d’un plus faible désigné comme “la gonzesse” ou “le pédé”. Le machisme comme le sexisme ou l’homophobie (qui est une forme de sexisme car on déteste tout ce qui est féminin chez un garçon) sont les travers de cette virilité exacerbée.

    Exemple au judo, j’assiste le prof sur le tatami car je suis aussi judoka et il y a bcp d’enfants en bas âge (cours des 5-6 ans).
    Un gamin se fait mal : le prof, au lieu de réconforter et d’inviter le gamin à faire simplement preuve de courage, le rabroue : "arrête de pleurer !!! C’est les filles qui pleurent ! T’es pas une fille ! Si, t’es une fille ???"
    Donc voilà, je suis là comme un con, voir le prof qui a 15 ans de moins que moi en train d’humilier à la fois les rares gamines qui font du judo, et le gamin qui pleure devant les parents qui rigolent et moi je sais pas quoi dire.
    Si je l’ouvre je passe pour un ayatollah, un extraterrestre ou je ne sais quoi. Je sais j’aurais dû. Mais je suis incapable de rééduquer un adulte comme ça, alors que je ne le connais pas. Orgueil masculin sans doute ? Peur de passer pour une "gonzesse" en m’opposant à la promotion de la virilité ?
    J’ai déjà engueulé des gamins qui utilisaient des insultes homophobes ou misogynes. Mais des adultes, quand c’est pas des intimes, je peux pas, je me l’interdis, par phobie du paternalisme sans doute. Peut être parce que je me dis que si on commence à rééduquer les adultes, c’est Hiroshima dans ma tête...
    ça vous fait pas ça vous ?

    #impuissance masculine
    #psychanalyse du soir

    • J’assiste parfois à ça au rugby où micro-grommeleuse est inscrite. Plutôt de l’homophobie que du sexisme en général. En passant en car devant un contrôle routier : « Ces pédés de flics ». Dans le club, sur une centaine d’adhérents, il y a deux filles.
      Effet de bord : le fait qu’il y ait une fille dans l’équipe restreint les propos sexistes des entraîneurs, par contre la culture de vestiaire des autres membres du clubs (des enfants/jeunes adultes) reste très sexualisé.
      Étant fraîchement arrivé dans ce club, je suis pour le moment un peu désarmé pour exprimer publiquement mes réserves.

    • @petit_ecran_de_fumee suivant où tu es placé dans la scène, tu peux aussi te dépêcher d’aller voir l’enfant en premier pour le rassurer avant que quelqu’un d’autre n’intervienne.

      Une fois que le méchant prof est intervenu, c’est plus compliqué, c’est sûr. Soit si tu finis par avoir le courage, tu peux affirmer que ce n’est vraiment pas bien d’humilier quelqu’un devant tout le monde (quelqu’en soit la raison d’ailleurs, pas forcément sexiste). Rien que pédagogiquement c’est à peu près toujours catastrophique. Soit, dans tous les cas, peut-être que tu peux aussi aller voir l’enfant « après coup », à la fin du cours ou autre, pour lui dire qu’il a le droit de pleurer, de ressentir de la douleur, que c’est normal, que même les adultes pleurent, etc.

      Ce qui est compliqué, c’est que si le prof te prend en grippe, il peut éventuellement ne plus te demander de l’aider. Et du coup tu ne pourras plus jamais intervenir pour les prochains cas.

      cc @touti pour l’humiliation des gosses en public et le fait d’intervenir :)

    • Oui pas facile... Tu peux aussi aller le voir après pour lui expliquer, si ça s’y prête. Car si on considère l’intérêt de l’enfant, des fois il vaut mieux s’abstenir de jouer le héros sachant que quand le héros est plus là l’enfant se retrouve seul avec son problème.

    • merci pour vos contributions et conseils. Effectivement, j’essaie en douceur d’accroître mon influence en intervenant dès que je peux, histoire de montrer qu’une autre approche est possible, sans paraître moralisateur pour le prof.
      Avec le temps j’espère que ça déteindra sur lui :-)
      ça rejoint globalement un constat personnel : à l’âge adulte notre comportement/mentalité/valeurs est un ensemble bien plus conditionné par l’influence sociale sur la durée, que sur les injonctions frontales qui à mon sens déclenche une contre-réaction d’intensité égale, comme en physique (@touti sera peut être en désaccord avec moi là dessus :-)
      Pour moi c’est un peu l’image du ressort qu’il faut détordre : on ne peut y arriver qu’avec des mouvements lents et de la patience... :-)

    • Merci de vos encouragements :)

      La confrontation et le conflit ne me dérangent effectivement pas, dans la mesure ou ils sont/seront aussi à l’origine de résolutions. Le laisser faire, comme le non-agir ou le pacifisme sont des notions intéressantes que je n’ignore pas, mais pas la lâcheté sociale. Comme le confort m’emmerde, et d’abord celui du sexisme, oui, j’interpelle et secoue cette mollitude et je dis clairement quand j’arrête de jouer. Il y a bien un moment où il faut « sortir les couteaux », et donc s’apprêter à se retrouver isolé·e et savoir d’avance que rien n’est gagné et qu’il faudra au besoin quitter les lieux et les gens, donc être en rupture, ce qui est une position très inconfortable justement.
      Cela n’empêche pas de la jouer finement et de tâter le terrain en aparté avec le responsable de ces paroles, ça dépend de la relation, de ses capacités aussi.

    • ça rejoint globalement un constat personnel : à l’âge adulte notre comportement/mentalité/valeurs est un ensemble bien plus conditionné par l’influence sociale sur la durée, que sur les injonctions frontales qui à mon sens déclenche une contre-réaction d’intensité égale, comme en physique (@touti sera peut être en désaccord avec moi là dessus :-)
      Pour moi c’est un peu l’image du ressort qu’il faut détordre : on ne peut y arriver qu’avec des mouvements lents et de la patience... :-)

      héhé, +1000, on sent le pratiquant d’arts martiaux :)

    • C’est marrant comment on peut vouloir classifier les gens en usant de mythes orientaux, j’ai justement un ami japonais qui enseigne le qi gong et qui surtout déteste qu’on lui parle d’arts martiaux ou de combattants, comme quoi, la frontalité est là où on veut la mettre.
      #Christiane_Rochefort #sortir_les_couteaux

    • La réponse est quelque part dans ce qu’on a émis parait-il, et c’est corroboré par la #science_du_management et les psychanalystes :-)

      Si je l’ouvre je passe pour un ayatollah, un extraterrestre ou je ne sais quoi. Je sais j’aurais dû. Mais je suis incapable de rééduquer un adulte comme ça, alors que je ne le connais pas. Orgueil masculin sans doute ? Peur de passer pour une « gonzesse » en m’opposant à la promotion de la virilité ?
      J’ai déjà engueulé des gamins qui utilisaient des insultes homophobes ou misogynes. Mais des adultes, quand c’est pas des intimes, je peux pas, je me l’interdis, par phobie du paternalisme sans doute. Peut être parce que je me dis que si on commence à rééduquer les adultes, c’est Hiroshima dans ma tête...

    • Avoir peur de s’opposer quand on a conscience que quelqu’un se fait maltraiter c’est être lâche, oui. La lâcheté est aussi une stratégie d’évitement courante qui a beaucoup d’adeptes : « Courage, fuyons ».

    • merci pour vos contributions et conseils. Effectivement, j’essaie en douceur d’accroître mon influence en intervenant dès que je peux, histoire de montrer qu’une autre approche est possible, sans paraître moralisateur pour le prof.

      Très bien, mais pourquoi n’es-tu pas allé trouver le professeur à la fin du cours pour lui faire comprendre en privé que tu trouvais son attitude profondément déconnante ?

    • @touti : c’est une façon de lire la scène qui a le mérite de ne pas s’embarrasser de nuances.
      On a évoqué cela ici aussi
      http://seenthis.net/messages/254556
      http://seenthis.net/messages/255287

      Cette fois ci je n’ai pas eu « peur » physiquement (ça peut arriver dans un cas d’agression violente). On est plutôt dans l’indécision, la retenue stratégique.
      Pour moi éviter ne veut pas dire abdiquer, c’est simplement une façon de contourner un obstacle auquel il serait inefficace (et je pense contre-productif) de s’attaquer frontalement (en l’occurrence je parle de deux décennies de culture/éducation bien virile de Kevin, 24 ans, qui a réussi à sortir de son quartier grâce au judo) dans une région où l’UMPFN ça pèse 80% des voix et où on me prend pour un demeuré dès qu’on évoque une façon de pensée qui n’est pas réac.

      @sombre : oui, c’est ce que j’aurais dû faire, ça aurait soulagé ma conscience... Mais pour le reste j’aurais pissé dans un violon... j’aurais eu besoin de temps pour lui expliquer (je parle bien de « rééducation ») et comment aurait-il accepté de rentrer dans un schéma maître-élève ?
      Pour moi la meilleure chose à faire serait d’écrire à la fédération pour qu’il lancent un programme de sensibilisation au niveau national et là oui à la rigueur, ça peut faire bouger les choses, par le nombre, mais au niveau microscopique, je suis dubitatif..

    • @touti : c’est une façon de lire la scène qui a le mérite de ne pas s’embarrasser de nuances

      Je me demande quelle nécessité tu as à me prêter une telle rigidité, voire un tel manque de nuances ? Crois tu que la peur et la violence se situent seulement sur un plan physique et que s’opposer serait donner des coups, alors tu te méprends sur mes paroles. D’une manière ou d’une autre, ça commence à me fatiguer la caricature du grand sage oriental qui enjoint à ne pas agir.

      Je te cite

      Orgueil masculin sans doute ? Peur de passer pour une « gonzesse » en m’opposant à la promotion de la virilité ?

      J’appelle cela être franc, c’est très louable de ta part d’écrire que tu as peur de passer pour une gonzesse, mais avoue tout de même un instant que c’est assez ridicule et lâche.

      Parce que question #conventions, tu aurais pu aussi avoir peur de passer pour un cornet de glace ou un manège enchanté, mais une femelle, baaaah, je comprends ta honte petit scarabée !

    • @touti

      c’est assez ridicule et lâche

      Oui, on est d’accord.
      Je ne crois pas avoir montré dans mon témoignage que j’étais particulièrement fier de ma réaction. Je cherche toujours la meilleure voie.. Je n’ai sans doute pas ta répartie et ton aisance orale, on doit composer avec ses compétences. Je regrette d’avoir pu donner une image d’autosuffisance, si ça été le cas.

      Pour la question de la nuance, je parlais du fait que tu mettes sur le même plan le post de l’expérience d’agression d’une femme dans un ascenseur, et mon récit. J’ai reçu ça comme un beau tacle.

      Quant à la question de l’orgueil masculin, oui je suis honnête, je ne crois pas en être indemne. Même si je lutte contre, je ne peux pas garantir que je peux m’en affranchir.
      Ce doit être de l’ordre du réflexe inconscient, et c’est peut-être ce qui a fait que l’inertie dont j’ai fait preuve devant cette scène m’a empêché d’intervenir à temps pour protéger les enfants de ces paroles.
      J’ai eu la chance d’avoir une éducation nickel du côté maternel, mais le matraquage permanent au cours de l’enfance dans le sud, de la maternelle au service militaire sur l’injonction à la virilité et la « honte » qu’il y aurait à en manquer, ça laisse forcément des traces.
      Comme j’ai écrit ailleurs, l’orgueil est une teigne qui se renforce quand on le blesse. J’ai toujours essayé de museler le mien, mais je ne suis pas un surhomme.
      Voilà pour la fin de la psychanalyse :-)

    • @petit_ecran_de_fumee
      Je ne trouve pas ta réaction lâche, au contraire.
      Le fait que tu t’interroge sur ta réaction, me semble être un acte de courage en soi.
      Rares sont les personnes qui s’interroge sur ce genre de sujet.
      Je ne sais pas si on peut parler d’orgueil masculin dans le cas que tu expose. Cela m’apparait plus comme la difficulté de s’exprimer en tant qu’individu/personne ayant des convictions pas forcément partagées.
      Il est difficile de s’opposer « au groupe » (même si ce « groupe » ne se compose dans ton cas que d’une seule personne mais véhicule une idée acceptée par tous) et je crois qu’il n’est pas question de lâcheté en la matière.
      Tu te décris « assistant » lors de ce cours de judo, donc en aucun cas, reconnu par tous (ca changera, je l’espère pour toi). A partir de là, ta parole n’a pas (encore ?) valeur ou pouvant faire référence et il doit être difficile d’apporter un contre discours.
      Ton questionnement, me semble plus porter sur la légitimité de la parole que sur le sujet lui même. quand pouvons nous intervenir ? comment ? Avec qui ? comment ? Pour que notre parole soit productive/porteuse de changement.
      Je crois (et mon expérience professionnelle en la matière m’aide à le penser), que ce n’est pas en accusant l’autre quel qu’il soit que l’on fait progresser le débat des violences/stéréotypes imposés aux enfants.
      tu aurais dis à ce prof « il ne faut pas dire ça à un petit garçon, etc, etc... » qu’il t’aurais regardé comme un extra terrestre et ne t’aurais plus repris comme assistant... Et donc, tu n’aurais plus eut l’occasion d’offrir un autre discours aux enfants.
      Alors, puisque tu est assistant... profites de cet espace libre pour parler en tout, tout petit groupe (2 ?) avec les mômes, les parents. Tu n’est pas chargé d’enseignement donc tu peux te ménager des espaces, si minimes soient ils pour diffuser ton message. la déconstruction des stéréotypes est longue.... Pour le prof...je ne sais pas, peux etre un soir autour d’un café, tranquillou, l’air de rien... et oui, super idée d’alerter la fédé.

    • Mon point de vue :
      – Si on rentre dans le lard du macho, on devient l’agresseur. C’est comme cela. Le macho n’agresse pas, il tient son rôle. C’est comme cela. C’est de l’ordre du maintien de la « cohésion sociale », comme certains disent, cf. http://seenthis.net/messages/315352 et cf. http://seenthis.net/messages/314928
      – N’empêche que oui, c’est de la lâcheté. Je vis ça perpétuellement. Être celui qui agresse, en douceur, mais quand même, est une violence aussi pour soit même. Les rares fois où je parviens à le faire, l’afflux d’adrénaline me trouble pour plusieurs dizaines de minutes...

    • @corinne2 : merci pour cet éclairage. En fait je suis bénévole, je m’étais proposé pour l’aider de temps en temps et ces derniers temps je n’ai plus trop le temps d’y aller. Je n’ai pas grand chose à perdre si je me froisse avec lui, c’est vraiment plutôt comme tu dis un pb de légitimité pour m’exprimer dans un environnement pas du tout prêt à entendre mon son de cloche.
      @biggrizzly : effectivement, c’est un gars très gentil par ailleurs, et il pourrait vivre comme une agression le fait que je lui reproche un truc et moi me faire porter la culpabilité de l’agresseur... Émotionnellement c’est vrai que c’est lourd aussi...

    • Je ne vois pas pourquoi, si on défend quelqu’un en position de faiblesse (en l’occurence, un enfant de 5 ans si j’ai bien compris) cela fait de nous un agresseur. Il nous faut surmonter nos peurs et nos inhibitions pour être capables de défendre notre point de vue dans une confrontation de personne à personne. Même si ce n’est pas facile à faire, c’est faisable et c’est nécessaire. Non pas pour seulement soulager sa conscience mais pour poser des limites à un un dysfonctionnement.

    • J’ai mis deux liens qui explicitent ce que je veux dire. Être macho quand on est un homme, c’est être dans son rôle. Et reprocher au macho qu’il est dans son rôle, c’est faire un accroc à la #cohésion_sociale. Cf. ce qu’il se passe pour l’exposition « Crocodiles ». Ou ce qu’il s’est passé pour la chemise du scientifique... Ceux qui ont critiqué la chemise se sont fait remettre à leur place, ils se sont fait traiter de féminonazis, et tout le tralala. Aller à l’encontre des schémas sociaux, c’est choisir l’inconfort.

    • @petit_ecran_de_fumee, mon but est juste de faire bouger donc désolée si je bouscule car je suppose que toute cette dialectique tient de la trousse de secours rapide, du #nécessaire_à_agir dans laquelle je ou un·e autre pourrait puiser si l’occasion se représente.
      J’imagine parfois qu’il serait possible d’apprendre à se mettre en colère et à critiquer sans avoir peur de « passer pour … » simplement en restant soi même.
      Pas besoin d’avoir de l’aisance, de savoir parler ni de ne pas trembler, non non, juste dire ce qu’on ressent à sa manière, sans se préoccuper du #qu'en_dira-t-on. Je m’y attelle depuis longtemps parce que j’ai été frappé enfant et que je (re)connais les abus d’autorité et les débusque pour leur botter le cul quand l’occasion se présente. Ce que tu racontes n’a rien d’exceptionnel, et je peux moi aussi être lâche, ou pressée, ou en avoir marre et ne pas agir, comme chacun. Peut-être un peu moins parce que cela fait partie de mon processus d’accepter d’être critiqué parce que je ne suis pas d’accord et de passer pour l’emmerdeuse de service. Je m’en carre le popotin ! À force de se dire qu’on a raté l’occasion d’exprimer son désaccord (et je parle aussi de politique) on nourrit des rancœurs et son impuissance, c’est très mauvais pour le moral ! Adopter l’idée qu’on peut #dire_non pour aider un autre qui ne sait pas encore le faire c’est aussi ne pas baisser les bras et s’encourager à aller de l’avant, bref, beaucoup d’espoir qui reflue ! Et ça peut se faire tout les jours de façon individuelle, faut seulement ne pas se préoccuper de conventions sociales.
      Je me retrouve ainsi à discuter avec les gens dans le métro, la rue, le supermarché, autant sur leurs habitudes de consommation, la politique, ou leur façon d’agir. C’est souvent drôle et vivant, et puis, ça dépend des périodes. En tout cas, c’est ce que je nomme mon quart d’heure de #politiques_personnelles pour contrer la modernité mortifère et c’est très facile à mettre en place pour tout un chacun !

  • CIP-IDF > Recours au Conseil d’Etat contre la convention d’assurance-chômage
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7452

    Derrière des arguments fallacieux économiques ou sécuritaires, on nous contrôle, on nous insulte, on nous écrase financièrement, moralement, physiquement.
    Nous avons décidé de contrer toutes ces violences par tous les moyens, aujourd’hui, nous attaquons la #convention_d’assurance-chômage par un #recours au #Conseil_d’État.
    Nous ne savons pas où partent nos cotisations, et nous ignorons le pourquoi et le comment du déficit de l’#UNEDIC qui se creuse inexorablement. Nous savons que nos contributions servent à payer des intérêts d’une dette qui n’est pas la nôtre, et financent un service public de l’emploi qui n’en a plus que le nom.
    Cette dette, avec la caution de l’État, est utilisée comme une arme de destruction des droits des chômeurs.

  • Why Are Publishers and Editors Wasting Time Formatting Citations? | The Scholarly Kitchen
    http://scholarlykitchen.sspnet.org/2014/11/06/why-are-publishers-and-editors-wasting-time-formatting-cita

    Citations are foundational elements of scholarly publishing. They provide evidence of the reliance of current work on existing literature, background on how research strategies were developed, indication of the thoroughness of the work, and a summary of significant prior related art, as well as facilitating plagiarism detection. As an ancillary benefit, they also have created one metric against which past research is judged. The investment in ensuring references are accurate, complete, and the link (if one exists) to the referenced object is functioning is certainly a core publishing function.

    However, all of these things have very little to do with how references are presented in citations, nor the importance of one style over another. Much of the focus on citation style is driven by domain tradition and adherence to one of the many dozens of style guides that exist in the scholarly publishing world. I certainly don’t intend to disparage any of the different manuals, nor their adherents in any field. What concerns me is the fact that there is so much time wasted in the production process of editing references to adhere to the house style, whatever that style may be.

    #citation #bibliographie #scientificité #norme #formatage #convention