• Miguel Benasayag : “Le pouvoir central est un lieu d’impuissance”

    http://www.philomag.com/lactu/breves/miguel-benasayag-le-pouvoir-central-est-un-lieu-dimpuissance-15731

    Partout des affaires de malversation gagnent les gouvernements au pouvoir pour des raisons plus structurelles que morales. Elles tiennent à un phénomène de #corruption inhérent au #marché libre et à la faiblesse de ces nouveaux gouvernements démocratiques. Mais reprenons l’histoire depuis le début. Lorsque les premières démocraties naissent sur les cendres des dictatures, au Chili, en Bolivie, en Argentine, en Uruguay, au Brésil… les gouvernements dépendent d’un #Fonds_monétaire_international très #dur à leur égard et composent avec la politique interventionniste des États-Unis qui, après avoir soutenu les dictatures, préserve son influence en luttant contre la drogue. Ces gouvernements sont contraints d’adopter un programme économique #néo-libéral, qui échoue, si bien qu’un mouvement alternatif naît, dont j’ai été l’un des instigateurs : le Mouvement des sans-terre. Ce mouvement politique « horizontal » passe par l’occupation des terres, le troc, des #semi-insurrections. Il s’agit d’une lutte sociale et politique, accompagnée d’un refus de la globalisation et de la défense de l’altermondialisme.

    Changer la société sans prendre le pouvoir ! Ce mouvement repose sur la non-convergence des luttes. Au contraire, les luttes cohabitent conflictuellement. Dans un premier temps, le succès est énorme : il s’étend du Rio Grande jusqu’à la Terre de Feu. Les Indiens et les paysans occupent les terres, ils font du troc, ils réquisitionnent des usines. En 2001, en Argentine, une insurrection pousse même à la démission quatre gouvernements successifs. La force et la faiblesse de ces puissants mouvements horizontaux consistent à ne pas penser pas en termes de pouvoir. Ils n’ont ni programme ni souci de faire converger les luttes. Leur seul mot d’ordre : « Qu’ils s’en aillent tous ! » Des larges assemblées populaires se forment. Les militants peuvent intervenir dans ces forums, mais pas en tant que militants. Ils doivent avant tout appartenir à une situation concrète.

    Pourquoi ces mouvements populaires ont-ils échoué à changer la société ?

    L’échec de ces luttes tient à un défaut d’imaginaire alternatif. Il leur a été difficile d’aller au-delà de leur multiplicité conflictuelle et de trouver des modes d’agencement pour la gestion du pays. Tous ces mouvements radicaux reposaient sur un imaginaire de survie sans autre vision, ne sachant pas identifier plus généralement le sens de leur action. Lorsqu’il a fallu passer à l’organisation politique, faute d’une vision philosophique et politique, de pouvoir penser leur geste et de dire à quoi pourrait ressembler le monde d’après, ces mouvements ont manqué le tournant. Ils n’ont toutefois pas été infructueux.

    Ils n’accouchent pas d’une forme politique capable de gérer la complexité des aspirations populaires, certes. Mais, petit à petit, les plus honnêtes des militants de gauche, ceux qui n’ont cessé de lutter, souvent sortis des geôles de la dictature, et qui avaient les mains propres – #Chavez, un ancien putschiste élu au Venezuela, le révolutionnaire #Evo_Morales, un indien devenu président en Bolivie, #Lula au Brésil, #Kirchner en Argentine… – ont gagné les élections. Autour des années 2000, ces gouvernements de gauche ont permis aux libertés démocratiques de s’établir, de façon générale. Même la presse issue des milieux militaires réactionnaires, par exemple, a eu la liberté totale de critiquer le gouvernement. Mais ils sont demeurés assez faibles sur la scène internationale et dépendants sur le plan économique des exigences du Fonds monétaire international, de l’influence américaine et du modèle économique préexistant sur le continent.

    Peut-on dresser un parallèle entre l’échec de la gauche sud-américaine et l’échec des gauches européennes ?

    Les situations sont différentes. La question de la corruption n’est pas aussi manifeste et l’influence des puissances étrangères peut-être moins flagrantes en Europe qu’en Amérique du Sud. Cependant, toutes manquent d’un imaginaire politique alternatif, enthousiasmant et non artificiel, en Grèce, en Espagne, en France… Ma position personnelle – ce n’est pas une analyse – est que pour pouvoir arrêter le désastre économique humain et politique, dont la corruption en Amérique du Sud n’est qu’un des aspects, le développement de nouvelles pratiques contradictoires, qui échappent au radar de la globalité, en mettant de côté la question du pouvoir et l’idée d’un changement global, est une nécessité. Il nous reste à travailler et à réfléchir comme on le fait dans une époque obscure : sans grande visibilité sur l’avenir.

    De ce point de vue, que penser de Nuit Debout ?

    Les acteurs de #Nuit_Debout, et leur figure de proue, Frédéric Lordon, exagèrent et se trompent lorsqu’ils imaginent changer pas le monde. Il faut raison garder ! Il est heureux que les gens se réunissent parfois pour dire « merde ! ». Mais penser qu’ils opèrent ainsi une révolution, d’un point de vue clinique, est le meilleur moyen de créer leur dépression. Par ailleurs, la tendance messianique de ces « maîtres libérateurs » à vouloir organiser la #convergence_des_luttes est une erreur sinon un danger, qui repose sur une abstraction bannissant le présent au nom d’une promesse à venir. Les acteurs de Nuit Debout ne perçoivent pas que ce désir de #centralité recouvre précisément les mêmes mécanismes des superstructures financières, économiques, politiques auxquels le mouvement contestataire prétend résister. L’expérience historique apprend que les seules luttes dans la modernité à n’avoir pas été trahies sont les luttes qui ne convergent pas : le féminisme, le droit civique des noirs, celui des homos… Réduire la multiplicité de ces situations à un schéma commun, revient à refuser la richesse de la conflictualité, sur laquelle repose la société et plus généralement la vie.

    #amérique_du_sud #europe #gauche

  • L’armée dans les prisons ? Une mesure digne de la Corée du Nord, lance un directeur de prison

    Le gouvernement fédéral a décidé de faire appel aux militaires pour "fournir un soutien humanitaire supplémentaire" au sein des différentes prisons francophones du pays, alors que la grève dans ces établissement durent depuis bientôt quinze jours.

    Les réactions à cette décision soudaine n’ont pas tardé :  « Je suis sidéré, je suis stupéfait » , a déclaré Marc Dizier, président de l’association des directeurs des prisons francophones et directeur de la prison d’Andenne, au micro de la RTBF.

    "Nous sommes dans une situation où, effectivement, nous avons besoin d’aide au sein des établissements pénitentiaires, poursuit-il. Les détenus ont besoin de sortir de leur cellule pour aller au préau, recevoir des visites familiales, et autres. Mais je n’imagine pas une seule seconde que ce soient des militaires qui puissent faire le travail."

     « Cela me fait penser aux heures noires de l’Europe de l’Est »

    Marc Dizier rappelle que la loi belge prévoit "normalement que ce sont les policiers qui, en l’absence de personnel de surveillance, doivent prendre le relais" . Mais "on sait que ce n’est jamais véritablement le cas et nous en avons déjà parlé antérieurement. Et, aujourd’hui, on nous propose (...) et je n’arrive pas à y croire que ce soit des militaires qui nous accompagneraient sur le terrain."

    "Je ne comprends pas. Je suis un membre de la fonction publique d’un État démocratique, mais voir l’armée dans les prisons, cela me fait penser aux heures noires de l’Europe de l’Est ou aux heures actuelles d’une certaine Russie ou de la Corée du Nord. Ça m’inquiète."

    Bref, des mesures dignes d’un État totalitaire ? "Oui, absolument" , répond sans détour le directeur de la prison d’Andenne.
    Le gouvernement "laisse pourrir la situation", il "joue la montre"

    De son côté, Cosimo Agostino, délégué CGSP à la prison de Forest, qualifie cette décision de manœuvre visant "à laisser pourrir la situation".
    "Je me demande où va s’arrêter ce gouvernement qui prend les militaires pour boucher les trous dans tous les domaines. Il y a un moment il faut que cela s’arrête" , dit-il.

    Pour cet agent de Forest, le gouvernement "veut casser la grève, c’est clair et précis". Le fédéral "joue la montre", et attend que "les agents pénitentiaires s’essoufflent".

    Mais, estime-t-il, c’est une erreur, car les revendications sont claires et les agents iront jusqu’au bout. Mais "force est de constater que le ministre est sourd et veut continuer à la rationalisation" , conclut-il.

    Source : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_l-armee-dans-les-prisons-une-mesure-digne-de-la-coree-du-nord-lance-un-d

    #Bruxelles #union_européenne #capitale_de_l_europe #etat_d_urgence #prison #militaires #camps #démocratie #Europe #Convergences_fédérales #Conseil_Européen #Sécurité #fédéralisme #Fête_de_l'Europe #Corée_du_Nord #eu #Extrémismes #Culture_&_Histoire #Droits_de_l'Homme #violence

  • https://paris-luttes.info/double-pensee-double-assemblee-5511?lang=fr

    Double pensée, double assemblée

    Double pensée et double assemblée : l’assemblée de la place de la république face à Lorfin et aux pitbulls de démocratie réelle.

    Plus encore que l’insignifiant #Ruffin, #Lordon, son double en version « insurrection qui vient », manie la double pensée : « nous ne sommes pas là pour faire de l’animation citoyenne » disait-il l’autre jour à la bourse du travail dans ce qui restera son baroud d’honneur. Cette petite phrase exprime à merveille le mépris du débat, des individus assemblés sur la place, et son dédain pour des conversations entre inconnus qui s’étirent et cheminent vers on ne sait où. Mieux encore, le « nous » de Lordon, c’est celui des autoproclamés « organisateurs du mouvement », ceux-là même chers aux journalistes, qui prétendent faire Nuit debout, comme on va au boulot tous les matins, comme si ce mouvement ce n’était pas d’abord des individus en conversation sur une place. #Convergence_des_luttes a toujours prétendu parler à la place de l’assemblée, lui imposer des buts de l’extérieur.

    La double pensée c’est dire une chose et penser son contraire. Par exemple, quand Lordon dit nous ne sommes pas là pour faire de l’animation citoyenne », il faut comprendre « nous sommes là pour faire de l’animation citoyenne », pour recruter des bénévoles pour nos actions futures. Bien avant le début du mouvement, Convergence des luttes a eu le projet de faire une double assemblée : la première, Convergences des luttes, décidant du contenu et des buts du mouvement tandis que l’autre, l’assemblée sur la place, mobiliserait en masse des gens disponibles pour appliquer les décisions de la première. Quelques jours avant la réunion qui s’est tenue le 20 avril à la bourse du travail, à deux rues de l’assemblée de la place de la république, un appel circulait entre les autoproclamés « organisateurs du mouvement » pour former cette fois un « collectif Nuit debout » instance dirigeante, adossée à l’assemblée de la place, rappelant les belles heures du léniniste le plus accompli. Mais l’échec de la réunion de la bourse du travail le 20 avril a consacré la scission entre l’assemblée de la place et Convergence des luttes, la proposition minable d’une bannière commune Nuit debout-CGT au défilé du 1er mai ayant été vertement refusée. Mais Lorfin et Rudon avaient un « plan b ».

    En s’appuyant sur une intercom, formée de « référents » des commissions « structurelles » (les plus importantes : SO, logistique, communication, animation), Convergence des luttes a fini par faire voter samedi 27 avril à 23h15, devant 200 personnes, dans le froid et sans débat, la proposition d’une « jonction » entre syndicats et l’assemblée de la place. Il faut être clair, ce n’est pas pour convaincre l’assemblée que ses animateurs fanatiques et les référents des commissions se sont démené pour faire adopter l’appel de Convergence des luttes. L’assemblée désormais ils s’en fichent, ou plutôt ils la craignent, c’est leur ennemi. Non, ce que ces gens visent c’est la visibilité publique, de garder la maitrise d’un nom pour lequel ils ont tant « travaillé », pour former le petit parti dont ils rêvent, qu’il feront, et qui ne sera rien. Dangereux crétins, pitoyables metteurs en scène.

    L’assemblée de la place de la république a pourtant existé. C’est une conversation qui a pris forme en dehors des partis, des syndicats et des journalistes, et qui peu à peu a été recolonisée par eux au terme d’une guerre de plusieurs semaines. Ces fameux autoproclamés « organisateurs du mouvement », avec leur stratégie qui fleure bon le PC d’après guerre, alliés à un groupe d’animateurs fanatiques de la « démocratie réelle » ont peu à peu vidé l’assemblée de sa substance, l’ont rendu faible, l’ont dupé constamment par des arguties de procédures, ont imposé leurs vues. C’était une nécessité car comment auraient-ils pu imposer leur vue à une assemblée forte ? Il leur fallait une assemblée faible pour commencer à agir. A leurs yeux, l’assemblée quand elle s’est levée était un monstre puissant et vigoureux, et il a leur a fallu près de trois semaines pour le maîtriser. Les membres de Convergence des luttes avaient eux aussi remarqué qu’au bout de quelques semaines d’assemblée, ils n’étaient rien pour les participants, qu’ils avaient disparu des débats.

    Il faut revenir ici sur les féroces animateurs ultra-formatés de #Démocratie_réelle, troisième force à l’œuvre dans l’assemblée. Leur méthode qui tient à la fois de la cybernétique et des pratiques de falsification plus classiquement staliniennes, fut quasiment sans faille. Un jour tout l’édifice a vacillé sur un grain de sable : la question de la communication du mouvement. Peu connaissent les techniques mises en place. A côté de l’assemblée, ils ont imposé les structures de commissions, dont le modèle est établi depuis longtemps par Démocratie réelle. Puis, ces cerbères ont orienté les débats d’abord en imposant des règles formelles aux discussions basées sur des gestes, des tours de parole minutés, et en les important dans toutes les conversations sur la place. Ils ont alors tourné les débats de l’assemblée contre les individus assemblés, contre chacun d’eux. Pour mener une telle entreprise disciplinaire, il faut se faire maître de la foule. Pour cela, ils se sont taillés une matraque en faisant de la non-violence un dogme absolu, à la seule fin d’exclure ceux qui avaient une opinion contraire. Ce dont il s’est agi ici, c’est de déposséder chaque individu, homme ou femme, de sa sensibilité, de son expérience propre, celle qui fonde ses actes et ses paroles ; en un mot, d’exercer une violence normalisante qui vise à faire taire toute singularité et à briser le fil de la parole. De manière plus surprenante, une version militante et essentialiste du féminisme a pu contribuer à cette normalisation, tant son usage sur la place pouvait s’apparenter à une injonction dont le contenu serait hors du débat. A un moment donné, le discours de l’assemblée, quelque soit les sujets abordés, a consisté à replier tous les enjeux communs dans des questions de morale individuelle. Dans les commissions, ils ont gentiment poussé vers la sortie ceux qu’ils ne pouvaient coopter ou former. Ils ont culpabilisé les participants en les traitant comme des enfants à rééduquer ; l’éducation populaire cybernétique est d’ailleurs le seul but de ces fanatiques. Ils ont peu à peu avec ces armes lissé les débats dans l’assemblée, flattant les points de vue les plus réactionnaires, imposant leur vues, monopolisant la parole, poussant les débats vers des tout-à-l’égout, châtrant toute pensée, truquant les votes. Bref, les vrais ennemis de la conversation étaient au cœur de l’assemblée, personne ne les en a délogé tant les habitudes, et notamment l’usage des gestes dont la fonction est de bannir toute émotion, étaient déjà prises. Au nom d’une démocratie fantasmée, ces animateurs cultivant une neutralité perverse se sont imposés à l’assemblée comme les cochons d’Orwell aux animaux de la ferme. La faiblesse de l’assemblée, et sa perte, a été de ne pas renverser cet édifice de conventions arbitraires, défendu par des pitbulls, dont l’objet est de canaliser puis de réduire à néant la conversation en prétextant la servir. On pourra goûter l’ironie rétrospective du charabia ampoulé du 31 mars de Lordon, quand il prophétisait « quelque chose est peut-être en train de naitre ».

  • #syndicats#nuit_debout : même combat
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5756

    Après la manifestation parisienne du 28 avril dernier pour le retrait de la loi Travail qui a encore rassemblé 50.000 personnes, militants mais aussi responsables syndicaux étaient invités à s’exprimer […]

    #Essais #Récit_de_luttes #CGT #convergence_des_luttes #grève_générale #Loi_El_Khomri #solidaires

  • #NuitDebout, mouvement, convergence, horizontalité etc.

    Nuit debout, convergences, horizontalité, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 25 avril 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-04-25-Nuit-debout-convergences-horizontalite

    [Question inévitable de journal ibérique] Les élections 2017 approchent. Outre le fait que le paysage politique à gauche du PS ne semble pas se prêter à la création d’un nouveau parti, vous affirmez qu’envisager un Podemos à la française serait se méprendre. Pourquoi ?

    La #Constituante est aussi une réponse à cette question. Je crois qu’il nous faut sortir de ce que j’appellerai l’antinomie Occupy Wall Street (OWS) / 15M-Podemos. D’un côté #OWS, mouvement qui a malheureusement fait la démonstration de son improductivité politique directe (ceci dit sans méconnaître tous les effets de Occupy qui ont cheminé souterrainement, et à qui l’on doit sans doute, par exemple, la possibilité aujourd’hui d’un Bernie Sanders). De l’autre 15M qui n’est devenu productif qu’en se prolongeant sous la forme de Podemos… c’est-à-dire sous une forme qui en trahissait radicalement l’esprit des origines : un parti classique, avec un leader classique, classiquement obsédé par la compétition électorale, et décidé à en jouer le jeu le plus classiquement du monde : dans les institutions telles qu’elles sont et sans afficher la moindre velléité de les transformer. L’appel à une Constituante est une manière de sortir de cette contradiction de l’improductivité ou du retour à l’écurie électorale. Il faut que le mouvement produise « quelque chose » mais ce « quelque chose » ne peut pas être rendu au fonctionnement des institutions en place. Conclusion : le « quelque chose » peut consister précisément en la transformation des institutions.

    Contester sans modération, par Pierre Rimbert
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/RIMBERT/55467

    A cet égard, les idées mises au clou par la #gauche et réactivées par les #mouvements de ces dernières années prolongent une tradition universelle de révoltes égalitaristes. En avril, un panneau destiné à collecter les propositions des participants à la Nuit debout, place de la République à Paris, proclamait : « Changement de Constitution », « Système socialisé de crédit », « Révocabilité des élus », « Salaire à vie ». Mais aussi : « Cultivons l’impossible », « La nuit debout deviendra la vie debout » et « Qui a du fer a du pain » — aux accents blanquistes.

    Espoirs de #convergence

    Au-delà des #socialismes européens, utopique, marxiste ou anarchiste, un pointillé thématique relie les radicaux contemporains à la cohorte des silhouettes insurgées qui hantent l’histoire des luttes de classes, de l’Antiquité grecque aux premiers chrétiens, des qarmates d’Arabie (Xe-XIe siècle) aux confins de l’Orient.

    (…)

    La tâche, de nos jours, s’annonce assurément moins rude. Un siècle et demi de luttes et de critiques sociales a clarifié les enjeux et imposé au cœur des institutions des points d’appui solides. La convergence tant désirée entre classes moyennes cultivées, monde ouvrier établi et précaires des quartiers relégués ne s’opérera pas autour des partis sociaux-démocrates expirants, mais autour de formations qui se doteront d’un projet politique capable de faire briller à nouveau le « soleil de l’avenir ». La modération a perdu ses vertus stratégiques. Etre raisonnable, rationnel, c’est être radical.

    Quand sautera l’ultime verrou par François Cusset | Politis
    http://www.politis.fr/articles/2016/04/quand-sautera-lultime-verrou-34629

    Cette convergence, en revanche, même ponctuelle et bricolée, suppose trois conditions, nécessaires avant d’être suffisantes. Primo, la désignation d’un adversaire commun, autrement plus vaste qu’une seule loi El Khomri de destruction du code du travail, mais moins flou que l’hydre abstraite du Capital – car, des DRH aux élus zélés, ils ont des noms, des postes, des rôles précis. Secondo, le refus du mirage électoral, refus qu’on sent cette fois largement partagé, le roi (des urnes) étant bel et bien nu après des décennies de promesses bafouées et de serments foulés aux pieds. Tertio, et c’est là que le bât blesse : un accord a minima sur les moyens d’action, compte tenu de la réticence croissante aux logiques de la discussion, mais aussi du risque de scission interne porté par les virées nocturnes pour casser vitrines de banques ou agences de Pôle emploi. La marge d’action est étroite, mais le débat doit avoir lieu, après trente ans de tabou sur ces questions : sabotage ou résistance physique relèvent-ils de la « #violence » ?

    Et quels modes d’action effectifs opposer à la violence sourde du système, celle qui menace, épuise, assigne ou sacrifie des vies ? Ce dernier point est évidemment le plus difficile, l’ultime verrou qui n’a pas encore sauté. Quand il cédera, un mouvement uni déferlera en comparaison duquel Mai 68 et décembre 95 auront l’air d’innocentes parties de plaisir. C’est demain, après-demain – au pire la prochaine fois. Mais dès lors qu’ont été franchis tous les seuils du supportable, c’est pour bientôt. Sans aucun doute possible.

    « Nuit debout a attiré ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels, et a exclu les dominés », par Par Geoffroy de Lagasnerie http://lemonde.fr/idees/article/2016/04/26/nuit-debout-releve-d-une-conception-traditionnelle-de-la-politique_4909223_3

    D’où les scènes d’incompréhension qu’on a observées entre Nuit debout et les quartiers nord de Marseille, ou entre Nuit debout et les #syndicats. L’absence de ces groupes n’est ni un accident qu’on pourrait combler en allant tisser des liens (même si c’est souhaitable) ni un fait qui s’explique pour des raisons extérieures au mouvement. Elle est une conséquence logique de la construction symbolique du mouvement comme une sphère de citoyens qui refusent de revendiquer et se rassemblent pour débattre et écrire une nouvelle Constitution. Parce que Nuit debout s’est construit autour de la rhétorique du peuple et du commun, il a attiré à lui ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels et a exclu les dominés du mouvement. L’inclusion des uns est solidaire de l’exclusion des autres – et toutes sont une conséquence du dispositif social, institutionnel et conceptuel dont ce mouvement est le produit.

    Le secrétaire général de la CGT chez Nuitdebout, la révolution est dans les détails
    https://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8707

    A part ça, Philippe Martinez était finalement, hier soir, à Nuit Debout, place de la République, à Paris. Je vous le dis, parce que les radios du matin ne l’ont pas dit, qui n’ont parlé qu’arrestations, voitures incendiées, gardes à vue, violence (la condamner ou pas ?), bref, qui ont réduit la journée de mobilisation et de manifs d’hier à un bilan policier. Pas seulement, d’ailleurs. Une radio a aussi découvert que « le mouvement se divise », en opposant une intervention de Lordon à la Bourse du travail ("nous n’apportons pas la paix"), déjà ancienne de plusieurs semaines, à l’interview d’un membre du « media center » de Nuit Debout. Il ne leur aura fallu qu’un mois pour réaliser qu’en effet, sur pratiquement tout, il y a quasiment autant d’opinions que de Nuitdeboutistes (comme d’ailleurs parmi les "Onvautmieuxqueça, qui viennent de scisionner sur la question des medias). Saluons l’exploit.

    Il faut donc lire la #presse, la bonne vieille presse écrite, pour apprendre que le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez s’est rendu place de la République. Bon, ce n’est pas encore la convergence totale. « La CGT se frotte à la Nuit Debout », titre Mediapart, tandis que Le Monde titre sur « la difficile convergence des luttes entre Nuit Debout et les syndicats ». Sur le contenu politique de l’épisode, les deux titres s’accordent à rapporter que Martinez a douché l’enthousiasme des Nuitdeboutistes pour le déclenchement d’une grève générale, en rappelant « qu’une grève ne se mène pas tout seul » (Le Monde), et qu’il « faut user de la salive pour aller convaincre les salariés » (Mediapart).

    S’il faut chercher des scissions, d’ailleurs, des écoles, des chapelles, on peut les chercher aussi dans les narrations journalistiques. Les deux compte-rendus du Monde et de Mediapart sont caractéristiques. Le reportage du Monde s’ouvre sur Martinez (qui, seul, a droit à sa photo). Le récit est centré sur lui, vedette de la soirée, son attente pendant deux heures, le fait que lui seul soit appelé par son nom entier. Les deux heures de prise de parole qui l’ont précédé n’arrivent qu’au troisième paragraphe du récit.

    A l’inverse, le reportage de Mediapart chamboule cette hiérarchie traditionnelle : Martinez (qui n’a droit qu’à la troisième des trois photos) doit patienter jusqu’au huitième paragraphe, derrière Manon et Elsa (coordination nationale étudiante), Fathi (Taxis debout), un représentant d’Infocom CGT (la fameuse affiche), la CGT Air France, la CGT gare d’Austerlitz, Gaël (Sud Postes), Eric Beynel (Solidaires), et deux émissaires de la CNT. Autrement dit, le récit du Monde épouse la hiérarchie traditionnelle, accordant la priorité aux institutions nationales reconnues (la CGT), tandis que celui de Mediapart épouse l’ahiérarchie édictée par l’institution émergente (l’AG de Nuitdebout). Question de point de vue, comme diraient les cinéastes. Où placer sa caméra ? La révolution, comme le diable, est dans les détails.

    cc @nicohaeringer @isskein

  • Nuit Debout : Communiqué & appel de la commission Lutte Debout

    Nuit debout et collectifs en lutte : le 28 avril / 59 mars sur la Place de la République

    https://paris-luttes.info/nuit-debout-communique-appel-de-la-5501

    (...)

    Un texte, suivant les grandes lignes de la proposition de François Ruffin, a été rapidement adopté par la commission Convergences des luttes, et approuvé en AG. Mais le consensus ne l’a pas emporté, notamment sur la question des modalités de l’invitation qui serait faite aux organisations syndicales de rejoindre la place après la manif du 1er mai. D’autres commissions ont donc pris le temps d’élaborer une démarche de concertation avec les personnes présentes sur la place : travailleur-e-s syndiqué-e-s ou non, partisan-e-s, militant-e-s, libertaires, simples passant-e-s, membres des commissions, etc. La première idée faisant consensus a été d’avancer la date de convergence au 28 avril/59 mars, premier jour annoncé par diverses organisations pour imaginer une grève reconductible. À partir de là, la commission Grève générale a organisé quatre jours de débats (du 21 au 24 avril) pour confronter les points de vue, souvent opposés. Les problématiques principales concernaient :

    • La peur de voir le mouvement Nuit Debout récupéré par des leaders syndicaux
    • L’inquiétude de voir les processus de démocratie directe établis sur la place depuis le 31 mars remis en cause
    • L’envie de laisser la place libre de toute étiquette politique établie
    • L’envie de faire perdurer les égalités de distribution de parole et, par conséquent, les appréhensions à voir se tenir ici un meeting comme en il s’en déroule partout ailleurs

    Les points de consensus concernaient :
    1. l’envie partagée de faire converger les luttes, pour faire tomber les barrières entre les diverses composantes du mouvement social, en donnant rendez-vous sur la place de la République après les grandes manifestations prévues,
    2. de donner la parole à toutes et à tous selon les principes construits collectivement sur la place de la République (horizontalité, égalité de parole, non-représentativité, etc.),
    3. de placer la soirée sur le thème de la grève générale et reconductible, ainsi que des solidarités qui pouvaient participer à ce désir.

    (...)

    Voici donc ce qui est prévu pour la soirée du 59 mars (28 avril) :

    • Un premier temps de l’Assemblée Générale sera consacré à la prise de parole de collectifs en lutte (travailleurs syndiqué-e-s ou non, et aussi chômeurs, précaires, étudiants, sans-papiers et autres collectifs mobilisés contre la loi travail et son monde) : ce serait l’occasion pour eux d’exposer leurs luttes, leurs aspirations, leurs espérances concernant la suite du mouvement social. Une manière de faire le point sur les différentes composantes du mouvement en cours. Le temps de parole est fixé à 5 minutes par intervention. Nuit Debout invite également les représentants syndicaux nationaux à venir s’exprimer dans ce cadre et à clore ce premier temps de l’AG.
    • Ces interventions seront suivies de discussions avec l’Assemblée : l’opportunité de poser des questions, de réagir directement aux prises de parole précédentes.
    • Enfin, une prise de parole libre sur le thème de la loi El Khomri et de la grève générale.

    (...)

    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH435/13076695_1741085372781824_5467385949295680290_n-8c2fe-1e550.jpg?14617

  • Mobilisation pour des moyens humains et financiers dans les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP). Ce vendredi, une trentaine de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) de Lille, Valenciennes, Sequedin et Douai ont manifesté place Mendès-France à Lille.
    http://www.croixdunord.com/mobilisation-pour-des-moyens-humains-et-financiers-dans-les-services-pe
    #SPIPj #SPIPcestaussi #Lille #convergences #luttes #justice #prison #judiciaire
    @fil @monolecte

  • MANIFESTE DU CLHEE – CLHEE
    http://clhee.org/2016/04/12/manifeste

    Nous sommes un groupe de militants et d’activistes directement concernés par le handicap.

    Nous faisons l’amer constat qu’en France aucun mouvement militant, activiste et autonome de défense des personnes handicapées n’a pu voir le jour et s’installer durablement dans le paysage des luttes d’émancipation.

    Certains d’entre nous ont pris part au Collectif NON au report et se sont mobilisés contre la récente réforme du volet accessibilité de la loi de 2005.

    A cette occasion, ils ont pu constater, d’une part, que de nouvelles formes d’activismes pouvaient prendre corps, entre autre via les réseaux sociaux, et servir le combat des personnes handicapées. D’autre part, qu’il était non seulement possible mais indispensable de s’organiser en dehors des associations gestionnaires qui ont depuis longtemps démontré le caractère inefficace et même préjudiciable de leurs actions.

    #handicap #convergence_des_luttes #activisme #pas_d'accord_avec_tout_mais_quand_même_ça_fait_du_bien
    @fil @rezo

  • Extraordinaire #convergence_des_luttes à #chicago : la #Grève des #enseignants du 1er avril
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5726

    « CTU ! #CTU ! » Les quelques 2 000 syndicalistes venus assister à la conférence de Labor Notes[1] scandaient avec une énergie incroyable ces trois lettres lors de la session plénière, le soir du […]

    #Luttes_des_classes_aux_USA #Récit_de_luttes #Capitalisme #Changement-social #Crise #Etats-Unis #Justice #Luttes-sociales #Racisme #Répression-policière #Syndicalisme

  • #Nuit_debout et les #quartiers_populaires : le grand malentendu
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200416/nuit-debout-et-les-quartiers-populaires-le-grand-malentendu

    Alors que la Nuit debout se poursuit place de la République, la question de « la convergence des luttes » avec les quartiers populaires se pose. Beaucoup l’appellent de leurs voeux. Mais pour les militants des quartiers, dont beaucoup ont le sentiment d’avoir été ignorés depuis des années, la question de rejoindre ou non la contestation fait débat.

    #France #banlieues #convergences_des_luttes

  • « Il faut cesser de dire ce que nous ne voulons pas pour commencer à dire ce que nous voulons »
    http://reporterre.net/Il-faut-cesser-de-dire-ce-que-nous-ne-voulons-pas-pour-commencer-a-dire-

    Tout notre travail consiste en permanence à chercher le #dénominateur commun à toutes les #luttes pour leur donner la force du nombre. On peut alors très facilement rassembler ainsi les salariés — et de toutes conditions, même les cadres —, les chômeurs, les précaires, mais aussi les étudiants et les lycéens, qui sont les futurs précaires. Mais on peut aussi toucher, par exemple, les agriculteurs qui, s’ils ne sont pas des salariés, n’en ont pas moins à souffrir de la logique générale du #capital. Ou bien, pour les mêmes raisons, ceux qui, comme les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, s’opposent à des projets d’aménagements locaux absurdes, dictés uniquement par des logiques économiques aveugles. Nous avions surtout à cœur de faire se rejoindre et se parler des fractions de la gauche qui se tiennent ordinairement séparées et se regardent avec une certaine méfiance. En gros, d’une part les militants de centre-ville, jeunes, à niveau relativement élevé de capital scolaire et culturel, assez souvent intellectuels précaires et, d’autre part, les classes ouvrières syndiquées dont les traditions de lutte sont extrêmement différentes. Or cette jonction est décisive pour la puissance d’un mouvement social. Et plus décisive encore la jonction avec la jeunesse ségréguée des banlieues, qui a ses colères et ses luttes propres, mais que les deux autres blocs ignorent complètement. Je dis que cette jonction est la plus décisive car le jour où elle sera faite, alors oui, vraiment, le gouvernement tremblera : c’est qu’à ce moment-là, le mouvement sera irrésistible.

    #convergence

  • #grèves et #conflits_du_travail en France, un état des lieux (épisode 4) La #négociation d’entreprise a-t-elle tué la grève ?
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5571

    On oppose souvent grèves et négociations. D’un côté, il est souvent suggéré que le maintien de conflits serait le symptôme de dysfonctionnements persistants de la « démocratie sociale » française, fragilisée par […]

    #Analyses #Nos_enquêtes #convergences_des_luttes #institutionnalisation #syndicats

  • La ligne de partage

    Entre état d’urgence et politiques de la frontière – une condition commune

    Par Des camarades rital-e-s

    https://paris-luttes.info/la-ligne-de-partage-entre-etat-d-4846

    L’accélération des mesures sécuritaires et l’état d’exception ne semblent pas passagers. La politique actuelle du gouvernement français est aujourd’hui regardée par ses voisins européens comme une expérimentation à ciel ouvert de la « gouvernance » de demain. De même, les modèles de contrôle aux frontières extérieures sont repris pour fabriquer de nouvelles barrières à l’intérieur de l’Europe. Lutter aux côtés des migrant-e-s, à Calais ou ailleurs, n’est dès lors pas seulement une question de solidarité, mais participe de la reconnaissance d’une condition commune. Le sort réservé aux militantes italiennes lors de la manifestation du samedi 23 janvier 2016 permet en ce sens de mieux cerner les contours des alliances à venir.

    (...)

    La normalisation de ce régime d’exception par un État membre de l’UE sert donc de laboratoire pour tracer de nouvelles formes de gouvernance concernant l’ensemble du territoire européen. Les milliers de personnes à Calais ont affirmé leur indisponibilité radicale à une telle gouvernance. Que ce soit à l’encontre des migrant-e-s ou des militant-e-s européen-e-s, la menace de rapatriement fait partie d’une volonté d’invalider les conditions de possibilité d’une action politique européenne et transnationale.

    #calais #italie #migrant-e-s #état-d'urgence #solidarité #laboratoire_europe #repression

  • #grèves et #conflits_du_travail en France, un état des lieux (épisode 2) La crise économique a-t-elle démobilisée les salariés ?
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5415

    Les situations de crise économique contribuent-elles à rendre les conflits du travail plus difficiles mais également plus radicaux ? Auprès des militants s’impose souvent l’idée que, dans ce type de contexte […]

    #Analyses #Lutte_des_classes_en_Europe #conditions_de_travail #convergence_des_luttes #Crise-économique #emploi #salaires #syndicats #unité_syndicale

  • Mobilisation autour du projet de #Central_Park à #La_Courneuve

    #Grand_Paris
    #Roland_Castro
    #convergence_des_luttes
    #zad (zone à défendre)
    #pique-nique

    5 millions de m² : le plus grand écoquartier du monde.

    http://media.radio-libertaire.org/backup/41/vendredi/vendredi_2100/vendredi_2100.mp3

    http://www.c-du.com/projets/central-park-la-courneuve

    cc @odilon @aude_v @monolecte

    PS : j’ai pas vérifié si le sujet était déjà posté sur seenthis, mais le reportage radiophonique qui a été diffusé hier dans l’émission Offensive, les amis d’Orwell sur Radio Libertaire de la Fédération Anarchiste, est très intéressant.

  • Fédérer les fédéralistes
    http://www.uef.fr/federer-les-federalistes

    L’addition de micro-structures, individuelles, associatives et partisanes, n’a plus de raison d’être face aux périls croissants des nationalismes. En conséquence, je proposerai donc de tout mettre en oeuvre pour favoriser des synergies utiles, concrètes et récurrentes, entre le PFE (à son niveau européen, national et régional) et l’UEF, au plan national comme régional. Mon plaidoyer portera sur l’urgence absolue de nous unir et de nous fédérer, conjuguant ici la devise de l’UE (l’union fait la force) et (...)

    #Convergences_fédérales

    / #Convergences_fédérales

  • Union Européenne et aide au développement - réalités et perspectives
    http://www.uef.fr/Union-Europeenne-aide-au-developpement

    L’UE a dédié pour 2015, pour la première fois depuis 30 ans, une année européenne à une politique extérieure de l’Union : celle de l’aide au développement et à la coopération. Premier pourvoyeur d’aide sur le plan mondial (plus de 56 milliards d’Euros) l’Union européenne s’impose comme un acteur clé du « développement » dans 140 pays du monde et 21 pays et territoires d’Outre Mer. Le consensus en matière de coopération engage les États membres sur un socle de valeurs et de principes communs (Objectifs du (...)

    #Convergences_fédérales

    / #Convergences_fédérales