• NOUS VOULONS ACCUEILLIR LES REFUGIES

    http://accueilrefugies.wesign.it/fr

    Un espoir à Berlin, Londres, Madrid ?

    NOUS VOULONS ACCUEILLIR LES REFUGIES

    Nous voulons accueillir les réfugiés. C’est notre devoir d’humains, de citoyens. Nous voulons accueillir les réfugiés parce que c’est normal. Il n’y a pas d’autre position digne. Il y a urgence absolue.

    #réfugiés #asile #migration

  • Viols en temps de guerre, le silence et l’impunité - par Agnès Stienne
    http://visionscarto.net/viols-en-temps-de-guerre

    Fin juillet 2015, Zainab Bangura, représentante spéciale des Nations unies dans la lutte contre la #violence_sexuelle en période de conflit s’indignait, lors d’une rencontre internationale à Québec, de la persécution systématique des femmes par le groupe armé État islamique (EI) sur tous les territoires que celui-ci assiège. Les conflits ont pour causes les ressources naturelles, le pouvoir, politique ou religieux, mais c’est sur les femmes et les filles, utilisées comme armes de guerre, que les combats se déchaînent. Cette synthèse historique et géographique dresse un état des lieux des #crimes_de_guerre contre les #femmes et l’efficacité des instruments juridiques censés les protéger.
    par @odilon

    #cartographie #viols #culture_du_viol #droit_des_femmes #guerre #conventions_internationales #conflits_armés

  • Israël sait depuis bien longtemps que ses colonies et la démolition de maisons palestiniennes sont illégales
    By Gershom Gorenberg 19.05.15 - traduction par L. Delval.
    http://www.pourlapalestine.be/index.php?option=com_content&view=article&id=1987:israel-sait-depuis

    C’était en mars 1968. Le directeur-général du cabinet du premier ministre [israélien], Yaakov Herzog, reçut du conseiller juridique du ministre des affaires étrangères, Théodor Meron une note estampillée « Top Secret ». Faisant autorité auprès du gouvernement en matière de droit international, Theodor Meron répondait à des questions à propos de la légalité des démolitions [par l’armée d’occupation] de maisons de Palestiniens suspectés de « terrorisme » à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, ainsi qu’à propos de la déportation de résidents arabes sur base de considérations « de sécurité ».

    Sa réponse : les deux types de mesures constituent des violations de la quatrième Convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre, qui date de 1949. Les justifications avancées par le gouvernement [israélien] - à savoir qu’elles étaient permises sur base des règles, toujours en vigueur, édictées par la Grande-Bretagne [à l’époque du mandat britannique sur la Palestine], et que la Cisjordanie n’est pas un « territoire occupé » - peuvent avoir une certaine valeur en tant que propagande (hasbara), mais sont juridiquement bien peu convaincantes.
    (...)
    La note de Meron a été découverte dans les dossiers de Yaakov Herzog aux Archives de l’Etat [d’Israël] par Akevot, une nouvelle organisation qui s’est fixé pour objectif d’explorer les archives pour découvrir des documents qui permettent d’éclairer les questions relatives aux droits de l’homme dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Le document, dont l’original est en hébreu, a été rendu public la semaine passée (traduction en anglais disponible ICI [ http://www.hamoked.org/files/2015/1159122_eng.pdf ] ).

    (...) A propos de Theodor Meron, il est bon de noter ceci : né en Pologne, il a passé ses premières années d’adolescence dans un camp de travail nazi. Après son arrivé en Palestine, il a repris des études pour récupérer le temps perdu, et a fait des études de droit à l’Université Hébraïque, puis un doctorat à Harvard et un post-doctorat à Cambridge, l’une et l’autre en droit international.

    Il est ensuite entré au Ministère israélien des Affaires étrangères. Une dizaine d’années après avoir rédigé les avis juridiques dont il est question ci-dessus, il est retourné dans le monde universitaire pour enseigner le droit international à l’Université de New-York. En 2001, en tant que citoyen des Etats-Unis, il a été désigné comme juge au Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie. Il préside actuellement toujours ce tribunal, et est considéré comme un des plus éminents spécialistes au monde en droit humanitaire de la guerre.

    Après que son avis de 1967 sur les colonies dans les territoires occupés aient été rendu public, il a déclaré au journal « The Independant » qu’il « aurait émis le même avis aujourd’hui ». La raison en transparait clairement dans son avis de 1968, dans lequel il écartait les interprétations « étroites, trop littérales » de la Convention de Genève. Cette convention, disait-il, « est une convention humanitaire destinée à protéger les droits de la population civile ».

    #droit_international #conventions_de_Genève

    • Eric Rouleau le mentionne dans son livre Dans les coulisses du Proche-Orient dans le chapitre VII : L’occupation « libérale » pages 217-218

      La prudence s’imposait dans les premières années suivant la guerre de 1967. Un petit nombre de centres de peuplement furent établis sous le nom hébraïque de nahalim (« avant-postes militaires »), destinés, disait-on, à assurer la sécurité des territoires. Ils avaient le double mérite d’être légitimes par rapport au droit international, et protégés des regards indiscrets. Toutes mes demandes de visite de l’une de ces implantations – en réalité, les premières colonies de peuplement – furent rejetées courtoisement. Ce maquillage avait été rendu nécessaire par un rapport soumis dès la fin de la guerre de 1967 par le conseiller juridique du gouvernement, l’avertissant que la création de colonies dans les territoires occupés constituerait une double violation de la IVͤ convention de Genève, ainsi que de celle de La Haye (ce qui fut confirmé maintes fois par l’ONU et la Cour Internationale de justice). Archivé « secret d’État », le rapport n’a été révélé qu’en juin 2007 par son auteur, Theodor Meron. Survivant de l’Holocauste, considéré comme l’un des plus grands juristes au monde, il a présidé jusqu’en 2005 le tribunal pénal international pour la Yougoslavie.

      #Eric_Rouleau

  • La réalité sociale des #conventions_d'intégration. Un contrat à sens unique

    Les conventions d’intégration symbolisent pour beaucoup la politique suisse d’intégration des étrangers et son slogan « encourager et exiger », esprit dont s’imprègne la nouvelle Loi sur les étrangers toujours en travaux aux Chambres fédérales. Un discours revendiqué comme novateur et comme la panacée aux problèmes d’intégration mais qui souffre dans la pratique du flou juridique laissé à la notion même d’intégration (VE 149). Bien que le législateur insiste sur une interprétation large impliquant à la fois la société dans son entier et les individus étrangers, les politiques d’intégration cantonales (PIC) ne disposent finalement que de leviers restreints pour intervenir sur ces processus, parmi lesquels la convention d’intégration. Reste à savoir quel type d’« intégration » est produit et permis, au final, par ces mesures. C’est ce que l’auteure du présent article examine, dans son travail de Master à l’Université de Fribourg, en prenant comme exemple les conventions d’intégration.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/04/02/un-contrat-a-sens-unique
    #intégration #Suisse #réfugiés #asile #migration

  • “La Fabrique des garçons” : “On éduque les garçons à l’agressivité, à la compétition, à ne pas pleurer”

    j’ai vu que ce texte n’était toujours pas référencé, pourtant il est important
    ça me donne l’occasion de rapporter un témoignage
    http://www.lesinrocks.com/2014/11/16/actualite/fabrique-garcons-on-eduque-les-garcons-lagressivite-competition-pas-pleu

    La mixité, qui est pourtant un grand pas en avant, ne suffit pas à réduire ces différences puisque les garçons se construisent en se distinguant hiérarchiquement de tout ce qui est féminin.
    (...)
    Les garçons doivent tenir leur rang, ne pas perdre la face devant les leaders qui rassemblent autour d’eux un groupe solidaire dans le harcèlement d’un plus faible désigné comme “la gonzesse” ou “le pédé”. Le machisme comme le sexisme ou l’homophobie (qui est une forme de sexisme car on déteste tout ce qui est féminin chez un garçon) sont les travers de cette virilité exacerbée.

    Exemple au judo, j’assiste le prof sur le tatami car je suis aussi judoka et il y a bcp d’enfants en bas âge (cours des 5-6 ans).
    Un gamin se fait mal : le prof, au lieu de réconforter et d’inviter le gamin à faire simplement preuve de courage, le rabroue : "arrête de pleurer !!! C’est les filles qui pleurent ! T’es pas une fille ! Si, t’es une fille ???"
    Donc voilà, je suis là comme un con, voir le prof qui a 15 ans de moins que moi en train d’humilier à la fois les rares gamines qui font du judo, et le gamin qui pleure devant les parents qui rigolent et moi je sais pas quoi dire.
    Si je l’ouvre je passe pour un ayatollah, un extraterrestre ou je ne sais quoi. Je sais j’aurais dû. Mais je suis incapable de rééduquer un adulte comme ça, alors que je ne le connais pas. Orgueil masculin sans doute ? Peur de passer pour une "gonzesse" en m’opposant à la promotion de la virilité ?
    J’ai déjà engueulé des gamins qui utilisaient des insultes homophobes ou misogynes. Mais des adultes, quand c’est pas des intimes, je peux pas, je me l’interdis, par phobie du paternalisme sans doute. Peut être parce que je me dis que si on commence à rééduquer les adultes, c’est Hiroshima dans ma tête...
    ça vous fait pas ça vous ?

    #impuissance masculine
    #psychanalyse du soir

    • J’assiste parfois à ça au rugby où micro-grommeleuse est inscrite. Plutôt de l’homophobie que du sexisme en général. En passant en car devant un contrôle routier : « Ces pédés de flics ». Dans le club, sur une centaine d’adhérents, il y a deux filles.
      Effet de bord : le fait qu’il y ait une fille dans l’équipe restreint les propos sexistes des entraîneurs, par contre la culture de vestiaire des autres membres du clubs (des enfants/jeunes adultes) reste très sexualisé.
      Étant fraîchement arrivé dans ce club, je suis pour le moment un peu désarmé pour exprimer publiquement mes réserves.

    • @petit_ecran_de_fumee suivant où tu es placé dans la scène, tu peux aussi te dépêcher d’aller voir l’enfant en premier pour le rassurer avant que quelqu’un d’autre n’intervienne.

      Une fois que le méchant prof est intervenu, c’est plus compliqué, c’est sûr. Soit si tu finis par avoir le courage, tu peux affirmer que ce n’est vraiment pas bien d’humilier quelqu’un devant tout le monde (quelqu’en soit la raison d’ailleurs, pas forcément sexiste). Rien que pédagogiquement c’est à peu près toujours catastrophique. Soit, dans tous les cas, peut-être que tu peux aussi aller voir l’enfant « après coup », à la fin du cours ou autre, pour lui dire qu’il a le droit de pleurer, de ressentir de la douleur, que c’est normal, que même les adultes pleurent, etc.

      Ce qui est compliqué, c’est que si le prof te prend en grippe, il peut éventuellement ne plus te demander de l’aider. Et du coup tu ne pourras plus jamais intervenir pour les prochains cas.

      cc @touti pour l’humiliation des gosses en public et le fait d’intervenir :)

    • Oui pas facile... Tu peux aussi aller le voir après pour lui expliquer, si ça s’y prête. Car si on considère l’intérêt de l’enfant, des fois il vaut mieux s’abstenir de jouer le héros sachant que quand le héros est plus là l’enfant se retrouve seul avec son problème.

    • merci pour vos contributions et conseils. Effectivement, j’essaie en douceur d’accroître mon influence en intervenant dès que je peux, histoire de montrer qu’une autre approche est possible, sans paraître moralisateur pour le prof.
      Avec le temps j’espère que ça déteindra sur lui :-)
      ça rejoint globalement un constat personnel : à l’âge adulte notre comportement/mentalité/valeurs est un ensemble bien plus conditionné par l’influence sociale sur la durée, que sur les injonctions frontales qui à mon sens déclenche une contre-réaction d’intensité égale, comme en physique (@touti sera peut être en désaccord avec moi là dessus :-)
      Pour moi c’est un peu l’image du ressort qu’il faut détordre : on ne peut y arriver qu’avec des mouvements lents et de la patience... :-)

    • Merci de vos encouragements :)

      La confrontation et le conflit ne me dérangent effectivement pas, dans la mesure ou ils sont/seront aussi à l’origine de résolutions. Le laisser faire, comme le non-agir ou le pacifisme sont des notions intéressantes que je n’ignore pas, mais pas la lâcheté sociale. Comme le confort m’emmerde, et d’abord celui du sexisme, oui, j’interpelle et secoue cette mollitude et je dis clairement quand j’arrête de jouer. Il y a bien un moment où il faut « sortir les couteaux », et donc s’apprêter à se retrouver isolé·e et savoir d’avance que rien n’est gagné et qu’il faudra au besoin quitter les lieux et les gens, donc être en rupture, ce qui est une position très inconfortable justement.
      Cela n’empêche pas de la jouer finement et de tâter le terrain en aparté avec le responsable de ces paroles, ça dépend de la relation, de ses capacités aussi.

    • ça rejoint globalement un constat personnel : à l’âge adulte notre comportement/mentalité/valeurs est un ensemble bien plus conditionné par l’influence sociale sur la durée, que sur les injonctions frontales qui à mon sens déclenche une contre-réaction d’intensité égale, comme en physique (@touti sera peut être en désaccord avec moi là dessus :-)
      Pour moi c’est un peu l’image du ressort qu’il faut détordre : on ne peut y arriver qu’avec des mouvements lents et de la patience... :-)

      héhé, +1000, on sent le pratiquant d’arts martiaux :)

    • C’est marrant comment on peut vouloir classifier les gens en usant de mythes orientaux, j’ai justement un ami japonais qui enseigne le qi gong et qui surtout déteste qu’on lui parle d’arts martiaux ou de combattants, comme quoi, la frontalité est là où on veut la mettre.
      #Christiane_Rochefort #sortir_les_couteaux

    • La réponse est quelque part dans ce qu’on a émis parait-il, et c’est corroboré par la #science_du_management et les psychanalystes :-)

      Si je l’ouvre je passe pour un ayatollah, un extraterrestre ou je ne sais quoi. Je sais j’aurais dû. Mais je suis incapable de rééduquer un adulte comme ça, alors que je ne le connais pas. Orgueil masculin sans doute ? Peur de passer pour une « gonzesse » en m’opposant à la promotion de la virilité ?
      J’ai déjà engueulé des gamins qui utilisaient des insultes homophobes ou misogynes. Mais des adultes, quand c’est pas des intimes, je peux pas, je me l’interdis, par phobie du paternalisme sans doute. Peut être parce que je me dis que si on commence à rééduquer les adultes, c’est Hiroshima dans ma tête...

    • Avoir peur de s’opposer quand on a conscience que quelqu’un se fait maltraiter c’est être lâche, oui. La lâcheté est aussi une stratégie d’évitement courante qui a beaucoup d’adeptes : « Courage, fuyons ».

    • merci pour vos contributions et conseils. Effectivement, j’essaie en douceur d’accroître mon influence en intervenant dès que je peux, histoire de montrer qu’une autre approche est possible, sans paraître moralisateur pour le prof.

      Très bien, mais pourquoi n’es-tu pas allé trouver le professeur à la fin du cours pour lui faire comprendre en privé que tu trouvais son attitude profondément déconnante ?

    • @touti : c’est une façon de lire la scène qui a le mérite de ne pas s’embarrasser de nuances.
      On a évoqué cela ici aussi
      http://seenthis.net/messages/254556
      http://seenthis.net/messages/255287

      Cette fois ci je n’ai pas eu « peur » physiquement (ça peut arriver dans un cas d’agression violente). On est plutôt dans l’indécision, la retenue stratégique.
      Pour moi éviter ne veut pas dire abdiquer, c’est simplement une façon de contourner un obstacle auquel il serait inefficace (et je pense contre-productif) de s’attaquer frontalement (en l’occurrence je parle de deux décennies de culture/éducation bien virile de Kevin, 24 ans, qui a réussi à sortir de son quartier grâce au judo) dans une région où l’UMPFN ça pèse 80% des voix et où on me prend pour un demeuré dès qu’on évoque une façon de pensée qui n’est pas réac.

      @sombre : oui, c’est ce que j’aurais dû faire, ça aurait soulagé ma conscience... Mais pour le reste j’aurais pissé dans un violon... j’aurais eu besoin de temps pour lui expliquer (je parle bien de « rééducation ») et comment aurait-il accepté de rentrer dans un schéma maître-élève ?
      Pour moi la meilleure chose à faire serait d’écrire à la fédération pour qu’il lancent un programme de sensibilisation au niveau national et là oui à la rigueur, ça peut faire bouger les choses, par le nombre, mais au niveau microscopique, je suis dubitatif..

    • @touti : c’est une façon de lire la scène qui a le mérite de ne pas s’embarrasser de nuances

      Je me demande quelle nécessité tu as à me prêter une telle rigidité, voire un tel manque de nuances ? Crois tu que la peur et la violence se situent seulement sur un plan physique et que s’opposer serait donner des coups, alors tu te méprends sur mes paroles. D’une manière ou d’une autre, ça commence à me fatiguer la caricature du grand sage oriental qui enjoint à ne pas agir.

      Je te cite

      Orgueil masculin sans doute ? Peur de passer pour une « gonzesse » en m’opposant à la promotion de la virilité ?

      J’appelle cela être franc, c’est très louable de ta part d’écrire que tu as peur de passer pour une gonzesse, mais avoue tout de même un instant que c’est assez ridicule et lâche.

      Parce que question #conventions, tu aurais pu aussi avoir peur de passer pour un cornet de glace ou un manège enchanté, mais une femelle, baaaah, je comprends ta honte petit scarabée !

    • @touti

      c’est assez ridicule et lâche

      Oui, on est d’accord.
      Je ne crois pas avoir montré dans mon témoignage que j’étais particulièrement fier de ma réaction. Je cherche toujours la meilleure voie.. Je n’ai sans doute pas ta répartie et ton aisance orale, on doit composer avec ses compétences. Je regrette d’avoir pu donner une image d’autosuffisance, si ça été le cas.

      Pour la question de la nuance, je parlais du fait que tu mettes sur le même plan le post de l’expérience d’agression d’une femme dans un ascenseur, et mon récit. J’ai reçu ça comme un beau tacle.

      Quant à la question de l’orgueil masculin, oui je suis honnête, je ne crois pas en être indemne. Même si je lutte contre, je ne peux pas garantir que je peux m’en affranchir.
      Ce doit être de l’ordre du réflexe inconscient, et c’est peut-être ce qui a fait que l’inertie dont j’ai fait preuve devant cette scène m’a empêché d’intervenir à temps pour protéger les enfants de ces paroles.
      J’ai eu la chance d’avoir une éducation nickel du côté maternel, mais le matraquage permanent au cours de l’enfance dans le sud, de la maternelle au service militaire sur l’injonction à la virilité et la « honte » qu’il y aurait à en manquer, ça laisse forcément des traces.
      Comme j’ai écrit ailleurs, l’orgueil est une teigne qui se renforce quand on le blesse. J’ai toujours essayé de museler le mien, mais je ne suis pas un surhomme.
      Voilà pour la fin de la psychanalyse :-)

    • @petit_ecran_de_fumee
      Je ne trouve pas ta réaction lâche, au contraire.
      Le fait que tu t’interroge sur ta réaction, me semble être un acte de courage en soi.
      Rares sont les personnes qui s’interroge sur ce genre de sujet.
      Je ne sais pas si on peut parler d’orgueil masculin dans le cas que tu expose. Cela m’apparait plus comme la difficulté de s’exprimer en tant qu’individu/personne ayant des convictions pas forcément partagées.
      Il est difficile de s’opposer « au groupe » (même si ce « groupe » ne se compose dans ton cas que d’une seule personne mais véhicule une idée acceptée par tous) et je crois qu’il n’est pas question de lâcheté en la matière.
      Tu te décris « assistant » lors de ce cours de judo, donc en aucun cas, reconnu par tous (ca changera, je l’espère pour toi). A partir de là, ta parole n’a pas (encore ?) valeur ou pouvant faire référence et il doit être difficile d’apporter un contre discours.
      Ton questionnement, me semble plus porter sur la légitimité de la parole que sur le sujet lui même. quand pouvons nous intervenir ? comment ? Avec qui ? comment ? Pour que notre parole soit productive/porteuse de changement.
      Je crois (et mon expérience professionnelle en la matière m’aide à le penser), que ce n’est pas en accusant l’autre quel qu’il soit que l’on fait progresser le débat des violences/stéréotypes imposés aux enfants.
      tu aurais dis à ce prof « il ne faut pas dire ça à un petit garçon, etc, etc... » qu’il t’aurais regardé comme un extra terrestre et ne t’aurais plus repris comme assistant... Et donc, tu n’aurais plus eut l’occasion d’offrir un autre discours aux enfants.
      Alors, puisque tu est assistant... profites de cet espace libre pour parler en tout, tout petit groupe (2 ?) avec les mômes, les parents. Tu n’est pas chargé d’enseignement donc tu peux te ménager des espaces, si minimes soient ils pour diffuser ton message. la déconstruction des stéréotypes est longue.... Pour le prof...je ne sais pas, peux etre un soir autour d’un café, tranquillou, l’air de rien... et oui, super idée d’alerter la fédé.

    • Mon point de vue :
      – Si on rentre dans le lard du macho, on devient l’agresseur. C’est comme cela. Le macho n’agresse pas, il tient son rôle. C’est comme cela. C’est de l’ordre du maintien de la « cohésion sociale », comme certains disent, cf. http://seenthis.net/messages/315352 et cf. http://seenthis.net/messages/314928
      – N’empêche que oui, c’est de la lâcheté. Je vis ça perpétuellement. Être celui qui agresse, en douceur, mais quand même, est une violence aussi pour soit même. Les rares fois où je parviens à le faire, l’afflux d’adrénaline me trouble pour plusieurs dizaines de minutes...

    • @corinne2 : merci pour cet éclairage. En fait je suis bénévole, je m’étais proposé pour l’aider de temps en temps et ces derniers temps je n’ai plus trop le temps d’y aller. Je n’ai pas grand chose à perdre si je me froisse avec lui, c’est vraiment plutôt comme tu dis un pb de légitimité pour m’exprimer dans un environnement pas du tout prêt à entendre mon son de cloche.
      @biggrizzly : effectivement, c’est un gars très gentil par ailleurs, et il pourrait vivre comme une agression le fait que je lui reproche un truc et moi me faire porter la culpabilité de l’agresseur... Émotionnellement c’est vrai que c’est lourd aussi...

    • Je ne vois pas pourquoi, si on défend quelqu’un en position de faiblesse (en l’occurence, un enfant de 5 ans si j’ai bien compris) cela fait de nous un agresseur. Il nous faut surmonter nos peurs et nos inhibitions pour être capables de défendre notre point de vue dans une confrontation de personne à personne. Même si ce n’est pas facile à faire, c’est faisable et c’est nécessaire. Non pas pour seulement soulager sa conscience mais pour poser des limites à un un dysfonctionnement.

    • J’ai mis deux liens qui explicitent ce que je veux dire. Être macho quand on est un homme, c’est être dans son rôle. Et reprocher au macho qu’il est dans son rôle, c’est faire un accroc à la #cohésion_sociale. Cf. ce qu’il se passe pour l’exposition « Crocodiles ». Ou ce qu’il s’est passé pour la chemise du scientifique... Ceux qui ont critiqué la chemise se sont fait remettre à leur place, ils se sont fait traiter de féminonazis, et tout le tralala. Aller à l’encontre des schémas sociaux, c’est choisir l’inconfort.

    • @petit_ecran_de_fumee, mon but est juste de faire bouger donc désolée si je bouscule car je suppose que toute cette dialectique tient de la trousse de secours rapide, du #nécessaire_à_agir dans laquelle je ou un·e autre pourrait puiser si l’occasion se représente.
      J’imagine parfois qu’il serait possible d’apprendre à se mettre en colère et à critiquer sans avoir peur de « passer pour … » simplement en restant soi même.
      Pas besoin d’avoir de l’aisance, de savoir parler ni de ne pas trembler, non non, juste dire ce qu’on ressent à sa manière, sans se préoccuper du #qu'en_dira-t-on. Je m’y attelle depuis longtemps parce que j’ai été frappé enfant et que je (re)connais les abus d’autorité et les débusque pour leur botter le cul quand l’occasion se présente. Ce que tu racontes n’a rien d’exceptionnel, et je peux moi aussi être lâche, ou pressée, ou en avoir marre et ne pas agir, comme chacun. Peut-être un peu moins parce que cela fait partie de mon processus d’accepter d’être critiqué parce que je ne suis pas d’accord et de passer pour l’emmerdeuse de service. Je m’en carre le popotin ! À force de se dire qu’on a raté l’occasion d’exprimer son désaccord (et je parle aussi de politique) on nourrit des rancœurs et son impuissance, c’est très mauvais pour le moral ! Adopter l’idée qu’on peut #dire_non pour aider un autre qui ne sait pas encore le faire c’est aussi ne pas baisser les bras et s’encourager à aller de l’avant, bref, beaucoup d’espoir qui reflue ! Et ça peut se faire tout les jours de façon individuelle, faut seulement ne pas se préoccuper de conventions sociales.
      Je me retrouve ainsi à discuter avec les gens dans le métro, la rue, le supermarché, autant sur leurs habitudes de consommation, la politique, ou leur façon d’agir. C’est souvent drôle et vivant, et puis, ça dépend des périodes. En tout cas, c’est ce que je nomme mon quart d’heure de #politiques_personnelles pour contrer la modernité mortifère et c’est très facile à mettre en place pour tout un chacun !

  • Après la #préférence_nationale, la #préférence_religieuse ?

    Dans le nord de l’#Irak, l’avancée de l’#Etat_islamique pousse sur les routes de l’exode des dizaines de milliers de personnes issues des #minorités menacées par l’innommable politique de « #purification_religieuse » des #djihadistes. Tous les #non-sunnites sont visés : #chrétiens, #yézidis, #chiites. Mais, après la prise de la première ville chrétienne du pays, #Qaraqosh, c’est la fuite de cette population qui, de par son ampleur, fait d’abord la « une » des journaux.
    En #Suisse, la tragédie humanitaire a ému jusqu’aux pires fossoyeurs du devoir d’#asile. Voilà qu’il s’est trouvé un conseiller national #UDC, le Bernois #Erich_von_Siebenthal, pour demander d’accueillir ces chrétiens. Ou du moins de les accueillir « en priorité ». Dans l’interpellation au Conseil fédéral qu’il prévoit de déposer durant la session d’automne, l’élu introduira la notion de préférence religieuse en matière d’asile. Au nom d’une #proximité_culturelle. Parce qu’ils seraient des #coreligionnaires. Parce que ces #réfugiés s’intégreraient mieux que, au hasard, des #musulmans
    A l’UDC, il se trouve des personnes séduites par la proposition. Elle est pourtant insupportable et odieuse à plus d’un titre. D’abord parce qu’elle se réclame de l’#identité_chrétienne que, pourtant, elle pervertit frontalement en piétinant le principe évangélique cardinal d’accueil et de charité sans distinction. C’est la misère et l’appartenance à une même fraternité humaine qui relient celui qui appelle à l’aide et celui qui lui tend la main. Ce principe n’a d’ailleurs pas de copyright, car il est universel. Une préférence religieuse contredirait tout simplement les #Conventions_de_Genève, qui commandent aux Etats d’accorder les mêmes droits aux réfugiés, sans distinction de race, de nationalité ou de religion. Hier, les évêques suisses ont lancé un appel à l’aide à toutes les minorités menacées dans le nord de l’Irak.
    Après l’initiative contre les minarets, voilà donc encore une trouvaille émanant des bancs de l’UDC pour alimenter le #choc_des_civilisations. Un univers mental qui, pour rappel, avait notamment servi en 2003 à justifier l’attaque d’un autoproclamé « Occident judéo-chrétien » contre « l’axe du mal ». Et de déstabiliser durablement la région que les chrétiens et autres minorités fuient désormais plus massivement que jamais...
    Mais la réalité est têtue. Car au-delà des réactions émotionnelles et primaires de l’élu UDC, la vérité est que la Suisse, sous la pression de son parti, pratique une #politique_d’asile tellement restrictive qu’elle ne fait pas beaucoup de distinctions entre les réfugiés, dans la mesure où tous, ou presque, sont d’abord soupçonnés d’#abus avant d’être considérés comme en danger. L’UDC, d’ailleurs, n’a pas fini d’exploiter son filon. Il y a deux semaines, en vue des élections fédérales de 2015, elle annonçait étudier le lancement d’une énième initiative pour restreindre le droit d’asile en réservant ce dernier aux réfugiés arrivant chez nous par voie aérienne.
    Que se passera-t-il, demain, quand des chrétiens persécutés viendront chez nous à pied ?

    http://www.lecourrier.ch/122991/apres_la_preference_nationale_la_preference_religieuse

    #islamophobie #réfugiés #accueil #accueil_préférentiel

  • La guerre et le droit, inventaire cartographique - Visionscarto

    http://visionscarto.net/la-guerre-et-le-droit

    Visions carto c’est (re)parti ... Une première contribution, de nombreuses autres suivent.

    C’est vers la fin du XIXe siècle qu’apparaissent les premiers traités internationaux visant à protéger les populations civiles lors des conflits armés : droit pénal, protection des personnes, interdictions d’armes spécifiques, méthodes de combat. Depuis lors, le constat des atrocités des conflits armés a conduit les nations à inventer une multitude d’instruments légaux visant à endiguer les actions qui ne servent pas directement les buts de la guerre, ou jugées contraires à un respect minimal de l’humain.

    En onze cartes, Agnès Stienne propose ci-dessous un grand tour d’horizon des accords internationaux destinés à protéger les civils dans les conflits armés.

    #conventions #guerre #conflits #droit_et_guerre

  • Femmes de ménage : un métier à hauts risques toxiques oublié par l’écologie - Basta !
    http://www.bastamag.net/Menace-chimique-pour-les-salarie-e

    Il faudrait aussi rendre la substitution absolument obligatoire. D’autant plus qu’en matière de nettoyage, les alternatives existent. Tensio-actifs d’origine végétale, cire d’abeille, vinaigre blanc, nettoyage vapeur : les recettes dénuées de pétrochimie ne manquent pas. Il en existe même qui sont spécialement dédiées aux professionnels, comme ceux que propose l’entreprise familiale Étamine du lys. « En base végétale, le coût de production est deux à trois fois plus élevé que lorsque l’on travaille avec des molécules pétrochimiques », détaille Bénédicte Gabory, co-fondatrice de la marque. Mais le coût final du lavage n’est pas plus important, assure-t-elle. Au lieu d’avoir 36 produits différentes – un pour chaque usage – on a trois ou quatre produits polyvalents. Le fait qu’ils soient ultra-concentrés, contrairement à de nombreux détergents issus de la pétrochimie, permet d’en mettre beaucoup moins. »

    Protéger la santé des salariés : une affaire rentable

    « Il y a un petit surcoût à l’achat, mais que l’on ne répercute pas sur le tarif de nos prestations, et qui n’empêche pas l’entreprise de fonctionner pour autant, loin s’en faut », témoigne de son côté Laurent Rodrigues, directeur de la société de nettoyage Cleaning bio, présente à Montpellier et à Lille [6], qui travaille avec des produits bénéficiant de l’écolabel européen. « Et en terme d’efficacité, on ne note aucune différence avec les détergents plus classiques. » Même les endroits nécessitant une asepsie totale (la stérilisation intégrale d’une surface) pourraient se passer des désinfectants dangereux pour la santé de ceux et celles qui s’en servent. L’ efficacité du nettoyage à la vapeur a ainsi été testée avec succès dans certains établissements de soins, en collaboration avec l’institut Pasteur de Lille.

    Cette efficacité « est au moins égale ou supérieure au nettoyage chimique, et même plus importante pour les surfaces rugueuses. Le risque de survenue de résistance microbienne est plus faible qu’avec des désinfectants », relève Suzanne Déoux, docteur en médecine et spécialiste de la santé dans le bâtiment [7]. Côté budget, cela augmente la consommation d’électricité et le temps de nettoyage, mais supprime le coût d’achat des produits. Pour limiter les toxiques qui imprègnent les corps des salarié(e)s, on peut aussi jouer sur les techniques de travail. « L’utilisation de tissus à microfibres sèches ou humides, de balais frangés humidifiés, ou de serpillères bien essorées permet ainsi de limiter l’humidification des surfaces, et de réduire le dégagement de composés organiques volatils (dont certains sont cancérigènes, ndlr) », ajoute Suzanne Déoux. Qui précise que « les produits mal dilués augmentent fortement les émissions d’éthers de glycol et de terpène ». Certaines entreprises sont équipées de matériel de dosage mécanisé pour prévenir ce genre d’exposition, mais elles sont rares.

    #travail #santé #plo

    • Pour avoir testé des produits bios à mon travail (démarche écologique incitée par la direction), les produits ne permettent pas aux employé-e-s de « tenir » les standards usuels de propreté dans le temps imparti. Donc, suite aux protestations de ces derniers, des produits plus détergents, ont été progressivement réintroduits. Rien de simple donc : à la question écologique, il faut donc associer la question des conditions de travail, des horaires...

    • Et oui, écolo et social ça doit toujours aller de pair. :)

      C’est souvent parce qu’on (enfin, les patrons surtout, mais pas que) veut aller toujours plus vite, toujours plus loin, que l’on utilise des produits de plus en plus forts, et des dispositifs techniques toujours plus complexes.

      Quand on décide qu’on a le temps…

    • Oui @nicolasm, je suis d’accord avec toi, mais comment décaper ces standards ?

      Le nettoyage à outrance est maladif et mortifère.

      Mais c’est s’attaquer à toute une philosophie de la propreté, une civilisation basée sur le nettoyage et l’éradication du microbe, du sale, du sauvage, le XXcide de la nature.
      Détruire et reconstruire sur des bases compréhensibles, reprendre le contrôle sur la vie, sur la poussière, sur l’inconnu, bref sur nos incapacités métaphysiques à résoudre le monde.
      Frotter pour faire disparaitre notre méconnaissance.

    • @aude_v oui, oui c’est passionnant, à l’engouement obsessionnel et névrotique pour l’hygiène certains lient également des modifications politiques comme la montée sécuritaire, en partant de l’usage de la fourchette, de l’éloignement des corps, pour confirmer notre peur croissante de l’autre.
      Donc oui, c’est politique, a commencer par l’élimination du #vernix_caseosa quand on vient à peine de naitre, ne marque-t-on pas ainsi que l’enfant appartient désormais à une société qui se moque éperdument de son bien-être et lui préfére les #conventions_sociales ?
      A quand une étude sur l’usage des détergents, désherbants, désinfectants et autres saloperies polluantes dans des communes en fonction de leur obédience politique ? Si elles se foutent ou pas de la santé des travailleurs et des habitants… J’ai vu qu’on en vient doucement à moins chlorer l’eau pour préférer l’ultra-violet, à supprimer les désherbants chimiques, à refuser de stocker des produits devenus dangereux au gré des connaissances pour préférer des produits biodégradables.

    • Dans notre rue, il y a pas mal d’années, en colère, nous avons été plusieurs à envoyer une lettre motivée au maire de Clichy demandant de cesser les désherbants et réclamant le droit d’avoir des mauvaises herbes, il n’a jamais répondu mais le cosmonaute avec ses bouteilles chimiques, on ne l’a pas revu. J’avoue également avoir pleuré à Berlin en voyant les mauvaises herbes pousser sur les trottoirs et soignées par les habitants.
      Le processus de la jouissance éprouvée à l’acte de destruction, par la tronçonneuse, l’herbicide, etc… est une vengeance contre le désordre supposé de la nature justifié par un soit-disant acte de civilisation, mais qui n’est pas bien loin de la culture du viol.

  • L’#Allemagne, royaume des #travailleurs #pauvres

    8 millions de salariés gagnent moins de 8 euros brut de l’heure en Allemagne, pays où le salaire minimum n’existe pas. Ces travailleurs sous-payés sont l’un des éléments clés de la compétitivité du « made in Germany » et de ses succès à l’export. Le coût total du travail dans les usines est pourtant très proche en France et en Allemagne (35,50 euros de l’heure dans l’Hexagone, contre 34,40 outre-Rhin). Mais comme l’a montré une récente étude de Patrick Artus, chef économiste de Natixis, les services, qui représentent plus de 60% de la valeur ajoutée de l’industrie, sont 25% moins chers en Allemagne. Or, c’est précisément dans les services et les PME sous-traitantes que se concentrent les salariés pauvres.

    Les #conventions collectives ne concernent qu’une partie (58 %) des ouvriers/employés et certains patrons quittent les fédérations pour ne plus les appliquer

  • #Israël #Tsahal : les #Infractions aux #Conventions #Internationales

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1536

    3 #Journalistes tués et 11 blessés lors de l’agression de #Gaza de novembre 2012, l’impunité des #CrimesDeGuerre perpétuée !

    Nous avons précisé sur POPULI-SCOOP que les raisons qui poussent le #Hamas à balancer ses roquettes sur l’entité spoliatrice des #Palestiniens de leur terre, sont les tueries où meurt l’élite, de toutes spécialités, des colonisés. Les #Médias #Occidentaux, de même que ceux qui se rapportent à ces derniers comme sources, se limitent à présenter « la légitime défense » de l’Etat hébreu qui s’donne à des #Liquidations ciblées…